• Pays de Quimperlé. Moëlan-sur-Mer: Brigneau-Paris aller-retour, la vie de Denis Sellin (OF.fr-31/05/19-10h40)Entouré de nombreux proches, Denis Sellin a reçu, samedi, les 300 premiers tirages de son ouvrage « Brigneau-Paris aller-retour ».

    Brigneau-Paris, aller-retour, c’est le titre de l’ouvrage de Denis Sellin, Moëlanais bien connu dans le pays de Quimperlé. Il y retrace quelques morceaux de sa vie, ou plutôt de ses vies.

    Tous les chemins mènent à Brigneau, même ceux parfois sinueux d’une vie. Celle de Denis Sellin le prouve.

    De sa naissance dans le petit port moëlanais, à son engagement syndical et politique en région parisienne, en passant par une enfance et une adolescence entre Moëlan-sur-Mer et Concarneau, le retour en terre natale était une évidence.

    « Ce livre n’est peut-être pas l’œuvre de ma vie, mais l’acte qui symbolise le bonheur et la fierté d’avoir pu la mener à ma façon, dans le respect de mes valeurs et de l’être humain », écrit-il en quatrième de couverture.

    De son enfance à Brigneau à ses postes de conseiller municipal, de son poste de mécanicien sur les bateaux à facteur à Concarneau, en passant par ses responsabilités syndicales, il livre dans cet ouvrage son parcours, sa vision de l’être humain, et la nécessité de ne jamais baisser les bras.

    « Un témoignage de mon vécu »

    Victor Hugo disait : « Je préfère l’avenir au passé, car c’est là que j’ai décidé de vivre le restant de mes jours. »

    Denis Sellin adhère complètement à cette vision des choses, en ajoutant toutefois « mais non loin de Brigneau ».

    En décembre 2017, Denis Sellin faisait part à ses proches de sa volonté de mettre un terme au militantisme politique, après 44 ans d’adhésion au Parti communiste. « J’avais dit à ce moment-là que, comme j’avais désormais du temps de disponible, j’écrirai. Pas mal de gens m’y ont poussé, un comité de lecture a été créé, et l’ouvrage est aujourd’hui sorti, à compte d’auteur », explique Denis Sellin.

    « Ce livre est un témoignage de mon vécu. Je voulais aussi parler de choses qui sont passées inaperçues, des combats menés qui ont obtenu des résultats. Des bonnes choses, des mauvaises, des petits coups, des mauvais coups. Je dis les choses comme elles sont. Cela plaira à certains, et déplaira à d’autres, ça fait partie du jeu », continue Denis Sellin, avec un large sourire.

    L’exercice n’a pas été aussi simple qu’il aurait pu le penser. « Entre ce que l’on pense, ce que l’on dit, et ce que l’on écrit, il faut reprendre, revenir, etc. Structurer. » L’auteur n’exclut pas de revenir sur des sujets bien précis, afin de les approfondir. Denis Sellin tiendra une table à la terrasse du Ty-Corn, le mardi matin, et au bar le 3B, le vendredi après-midi et le samedi matin (deux estaminets de Moëlan-sur-Mer), où il dédicacera son livre (12 €).

    Il peut aussi être réservé en appelant le 06 33 21 65 47.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Billet Rouge-C’est trop d’honneur Monsieur Asselineau ! Par Floreal (IC.fr-

    N’ayant obtenu, malgré la mobilisation des militants , qu’un score marginal [1], M.  accuse… le PRCF qui aurait dû appeler à voter pour lui au lieu de dénoncer ces élections destinées à légitimer la néfaste « construction » européenne. [2]

    Nous ne méritons pourtant « ni cet excès d’honneur ni cette indignité ».

    En effet,

    1. Les couches populaires et la jeunesse continuent de s’abstenir très majoritairement [3] parce qu’elles comprennent d’instinct, vu leur expérience de la « belle » Europe, que l’UE est une dictature supranationale qu’il ne faut pas valider par son vote. Cette donnée DE CLASSE ne compte peut-être pas pour M. Asselineau, mais elle est d’importance pour nous, militants franchement marxistes et communistes ;
    2. Le surcroît de participation a, comme prévu, profité surtout au tandem Macron-Le Pen [4] alors qu’un enjeu important était de tenter de desserrer cet étau des néolibéraux et des fachos qui enserre le peuple français ; en collant des milliers d’affiches pour l’abstention citoyenne, le PRCF n’a certes pas percuté fortement les couches moyennes, sensibles au matraquage européiste de tous les médias, mais il a agi pour élever qualitativement la signification politique de l’abstention populaire du point de vue de la conscience sociale et civique : et c’est l’essentiel pour faire le lien avec les futures luttes sociales, mille fois plus importantes pour l’avenir du monde du travail que la mascarade parlementaire de l’UE et tous les bulletins de vote UPR réunis ;
    3. Il est contradictoire d’accuser à la fois le PRCF d’avoir pesé négativement sur le score très modeste de l’UPR, et de n’avoir eu, par ailleurs, aucune influence sur les électeurs. Mais peut-être, cher M. Asselineau qui ne voulez toujours pas voir qu’il existe une lutte des classes objective, est-il difficile de comprendre que le message franchement anti-UE du PRCF peut être reçu avec sympathie par les électeurs populaires et « insupporter » les électeurs aisés, biberonnés à l’euro-atlantisme et à un écologisme aseptisé, castré de sa portée anticapitaliste objective ;
    4. La réalité est que la montée de la participation électorale ne pouvait, dans la problématique électorale réellement existante et malgré les mensonges électoralistes “une abstention = un vote pour Macron ou Le Pen” , que favoriser ce pseudo-duel et vrai duo Macron/Le Pen, que les deux acolytes du second tour de la présidentielle ont promu ensemble ; si l’on voulait casser le piège de ce pseudo-référendum électoral pour ou contre Macron, qui aimantait le scrutin autour de ces deux derniers, le mieux était de délégitimer le PIEGE de cette élection ;
    5. Une fois de plus, M. Asselineau aura, à son insu, NUI au  ; pas seulement parce que c’est un Frexit PROGRESSISTE et anticapitaliste qui peut seul intéresser les masses populaires, mais parce que dire à chaque fois « je suis le candidat du Frexit » et obtenir poussivement à chaque fois un score inférieur à 2 points, c’est torpiller le frexit.
    Sans polémique inutile avec l’UPR, dont certains militants de gauche devraient plutôt nous aider à reconstruire un vrai parti communiste (au lieu de croire que la sortie de l’UE st « capitalo-compatible »), nous continuerons notre combat DE PRINCIPE pour délégitimer Macron, ce commis des super-riches, la 5ème « République » de plus en plus fascisante, l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, l’UE, cette dictature de l’oligarchie, ET LE CAPITALISME, ce système régressif, antinational et fascisant.
     
    Floréal , le 27/05/2019
     

    [1] 13e position, 0.56% des inscrits, 1.12% des votants et 1.17% des exprimés soit 265 957, assez loin des 332 547 voix obtenues par M Asselineau à la présidentielle mais plus que les 148 481 voix recueillies aux législatives qui ont suivie par les candidats UPR

    [2] https://www.youtube.com/watch?v=c8YQO-sSU_E&feature=youtu.be&t=1267&fbclid=IwAR1M1iM7mMuDkZ_5PtDSiH8aztnGlqQ5Qo8QcUDIOj8IsWDK28oFa9saR0c

    [3] 1er position, 49.88% soit 23,6 millions d’électeurs soit 89 fois plus que le nombre de voix de l’UPR

    [4] https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/resultats-des-elections-europeennes-sanction-et-colere-populaire-illusions-et-desillusions/


     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Gilets jaunes blessés : «Des policiers seront renvoyés en correctionnelle», assure Rémy Heitz (LP.fr-30/05/19-Rémy Heitz, le nouveau procureur de la République de Paris, a été nommé en novembre 2018. Frédéric Dugit

    Dans une interview exclusive au Parisien – Aujourd’hui en France, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, dresse le bilan judiciaire des six mois de mobilisation des Gilets jaunes. Il annonce les premiers résultats des enquêtes visant les forces de l’ordre.

     
    Nommé à la tête du parquet de Paris début novembre, Rémy Heitz a d’emblée été happé par la gestion des débordements en marge des rassemblements des Gilets jaunes. Samedi après samedi, la capitale a connu des pics de violence, imputés aux manifestants, mais aussi parfois aux forces de l’ordre. Critiqué pour la timidité présumée de son parquet à poursuivre les auteurs de violences policières, le procureur assure que personne ne bénéficiera d’une quelconque impunité. Et annonce pour la première fois les suites données aux enquêtes visant les forces de l’ordre.

    Alors que la France s’apprête à vivre l’Acte 29 des Gilets jaunes, quel bilan judiciaire faites-vous de ces six mois de mobilisation ?

    RÉMY HEITZ. Ce mouvement des Gilets jaunes a considérablement mobilisé mon parquet. Certains week-ends, il a fallu réunir jusqu’à 25 magistrats pour faire face à l’afflux de gardes à vue. Plus de 40 audiences supplémentaires ont dû être créées. Ce sont tous les acteurs de la chaîne pénale, dont je veux souligner l’engagement, qui ont dû s’investir dans des conditions inédites : les magistrats, les greffiers, les avocats, les policiers… Sachant que plusieurs dossiers nécessitent des investigations longues, c’est un mouvement qui nous occupera encore pendant de longs mois.

    Qu’en est-il concernant les manifestants ?

    Depuis le début du mouvement le 17 novembre, nous avons recensé 2 907 gardes à vue. En dépit de ce contentieux de masse, nous avons toujours privilégié une approche personnalisée de chaque situation et eu le souci des victimes. 1 304 gardes à vue ont donné lieu à un classement sans suite, soit 44,8 % des dossiers. 1 357 personnes ont en revanche été déférées, dont 515 jugées en comparution immédiate. Pour les autres, nous avons eu recours à tout le panel des réponses pénales : plaider-coupable, convocation ultérieure… Nous avons aussi requis beaucoup d’interdictions de paraître.

    LIRE AUSSI >L’épineux dossier des violences policières

    Il y a quand même un écart important entre le nombre de gardes à vue et les poursuites. Les arrestations n’ont-elles pas été trop massives ?

    Non. Une personne est placée en garde à vue par un officier de police judiciaire lorsqu’il existe des indices laissant supposer la commission d’une infraction. C’est pourquoi je réfute totalement le terme entendu parfois de garde à vue préventive. Il s’agit ensuite d’objectiver. Par exemple, quand des manifestants ont été retrouvés en possession de gants coqués, nous avons cherché à vérifier si c’était bien par volonté d’en découdre avec les forces de l’ordre. Si les éléments ne tenaient pas, les magistrats en ont tiré les conséquences. La moitié des classements se sont soldés par des rappels à la loi, preuve que ces gardes à vue n’étaient pas nécessairement dénuées de fondement.

    Vous avez été très critiqué sur votre circulaire incitant à faire durer les gardes à vue au maximum, même en cas de classement, pour éviter aux militants de participer aux manifestations…

    J’ai mal vécu cette mise en cause, car nous avons toujours agi dans le respect du cadre posé par la loi. Le code de procédure pénale prévoit la possibilité de placer un mis en cause en garde à vue pour « garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser l’infraction ». C’est sur ce fondement que ces consignes ont été données. Je les assume. Je tiens toutefois à souligner, que, contrairement à ce que j’ai pu lire dans certains articles, il n’a jamais été question de maintenir en garde à vue quelqu’un en l’absence d’infraction.

    Plusieurs enquêtes se poursuivent…

    Oui, 30 dossiers ont été confiés à la police judiciaire. Il s’agit des cas les plus graves et complexes : les agressions de forces de l’ordre, les pillages d’enseignes de luxe ou le saccage de l’Arc de Triomphe… Certains dossiers remontent au 24 novembre : l’attaque des magasins Givenchy et Dior, les violences contre un commandant de police blessé à l’œil… Les investigations sont plus longues, il y a notamment un travail important à mener sur la vidéo.

    Et qu’en est-il des dossiers visant les forces de l’ordre ?

    Je veux être très clair : il n’y a aucune volonté de ma part d’éluder ces violences ou de les minimiser. À ce jour, 174 enquêtes ont été ouvertes : 171 confiées à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) et 3 à l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). 57 dossiers ont été clôturés et remis à mon parquet qui est en train de les analyser. Je peux d’ores et déjà vous dire que 8 d’entre elles ont justifié l’ouverture d’une information judiciaire, c’est-à-dire que la poursuite des investigations est désormais confiée à des juges d’instruction.

    De quels dossiers s’agit-il ?

    Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais cela concerne par exemple les faits dénoncés par Jérôme Rodrigues le 26 janvier ou bien encore ceux commis dans un restaurant Burger King le 1er décembre. Il s’agit notamment des dossiers où les préjudices sont les plus lourds, avec des infirmités permanentes par exemple, qui datent pour la plupart des premières manifestations de novembre et décembre. Plusieurs dossiers ont trait à l’usage de lanceurs de balle de défense (LBD).

    Quelles décisions seront prises sur les autres dossiers ?

    Toutes ces procédures vont être analysées avec beaucoup d’attention. Il y aura des classements sans suite. Il y aura aussi des renvois de policiers devant le tribunal correctionnel d’ici la fin de l’année.

    LIRE AUSSI >Les regrets du policier qui a blessé Geneviève Legay

    Des poursuites ont-elles déjà été engagées ?

    Non. À ce stade, aucun policier ou gendarme n’a été mis en examen. Un policier a été placé en garde à vue dans une affaire où un manifestant a été blessé et hospitalisé, mais l’enquête est toujours en cours.

    N’y a-t-il pas une différence de traitement entre les Gilets jaunes massivement renvoyés en comparution immédiate et les forces de l’ordre dont l’examen des cas prend plus de temps ?

    Cela tient à la spécificité des violences qui leur sont reprochées et à la complexité des investigations. Il faut resituer les événements dans leur contexte. Depuis six mois, les forces de l’ordre effectuent des missions extrêmement difficiles. Elles ont subi de violentes agressions, mais ont su garder leur sang-froid. La République leur doit une reconnaissance toute particulière. Il faut aussi rappeler que les forces de l’ordre peuvent avoir un recours légitime à la force, ce qui n’est pas le cas des manifestants venus pour commettre des violences ou des dégradations. La question est alors de savoir si policiers et gendarmes ont pu parfois faire un usage illégitime ou disproportionné de la force. Cela prend du temps : il faut analyser des heures de vidéos, recueillir des témoignages, identifier les auteurs et évaluer le préjudice des victimes… Mais la justice passera dans ces affaires, comme dans toutes les autres.

    Utiliseriez-vous le terme de violences policières ?

    Je parlerais plutôt de violences illégitimes, car c’est bien la question de la proportionnalité qui est posée.

    L’IGPN, un service de police, est-elle légitime pour enquêter sur ses collègues ?

    J’ai une totale confiance dans l’IGPN. Les enquêteurs de ce service sont réputés pour leur rigueur et leur impartialité.

    Timothée Boutry, Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê

    source: http://m.leparisien.fr/

    (*) C'est une démarche curieuse que celle d'un Procureur de la République de donner un entretien à un journal particulier au lieu de tenir une conférence de presse ouverte à l'ensemble des journaux. Rappelons simplement que la nomination de M Remy Heitz le 8/11/2018 était déjà curieuse et atypique. Selon le Journal du Dimanche "l'Elysée est accusé d'être intervenu dans la nomination de Rémy Heitz. En juillet, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait en effet auditionné trois autres candidats, qui tous été recalés, finalement. Selon Le Monde et Le Canard enchaîné, aucun n'avait satisfait le chef de l'Etat. Et le 24 septembre, un nouvel appel à candidatures a donc été lancé, irritant le monde de la magistrature."  Le présent entretien est donc a lire avec les précautions d'usage.  la rédaction de l'HR.

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  • Pays de Quimperlé. Scaër : petit-déjeuner bio à la ferme de Trévalot, dimanche 2 juin (OF.fr-30/05/19-14h54)Deux des trois moniteurs de Trévalot, Jean-Claude Campion et Gwenaël Le Brun (à gauche) et une partie des travailleurs de la ferme de Trévalot, présentent leurs porcs et la banderole du petit-déjeuner de dimanche

    Dimanche, huit fermes du Finistère du Groupement d’agriculteurs biologiques ouvrent leurs portes et proposent un petit-déjeuner bio. Parmi elles, la ferme de l’ESAT, à Trévalot. Elle se trouve à Scaër, non loin de Coadry.

    L’APAJH (Association pour adultes et jeunes handicapés), dont fait partie l’Esat Claude-Martinière de Scaër, va préparer un petit-déjeuner biologique dans sa ferme située à Trévalot (juste à côté de Coadry, route de Coray).

    Un des trois moniteurs qui encadrent les 10 travailleurs de la ferme, Gwenaël Le Brun, précise toutefois que ce sont les 50 employés des différents ateliers : menuiserie, espaces verts, ferme et charcuterie en bio, qui se sont impliqués dans le projet. Une majorité d’entre eux seront dimanche matin de 9 h à 12 h, pour recevoir et guider les visiteurs dans la ferme.

    « On pourra commencer par la visite des différentes productions de la ferme : sur 55 hectares, sont élevés chaque année : une cinquantaine de bovins (Salers), près de 300 porcs et plus 7 000 volailles, ainsi qu’un peu de légumes, dont des pommes de terre en bio. » Rappelons que l’ESAT est une structure sociale et solidaire et très engagée dans le durable.

    Jean-Claude Campion, l’autre moniteur, est lui à Trévalot depuis 30 ans et est très engagé dans cette démarche. « On produit des aliments bio et on veut se maintenir à taille humaine, même si on a beaucoup de demandes, à travers nos marchés de Scaër, Quimperlé, Bannalec, Kerdevot en Ergué-Gabéric, Trégunc. On ne veut pas se développer en termes de quantité, mais qualité de produits et aussi sécurité et confort de travail pour les employés ».

    La ferme est très bien équipée en matériel moderne, et elle est adhérente de la Cuma locale, pour tout ce qui est équipement agricole. Tout ce qui est produit à la ferme de Trévalot (volailles, porc et viande de bovin) est transformé à l’atelier charcuterie.

    On pourra dimanche déguster une partie de ce qui est produit ici, dimanche au petit-déjeuner (notamment un excellent bacon). Le reste du petit-déjeuner est composé de céréales, de pain, du thé, café, chocolat chaud, de gâteaux bretons, fromage blanc et yaourts issus de productions locales et bretonnes, annoncent Jean-Yves Campion et Gwenaël Le Brun et Ludovic Petit.

    Ils annoncent aussi les autres animations : une exposition de photographie « agricole » d’Anicet Furic, de Bannalec et aussi des minéraux de René Métairie, dont les fameuses pierres de Coadry (tout proche).

    Il y aura aussi un accompagnement musical et des animations pour les enfants. Sans oublier un petit marché avec des légumes, des plantes aromatiques, des jus de pommes et poires, du fromage et la charcuterie de l’Esat.

    Le petit-déjeuner à la ferme : 9 € adultes, et 6 € enfants ( 7 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi). Dimanche 2 juin de 9 h à 12 h.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après le congrès de la CGT, la lutte (interne) continue-par Remy Herrera (LGS 26/05/19)

     

    Le 52e Congrès de la CGT (Confédération générale du Travail) s’est tenu les 13-17 mai à Dijon. Son contexte conjoncturel était particulier : depuis plus de six mois, le mouvement populaire des gilets jaunes, malgré sa complexité et son hétérogénéité, ses difficultés et ses limitations, est parvenu, pour la toute première fois depuis fort longtemps, à enrayer – si ce n’est à stopper – la machine infernale des politiques néolibérales. Il faut en réalité remonter au mois d’avril 2006 et aux manifestations étudiantes et lycéennes contre le Contrat Première Embauche (CPE) du gouvernement de Dominique de Villepin, sous la présidence de Jacques Chirac, pour voir un pouvoir en place en France céder à la pression de la rue.

    En plus longue période – et sur fond de crise systémique du capitalisme –, l’arrière-plan de ce Congrès, c’est aussi celui d’une perte de représentativité des organisations syndicales en général et d’un recul relatif de la CGT spécialement. Car depuis les dernières élections professionnelles, bien qu’elle demeure prépondérante dans la fonction publique, la Centrale syndicale n’apparaît plus qu’en deuxième position dans l’ensemble du secteur privé, désormais devancée par la CFDT « social-démocrate » (Confédération française démocratique du Travail, soutien objectif des gouvernements néolibéraux demantelant les droits des travailleurs). Toutefois, en dépit d’un effritement certain – ses rangs ont continué à se dégarnir au cours de ces dernières années, avec près de 23 000 cartes en moins depuis 2015 –, la CGT reste toujours devant la CFDT pour ce qui est du nombre d’adhérents : 653 000 syndiqués pour la premère, contre 624 000 environ pour la seconde. Souvenons-nous qu’en 1975, la CGT, c’était 2,4 millions de syndiqués… Et 5 597 000 adhérents en 1945.

    Cette relative perte de vitesse de la CGT a des raisons profondes et s’explique par de multiples facteurs, d’ailleurs assez largement partagés par la plupart des autres syndicats. La violence de l’offensive néolibérale lancée dès la décennie 1970, la désindustrialisation graduelle du pays, l’accélération des délocalisations, l’essor de la sous-traitance et l’« ubérisation » de la société, mais aussi la répression patronale et étatique visant spécifiquement les activités syndicales, ont assurément produit leurs effets, déterminants, dévastateurs, en accentuant la précarisation et la fragmentation du monde du travail. L’influence de la CGT s’est réduite, fondamentalement, parce que, sous la poussée néolibérale, liée au retour au pouvoir de la haute finance à la fin des années 1970, le rapport de forces entre le capital et le travail s’est considérablement modifié en faveur du premier, ce qui a fait reculer le second et l’a depuis 40 ans placé sur la défensive.

    Il n’en demeure pas moins que, parmi ces évolutions lourdes – et ne concernant évidemment pas seulement la France –, le manque de combativité de plus en plus manifeste des directions successives de la CGT a considérablement aggravé la situation. Les couteaux ont été aiguisés, au moment du virage néolibéral opéré par les gouvernements socialistes du temps du président Mitterrand, en coulisses, dans l’entourage d’Henri Krazucki, secrétaire général de 1982 à 1992 et héros des Francs-tireurs et partisans - Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) dans la résistance coomuniste à l’occupation nazie. Par la suite, les conflits internes ne firent que s’exacerber avec ses successeurs, qui imprimèrent une tendance réformiste défaitiste aux instances dirigeantes. C’est sous la mandature de Louis Viannet, secrétaire général de 1992 à 1999, que ces dernières décidèrent en novembre 1994 le retrait de la CGT de la Fédération syndicale mondiale (FSM), jugée « non démocratique » car « révolutionnaire » – et considérée, dès mai 1992, comme étant « arrivée au terme de son processus historique » et relevant du « dernier carré » des syndicats inscrits dans une vision « obsolète » du monde. Le syndrome de la « fin de l’histoire » frappa donc de plein fouet ces dirigeants et les conduisit à acter, en 1999, par un vote du 45e Congrès, la sortie officielle de la FSM, condition sine qua non à remplir pour adhérer à la Confédération européenne des Syndicats (CES).

    Cette attitude de suivisme opportuniste s’approfondit encore avec Bernard Thibault, secrétaire général de 1999 à 2013 (leader des cheminots CGT… mais personnellement opposé à la grande grève de novembre-décembre 1995 qui fit pourtant reculer le gouvernement d’Alain Juppé dans sa « réforme des retraites »). La conception réformiste des rapports capital-travail imposa ainsi le renoncement à la lutte de classes et lui substitua un prétendu « syndicalisme rassemblé » (pro-capitaliste et pro-européen, bien sûr !), fondé sur le déploiement d’un « dialogue social » par la « concertation », la « négociation », la « proposition » et le « partenariat ». Logiquement, compte tenu de ces dérives et de cette inconsistance d’analyse, la direction confédérale toucha le fond durant les deux années de mandat de Thierry Lepaon (2013-2015), lequel fut contraint de démissionner à la suite d’un scandale lamentable – avant d’être généreusement récompensé pour son œuvre par le Premier ministre « socialiste » Manuel Valls (qui le propulsa à la tête de l’« Agence de la langue française ») et récemment recyclé par le président Macron en personne (qui le nomma, en mars dernier, « inspecteur général de la jeunesse et des sports de première classe »). Cette lente et désastreuse dégénérescence d’une direction confédérale de plus en plus visiblement intégrée au « système » détériora gravement l’image de la CGT et la discrédita aux yeux de maints salariés. Quoi de surprenant ? La Centrale n’était plus que l’ombre d’elle-même et tournait le dos aux combats héroïques des camarades du passé. À vrai dire, ce ne sont pas les travailleurs qui se sont détournés d’elle ; c’est sa direction qui les a tous abandonnés sous le feu de la guerre de classes que les capitalistes menaient contre eux.

    Si au sein du leadership actuel, Philippe Martinez, en poste depuis 2015, n’est certainement pas le pire, le fait est qu’il a choisi de se couler dans la continuité de cet abandon des positions de classe et de l’internationalisme engagé par ses prédécesseurs depuis le début des années 1990. Sa plus grave erreur est la distanciation qu’il a sciemment maintenue vis-à-vis des gilets jaunes au début de leur mobilisation en novembre 2018. Sous sa conduite, la direction du syndicat est passée complètement à côté de l’événement. Événement certes imprévisible, insolite, difficile à appréhender et à analyser, multiforme, mais qui s’interprétait, dès son surgissement spontané (dans les « déserts syndicaux »), comme un sursaut salutaire et au fond inévitable de rébellion d’un peuple contre la violence sociale qu’il subit depuis plus de 40 ans. Un événement qui fit trembler les sphères du pouvoir, et jusqu’au président de la République lui-même. Oublierait-on qu’Emmanuel Macron, paniqué face aux émeutes de décembre, visita dans les sous-sols de l’Élysée le « PC Jupiter », poste de commandement burkerisé de l’aile Est du palais présidentiel prévu pour protéger le chef de l’État en cas d’attaque nucléaire ? Et que fit Philippe Martinez ? Il choisit le silence et l’inertie. Ce, dans l’instant précis où l’on doutait au sommet de l’État, où 80 % des Français soutenaient la révolte des gilets jaunes et où ses propres bases cégétistes défilaient avec ces derniers pour la raison évidente que les revendications des uns et des autres se rejoignent naturellement.

    Cela faisait des années que les équipes dirigeantes de la CGT entendaient « bouger les choses » – un peu à la manière d’un Emmanuel Macron parlant de « réformes » : il s’agissait de « faire preuve de réalisme », de ne pas « se replier sur soi », de ne pas être « sectaires ou passéistes », de « pratiquer le dialogue social » aux côtés des autres organisations syndicales (CFDT en tête, qui, depuis si longtemps, collabore avec les gouvernements néolibéraux successifs (y compris « socialistes ») pour aider à implanter les mesures conçues et voulues par le patronat). Curieuse initiative que celle d’un Philippe Martinez signant un accord de partenariat avec l’Université Paris-Dauphine, réputée pour ses enseignements très à droite, afin de mettre sur pieds un cursus de formation des cadres de la CGT à la « gestion des ressources humaines » ! Et quelle belle photo du même secrétaire tout sourire aux côtés de François Rebsamen, le maire « socialsite » de la ville hôte du 52e Congrès et ancien Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social (du gouvernement de Manuel Valls) qui prépara le terrain à l’application des lois « El Khomri » démantelant le droit du travail… Le même Rebsamen qui déclarait il y a peu ne pas se souvenir de qui était exactement Ambroise Croizat, le ministre communiste (1945-1947) qui honora scrupuleusement l’instauration du programme du Conseil national de la Résistance en fondant, dans la France de la Libération, les systèmes de Sécurité sociale et de retraites, les comités d’entreprise, mais également (par un décret du 2 novembre 1945 notamment), les cantines, les crèches, les dispositifs d’aides au relogement, d’assistances sociales, de dispensaires de Médecine du Travail, d’Inspection du Travail ! Oublier ces conquis, c’est vendre son âme. Pactiser avec l’ennemi de classe. Trahir.

    Or les choses ont effectivement « bougé » au 52e Congrès de Dijon, et plutôt dans le bon sens ! C’est-à-dire pas dans celui souhaité par la direction sortante. Malgré les manœuvres (grossières et maladroites) de cette dernière, les près de 1 000 délégués présents ont : 1. majoritairement voté une déclaration finale mentionnant les gilets jaunes et manifestant un soutien de la CGT à leur mobilisation (alors que P. Martinez ne les a pas même mentionnés dans ses discours) ; 2. radicalisé les critiques adressées à l’encontre de l’Union européenne et de l’euro (encore trop mollement, mais c’est déjà un progrès) ; et 3. adopté un amendement qui ouvre la voie à une demande de statut d’observateur de la CGT à la Fédération syndicale mondiale – quittée il y a 20 ans par rejet de la « voie révolutionnaire ». Philippe Martinez et les siens ne voulaient rien de tout cela, mais les militants l’ont imposé, ensemble, démocratiquement, par leurs votes. Et il y eut des délégués qui entonnèrent L’Internationale, poings levés, en protestation contre les prises de positions « consensuelles » (traduire : de soumission au patronat) des représentants de la CES et de la CSI (Confédération syndicale internationale), Luca Visentini (numéro un de la CES) et Owen Tudor (numéro deux de la CSI), invités à prendre la parole. Philippe Martinez – évidemment réélu secrétaire général le 17 mai à Dijon (il était seul candidat) – n’a-t-il pas apporté son soutien à la candidature de Laurent Berger, son nouveau maître à penser, au poste de président de la CES ? Poste qu’occupe dorénavant le responsable de la CFDT depuis le 23 mai.

    Il est clair que la tendance à la capitulation de la direction de la CGT n’a pas été inversée, ni même vraiment bloquée. Mais les forces combattives authentiquement progressistes en son sein ont répondu présentes, et en masse – malgré le verrouillage préalable des débats par la direction et l’éviction volontaire des éventuels constestaires. Toutes ces forces internes à la CGT refusent et continueront de refuser courageusement la poursuite de l’effacement indigne de leurs leaders soumis aux diktats de centrales réformistes elles-mêmes domestiquées par les puissances de l’argent et leurs gouvernements. Elles restent actives sur le terrain des luttes dans tout le pays, poussent à la prise de conscience et à l’organisation d’une nécessaire grève générale illimitée, cherchent à amplifier la mobilisation des gilets jaunes qui dure depuis maintenant plus de six mois. Ces forces progressistes, qui sont l’avenir, devront surmonter les obstacles, leurs divisions d’abord – diverses, et souvent injustifiées –, leur timidité aussi – encore marquée, en particulier lorsqu’elles hésitèrent à passer à l’offensive face à une direction qui montra une fois de plus ses défaillances en condamnant, avec le président Macron, en pleine répression, les violences des gilets jaunes (mais pas celles de la police !). Contre un appareil bureaucratisé et des dirigeants qui ont renoncé à lutter, elles se battront, au cœur de ce syndicat qui est le leur, pour l’unité des salariés et la convergence des luttes, nationales et internationales, afin que la CGT redevienne un outil entre les mains des travailleurs pour la défense conséquente de leurs intérêts de classe et pour une solidarité internationaliste effective. Et il n’est pas écrit qu’elles seront défaites.

    Rémy HERRERA
    vendredi 24 mai 2019

    source: https://www.legrandsoir.info/apres-le-congres-de-la-cgt-la-lutte-interne-continue.html

     

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  •  2005,  2019, le combat pour briser les chaines de l’, de l’, de l’OTAN et du Capitalisme continue. Le , par referendum et à 54,67% des voix les français rejetaient le Traité Constitutionnel Européens et avec lui l’ensemble des traités dont le traité de  instituant l’. 14 ans plus tard, et au lendemain des élections européennes, les communistes avec le PRCF lancent un appel à l’action, un appel à la , pour le FREXIT progressiste !

    29 mai 2005/29 mai 2019 : la seule issue positive à la crise politique française, c’est de construire le FREXIT PROGRESSISTE !

                              29 mai 2005/29 mai 2019 :                        la seule issue positive à la crise politique française, c’est de construire le FREXIT PROGRESSISTE !

     

    Déclaration de Georges GASTAUD, Secrétaire National du PRCF

    29 mai 2005/29 mai 2019 : la seule issue positive à la crise politique française, c’est de construire le FREXIT PROGRESSISTE !

    Après des mois de crise sociale aigüe, le résultat des élections européennes montre que la crise politique française n’a pas été ralentie, mais au contraire aggravée et accélérée par l’accès au pouvoir de Macron.

    D’une part, près d’un Français sur deux, et parmi eux, une majorité d’ouvriers, d’employés et de jeunes, a ignoré, voire boycotté le scrutin en dépit du lavage de cerveau quotidien sur la « belle Europe » ; d’autre part, Macron a perdu son pari d’arriver premier, les lepénistes et LAREM ont phagocyté les LR et la gauche euro-constructive – PS, mais aussi PCF-PGE et LFI euro-recentrée – a fait un score faible. A l’issue du scrutin, malgré l’engagement fort respectable de ses militants, le PCF-PGE est éliminé du parlement européen.

    A l’issue du scrutin, Macron promet de poursuivre sa politique antisociale, liberticide et antinationale avec en prime la mise en place d’une armée européenne arrimée à l’OTAN et la casse de la fonction publique, de l’Education nationale et des retraites par répartition. Et sitôt les européennes passées, c’est 1000 emplois que General Electrics, qui a dévoré une partie d’Alsthom avec la bénédiction de Macron, veut détruire à Belfort.

    Quant au RN il est à nouveau en mesure de se poser en principale alternative (mortifèrer !) à LAREM, d’autant plus qu’il ne cesse de donner des gages aux forces euro-oligarchiques.

    Ce tableau dramatique pour notre pays est le piteux résultat du refus des forces euro-réformistes à porter le Frexit progressiste en se tournant d’abord vers les classes populaires et en défendant le progrès social, le produire en France, l’indépendance nationale, la transition écologique et la coopération internationale, non pas DANS, mais CONTRE l’UE du capital et ses serviteurs.

    Par bonheur, la poussée des bases rouges CGT révélée par le congrès de cette confédération s’ajoute à la détermination des Gilets jaunes pour prouver que le peuple travailleur ne se laissera pas faire.

    Dans ces conditions, contre Macron-MEDEF, l’UE et Le Pen, il faut réactualiser la belle alliance du drapeau rouge et du drapeau tricolore que portait jadis le véritable PCF : l’enjeu est de remettre le monde du travail au centre de la vie nationale dans la perspective du Frexit progressiste, de l’Europe des luttes et du socialisme pour notre pays. C’est pourquoi en cet anniversaire du 29 mai 2005, le PRCF appelle,

    Pour autant, ces résultats électoraux inquiétant ne doivent pas occulter les nombreux points positifs qui se développent par ailleurs, notamment sur le terrain des luttes sociales. Par exemple la poussée des bases rouges CGT révélée par le congrès de cette centrale et la détermination continue des courageux Gilets jaunes montre que le peuple travailleur ne se laissera pas faire.

    Dans ces conditions, il faut réactualiser la belle alliance du drapeau rouge et du drapeau tricolore qui a permis au PCF véritable de mener la classe des travailleurs a ses plus belles victoire : l’enjeu est de remettre le monde du travail au centre de la vie nationale avec la perspective du Frexit progressiste, de l’Europe des luttes et du socialisme pour notre pays.

    C’est pourquoi, plus que jamais, le PRCF appelle solennellement,

    • Les communistes à s’unir, indépendamment de la direction du PCF-PGE, sur une stratégie claire et nette de sortie par la gauche de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, sans perdre de vue l’urgence de reconstruire ensemble le parti communiste de combat dans notre pays.
    • Les syndicalistes de classe à construire le tous ensemble en même temps ; sans craindre les directions confédérales euro-formatées, tendons la main aux gilets jaunes et osons contester radicalement la « construction » européenne du capital
    • Les progressistes opposés à l’UE, à s’unir pour l’indépendance nationale, le progrès social, la démocratie et la paix en combattant d’un même élan ce président radicalement illégitime, l’ « alternative » mortelle du FN et cette UE du grand capital rivée à l’OTAN qui détruit notre pays, ses libertés et ses acquis sociaux.
    • Les progressistes opposés à l’UE, à s’unir pour l’indépendance nationale, le progrès social, la démocratie et la paix en dénonçant cette UE atlantique de plus en plus fascisante qui détruit notre pays et ses acquis sociaux.

    Tout en privilégiant les luttes de terrain et les manifestations populaires, le PRCF agira dans ce sens dès cet été et lors de la fête de l’Humanité.

    • Par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, le 28/05/19

     

    1. source: https://www.initiative-communiste.fr/
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  • Cap Sizun. La population soutient le personnel de l’Ehpad de la baie d’Audierne (OF.fr-27/05/19-20h23)Avant la projection, la salle a entonné la chanson du personnel

    Plus de 170 personnes ont participé, mardi 21 mai 2019, à une soirée de soutien au personnel de la maison de retraite de la baie d’Audierne (Finistère). Depuis décembre, certains manifestent contre leurs conditions de travail qu’ils estiment dégradées.

    Pour accompagner le mouvement revendicatif qui secoue la maison de retraite depuis le mois de décembre 2018, le collectif citoyen du cap Sizun et le syndicat CGT de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de la baie d’Audierne (Finistère

    ) organisaient, mardi 21 mai, une soirée d’information et de soutien aux personnels grévistes de l’établissement. Signe encourageant pour les salariés : plus de 170 personnes ont répondu à l’invitation et sont venues les soutenir au cinéma Le Goyen.

    Moins de jours de RTT

    En première partie de soirée, les représentants du personnel ont rappelé l’origine du conflit. Depuis plusieurs années, les conditions de travail se dégradent en Ehpad. « Les résidents entrent de plus en plus dépendants dans les établissements », alors que, selon eux, les moyens ne suivent pas et « la vision financière est de plus en plus oppressante ». La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, en fin d’année dernière, et qui a déclenché le mouvement, a été la réduction des journées de RTT.

    Le réalisateur Jean-Paul Mathelier, qui a bénévolement filmé le conflit, depuis le premier débrayage, le 11 décembre, jusqu’à ce mois de mai, a présenté le film lors de cette rencontre. À travers des photos prises par le personnel, des séquences saisies devant l’établissement ou pendant des manifestations extérieures, comme le 19 mars à Quimper, il raconte l’évolution de la situation. Y compris l’enregistrement, au studio du Millet à Beuzec, de la chanson qui fédère le personnel et les sympathisants.

    Des moments de bonheur

    Après la projection du film, un échange avec la salle a permis à chacun de s’exprimer. Des membres du personnel ont témoigné des conditions de travail difficiles en gériatrie, et des relations avec l’équipe de direction. Certains ont insisté sur leur choix assumé de travailler en Ehpad et des moments de bonheur qu’ils partagent avec les résidents. D’autres se sont plutôt centrés sur l’évolution de leur emploi et sur l’avenir de l’établissement, qui doit prochainement fusionner avec l’Ehpad Saint-Yves de Pont-Croix.

    Malgré la colère latente et le ressentiment, la rencontre est restée très conviviale. Elle a aussi permis à la population de se faire une opinion sur le conflit.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/audierne-29770/cap-sizun-la-population-soutient-le-personnel-de-l-ehpad-de-la-baie-d-audierne-6370317

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  • Dans le Finistère, « la santé est à bout de souffle » alerte la CGT (OF.fr-27/05/19-18h44)L’Ehpad d’Audierne entamait ce lundi 27 mai son 33e jour de mobilisation.

     

    Les points de tension se multiplient dans les établissements de santé du département, dénonce l’Union de la santé et de l’action sociale CGT du Finistère. Cette semaine, six d’entre eux sont en grève.

    « Partout dans le département, nous observons une dégradation des conditions de travail, qui rendent nos métiers moins attractifs et les services publics de moins bonne qualité. Cette logique économique se répercute d’un établissement à l’autre », déplore Franck Monfort, secrétaire général depuis mars de l’Union de la santé et de l’action sociale CGT du Finistère.

    Le syndicat attire l’attention sur les mouvements sociaux actuellement à l’œuvre dans les différentes structures du Finistère : « Cette semaine, juste en raison de revendications locales, il y a six établissements qui sont en grève. C’est inédit », insiste Franck Monfort. Des mobilisations sont effectivement en cours à l’hôpital de Morlaix, dans les Ehpad d’Audierne et de Douarnenez, au Centre hospitalier de Cornouaille Quimper-Concarneau, ainsi qu’au CHU et au 115 de Brest.

    Agressions au Centre départemental de l’enfance et de la famille

    Une septième structure pourrait prochainement venir rallonger la liste : le Centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF), où de nombreuses agressions ont été dénoncées par le personnel. « Depuis un an, nous accueillons des jeunes en “situation complexe”, avec des troubles du comportement, alors que notre institution n’y est pas adaptée. Cela entraîne des phénomènes de violence très importants », dénonce Youenn Hénaff, l’un des éducateurs membre de la CGT.

    L.D.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    Pays bigouden. Grève des facteurs : les négociations sont au point mort (OF.fr-27/05/19-15h)Le mouvement des facteurs est soutenu par des élus ainsi que par une partie de la population, venue à la rencontre des grévistes

    Depuis jeudi 23 mai, des agents de La Poste du Pays bigouden sont en grève. Ils manifestent contre une surcharge de travail et des suppressions d’emploi. Ce lundi 27 mai, ils ont voté la reconduction du mouvement de grève.

    Très tôt dans la matinée, ce lundi 27 mai 2019, les facteurs en grève ont repris position devant le centre de tri postal de Pont-l’Abbé (Finistère).

    Ils ont d’abord reçu la visite et le soutien de Stéphane le Doaré, maire de Pont-l’Abbé. De nombreux usagers sont aussi venus les rejoindre, à partir de 10 h, là aussi pour les soutenir.

    Grise mine après la réunion

    Les nouvelles des alentours sont tombées au fil de la matinée : guichets fermés à Lesconil, à Plomeur et mouvement de débrayage à Plogastel-Saint-Germain.

    « Il y a blocage car il n’y a pas de volonté de la direction d’établir avec nous un dialogue social », explique une militante syndicale. Seul contact de la matinée : une demande de la direction de retirer les drapeaux des syndicats qui fleurissent sur les pelouses. Vers 11 h, une délégation de l’intersyndicale a été reçue pendant près d’une heure.

    Grise mine à la sortie. « La proposition qui nous a été faite, à savoir la mise en place des renforts d’été, ce qui était déjà prévu, ne correspond en rien aux mesures pérennes que nous attendons. » Dans la foulée, 21 personnes ont voté la reconduction du mouvement, deux ont voté contre et trois se sont abstenues.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-labbe-29120/pays-bigouden-greve-des-facteurs-les-negociations-sont-au-point-mort-6369916

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  • Les salariés du 115 sont  en grève. Leur mobilisation est exceptionnelle .Il est important que nous soyons nombreux pour les soutenir car leurs demandes vont dans le sens de ce que demandent toutes les personnes qui , à un moment de leur vie en France , ont besoin d'un toit pour les protéger .

    PIQUE-NIQUE REVENDICATIF

    le Mardi 28 mai à 12h

    devant le siège de l’association AGEHB

    avenue Le Gorgeu (face à la fac de sciences)

     

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