• Quimper-Gilets jaunes. Une centaine de manifestants réunis dans le calme (LT.fr-23/03/19-18h)

    Près de cent gilets jaunes ont manifesté, ce samedi, dans les rues du centre-ville. L’occasion de réfuter le rôle que leur prêtent les commerçants, dans leurs difficultés de trésorerie.

    « Pascal Lelarge, même si tu veux pas, on manifeste chez toi ». Le nouveau slogan des gilets jaunes entendu ce samedi dans les rues du centre-ville fait écho aux derniers propos du préfet tenus jeudi, à l’occasion de l’assemblée de la chambre de commerce et d’industrie. Ils n’ont pas d’avantage apprécié d’être pointé du doigt par les commerçants confrontés à des difficultés de trésorerie. « En novembre, qui a demandé la gratuité du stationnement le samedi ? », questionne un manifestant pour rappeler que le maire avait fini par accorder la gratuité du stationnement les après-midi de la quasi-totalité du mois de décembre après leur première pétition.

    Quimper-Gilets jaunes. Une centaine de manifestants réunis dans le calme (LT.fr-23/03/19-18h)La manifestation s’est déroulée dans le calme.

    « Les difficultés des commerçants, ça ne date pas d’aujourd’hui »

    Toujours mobilisés comme chaque semaine pour l’acte XIX de leur mouvement, les gilets jaunes se sont rassemblés dans le calme dès 14 h, place de la Résistance, autour de leur désormais traditionnel café citoyen. Un rassemblement bon enfant qui a conduit les renforts de CRS à quitter la ville vers 15 h. Quelques minutes plus tard, le cortège s’élançait vers la préfecture, stoppant quelques minutes devant le commissariat et à la gare avant de rejoindre la place de la Résistance pour se disperser.

    Les manifestants n’ont pas emprunté les rues de l’hyper centre « pour ne pas alimenter la psychose ». « Parce que les difficultés des commerçants, ça ne date pas d’aujourd’hui », rappelle Jérôme Gaia, porte-parole du mouvement. « À part trois samedis sur 19 où la place a été bloquée, les gens ont pu circuler normalement ». Pour Gilbert Macrez, l’animateur du café citoyen, dans ces conditions, « on ne peut pas opposer notre mouvement à la situation des commerçants ». Samedi prochain, ils ont prévu de se retrouver à nouveau place de la Résistance.
     

    Quimper-Gilets jaunes. Une centaine de manifestants réunis dans le calme (LT.fr-23/03/19-18h)Les manifestants ont envahi le quai de la gare quelques minutes avant de retourner vers la place de la Résistance.

     
    Jean LE BORGNE
     
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  • Brest. Procès des Gilets jaunes : les avocats demandent la relaxe (OF.fr-21/03/19-Les Gilets jaunes avaient retardé la levée du tablier du pont de Recouvrance, mardi 8 janvier dans l’après-midi. Les forces de l’ordre étaient intervenues pour évacuer les manifestants

    Trois Gilets jaunes comparaissaient ce jeudi 21 mars 2019 devant le tribunal de grande instance de Brest (Finistère). Ils étaient poursuivis pour l’organisation de la manifestation, non déclarée, du 5 janvier 2019 et du blocage du pont de Recouvrance quelques jours plus tard, ainsi que pour entrave à la circulation.

    La salle d’audience est comble, ce jeudi 21 mars, pour le procès de trois Gilets jaunes brestois. Certains Gilets jaunes, venus soutenir leurs camarades de lutte, ont dû

    rester debout, durant les trois longues heures du procès, faute de place. Leurs visages sont fermés, ils suivent le procès avec attention. Ils n’ont pas revêtu leurs gilets, mais plusieurs d’entre eux arborent un t-shirt « je peux pas, j’ai gilets jaunes ». Ces visages, ce sont ceux que l’on retrouve tous les samedis dans les rues de la ville, depuis maintenant plus de quatre mois.

    Et ce sont des actions collectives qui sont reprochées aux trois prévenus d’une trentaine d’années. D’abord, l’organisation de la manifestation, non déclarée, du 5 janvier 2019, au cours de laquelle les Gilets jaunes ont bloqué le pont de l’Iroise, ainsi que l’entrave à la circulation pour cette journée, entre la place de Strasbourg et le pont de l’Iroise.

    L’organisation, ensuite, du rassemblement non déclaré, sur le pont de Recouvrance quelques jours plus tard, le 8 janvier 2019, qui avait retardé la levée du pont, ainsi que la participation à un attroupement après sommation (qui avait fait un blessé du côté des manifestants) et l’entrave à la circulation sur le pont.

    Le procès du collectif ?

    « Je suis un Gilet jaune, pas un porte-parole » , explique l’un des prévenus, une des figures emblématiques du groupe brestois, lorsqu’il est entendu sur sa participation au sein des manifestations. L’homme est désigné comme l’un des leaders des Gilets jaunes du fait de ses prises de paroles lors des rassemblements. « Les parcours des manifestations sont décidés en assemblée générale, elles sont ouvertes à tous, chaque dimanche soir. Tout le monde participe, tout le monde organise », souligne-t-il.

    Les deux Gilets jaunes entendus à propos du blocage du pont de Recouvrance ont la même défense : ils étaient sur les trottoirs et n’entravaient pas la circulation. L’un d’entre eux a même filmé la sommation des forces de l’ordre. Des positionnements qui seront débattus durant le procès. Les débats sont vifs entre le prévenu principal et le président du tribunal. «  C’est dingue » , s’exclame-t-on sur les bancs au sujet de l’attitude de ce dernier. « Mon rôle éventuel ? Je suis citoyen » , justifie un autre prévenu.

    La République des soupçons

    « Je ne suis pas dans une peine de fermeté, de sanction immédiate » a déclaré le procureur de la république dans son réquisitoire. «  Trois mois d’emprisonnement assortis de sursis pour le plus impliqué et une amende de 1 000 € » , pour les deux autres prévenus, a-t-il demandé, après s’être appuyé sur la définition du dictionnaire Larousse pour définir les accusations, les mots « organisation » et « entrave ».

    « Quand j’entends les réquisitions, c’est la République des soupçons. On vous propose de remplacer le Code pénal par le Petit Larousse » , oppose une avocate. «  Ce sont des citoyens, ils se réunissent et expriment leurs idées sur la voie publique. Je note une contraction entre les réquisitions et la procédure qui a été menée, la manière dont ils ont été traités » , poursuit un de ces confrères. Les trois avocats de la défense demandent la relaxe des prévenus.

    Le verdict sera rendu le jeudi 16 mai 2019.

    Metig JAKEZ-VARGAS

    source :  https://www.ouest-france.fr/

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  • Ce jeudi midi, une centaine d’animateurs rassemblés pour la défense des 4,5 jours

    Ce jeudi 21 mars 2019, à midi, à Brest (Finistère), une centaine d’animateurs de la Ville ou des associations se sont rassemblés devant la mairie. Ils craignent des suppressions de postes en cas de retour à la semaine de quatre jours. Un nouveau préavis de grève est posé pour ce vendredi 22 mars.

    Ce jeudi midi, à l’appel de la CGT, une centaine d’animateurs de la Ville ou des associations se sont rassemblés devant la mairie. Ils craignent des suppressions de postes en cas de retour à la semaine de quatre jours. Ils demandent le maintien à la semaine de 4,5 jours. Quelques parents étaient également présents.

    Autre revendication : la titularisation de postes d’animateurs. La mairie en a annoncé une vingtaine. Mais il resterait 70 contractuels. Ils demandent la titularisation d’une vingtaine d’animateurs supplémentaires. La dernière revendication, celle d’un moratoire sur le projet de réorganisation des Tap, est désormais obsolète car la Ville a annoncé, dans l’après-midi, son abandon du projet.

    Un nouveau préavis de grève a été déposé par les animateurs pour ce vendredi dans, pouvant affecter les garderies, les Tap et les animations de la pause méridienne.

    Selon la mairie, pour les haltes du matin : 80,65 % des services ouverts ; en restauration : 71 % des services ouverts ; Tap : 57 % des services ouverts et haltes du soir, 50 % des services ouverts.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La manifestation ce mardi 19 mars 2019, à Carhaix.

    Ce rassemblement réunit ce mardi 19 mars 2019, des personnes de Carhaix (Finistère) et aussi de ses environs, comme en témoigne la banderole en tête de cortège rappelant la présence des Unions locales de Huelgoat et de Rostrenen.

    Ce sont en tout 150 personnes qui ont répondu à l’appel de la CGT, ce mardi 19 mars, à Carhaix (Finistère). Des drapeaux du NPA et du PCF étaient également largement représentés dans les rangs du cortège.

    Audrey Dalmasso, de la CGT, a fait part de la « colère » face à des « conditions de travail et de vie dégradées » , lors de la prise de parole, devant la maison des syndicats. « Les mobilisations se succèdent ces dernières semaines. Les agents des douanes, de la psychiatrie, de la pénitentiaire, n’en peuvent plus » .

    Égalité salariale

    La cégétiste a également rappelé le combat du syndicat pour « l’égalité salariale femmes-hommes, la défense des services publics de proximité, de l’emploi et de l’augmentation des salaires » . Autre point développé : « L’urgence climatique et environnementale. Nous avons soutenu les actions lycéennes qui allaient en ce sens » .

    La porte-parole n’a pas manqué d’écorner les opérations de Grand débat menées par le gouvernement, les qualifiant « d’enfumage » et de lancer : « Ces Grands débats, des opérations de communication, ne peuvent pas se substituer aux revendications sociales ! »

    Enfin, le syndicat a largement plaidé pour le rétablissement des aides personnalisées au logement (APL) et de l’impôt sur la fortune (ISF).

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

     

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  • Quimper. 750 personnes dans les rues pour la manifestation syndicale (OF.fr-19/03/19-15h46)L’appel national à la manifestation a été suivi par 750 personnes à Quimper (Finistère)

    La journée de grève lancée ce mardi 19 mars 2019, à l’appel de la CGT et FO, donne lieu à une manifestation ce matin. On compte environ 750 personnes. Le cortège défile en centre-ville.

    C’est le grand retour des chasubles rouges et jaunes (couleur CGT) dans les rues de Quimper (Finistère). Après des mois à suivre les manifestations des Gilets jaunes, on en avait presque oublié les slogans et la bande-son ( « On lâche rien ! » ) des mobilisations syndicales.

    « Les syndicats ont toujours été présents et surtout dans le monde du travail », assure Lénaïk, éducatrice à l’établissement public de santé mentale Gourmelen. « La mobilisation, on y croit, sinon on ne serait pas là, ajoute Isabelle, postière. S’il y a du monde dans les rues, quelle que soit la couleur du drapeau, c’est le nombre qui est important. Et puis, c’est dans les entreprises qu’il faut aussi aller réclamer son dû. Pour l’instant, le Medef est bien épargné ! »

    Ce groupe de postières CGT se mobilise pour « l’augmentation des salaires. À La Poste, ils sont légèrement au-dessus du Smic, pas beaucoup plus ». Comme dans beaucoup d’entreprises, « on nous en demande d’en faire plus en un temps limité » et les conditions de travail se dégradent.

    Du côté des salariées de l’établissement public de santé mentale de Gourmelen : « manque de place pour les patients, pas assez de personnel » , alors qu’il s’agit de s’occuper « d’humains et pas de boîtes de conserve ! »

    <blockquoteclass="twitter-tweet" data-lang="fr">

    Quand les manifestants #CGT entament un madison devant La Poste ! #Quimper #manifestation pic.twitter.com/aLIx1Hq5C7

    — Flora Chauveau (@flora_ouest) 19 mars 2019

    «On a de la chance de manifester. La préfecture nous avait d’abord demandé de marcher sur le trottoir », s’exclame un organisateur au micro.

    Le cortège a défilé sur les quais, puis est remonté par la rue qui longe La Poste, avant de revenir par la rue Kéréon, au son des slogans demandant, pêle-mêle : justice fiscale, revalorisation du Smic, des pensions de retraite, sauvegarde des services publics, abrogation de la loi « anti-casseurs ».

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. 1 500 personnes contre les réformes du gouvernement (OF.fr-19/03/19-14h41)De nombreux enseignants ont participé à la manifestation de ce mardi 19 mars, contre le projet de loi Blanquer

    Enseignants, infirmières, personnel de la fonction publique hospitalière, retraités, postiers… ont manifesté dans les rues de Brest ce mardi 19 mars contre les projets de loi du gouvernement et sa politique.

    La manifestation intersyndicale, partie à 11 h Place de la Liberté, a rassemblé 1 500 personnes dans les rues de la ville ce matin. Elles demandaient la hausse des salaires, de retraites, des minima sociaux, une justice fiscale et un service public de proximité et s’opposaient à la politique et aux réformes du gouvernement.

    Les enseignants en grève ont également protesté contre le projet de loi Blanquer sur l’école de confiance. « Ce projet prévoit de supprimer les directeurs dans les écoles. Leur direction serait regroupée par les collèges de secteur. Mais ce n’est pas le même travail, la gestion d’un collège et celui d’une école. La direction serait éloignée, comment serons-nous écoutés ? », souligne Lena Coat, enseignante dans une école bilingue publique.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Morlaix. Environ 300 manifestants contre la politique du gouvernement (OF.fr-19/03/19-14h40)Environ 300 manifestants contre la politique du gouvernement.

    Ce mardi 19 mars, les syndicats invitaient à la mobilisation contre la politique économique et sociale du gouvernement. Ils étaient environ 300 à Morlaix (Finistère).

    « Services publics, pouvoir d’achat, écologie… Les casseurs, ce sont Macron et les entreprises du Cac 40 ! » , a-t-on pu entendre, ce mardi 19 mars, à Morlaix.

    Environ 300 manifestants contre la politique du gouvernement.

    Comme partout en France, l’intersyndicale CGT, FO et Solidaires, avec les organisations de jeunesse Unef-UNL-UNLSD, invitait à la mobilisation contre la politique économique et sociale du gouvernement. Ils étaient environ 300 à défiler dans les rues de Morlaix.

    Dans le cortège, des manifestants pour la défense de l’hôpital, de Pôle emploi ou encore de l’éducation. Le projet de loi « l’école de la confiance » est particulièrement décrié en ce moment.

    Parmi les manifestants, beaucoup, jeunes ou moins jeunes, critiquent le projet de loi "École de la confiance". 

    « On casse l’école publique en la vidant de sa substance, on muselle les enseignants… » , déplore le syndicat FSU.

    Tous invitent à un mouvement unitaire « pour faire reculer ce gouvernement anti-social ».

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  •  Quimperlé. Plus de 200 personnes à la manif antigouvernementale ce mardi matin (OF.fr-19/03/19-11h52)La manifestation à Quimperlé, ce mardi 19 mars

    Le cortège, assez fourni, s’est élancé en fin de matinée de Coat-Kaër. Ils ont pris la rue de Pont-Aven. Des prises de parole sont prévues au rond-point Lucien-Bigard, devant l’entreprise Bigard.

    <blockquoteclass="twitter-tweet" data-lang="fr">

    Quimperlé. Mardi 19 mars. 11 h. Départ de la manifestation contre la politique du gouvernement du Coat-Kaër. pic.twitter.com/ClsyKbTIUh

    — Vincent Thaëron(@VincentThaeron) 19 mars 2019
     
     
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  • Gilets jaunes. 69 personnes ont été interpellées dans le Finistère depuis le début du mouvement (OF.fr-19/03/19-11h58)69 personnes ont été interpellées pendant les manifestations des Gilets jaunes dans le Finistère depuis le 17 novembre

    Sur les 69 personnes interpellées dans le Finistère depuis le 17 novembre 2018 en marge du mouvement des Gilets jaunes, 13 ont été condamnées. La préfecture dresse un bilan judiciaire après quatre mois de mobilisation.

    Dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, de nombreuses actions de contestation ont été organisées au niveau national depuis le 17 novembre 2018. À ces occasions, la préfecture du Finistère « déplore régulièrement des scènes de grande violence, commises par des individus résolument déterminés à s’en prendre aux forces de l’ordre ».

    69 personnes interpellées

    Le travail des forces de l’ordre pendant les manifestations, mais également après, sur la base des éléments recueillis (vidéos, photos, témoignages, etc.), a conduit à l’interpellation, dans le Finistère et depuis le 17 novembre 2018, de 69 personnes, dont 32 à Quimper. Parmi ces 69 personnes interpellées, 13 ont été condamnées à des peines de prison allant de 3 mois avec sursis à 10 mois ferme (8 + 2 mois de sursis révoqués), 6 personnes ont écopé d’une peine autre (1 contravention, 1 contrainte pénale, 1 ordonnance pénale de 200 €, 1 travail d’intérêt général, 2 stages de citoyenneté) et 5 ont reçu un rappel à la loi.

    26 affaires à l’instruction

    3 mineurs sont passés en comparution immédiate devant le juge des enfants, 26 affaires sont toujours en cours d’instruction, 5 dossiers ont été classés sans suite et 11 personnes sont convoquées devant la justice à une date ultérieure.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quimperlé. La jeune réfugiée Diana Teloiani doit quitter le territoire français (LT.fr-18/03/19-17h56)Diana Teloiani (à gauche) doit quitter le territoire français ce vendredi. 

    Diana Teloiani doit quitter le territoire français ce vendredi. C’est ce qui lui a été annoncé ce lundi, dans les locaux de la gendarmerie de Quimperlé. Le collectif Cent pour un toit crie à l’acharnement.

    Diana Teloiani, jeune réfugiée installée à Arzano avec mari et enfants, doit quitter le territoire français ce vendredi. « Elle doit se rendre à l’aéroport de Brest, à 11 h, pour embarquer dans un avion à destination de Roissy avant d’embarquer pour la Géorgie », précise Clotilde Lavisse, adjointe à Arzano. C’est le sens des documents qui lui ont été lus ce lundi, à 16 h. Deux heures après un premier passage dans les locaux de la gendarmerie de Quimperlé.

    Le choc

    Comme tous les lundis, Diana Teloiani s’est présentée à 14 h à la gendarmerie de Quimperlé. La jeune femme, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, est assignée à résidence depuis le 18 février. Elle doit se présenter trois fois par semaine. Une cinquantaine de personnes est venue la soutenir. La routine s’il n’y avait eu cette seconde convocation. « Une convocation exceptionnelle. Elle doit signer un papier en présence de son interprète », expliquait alors Annie Menvielle, du Collectif Cent pour un toit. Une convocation tombée ce lundi, en fin de matinée, en mairie d’Arzano qui faisait craindre le pire. « C’est très grave », lance Annie Menvielle, en sortant de la gendarmerie. La cinquantaine de personnes prend connaissance des éléments. Trois mois après la tentative d’expulsion d’Aram Teloiani, c’est le choc. « On était loin d’imaginer qu’ils puissent recommencer ».

     
    Rencontre avec le préfet prévue ce vendredi
     
    La jeune femme « a tout refusé de signer », précise l’élue. Mais selon elle, si elle n’obtempère pas, « elle risque trois ans d’emprisonnement ». Chez les sympathisants, une cinquantaine, on ose y croire. Le silence est pesant. « Et les enfants », interroge l’un d’eux. « Ils espèrent peut-être qu’ils vont suivre », avance un autre. Le Collectif Cent pour un toit crie à l’acharnement. « C’est inadmissible ». Car ce vendredi, à 14 h 30, trois de ses membres doivent être reçus en compagnie du député, Erwan Balanant, par le préfet. « Comment peut-on faire cela ? ».
     
    Stéphane GUIHENEUF
     
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