• À Quimper, ils dénoncent le projet de loi « Sécurité globale » (LT.fr-26/11/20-19h56)

    À Quimper, ils dénoncent le projet de loi « Sécurité globale »

    Plus de 1 000 personnes se sont rassemblées, ce jeudi soir, devant l’hôtel de ville de Quimper, pour dénoncer le projet de loi relative à la « Sécurité globale ». Ambiance sur place.

    Catherine

    66 ans, de Quimper

    Une loi pour faire plaisir à l’extrême droite

    « Il y a un arsenal juridique qui permet de protéger les uns et les autres, y compris les policiers. Cette loi, ce sont les effets d’annonce d’un gouvernement qui se veut ni-ni, destinée à faire plaisir à l’extrême droite et au Rassemblement national. S’il n’a que ça à proposer, c’est dramatique ».


    Marissa

    38 ans, du Guilvinec

    Un pouvoir presque totalitaire décide pour nous

    « Toutes nos libertés individuelles sont en train de disparaître peu à peu, sous couvert de la sécurité sanitaire ou antiterroriste. On amène le peuple à marcher droit, sur une ligne qu’un pouvoir presque totalitaire décide pour nous. Alors il faut se battre pour sauver notre liberté de penser, d’exister ».


    Killian

    17 ans, de Quimper

    Toujours plus de sécurité, moins de liberté

    « Les policiers disposeront d’une impunité totale. C’est un projet de loi supplémentaire qui tend vers toujours plus de sécurité et moins de liberté. J’ai participé à beaucoup de manifestations… Pensez que quelqu’un puisse être considéré hors-la-loi parce qu’il a filmé un policier, ça me dérange ».


    À Quimper, ils dénoncent le projet de loi « Sécurité globale »

    Jeanne

    63 ans, de Plonéour-Lanvern

    C’est l’escalade de la violence

    « Cette loi est inadmissible. Sécurité globale, ça n’a pas de sens. C’est au contraire l’escalade de la violence. Que les gens ne puissent plus dénoncer les violences policières, c’est incroyable, ça me révolte. Nos libertés sont rognées ! On peut manifester, mais jusqu’à quand ? Je trouve cette régression très grave. Il faut laisser les journalistes faire leur métier. Les policiers qui commettent des actes horribles doivent être punis ».


     

     en complément
     
    « Il faut laisser les journalistes travailler en toute liberté ! »
     

    Notre confrère Jacky Hamard a été chargé, au sein de la rédaction du Télégramme de Quimper, de l’actualité sociale jusqu’à son départ en retraite à l’automne 2018. Il en a couvert des conflits ! Il exhume une photo prise le 2 novembre 2013, pendant le mouvement des bonnets rouges. On y aperçoit un homme, au sol, le visage en sang, entre deux policiers. « Celui qui doit être flouté, c’est lui, pour préserver sa dignité. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce manifestant avait reçu un projectile lancé par un autre manifestant. Et les policiers faisaient un cordon pour le protéger parce que le cortège avançait sans l’avoir vu, de peur qu’il ne soit piétiné. Voilà pourquoi il faut laisser les journalistes travailler en toute liberté ! Cette loi est liberticide, scélérate même. C’est une vraie atteinte à la liberté d’informer. De plus, elle ne va rien régler aux appels à la violence contre les policiers sur les réseaux sociaux. A contrario, ça ne va que creuser le fossé entre la police et la population. Mais comment peut-on faire passer une telle loi en période d’état d’urgence sanitaire ? Quelle société sommes-nous en train de préparer ? Aurons-nous droit à des lois encore plus restrictives dans quelques années ? Les parlementaires qui votent cette loi sont en train de préparer une société totalitaire ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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