• Nathalie Pichon travaille chez Hop !, à Morlaix, depuis 23 ans et occupe aujourd’hui le poste de secrétaire de direction, alors que son mari Mathieu est ingénieur informatique depuis cinq ans chez NokNathalie Pichon travaille chez Hop !, à Morlaix, depuis 23 ans et occupe aujourd’hui le poste de secrétaire de direction, alors que son mari Mathieu est ingénieur informatique depuis cinq ans chez Nokia, à Lannion.

    Nathalie Pichon manifestera ce mercredi à Morlaix pour défendre son emploi sur le site de Hop !. Dans le même temps, son mari Mathieu, ingénieur chez Nokia, battra le pavé à Paris contre les suppressions d’emplois présentées par le groupe récemment. Une famille qui dit naviguer à vue aujourd’hui.

    Nathalie et Mathieu Pichon habitent à Plouégat-Moysan (29). Ils ont trois enfants de 2, 4 et 7 ans. « Je travaille chez Hop ! depuis 23 ans. Chez Hop Training, anciennement Icare, le centre de formation des pilotes de Morlaix. J’y suis rentrée quand j’avais 20 ans », explique Nathalie. « Je suis secrétaire de direction rattachée aux ressources humaines. On savait qu’un projet de restructuration était dans l’air. Ce n’est pas la première fois qu’un plan social est avancé. Mais cette fois-ci, ce fut un choc sans précédent, car Hop Training continue à générer des bénéfices. On est traité comme une entreprise qui n’est pas rentable et c’est dur à avaler ». Et Nathalie de rappeler que 50 % de l’activité formation des pilotes est assurée à l’international. « Des gens qui viennent du monde entier : Russie, Afrique du Sud… Cette activité contribuait à la bonne santé financière du site ».

    « C’est très dur à vivre »

    Nathalie est en colère. « Avec Nokia, ce sont deux entreprises qui vont disparaître du paysage breton. Et avec elles, un savoir-faire et une grande expertise. Quel gâchis ! ». Une partie des 276 salariés de Hop ! Morlaix pourraient rejoindre le site nantais du groupe. « On est dans l’expectative et c’est très dur à vivre. Contrairement aux autres services, le mien a connu une forte croissance d’activité. Il a fallu gérer le travail partiel, les congés pour garde d’enfants. On n’a pas arrêté. Dans le même temps, les mauvaises nouvelles tombaient alors qu’on était en télétravail. Il n’est pas évident de faire face à cela, quand on est seul devant son ordinateur ».

    "Cette fois-ci, on ne pourra pas se soutenir mutuellement. Je le regrette vraiment"

    Ce mercredi, Nathalie ira donc manifester à Morlaix, avec ses enfants et sa famille. Sans Mathieu, qui, de son côté, mettra le cap sur Paris avec ses collègues pour tenter de sauver le site lannionnais de Nokia. Samedi, le couple avait participé, main dans la main, à la manifestation de Lannion pour sauver Nokia. « Cette fois-ci, on ne pourra pas se soutenir mutuellement. Je le regrette vraiment ».

    C’est la première fois que Nathalie participe aussi activement à un mouvement. En 2018, elle avait débrayé devant le site contre un plan social. « Mais aujourd’hui, c’est vraiment trop fort », ajoute-t-elle. « Notre famille est frappée de plein fouet 

    « Nokia veut fermer le site, c’est clair »

    À ses côtés, Mathieu, ingénieur en informatique chez Nokia depuis cinq ans, poursuit son activité en télétravail. « Depuis quatre ans, on subit un plan social tous les ans. Le nouveau prévoit de réduire les effectifs de 770 salariés à 370. Le prochain sera le dernier. Nokia veut fermer le site, c’est on ne peut plus clair. On nous avait promis qu’on allait réduire l’activité de services et développer la recherche et le développement. Cela n’a pas été suivi d’effet. Il y a une rupture de confiance. Elle est telle que j’ai entrepris de chercher du travail ailleurs. Je postule dès que je vois une offre qui correspond à mon profil. Je suis très déçu. J’ai quitté la région parisienne pour revenir au pays. Et là, tout s’écroule ».

    Didier Deniel

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Guy Hascoët, maître d’œuvre du projet d’usine de masques, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, Alain Cadec et Romain Boutron, président et vice-président aux finances du Département des CôtesGuy Hascoët, maître d’œuvre du projet d’usine de masques, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, Alain Cadec et Romain Boutron, président et vice-président aux finances du Département des Côtes-d’Armor, ont présenté la « Coop des masques », ce vendredi matin, à Rennes.

    Portée par la Région et le Département des Côtes d’Armor, la « coop des masques » démarrera sa production en novembre. À Grâces, près de Guingamp, 30 à 40 salariés vont fabriquer 30 à 45 millions d’unités de protection.

    Pour et par les Bretons… La formule, répétée par Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, et Alain Cadec, président du Département des Côtes-d’Armor, ce vendredi matin à Rennes, sonne juste. La « Coop des masques », qui va démarrer à l’automne dans la zone industrielle de Grâces (22), se pose, en effet, en acte de « souveraineté régionale »… La volonté de relocaliser et de reprendre en main une filière stratégique : Celles des masques de protection respiratoire dont la Bretagne, comme ailleurs, a tant manqué, les premières semaines de la pandémie.

    Pas que pour les crises

    Née de la crise Covid, « marquée par la défaillance de l’État à fournir des masques », mais aussi de l’impulsion du syndicat Sud 22 - qui a suscité un véritable électrochoc en rappelant que l’usine Honeywell de Plaintel (22) avait été fermée, deux ans plus tôt - la « coop des masques » n’a toutefois pas vocation unique à sécuriser les approvisionnements durant ces périodes de forte tension du marché. « La relocalisation de la production de masques FFP2 et chirurgicaux doit aussi répondre aux besoins courants des professionnels bretons de la santé, du médico-social mais aussi du bâtiment et travaux publics, de l’industrie navale ou de l’agroalimentaire », explique Guy Hascoët, spécialiste de l’économie sociale et solidaire, qui a réussi à monter ce projet en à peine trois mois.

    Des parts « citoyennes » à 50 euros

    Mais n’est-il pas le projet de trop ? Ne vient-il pas concurrencer le projet de l‘investisseur suisse Abdilah Chatila (une centaine d’emplois dans les anciens locaux Chaffoteaux à Ploufragan) ? À ces questions légitimes, les présidents des deux collectivités répondent que les deux sont complémentaires : le premier étant plus diversifié et soumis aux aléas du marché, le second s’inscrivant dans la durée et la sécurisation au service d’usagers bretons.

    « L’ancrage régional assure la résilience « affirme Loïg Chesnais-Girard. Un ancrage qui se manifeste par le choix de créer une société coopérative d’intérêt collectif et d’y associer au capital Bretonnes et Bretons. Des parts sociales de 50 euros (non rémunérées) sont proposées, cette « participation citoyenne » pouvant atteindre 25 % du capital de 2 millions d’euros. La Région et les Côtes-d’Armor, pour leur part, apporteront 200 000 et 50 000 euros. Des mutuelles, fondations et hôpitaux publics et privés se sont également engagés. Des discussions sont, par ailleurs, en cours avec les adhérents de plusieurs fédérations professionnelles.

    Le prix de la relocalisation : 1 à 2 centimes par masque

    La course contre la montre n’est pas finie. Reste à adapter les locaux (1, 5 M€) et mettre en place les machines - françaises - (1,50 M€) pour démarrer à temps. Objectif : 70 % des volumes de production en décembre puis rythme « de croisière » dès janvier, avec une trentaine de salariés dont certains de l’ex-usine Honeywell. L’activité pourrait même monter très rapidement en puissance si la « Coop » était retenue dans le cadre d’un appel à projet national pour la fabrication de textiles non tissés, base filtrante utilisée dans la conception des masques. Ce qui nécessiterait 3 à 4 millions d’euros d’investissements supplémentaires, mais aussi l’embauche de sept salariés qualifiés en plus. 30 à 40 emplois, c’est bon à prendre en ces temps de crise, souligne Alain Cadec, pour qui le financement du RSA risque de monter en flèche. Quant au coût supplémentaire à payer par les acheteurs par rapport à un masque asiatique : un à deux centimes. Plutôt bon marché, finalement, la souveraineté et la sécurité…

    Hervé Queillé

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Plusieurs milliers de personnes ont défilé, samedi 4 juillet 2020, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d’Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia.Plusieurs milliers de personnes ont défilé, samedi 4 juillet 2020, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d’Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia.

    Lundi 6 juillet 2020 débute, à Paris-Saclay, la première réunion consacrée au plan social chez Nokia.

    Une réussite

    Les syndicats ont réussi leur coup. La mobilisation de la population contre le plan social annoncé par Nokia a été importante, samedi 4 juillet 2020, avec « plus de 5 000 personnes » selon eux. Ce premier rendez-vous populaire a donné de la visibilité à ce mouvement de contestation. On est loin de la fameuse manifestation à 20 000 personnes de 1996 avec Trégor debout, mais l’heure n’était pas à la comparaison.

    Un dossier politique

    Depuis l’annonce de ce nouveau plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui prévoit 1 233 suppressions de postes en France, dont 402 à Lannion, de nombreux élus de tous bords sont montés au créneau, à commencer par Paul Le Bihan, le maire de Lannion, et Joël Le Jeune, président de Lannion-Trégor communauté. Les écharpes tricolores étaient de sortie samedi.

    Des motions sont également prises dans les conseils municipaux, comme à Plouguiel. Ce sera aussi le cas, lundi soir, lors du conseil de Lannion. Marc Le Fur, député, a quant à lui interpellé le président de la République, lui rappelant les mots prononcés par le ministre de l’Économie qu’il était au moment du rachat d’Alcatel-Lucent par Nokia, en 2016.

    Une réunion

    La première réunion d’information-consultation sur ce plan de sauvegarde de l’emploi se tient sur deux jours à partir de ce lundi. La colère trégorroise aura t-elle un impact ? L’intersyndicale va en tout cas demander des explications sur chacun des postes appelés à être supprimés. Les plans sociaux précédents n’avaient connu que peu d’évolutions par rapport aux premières annonces.

    Une nouvelle manifestation

    Nouvelle preuve de détermination, un train spécial partira de Lannion pour Paris mercredi 8 juillet 2020. Les salariés de Lannion rejoindront leurs collègues de Nozay pour une nouvelle manifestation. Avec toujours le même objectif : le retrait du plan.

    Renée-Laure EUZEN

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • 250 mégawatts au large de la Bretagne sud. C’est le projet conduit par le gouvernement pour développer les éoliennes flottantes, au large.250 mégawatts au large de la Bretagne sud. C’est le projet conduit par le gouvernement pour développer les éoliennes flottantes, au large.

    Pour produire 250 MW dans un premier temps, il faudrait une trentaine de machines entre Penmarc’h (Finistère) et Belle-Ile (Morbihan). Un débat public va être organisé du 20 juillet au 30 novembre 2020.

    250 mégawatts au large de la Bretagne sud. C’est le projet conduit par le gouvernement pour développer les éoliennes flottantes, au large. C’est inscrit dans sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui a été adoptée par décret en avril 2020.

    Un débat public

    Où seraient installées les éoliennes ? Entre Penmarc’h et Belle-Ile (Morbihan). Et assez loin en mer. Là où les fonds supérieurs à 40 m ne permettent plus de planter des mâts directement dans le sol. Les futures machines à vent seront donc flottantes.

    Il existe déjà un projet entre Groix et Belle-Ile. Mais il ne s’agit pas d’un projet commercial. C’est un projet de ferme expérimentale, porté par Eolfi, qui verra le jour en 2022, au plus tôt. La ferme comporte trois éoliennes flottantes de 9,5 mégawatts chacune. Soit, au meilleur de la production, de quoi répondre aux besoins de 20 000 foyers.

    La zone potentielle d’implantation d’éoliennes flottantes en Bretagne Sud, selon la conférence régionale de la mer et du littoral.

    Pour produire 250 mégawatts, il faudrait une trentaine d’éoliennes. La conférence régionale de la mer et du littoral a même imaginé, dès 2017, un objectif de 3 gigawatts passant par des fermes commerciales… de 500 mégawatts.

    Le premier appel d’offres devrait être lancé l’an prochain. D’ici là, un débat public va être organisé, du 20 juillet au 30 novembre 2020. Les modalités et le calendrier de réunion seront présentés le 20 juillet.

    Le projet devra ouvrir une large concertation. En particulier avec les pêcheurs professionnels, dont les zones de pêche seraient impactées. Car leur opposition au parc éolien en baie de Saint-Brieuc (480 MW, 62 éoliennes plantées) montre à quel point la transition énergétique doit composer aussi avec les aspects sociaux et économiques.

    Charles JOSSE

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d’Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia. Manifestation en soutien aux salariés de Nokia Lannion, ce samedi 4 juillet 2020 dans le centre-ville de Lannion en BretagnePlusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d’Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia. Manifestation en soutien aux salariés de Nokia Lannion, ce samedi 4 juillet 2020 dans le centre-ville de Lannion en Bretagne

    À Lannion, entre 4000 et 5 000 personnes ont répondu à l’appel des syndicats pour défendre les emplois dans le Trégor. Nokia a annoncé un plan social qui prévoit 402 suppressions de postes.

    Reportage

    Hugo, 26 ans, a décroché son « premier job » il y a deux ans. Jeune ingénieur sorti de l’Enssat de Lannion, il y est revenu avec plaisir, embauché par Nokia sur son site costarmorcain qui emploie 772 personnes. C’était en janvier 2018. Le 22 juin, comme les autres employés, il a pris « un coup de massue sur la tête ». Le groupe finlandais a en effet annoncé un vaste plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), le quatrième depuis le rachat d’Alcatel-Lucent en 2016. Ici, ce sont 1 233 suppressions de postes qui ont été annoncées en France, réparties entre les sites de Nozay (Essonne) et celui de Lannion.

    Valentin et Hugo, deux jeunes embauchés de Nokia à Lannion.

    Dans la capitale du Trégor, ce sont 402 emplois qui pourraient disparaître. Plus de la moitié de l’effectif. Les salariés ne sont pas dupes. « Avec 300 ou 400 personnes, un site n’est pas viable. Il suffit de voir ce qui est arrivé à Orvault : ça a fermé », lâche Hugo. Avec son collègue Valentin, 23 ans, ils ont tenu à manifester contre ce plan qui menace leur avenir professionnel mais aussi personnel. « J’avais signé un compromis de vente pour l’achat d’une maison. J’ai tout arrêté. Ma situation est bien trop précaire aujourd’hui pour m’endetter », raconte Valentin.

    Nokia, un pilier de l’économie locale

    Au micro, au milieu des interventions syndicales, ce que le public retiendra, ce sont les mots de Pauline. Elle aussi, embauchée il y a deux ans à peine, au sein de la firme finlandaise. À 24 ans, la jeune femme spécialiste de l’électronique numérique, dont le rêve était « d’habiter près de la mer en Bretagne », se sent «trahie », prise au piège d’une stratégie qu’elle ne comprend pas.

    Dans le cortège qui s’élance dans le centre-ville, ils sont plusieurs milliers. Entre 4000 et plus de 5 000 personnes, selon les sources. Des salariés de chez Nokia, des citoyens, des élus… tous venus marteler « non, non, non aux délocalisations ». Paul Le Bihan, maire de Lannion, et lui-même ancien ingénieur d’Alcatel est là aussi, bien décidé à agir pour obtenir « le retrait du plan ». « L’éco-système lannionnais repose sur les deux piliers historiques que sont Orange et Nokia. Si l’un des piliers est touché… c’est tout le tissu économique local qui sera déséquilibré. » Et pas seulement, les entreprises du plateau industriel. « Alors qu’on fait beaucoup d’efforts pour redynamiser le centre-ville, qu’on se bat pour sauver nos écoles, on nous annonce un tel plan… » se désole le maire.

    Dans les rangs des manifestants, on trouve aussi des salariés de Hop ! à Morlaix et de la Fonderie de Bretagne. De quoi redonner du baume au cœur des salariés de Nokia. Leur sort sera étudié au cours de la première réunion d’information-consultation entre direction et syndicats les 6 et 7 juillet. Avant une nouvelle manifestation, prévue à Paris cette fois, avec les collègues de Nozay, sous les fenêtres de l’ambassade de Finlande.

    Renée-Laure EUZEN

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d'Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia. Manifestation en soutien aux salariés de Nokia Lannion, ce samedi 4 juillet 2020 dans le centre ville de Lannion en BretagnePlusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d'Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia. Manifestation en soutien aux salariés de Nokia Lannion, ce samedi 4 juillet 2020 dans le centre ville de Lannion en Bretagne

    Entre 4000 et 5 000 personnes ont manifesté à Lannion (Côtes-d’Armor) contre le plan social chez Nokia. 402 postes sont menacés sur le site costarmoricain.

    Les manifestants ont répondu nombreux à l’appel des syndicats contre le plan social annoncé par Nokia, et qui pourrait lourdement impacter le site de Lannion. Le Trégor veut rester debout, et se mobilise pour ses emplois.

     
     
    Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi, en fin de matinée, à Lannion (Côtes-d'Armor), afin de dénoncer les suppressions de postes chez Nokia. Manifestation en soutien aux salariés de Nokia Lannion, ce samedi 4 juillet 2020 dans le centre ville de Lannion en Bretagne 
     
     
    Des pancartes qui en disent long tout au long du cortège
    Les élus de Lannion, dont le maire Paul Le Bihan étaient présents à la manifestaiton contr le plan social Nokia qui a rassemblé lusieurs milliers de personnes.
     

    Renée Laure EUZEN

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Depuis l’annonce du plan de sauvegarde de l’emploi, l’intersyndicale Nokia de Lannion a invité les salariés à se rassembler devant le site.Depuis l’annonce du plan de sauvegarde de l’emploi, l’intersyndicale Nokia de Lannion a invité les salariés à se rassembler devant le site.

    L’intersyndicale Nokia et les unions locales organisent, samedi 4 juillet 2020, en centre-ville de Lannion (Côtes-d’Armor), une manifestation contre les suppressions d’emplois annoncées chez Nokia.

    L’intersyndicale Nokia et les syndicats locaux invitent la population du Trégor à manifester contre le plan social qui prévoit 402 suppressions de postes à Lannion (Côtes-d’Armor), samedi 4 juillet 2020, à 10 h 30. Le rassemblement est prévu parking d’Aiguillon, près de la poste, avant le départ en cortège.

    Les syndicats attendent plusieurs milliers de personnes. « La manifestation se fera dans le respect des gestes barrières, nous distribuerons des masques gratuitement si besoin », indique Benoît Dumont, de la CGT.

    Le parcours de la manifestation en centre-ville de Lannion

    Avec ce rendez-vous, puis l’autre manifestation annoncée à Paris mercredi 8 juillet, l’intersyndicale espère que la direction retirera son plan. « On demande le retrait pur et simple de ce PSE », indique Bernard Trémulot, de l’intersyndicale.

     

    Une telle mobilisation pour l’emploi à Lannion rappelle évidemment les souvenirs des manifestations organisées par Trégor debout dans les années 1990-2000, déjà contre des licenciements chez Alcatel, puis au moment de l’explosion de la bulle Internet.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • masques

    L’idée était un peu folle. Le 26 mars, l’Union syndicale Solidaires des Côtes-d’Armor proposait de redémarrer une production de masques avec d’anciens salariés de l’usine de Plaintel en Bretagne, fermée par le groupe Honeywell en 2018. Trois mois et moultes péripéties plus tard le pari est gagné : La Coop des Masques, Bretonne et Solidaire, est née sous forme de société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Elle démarrera son activité à l’automne à côté de Guingamp avec 36 salariés pour une production programmée de 30 à 45 millions de masques chirurgicaux et FFP2, selon son site internet.

    Pour voir le jour, le projet a dû agréger autour de lui les collectivités locales (conseil régional et départemental) et le tissu économique breton pour s’assurer de l’écoulement de sa production. Pour autant, il met en avant son souhait de placer sous le contrôle de la population la fabrication de masques en Bretagne. Ainsi, 10 000 parts sociales sont réservées aux particuliers. Concrètement, la coopérative sera composée de cinq collèges : salariés, collectivités locales, clients, citoyens et autres partenaires. Avec une répartition du nombre de voix décorrélée du nombre réel de parts sociales.

     

    Ainsi, les salariés qui n’auront que 1,6 % du capital pèseront pour 25 % des suffrages, tandis que les clients détiendront 40 % des parts sociales et 25 % des voix. Les collectivités locales et les autres partenaires bénéficieront de 20 % des votes chacune. Petite faiblesse du projet par rapport à ses intentions déclarées d’une mise de la production sous contrôle de la population : les 10000 parts sociales des citoyens représenteront certes 25 % du capital, mais ne pèseront que 10 % des voix.

    Stéphane ORTEGA

    source: https://rapportsdeforce.fr/

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