• Acte XXXV, les gilets jaunes sont toujours là ! ( ingirumimus-14/07/19-7h54)

    Acte XXXV, les gilets jaunes sont toujours là !  Ils étaient plusieurs milliers encore à Paris 

    Les gilets jaunes sont partout. A Paris l’acte XXXV a montré une forte détermination. Sans doute que les homards de de Rugy y sont pour quelque chose. En effet en tirant le fil de l’histoire de ce personnage douteux qui ne sert à rien, sauf à faire croire aux imbéciles que Macron s’occupe d’écologie, tout est venu de la mesquinerie de cette classe de parasites, le chauffeur qui amène les enfants à l’école, les dîners privés, le sèche-cheveux doré à l’or fin, le logement social. Bref la totale. L’arrogance vulgaire de ceux qui sont sensés représenter les Français fait enrager les plus modérés. On aurait tort de croire que le mouvement est mort. Au contraire, il s’enracine et prend date pour les combats à venir. Il semble qu’il n’y ait plus personne qui maîtrise quoi que ce soit dans ce gouvernement d’incapables. Griveaux critique de Rugy, demandant implicitement sa démission, Attal aussi. Et quand Sibeth Ndiaye annonce que le président soutien de Rugy, ça fait rire tout le monde. La sinistre Buzyn dont l’incompétence est aussi colossale que l’arrogance visitait un hôpital de La Rochelle vendredi dernier. Les urgentistes ont manifesté leur mécontentement à son endroit, ils lui reprochent de massacrer le service public de l’hôpital. Elle a dû être exfiltrée – ce sont les termes qui ont été employés par les journalistes – afin d’éviter le pire. C’est assez inédit cette haine qui monte de plus en plus à l’endroit de l’élite autoproclamée[1]. Il ne faudrait pas séparer cette critique du gouvernement tout azimut du mouvement des gilets jaunes. Car ceux-ci sont les plus âpres défenseurs du service public. Dans les manifestations du samedi 13 juillet, Blanquer qui s’est conduit si mal avec les professeurs qui faisaient la rétention des notes du bac était aussi pris pour cible longuement. 

    Acte XXXV, les gilets jaunes sont toujours là ! La sinistre Buzyn a dû s’enfuir de peur d’être lynchée 

    Les gilets jaunes ont fait école. Vendredi 12 juillet, on a vu apparaître des « gilets noirs ». C’est un mouvement classique des sans-papiers, très organisé par l’extrême-gauche qui réclament des papiers et des avantages sociaux, avec des slogans du type : « la France est à nous », ce qui ne peut que faire les affaires du Rassemblement National, tant cette agressivité est rejetée par une très large majorité des citoyens. Ils ont occupé le Panthéon, lieu symbolique s’il en est[2]. Mais curieusement la police a laissé faire, on n’a pas sorti l’artillerie lourde pour les contrer. De même les supporters algériens ont fêté d’une manière très violente la victoire de leur équipe contre la Côte-d’Ivoire, en se réunissant sur les Champs Elysées et dans tous les centres des grandes villes, pillant des commerces derrière le drapeau algérien, il y a eu un mort[3]. La encore la police a été extrêmement passive, on n’a pas sorti, ni les canons à eau, ni les blindés. On ne peut pas dire que la police soit prise au dépourvu, tout le monde sait que dès qu’il y a une victoire de l’Algérie en football, on a droit aux mêmes scènes. Vous remarquerez que les sans-papiers et les immigrés n’ont guère été présents dans le mouvement des gilets jaunes. Le gouvernement choisi sa répression : la mansuétude pour les sans-papiers et les supporters algériens, la répression féroce pour les gilets jaunes. Outre cette sempiternelle culpabilisation de l’homme blanc, derrière ce choix mal assumé, il y a l’idée que seuls les gilets jaunes sont vraiment dangereux pour le pouvoir. 

    Acte XXXV, les gilets jaunes sont toujours là ! Les gilets jaunes envahissent la Gare de Lyon.

    Comme je l’ai signalé depuis plusieurs semaines les médias ont pour consigne de ne plus parler des gilets jaunes. L’analyse stupide de Macron et de son gouvernement c’est que si on en parle, ça fait de la publicité et ça mobilise. Donc les médias ont des instructions. On vous parlera de n’importe quoi, mais pas des gilets jaunes, à croire qu’ils n’existent plus. Certes les chiffres qui nous parviennent au compte-gouttes montrent que la mobilisation est bien moindre qu’il y a quelques mois. Mais ils sont pourtant encore plusieurs milliers à défier Macron et sa milice dans les rues. Si à Paris c’était la plus grosse manifestation de la journée, avec des actions dans les gares, il y avait des rassemblements à Charleville-Mézières, à Montceau-les-Mines, et dans les lieux habituels des rassemblements. Cette manière scandaleuse de passer sous silence le XXXVème acte des gilets jaunes, alors qu’on en fait des tartines sur les gilets noirs ou sur les supporters algériens est ignoble, parce que les gilets jaunes développent un vrai message politique, et que tous les jours ce message prend le sens de l’évidence : la révolution devient une nécessité.



    « Appel : “Le 14 juillet doit redevenir le fête de la souveraineté nationale et populaire” – L. Landini, M. Debray, P. Pranchère, G. Blache, G. Gastaud, O. Delorme, A. Lacroix-Riz #14Juil.Défilé du 14 juillet: une insulte aux "sans-culottes" »
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