• Quimperlé. Les Gilets jaunes, bientôt sans QG (7/02/19-18h23)Les Gilets jaunes du pays de Quimperlé doivent quitter Armor Auto Casse, le samedi 16 février

    Les Gilets jaunes de Quimperlé l’ont appris ce jeudi 7 février, à 15 h : ils doivent quitter le parking d’Armor Auto Casse, le 16 février.

    Depuis le 22 décembre, les Gilets jaunes du pays de Quimperlé ont établi leur quartier général près du rond-point de Chicago, sur le parking d’Armor Auto Casse. Avec l’accord du propriétaire des lieux. « Ça s’est bien passé. On lui dit merci de nous avoir accueilli. »

    Ce jeudi 7 février à 15 h, ils ont appris qu’ils devaient quitter ce site le samedi 16 février. « Notre ressenti, c’est que chaque fois que l’on fait une action, il nous arrive quelque chose. Là, la demande vient après la manifestation contre les violences. »

    Membres du groupe du pays de Quimperlé, Olive et Chris rapportent la nouvelle avec une certaine tristesse. Tristesse renforcée parce qu’une marionnette, nouvellement installée au bord du site, a dû être enlevée. Ils rappellent aussi que leur site avait été saccagé, le dernier week-end de janvier.

    Pendant les week-ends, ils sont une cinquantaine à se retrouver sur le parking pour discuter. En journée, pendant la semaine, ils sont bien moins nombreux : « Il y a alors plus de retraités, de demandeurs d’emploi. Mais il y a un combat à mener. »

    Pour poursuivre le mouvement, ils cherchent un nouveau lieu, « le terrain d’un particulier, voire un local. On n’est pas en position de choisir. On étudiera toutes les propositions. Le but, c’est d’être visibles. Et si c’est un terrain en friche, ce n’est pas grave. »

    Ce samedi, 9 février, aucune action particulière n’est prévue à Quimperlé. Certains Gilets jaunes iront à Quimper, suivre la marche des malades et handicapés. D’autres, à Lorient ou Douarnenez.

    Les personnes qui désirent faire une proposition peuvent se rendre au quartier général, près du rond-point de Chicago ou prendre contact au 07 70 01 13 30.

    Béatrice GRIESINGER.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Le centre des finances publiques de la rue Duquesne est bloqué depuis ce jeudi matin.Le centre des finances publiques de la rue Duquesne est bloqué depuis ce jeudi matin.

    Depuis 8 h 15 ce jeudi matin, une vingtaine d’agents des Finances publiques bloquent le centre de la rue Duquesne, à Brest, à l’appel d’une intersyndicale CGT, FO, Solidaires. Les agents dénoncent « les attaques du gouvernement contre la Direction générale des Finances publiques, où 25 000 emplois ont été supprimés ces dix dernières années ». Des actions similaires sont actuellement en cours à Morlaix et Quimper, où une délégation intersyndicale doit être reçue par le préfet du Finistère à 14 h 30. À Brest, les agents mobilisés comptent maintenir leur blocage « toute la journée, malgré les menaces de sanctions ».

    source: https://www.letelegramme.fr/

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    Le rassemblement s’est tenu dans le hall de l’hôpital de la Cavale Blanche. Le rassemblement s’est tenu dans le hall de l’hôpital de la Cavale Blanche.

    Ce mercredi matin, un rassemblement s’est tenu dans le hall d’accueil de l’hôpital de la Cavale Blanche. Les syndicats CFDT, CGT et Sud avaient appelé à une journée de grève ou à un débrayage, de 9 h à 12 h, pour protester contre la « réorganisation des blocs opératoires de la Cavale Blanche sans concertation, avec les 64 infirmières de blocs opératoires (Ibode) concernées ».

    Les manifestants se sont ensuite rendus au comité technique d’établissement (CTE) où les représentants syndicaux avaient décidé de ne pas siéger. Une discussion entre les personnels et le directeur du CHRU Philippe El Saïr s’est engagée jusqu’à 11 h, sans faire bouger les lignes. Le CTE qui n’a pas pu se tenir a été reporté à mardi.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • En catastrophe devant la bronca des syndicalistes CGT et des antifascistes on se souvient que Philippe Martinez avait du prendre la décision de retirer une fiche lançant des attaques ignobles contre l’historienne Annie Lacroix-Riz, une historienne faisant référence quant il s’agit de connaître l’histoire contemporaine des années 30 et de la montée du fascisme en France puis de la collaboration.

    Pour autant les attaques par les initiateurs de cette fiche – en particulier Pascal Debay responsable de la « formation » des cadres de la CGT, artisan d’une manifeste déclaration de guerre à tous ceux qui ne partagent pas ses préceptes, des proches de la Confédération Européenne des Syndicats d’après ce qu’en disent certains militants CGT fin connaisseurs des arcanes de la confédération – n’ont pas cessé. Des attaques qui s’appuient sur l’utilisation massive et ad nauseam des éléments de propagande diffusée par rien moins que des personnalités coutumières des … manifestations de l’Action Française. Car les sources de Pascal Debay ne sont rien moins que Olivier Dard, l’auteur de la fiche biographique à la gloire de Maurras qui a provoquée un scandale international il y a peu, le soit disant historien réussissant à ignorer l’antisémitisme du chef de l’Action Française.

    Annie Lacroix-Riz lance une alerte à tous les syndicalistes car de telles méthodes – pratiquant l’amalgame et reprenant les calomnies déversées par l’extrême droite – doivent être combattue avec vigueur. Personne ne peut laisser affaiblir et diviser et la CGT et l’ensemble du mouvement syndical par de tels procédés qui entretiennent la confusion et participent objectivement de la fascisation.

    Après les Gilets jaunes qualifiés de racistes, xénophobes, fascistes, etc., tous les « déviants » idéologiques seraient donc des « négationnistes ». De telles méthodes provoquent la nausée. Il convient que tous les syndiqués soient informés, comme tous les démocrates, de méthodes dignes de la clique de René Belin. Elles ne visent pas une personne, cela va de soi, mais tous ceux qui luttent contre le capitalisme, ses auxiliaires et ses représentants.

    C’est dans ce contexte qu’Annie Lacroix-Riz a donc a nouveau écrit au secrétaire général de la CGT Philippe Martinez pour protester solennellement contre les diffamations aggravées auxquelles s’est livré Pascal Debay. Une lettre reproduite in extenso ci après et que chacun peut partager largement.

    Le Comité Central du PRCF réunie ce 3 février 2019 a adopté une motion de soutien à Annie Lacroix-Riz, dénonçant ceux qui pour interdire le débat au sein du mouvement syndicale tentent de criminaliser indirectement tous ceux qui, à l’exemple d’Annie, luttent pour le retour à une orientation syndicale combative de lutte de classes et qui refusent l’assujettissement de la Confédération à ces courroies de transmission « syndicales » du MEDEF et de l’UE que sont, en France, la C.F.D.T. et en Europe, la C.E.S.

    Lettre de Annie Lacroix-Riz à Philippe Martinez, 4 février 2019, et annexe sur la nouvelle campagne de Pascal Debay

    Lettre ALR à Philippe Martinez, 4 février 2019, et annexe sur la nouvelle campagne de Pascal Debay

    La motion de soutien du comité central du PRCF

    à Annie Lacroix-Riz

    LE COMITE CENTRAL DU P.R.C.F. APPORTE SON SOUTIEN FRATERNEL A ANNIE LACROIX RIZ, HISTORIENNE EMERITE ET MILITANTE FRANCHEMENT COMMUNISTE, CIBLE D’UNE HONTEUSE ATTAQUE ANTI-COMMUNISTE DIFFAMATOIRE

    Au nom du comité central du PRCF réuni le 3 février 2019, le secrétariat national du Pôle apporte sa pleine solidarité politique et amicale à la camarade Annie Lacroix-Riz, professeur émérite à Paris-VII, historienne connue nationalement et internationalement pour ses recherches en histoire contemporaine, pour son exercice intransigeant de la méthode scientifique en histoire, pour sa dénonciation implacablement argumentée de Vichy et de la collaboration, pour son engagement sans faille contre le négationnisme historique, la fascisation et l’euro-dissolution de la République. Depuis trop longtemps, ces engagements scientifiques et civiques courageux valent à Annie la haine flatteuse des réactionnaires, des falsificateurs de l’histoire et de toute une fausse gauche pataugeant dans l’anticommunisme, l’euro-atlantisme belliciste, le carriérisme, pratiquant l’amalgame odieux « communisme = fascisme » et s’adonnant à une forme d’euro-maccarthysme qui usurpe et dévoie le noble titre d’antifasciste.

    Dans ces conditions, il est scandaleux de constater que certaines officines de « formation » qui se réclament de la confédération CGT pratiquent les amalgames les plus répugnants pour tenter de diffamer et de marginaliser notre camarade alors que, depuis toujours, A. Lacroix-Riz, petite-fille de Benjamin Arbessmann, déporté et assassiné à Auschwitz, est une militante communiste irréprochable, une syndicaliste de lutte présente sur tous les fronts, une ennemie irréconciliable du fascisme, de l’extrême droite et de l’antisémitisme. Au-delà de la personne d’Annie, les diffamateurs veulent torpiller le débat démocratique et le libre échange d’idées au sein de la CGT ; ils veulent aussi criminaliser indirectement tous ceux qui, à l’exemple d’Annie, luttent pour le retour à une orientation syndicale combative de lutte de classes et qui refusent l’assujettissement de la Confédération à ces courroies de transmission « syndicales » du MEDEF et de l’UE que sont, en France, la CFDT, et en Europe, la Confédération européenne des syndicats. Déjà à l’automne 2017, ces mêmes milieux social-maccarthystes (syndicalistes en paroles, mais euro-maccarthystes en pratique !) avaient prétendu exclure des cortèges syndicaux les syndicalistes favorables au Frexit, sordidement assimilés à l’extrême droite par un obscur texte confédéral : amalgame d’autant plus mensonger qu’un nombre croissant de militants CGT se prononcent pour un Frexit PROGRESSISTE ET INTERNATIONALISTE et qu’à l’inverse, Marine Le Pen annonce que la France restera arrimée à l’UE et à l’euro si le RN arrive au pouvoir !

    Alors que toutes les forces de la CGT et de la FSU devraient être mobilisées pour défendre les syndicalistes de classe et les Gilets jaunes réprimés, licenciés, radiés, mutilés, embastillés par l’Etat policier macroniste, par le grand patronat et par sa « justice » de classe, il est extrêmement inquiétant de voir se développer dans la CGT et dans d’autres syndicats les prémices d’une chasse aux sorcières contre les militants jugés trop rouges. Cette orientation de division ne peut qu’affaiblir la CGT, que la pousser encore davantage vers l’euro-réformisme destructeur qui a déjà tant nui à la CGT, aux travailleurs et à la souveraineté de la nation.  

     Certes, le PRCF se réjouit que, prenant acte de la protestation de très nombreux militants, Philippe Martinez ait désavoué les chasseurs de sorcières et qu’il ait adressé une lettre d’excuses publique à Annie ; mais il n’en est que plus scandaleux que, passant outre ce désaveu public, certains milieux pseudo-syndicalistes aient aussitôt contre-attaqué en intensifiant, comme si de rien n’était, la campagne de calomnies contre Annie Lacroix-Riz, et désormais aussi contre Maxime Vivas, administrateur du site Le Grand Soir.

    Plus que jamais le PRCF ripostera, non seulement en soutenant notre camarade, en appelant les organisations franchement communistes, progressistes, antifascistes, à diffuser les écrits historiques d’Annie, en apportant un appui plus résolu encore à la bataille d’idées pour la renaissance du syndicalisme de classe et de masse, mais en invitant un maximum de syndicalistes de terrain à participer fraternellement aux débats sur le Frexit progressiste que le PRCF se propose de susciter et d’organiser dans notre pays.Pour le Comité central du P.R.C.F.

    Léon Landini, président de l’Amicale des anciens FTP-MOI du bataillon Carmagnole-Liberté, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, Grand Mutilé de Guerre, président du PRCF –  Pierre Pranchère, anc. maquisard FTPF, anc. député de Corrèze, anc. membre du CC du PCF, anc. député européen, vice-président du PRCF – Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance et combattant des Brigades internationales d’Espagne, responsable de la commission histoire/mémoire de la Revue Etincelles – Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF, fils de Résistant décoré par la France, la Pologne populaire et les Etats-Unis – Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative Communiste – Fadi Kassem, membre du secrétariat du PRCF, agrégé d’histoire – Jo Hernandez,responsable de la commission luttes du PRCF – Antoine Manessis, responsable international du PRCF, fils de Résistants communistes – Aymeric Monville, philosophe, éditeur – Annette Mateu-Casado, trésorière nationale du PRCF, fille de Républicains espagnols communistes et résistants – Christophe Pouzat, neurobiologiste, responsable adjoint des relations internationales du PRCF – Jany Sanfelieu, secrétaire à l’organisation du PRCF, fille de combattant républicain de la Guerre d’Espagne – Gilliatt de Staërck, conducteur d’autocar, secrétaire national des JRCF –

    S’associent à cette protestation : Marie-Claude Berge, agrégée d’histoire, Benoit Foucambert, professeur d’histoire-géographie, Marc-Olivier Gavois, professeur d’histoire-géographie ; Gilda Landini-Guibert, agrégée d’histoire


    Scandaleux, Pascal Debay veut orienter la CGT sur les thèses du thuriféraire de Maurras et de l’Action Française, Olivier Dard.

    Oui, Olivier Dard, le genre d'”expert sérieux” et de procureur d’Annie Lacroix-Riz, que sollicite désormais le service public d’information plus volontiers que les historiens puisant leurs analyses aux faits, aux sources, au travail minutieux dans les archives comme Annie Lacroix-Riz. Peu importe le flacond pourvue qu’il déverse de l’anticommunisme…

    Pour qui veut voir ce que c’est que sont les thèses d’Olivier Dard,
    ce défenseur ardent de Charles Maurras et Cie ( ici en “bonne compagnie” gourmée, universitaire et mandarinale ) :
    etc..
    C’est le genre de thuriféraire de l’Europe “de mille ans”, de prêche et de “moraliste intransigeant” qui inspire Debay et à quoi la direction de la CGT semble donc s’associer !

    Retrouvez le dossier consacré aux liens entre Olivier Dard et la droite et l’extrême droite par Olivier Berruyer

    Pour mémoire, Olivier Dard est ce professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne, “spécialisé sur l’extrême droite”, qui a écrit une biographie de Charles Maurras.

    Rappelons que Charles Maurras (1868-1952) était un journaliste, essayiste, homme politique et poète français, théoricien du nationalisme intégral. Il a dirigé le journal L’Action française, fer de lance du mouvement Action française, autour de Léon Daudet, Jacques Bainville, et Maurice Pujo. Nationaliste et contre-révolutionnaire, l’Action française prône alors une monarchie héréditaire, antiparlementaire et décentralisée, mais également un antisémitisme d’État et devient le principal mouvement intellectuel et politique d’extrême droite sous la Troisième République. Il soutint le régime de Vichy, ce qui lui valut d’être condamné pour intelligence avec l’ennemi à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale, le 28 janvier 1945. C’était donc un féroce anti-résistant :

    Dans le premier numéro de 1944, Maurras a des voeux limpides : “Nous répétons qu’il doit y avoir à Toulouse comme à Grenoble des têtes de communistes et de gaullistes connus. Ne peuvent-elles pas tomber ? […] L’important est de trier, de juger, de condamner, d’exécuter.”

    C’était aussi un féroce antisémite, délateur régulier, appelant parfois aux meurtres :

    L’édifiant appel de Maurras contre les “menaces” des “hordes juives” en général, et contre Roger Worms en particulier – qui entraînera l’exécution de son père sur la Côte d’Azur 4 jours plus tard, le jour des 10 ans du 6 février 1934 (date avérée par le dossier d’instruction cité, BB/18/7113, 8 BL 441 R, Charles Maurras « Collaborateur »)

    Une polémique a surgi récemment, car Olivier Dard n’a pas écrit le mot “antisémitisme” dans la notice de deux pages que le Ministère de la Culture l’avait chargé de rédiger sur Charles Maurras pour le Grand livre officiel des commémorations (pour les 150 ans de sa naissance – commémoration heureusement annulée depuis). Ceci a fait réagir plusieurs historiens (voir ici) et journalistes :

    La notice officielle rédigée par Olivier Dard pour le Grand livre officiel des commémorations nationales (150e anniversaire de la naissance de Charles Maurras – inscription retirée depuis)

    Le 2 février 2018 sur France Culture, Olivier Dard fait part de son embarras : « Ben, je ne sais pas » pourquoi j’ai oublié ce mot, a-t-il piteusement déclaré (à écouter ici, à 9’40), ajoutant “je ne suis pas au tribunal” :

    Cette grave amnésie a cependant été peu dénoncée dans les médias, à la notable exception de Daniel Schneidermann (source) :

    Pourtant, on peut se demander si un tel “oubli” est véritablement surprenant, venant d’un Historien vraiment très apprécié par… l’Action Française ! (qui existe toujours) Et à qui il rend souvent visite pour y réaliser des conférences. À titre d’exemple, voici un petit échantillon non exhaustif de ce qu’on retrouve sur Internet :

    11 janvier 2014 : petit gueuleton amical après une sympathique visite de la maison et des jardins de Maurras à Martigues. recommandé par l’Action française (Source)

    Finalement, pas encombrant pour tout le monde… (Source)

    6 février 2014 : interview d’Olivier Dard à la Revue de l’Action Française, relayée sur leur site, où il atténue la portée des émeutes du 6/2/1934, et indique qu’il est “nécessaire et légitime de se souvenir des morts” (d’extrême droite) de ce jour-là, qui voulaient attaquer le Parlement (Source)

    16 mai 2014 : dédicace de sa biographie de Maurras par Olivier Dard… à l’Action française (Source)

    16 décembre 2016 : Conférence au Cercle de Flore – à l’Action française… (Source)

    20 janvier 2017 : une conférence sur “Le Rayonnement de l’Action française à l’étranger” au Cercle Charles Maurras – à l’Action française… (Source)

    1er février 2017 : Reprise par le site de l’Action française de l’interview d’Olivier Dard accordée au Cercle Henri Lagrange (ancien Secrétaire général des étudiants de l’Action française) (Source)

    5 mai 2017 : reprise par l’Action française d’une interview d’Olivier Dard (Source)

    (Tout frais…) 5 février 2018 : reprise d’une interview d’Olivier Dard, indiquant que “Maurras est représentatif de notre histoire” (Source)

    On rappellera également une certaine tendance d’Olivier Dard à tenter de réhabiliter les individus au comportement très douteux durant la guerre, comme ici Bertrand de Jouvenel :

    Petit rappel sur le parcours de ce journaliste durant les années 1930 (source : les deux livres de Philippe Burrin La Dérive fasciste . Doriot, Déat, Bergery 1933-1945, et Fascisme, Nazisme, Autoritarisme) :

    Début 1936, il sollicite une interview d’Hitler auprès de son ami Otto Abetz (proche de Pierre Drieu la Rochelle, il œuvra entre 1934 et 1939 à la constitution et au renforcement en France du Comité France-Allemagne ; il sera nommé par Hitler ambassadeur d’Allemagne à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale) :

    Interview d’une rare complaisance qu’il finit par obtenir (et que vous pourrez lire ici, ou ) (source) :

    L’interview très complaisante d’Hitler par De Jouvenel, une semaine avant l’entrée des troupes allemandes en Rhénanie

    Sa fascisation se poursuivit au cours des années 1937-1938 – avec son adhésion au PPF de Jacques Doriot :

    Cela se poursuit en 1940 :

    Bref, il était donc temps qu’Olivier Dard s’essaie à la “réhabilitation” de Bertrand de Jouvenel…

    Mais bon, tout va bien, M. Dard travaille actuellement sur Brasillach, pour changer un peu des collabos… (source)

    Sujet du bac : “est-il possible de comprendre les années 30 sans réédition grand public de Brasillach ?” (qui doit évidemment pouvoir se trouver en bibliothèque pour les historiens, ça n’a pas à être censuré…)

    Attention cependant : rééditer les œuvres de tels individus pour le grand public, c’est “pour l’Histoire”, et “pour lutter contre le complotisme”…

    Cependant, ma question finale sera : “pourquoi ne réédite-t-on presque jamais des œuvres remarquables de résistants, qui aident tout autant – sinon bien mieux – à comprendre l’époque ?” (et que j’ai un mal fou à trouver…)

    Je citerais simplement le remarquable : Veni Vidi Vichy… et la suite du diplomate Raymond Brugère (ambassadeur de France en Yougoslavie en 1940), non réédité depuis… 1952 !

    La démission immédiate de Brugère le jour même de la demande d’armistice de Pétain…

    Alors nos éditeurs étant occupés à rééditer Céline, Maurras, Brasillach and co, je vous signale que vous pouvez télécharger ce remarquable livre ici

    Complément :

    Le 7 avril 2018 se tiendra le colloque de l’Institut Iliade : (“La repentance ? Basta”) “Soyons fiers d’être Européens !” :

     

    annoncé par cette vidéo édifiante :

    On pourra y croiser… Olivier Dard :

    On sera donc dans la droite ligne de celui de 2016, avec Renaud Camus

    Suite :

    Le 19 avril 2018, Olivier Dard a encore démontré son “extrême violence” contre Maurras dans le Figaro :

    Il ajoute dans le Monde le même jour :

    Eh oui, Maurras n’a pas été remplacé – et c’est tant mieux…

    On a d’ailleurs appris qu’Olivier Dard avait de claires visées politiques :

    (article édité le 25/4/2018)

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Une partie des manifestants s’est invitée dans les locaux de l’Université Bretagne Occidentale (UBO), appelant les étudiants à rejoindre le mouvement

    Avec 600 manifestants, Quimper a été l’une des villes bretonnes où la participation a été la plus forte, ce mardi 5 février, pour la « grève nationale » voulue par la CGT. Gilets jaunes et lycéens étaient aussi dans les rangs.

    Une phrase résume, à elle seule, la manifestation de ce mardi 5 février 2019. « C’est une manifestation CGT. Pas de débordements si on veut compter sur eux lors des prochains actes ! » Cette tirade a été prononcée par un Gilet

    jaune alors que le cortège s’apprêtait à se disperser. Une dizaine de manifestants aux baudriers fluo sur les épaules avaient alors pour volonté de se rendre au centre commercial Géant, près de la route de Bénodet. Convaincus par la consigne de leur confrère de lutte, les Gilets jaunes avaient rebroussé chemin.

    L’acte illustre parfaitement la matinée quimpéroise de manifestation. Rendez-vous était donné par la CGT, à l’origine de cette « grève générale » , devant le Medef. À Quimper, l’organisation patronale a ses bureaux du côté de Creac’h Gwen. Sur place, à 10 h 30, il y a bien des gilets orange de la CGT. Les drapeaux de Solidaires, Force Ouvrière et du Parti Communiste sont aussi visibles.

    Jusqu’à 600 manifestants

    Il y a aussi des lycéens, sortis de leurs établissements pour redire leur opposition à la réforme du bac, à la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et au service national universel (SNU). Et plusieurs dizaines de Gilets jaunes. Ce sont ces derniers qui, lors du défilé, ont incité les manifestants à s’inviter et à pénétrer dans les locaux de l’Université Bretagne Occidentale. Pour inviter les étudiants à les rejoindre. Sans la réussite escomptée.

    La manifestation, qui s’est terminée sur les coups de 12 h 30, s’est déroulée dans le calme, avec jusqu’à 600 personnes. Un début de « convergence des luttes » voulue par nombre de participants ? Réponse au prochain épisode.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Pour la première fois à Brest, une manifestation réunissait les syndicats et les gilets jaunes.

     

    Après s’être un peu toisés, puis tolérés, gilets jaunes et forces syndicales marchaient du même pas, ce mardi à Brest. Une première qui a eu son petit effet, avec près de 2 000 personnes dans les rues au plus fort du rassemblement.

     

    Faut-il y voir l’effet d’un alliage inédit ? En tout cas, une forme de flottement semblait peser, mardi matin, sur le cortège généreusement arrosé. Pas de prise de parole au départ, par exemple, contrairement aux coutumes syndicales, comme s’il ne fallait pas imposer ses vieilles habitudes, d’emblée, à ces nouveaux compagnons de route. Le naturel reviendra toutefois au galop, autour d’un micro partagé sur l’avenue Clemenceau, alors que le cortège commençait déjà à se disperser. Il eût été dommage, effectivement, de ne pas prolonger le plaisir sous une météo si clémente…

     

    Mais l’essentiel n’était pas là, pour syndicats (CGT, Solidaires, FO et Unsa) et gilets jaunes, pour la première fois réunis par un défilé commun. Une image que l’on n’aurait pas forcément imaginée lorsque le mouvement fluo commençait à prendre possession des ronds-points, le 17 novembre dernier, affirmant sa défiance envers les syndicats, qui prenaient bien soin de garder leurs distances.

    « Fusionner pour être plus forts »

    Dans le cortège, où les gilets jaunes, bien que nombreux, sont a priori minoritaires, certains assument ces divergences, à l’image d’Anaïs, venue de Logonna : « Je n’ai pas manifesté avec les gilets jaunes, car toutes leurs revendications ne correspondaient pas aux miennes. Et les choses sont quand même mieux structurées et organisées avec des syndicats ». Quelques mètres plus loin, comme en écho, Nathalie, gilet jaune depuis le premier acte, fait preuve de pragmatisme : « On n’est pas antisyndicat, notre mouvement est simplement né de la base. Mais aujourd’hui, on va sans doute devoir fusionner nos combats, pour être plus forts ».

    Ce mardi, drapeaux et gilets défilent derrière un mot d’ordre rassembleur : pour un meilleur partage des richesses. Et les « Macron démission » cohabitent avec d’autres mots doux, cette fois adressés au patronat, ciblé notamment par la CGT, qui déploie une immense banderole devant le siège de la CCI. « Les patrons sont bien silencieux en ce moment », ironise Olivier Le Pichon. Quant à la défiance des uns vis-à-vis des autres, le cégétiste remet la balle au centre : « Non, les syndicats ne sont pas présents partout, mais les gilets jaunes non plus : l’essentiel est de se retrouver sur les revendications de base ».

    « Ils ont secoué le cocotier »

    Le mariage du rouge et du jaune pourrait donc être la tonalité à la mode, cette saison. « La convergence des luttes nous permettra d’aller plus loin », assène ainsi Sébastien Jézéquel, « porte-voix » des gilets jaunes brestois. « Ils ont secoué le cocotier syndical, et c’est bien. Aujourd’hui, il faut qu’on s’unisse pour élargir la lutte et l’étendre aux entreprises », lui répond Marc Hébert (FO). Même son de cloche chez Solidaires : « Les gilets jaunes ont contraint le pouvoir à reculer, après tant de défaites dans notre camp social. Cette date ne peut être isolée, elle doit servir de point d’appui pour être toujours plus nombreux ».

    Rouges ou jaunes tendent aujourd’hui vers l’espoir d’une grève générale. Malgré la mobilisation de ce mardi, proche des 2 000 personnes, le combat est loin d’être gagné : aucun débrayage d’ampleur n’a touché les principales entreprises du bassin brestois.

    Pierre CHAPIN

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • A Brest, environ 1 000 manifestants pour défendre le service public (OF.fr-5/02/16h37)Le départ de la manifestation de ce mardi 5 février avait lieu place de la Liberté

    Ce mardi 5 février, à 11 h, à Brest (Finistère), quelque mille personnes ont formé le cortège de la manifestation pour défendre le service public, les retraites, les petits salaires… Ils ont fait une halte devant la chambre de commerce et la sous-préfecture.

    Entre huit cents et mille personnes participent, à Brest (Finistère), ce mardi 5 février, à la manifestation pour défendre le service public, les petits salaires, les retraites, les personnes précaires, en situation de chômage, handicapées… Le cortège est parti de la place de la Liberté, peu avant 11 h, et s’est dirigé vers la chambre de commerce et d’industrie, puis vers la sous-préfecture avant de remonter vers la place de la Liberté.

     
    VIDÉO. A Brest, environ 1 000 manifestants pour défendre le service public

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • À Quimperlé, près de 300 personnes ont défilé pour le pouvoir d’achat, ce mardi 5 février.

    À l’appel de la CGT et de divers mouvements, près de 300 manifestants ont défilé ce 5 février, dans les rues de Quimperlé. Partis de la place Jean-Jaurès, ils ont rejoint la place Charles-de-Gaulle.

    Près de 300 personnes ont défilé ce mardi 5 février dans les rues de Quimperlé, de la place Jean-Jaurès à la place Charles-de-Gaulle. La manifestation se tenait dans le cadre de la journée nationale d’actions pour le pouvoir d’achat et le maintien de services publics de qualité.

    Différents syndicats et mouvements politiques étaient représentés : la CGT de l’Union locale quimperloise, de Bigard, des Papeteries de Mauduit et des agents territoriaux, la FSU pour l’éducation, Force ouvrière et le Nouveau parti anticapitaliste. Trente de Gilets jaunes étaient aussi présents.

    Michel, Gilet jaune, a pris la parole, place Charles-de-Gaulle.

    Les prises de paroles ont eu lieu place Charles-de-Gaulle, avant le retour vers la place Jean-Jaurès et la dispersion des manifestants vers midi.

    Béatrice GRIESINGER

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-300-manifestants-pour-le-pouvoir-d-achat-6211050

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  • L'Homme du jour-Louis Boyard, le lycéen victime du LBD40 (LH-4/02/19)

     

    À quoi ça sert que Christophe Castaner s’égosille ? Vendredi, le patron de la Place Beauvau rappelait doctement que le LBD 40 était une arme indispensable « pour faire face aux émeutiers », et dont l’usage est « strictement encadré ». Patatras ! Le lendemain, ses troupes ont de nouveau fait la démonstration inverse. Cette fois, la cible est Louis Boyard, président de l’Union nationale lycéenne (1). Le jeune syndicaliste se trouvait place de la République, dans le cortège en soutien aux mutilés et blessés, lorsqu’il a ressenti une violente douleur au pied due, pense-t-il, à un tir de LBD 40. Pourtant, du haut de ses 18 ans, Boyard n’avait pas l’air de mener une émeute : « Je ne portais pas de gilet jaune, je ne chantais pas de slogans, j’étais pacifique, un peu à l’écart de la foule, à une quinzaine de mètres des policiers. Je ne comprends pas pourquoi j’ai été visé. » Le jeune homme va perdre connaissance, vomir, avant d’être emmené aux urgences. Il s’en sort avec un gros œdème, dix jours de béquilles et des souvenirs inquiétants de salle d’attente. « Je voyais d’autres gilets jaunes, certains avec la mâchoire cassée, d’autres avec des sparadraps sur l’œil, un allongé avec le crâne en sang. Le personnel hospitalier ne s’en sortait plus. Il y avait trop de blessés. » Louis Boyard, qui sera présent à la journée de mobilisation du 5 février, va porter plainte et ne décolère pas. « Pour moi, le vrai responsable de ces violences, c’est Christophe Castaner. » Le jeune homme avait demandé, après l’affaire de Mantes-la-Jolie, à rencontrer le ministre en tant que représentant lycéen. En vain. « J’espère qu’il va avoir la décence de me recevoir cette fois, au moins en tant que victime. »

    (1) Retrouvez son entretien sonore sur l’Humanite.fr
     cf ci-dessous
     
    source: https://www.humanite.fr/lhomme-du-jour-article-sans-titre-667286
     
     
    Gravement atteint au pied par ce qu'il pense être un tir de LBD (lanceur de balles de défense), le jeune homme de 18 ans indique qu'il va "porter plainte", tenant le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, pour "responsable" de la violence policière dont il a été victime alors qu'il manifestait pacifiquement. 
     
     
     
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  • Quimper-Les Gilets Jaunes répondent au préfet (OF 2/02/19)

    Le préfet a ciblé, mardi, les organisateurs de la manifestation de la semaine dernière. Le mouvement riposte.

    Mardi, le préfet du Finistère indiquait vouloir « déterminer les responsabilités en vue d’obtenir réparation du préjudice, humain et matériel », après les débordements en marge de la manifestation des Gilets jaunes, samedi, à Quimper. En disant cela, il ciblait particulièrement les organisateurs de la marche « pacifique ».

    « N’inversons pas l’ordre des responsabilités »

    Hier, les Gilets jaunes de Quimper ont répondu à Pascal Lelarge via un communiqué. « Conformément aux recommandations de la préfecture, dès lors que le parcours (de la manifestation) fut achevé et que la consigne de dispersion fut donnée, les organisateurs ont eux-mêmes quitté les lieux. Il sera tout de même bien ironique de le leur reprocher. »

    Les Gilets jaunes qui, par ailleurs, ont salué « l’encadrement du rassemblement, rendu possible par des volontaires bénévoles, ayant effectué un travail remarquable ».

    Ils ont poursuivi en rappelant « au préfet qu’il est dans ses prérogatives d’ordonner une dispersion accompagnée d’une sommation. Contrairement aux organisateurs, qui n’ont pas force d’autorité. N’inversons pas l’ordre des responsabilités ».

    « Nous avons bien pris note que le préfet du Finistère est déterminé à identifier les responsables en vue d’obtenir réparation du préjudice humain et matériel subi par l’État. Nous pouvons d’ores et déjà lui en citer trois : Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Christophe Castaner », ont-ils conclué.

    Basile CAILLAUD.

    source: Ouest-France quotidien

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