• Une cinquantaine de personnes ont participé, cet après-midi, à une assemblée populaire à la Maison pour tous (MPT) à l’appel des Gilets jaunes du Pays bigouden. Elle s’est déroulée autour de sujets locaux comme l’agriculture, la santé et les services d’urgence, l’éducation et la précarité. Des témoignages, parfois poignants, ont parsemé les échanges. Des représentants de structures locales comme le Secours populaire étaient présents. Les Gilets jaunes du Pays bigouden préparent désormais une rencontre avec leurs homologues à l’échelle du département.

    source:https://www.letelegramme.fr/

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  • Macron "en marche" vers Vichy-Par L. Landini, ancien Résistant.

     

    Fort éloigné des communistes mais fils de Résistant, le député centriste de Courson a provoqué l’ire des députés LAREM et MODEF quand il a déclaré à la tribune du parlement que le régime Macron était « en marche vers Vichy ». Question pertinente et réponse aisée à donner quand on voit, non seulement que:

    • Castaner et Cie ont manifestement donné à la police la consigne de faire peur et de frapper fort (17 manifestants sans casier judiciaire éborgnés ces derniers temps, ce ne sont pas des « bavures » !) ces derniers temps pour briser l’offensive des Gilets jaunes, empêcher la convergence avec les syndicalistes de lutte, fédérer toute la droite éprise d’Etat policier, du RN aux députés LAREM en passant par les si mal nommés « Républicains » ;
    • Ces mêmes individus font passer en urgence une nouvelle loi liberticide (14 en 14 ans, une par an depuis Villepin et Sarkozy alors que déjà, les dispositifs de l’état d’urgence sont gravés dans la loi !) et disposent des chars dans les rues de Paris, ce qu’on n’avait pas vu depuis la guerre ! La nouvelle « loi » scélérate permettrait aux préfets d’interdire à jamais de manif qui bon leur semblera! Comme dans les années trente où les flics coffraient préventivement les militants communistes connus à la veille du 1er mai !
    • Comme le régime de Vichy et ses prédécesseurs, les Daladier et Cie, Macron écrase le code du travail, les statuts publics, l’ensemble des conquêtes sociales, réduit les droits syndicaux, pendant qu’il augmente sans mesure les privilèges fiscaux et autres de l’ « élite ».
    • Comme Daladier et Pétain, qui ne savaient rien refuser à « Monsieur le Chancelier allemand », Macron a bien failli rendre un hommage national à Pétain le 11 novembre dernier. Comme le vieux maréchal félon, qui avait dit « souhaiter la victoire de l’Allemagne », Macron vient de signer DANS LE DOS DU PEUPLE un Traité d’amitié et d’INTEGRATION franco-allemand qui sur tous les plans, adapte la France aux désidérata de Berlin et de l’UE allemande. Et voilà que le chef de l’exécutif annonce, inconstitutionnellement, la substitution de la « souveraineté européenne » à la « souveraineté nationale », et la soumission de l’armée française à une « armée européenne » intégrée à l’OTAN, tournée contre le peuple russe et donnant à Berlin les clés de la force de frappe française. C’est le même Macron qui, au sommet européen de septembre, a froidement déclaré que son rôle était de mettre en place les « réformes demandées à juste titre par l’Allemagne ». Bref, le contre-amiral Debray a-t-il exagéré quand il a accusé Macron de TRAHISON dans une récente interview à I.C. ?
    • Jamais Vichy sans Versailles : ce président euro-formaté et chéri des milieux financiers n’a-t-il pas remercié publiquement les notables versaillais actuels et leurs ancêtres d’avoir jadis… « sauvé la République » ? Comme il ne peut s’agir de 1789, tout le monde sachant que la République était à Paris alors que le royalisme complotait à Versailles, Macron parlait donc forcément de 1871 où le chef du parti versaillais, M. Thiers (opportunément prénommé Adolphe !) fit massacrer plus de 30 000 prolétaires parisiens lors de la « Semaine sanglante », le tort des communards ayant été de refuser de livrer Paris aux Prussiens… et de rêver d’une « République sociale» !  

     

    Mais si Macron est en marche vers Vichy, le peuple travailleur retrouve, lui, le chemin salutaire de la résistance. Comme ce fut le cas sous le Front populaire et l’Occupation, il trouvera à ses côtés les vrais communistes invariablement fidèles au mot d’ordre proclamé dès 1940 par Duclos et Thorez :

    « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves ! ».

     

    Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, grand Mutilé de guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur.


     

    Voici ce qu’a déclaré M. de Courson, fils de Résistant et petit-fils de Léonel de Moustier (1882-1945), l’un des rares députés à avoir refusé les pleins pouvoirs à Pétain en 1940, qui s’engagea dans la Résistance, fut déporté et mourut des suites de sa déportation.

    Lois anti-casseurs : en marche vers Vichy ?

    Le projet de loi sous les yeux, il lance dans l’Hémicycle : « Une autorité administrative [le préfet] va priver un individu de sa liberté de circulation et de manifester au motif qu’il y a une présomption – bon, on va lui interdire -, des raisons sérieuses de penser – qui apprécie les raisons sérieuses ? L’autorité administrative ! Bon, bah, allons-y ! -, de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public… Mais où sommes-nous, mes chers collègues ? C’est de la dérive complète. On se croit revenu sous le régime de Vichy. Mais oui, vous êtes présumé, par votre attitude, être résistant, donc on vous entaule. Voilà ! Par l’autorité administrative ! Mais où sommes-nous ? Mais réveillez-vous, mes chers collègues ! » Propos qui ont, évidemment, soulevé le tollé de la majorité. IL EST BEAU LE « NOUVEAU MONDE » de MACRON et de CASTANER !

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Entretien exclusif avec Michel Mujica l’ambassadeur du Venezuela en France (IC.fr-

    Confronté à la désinformation massive des médias pro-impérialistes sur la situation au , la direction politique d’ a pris l’initiative de demander à M. , ambassadeur en France de la République bolivarienne, de nous éclairer sur cette question. Nous demandons aux visiteurs d’, non seulement de lire cette déclaration, mais de la partager au maximum sur internet et sur les réseaux sociaux.

    G. Gastaud, directeur politique d’Initiative Communiste

    Monsieur l’Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela en France, Michel Hector Mujica,  a expliqué le 2 février 2019 la situation au Venezuela, répondant aux questions suivantes :

    • Le groupe dit de Lima a refusé de reconnaître la réélection pourtant assez large du président Maduro. Comment le peuple vénézuélien réagit-il à cette ingérence peu commune ?
    • En outre, l’oligarchie vénézuélienne semble dopée par l’évolution de la situation brésilienne et par l’appui que lui apporte l’administration Trump. dans ces conditions très délicates, la gauche patriotique vénézuélienne peut-elle tenir et contre-attaquer ?
    • Le président Maduro était l’invité-vedette du dernier congrès du PCV. Où en est l’unité combative des forces patriotiques au Venezuela ? Et qu’en est-il de l’unité des forces progressistes en Amérique latine face à ce qui ressemble à une offensive générale de l’impérialisme et de l’oligarchie contre la gauche populaire et patriotique ?

    Nous dénonçons une politique de recolonisation du Venezuela orchestrée par le gouvernement de Trump. Nous assistons à une révolte contre le droit et contre le principe démocratique et la Charte des Nations Unies. Il est surprenant et effrayant que les Etats-Unis s’arrogent le droit de donner des leçons aux Vénézuéliens sur qui doit être leur président ! et d’imposer un président autoproclamé sans territoire, sans administration, sans armée et parrainé, financé et dirigé depuis Washington, c’est le déni de la souveraineté des nations et peuples.

    En outre, le représentant aux Etats-Unis du président autoproclamé, Juan Guaidó, a son bureau à l’ambassade de la Colombie à Washington …

    L’investiture du président Maduro le 10 janvier dernier a lieu dans un contexte complexe déterminé par plusieurs facteurs, mais celui qu’il convient de retenir en priorité est que le Venezuela subit une agression étrangère constante dirigée par les Etats Unis. J’insiste, il ne s’agit plus d’une menace, mon pays actuellement est la cible d’une agression multiforme.

    Avec une opposition politique discréditée, affaiblie, divisée, sans crédibilité ni capacité de rassembler ni de mobiliser, l’effort pour renverser le gouvernement révolutionnaire a eu son principal soutien à niveau international aux Etats-Unis qui sont l’hégémon et le meneur de la politique d’agression impériale contre mon pays.  Cela est renforcé par un scénario de recul des forces progressistes dans la région latino-américaine et un soutien de l’Union Européenne qui ne peut pas (et ne doit pas) être minimisé.

    En particulier le soi-disant Groupe de Lima, avec l’exception honorable du Mexique, prétend s’ériger en mercenaire des Etats Unis pour attaquer le Venezuela, dans un scénario de haute pression sur la Force Armée Nationale Bolivarienne pour qu’elle donne un coup d’Etat. Le tout dans le cadre d’une campagne médiatique qui ne peut être qualifiée autrement que de criminelle, fondée sur des fakes news, des manipulations et des opérations psychologiques à grande échelle, c’est-à-dire, un niveau sophistiqué de guerre de quatrième génération contre laquelle les Commandant et Fidel Castro nous avaient mis en garde.

    Vous me demandez aussi comment le peuple vénézuélien réagit face à cette ingérence inhabituelle.  Permettez-moi de ne pas être d’accord et d’affirmer que cette ingérence n’est pas inhabituelle.  Bien au contraire, elle est le comportement normal des forces impérialistes.  Pour répondre à votre question, je pense que le peuple doit répondre à ces agressions en se renforçant (ce que nous appelons le pouvoir populaire) et renforçant l’union civico-militaire.  C’est la seule façon de garantir la continuité du gouvernement et le respect de l’institutionnalité de l’Etat, la démocratie la souveraineté et ce qui est fondamental pour les forces révolutionnaires : la paix et le bien-être du peuple vénézuélien.

     

    La tradition démocratique et pacifique du peuple vénézuélien a été largement prouvée pendant ce processus révolutionnaire. Plus de 25 scrutins nationaux, régionaux et municipaux, ouverts et fiables en 19 ans (dont nous en avons remporté 23) montrent la volonté obstinée du peuple vénézuélien à s’exprimer de façon démocratique et pacifique. Le système électoral vénézuélien est bien supérieur à celui de la plupart des pays ! Jimmy Carter, dont la fondation a observé plusieurs scrutins, l’a reconnu, estimant infime le risque de fraude. A tort ! Le système est demeuré celui que M. Carter qualifiait de « meilleur du monde ». Mais l’opposition l’a boycotté. Rien que pendant ces 18 derniers mois ont eu lieu 5 processus électoraux (élections pour l’Assemblée nationale constituante, de Gouverneurs, de Maires, de Conseiller municipaux, présidentielle). Ces élections non seulement ont compté avec la garantie du système électoral vénézuélien (un des meilleurs du monde) mais elles ont atteint un objectif prioritaire : la paix.  Même si elle est sous la menace constante des facteurs évoqués précédemment.[1]

    Ci-joint l’intégralité de l’allocution du président Nicolás MADURO lors de la cérémonie d’investiture:   https://www.youtube.com/watch?v=uwHa1oMNPlI

     

    Il est indéniable que dans la région il y a une nouvelle configuration qui s’est déportée sur la droite et parfois, de façon très préoccupante, sur l’extrême droite la plus rétrograde et la plus conservatrice, dont les expressions misogynes, racistes, xénophobes et homophobes sont absolument condamnables.

    Cependant, l’espérance demeure. Je crois, plus spécifiquement, que la gauche latino-américaine se trouve dans une démarche de réflexion qui a donné un premier signe d’espoir : le Mexique. Mais, en outre il y a des mouvements dans des pays du sud de l’Amérique Latine qui refusent la mise en œuvre de mesures néolibérales et fort endettement, mesures qui dans le passé les ont conduits à des crises économiques graves.

    J’aimerais m’arrêter sur ce dernier point.  Comme vous savez, le Venezuela fait face à une situation économique extrêmement complexe, que nous ne pouvons pas nier.  Mais il faut expliquer cette situation. Il faut comprendre que la situation économique au Venezuela est la conséquence d’années de l’application par les Etats Unis et leurs tristes partenaires d’Amérique Latine et d’Europe de mesures coercitives unilatérales et illégales.  Actuellement le Venezuela se trouve soumis à un blocus économique, financier et commercial féroce et qui s’intensifie de plus en plus, qui lui interdit d’acheter les biens et les services dont il a besoin ; en outre les actifs vénézuéliens à l’étranger sont menacés et/ou bloqués, etc.

    Je vous donne un exemple : le Venezuela pratiquement ne peut plus acheter des médicaments sur le marché international et, quand il trouve un vendeur, celui-ci est soumis à une brutale persécution financière par le département du Trésor (des Etats Unis).  Cette situation fait que les entreprises craignent de vendre au Venezuela.  Que ce soit clair : avec le Venezuela, non seulement l’Etat vénézuélien, mais toute personne naturelle ou juridique vénézuélienne qui devient ainsi victime de la traque financières impériale.

    Permettez-moi de vous donner un autre exemple : on refuse au Venezuela l’accès aux marchés financiers internationaux pour demander des crédits ou refinancer sa dette souveraine, comme tout autre pays le fait.  Des ordres exécutifs de l’administration des Etats Unis l’interdisent et sanctionnent toute personne, naturelle ou juridique, qui le fasse.  

    Toute cette situation est critique et cela d’autant plus que le Venezuela est un pays pétrolier dont les principaux échanges se font dans le contexte financier international.  Il faut rappeler que la production pétrolière elle-même a été victime de ce blocus, qui limite l’accès de PDVSA (entreprise pétrolière de l’Etat) aux achats ou aux contrats de services nécessaires pour la maintenance régulière des installations.

    Vous pouvez remarquer la détermination et les efforts impériaux pour détruire et porter préjudice au peuple vénézuélien sont absolus.  J’insiste, c’est réellement une situation très critique.  Personnellement, j’ai même l’impression que le monde ne connaît pas l’ampleur des agressions que confronte le peuple vénézuélien.

    En tout ce scénario régional et dans un contexte mondial de plus en plus complexe et volubile à cause précisément de l’attitude impériale, défendre la cause du Venezuela devient une obligation éthique pour tous les révolutionnaires et tous les progressistes.

    Je tiens à vous dire une dernière chose, très décisive et importante, mais avec la forte conviction qu’il est de mon devoir de le dire :  ce qui se passe au Venezuela et les autres pays progressistes de la région (dont Cuba, le Nicaragua y la Bolivia), marquera le destin des forces progressistes de la région et bien au-delà.  C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que la n’est pas seulement l’affaire des vénézuéliens.

    Je reprends les mots du juriste étatsunien Alfred de Zayas à propos du Venezuela : 

    « Nous assistons à une rébellion contre le droit international et contre le principe démocratique. Il est incroyable que les Etats-Unis s’arrogent le droit de dire aux Vénézuéliens qui doit être leur président ! Il n’y a rien de moins démocratique qu’un coup d’Etat [en français] ! Ou de boycotter des élections. Pourquoi l’opposition l’a-t-elle fait ? Parce qu’elle se savait trop divisée pour les gagner. »

    Et encore …

    « Dans tous les Etats de droit, il y a une séparation des pouvoirs. Le parlement est « suspendu » car il a outrepassé ses compétences et désobéi au Tribunal suprême. Le législatif avait accepté que prêtent serment trois députés [sur 167] dont l’élection avait été invalidée par la justice pour fraude. Si la majorité qui tient le parlement avait voulu – ou voulait enfin – revenir sur ces assermentations, la suspension n’aurait pas lieu d’être. Mais dès le départ, l’objectif avoué était de faire tomber le président. Les parlementaires s’étaient explicitement donnés six mois pour y parvenir. Et comme, selon la Constitution, cette prérogative ne leur appartient pas, ils ont misé sur l’agitation de rue et la dénonciation de la prétendue « dictature ».

    La stratégie était concertée avec les Etats-Unis. Cela a été patent lorsque – après deux ans de pourparlers avec le gouvernement – le leader de l’opposition, Julio Borges à l’époque, a soudainement refusé de signer l’accord de conciliation obtenu sous l’égide de l’ex-premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero. Les sanctions étasuniennes – interdites par le droit international – vont dans le même sens : susciter la confrontation.

    L’ingérence des Etats-Unis dans les affaires du Venezuela me fait penser à la campagne de 2002-2003 contre l’Irak. Pendant des mois des fake news sur des armes de destruction massive avaient préparé l’opinion à un changement de régime en Irak. Ce fut une « révolution » contre le droit international, avec l’appui des quarante-trois Etats de la coalition ! Les Américains se voient comme des missionnaires de la démocratie. Chaque fois, ils sont très étonnés de ne pas être reçus comme des héros… »


    [1]Réponse de Alfred de Zayas à propos de la question suivante : L’opposition pointe l’absence d’observateurs internationaux. C’est un mensonge. Il y a eu des observateurs, j’ai moi-même été invité mais j’ai décliné, je ne travaille pas pour le compte de gouvernements, uniquement sur mandat de l’ONU. D’autres, comme les observateurs du CEELA [Consejo de Expertos Electorales de América Latina, composé d’ex-magistrats de tribunaux électoraux], y sont allés. Par ailleurs, il faut rappeler que ce sont les Européens qui ont décliné l’invitation à venir observer. Il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour ensuite regretter cette absence d’observation étrangère ! Même chose avec l’argument de l’abstention. Malgré l’appel au boycott d’une partie de l’opposition, avec près de 67,84% des voix et 46,1% de participation, Maduro a obtenu davantage que le président français (1) qui aujourd’hui parle d’une « élection illégitime ».

    Et la répression des opposants dénoncée par des ONG ? Les leaders de l’opposition arrêtés sont surtout ceux qui ont appelé ou ont été mêlés à la violence. Je connais cette situation. J’ai moi-même intercédé auprès du gouvernement, afin qu’il libère certains prisonniers. Ce qui fut fait au-delà de mes espérances. Cela dit, mon mandat ne couvrait pas les détentions arbitraires, mais « l’ordre international démocratique et équitable ».

    La liberté d’expression est largement respectée au Venezuela. Il suffit de lire les journaux ! El Nacional et El Universal sont très critiques envers le gouvernement. De plus, le pays compte 336 chaînes TV et radio, dont 198 privées et 44 communautaires. S’il est clair que le gouvernement, qui compte plus d’idéologues que de technocrates, a fait d’énormes erreurs, je peux vous assurer que les médias ont beaucoup de latitude pour exagérer quotidiennement son incompétence !

    Comment sort-on de cette crise ? Il faut dialoguer. Il n’y a pas d’autre issue. Il y a, au Venezuela, 6 à 7 millions de personnes fidèles au « chavisme ». Vous pouvez renverser le gouvernement mais pas les faire disparaître. Elles ne rentreront pas chez elles sans se battre. Un coup d’Etat c’est prendre le risque d’une guerre civile !

    Source : https://www.legrandsoir.info/venezuela-un-coup-contre-le-droit-international.html

     

     

    Signez la pétition en solidarité avec le Venezuela : cliquez ici

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/interview-exclusive-de-michel-mujica-lambassadeur-du-venezuela-en-france/

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  •  Venezuela : Pour envoyer de l'aide, il faut l'autorisation de Maduro (Bolivar Infos-3/02/19)

    Le Comité International de la Croix Rouge dit qu'il ne coopèrera qu'avec le Gouvernement de Maduro pour envoyer de l'aide et alerte les Etats-Unis sur leur position putschiste.

    Le directeur des opérations mondiales du Comité International de la Croix Rouge (CICR), Dominik Stillhart, a souligné vendredi que l'envoi de n'importe quelle sorte d'aide au Venezuela en sera possible qu'avec le consentement du Gouvernement du président vénézuélien Nicolás Maduro, réélu conformément à la Constitution aux élections de mai 2018.

    Stillhart a mis en avant que le CICR ne participera à ces efforts que s'ils sont exécutés en coordination avec le Gouvernement vénézuélien et avec son approbation.

    « Le CICR, actuellement, envoie dans le pays du matériel médical destiné à 6 hôpitaux situés dans tout le pays, » a commenté ce directeur.

    « Le CICR a prévenu, en outre, Washington des risques de sa décision d'envoyer « de l'aide » au Venezuela sans l'autorisation de Maduro, a déclaré, pour sa part, la chef de la délégation de la Croix Rouge pour les Etats-Unis et le Canada, Alexandra Boivin.

    Le Gouvernement étasunien présidé par Donald Trump a commencé samedi à envoyer de l'aide à Caracas après que celle-ci ait été demandée par Juan Guaidó qui s'est autoproclamé « président par interim » du Venezuela de façon anticonstitutionnelle le 23 janvier. Il a été reconnu presque immédiatement par Washington.

    Guaidó, président de l'Assemblée Nationale (AN) contrôlée par l’opposition et déclarée dans l'illégalité a fait savoir que cette aide vient de centres d'approvisionnement situés en Colombie et au Brésil.

    Les autorités vénézuéliennes voient ce soi-disant envoi d'aide étasunienne au Venezuela comme un autre complot de coup d'Etat de Washington et ils préviennent que les Etats-Unis utilisent le nom d'aide humanitaire pour fournir des armes à l'opposition et lancer une invasion du Venezuela.

    Le chancelier vénézuélien, Jorge Arreaza, affirme que le président des Etats-Unis , Donald Trump, « cherche une guerre » à travers un coup d'Etat contre Maduro.

    L'ONU reconnaît Maduro comme président légitime du Venezuela

    L'Organisation des Nations Unies (ONU) a précisé qu'elle reconnaît Maduro comme président du Venezuela et non le putschiste Guaidó et a souligné qu'elle ne coopèrerait avec celui-ci pour envoyer de l'aide humanitaire.

    Cette organisation a aussi condamné la pression militaire et économique exercée par Washington contre Caracas et a déclaré que l'utilisation de telles pratiques par des puissances étrangères pour renverser un Gouvernement élu est une violation de toutes les règles du Droit International.

     

    Source en espagnol :

    https://www.hispantv.com/noticias/venezuela/410248/cruz-roja-advierte-eeuu-ayuda-guaido-maduro

    Source en français :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2019/02/venezuela-pour-envoyer-de-l-aide-il-faut-l-autorisation-de-maduro.html

     

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  • Morlaix. Street medics , les « anges gardiens » des Gilets jaunes (OF.fr-2/02/19-20h11)Deux street medics aux abords de la place des Otages, à Morlaix

     

    Au milieu du cortège de Gilets jaunes, ce samedi 2 février 2019, à Morlaix, une trentaine de personnes n’arborait pas le fameux baudrier. En lieu et place, un tee-shirt blanc floqué d’une étoile rouge, symbole de l’urgence médicale. Leur mission : prendre en charge le plus rapidement possible les blessés.

    Ils sont médecins, pompiers, urgentistes, ambulanciers, infirmières, aides-soignantes… Et ils surveillent les manifestations des Gilets jaunes. « Notre mission est de prendre en charge, le plus rapidement

    possible, les blessés » , explique Virginie, qui coordonne, ce samedi 2 février 2019, les street medics présents à Morlaix.

    Des volontaires qui, après avoir participé à plusieurs manifestations des Gilets jaunes, « ont décidé de militer d’une autre façon, en aidant » .

    On les reconnaît à leur tee-shirt blanc bardé d’une croix ou d’une étoile rouge, à leur barda sur le dos, pleins de compresses et de fioles de sérum physiologique, et à leurs masques respiratoires, pour intervenir même lorsque le gaz lacrymogène est partout.

    « L’équipe la plus proche intervient »

    L’organisation de ce groupe spécifique, en marge du cortège de la Cité du viaduc, est parfaitement rodée. Vingt medics au total et une escorte de quinze personnes. Le tout réparti en petits groupes qui sillonnent les quatre coins de la manifestation. « S’il y a un incident, l’équipe la plus proche intervient.   En parallèle, nous avons une équipe plus médicalisée. On la joint en cas de gros pépins » , continue Virginie.

    Tout un travail en amont est également réalisé. Notamment de coordination avec les pompiers ou encore le Samu. « Nous nous sommes mis d’accord avec eux sur des protocoles d’extraction, notamment parce que les secours ne peuvent pas avoir directement accès à la zone chaude de la manifestation. »

    Leur attirail de secours dans le dos

    Lunettes de ski et casques de skate vissés sur la tête, ils transportent leur attirail de secours dans le dos. S’ils se protègent de la sorte, c’est que là où ils se rendent, ça peut chauffer. « À Rennes, j’ai personnellement été mise en joue par les forces de l’ordre » , témoigne Virginie. Rien de ce type à signaler du côté de Morlaix. Pour cause, « nous avons fait le nécessaire aujourd’hui. On s’est présenté aux forces de l’ordre en arrivant et on a présenté notre logo. On fait en sorte que tout se passe le mieux possible » .

    Une trentaine de « street medics » ont accompagné la manifestation des Gilets jaunes, samedi 2 février, à Morlaix. 

    De fait, leur présence « rassure » les manifestants, confirme Marion, infirmière, Gilet jaune et street medic pour la manifestation du jour. « On a de l’expérience. On sait très bien quelles blessures on va avoir » , explique-elle. Et le matériel de secours, issus de dons comme de quêtes auprès des manifestants, est adapté en fonction. Ce samedi 2 février 2019, il aura peu servi, mais tout de même car les manifestants ont eu maille à partir avec des tirs de gaz lacrymogène.

     

     

    Thomas MOYSAN et Joseph DAUCE.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-street-medics-les-anges-gardiens-des-gilets-jaunes-6208965

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  • À Morlaix, les Gilets jaunes mobilisent toute la Bretagne (OF.fr-3/02/2019-8h)Près de 2000 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Morlaix, samedi 2 février 2019.

    Près de 2 000 Gilets jaunes de toute la Bretagne se sont retrouvés à Morlaix, samedi 2 février 2019, pour une manifestation régionale. Une mobilisation qui s’est terminée par quelques échanges de projectiles et de bombes lacrymogènes avec les forces de l’ordre.

    La manifestation n’avait pas été déclarée, le parcours tenu secret. Pour leur douzième week-end de mobilisation, les Gilets jaunes n’avaient donné que quelques informations. Deux points de rendez-vous : les ronds-points du

    Launay, à Saint-Martin-Des-Champs, et celui de la Sermeta , à Morlaix. Une heure : 11 h 30, et un objectif : rassembler tous les Gilets jaunes de Bretagne à Morlaix, dans le nord du Finistère, pour montrer « qu’ils sont toujours là » .

    La « dénonciation des violences policières » et le « soutien aux blessés », faisaient partie des mots d’ordre de cette journée.

    Au matin, Morlaix est une ville morte. Nombre de commerçants ont fermé le rideau. Le marché du samedi a été annulé et le mobilier urbain a été enlevé ou protégé. Mais, de l’autre côté de la ville, on s’active. Au rond-point du Décathlon, plus de 200 personnes convergent. Parmi elles, des street medics (médecins de rue) annoncent l’ampleur de la manifestation à venir.

    Tirs de lacrymogène

    À 13 h, le cortège prend forme et rejoint la mairie de Morlaix, où plus de 200 Gilets jaunes de Lanester, de Saint-Brieuc et de Rennes les attendent déjà. D’autres cortèges arrivent encore à la place des Otages et, très vite, près de 2 000 manifestants s’amassent autour du kiosque.

    Parmi eux, Jordan Audiffret, des Gilets Jaunes de Plougonven, près de Morlaix. Mais lui se dit « triste de voir le centre-ville barricadé et pense aux commerçants qui ont dû fermer alors que la situation n’est pas facile » .

    Si la manifestation de ce samedi 2 février a été émaillée de quelques tensions, certains Gilets jaunes ont pris le parti d’un peu plus de poésie. 

    Une heure plus tard, les Gilets jaunes prennent la direction de la sous-préfecture. Une compagnie de CRS les y attend. La tête du cortège hésite, puis va au contact des forces de l’ordre. La tension monte rapidement lorsque quelques Gilets jaunes tentent de forcer le barrage. Les CRS répondent par des bombes lacrymogènes. Les Gilets jaunes par des projectiles. L’épisode n’aura duré que quelques minutes, mais il aura suffi à échauffer les esprits.

    Devant le centre des impôts, en deuxième partie de journée, environ 500 Gilets jaunes se sont regroupés.

     

    La majorité des manifestants s’en tient là, tandis que quelques-uns mettent le feu à des poubelles ou à des palettes. Quelques centaines d’autres rejoignent le centre des impôts ou errent dans le centre-ville, où de brèves échauffourées éclatent avec les forces de l’ordre.

     

    Une tentative d’intrusion est commise au commissariat. Certains manifestants tentent également d’empêcher l’accès aux feux de palettes et de poubelles aux pompiers. Au total, un policier et un manifestant auront été blessés durant la journée, quatre autres policiers contusionnés et quatre personnes interpellées.

    Thomas MOYSAN et Joseph DAUCE.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/video-morlaix-les-gilets-jaunes-mobilisent-toute-la-bretagne-6209139

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  • Gilbert Macrez, un des initiateurs des débats (photo d’archives).Gilbert Macrez, un des initiateurs des débats (photo d’archives).

    En parallèle des rassemblements hebdomadaires, les gilets jaunes quimpérois ont mis en place une large opération de consultation de la population. Trois rencontres ont lieu chaque semaine : une lors des manifestations du samedi place de la Résistance au café des gilets jaunes devant l’ancien office de tourisme et deux autres dans la salle « grands projets » municipale située en pignon du Théâtre de Cornouaille. Les réunions, ouvertes à tous, ont lieu le mardi de 14 h à 16 h 30 et le vendredi de 19 h à 21 h 30.

    « Nous avons déjà travaillé sur la TVA, un des gros chantiers, souligne Gilbert Macrez, un des initiateurs. Les premières options et propositions devraient voir le jour prochainement. Nous espérons voir des spécialistes de ces questions et, pourquoi pas, des foulards rouges lors des prochaines réunions. Il se peut même que celles de la fin du mois soient traduites en breton et retransmises via un support numérique ».

    Le programme de février

    Voici le programme du mois de février : ce vendredi, « Le Logement ou l’économie d’un marché » ; mardi 5, « J’ai mal à ma planète ! » ; vendredi 8, « Traverser la rue me suffit-il pour trouver un emploi ? » ; mardi 12, « TPE, autoentrepreneurs : les oubliés » ; vendredi 15, « L’injustice fiscale m’a tué ! » ; mardi 19, « L’Europe, stop ou encore ? » ; vendredi 22, « Les institutions françaises et leurs fonctionnements correspondent-ils aux défis du XXIe siècle. La Bretagne à cinq : mythe ou réalité ? ».

    À la maison du peuple aussi

    « Il y a encore de nombreux thèmes qui n’ont pas été programmés, mais ceux-ci pourront être débattus tout le mois de février à la maison du peuple, du Braden, qui s’est ouverte ce lundi, ajoute Gilbert Macrez. Un programme des rencontres y sera affiché. L’idée est de prendre en considération toutes les doléances et d’y réfléchir pour élaborer des propositions. En parallèle, ce lieu est aussi dédié à l’entraide immédiate car les besoins et la détresse de nombreux citoyens sont quotidiens ».

    Il souhaite enfin « l’organisation d’une grande table ronde fin février pour confronter le travail de la mairie, de la députée et celui mené lors des réunions citoyennes et des gilets Jaunes ».

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • L’Oceanic Sirius, le bateau sur lequel l’équipe de Damen travaillait au moment du drame.L’Oceanic Sirius, le bateau sur lequel l’équipe de Damen travaillait au moment du drame. 

    Le 18 décembre 2015, un salarié du chantier de réparation navale Damen, à Brest, était mortellement touché par le retour d’une aussière de navire, un câble en acier malencontreusement largué par le conducteur d’un chariot élévateur.

    Le tuyauteur-soudeur de 40 ans n’était pas associé aux opérations d’échouage du navire ni au largage des aussières au niveau de la forme de radoub. Mais lorsque l’aussière a sauté de son point d’ancrage, le câble est venu le frapper en pleine tête, à 120 mètres de distance.

    Une aussière du bord (textile) était prisonnière de ce câble en acier. Afin de libérer l’aussière du navire, le dock master chargé des opérations d’échouage décide de faire appel au conducteur d’un chariot élévateur occupé à déplacer des éléments sur le quai. En voulant dégager la tension du câble en acier pour libérer l’autre aussière, c’est l’accident. Le salarié, marié et père de trois enfants âgés de 1, 3 et 10 ans, est sur la trajectoire du câble et décède sur le coup.

    Interdite mais courante

    Le tribunal correctionnel de Brest est revenu sur ce drame, ce jeudi. En jeu, les règles et consignes de sécurité en vigueur dans ce chantier au moment des faits. Et une question centrale : pourquoi avoir utilisé un chariot élévateur pour tenter de libérer une aussière ? Était-ce dans la procédure et dans les manœuvres autorisées ? « Aucunement », conviennent l’ancien président de Damen Brest, aujourd’hui licencié, et l’actuel en poste.

    La technique est réputée dangereuse. « Mais elle fait partie des us et coutumes du chantier depuis la Sobrena ! », tonnait l’avocate des proches de la victime.

    La formation sur le gril

    La formation était-elle à la hauteur pour réaliser ces opérations de lamanage ? La direction du chantier assure que son personnel était suffisamment formé et qu’il s’agit d’une mauvaise décision de son salarié chargé de la manœuvre. Pourtant, l’inspectrice de travail assure n’avoir jamais reçu, le temps de son enquête de terrain, les documents de formation spécifique de la part de Damen.

    « Qui était clairement responsable de la sécurité des opérations d’échouage ? », insistait le président du tribunal correctionnel de Brest. « Le dock master, clairement », répondait l’ancien directeur du chantier, « licencié en 2018, pour des raisons de réorganisation des cadres de l’entreprise », précise-t-il..

    « Mais il appartient à l’employeur d’assurer les conditions de sécurité sur ses lieux de travail », recadrait l’avocate des parties civiles.

    Sécurité renforcée depuis l’accident

    Le procès abordait la problématique de co-activités sur un même chantier et la non mise en sécurité des autres salariés durant les opérations de lamanage..

    Depuis l’accident, la procédure et les consignes de sécurité ont été renforcées, selon les avocats du chantier et le directeur actuel. « Seul reste présent, autour du navire, le personnel spécialisé dans les opérations d’échouage ».

    De son côté, la représentante du parquet rappelait la dangerosité des manœuvres d’aussières. « De multiples imprudences ont été produites et le dirigeant de cette entreprise n’a pas pris les mesures de sécurité qui s’imposaient ». Le parquet demandait une amende de 50 000 euros pour la société et six mois de prison avec sursis et 12 500 euros d’amende pour l’ancien directeur.

    La défense revenait méticuleusement sur les formations dispensées, apportait la preuve de leur existence au sein du chantier et plaidait la relaxe. Les deux avocats parisiens dédouanaient la direction de Damen et chargeaient l’ancien dock master à l’origine de la mauvaise manipulation. Un salarié non pénalement responsable.

    La décision du tribunal sera rendue le 2 avril.

    Stéphane JÉZÉQUEL

    Source: https://www.letelegramme.fr/

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