• A propos du débat sur la ré-industrialisation de la France : Commentaire du PRCF et proposition d’action commune aux militants franchement communistes.(IC.fr-22/01/2017)

    A propos du débat sur la ré-industrialisation de la France : Commentaire du PRCF et proposition d’action commune aux militants franchement communistes.(IC.fr-22/01/2017)

    Le PRCF fut le premier dans les années 2000 – ses affiches de l’époque en font foi – à lancer une campagne sur le thème « Oui, il faut produire en France et réindustrialiser notre pays ».

    Il fallut alors affronter les gauchistes boboïsants qui jugeaient dépassés le travail, l’industrie et la lutte pour le salaire (en un mot, le combat ouvrier), les internationalistes de salon, pour qui défendre le produire en France est « nationaliste », et les européistes à tous crins pour lesquels l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (cœur du Traité de Maastricht) est le dernier mot du progrès.

    Aujourd’hui, plusieurs candidats se réclamant de la gauche font mine de vouloir relancer ce débat à défaut d’avoir agi pour lui quand ils étaient ministres. Ne parlons pas de Benoit Hamon dont la proposition-leurre de « RMU » banalise le thème de la fin du travail, donc de la résignation au dés-emploi massif de la classe ouvrière industrielle et de la masse des travailleurs productifs.

    On pourrait donc penser que le texte ci-joint (doc. 1), cosigné par Montebourg, Laurent, Martinez, Mailly, Coquerelle, Généreux (PG), est très opportun dans la mesure où il invite à défendre l’industrie contre la finance. Or c’est plus douteux qu’il n’y paraît comme le montre avec intelligence le texte critique rédigé par nos camarades du réseau FV-PCF (ci-dessous, doc. 2).

    Tout en partageant la ligne générale de cette critique : la contradiction principale n’oppose pas « la finance » à « l’industrie » car la finance est le cœur du capitalisme moderne, nous ajoutons qu’il est impossible d’engager la rupture avec le capitalisme sans…

    1. les secteurs-clés de l’économie (secteur financier mais aussi très grandes entreprises industrielles et infrastructures : aéroports, ports, autoroutes…),
    2. reprendre la maîtrise nationale du commerce extérieur, protéger le « fabriqué en France » (industriel mais aussi agricole),
    3. placer les entreprises nationalisées sous le contrôle démocratique conjoint de la puissance publique, des travailleurs et des usagers et sur cette base, planifier la reconstruction équilibrée des territoires dans le cadre d’une République une, souveraine et indivise,
    4. coopérer d’égal à égal entre Etats souverains sur la base de l’échange maîtrisé et mutuellement profitable.
    5. Arracher la Recherche et l’Université aux mains du capital et les remettre au service de la nation et des « lumières communes ».

    Mais ces mesures seront-elles-mêmes impossible sans ce préalable décisif : la SORTIE par la porte à gauche de la funeste zone euro-mark, de l’U.E. et de l’OTAN, socle d’une rupture révolutionnaire avec le capitalisme et de la construction du socialisme pour la France (ce qui exige plus que jamais, dans les formes propres à notre pays et à notre temps, la conquête du pouvoir par la classe ouvrière et par le monde du travail).

    C’est dans cet esprit que, dépassant le cadre des seules analyses, le PRCF – qui soutient de manière critique la candidature mais qui ne s’est soumis ni au dispositif de campagne de ce dernier, ni au PCF « euro-constructif » et socialo-dépendant – diffuse présentement à la porte des entreprises, usines en tête, son 4-pages programmatique pour le Frexit progressiste et pour une République sociale et souveraine, une, laïque et indivisible, démocratique et populaire, fraternelle et internationaliste.

    Surmontant les divergences qui ont récemment séparé des communistes sincères sur la tactique électorale, retrouvons-nous tous, camarades, sur ces fondamentaux communs à tous les vrais communistes pour aller ensemble à la porte des usines. La clé du changement, c’est que les vrais communistes reprennent ENSEMBLE le dialogue et l’action commune avec les premiers intéressés au changement de société : les OUVRIERS.

    , secrétaire national,
    Jo Hernandez, responsable Luttes du PRCF,
    , responsable des relations unitaires.

     

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