• Les représentants des associations ce mercredi devant la préfecture. Les représentants des associations ce mercredi devant la préfecture. 

    Les représentants d’une quinzaine d’associations humanitaires finistériennes se sont réunis, ce mercredi, devant la préfecture pour dénoncer l’exclusion des personnes étrangères sans-papiers. Une manifestation est annoncée le 12 juin.

    Une nouvelle fois, les associations de défense des droits de l’homme ont critiqué, ce mercredi, la position du préfet du Finistère vis-à-vis des étrangers sans papiers ou en cours de démarche pour être régularisés. « Nous exigeons que soit rétablit le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin », résume Suzy, du Planning Familial 29.

     « Principe fondamental »

    « Nous ne sommes pas là pour évoquer le manque de places d’hébergement mais pour dénoncer le fait que depuis une date assez récente, c’est-à-dire depuis l’arrivée du préfet dans le Finistère, le 115 (le dispositif d’hébergement d’urgence) ne repose plus sur le principe fondamental de l’inconditionnalité, explique les associations. Ce principe veut que toute personne à la rue, sans ressources, en difficulté, puisse solliciter l’aide à l’hébergement de ce dispositif. On peut malheureusement lui répondre qu’il n’y a plus de place, mais on ne peut pas lui répondre qu’elle n’y a pas droit. Or la Direction départementale de la cohésion sociale, sous les ordres du préfet, donne consigne aux gestionnaires du 115 de ne pas résoudre les appels provenant des personnes étrangères sans-papiers ». Ce qui ne va pas sans créer un malaise chez le personnel chargé de cette mission comme l’a montré un mouvement de grève fin mai à Brest. « Dans le Finistère, cette politique est formalisée, mais oralement, précise Olivier de la Ligue des Droits de l’Homme. Il n’y a pas d’écrit ».

    Deux manifestations dans le Finistère

    « Or nous avons affaire à des personnes vulnérables, ce qui conduit à des situations humainement dramatiques », soulignent les militants. Les associations évoquent des sans-abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale, des femmes victimes de violences…

    Les associations ajoutent que la préfecture a déjà été condamnée par le tribunal administratif de Rennes. « Elle est attaquable sur ces mesures discriminatoires, ajoute une autre militante. Et que l’on ne nous sorte pas des raisons budgétaires. Nous avons eu récemment une famille azérie, qui était à Plougastel et ensuite a été déplacée à Morlaix, à Quimperlé, à Landivisiau avec à chaque fois des frais de déplacement, d’hébergement ».

    « Nous exigeons que soit rétablît le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin », concluent les associations.

    Deux manifestations sont prévues le mercredi 12 juin à 18 h 30 à Brest, place de la Liberté, et à Quimper, place de la Résistance. 

    Les signataires : Abri côtier urgence femmes de Concarneau, Accueil des réfugiés dans le Cap, Accompagnement des jeunes isolés migrants, Cimade du Finistère, Collectif Aide aux droits des étrangers (Adé-Brest), Collectif aidons les réfugiés Brest, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Fraternité Douarnenez, Ligue des droits de l’Homme du Finistère, Planning familial 29, Solidarité Côte-des-Légendes, le Temps partagé, Travesias, Zéro personne à la rue, Droit d’asile Quimper…

    Ronan LARVOR

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Gilets jaunes. Prison avec sursis requise contre Éric Drouet (LT.fr-5/06/19-17h20)Éric Drouet, lors des manifestations des gilets jaunes à Paris en février.

    Éric Drouet, figure des gilets jaunes, risque de la prison avec sursis et une amende, selon les réquisitions du procureur ce mercredi.

    Le parquet de Paris a requis mercredi quatre mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende à l’encontre d’Éric Drouet, figure emblématique du mouvement des gilets jaunes, pour avoir participé à une manifestation non déclarée avec une sorte de matraque dans son sac. Le jugement sera rendu le 4 septembre. Le chauffeur routier de 34 ans avait été interpellé dans l’après-midi du samedi 22 décembre, lors de l’acte 6 de ce mouvement inédit, dans le quartier parisien de la Madeleine, au milieu de quelques dizaines de manifestants bloqués dans une rue par les forces de l’ordre.

    Le procureur a demandé qu’il soit reconnu coupable de tout ce qui lui est reproché : « participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations », ainsi que « port d’arme prohibé de catégorie D » -- « un bout de bois » selon la défense, « une matraque en bois » pour l’accusation. Aux yeux du magistrat, Éric Drouet « est volontairement venu avec une matraque », et « quand on vient avec une matraque on est dans une logique de violence ».

    Son avocat plaide la relaxe

    Le prévenu avait dit aux enquêteurs qu’il avait oublié ce bout de bois, « souvenir » de son père, dans le sac à dos qu’il utilise habituellement au travail. « En tant que routier on a tous quelque chose pour se défendre », a-t-il expliqué à l’audience. Le procureur a également pointé une publication sur un groupe Facebook lié à Éric Drouet, « rejoignez-nous ! Besoin d’aide », y voyant « une logique d’affrontement ». « Du début à la fin, il n’y a eu aucune violence » dans ce cortège, a au contraire souligné Éric Drouet. Une vidéo tournée par une manifestante et diffusée à l’audience montre plusieurs dizaines de gilets jaunes immobilisés dans le calme par les forces de l’ordre, jusqu’à ce que celles-ci viennent interpeller Éric Drouet parmi eux.

    Le défenseur du chauffeur routier, Khéops Lara, a plaidé la relaxe. Il a notamment contesté la qualification d’« arme » de ce « bout de bois », un simple « grigri ». Auparavant, l’avocat avait plaidé la nullité des poursuites, estimant qu’Éric Drouet « a été interpellé brutalement, sans motif légitime ni préalable, pendant une manifestation pacifique » et dénonçant « une procédure qui détourne le droit pénal » pour « empêcher les gens de manifester ». Le tribunal se prononcera sur cette requête en nullité au moment de son jugement en septembre.

    Pour l’« organisation » « sans déclaration préalable » de cette manifestation du 22 décembre, ainsi que d’une autre le 2 janvier, il a été condamné le 29 mars à Paris à 2 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis. Contestant être un « organisateur » du mouvement et se présentant uniquement comme un « relais », il a fait appel. Cet habitant de Seine-et-Marne fut l’un des initiateurs de la première mobilisation nationale des « gilets jaunes » le 17 novembre en créant sur Facebook l’événement « Blocage national contre la hausse des carburants ». Après plus de six mois de mobilisation, le mouvement peine désormais à rassembler.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Beurre bio, tomates ou cochons : l’agriculture finistérienne en quelques chiffres (OF.fr-5/06/19-11H27)Le département comptait près de 170 000 vaches laitières en 2015, principalement des Prim’Holstein.

    Le Finistère est un département agricole. Avec une forte proportion d’élevages – porcs et vaches laitières en tête – et une zone légumière dans le nord du département. Zoom sur quelques chiffres révélateurs du secteur.

    Les deux tiers du beurre bio sont produits en Bretagne

    La Bretagne et notamment le Finistère sont des zones de production laitière. Cinq milliards de litres de lait ont été recueillis en 2015 dans la région, dont 1,2 milliard dans le Finistère. La région a produit 94 mille tonnes de beurre en 2016, soit un quart du tonnage national. Une proportion qui grimpe à 57 % pour la production de beurre bio. Le beurre, un produit symbole du territoire, qui a même son musée à Spézet au cœur du Finistère

    Il y a 2,6 millions de porcs dans le Finistère (chiffre 2015)

    Soit plus de deux fois plus que d’habitants humains. La population finistérienne s’élevant à « seulement » 900 000 personnes. Le département est à la première place française pour la production porcine, juste devant les Cotes d’Armor, avec 20 % du cheptel national sur le territoire. Un cheptel porcin qui a cependant baissé de 13 % depuis 2000 en Bretagne.

    Le Finistère est le premier département bio breton

    Si le Finistère est connu pour son agriculture intensive, le bio s’y développe aussi à vitesse grand V. En 2018, on comptait 142 nouvelles fermes bio dans le département, portant le nombre total de fermes bio à 833 dans le Finistère. C’est le chiffre le plus important parmi les quatre départements bretons. 40 % de la production bio se fait en maraîchage, puis vient le lait de vache.

    Le département est le second producteur de tomates du pays

    Pas vraiment réputé pour son climat méditerranéen, le Finistère réalise tout de même 15 % de la production nationale de tomate. Essentiellement dans le nord du département, autour de la Sica Saint Pol et de Saveol à Plougastel-Daoulas, avec des tomates sous serres. Une production actuellement au cœur d’une polémique sur la production de tomates bio sous serres.

    Le Finistère possède encore près de 60 000 km de haies 

    Dans les années 1950, les fermes finistériennes ne s’étendaient que sur 10 hectares chacune. Aujourd’hui, elles font en moyenne 50 hectares. Le remembrement est passé par là. Et l’expansion urbaine également. Une modification des paysages importante, que l’on peut suivre sur les cartes interactives publiées sur le portail geobretagne : elles permettent de comparer les photos aériennes de 1952 à celles des années 2010 en un coup d’œil. Fascinant ! Entre 1996 et 2008, le bocage finistérien a perdu près de 1 % de sa surface chaque année. Mais il reste le plus fourni de la région.

    Aurore TOULON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après les européennes, quelles perspectives ? par Georges Gastaud (PRCF).Sitôt passées les européennes et leur résultat fort inquiétant, les manœuvres ont repris à gauche à l’initiative de Clémentine Autain, que Raquel Garrido elle-même, sa camarade en insoumission, a sur le champ qualifiée (interview à « Regards ») de relais « déloyal » des « bobos parisiens ». Ignorant le score faiblard de Manon Aubry et la déconfiture de Ian Brossat (PCF-PGE), C. Autain appelle en réalité à une énième resucée de la gauche plurielle qui n’a pas la moindre chance d’intéresser les travailleurs en lutte sur les ronds-points, dans les entreprises ou dans les services publics. Et si au lieu de rêver d’associer les « gauches » euro-constructives, du fédéraliste néolibéral Jadot au NPA en passant par les directions largement discréditées des confédérations euro-formatées, on partait plutôt des exigences populaires telles qu’elles émergent des luttes sociales et des besoins de la population ?

     Que veulent notamment les Gilets jaunes ? C’est clair : la justice fiscale, la relance du progrès social, la reconstruction des services publics, la souveraineté populaire assortie de démocratie directe et, de plus en plus le – qui ne peut de fait être que progressiste. Et quels symboles auront-ils fédéré lesdits GJ durant tout le mouvement ? La réponse ne fait pas de doute : ce sont drapeau tricolore et la Marseillaise rendus à leur signification insurrectionnelle initiale ; sans oublier la référence, certes insuffisante par elle-même, mais politiquement très significative, au « référendum d’initiative populaire ».

    A quoi par ailleurs les travailleurs du privé (Alsthom) ou du public se heurtent-ils objectivement, si ce n’est, respectivement, aux fusions capitalistes continentales (Siemens/Alstom, STX/Fincantieri…) ou transcontinentales (Renault/FIAT/Chrysler) et à la privatisation générale du secteur public (EDF, SNCF, Aéroports, voire, par la bande, Education nationale…) où la loi Dussopt organise la suppression des statuts de la fonction publique et la précarisation générale, telles que les impulsent Macron, Le Maire, Blanquer et Cie exécutant les feuilles de routes convergentes du MEDEF et de l’UE.

     Peut-on par ailleurs ignorer que l’écrasante majorité des électeurs ouvriers et jeunes a boycotté les européennes et que déjà, ce sont ces deux forces qui avaient assuré la victoire du Non à la constitution supranationale (29 mai 2005) ? C’est ce bloc populaire qu’il faut d’abord organiser si l’on veut construire un rassemblement populaire majoritaire susceptible de virer Macron, de barrer la route de la victoire à Le Pen et d’offrir enfin une alternative progressiste au peuple français. Alors que toute les forces euro-béates se réclamant de la gauche s’efforcent jusqu’ici de séduire avant tout, si ce n’est seulement, les milieux médiatiques et les couches moyennes des métropoles à coups de communication « new-look »… avec les échecs que chacun peut constater.

     Pour redonner aux classes populaires, et, centralement, à la classe ouvrière, son rôle dirigeant et fédérateur au sein du rassemblement populaire, le PRCF appelle à reconstruire dans l’action l’unité de combat des communistes. Avec pour objectif la reconstruction d’un parti communiste de combat dont le PCF-PGE actuel est  de plus en plus éloigné. Tout cela sur la base d’une alternative euro-critique de masse et de classe. De fait, face au régime néolibéral, euro-atlantiste et de plus en plus policier incarné par Macron (et soutenue d’une autre manière par le RN et par ce qu’il reste des LR), la mobilisation pour le FREXIT progressiste est propre à fédérer autour du monde du travail un large front antifasciste, populaire, patriotique et écologiste et, en brisant les chaînes de l’UE, à ouvrir une perspective victorieuse, véritablement internationaliste et progressiste. Car il faut bien observer que, face à la cohérence néolibérale, euro-atlantiste et de plus en plus policière incarnée par Macron, il n’est objectivement pas d’autre perspective cohérente que la ligne antifasciste, progressiste, patriotique et internationaliste fondée sur la centralité du monde du travail, sur le Frexit (incomplet ?)

     C’est pourquoi les communistes doivent interpeller ensemble les progressistes et les insoumis pour construire une France franchement insoumise à l’UE, à laquelle la campagne d’Aubry, sous l’inspiration et l’impulsion de C. Autain notamment, a tourné le dos puisque le « plan B » de sortie de l’UE a été mis en sourdine durant la campagne des européennes.

     Le programme maximal des communistes est clair : la révolution socialiste, l’abrogation de l’exploitation capitaliste par le pouvoir des travailleurs socialisant les grands moyens de production et d’échange et créant une démocratie radicalement nouvelle. Mais tous les vrais acteurs du progrès social peuvent déjà s’entendre au minimum sur un programme antimonopoliste articulant la reconstruction du produire en France (ce qui nécessite la nationalisation démocratique des banques et des entreprises stratégiques), la relance du progrès social (arrêt immédiat des privatisations, des délocalisations, des plans sociaux et des contre-« réformes », retraite à 60 ans, augmentation substantielle des petits et moyens salaires et pensions, etc.) et la souveraineté populaire ; non seulement le RIC mais une Constituante articulée au Frexit progressiste sans lequel notre pays restera enchaîné aux politiques néolibérales continentales et mondiales. Et bien sûr, la démocratisation profonde du pays et la recherche à l’international de la paix, de la coopération avec tous les continents – donc inévitablement la sortie de l’OTAN et le refus catégorique de l’Armée européenne.

     

     C’est à tout cela que travaillera le Comité central du PRCF issu de sa 5ème Conférence nationale, non seulement en s’adressant aux communistes, aux syndicalistes et à tous les progressistes, mais en menant une grande campagne tournée vers les entreprises où se trouvent les forces principales du changement social. Et pour atteindre ces objectifs, la direction élue du PRCF intensifiera l’effort pour renforcer le centralisme démocratique à l’intérieur du PRCF : c’est indispensable pour accroître l’efficacité de notre organisation au service des communistes, des travailleurs et de la nation.

    Georges GASTAUD

    Porte-parole du PRCF, le 3 juin 2919

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • INITIATIVE COMMUNISTE N°205 -JUIN 2019, EST DISPONIBLE !

    Sommaire :

    Pages 4-9 : Congrès C.G.T. : les réformistes en difficulté – Non à la loi Dussopt et à a privatisation d’A.D.P. !

    Pages 10-13 : Retour sur le Centenaire de l’Internationale Communiste – Libérez Assange ! – Le Venezuela tient toujours !

    Pages 14-17 : L’Europe politique, fin – France-Télécom : les plus coupables courent toujours !

    Pages 18-19 : C’est officiel : le R.N. roule pour le grand patronat – et un blogue « communiste » incite à voter pour lui !

    Pages 20-21 : Régions

    Page 22 : Fascisation : de Papon à Macron...

    Page 23 : La presse du capital contre le F.S.C. et le P.R.C.F.

    Pour recevoir ce numéro, trois possibilités :

     

    1) Contactez le journal

    « INITIATIVE COMMUNISTE »

    BP 30111

    62802 LIÉVIN

    2) Adressez-vous à un militant du PRCF

    3) Abonnez-vous ici 

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  • Bonjour
    Dans cette période difficile, nous défendons tous et toutes nos conditions de travail que ce soit sur le plan humain ou au niveau des conditions sociales et salariales !
    Nous, Collectif des Assistant(e)s Maternel(le)s en Colère du Finistère, organisons un 2ème pique-nique participatif le samedi 15 juin 2019 au square Mathon à 11h à Brest et souhaitons, dans le but d'une convergence des luttes, joindre notre lutte aux vôtres et c'est pour cette raison que nous vous proposons de vous y associer. (Place de la Liberté après le pont)

    Nous adressons cette proposition entre autre aux :

    -Stylos Rouges
    -Blouses Blanches, urgence Chu Brest-Carhaix
    -Collectif "Pas de bébé à la consigne"
    -Collectif brestois pour la défense du service public d'éducation (contre la loi Blanquer)
    -Gilets jaunes
    -Intermittents du spectacle
    -Comité de mobilisation pour la sauvegarde de l'enseignement universitaire publique à l'UBO
    -Collectif AESH-AVS
    ...

    N'hésitez pas à proposer à d'autres luttes de se joindre à nous tous
    A diffuser sans modération!
    Merci à vous

    le Collectif Assistant(e)s maternel(le)s en Colère du Finistère
    (Nous luttons contre la modification du mode de calcul de notre allocation chômage à la baisse ARE)

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  • 1er et 2 juin 2019, c’est la 5e conférence nationale du PRCF ! Place au communisme ! (IC;fr-31/05/19)

     

    Ce 1er et 2 juin 2019, des délégués de toutes la France participent à la 5e  du PRCF. Un moment fort qui est la suite de plus de 6 mois de débat en région dans les ARC du PRCF qui ont organisé depuis l’automne des assemblées générale pour débattre du projet de résolution politique et des statuts du PRCF, désigner leurs délégués à la  et proposer des candidats à l’élection au comité central du PRCF.

    Un moment important pour renforcer les outils et l’organisation pour permettre aux communistes d’agir, plus forts et plus nombreux, dès maintenant dans les luttes, et pour faire avancer la “”, c’est à dire la reconstruction de cette organisation d’avant garde combative dont la nécessité pour les travailleurs est démontrée de façon de plus en plus urgente, le . Sans opposer jamais cette reconstruction, indispensable après l’effacement continu du PCF-PGE et de la gauche euro-réformiste, à l’effort pour unir les communistes, unir les syndicalistes de lutte, unir les patriotes progressistes, soutenir les luttes anti-impérialistes dans le monde…

    La démocratie organisée et efficace avec le centralisme démocratique !

    La conférence nationale du PRCF, son congrès en quelque sorte, c’est le moment majeur qui tout les trois ans décide des grandes orientations et de la stratégie du PRCF. C’est également la conférence nationale qui élit la direction du PRCF, le comité central. Car le PRCF c’est une organisation communiste, donc démocratique, une organisation qui n’a pas de chef, mais une direction collective, ses élus au comité central. C’est eux qui sont chargés de veiller à l’application des décisions prises par l’ensemble des adhérents du PRCF à travers leurs délégués à la conférence nationale. C’est aussi les élus au Comité Central qui entre deux conférences nationales assurent la direction de l’organisation et contrôlent l’exécutif du PRCF, sa commission exécutive et son secrétariat national, également des instances collectives.

    Les débats préparatoires à la conférence nationale démontrent le dynamisme du PRCF. Mené de front avec la campagne nationale pour le Frexit progressiste et porter la voix de l’abstention citoyenne lors des élections européennes, avec la mobilisation continue des militants du PRCF et des JRCF dans les luttes sociales notamment les manifestations et actions des gilets jaunes, des lycéens, des professeurs etc…. ces débats ont été l’occasion d’analyser des problématiques de toutes natures, de l’action pratique du pôle à la géopolitique internationale. Avec un seul but permettre aux communistes de prendre une décision majoritaire, pour l’appliquer tous ensemble et être le plus efficace dans le combat de classe avec les travailleurs de France.

    Une organisation communiste ce n’est en effet ni un parti bourgeois interdisant le débat pour ne donner la décision qu’au chef (façon UMP de Sarkozy ou LAREM de Macron), ni un mouvementisme prétendument horizontal entravant l’action dans un débat permanent sur tous les sujets, se fractionnant en tendances, pour là aussi effacer le débat démocratique au profit de la décision des chefs qui ne peut donc que difficilement être remise en question. Une organisation communiste, et cela c’est l’héritage de la pratique, de l’expérience des luttes de la Révolution française à la Commune jusqu’à la Révolution d’Octobre, c’est le centralisme démocratique. Le centralisme démocratique c’est donner un temps au débat sur des questions claires identifiées de tous, en mettant chaque militant à égalité, pour décider à la majorité et ensuite permettre le temps de l’action militante, tous ensemble et en même temps. La garantie de la démocratie, et la garantie de l’efficacité au service du mouvement révolutionnaire.
     

    La conférence nationale du PRCF, moment de solidarité internationale 

    Cette 5e conférence nationale du PRCF, c’est aussi un moment de solidarité internationale, un moment d’échange avec les nombreuses organisations communistes avec qui le PRCF a noué des liens et contacts. Plusieurs délégués seront présents, tandis que les analyses et propositions des communistes de France seront partagées avec les communistes du monde entier.

    JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr

    1er et 2 juin 2019, c’est la 5e conférence nationale du PRCF ! Place au communisme ! (IC;fr-31/05/19)

     

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