• À Brest, la position de Solidaires sur les services civiques (LT.fr-18/02/21-11h43)

    Olivier Cuzon dénonce un recours aux services civiques au détriment des contrats de travail. Olivier Cuzon dénonce un recours aux services civiques au détriment des contrats de travail. 

    Olivier Cuzon, délégué syndical Sud/Solidaires, a réagi à notre article intitulé « À quoi sert le service civique à Brest ? », paru jeudi dans Le Télégramme. « Je me permets de vous envoyer un point de vue syndical de l’affaire. Sans que cela ne mette évidemment en cause l’intérêt de leurs missions (au contraire même), c’est un peu la face cachée des services civiques pourrait-on dire, leur statut », indique-t-il. « En effet, sous prétexte d’assurer certaines missions associatives ou de service public, mais aussi pour lutter contre la montée du chômage, les politiques de l’emploi ont contribué à multiplier les contrats "aidés". Encore aujourd’hui, face à la pénurie de personnel liée aux suppressions de postes, le gouvernement présente la possibilité d’employer des services civiques ».

    « Pas des contrats de travail »

    Le syndicaliste avance les manques de personnels indispensables à des missions de services publics dans de nombreux secteurs : « Assistants d’éducation ou accompagnants d’élèves en situation de handicap dans l’Éducation nationale, travail auprès des aînés, lutte contre les violences conjugales auprès de la gendarmerie, mais aussi dans le monde associatif, dans le domaine du sport, de l’écologie, de la culture ou du social ». Ce qui entraîne « la tentation forte de recourir » à ces services civiques. « Il semble important de préciser que ces contrats de services civiques ne sont pas des contrats de travail et ne sont donc pas régis par le Code du travail. Alors que de nombreux salariés en services civiques sont recrutés pour remplir des missions pérennes, ils suivent des règles dérogatoires en termes de droit du travail : aucun droit syndical, pas de salaire mais des indemnités (bien inférieures au Smic, de l’ordre de 600 €), jusqu’à 48 heures par semaine de temps de travail et journées de congés payés au-dessous de la norme. Enfin, ils ne bénéficient d’aucune formation d’adaptation à l’emploi n’est obligatoire ».

    La position de Solidaires sur ce point est sans ambages : « Nous pensons que les missions remplies par des services civiques sont essentielles, mais que les personnes doivent être couvertes par le Code du travail, bénéficier d’un salaire décent et être protégées par un statut : le salariat ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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