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  • Finistère. Votre centre des impôts va-t-il bientôt fermer ? (OF.fr-18/06/19-11h26)Près de 150 agents du centre des finances publiques de Brest ont manifesté devant la mairie, lundi 17 juin 2019, contre le projet de réforme territoriale de l’administration fiscale

     

    Les agents fiscaux de Brest ont manifesté, lundi 17 juin 2019, contre la suppression annoncée des trésoreries et centres des impôts du Finistère. Les contribuables ne seraient plus reçus que sur rendez-vous.

    Érick Guerry est catégorique. « Le grand perdant de cette réforme, affirme-t-il, c’est le contribuable… » Délégué FO des impôts du Finistère, le syndicaliste est intervenu, lundi 17 juin 2019, devant une centaine de fonctionnaires du centre des impôts de Brest. Avec ses homologues de Solidaires

    , de la CGT et de la CFDT, ils n’avaient qu’un seul discours : dénoncer la réforme à venir de l’administration fiscale. Près de 150 fonctionnaires ont ensuite rejoint le parvis de la mairie pour exprimer leur colère.

    « C’est un big bang, se désole Érick Guerry, la destruction du réseau et de l’administration des impôts ». Les mots sont forts, et pour cause. D’après les informations dispensées par les syndicats, il ne resterait plus aucune trésorerie dans le Finistère d’ici à 2022. Cinq centres des impôts disparaîtraient, et le public n’aurait plus accès aux agents des impôts « que sur rendez-vous ».

    Toutes les trésoreries supprimées

    Dans un courrier adressé aux élus, les syndicats des impôts du Finistère détaillent l’ampleur des annonces. Toutes les trésoreries du Finistère seraient fermées, comme les centres des impôts de Brest, Carhaix, Douarnenez, Quimperlé et Quimper.

    En lieu et place, quatre services de gestion comptable prendraient en charge les missions de trésorerie publique à Landerneau, Rosporden, Morlaix et Douarnenez. Quant aux services des impôts, ils ne seraient plus que trois, à Morlaix, Concarneau et Châteaulin. Mais aucun d’entre eux ne sera ouvert au public.

    Vers qui pourra se tourner le contribuable ? « Des accueils de proximité seront installés dans les mairies et dans les maisons France services de chaque canton », explique Stéphane Douet du syndicat Solidaires. Au sein de ces structures, les usagers trouveraient des agents polyvalents chargés de transmettre leur demande, mais non de la traiter. « Et ils n’auront pas forcément la qualification nécessaire pour accueillir le public… »

    Le centre de Brest vendu ?

    Pour les agents des finances publiques, la réforme tient du non-sens. « On reçoit 600 à 700 personnes par jour à Brest en période de déclaration d’impôt… 100 000 usagers par an dans tout le Finistère ! », s’exclame Érick Guerry. Pendant la manifestation, des fonctionnaires s’inquiètent : « La proximité, c’est terminé. C’est encore le rural qui va morfler. »

    La réforme aurait enfin des conséquences concrètes sur le paysage finistérien. À Brest, « ils sont déjà en train de réfléchir à la vente du bâtiment pour faire des économies », indique Érick Guerry. Ne resteraient que deux services, le contrôle fiscal et le cadastre, dans la cité du Ponant, tous deux transférés dans un autre bâtiment.

    La direction départementale a annoncé une concertation avec les équipes pour échanger sur cette nouvelle carte. Concertation refusée par les partenaires sociaux. « On nous a présenté cette carte comme ne pouvant évoluer qu’à la marge, explique Érick Guerry. Mais pour nous, il n’y a pas d’autres solutions que le retrait du projet. »

    Thomas MOYSAN.

     

    https://www.ouest-france.fr/

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  • Le 17 juin 1940 l’appel à la résistance lancée en France par Charles Tillon, dirigeant du PCF clandestin.(IC.fr-17/06/19)CONTRE LE NEGATIONNISME ANTICOMMUNISTE, FAISONS CONNAÎTRE L’APPEL COMMUNISTE A LA RESISTANCE ANTIFASCISTE LANCE LE 17 JUIN 1940 DEPUIS GRADIGNAN PAR , DIRIGEANT DU P.C.F. CLANDESTIN.

     
     
    Par Georges Gastaud, fils de  gaulliste.
     
     

    A l’encontre de ce que prêchent, contre-révolution anticommuniste mondiale à l’appui, les misérables négateurs de l’engagement communiste contre l’Occupant hitlérien, l’Appel lancé le 17 juin 1940 par Charles Tillon (sous la forme d’un tract clandestin), montre que les communistes – pourtant frappés d’interdiction et menacés de la peine de mort par le gouvernement « français » lui-même (Décret Sérol) – ont lancé les premiers, DEPUIS LE TERRITOIRE NATIONAL, l’appel à la  dans le droit fil de leur action sous le Front populaire antifasciste, de leur soutien non mesuré aux Républicains espagnols et de leur engagement total auprès de Dimitrov et du 7ème congrès de l’Internationale communiste (appel au Front populaire antifasciste, patriotique et anti-impérialiste).

    Ce jour-là, avec la complicité de certains kiosquiers communistes, les tracts rapportant l’appel du dirigeant du Parti communiste étaient encartés dans des journaux bordelais comme la France ou la Petite Gironde. Il atteindra des lecteurs jusqu’aux chantiers de Saint-Nazaire. Et que l’on ne vienne pas dire que Tillon, alors membre du bureau politique du -SFIC, avait pris là une initiative « personnelle ». Voici en effet ce qu’il a lui-même déclaré au sujet de cet appel scandaleusement méconnu par les « manuels d’histoire » :

    Le 17 juin 1940 l’appel à la résistance lancée en France par Charles Tillon, dirigeant du PCF clandestin.(IC.fr-17/06/19)«  Je me trouvais à Bordeaux depuis le début de novembre 1939 parce que Benoît Frachon m’y avait envoyé, de la même façon qu’il avait expédié Gaston Monmousseau à Marseille. Comme membre du Comité central, je devais essayer de réorganiser le Parti communiste dans les départements compris entre La Rochelle et la frontière espagnole. Je me trouvais donc à Bordeaux depuis ce temps-là et on avait, tant bien que mal, réussi à redresser, à ramasser des militants, enfin à reconstituer une organisation clandestine qui, tout de même, de La Rochelle jusqu’à Bayonne et aussi en allant sur le Lot-et-Garonne, fonctionnait, avait ses ramifications, distribuait ses tracts… L’essentiel, pour nous, c’étaient les problèmes que posait l’approche des Allemands… Que fallait-il faire  ? Eh bien, d’abord, lancer un premier tract, qui serait à la fois un cri de protestation et de révolte, un cri qui contiendrait en même temps une certaine espérance…  ».

    Charles Tillon

    Rappelons que par ailleurs, Tillon fut sous l’Occupation le chef de file des Francs-Tireurs et Partisans Français et qu’à la Libération, il deviendra ministre communiste dans le premier et deuxième gouvernement dirigé par Charles de Gaulle, aux côtés de François Billoux, d’Ambroise Croizat, de Marcel Paul et de Maurice Thorez, Jacques Duclos présidant l’Assemblée nationale.

    Voici le texte de l’Appel du 17 juin 1940

    Le 17 juin 1940 l’appel à la résistance lancée en France par Charles Tillon, dirigeant du PCF clandestin.(IC.fr-17/06/19)

    fac similé de l’appel du 17 juin 1940

    Les gouvernements bourgeois ont livré à Hitler et à Mussolini : l’Espagne, l’Autriche, l’Albanie et la Tchécoslovaquie… Et maintenant, ils livrent la France.

    Ils ont tout trahi.

    Après avoir livré les armées du Nord et de l’Est, après avoir livré Paris, ses usines, ses ouvriers, ils jugent pouvoir, avec le concours de Hitler, livrer le pays entier au fascisme.

    Mais le peuple français ne veut pas de la misère, de l’esclavage, du fascisme.

    Pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes.

    Il est le nombre : uni, il sera la force.

    Pour l’arrestation immédiate des traîtres !

    Pour un gouvernement populaire s’appuyant sur les masses, libérant les travailleurs, établissant la légalité du parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s’entendant avec l’URSS pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes !

    Peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes,

    UNISSEZ-VOUS DANS L’ACTION !

    Appel du 17 mai 1940 – PCF – Charles Tillon

    Et profitons de l’occasion pour rendre hommage aussi en ce jour anniversaire aux  du Maquis provençal de St-Antonin.

     

    Maquis de Saint Antonin

     

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/le-17-juin-1940-lappel-a-la-resistance-lancee-en-france-par-charles-tillon-dirigeant-du-pcf-clandestin/

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  • En deux minutes et en vidéo comprendre pourquoi la réforme du lycée et la réforme du  c’est dangereux et pourquoi les enseignants font grève ce 17 juin.

     

     

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  • L’une des plus importante union départementale de France, l’UD  des Bouches du Rhône ( 35 000 syndiqués ) tenait son 57ème congrès à Martigues. Trois jours de débats extrêmement combatifs réunissant 661 délégués.

    A la suite du 52e congrès de la CGT, l’un des votes importants de ce congrès était celui devant se prononcer sur l’affiliation de l’ à la Fédération Syndicale Mondiale. C’est à près de 90% des votants c’est à dire de façon quasi unanime que 22 136 voix se sont prononcées en faveur de l’adhésion de l’UD  à la FSM.

     

    Le détail des résultats :

    Inscrit.e.s : 28.177 / Votant.e.s : 24.672 (87,5%)
    Abstention : 1840 (7,46%) Contre : 696 (2,82%) Pour : 22.136 (89,72%)

    Les résultats ont été annoncé par le camarade Zuchelli, syndicaliste de la SNCF, qui a été par ailleurs élu à la commission exécutive et au bureau de l’UD CGT 13, prononçant une intervention positivement très remarquée.

    Le Congrès de l'Union départementale des syndicats CGT des Bouches-du-Rhône vote son adhésion à la Fédération Syndicale Mondiale

    Le président de la FSM G Mavrikos était présent et a pris la parole avant les conclusions du camarade  réélu secrétaire général de l’Union Départementale, alors que les congressistes finissaient d’entonner l’Internationale.

    Ce vote est largement salué, comme en témoigne la réaction de Jean-Pierre Page, figure bien connue de la CGT

    Avec près de 90%des votes de  670 délégués à son 57e congres  les 11,12,13 juin 2019 à Martigues et en présence de , l’Union départementale CGT des Bouches  du Rhône à décidé de ratifier officiellement dans une ambiance très chaleureuse sa demande d’affiliation à la Fédération Syndicale Mondiale. 25 ans après l’avoir quitté, ce retour intervient un mois après le 52e congrès national de la CGT. Cette décision d’une des plus importantes et combatives organisations de la CGT témoigne de la volonté d’un grand nombre de militants et syndiqués de la CGT de s’engager Internationalement dans la voie d’un syndicalisme international anti impérialiste et de contribuer efficacement aux luttes contre la malfaisance du capitalisme, œuvrer au renouveau du syndicalisme international

    Jean Pierre Page – figure de la CGT dont il a été le responsable international durant des années

    Preuve que l’engagement internationaliste, contre l’impérialisme et pour la paix est toujours au cœur de l’action syndicale, alors que la CGT 13 avec son syndicat CGT des dockers de Fos vient de réussir à empêcher le chargement d’armes que le régime Macron voulait faire livrer à ses alliés des pétromonarchies du Golfe pour massacrer le Yémen, des soutiens aux peuples en lutte contre l’impérialisme ou pour leurs revendications ont été mis en exergue. De jeunes footballeurs et footballeuses palestiniens venus à Martigues pour disputer des matchs de tournoi sont montés sur scène et ont été acclamés .

    Le 57ème Congrès de l'Union départementale des syndicats CGT des Bouches-du-Rhône vote son adhésion à la Fédération Syndicale Mondiale

    Les travailleurs de la centrale électrique de Gardanne en grève reconductible depuis plusieurs mois contre la fermeture de leur usine électrique sont également montés à la tribune. Leur représentant à fait une intervention très combative

    Présent également comme invité de ce congrès un représentant des Gilets Jaunes des Bouches du Rhône, ainsi que divers représentants de partis politiques (notamment du PCF, le plus applaudi).

    Le sentiment des camarades ayant participé à ce congrès et d’avoir retrouvé la CGT de classe et de masse, combative, fraternelle, solidaire, internationaliste, menant le combat pour une société sans classes

    Un congrès qui fera date, et qui après l’adhésion de plusieurs fédération à la FSM et le vote en faveur de la FSM de l’ensemble de la CGT lors de son 52e congrès tenu au mois de mai, alors que l’USM de Monaco vient elle aussi d’adhérer à la FSM pourrait bien marquer le début d’un mouvement d’affiliation à la FSM, fédération des syndicats de combat pour la classe ouvrière, dans la continuité de l’engagement historique des syndicalistes CGT, et à l’opposé de la CES, confédération réformiste, alignée sur l’accompagnement des euro réformes de dumpings social et environnemental lancée par l’Union Européenne qui la subventionne largement.

    JBC d’après les informations transmises par les camarades syndicalistes CGT du PRCF 13 participant à ce congrès.

     

    A lire également l'article de La Marseillaise du 15 juin 2019 : Une fin de congrès combative et des perspectives de luttes pour l'UD CGT des Bouches-du-Rhône

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  • Soutien à la grève des enseignants le premier jour du Bac ! (IC.fr-12/06/19)

    Le 17 janvier, les principaux syndicats enseignants avec le soutien des syndicats lycéens et de fédérations de parents d’élèves appellent à la grève le premier jour du . Pour stopper la  et la réforme du , qui revient à morceler l’Éducation Nationale pour accélérer sa privatisation et supprimer ce diplôme national qui garantit l’égalité des droits à tous ceux qui l’ont réussi. Un diplôme qui est également la base des droits des travailleurs avec notamment les conventions collectives et leurs grilles de salaires.

     

    Le tract du PRCF en direction des enseignants:

     

    source: ttps://www.initiative-communiste.fr/

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  • Brest-Finances publiques. La carte qui inquiète les agents (LT.fr-14/06/19-19h04)Les agents des Finances publiques ont manifesté ce vendredi midi contre le projet de réforme porté par le gouvernement.

    Environ 200 agents de la Direction des finances publiques ont décidé de manifester, ce vendredi matin, contre le projet de nouvelle carte des services de l’impôt sur le Finistère, qui verrait la disparition des accueils physiques traditionnels.

    Mobilisés, quotidiennement, depuis près de trois semaines au centre des impôts de la rue Duquesne, les agents ont décidé d’exprimer leur colère, ou leur inquiétude, dans la rue, ce vendredi matin, au sortir d’une assemblée générale intersyndicale. Un mouvement spontané, qui les a conduits à demander, sans succès, une audience en sous-préfecture à l’heure de midi.

    La fin des trésoreries locales

    L’origine de leur colère : la présentation, le 7 juin par la directrice départementale Catherine Brigant, de la nouvelle « géographie » des Finances publiques sur le Finistère. Celle-ci prévoit notamment, à l’horizon 2022, la suppression des 25 trésoreries du département pour la création de points de contacts, sur rendez-vous, dans chaque canton. « On n’aura plus de services des impôts à Brest, car il sera transféré à Morlaix avec ses agents. On va donc se retrouver avec 300 agents à Brest poussés en back-office, une centaine mutée à Quimper avec la Direction des finances publiques », constate l‘intersyndicale CGT, FO CFDT, Solidaires. « C’est grotesque ».

    Jointe au téléphone ce vendredi, Catherine Brigant, rappelle que la carte présentée aux agents s’inscrit dans un « processus de concertation », ouvert jusqu’à fin septembre, et répond à l’ambition des Finances publiques à être « davantage présente dans l’ensemble des territoires, par des accueils de proximité ». « On sera ainsi présents dans 25 communes supplémentaires en 2022, dans des points d’accueils pouvant traiter tous les sujets relevant des Finances publiques ».

    Nouvelles mobilisations à venir

    Selon la directrice départementale, la carte présentée est toujours modifiable, dans le choix des implantations, pour laquelle elle n’a « pas d’affect ». Mais pas question de revenir sur le nombre de sites, ni la philosophie du projet. Et Catherine Brigant de préciser que la mobilité des agents sera encouragée par des « mesures d’accompagnements et d’incitations financières. Et nous veillerons à respecter les situations personnelles, avec des possibilités de télétravail ou travail à distance ».

    Des propos loin de contenter les agents mobilisés ce vendredi. « Ce plan est la première phase du démantèlement de la DGFIP*, car derrière, des abandons de missions vont suivre et des suppressions massives d’emplois ». L’intersyndicale a déjà commencé à écrire aux maires du territoire pour les sensibiliser au sujet. Et lundi, une nouvelle assemblée générale des personnels est programmée. Une nouvelle manifestation pourrait suivre, devant la mairie de Brest.

    (*) Direction générale des finances publiques.

    Pierre CHAPIN
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  • Brest-Social. Mobilisation en berne pour le pique-nique des convergences de lutte (LT.fr-15/06/19-18h06)

     

    Les différentes luttes agitant ces temps-ci le pays et la ville de Brest devaient se trouver, ce samedi midi, sur la place de la Liberté, pour un pique-nique dit de convergence des luttes. L’événement était initié par les gilets roses des assistantes maternelles, toujours inquiètes de la possible réforme de l’assurance-chômage qui nuirait à leur perte d’emploi « non voulue », à l’heure où les enfants qu’elles gardent entrent à l’école.

    Mais, par la faute du temps ou de « la difficulté de mobiliser à Brest » selon Anne Créach, porte-parole des nounous en colère, seule une petite poignée de gilets roses augmentée de quelques gilets jaunes a participé à ce rassemblement, délocalisé, par la faute d’une pluie battante,sous le pont reliant le square Mathon à la place de la Liberté.

    Il reste que les prochaines allocutions présidentielles seront détaillées avec minutie par les « ass’ mat’ », qui craignent que la diminution prévue de l’ARE (aide au retour à l’emploi) ne leur fasse perdre une large part de leurs émoluments chiffrés entre « 1 200 et 1 500 € par mois ».

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La pluie n’a pas arrêté les quelques membres du Comité des usagers de l’hôpital de Douarnenez mobilisés aux abords des halles samedi. Une nouvelle action menée pour alerter sur le devenir de l’hôpital public et de la santé.

    « Alors, qu’est-ce qu’il y a de nouveau ? L’hôpital encore ? », interroge un passant en se saisissant d’un tract à moitié détrempé. « Rien de vraiment neuf, malheureusement », regrette Yves Jardin, président du Comité des usagers de l’hôpital de Douarnenez. Samedi matin, lui et trois autres membres de la structure fondée en 2002 ont répondu à l’appel lancé par la coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. « Il existe une centaine de comités. Mais je ne dis pas que tous vont se mobiliser », souligne l’ancien prof, posté devant les halles. Lui assure aujourd’hui « le service minimum ». « Nous n’étions pas assez nombreux pour organiser une manifestation d’envergure. Mais on tient à assurer une présence, à montrer qu’on ne laisse pas tomber ».

    L’objectif de cette action menée aux quatre coins de l’Hexagone ? « Dénoncer la situation qui s’aggrave dans les hôpitaux. Plus de cent services d’urgence sont en grève, les personnels sont surmenés, des postes sont supprimés… ». Un discours récurrent depuis que le mouvement a été lancé, il y a trois mois. Et les mesures annoncées par Agnès Buzyn, vendredi, sont loin de faire l’unanimité. « Elle n’a pas lâché grand-chose », balaie Yves Jardin, évoquant les primes promises par la ministre de la Santé. « Ces dernières années, des dizaines de milliers de lits ont été fermées. Ce que demandent les soignants, ce sont des moyens pour travailler correctement ».

    Pour l’ouverture d’un centre de santé

    Plus localement, la conjoncture penn-sardin inquiète. Le manque d’urgentistes - une dizaine environ sur le secteur Douarnenez, Quimper, Concarneau - est au centre des préoccupations. Leur recrutement est l’une des premières revendications du Comité des usagers. Le rétablissement de la ligne de Smur à l’hôpital de Douarnenez 24 h sur 24 compte également parmi les priorités. « Depuis juin 2018, la ligne est ramenée sur Quimper pendant la nuit. Mais maintenant, cela se produit aussi dans la journée, tempête Yves Jardin. Vingt fois entre le 15 avril et le 30 juin. Près de la moitié du temps ! »

    Pour remédier à la pénurie médicale, le comité envisage également la création d’un centre de santé avec des médecins et des professionnels salariés. Un moyen, aussi, de désengorger les urgences. « Nous ne sommes qu’au début de la démarche et cela ne va pas se faire en claquant des doigts », reconnaît le militant. Et d’ajouter, déterminé : « On ne va pas se gonfler les chevilles mais si nous n’avions opposé aucune réaction, la dégradation aurait peut-être été encore plus rapide ».

    "Si nous n’avions opposé aucune réaction, la dégradation aurait peut-être été encore plus rapide"
    Léa GAUMERsource: https://www.letelegramme.fr/
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  • Venezuela-Comprendre la guerre qui vient 4ème Partie  (4/5)-par Romain MIGUS

    4partie : Éléments étrangers de l’armée des ombres (paramilitaires, mercenaires et forces spéciales)

     

    Le 14 mars 2018, Erick Prince, le fondateur de l’entreprise militaire privée Blackwater, réunissait une centaine de personnalités dans son ranch de Virginie. L’invité d’honneur, ce jour-là, n’était autre que Oliver North, figure principale avec Elliott Abrams –l’actuel envoyé spécial des USA pour le Venezuela- de la sale guerre contre le Nicaragua dans les années 80 (1).  Ce retour de Erick Prince sous le feu des projecteurs, après sa mise à l’écart des administrations états-uniennes (tout comme son collègue Abrams), aurait dû être un signal d’alerte. Mais ce n’est qu’un an plus tard que l’on apprendra que le fondateur de Blackwater se disposait à recruter 5000 mercenaires pour le compte de Juan Guaido (2). Ce plan macabre n’aurait, pour l’instant, trouvé ni l’écho de la Maison Blanche, pourtant sensible à l’influence de Prince, ni le financement nécessaire de 40 millions de dollars, somme ridicule si l’on tient compte du vol de plusieurs milliards de dollars appartenant à l’Etat vénézuélien par l’administration étatsunienne.  

    Pourtant, le recrutement de mercenaires a déjà commencé. Le 29 novembre 2018, le président Maduro dénonçait lors d’une allocution télévisée la constitution d’un bataillon de 734 chiens de guerre sur les bases militaires d’Eglin en Floride et de Tolemaida en Colombie. Le 23 mars 2019, le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez, annonçait que 48 mercenaires recrutés au Salvador, au Honduras et au Guatemala étaient rentrés sur le territoire vénézuélien, dans le but d’y commettre des attentats contre les hautes autorités du pays, ainsi que des actes de sabotages, et d’opérations sous fausses bannières (3). Selon les services de renseignement du Venezuela, ces mercenaires avaient été recrutés par Roberto Marrero, bras droit de Juan Guaido (4). Que ce soit via Erick Prince ou par d’autres modalités, le recrutement de mercenaires afin de déstabiliser le Venezuela, est une sinistre réalité. 

    Le jour de l’arrestation de Marrero, les services de sécurité vénézuéliens ont capturé Wilfrido Torres Gómez alias Necocli, le chef de la bande narcoparamilitaire colombienne «Los Rastrojos». Comme les mercenaires, les paramilitaires colombiens sont un acteur étranger fondamental de la future armée dont pourrait disposer Guaido. 

    Les paramilitaires sont une excroissance du conflit colombien. D’abord créés par des propriétaires terriens et des militaires, ou dans le sillage des cartels de la drogue, ces groupes chargés des besognes les plus inavouables, se sont rassemblés sous le commandement des Autodéfenses Unies de Colombie (AUC). De 1997 à 2006, ils firent régner la terreur en déplaçant des populations entières sur le territoire colombien, et se chargeant des exactions que ne voulaient pas assumer les services de l’Etat. Sous le gouvernement d’Alvaro Uribe (2002-2010), les paramilitaires ont acquis une véritable prestance sur la scène politique, en tissant des liens avec des responsables politiques et économiques et allant même jusqu’à financer un tiers des parlementaires de ce pays, comme l’ont montré les documents saisis dans l’ordinateur du chef paramilitaire Jorge 40 (5). Si leur activité principale reste liée au trafic de cocaïne, les paramilitaires agissent comme un Etat parallèle et influent. Dotés d’une autorité acquise au moyen d’une violence extrême et d’une terreur psychologique, ils imposent leurs normes sociales, politiques et économiques sur les territoires qu’ils contrôlent. La «démobilisation» des AUC en 2006 a eu pour conséquence l’implosion en plus petites structures, qui ont gardé le même modus operandi

    Les paramilitaires colombiens arrivent au Venezuela après le coup d’Etat contre Hugo Chávez en 2002. D’abord comme tueurs à gage de certains propriétaires terriens, soucieux d’éliminer les leaders paysans qui revendiquaient l’application de la réforme agraire. Ils commencent alors à investir certains quartiers des grandes villes tout en restant très actifs à la frontière venezolano-colombienne. 

    Ils deviennent connus des vénézuéliens en mai 2004, après que 124 paramilitaires furent arrêtés dans les alentours de Caracas. Ils avaient été amenés par Roberto Alonso, un politicien d’opposition, dans le but d’assassiner Hugo Chávez et de hauts responsables de la Révolution. Au fil des ans, leur présence s’est confortée le long de la frontière (6), ainsi que dans certains quartiers des grandes villes où ils ont constitué plusieurs cellules dormantes. Sans oublier l’axe de communication stratégique menant des Andes à la côte caribéenne, couloir primordial pour la distribution de la cocaïne. C’est sur cette portion de territoire qu’ont d’ailleurs été arrêtés ou abattus la plupart des dirigeants paramilitaires qui se trouvait au Venezuela. C’est aussi sur cet axe que se trouvent, et ce n’est pas un hasard, les villes où ont eu lieu les affrontements les plus rudes lors des guarimbasde 2014 et 2017. 

    A la différence du crime organisé « classique », les paramilitaires disposent d’une hiérarchie militaire, d’un appareil de renseignement, d’un armement conséquent, mais surtout agissent en fonction d’une politisation marquée par leur anticommunisme, acquise dès leur genèse dans la lutte contre les guérillas. Ils imposent leur orientation idéologique aux populations qu’ils soumettent. A la différence de la pègre, ils gardent de très bonnes relations avec les élites colombiennes, pour qui ils jouent le rôle d’une armée parallèle. Leur utilisation contre le Venezuela permettrait à la Colombie de ne pas dégarnir les fronts internes que son armée maintient avec la guérilla. 

    A la frontière avec le Venezuela, les paramilitaires contrôlent le trafic de drogue, ainsi que la contrebande d’essence et d’aliments, et joue un rôle non négligeable dans la manipulation éhonté du taux de change du bolívar. Comme nous l’a rappelé Freddy Bernal, préfet de cette région, dans une interview exclusive « La Colombie produit 900 tonnes de cocaïne. Pour produire un kilo, tu as besoin de 36,5 litres d’essence et la Colombie n’en produit pas suffisamment. Les paramilitaires sont chargés d’acheminer par contrebande 36 millions de litres d’essence en provenance du Venezuela et destinés en grande partie à la production de cocaïne » (7), et en retour contrôlent la distribution de drogue dans le pays voisin, par le biais des bandes criminelles vénézuéliennes. 

    Les affrontements de l’Etat bolivarien avec les paramilitaires sont de plus en plus récurrents. Non seulement pour lutter contre leurs multiples trafics mais surtout pour défendre la souveraineté de l’Etat sur le territoire. Selon Freddy Bernal « les paramilitaires jouent le même rôle que celui qu’a tenu Daesh en Irak, en Libye et en Syrie. Ils visent à fragmenter notre territoire. C’est le Daesh d’Amérique Latine » (8). Ils sont un rouage essentiel dans l’atomisation de l’Etat-Nation vénézuélien, un des objectifs majeurs de la guerre qui s’annonce.  

    De Roberto Alonso à Roberto Marrero, il existe de nombreux exemples montrant que les paramilitaires colombiens sont en lien avec l’opposition vénézuélienne. Mais ils répondent aussi aux desseins du Pentagone dans ses actions planifiées contre le Venezuela. Comme nous l’a révélé un document du SouthCom, la force militaire des Etats-Unis responsable de l’Amérique Latine, les stratèges militaires étatsuniens préconisent de « recruter des paramilitaires principalement dans les camps de réfugiés de Cúcuta, La Guajira et le nord de la province de Santander, vastes zones peuplées de citoyens colombiens qui avaient émigré au Venezuela et maintenant rentrent au pays, pour fuir un régime qui a augmenté l’instabilité aux frontières, en mettant à profit l’espace vide laissé par les FARC, l’ELN toujours belligérant, et les activités [paramilitaires] dans la région du cartel du Golfe» (9).

    Comme on peut le voir, les Etats-Unis et leurs alliés latino-américains disposent déjà d’une armée. Celle-ci est composée d’une poignée de déserteurs et de combattants civils vénézuéliens, de membres du crime organisé, de mercenaires étrangers et de paramilitaires colombiens, le tout structuré par des forces spéciales des Etats-Unis, déjà présentes dans la région (10), et de l’appui tactique des armées des pays limitrophes. D’autres acteurs pourraient même s’inviter dans ce conflit. Ce qui expliquerait la présence de plusieurs centaines de militaires israéliens au Brésil et au Honduras (11).

    L’armement de cette force militaire irrégulière est lui aussi en cours. Comme l’a dénoncé le gouvernement russe par la voix de  Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères de ce pays : « les États-Unis et leurs alliés de l'Otan étudient actuellement la possibilité d'acquérir dans un pays d'Europe de l'Est d'un lot important d'armes et de munitions destinés aux opposants vénézuéliens. Il s'agit de mitrailleuses lourdes, de lance-grenades intégrés et automatiques, de missiles sol-air portables, de différentes munitions pour armes à feu et de pièces d'artillerie. Cette cargaison devrait être transportée au Venezuela via le territoire d'un pays voisin à l'aide d'avions-cargos de l’entreprise d’Etat ukrainienne Antonov » (12). Pas besoin d’être un expert militaire pour comprendre que ce type d’arsenal est le même que celui utilisé par les belligérants qui combattent la République Arabe Syrienne. Dans ce cas de figure, les Etats-Unis ou les pays voisins n’auraient même pas à assumer un rôle protagonique de premier plan dans la guerre irrégulière contre le Venezuela. 

    Dans le cas où l’étranglement économique, politique et financier du Venezuela ainsi que les différentes pressions psychologiques et diplomatiques ne parviendraient pas à renverser le président Maduro, alors le scénario que nous décrivons s’appliquera immanquablement. Les différentes composantes du front militaire auront la tâche de morceler le Venezuela, sans forcément répondre à un commandement central, mais avec l’objectif commun de rendre impossible le contrôle du territoire par le pouvoir légitime. Il convient maintenant d’analyser les stratégies pour arriver à de telles fins.  

    5epartie : La stratégie militaire à venir 

    Romain MIGUS

    source: https://www.romainmigus.info/2019/06/comprendre-la-guerre-qui-vient-4e.html

     

    Pour accéder aux 5 articles de l'analyse "Venezuela: comprendre la guerre qui vient", cliquer ici

     

     

    Notes 

    (1) Noah Kirsch, “Inside Erik Prince's Return To Power: Trump, Bolton And The Privatization Of War”, Forbes, 04/04/2018,  https://www.forbes.com/sites/noahkirsch/2018/04/04/blackwater-erik-prince-trump-afghanistan-bolton/#5f0b83c817d7

    (2) Aram Roston, Matt Spetalnick, “Blackwater founder’s latest sales pitch - mercenaries for Venezuela”, Reuters, 30/04/2019,

    https://in.reuters.com/article/venezuela-politics-erikprince/exclusive-blackwater-founders-latest-sales-pitch-mercenaries-for-venezuela-idINKCN1S608C?il=0

    (3) “Gobierno Nacional denunció el ingreso de paramilitares para desestabilizar el país”, Venezolana de Televisión, 23/03/2019, http://vtv.gob.ve/denuncio-ingreso-paramilitares-desestabilizar/

    (4) Multimedio VTV, “Identificados grupos paramilitares que ingresaron a Venezuela con fines terroristas”, Youtube, 23/03/2019, 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=291&v=Zosm99g50pk

    (5) Romain Migus, “Interpol, la Farc et Chávez : L'ordinateur de Gauche et l'ordinateur de Droite”, Venezuela en Vivo, 17/05/2008, https://www.romainmigus.info/2013/06/interpol-la-farc-et-chavez-lordinateur.html

    (6) Romain Migus, “El Tachira: ¿un estado colombiano?”, Venezuela en Vivo, 03/12/2008, https://www.romainmigus.info/2013/05/el-tachira-un-estado-colombiano.html

    (7) Romain Migus, “Interview exclusive avec Freddy Bernal”, Youtube, 25/05/2019, disponible espagnol sous-titré en français surhttps://www.youtube.com/watch?v=Mq55NuS0ues

    (8) Romain Migus, “Interview exclusive avec Freddy Bernal”, Youtube, 25/05/2019, ibid.

    (9) Kurt W. Tidd, “Plan to overthrow the Venezuelan Dictatorship –“Masterstroke”, disponible sur https://www.voltairenet.org/article201100.html

    (10) “Declaración del Gobierno Revolucionario de Cuba: Urge detener la aventura militar imperialista contra Venezuela”, Granma, 13/02/2019, http://www.granma.cu/cuba/2019-02-13/declaracion-del-gobierno-revolucionario-13-02-2019-21-02-39    

    (11) “Tratado militar : 1000 soldados de Israel a un paso de llegar a Honduras”, El Heraldo, 06/05/2019, https://www.elheraldo.hn/pais/1281719-466/tratado-militar-1000-soldados-de-israel-a-un-paso-de-llegar-a

    (12) Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, Moscou, 22 février 2019, http://www.mid.ru/fr/web/guest/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/3540526

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