• 4 novembre 2017 à Paris : relancer la dynamique révolutionnaire [1917 – 2017] (IC.fr 11/06/2017)

    Il y a 100 ans, la d’Octobre en Russie lancée par les bolchéviks et conduite par la classe ouvrière : égalité homme femmes, droits des travailleurs, bond en avant social scientifiques, techniques, artistiques, décolonisation… on ne compte pas les progrès qui sont la conséquence d’Octobre pour les peuples du monde entier. Cette dynamique révolutionnaire poursuivant celle de la révolution française, de la Commune, de la révolution spartakyste ne s’est pas démentie depuis. Une dynamique incroyablement actuelle alors que la contre révolution s’attaque aux conquêtes sociales et démocratiques des travailleurs et que le capitalisme continue d’ensanglanter la planète de ses guerres impérialistes, et que la course aux profits d’un système qui épuise l’homme et la nature menace plus que jamais la survie de l’Humanité (la décision des USA de se retirer de l’Accord de Paris le démontre de façon éclatante).

    La révolution bolchévique : une source d’inspiration pour s’organiser et gagner

    Le révolution bolchevique est une des sources où le mouvement ouvrier français a puisé un exemple pour construire, après la grande boucherie mondiale impérialiste de 1914-1918 et contre la trahison social-démocrate, son parti communiste, le parti de la classe ouvrière, le parti d’avant-garde marxiste et léniniste. Octobre fut bien une des matrices du parti communiste français.

    L’ événement historique “ébranla le monde”. Partout, sur tous les continents, se levèrent des femmes et des hommes qui s’engagèrent dans la construction de partis communistes pour organiser la lutte pour l’émancipation des travailleurs qui portait celle de toute l’humanité.

    Cependant si nous célébrons le début de cette ère nouvelle, c’est son actualité qui doit être soulignée. Le XXIe siècle démontre à qui l’observe avec lucidité combien le combat contre le capitalisme et l’impérialisme et pour le socialisme et le communisme est une urgence et une nécessité vitale pour le monde. Le capitalisme porte en lui, dans ses contradictions, dans sa logique, dans son développement, dans ses crises l’anéantissement de l’humanité. On voit les hommes et la nature blessés déjà gravement par cette course folle du capitalisme. On voit les guerres, l’exploitation, les inégalités, la misère, le chômage de masse, la précarité, la fascisation étendre leurs métastases.
    Mais on voit aussi partout la résistance des travailleurs et des peuples.

    Oui il y a une alternative aux injustices et aux guerres de la dictature du Capital : le socialisme

    Rien n’est inéluctable. Tout est l’œuvre des hommes.

    Ce que 1917 nous dit pour aujourd’hui c’est que, c’est lorsque la nuit est la plus noire que l’aube est la plus proche. Des millions d’hommes étaient précipités dans le carnage universel de la première guerre mondiale. Les impérialismes s’affrontaient avec le sang des peuples. Tout n’était que soumission à l’ordre capitaliste. Même la IIe Internationale avait sombré dans “l’union sacrée” qui disait “Prolétaires de tous les pays, massacrez-vous!”. Le monde était dans la nuit.

    Et puis en 1917 le soleil se leva à Petrograd. Lénine et les Bolcheviks réalisèrent le vieux rêve qui semblait enterré dans les champs de batailles avec les corps déchiquetés de millions d’hommes.

    Ils firent la révolution. Ils construisirent le socialisme. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité les travailleurs étaient au pouvoir.
    Voilà le message de Lénine. Voilà le message d’Octobre : le seul combat perdu est celui que l’on ne mène pas.

    : pour relancer la dynamique révolutionnaire et faire place au peuple, rejoignez le du centenaire d’Octobre 1917

    Bien sûr, l’Union Soviétique – contre la volonté de ses peuples qui par référendum s’était prononcé contre Eltsine et Gorbatchev à 70% pour le maintient de l’URSS – a été démolie, emporté par l’opportunisme et la contre révolution. Avec pour résultat un grand bon en arrière, tragique, si bien décrit par Henri Alleg dans les années 1990 ou encore D Bleitrach qui se sont rendu en 2015 en Ukraine. Misère, régression sociale, chute de l’espérance de vie et des guerres incessantes, c’est bien cela le résultat de la chute de l’URSS. Et avec l’URSS les travailleurs en lutte contre la dictature du capitalisme, contre l’impérialisme et ses régimes néo coloniaux ont perdu un appui de poids. En France comme dans d’autres pays européens, les directions euro communistes entreprenaient la liquidation des partis communistes – privilégiant la lutte des places à la lutte des classes. Aboutissant à la destruction du premier parti communiste européen en Italie, ainsi qu’à la mutation du PCF en France. Il est significatif de remarquer que le leader du PCF des années 1990 et principal artisan de sa “mutation” – Robert Hue – émarge désormais directement au coté du banquier de chez Rothschild Emmanuel Macron. A droite toute. Les faits donnent à 100% raison

    aux communistes qui s’y opposèrent et qui pour lancer la renaissance communiste ont réussi à se rassembler pour construire un outil de rassemblement des communistes, et avec eux des travailleurs, des syndicalistes, des militants, avec le Pôle de Renaissance Communiste en France. Et qui sont les véritables continuateurs du Parti Communiste Français dont les travailleurs de ce pays ont tant besoin.

    Mais la lutte pour l’émancipation des peuples n’est pas morte. A Cuba malgré les pires difficultés d’un blocus US criminel, le peuple Cubain avec Fidel Castro a tenu bon, et en Amérique Latine les peuples ont réussi au Venezuela, puis en Bolivie et en Équateur et même au Brésil à passer à l’offensive. En Europe, écrasé sous le joug d’une Union Européenne des multinationales sous le contrôle de Washington et de l’impérialisme allemand, les travailleurs ne baissent pas la tête. A l’image de la résistance victorieuse des jeunes contre le CPE en 2006, mais également du NON cinglant opposés aux traités constitutionnels européen en 2005 en France et aux Pays Bas.Et les lutes de 2003, 2010, 2016 démontrent qu’en France la combativité des travailleurs n’est pas en cause et qu’il suffirait d’une étincelle pour rallumer l’espoir et permettre à la classe des travailleurs de mettre fin à la dictature du Capital – cette petite classe de banquiers, de patrons – qui écrasent et détruisent le pays. Cela passe par la reconstruction d’une organisation franchement communiste, une organisation n’ayant pas peur de sortir de la dictature de l’UE de l’Euro de l’OTAN et du Capitalisme pour faire place aux peuples, à la démocratie, à la paix en construisant le socialisme. Oui c’est possible à condition que les communistes se rassemblent, s’unissent et s’organisent. Ce qu’Octobre 1917 démontre c’est bien ce que se rassemblement, cette unité d’action à travers une organisation – un parti franchement communiste – permet de faire : la Révolution !

    Le 4 novembre 2017, à Paris, les communistes pourront retrouver et relancer cette dynamique révolutionnaire, franchement communiste, en participant au meeting du centenaire d’Octobre 1917.

    source: initiative-communiste.fr

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