• L’engagement de Marianne pour Ric.

    Alors que des dizaines de Gilets jaunes manifestaient sous tension du côté de Pont-de-Buis, les Quimpérois avaient choisi le sourire, ce samedi après-midi, avec une cérémonie carnavalesque de mariage entre Marianne et Ric (petit nom de Référendum d’initiative citoyenne). Une centaine de Gilets jaunes ont pris part à cette noce. La cérémonie a débuté devant le tribunal. À 14 h, un procureur hilare a prononcé le divorce officiel entre Marianne et Emmanuel. Les invités à la cérémonie ont ensuite fait cortège jusqu’à la place Saint-Corentin. Après avoir laissé le temps à Marianne de revêtir sa robe de mariée, l’union a été célébrée, d’abord civilement devant la mairie, puis religieusement devant le porche de la cathédrale. Il restait ensuite à la joyeuse bande quelques centaines de mètres à parcourir pour retrouver le lieu des agapes, place de la Résistance, dans le « Café des Gilets jaunes ». Le mouvement quimpérois a ainsi occupé la scène de façon originale pour ce 20e acte du mouvement.

    Ronan LARVOR
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  • Un avocat factice a prononcé le divorce entre le Président et Marianne, ce samedi 30 mars, à Quimper

    Une cinquantaine de Gilets jaunes ont défilé dans les rues de Quimper (Finistère), ce samedi 30 mars.

    « Je demande le divorce entre M. Emmanuel Macron et Mme Marianne, pour faute grave à l’encontre de Marianne et ses enfants ! » Ce samedi 30 mars, devant le palais de justice de Quimper (Finistère), les Gilets jaunes de la ville et des environs se sont prêtés à la mise en scène d’une cérémonie de divorce entre le Président et le symbole de la République, prononcée par un avocat factice.

    Un samedi de plus : ils étaient une cinquantaine à défiler dans les rues du centre-ville quimpérois, en direction de l’hôtel de ville. « Certains sont allés à Rennes ou à Pont-de-Buis (où avaient lieu des rassemblements), mais je trouve que c’est plus sympa de venir là, on se connaît tous et ça évite de faire de la route. Surtout, c’est important de continuer à montrer notre présence au préfet, ici », expliquait un Gilet jaune venu du pays Bigouden.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-les-gilets-jaunes-organisent-le-divorce-de-macron-et-marianne-6287471

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  • « Contre l’école de la défiance ». 400 enseignants dans la rue (LT.fr-30/03/19-17h52)Environ 400 personnes, en grande majorité des enseignants et quelques parents, ont défilé ce samedi matin sur les quais.

    Les manifestations d’enseignants contre les réformes ont quelque chose de rituel. Mais ce samedi, il suffisait d’écouter les mots pour comprendre le fatalisme et la colère d’une profession qui ne se sent plus écoutée depuis longtemps.

    Frédéric a d’abord rechigné à parler. « Fataliste et en colère », dit-il. Cet enseignant bigouden dans le primaire a 30 ans de métier et il est une nouvelle fois dans la rue ce samedi derrière la banderole « Contre l’école de la défiance. Retrait des réformes Blanquer ». École de la défiance est une allusion à « l’école de la confiance » promise par la réforme du ministre de l’Éducation nationale.

    "La réforme est un coup de hache porté au service public."

    « Le mot confiance est une provocation de plus. La réforme est un coup de hache porté au service public, dit Frédéric. Les personnels des hôpitaux savent, eux, quelle est cette politique. Mais pour nous, contester est plus difficile. On sent chez les enseignants que la parole est de plus en plus muselée. Il y a de plus en plus de remontrances qui dissuadent de bouger. Un fonctionnaire, ça doit simplement fonctionner ». Il fait référence à l’article 1 de la loi Blanquer qui indique : « Par leur engagement et leur exemplarité, les personnels de la communauté éducative contribuent à l’établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l’éducation. Ce lien implique également le respect des élèves et de leur famille à l’égard de l’institution scolaire et de l’ensemble de ses personnels ». Les syndicats y voient une « volonté de contraindre la liberté d’expression des personnels ». Le slogan de la banderole devient plus compréhensible.

    400 personnes dans le défilé

    Ce samedi matin, la mobilisation n’est pas anecdotique : 250 personnes sur la place de la Résistance vers 10 h 30, puis un cortège qui se forme et grossit sur les quais pour atteindre environ 400 manifestants. Est-ce un signe ? Cette manifestation, « déclarée et autorisée », n’était pas sécurisée. Pas un policier à l’horizon. « Nous demandons quelques bénévoles pour assurer la sécurité à l’avant et à l’arrière », devra annoncer un syndicaliste au micro. Une employée municipale arrive peu après. Elle a appris que le parcours doit emprunter le pont devant le Théâtre Max-Jacob. « Surtout, ne vous arrêtez pas sur ce pont et n’empruntez pas les trottoirs », demande-t-elle (le message sera aussi diffusé par haut-parleur). L’édifice en béton centenaire se dégrade (une inspection a eu lieu en février) et le pont du Théâtre est évité par les manifestations. Là, personne ne s’en est soucié, comme si l’appel de l’intersyndicale à défiler était jugé insignifiant.

    "Nous sommes conscients de ce que la réforme augure pour le quotidien des écoles."

    « Ne votez pas la loi ! »

    Frédéric continue à se lâcher. « Il est étonnant que les parents d’élèves ne soient pas plus mobilisés devant ce qui se prépare, dit-il. Nous, nous sommes conscients de ce que la réforme augure pour le quotidien des écoles. Les enseignants sont déjà confrontés aux logiques d’économie depuis des années ».

    Les porte-parole de l’intersyndicale (Sud, CGT, CFDT, FSU, Unsa) ont pour leur part détaillé leurs griefs à l’encontre d’une réforme « rétrograde et autoritaire », demandant aux parlementaires de ne pas voter la loi « Pour l’école de la confiance »

    Ronan LARVOR
     
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  • Brest. Près de 500 personnes défilent contre la réforme Blanquer, « rétrograde et autoritaire» (OF.fr-30/03/19-Parents d’élèves, enseignants, enfants et personnels de l’Éducation nationale ont défilé, samedi 30 mars, contre "l'école de la défiance de Jean-Michel Blanquer".

    Enseignants, personnels, parents d’élèves et enfants, près de 500 personnes ont manifesté samedi matin dans les rues de Brest, « contre les réformes Blanquer », à l’appel de l’intersyndicale de l’Éducation, constituée des organisations syndicales finistériennes de l’Éducation nationale : FSU, CGT Éduc’Action, Sgen CFDT, Unsa Éducation et Sud Éducation. A l’issue de l’assemblée générale, un nouveau mouvement de grève a été décidé jeudi 4 avril.

    De leur propre aveu, ils ne s’attendaient pas à une telle affluence, un samedi matin, même « Contre l’école de la défiance » !

    Soleil et sourires sur tous les visages

    Tout comme le soleil, les sourires illuminaient tous les visages, samedi matin, et notamment ceux des responsables des organisations syndicales finistériennes de l’Éducation nationale (FSU, CGT Éduc’Action, Sgen CFDT, Unsa Éducation et Sud Éducation).

    Près de 500 personnes ont notamment défilé contre « la poursuite de la politique éducative rétrograde et libérale du ministère de l’Éducation nationale ». Unanimes, les militants ont dénoncé « l’absence choquante de concertation et de prise en compte de l’expertise professionnelle des acteurs de terrain et des avis de l’ensemble de la communauté éducative. Le ministre entend imposer de nombreuses transformations et continue de le faire à marche forcée », estime par exemple Olivier Cuzon, pour Sud Éducation.

    Parents d’élèves, enseignants, enfants et personnels de l’Éducation nationale ont défilé, samedi 30 mars, contre « l’école de la défiance de Jean-Michel Blanquer ». 

    Parents d’élèves (notamment via leur syndicat FCPE), enfants, enseignants et personnels de l’Éducation nationale, ont défilé de la place de la Liberté jusqu’à l’avenue Georges-Clémenceau, et enfin la petite place du Général-Pâris-de-Bollardière, où une assemblée générale s’est tenue en petit comité, faute de clef pour entrer dans la maison des syndicats.

    Grève jeudi 4 avril

    «  La loi Blanquer est une réforme rétrograde et autoritaire qui ne répond pas aux enjeux », ont martelé les syndicats, estimant que « les transformations à venir, par leur contenu et la méthode, accroîtraient les inégalités et dégraderaient les conditions de travail des personnels ».

    Sont notamment pointés : « La création des établissements publics des savoirs fondamentaux, qui fusionneront écoles et collèges de secteur, les cadeaux financiers pour l’école privée, et les réformes du lycée et du lycée professionnel. »

    Parents d’élèves, enseignants, enfants et personnels de l’Éducation nationale ont défilé, samedi 30 mars, contre « l’école de la défiance de Jean-Michel Blanquer ». 

    A l’issue d’une assemblée générale intersyndicale sur la place du Général-Pâris-de-Bollardière, les enseignants ont décidé d’un nouveau mouvement de grève pour la journée du jeudi 4 avril 2019, accompagné de rassemblements, devant les permanences des députés, à 12 h 30.

    Gaël HAUTEMULLE

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Une soixantaine de Gilets Roses aux côtés des assistants maternels en colère (OF.fr-30/03/19-14h50)Samedi 30 mars 2019, c’était la 3e manifestation des Gilets roses à Brest.

    Les Gilets roses, collectif des assistants maternels en colère, dénoncent une baisse prévue de l’allocation-chômage de leur métier, « déjà très précaire ». Leur 3e appel national à manifester a réuni une soixantaine de personnes, ce samedi 30 mars à Brest (Finistère).

    En préambule du 20e Acte des Gilets jaunes en France, une soixantaine de personnes ont manifesté, ce samedi 30 mars à Brest (Finistère), pour exprimer leur soutien au Collectif des assistants maternels en colère. Parti en matinée de la place de Strasbourg, soutenu par une intersyndicale FO-CGT, leur défilé a rejoint vers midi la place de la Liberté, après un passage par le marché de Saint-Martin.

    3 e appel national

    De tels rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes de France à la suite de cet appel à manifester national, le 3e depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes,  « même si à Brest, nous avons démarré depuis plus longtemps, dès le 17 novembre », précise Anne Créach, sa représentante dans le Finistère.

    Le 16 février 2019, déjà, les Gilets roses ont exprimé la colère des assistants maternels au sein du défilé des Gielts jaunes. 

    Le collectif entend protester « contre le projet de l’État de revoir le mode de calcul des allocations-chômage à la baisse ainsi que le temps d’indemnisation ». Ce qui, estime Anne Créach, fragiliserait encore plus toutes les personnes « dans notre cas, c’est-à-dire multi-contrats et multi-employeurs, pourtant déjà très précaires ».

    Environ 300 € de revenus mensuels

    « T ous les salariés bénéficiant de l’Allocation de retour à l’emploi (Are) sont concernés par cette réforme de l’Assurance-chômage, prévient la militante. L’État souhaite en effet la faire passer par décret. À la clef : plus de 3 milliards d’économies d’ici les trois prochaines années. »

    Le risque, si tel est le cas : « Alors, de nombreuses et nombreux assistants maternels ne pourront pas continuer leur activité, alerte la représentante finistérienne. Car selon les secteurs géographiques, les demandes et les tarifs ne sont pas les mêmes. Pour beaucoup, c ’est déjà difficile financièrement. Nous parlons ici de revenus mensuels d’environ 300 €. »

    Samedi 30 mars 2019, c'était la 3e manifestation des Gilets roses à Brest.

    Outre une pétition, le collectif a écrit une lettre ouverte et l’a adressée « à de nombreuses personnes dont les députés et sénateurs du Finistère. […] Je dois d’ailleurs en rencontrer prochainement », conclut Anne Créach. Renseignements sur le groupe de discussion (fermé) du Finistère ou sur la page facebook du collectif national. Ou encore par courriel (collectifassmats29@gmail.com).

    La lettre ouverte in extenso

    Samedi 30 mars 2019, c'était la 3e manifestation des Gilets roses à Brest. 

    « Mesdames, messieurs,

    Comme vous le savez, les négociations de l’assurance chômage se sont conclues par un échec. Le gouvernement a repris la main pour réaliser plus de 3 milliards d’économies sur les trois prochaines années et « inciter davantage les personnes à retrouver du travail » et veut faire passer cette réforme par décret.

    Pour cela, le gouvernement veut mettre en œuvre la baisse du niveau d’indemnisation, des carences supplémentaires, faire la chasse aux chômeurs et des radiations massives.

    Tout ceci attaque directement les plus précaires des chômeurs et va donc fragiliser encore plus notre profession d’assistant(e) s maternel (le) s et de manière générale, tous les salariés multi-employeurs, les salariés du service à la personne. Cela concerne tous les salariés pouvant bénéficier de l’ARE (l’allocation de retour à l’emploi).

    Nous sommes 327 000 assistant(e) s maternel (le) s salarié(e) s du particulier employeur en France. Notre profession est le premier mode d’accueil des tout-petits, choisi par 86 % des familles, qui peuvent ainsi concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale.

    Le métier d’assistant(e) maternel (le) ne peut être exercé qu’avec un agrément délivré par le conseil départemental, qui permet d’accueillir simultanément 1 à 4 enfants par jour avec des critères différents (exemple : deux enfants 0-18 ans, un enfant 2-18 ans et un enfant périscolaire).

    Salaire brut : 2,82 €/heure !

    Notre métier a la particularité d’être soumis à une amplitude horaire de travail jusqu’à 13 heures par jour, et un taux horaire minimal très bas fixé à 2,82 € brut. Nous avons une amplitude horaire sans aucune relation avec notre salaire car les contrats peuvent se faire sur des heures décalées, 7 h 30-13 h pour l’un et 11 h-20 h pour l’autre soit douze heures et demie sur la journée.

    Pour obtenir un revenu mensuel décent, il nous est indispensable de cumuler plusieurs contrats. La perte d’un des contrats est complètement aléatoire et indépendante de notre volonté (entrée à l’école, déménagement, entrée en crèche… etc.…) ou sans motifs.

    Le remplacement d’un contrat perdu n’est pas assuré puisque la disponibilité d’une place d’accueil doit correspondre à la demande des parents particuliers employeurs, mais aussi respecter les critères d’agrément imposés par le Conseil Départemental.

    « Quelques jours ou quelques mois »

    Ce n’est donc pas une chose aisée pour nous de retrouver du travail. Il faut que le parent vienne nous chercher. Cela peut prendre quelques jours comme quelques mois, selon les périodes de l’année et les zones géographiques.

    De plus, avec le projet de création de « classes » pour les enfants à partir de 2 ans, cela va devenir encore plus compliqué pour notre métier où les contrats seront alors rompus tous les 2 ans au maximum (réf. Rapport HCFEA Voies de réforme des congés parentaux dans une stratégie globale d’accueil de la petite enfance du 13 février/2019)

    « La précarité grandissante et la disparition de notre métier »

    Ce projet de réforme de l’assurance chômage nous inquiète quant aux impacts que cela va avoir : 1. Sur nos revenus dans un premier temps, pouvant engendrer l’arrêt de la profession pour bon nombre d’entre nous ; 2. Pour les parents particuliers employeurs (manque de places d’accueil, moins de possibilités dans leur choix du mode de garde de leur enfant…) ; 3. Mais aussi pour les collectivités qui devront alors répondre aux demandes de mode de garde qui manqueront par la création de structure pour un budget important.

    C’est pour toutes ces raisons que le collectif des assistants maternels en colère se mobilise contre cette réforme de l’assurance chômage : nous refusons la baisse et les nouvelles modalités de calcul de l’ARE, nous refusons la précarité grandissante de notre métier et sa disparition. C’est pourquoi nous vous alertons et comptons sur vous pour nous soutenir. »

    source : https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans un article publié par Médiapart [1], jeudi 28 mars, des témoignages concordants affirment que Geneviève Legay a bien été poussée par des forces de l’ordre lors de la charge policière intervenue le samedi 23 mars, pendant l’acte 19 des gilets jaunes, à Nice. Geneviève Legay, 73 ans, porte-parole d’Attac 06, a ainsi été grièvement blessée.

    Ces révélations remettent en cause les versions avancées par le procureur de la République de Nice et les affirmations d’Emmanuel Macron et de Christophe Castaner qui ont affirmé que Geneviève Legay « n’avait jamais été en contact avec les forces de l’ordre ».

    Ces versions avaient déjà été sérieusement remises en doute par plusieurs analyses journalistiques [2] qui avaient scruté les différentes images de la scène, dont la vidéo de CNews qui permet de voir un contact direct entre un policier et une personne munie d’un gilet jaune à la main (en l’occurrence Geneviève Legay était la seule à en avoir un à la main, dans cette zone).

    Attac s’insurge face à cette volonté éhontée du pouvoir de dissimuler la vérité et demande :

    • la démission du procureur de la République de Nice, qui a menti en affirmant que Geneviève « n’a pas été touchée par des policiers » et qu’ « il n’y a aucun contact direct entre un policier et cette dame ».
    • la démission du préfet des Alpes Maritimes, qui a donné l’ordre et a déclaré que Geneviève « a été poussée dans le dos, non pas directement par un membre des forces de l’ordre mais par des personnes reculant dans un mouvement de foule »
    • la démission de Christophe Castaner, qui a donné les consignes et s’est félicité que les « consignes de fermeté ont été respectées »
    • le dépaysement sans délais de cette affaire, car elle ne peut être instruite sereinement à Nice dans ce contexte.

    Attac appelle à participer massivement aux mobilisations sociales, notamment celles des gilets jaunes, ce samedi 30 mars pour y défendre la justice fiscale et sociale, le droit de manifester et dénoncer des violences policières orchestrées par l’État. Nous appelons à se munir d’un drapeau arc-en-ciel, comme celui que portait Genevieve Legay quand elle a été blessée, pour soutenir Geneviève et défendre le droit à manifester.


    P.-S.

    Attac a adressé une lettre ouverte au Président de la République pour dénoncer les contre-vérités qui ont été énoncées et qui visent à dédouaner l’État et les forces de l’ordre de leurs responsabilités dans les très graves blessures de Geneviève Legay et demander que toute la vérité soit faite sur les circonstances de cette violente agression.


    source: https://france.attac.org/ 

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  • Billet Rouge-C’est tout de la faute aux Gilets jaunes. Par Floréal, PRCF     (IC.fr-29/03/19)

    Les chiffres de la mortalité routière : ce n’est pas lié aux routes, à l’abandon (6 postes sur 7 d’agents de l’Équipement partant en retraite ne sont plus remplacés depuis dix ans) ni au beau temps qui revient après un mois d’averses, C’EST LA FAUTE AUX GILETS JAUNES qui ont occulté des radars !

    La croissance stagne, la France ne cesse de reculer sur le plan économique* : ce n’est pas la faute à l’euro qui, aligné sur le Deutsche Mark, plombe nos exportations depuis vingt ans, ni à l’austérité salariale, ni aux millions de précaires et de sans emploi condamnés aux vaches maigres suite à des années de privatisations et de délocalisations : c’est la faute aux Gilets jaunes qui plombent le petit commerce !

    Le moral des Français plonge, ils croient massivement que l’avenir des enfants sera pire que le leur, et d’ailleurs la démographie française fléchit : la faute aux Gilets jaunes vous dis-je, qui passent leurs samedis à se faire bêtement gazer par les gentils CRS au lieu de se reproduire après avoir visionné The Voice !

    Quant au climat, s’il se dégrade, cela n’a rien à voir avec le turbo-capitalisme mondial qui fait faire trois fois le tour du monde à un paquet de yaourt avant de le faire atterrir dans votre assiette, ou qui hypertrophie le transport aérien à l’usage des couches aisées pendant que l’ouvrier au SMIC habite à 80 km de son lieu d’exploitation quotidien : c’est la faute aux Gilets jaunes qui ont sottement refusé la taxe carbone sous prétexte qu’elle n’était pas écolo-fléchée et qu’elle frappait bien plus, proportionnellement, les travailleurs pauvres que les châtelains du Touquet…

    Bref, foulards rouges mes frères, il est temps de chanter en chœur ce petit refrain :

    Je suis dev’nu aphone, la faute aux Gilets jaunes, / J’ai un gros panari, la faute à Ludofski, / Je suis un peu enroué, c’est la faute à Drouet, / Mon intestin me pèse, la faute à Ro-dri-guez !

    Et à la fin, c’est Gavroche, coiffé du bonnet phrygien et du gilet jaune qui gagnera !

    Floréal (PRCF)

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  Venezuela : Juan Guaidó sous le coup d'une interdiction d'exercer une charge publique  (bolivarinfos-28/03/19)Juan GUAIDO ex-député et ex-Président de l'Assemblée Nationale du Vénezuela

    L'Inspection Générale de la République (CGR) a décidé d'interdire à partir de ce jeudi au député de l'Assemblée Nationale dans l'illégalité Juan Guaidó d'exercer une charge dans l’Administration Publique. Dans des déclarations à la presse, l'Inspecteur Général Elvis Amoroso a indiqué que le fonctionnaire a réalisé 91 voyages à l'étranger qui ont coûté plus de 310 millions de bolívars seulement en billets et qu'il n'y a pas d'enregistrement des ressources qu'il a utilisées pour ces déplacements. Il est resté 248 jours hors du pays. Il a également refusé d'informer l'Inspection de l'origine de ces fonds qu'il ne pourrait pas justifier uniquement par son salaire de député. 

    L'Inspecteur a indiqué que cette sanction sera appliquée pour la période maximale établie par la Loi contre la Corruption qui est de 15 ans. Amoroso a aussi signalé que Guaidó a usurpé des fonctions publiques et a commis avec des Gouvernements étrangers des actions qui ont porté préjudice au peuple du Venezuela et à son patrimoine public.

    Selon les informations données par le bureau chargé d'enregistrer les mouvements migratoires de la République Bolivarienne du Venezuela, Guaidó « depuis qu'il a pris ses fonctions de député de l'Assemblée Nationale (AN) a fait plus de 91 voyages hors du territoire national dont les billets ont coûté plus de 310 millions de bolívars sans indiquer la source des revenus qui ont payé les énormes coûts de ces voyages, » a expliqué Amoroso. 

    De plus, « il est resté plus de 248 jours hors du territoire de la République Bolivarienne du Venezuela, un temps supérieur à 8 mois, pour un cout moyen de séjour de 200 millions de bolívars sans justifier d'où il a sorti ces revenus pour payer ces séjours de plusieurs millions. »

    « En plus de l'utilisation de lignes aériennes commerciales, il (Guaidó) a utilisé des avions privés ou des « charters » sans justifier d'où il a sorti les ressources pour payer les faux-frais de ces innombrables voyages. »

    Pour ces raisons entre autres, la CGR a décidé d'interdire à monsieur Juan Guaidó d'exercer toute charge publique pour la période maximale établie (15 ans) dans le décret de rang et à force de Loi contre la Corruption. 

    On a aussi ordonné à l'organe de la CGR qui assure le suivi des déclarations de patrimoine faites sous serment de « faire les démarches pour donner une amende en vertu de la découverte d'informations cachées » et au Ministère pUblic de prendre les mesures correspondantes.

    On a aussi ordonné au SENIAT de contrôler les hôtels dans lesquels monsieur Juan Guaidó a séjourné sur le territoire vénézuélien pour que la CGR sache qui a financé le logement, la logistique et les banquets qui ont été réalisés pendant ces séjours. 

    Amoroso a aussi exhorté les organismes multilatéraux à ne pas se contenter d'une suele version des faits : « … Ils peuvent venir à la CGR pour vérifier chacune des données et vérifier pourquoi ce monsieur est sanctionné. »

    Ces sanctions n'ont rien à voir avec la situation politique, elles sont appliquées à cause du non respect et de la violation systématique de la Constitution, des lois de la République et du règlement intérieur des débats de l'Assemblée Nationale par le député Juan Guaidó, » a conclu Amoroso.

     

    traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

    Source en espagnol :

    http://albaciudad.org/2019/03/juan-guaido-es-inhabilitado-por-contraloria-general-venezuela/

    URL de cet article :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2019/03/venezuela-juan-guaido-sous-le-coup-d-une-interdiction-d-exercer-une-charge-publique.html

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  • Brest. Après les débordements des Gilets jaunes, manif interdite samedi près du dépôt pétrolier.(OF.fr-28/03/19-18h21)Des policiers ont été pris à partie à Brest ce jeudi 28 mars, dans le cadre d’une manifestation de militants se réclamant des gilets jaunes

    La scène s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi au port de commerce. Des manifestants se réclamant des Gilets jaunes qui tentaient de bloquer le dépôt pétrolier ont affronté les policiers. Cinq interpellations ont eu lieu.

    Tout le monde s’en félicitait. Jusqu’à présent, Brest avait toujours été épargnée par les débordements lors des manifestations de Gilets jaunes. Jusqu’à la nuit dernière, devant le dépôt pétrolier, au port de commerce.

    Il est environ 3 h 30, ce jeudi 28 mars, quand la police intervient pour lever un blocage de la rue Alain-Colas. Des regards en béton ont été dressés en barricade par des militants se réclamant des Gilets jaunes. Très vite, la situation dégénère.

    Des projectiles, dont des morceaux de parpaing, sont jetés sur les forces l’ordre, sans faire de blessés. Des feux de poubelles doivent être éteints. Ils avaient été allumés à l’aide de palettes et de coques de catamarans volées dans une entreprise de stockage de bateaux, toute proche. Son dirigeant a déposé plainte.

    L’intervention de la police s’est achevée à 4 h 50. Six manifestants, de 23 à 46 ans, ont été placés en garde à vue, cinq hommes et une femme. L’un d’eux aurait préparé des cocktails Molotov dans la nuit. Tous ont reconnu avoir participé à cette manifestation.

    Manifestation interdite samedi

    « Ce genre de comportement ne sert à rien, constate, amer, un membre des Gilets jaunes. Mais notre mouvement est ainsi fait : chacun peut mener des actions selon ses convictions. » Une liberté qui, depuis le début du mouvement, complique sa lecture.

    Pascal Lelarge, préfet du Finistère, s’était exprimé la semaine dernière sur les Gilets jaunes, y voyant  « un mouvement subversif, anti-citoyen, anti-républicain ». Ce jeudi soir, il a décidé d’interdire toute manifestation aux abords du dépôt pétrolier dans le cadre de l’acte XX, prévu ce samedi. Les contrevenants s’exposeraient à la nouvelle amende de 165 €.

    Olivier PAULY

    Source : ouest-france

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