• À Brest, 500 personnes défilent contre les idées d’extrême droite. ( LT.fr - 12 /06/21 - 16h45 )

    Environ 500 personnes ont défilé, ce samedi matin, dans les rues de Brest, pour défendre les libertés et dire non à « l’extrême droitisation » des esprits.

    Affiche de Gilles Pennelle (la tête de liste du Rassemblement national aux élections régionales en Bretagne) brandie ostensiblement devant l’hôtel de ville, deux militants RN ont tenté de jouer les perturbateurs, en allant au contact des premiers manifestants, mais l’escarmouche n’est pas allée plus loin.

    À 11 h, ce samedi, environ 500 personnes avaient rejoint la place de la Liberté, point de départ de cette « marche pour les libertés et contre l’extrême droite ». Organisée au niveau national par une centaine d’organisations de gauche, cette initiative était déclinée localement dans plus de 140 villes de France pour dénoncer « le climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives » qui s’installe dans la société.

    Un appel au sursaut

    À Brest, du PS au PC, de la France Insoumise à EELV, la plupart des partis politiques de gauche étaient représentés. Mais à une semaine du premier tour des élections régionales et départementales, les différentes organisations participantes s’étaient mises d’accord pour que seuls les représentants syndicaux puissent s’exprimer au micro.

    Tour à tour, Florent Martini (FSU), Fabienne Bodin (CGT) et Olivier Cuzon (Solidaires) ont saisi le micro pour appeler au réveil des consciences. « S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes ou sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement », ont-ils constaté.

    Alors qu’ici même en Bretagne, un récent sondage place le Rassemblement national en tête des intentions de vote au premier tour des élections régionales, ils ont appelé « le monde du travail, les retraités et la jeunesse à ne pas se laisser berner par ceux qui reprennent les idées d’extrême droite », les exhortant « à agir et à intervenir dans le débat public » pour repousser la parole haineuse.

    La sidération du 21 avril 2002 paraît loin

    « Première, deuxième, troisième génération. Nous sommes tous des enfants d’immigrés », a scandé le cortège, en remontant la rue Jean-Jaurès. Parmi les manifestants, une forte proportion de jeunes. À l’image de Julie, 21 ans, qui n’était encore qu’une petite fille quand la France sidérée descendait dans la rue au lendemain de l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. « Aujourd’hui, on est combien ? 500 à tout casser. À l’époque, nos parents se levaient comme un seul homme contre ces idées nauséabondes. Maintenant, la parole raciste fleurit en toute décontraction sur les plateaux télé, et des intellectuels n’ont pas honte de dire qu’ils préfèrent voter Le Pen que Mélenchon, et tout ça semble normal », a-t-elle déploré avec gravité.

    Bifurquant vers la rue Yves-Collet, les manifestants ont ensuite rejoint le bas de Siam par la rue du Château. Au moment de la dislocation, aucun incident n’était à déplorer.

    Auteur : Jean-Luc Padellec

    Source : https://www.letelegramme.fr

    « CGT CHRU Brest-Carhaix : Pourquoi se mobiliser le 15 juin ? ( FB.com - 13/06/21 )Au pied de la tour Eiffel pour appeler à stopper le blocus de Cuba. #EliminaElBloqueo #StopBlocus #UnblockCuba (IC.fr-14/06/21) »
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