• À Brest, 200 étudiants de l’UBO défendent leurs moyens de formation. ( LT.fr - 23/11/21 - 18h44 )

    La diminution des heures de cours programmée à l’Université de Bretagne Occidentale n’est pas du goût des étudiants qui craignent un enseignement raboté et une perte de reconnaissance et de crédibilitLa diminution des heures de cours programmée à l’Université de Bretagne Occidentale n’est pas du goût des étudiants qui craignent un enseignement raboté et une perte de reconnaissance et de crédibilité de leur diplôme. 

    200 étudiants de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) se sont retrouvés dans la rue, à Brest, ce mardi midi, afin de dénoncer la diminution programmée de leurs moyens de formation. Ils veulent sauver des heures de cours et préserver l’attractivité de leur université.

    Les étudiants mobilisés défendent le maintien des heures de cours et des moyens alloués à leur université dans la prochaine dotation. Conséquence du Programme d’ajustement en vue d’une reprise des investissements (Pari) adopté en 2019, 60 000 heures (sur 360 000 heures) de cours sont susceptibles de passer à la trappe. L’objectif des manifestants est de maintenir un niveau d’enseignement significatif, en plus d’une attractivité et d’une reconnaissance du diplôme suffisantes.

    L’après-midi de revendications était calé sur la métaphore maritime, avec le sentiment d’être abandonné en pleine mer.L’après-midi de revendications était calé sur la métaphore maritime, avec le sentiment d’être abandonné en pleine mer. 

    C’est bien contre un enseignement au rabais que ces 200 étudiants réunis à l’appel de la Fédé B et de l’Alternative-UBO se sont retrouvés à 13 h, ce mardi, devant le restaurant universitaire de Kergoat.

    Disciplinés derrière une voiture et encadrés par les forces de police, les quelque 200 étudiants ont rejoint le centre-ville puis la fac Ségalen, en milieu d’après-midi, pour une assemblée générale.

    Premier passage devant la fac Ségalen pour un crochet dans le bas de la ville. Ils ne veulent pas d’un diplôme sous-évalué.Premier passage devant la fac Ségalen pour un crochet dans le bas de la ville. Ils ne veulent pas d’un diplôme sous-évalué. 

    Quelques professeurs et personnels de l’université s’étaient joints à l’appel de ces deux organisations étudiantes. « On ne peut pas accepter de rogner et de perdre autant d’heures », argumentait Estelle Blouch pour la Fédé B. « Et surtout pas dans une université de proximité comme Brest qui a besoin de maintenir un niveau d’enseignement satisfaisant », abondait Benoît Jeanjean, professeur de latin de l’UBO, présent en queue de cortège.

    Pas envie de couler avec les restrictions budgétaires

    Alors que la métaphore maritime traversait l’ensemble de la manifestation - « UBO la tête sous l’eau », « Ohé Ohé UBO abandonnée », « C’est l’UBO qui coule le plus fort »… - les étudiants achevaient leur parcours à la faculté Victor-Ségalen en libérant la parole de chacun. Parole que ne prenait toujours pas le président de l’UBO, Matthieu Gallou, sollicité par nos soins, réservant sa réaction pour la fin de semaine.

    Les étudiants défendent leurs heures de cours en amphi et les heures de travaux dirigés prévues en baisse pour l’année prochaine.Les étudiants défendent leurs heures de cours en amphi et les heures de travaux dirigés prévues en baisse pour l’année prochaine. 
     
    Source : https://www.letelegramme.fr
    « Selon la Fédé B, « l’opinion publique est déconnectée de la réalité étudiante et universitaire ». ( LT.fr - 23/11/21 - 12h13 )VIDEO. « C’est un dépeçage des formations » : ils manifestent contre la suppression d’heures à l’UBO. ( OF.fr - 23/11/21 - 19h45 ) »
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