• Peut être une image de 1 personne, position debout et plein air

    Nous étions avec les acteurs, pour les dernières notes de Tiago Rodrigues sur son spectacle, juste avant la première. Ce qu’il disait du public, du fait qu’il faut porter la voix vers tous les sièges, vers les places les plus hautes, pas (seulement) vers les rangs du niveau zéro qui, en gros, sont celles des invités de toutes les premières. Il y avait cette nervosité calme (si je peux dire ça comme ça) des soirs d'avant la première, quand le spectacle est prêt et qu’il n'existe pas encore, même s’il existe déjà, puisque la veille, pendant l’avant-première, il avait déjà été joué, devant (seulement) 900 personnes, invitées (parmi les spectateurs de cette avant-première, plein, plein de jeunes). Le théâtre, selon l'expression de Rousseau, que Tiago cite souvent, comme une fête civique (il faudrait que je retrouve la phrase complète, telle que Rousseau l’a écrite). Une fête civique, oui. Et d'autant plus que, ce spectacle-ci, celui du 5 juillet, c'était le premier à se jouer totalement complet, les gens, comme avant, assis les uns à côté des autres, ensemble — comme une espèce, je ne sais pas, d’enclave, en même temps, je me disais ça, parce que, oui, il fallait avoir passé tous les barrages liés aux tests (tu ne te testes pas, tu n’es pas vacciné, tu n'entres pas — et ça aussi, c’est un changement de monde, en bien et en tragique en même temps), et tu entends, derrière, une petite poignée d'intermittents manifester contre la réforme des retraites, et toi (nous, en l’occurrence), tu entres : une dame formidable de l'organisation te fait entrer, parmi les VIP, tu t'installes au niveau zéro (les places les plus proches — nous avions deux places, en tant que traducteurs — deux et pas trois), tu t’installes, tu regardes le plateau vide, tu attends, tu regardes sur les côtés, les gens qui montent, en file, tu vois les places vides qui se remplissent, tu ne remarques pas même quand et comment, tu regardes, devant toi, les gens qui font des photos, et, aussi étrange que ça puisse paraître, tu vois que les photos qu’ils prennent, ce sont des selfies, tu le vois parce que tu vois leurs visages sur les portables alors que tu ne vois que les nuques de ceux et celles qui se photographient, et, là, quelque chose te pousse à te tourner complètement, ce qui est très difficile, à cause des sièges (nouveaux), et tu découvres l'immensité de l’assistance, la vraie hauteur, et — oui, ça donne comme un peu le vertige, parce que, ce n’est pas seulement que c’est immense. C'est immense et, en même temps, par l'architecture des lieux, je dirais presque intime. C’est chacun, et tout le monde, et c’est ensemble, en tout cas, là, pour 2h30. — Et puis, dès le lendemain, le rituel de la curée critique, contre le spectacle, contre Tiago — une curée qui, cette fois, nous épargne, parce que la plupart des journalistes, même quand ils consacrent une pleine page au spectacle, ne nous citent même pas. Tchekhov, n’est-ce pas, a écrit en français, et, le deuxième acte qu’ils ont vu, avec Firs et Charlotta qui se racontent dans la nuit, c’est Stanislavski, sans doute, qui l’a monté — en français aussi, je suppose.
     
    *
     
    Le jour de l’avant-première, nous, donc, nous étions à Avignon, Françoise a reçu une nouvelle : il n’y aurait pas de rue Polig Monjarret à Pommerit-le-Vicomte (Côtes d’Armor). C'était une victoire, une nouvelle victoire, car tout avait commencé avec, au terme d’un long et usant travail d’information, le renoncement de la mairie de Plescop (Morbihan) de donner le nom de ce nationaliste breton incarnation de la collaboration avec les nazis au collège de la commune, puis le renoncement de la mairie de Guingamp (sa ville natale) de donner son nom à une rue. Ce Paul, dit Polig, Monjarret est le créateur du plus grand festival de France — pas Avignon, mais le Festival interceltique de Lorient. C’est à lui que Jean-Yves Le Drian, du temps où il était maire de Lorient, a fait dresser une statue. — Sous l’Occupation, membre des Bagadou stourm (brigades de combat du PNB — Parti national breton, allié aux nazis contre la France — il se réclamait des « jeunesses organisées, donc fortes, de pays comme l’Allemagne, l’Italie, le Roumanie, la Finlande ». Par la suite, il s’est fait passer pour réfractaire au STO, alors qu’on le voyait partout, qu’il organisait des « fêtes celtiques » et, comble de cynisme, il s’est fait passer pour « déporté » alors que la Gestapo avait organisé — comme Françoise devait le démontrer – son exfiltration, en famille, vers l’Allemagne puis l’Autriche où il était allé rejoindre ses amis, les SS bretons du Bezen Perrot. Après-guerre, rentré en France, il avait fait un petit séjour en prison, puis, grâce notamment aux efforts de son père (un des membres influents de la bourgeoisie de Guingamp), il avait été libéré et blanchi — pas tout de suite... « Le préfet ne voulait pas me relâcher de peur qu’on me tue », devait-il dire dans une interview à la fin de sa vie...
     
    Bref, il s’était fait passer pour un innocent musicien, injustement persécuté, et il avait aussitôt repris le combat pour l’indépendance de la Bretagne. Il avait compris une chose fondamentale : politiquement, le mouvement breton avait perdu, parce que les gens haïssaient les nationalistes, les Breiz atao, les collabos (je le rappelle, on disait dans le peuple : ‘Breiz atao, mat da lac’ho » — Breiz atao, bons à tuer), mais le combat pouvait reprendre par la musique comme fondement de l’interceltisme, c’est-à-dire la défense d’une « race bretonne » celte et non pas française. De là, la création du Festival interceltique. Monjarret est un acteur essentiel du mouvement de « reconquista » qui, aujourd’hui, domine entièrement ce qu’on appelle la « culture bretonne ». Les militants font de lui un père fondateur et le défenseur de la « musique bretonne », ce qui suppose d’occulter son parcours et ses sources idéologiques. Ça ne veut pas dire, — je le répète une nouvelle fois, — que le mouvement breton d’aujourd'hui est composé de nazis. Ça veut dire que les militants d’aujourd’hui, qui peuvent être de gauche ou de droite, continuent d’interdire tout rappel de la vérité, et refusent de la voir eux-mêmes : si Yannik Kerlogot, aujourd’hui député macroniste, avait pris la tête d’une meute de militants armés de panneaux à la gloire de Monjarret pour interdire la conférence de Françoise sur Armand Robin à Guingamp et l’avait décrétée « persona non grata », c’est qu’elle avait publié un dossier sur Monjarret, et que ce dossier avait contribué à éclairer la municipalité de Guingamp qui était revenue sur sa décision de lui donner le nom d'une rue à cet homme qui avait été un collaborateur.
     
    Ce dossier, ces articles mis en ligne, toutes sortes d'associations les reprennent, en la citant ou sans la citer, en la prévenant ou sans la prévenir. Et, petit à petit, ça sert tout de même à quelque chose. Ces dossiers, ces recherches — objet de fureur de la part des militants bretons parce qu'elles sont, factuellement, imparables — résultent aussi d’une position civique.
     
    *
     
    Rechercher dans les pièces les rédactions premières, celles que Stanislavski a demandé de changer, et se demander pourquoi il ne pouvait pas admettre de terminer un acte dans le noir, par une scène lunaire, entre deux personnages lunaires qui parlent de quelque chose que personne ne comprend, et revenir, mot après mot, en recherchant ce qu’il faut bien appeler la vérité du texte — et, dans le même temps, travailler sur l’histoire, sur la vérité des faits, en essayant d’analyser leurs raisons, leur origine, leurs conséquences : c’est finalement la même chose. Un travail matériel, un travail d'interprétation — pas objectif, non, parce que personne n’est objectif, mais concret, étayé, factuel.
     
     
    Un travail qui permet de vivre, dans le même monde, d'Avignon à Pommerit-le-Vicomte, malgré tous les malgrés.
     
    André Markowicz
     
     
    PS. — L'article d’« Ouest-France » est, comme d’habitude, orienté : ce n’est pas seulement la Libre pensée qui a été à l'origine des démarches auprès de la mairie de Pommerit, même si elle a eu un rôle essentiel — mais oublier les autres associations, passer sous silence le long combat d’information, minimiser les responsabilités de ce collaborateur des nazis et annoncer que ce sont ses filles qui sont à l’origine de la décision de la municipalité de ne pas donner son nom à une rue permet de le faire passer, une fois de plus, pour une victime.
     
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  • Le conseil municipal de Pommerit-le-Vicomte voulait appeler une rue du futur lotissement de Liorzh-an-Tindu, du nom de Polig Monjarret.Le conseil municipal de Pommerit-le-Vicomte voulait appeler une rue du futur lotissement de Liorzh-an-Tindu, du nom de Polig Monjarret. 

    La Libre pensée s’est élevée contre le projet de la commune de Pommerit-le-Vicomte (Côtes-d’Armor) de nommer une rue Polig-Monjarret. Père du Festival interceltique de Lorient, il est aussi connu pour son adhésion au Parti national breton, en 1942, et ses engagements militants pendant l’Occupation. La municipalité est finalement revenue sur sa décision, mais à la demande de la famille.

    Apprenant, le 19 février 2021, dans Ouest-France, que le conseil municipal de Pommerit-le-Vicomte (Côtes-d’Armor) venait d’attribuer le nom de Polig-Monjarret à une rue d’un nouveau lotissement, les fédérations de la Libre pensée des Côtes-d’Armor, d'Ille-et-Vilaine, du Finistère et du Morbihan s’en sont émues.

    Décédé en 2003, Polig Monjarret a fondé Bodadeg ar Sonerion, en 1943, et est le père du Festival interceltique de Lorient. Comme d’autres associations, la Libre pensée réagit depuis plusieurs années aux hommages qui lui sont rendus, mettant en avant, notamment, son adhésion au Parti national breton en 1942 et ses engagements militants pendant l’Occupation.

    Plescop et Guingamp

    Face à la polémique, en 2012 et 2014, les mairies de Plescop (Morbihan) et Guingamp (Côtes-d’Armor) ont ainsi abandonné leurs projets de nommer respectivement un collège et une rue du nom de Monjarret.

    La Libre pensée a adressé un courrier à la maire de Pommerit-le-Vicomte lui demandant une entrevue, pour discuter des graves problèmes que pose ce nom. Sans succès, puis au préfet.

    Contactée par nos soins, la maire de Pommerit-le-Vicomte vient cependant d’annoncer qu’une rue Polig-Monjarret n’était plus d’actualité ​dans sa commune. À la demande de ses filles, et par respect pour elles, nous avons décidé de retirer notre délibération », déclare-t-elle. Les filles remercient en effet la mairie « d’avoir voulu rendre un hommage » à leur père, mais « les habituelles polémiques nous contraignent à lui demander de renoncer à ce projet ».

    Ayant entrepris d’épurer les rues des noms de personnalités controversées du mouvement breton, la Libre pensée souhaite la création d’une commission d’enquête.

     

    Emmanuelle MÉTIVIER

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    Une blessure de guerre au teknival des musiques interdites, une fête de la musique noyée sous les gaz, et entre les deux, des remontrances contre cette jeunesse qui ne va pas voter. En quelques jours, la bourgeoisie s’est surpassée en crasses. Désinhibée par une période de restrictions des libertés, elle a montré tout son potentiel dans ce qu’elle sait faire de mieux : mépriser, heurter, mater

    Vendredi dernier, mon pote m'appelle. « Salut Yoann, je suis désolé de te déranger, mais... Je suis à Redon... Vraiment désolé de te demander... Tu peux venir me chercher ? C'est un carnage ici, ça tire de partout. » Mon cœur s'emballe. Je demande ce qu'il se passe. Il se passe qu’ils ont lâché les chiens. Des centaines de casqués sont en train de noyer sous les gaz un rassemblement festif, le « teknival des musiques interdites ».

    Prétextant la violation d’une propriété privée, le non-respect du dernier soir de couvre-feu, un attroupement de plus de dix personnes, qu'importe le prétexte. La priorité est au dégagement, manu militari, d’une jeunesse qui s’amuse. Il faut heurter leur chair, que ça ne leur reprenne plus de danser librement dans un champ, de s'organiser en autonomie pour faire valoir leur droit à la fête, la free party, minorée et illégitime, musique « bruyante et sale », comme le punk naguère, mépris intemporel de la bourgeoisie pour la culture populaire.

    « J'ai vu le mec se faire souffler sa main », me dit mon pote, avec cette voix pétrie de peur que je n'ai jamais entendue de sa bouche. Merde, ça aurait pu être lui, ça aurait pu être ma sœur, ça aurait pu être moi. Un gars de mon âge s'est fait mutiler par une grenade. 22 ans. « J'étais à l'avant, les gens tombaient comme des mouches, il y a plein de blessés. » Mon pote finit finalement par s'extraire de la zone dévastée.

    Les journalistes n'ont pas pu accéder à l'évacuation militaire. Mais toute la journée, des photos et vidéos amateurs circulent. « Heureusement qu’on a filmé… » se rassure-t-il.

    Du matériel de son, censément saisi provisoirement, s'est fait défoncer par les bleus. S’en sont donné à cœur joie, matraques empoignées, lâchés dans l’arène, à perforer des baffles, à déchirer des bâches, à détruire des tablettes de mixage et des PC. Du matériel acheté grâce à la sueur de jeunes qui voulaient faire de la musique leur vie. Qui enchainent des jobs de misère en intérim, des saisons agricoles, pour se payer une tablette de mixage, pour faire danser des gens, pour se professionnaliser dans la musique et dans l’organisation d’événements.

    Ambitions réduites à néant par cette horde de gros bras, incontrôlables, pitoyables, inquiétants. 

    J’aimerais connaître les mots de celui qui a donné cet ordre. J’imagine quelque chose comme : « défoncez tout, ras-le-bol de ces petits merdeux ». La loi n'a pas cours pour ces gens d’armes. Ils ne la connaissent pas, ils ne l’appliquent pas. La raison aussi s’est absentée. Mais la psychologie de ces âmes perdues est le dernier de mes soucis. L’important est la direction du vent, le donneur d’ordre. Ce jour-là, cette nuit-là, il fallait mater ces jeunes. Il fallait les faire chialer, les faire taire, les traumatiser.

    « Je n'ai jamais vu autant de gens dans le mal, à pleurer. Je crois que je vais faire une psychothérapie, je n’arrête pas d'y penser. »

    Comme chaque fois, le même constat : c'est l'intervention des forces de l'ordre qui a créé un monstrueux désordre. Et comme à chaque fois, ils eurent beau jeu de justifier leur action en pointant la réaction qu’ils ont attisée.

    Quoi de plus légitime que la violence réactive de jeunes qui s’en prennent chaque jour plein la gueule, de l'école jusqu’au monde du travail, et depuis toujours dans les free parties, recoins où l’on vient s’échapper d’un quotidien gris et miné. Quoi de plus légitime que de défendre cette intelligence collective, celle qui permet de créer un festival avec les moyens du bord, de se faire plaisir grâce à ses seules mains, cette fierté de construire ces moments de répit, de rencontre, de joie, en dehors du monde de la fête marchande. Quoi de plus légitime que de renvoyer la pierre à ceux qui canardent une fête, qui gazent, qui grenadent à l’aveugle.

    Le plus sinistre dans cette affaire, c'est que l’évènement réprimé avait une portée symbolique. Le « teknival des musiques interdites » entendait rendre hommage à Steve, mort noyé il y a deux ans, lors de la fête de la musique, après une intervention policière invraisemblable, salement violente, banalement violente. Je me rappelle, j'étais rentré plus tôt. Des potes à moi y étaient. Ça aurait pu être eux, ça aurait pu être moi.

    Voilà une bourgeoisie qui ne se tient plus sage du tout, qui ne veut plus s'encombrer de pacification ou d'aménagement. Qui ne veut pas négocier. Voilà la bourgeoisie crasse, conservatrice, camée d’autorité jusqu’à en frissonner de plaisir. Juste anéantir. Anéantir les mouvements sociaux, anéantir les classes populaires, anéantir les cultures qu'elle déprécie, anéantir la jeunesse prolo, et l’accabler quand elle ne vote pas.

    C’est la double peine lorsque cette bourgeoisie invite ses sujets, gendarmes en chef de la boucherie, s'étaler de plateaux en plateaux pour justifier l'injustifiable, pour flatter les pulsions d’ordre des téléspectateurs égarés. C’est la triple peine, le lundi qui suit, à Nantes, quand une marche d’hommage à Steve, deux ans après le drame, se fait harceler par un dispositif policier démesuré, dans la grande tradition nantaise. BAC, CRS, compagnies départementales d'intervention, gendarmes mobiles, hélicoptère, canon à eau, toutes les troupes sont venues donner du cœur à l’ouvrage : pourrir la fête de la musique, surtout celle qui parle de politique.

    Et vient la punition collective, comme d’habitude

    Ce lundi soir, la marche se dirige vers le lieu de la charge funeste, quai Wilson. Ce secteur de l'île de Nantes est bouclé par la police depuis plusieurs jours, pour empêcher toute commémoration. L'accès au lieu est finalement « gracieusement autorisé » à la famille de Steve par la maréchaussée. Puis retour vers le centre de la Cité des Ducs, on veut profiter de la fête, danser, conjurer la colère. Un camion sono s'immisce dans le cortège pour cracher quelques décibels bien mérités.

    Et vient la punition collective, comme d’habitude.

    Un millier de palets de lacrymogènes intoxiquent les rues, noyant toute perspective d'amusement. Dans la sixième ville de France, le jour de la fête de la musique, des gens venus se retrouver et danser sont en train de cracher leurs poumons. Toutes les terrasses alentour, pleines à craquer, plient bagage dans la précipitation. Des grenades explosives, celles-là même qui mutilent, sont tirées dans la foule, au hasard du brouillard des gaz. Le cortège se déforme, mais se reforme, et performe, jusqu’au bout de la nuit. La colère est ravivée, la fête n’est pas entièrement gâchée.

    La veille, des gens inconséquents, abêtis par leurs privilèges de classe, avachis sur leur tabouret d’éditorialiste, d’expert en démocratie, de politicien artificier, se relayaient pour disserter sur l’abstention des jeunes aux élections départementales et régionales.

    Certains se proposaient de faire du porte-à-porte pour leur expliquer la République, la citoyenneté, et autres concepts usés par ceux qui en ont fait des totems creux, pour nous pousser au cul des urnes. Mais que peuvent les départements et les régions quand ce sont les préfets, nommés en conseil des ministres, qui annihilent tout espace de liberté non contrôlé et non marchand ? Rien. Du bricolage pour rendre supportable nos existences quadrillées et moroses. Notre salut ne se trouvera jamais dans un vote qui croit nous appâter avec des tarifs réduits sur le TER, portés par des transfuges de LREM devenus écologistes, opportunistes (suivez mon regard).

    Ce week-end fut exemplaire en mépris. La bourgeoisie s’est déchaînée.

    « Paradoxalement ça a créé de la solidarité, je n’ai pas arrêté de parler avec des gens. On est encore plus déterminé. » L’émancipation individuelle viendra de cette force collective à faire face, à combattre la violence de la bourgeoisie, ses rituels répressifs, son conservatisme culturel. Celle qui exploite toute l’année des jeunes prolos, et qui défonce en prime ses espaces de liberté élaborés artisanalement. Aucun candidat électoral ne conçoit qu’une teuf soit le lieu de l’organisation politique. Qu’un espace de liberté autonome, auto-organisé, contraigne à pratiquer la politique autrement plus puissamment qu’en allant voter. 

     

    Yoann COMPAGNON, étudiant en journalisme-25/06/21

    source:  https://blogs.mediapart.fr/yoann-compagnon/blog/     

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  • « Les conclusions provisoires n’apportent pas d’explication quant à l’origine de la déflagration ayant emporté la main »​, écrit le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué.« Les conclusions provisoires n’apportent pas d’explication quant à l’origine de la déflagration ayant emporté la main »​, écrit le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué. 

    L’enquête sur la dispersion de la rave party à Redon ne permet pas encore de déterminer la cause des blessures de l’homme de 22 ans qui a eu la main arrachée, selon le parquet. D’autres examens vont être diligentés.

    L’enquête sur la dispersion d’une « free party »​, dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin à Redon (Ille-et-Vilaine), n’a pas encore permis de déterminer la cause des blessures de l’homme de 22 ans qui a eu la main arrachée, a annoncé le parquet de Rennes samedi 26 juin.

    Les conclusions provisoires n’apportent pas d’explication quant à l’origine de la déflagration ayant emporté la main​, écrit le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué. Un examen complémentaire du tee-shirt de la victime viendra compléter et finaliser cette semaine l’analyse technique des effets de la victime. D’autres examens devront suivre dans les prochaines semaines, précise-t-il.

    ITT de 90 jours

    Sur la base des résultats de l’ensemble des examens, l’imputation éventuelle des blessures sera naturellement recherchée, ajoute le procureur.

    Le jeune homme a pu sortir de la clinique mercredi et s’est vu prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) de 90 jours. Il devrait être entendu par les enquêteurs la semaine prochaine, selon le parquet.

    De violents affrontements avaient éclaté, dans la nuit du 18 au 19 juin à Redon, entre les forces de l’ordre et les participants à une rave-party organisée en hommage au jeune Steve, mort à Nantes lors de la fête de la musique 2019.

    Dans le cadre d’une deuxième enquête sur l’organisation et le déroulement de la « free party »​, sept plaintes ont été déposées émanant de personnes s’estimant victimes notamment de dégradations : la mairie de Redon, la société des courses de l’hippodrome, quatre propriétaires de parcelles et un riverain. Ils font état à ce stade d’un préjudice qu’ils estiment à 97 500 €, selon Philippe Astruc.

    Appel à témoins

    Le procureur mentionne également un courrier d’une avocate parisienne du 21 juin sur un signalement de faits de destruction de biens ​sans mentionner de victimes identifiées. À ce titre, toute personne souhaitant apporter son témoignage, document ou déposer une plainte est invitée à se faire connaître, précise le procureur.

    Des collectifs présents au teknival de Redon reprochent aux forces de l’ordre d’avoir volontairement détruit du matériel de sonorisation lors de l’évacuation du site, évaluant le coût du matériel détruit entre 100 000 et 150 000 €.

    Après avoir dans un premier temps assuré n’avoir donné aucun ordre de destruction de matériel​, le préfet d’Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier a finalement reconnu mardi que certains systèmes de son ont pu être saisis, d’autres ont été rendus inopérants lors de la dispersion.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le rassemblement en soirée dans le centre-ville de Nantes a très vite dégénéré. La musique est la grande perdante.Le rassemblement en soirée dans le centre-ville de Nantes a très vite dégénéré. La musique est la grande perdante.

    Comme c’était à craindre, le centre-ville de Nantes a connu ce lundi soir 21 juin un nouvel épisode d’affrontements entre manifestants et CRS. Deux heures de grande confusion et de terrasses évacuées.

    Dans combien d’années reverra-t-on une Fête de la musique pacifiée dans l’hyper-centre de Nantes ? Deux heures après la marche pacifique de la fin d’après-midi, la date anniversaire de la mort de Steve a encore provoqué la confusion générale. Et le risque de tous les amalgames politiques, entre deux tours d’élections.

    Ce rassemblement était organisé ce lundi soir, place du Bouffay, pour dénoncer « le discours sécuritaire et contradictoire du gouvernement, qui autorise la Fête de la musique, sans fête ni musique ».

    Très vite, on a compris que tout allait dégénérer. Les plus expérimentés des commerçants du quartier Feydeau-Bouffay ont vite fermé leurs terrasses ; les autres l’ont fait une heure plus tard, sous la menace d’une pluie de grenades lacrymogènes qui faisaient fuir et paniquer les clients.

    Un danger constant

    Dès 20 h 45, l’unique slogan des ultras dans ce genre de manif, « Tout le monde déteste la police », retentit. Un quart d’heure plus tard, les premiers échanges de projectile commencent…

    Pourtant, certains parmi ces centaines de jeunes teufeurs, auraient sans doute aimé danser tranquilles au son de la musique techno, diffusée par une camionnette. Peine perdue. Comme toujours, les irréductibles qui étaient là pour affronter les CRS ont eu gain de cause. Et joué avec la police un jeu du chat et de la souris très dangereux.

    Sur le cours Roosevelt, rue de la Paix la mal nommée, rue Bon-Secours, c’était la confusion générale. Une première fois repoussés devant le CHU, les manifestants ont fini par être encerclés.

    À 22 h 45, les forces de l’ordre les avaient repoussés hors du centre-ville, vers l’île de Nantes. Un semblant de calme régnait vers 23 h 30, avec des forces de l’ordre restant sur le qui-vive.

     

    Michel TANNEAU.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Une free party de courte durée s’est installée place Bouffay.Une free party de courte durée s’est installée place Bouffay. 

    A lire également: Nantes. Une soirée d’affrontements en centre-ville (ouest-franc.fr-21/06/21-23h29)

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  • Les participants se sont rassemblés près de la grue jaune, où le corps de Steve a été retrouvé.Les participants se sont rassemblés près de la grue jaune, où le corps de Steve a été retrouvé.

    Ce lundi 21 juin à Nantes, environ 2 000 personnes se sont rassemblées en mémoire de Steve Maia Caniço, deux ans après sa mort lors d’une intervention policière le soir de la fête de la musique. Le cortège s’est dirigé vers la grue jaune, sans violence.

    Son nom est devenu politique. Mais il y a un temps pour tout, disent ses proches. Il y a deux ans, jour pour jour, Steve Maïa Caniço participait à la fête de la Musique, quai Wilson à Nantes. Au moment d’une intervention de police controversée, il tombait dans la Loire. Le 29 juillet, son corps était retrouvé près de la grue jaune. Alors, en mémoire de leur ami, frère, fils, ou de celui dont ils ont appris à reconnaître le visage, environ 2 000 personnes (1 100 selon la police) se sont rassemblées, ce lundi 21 juin, devant la préfecture à Nantes.

    Les proches appellent au calme les après événements de Redon

    K-Ro, une amie de Steve, saisit un mégaphone : C’est un moment d’hommage. J’appelle au pacifisme. J’ai la haine pour ce qu’il s’est passé ce week-end. Mais aujourd’hui, si on a la haine, on ne gagnera pas la guerre ».Les forces de l’ordre entourent le cortège, la crainte est palpable : il ne faut pas que ça dégénère. Le week-end dernier, une rave party organisée à Redon a viré à l’affrontement entre teufeurs et forces de l’ordre, avec des blessés graves. Je vais en free party depuis dix ans, je vois que ça empire », ​explique Max, 28 ans, animateur. Il n’y a plus de dialogue avec les forces de l’ordre, ils sortent tout de suite les lacrymos.

    Après les appels au calme, la foule se dirige, déterminée, vers Commerce. La police mutile, la police assassine, scande-t-elle à la vue des forces de l’ordre, placées dans les rues adjacentes. La techno résonne dans les enceintes, le son est rapidement masqué par l’hélicoptère de la gendarmerie.

    « On a peur, ce n’est pas normal »

    Une mère de famille déplore le dispositif de sécurité déployé. Mes enfants me disent” maman, tu ne vas pas devant en manif”. On a peur, ce n’est pas normal. Le cortège se dirige vers le quai Wilson, dont l’accès est bloqué par la gendarmerie mobile.Nous leur avons demandé de se regarder ce soir dans un miroir, en se demandant si aujourd’hui ils ont fait leur devoir, en empêchant une maman d’aller se recueillir pour son fils, reprend K-Ro.

    Quelques minutes plus tard, l’autorisation est donnée, à la famille uniquement, de se rendre sur les lieux de la mort. Un dernier hommage a lieu sous la grue jaune.Comme d’habitude dans les marches pour Steve, ça se passe bien. On reste pacifiste, même si, bien sûr, c’est politique​, dit un ami de Steve. Il est 20 h 15, des participants partent en direction du centre-ville. La deuxième partie de la soirée s’apprête à commencer.

     

    Thémïs Laporte (Presse-Océan)

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Environ 1500 teufeurs se sont retrouvés à l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine) dans la nuit de vendredi à samedi. Une opération des forces de l’ordre a été lancée, samedi vers 17 heures, pour mettre fin à la rave party illégale.Environ 1500 teufeurs se sont retrouvés à l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine) dans la nuit de vendredi à samedi. Une opération des forces de l’ordre a été lancée, samedi vers 17 heures, pour mettre fin à la rave party illégale. 

    Les participants à la rave party illégale installée à Redon (Ille-et-Vilaine), depuis la nuit du 18 au 19 juin, dénoncent la casse de leur matériel par les forces de l’ordre et une « répression croissante » des fêtes soundsystem.

    « Il n’y a pas eu d’évacuation. Il n’y a pas eu de saisie de matériel. Il n’y a eu que de la destruction. » Les teufeurs de Redon ont été surpris par l’intervention des forces de l’ordre, qui ont mis fin à la rave party organisée à l’hippodrome, en coupant le son, samedi après-midi, vers 17 heures. Sortant des buissons et dispersant un nuage de gaz lacrymogène, « les gendarmes ont agi avec des tonfas, des haches et des masses », rapporte Victor Lacroix, président de l’association Média’son, connue dans le monde de la free party.

    « Ils étaient animés par la colère et ont détruit le matériel, en dehors de tout cadre légal, estime-t-il. Car c’est un procès qui doit décider du devenir du matériel, quand celui-ci a été saisi. »

    « La préfecture a refusé tout dialogue »

    Les fêtards estiment à « plus de 100 000 € » le montant du préjudice matériel. « Pour un ordinateur portable et un contrôleur, il faut compter entre 1 000 € et 2 000 €. Un ampli, ça vaut 1 000 € pièce. Ils en ont détruit des dizaines », détaille Victor Lacroix.

    Pour les celles et ceux ayant loué des génératrices, « ils vont perdre leur caution, qui atteint souvent 2 000 € ». À charge ensuite, pour le loueur, de tenter d’obtenir réparation…

    Les fêtards estiment à « plus de 100 000 € » le montant du préjudice matériel. 

    Selon le président de Média’son, cette intervention des gendarmes et CRS témoigne d’une « répression » croissante des rave partys. « On a passé un cap. On n’a jamais vu une telle façon de faire. » Il pense qu’une discussion était possible avec les organisateurs de la fête sauvage. « Mais la préfecture a refusé tout dialogue avec les associations partantes pour faire de la médiation entre les autorités et le sound system. »

    La préfecture avait pris un arrêté, diffusé le 17 juin, qui interdisait tout teknival ou rave party, « face aux risques d’ordre public et sanitaire que représente ce type de regroupement », avait-elle indiqué.

    « Des gens auraient pu tomber à l’eau »

    Comme d’autres participants, Victor Lacroix a craint qu’un drame se produise, deux ans après la mort de Steve Maia Caniço, à Nantes, lors de la fête de la musique, en 2019. Parce que si des canots pneumatiques ont été installés par les secours sur la rivière L’Oust, qui bordait le site où se tenait la rave, « des gens auraient quand même pu tomber à l’eau. Ils n’étaient pas prêts, ni physiquement ni moralement, à ce que les forces de l’ordre interviennent comme ça ».

    Les teufeurs « n’étaient pas prêts, ni physiquement ni moralement, à ce que les forces de l’ordre interviennent comme ça », rapporte Victor Lacroix, président de l’association Média’son.

    Il déplore par ailleurs que les secours de l’ARS (Agence régionale de santé) aient été maintenus à l’écart : « Une demande de corridor d’accès au site avait été faite à midi. Ils ont pu arriver vingt minutes après l’intervention des gendarmes, en fin d’après-midi. Certaines blessures se sont aggravées faute de pouvoir recevoir des soins. Je pense notamment à une fille avec la mâchoire déboîtée. Elle a dû attendre longtemps avant qu’on s’occupe d’elle. »

    Lui a quitté le site samedi soir, comme la plupart des teufeurs. 250 sont restés dormir sur place, tandis qu’ils étaient jusqu’à 1500, rassemblés sur le site de l’hippodrome, depuis la nuit du 18 au 19 juin. De violents affrontements avec les gendarmes avaient précédé l’installation, faisant sept blessés. Un Rennais de 22 ans a eu la main arrachée dans des circonstances qui restent à déterminer. Il a dû être amputé.

     

    Angélique CLÉRET.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À 17 h, les gendarmes ont commencé à procéder à l’évacuation du site.À 17 h, les gendarmes ont commencé à procéder à l’évacuation du site. 

    Près de 1 500 personnes se sont réunies à Redon (Ille-et-Vilaine), vendredi 18 et samedi 19 juin, pour participer à une rave party. Alors que de violentes échauffourées entre gendarmes et fêtards ont eu lieu, plusieurs personnes, dont des gendarmes, ont été blessées. Une dizaine de personnes sont en garde à vue. Revivez le fil des événements.

    Des affrontements en marge d’une rave party à Redon. En début de soirée, vendredi 18 juin 2021, près de 1 500 personnes se sont rassemblées à Redon (Ille-et-Vilaine) pour participer à une rave party. Vers 00 h, des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et le public. Elles ont duré toute la nuit.

    Plusieurs blessés et plusieurs interpellés. Selon la préfecture, trois participants à la rave ont été blessés, dont un jeune homme de 22 ans qui a perdu sa main. Du côté des gendarmes, on dénombre six militaires blessés, dont deux transportés à l’hôpital. Une dizaine de personnes ont été interpellées et trois enquêtes sont ouvertes.

    « Évacuation terminée ». L’évacuation de la rave party par les forces de l’ordre a pris fin vers 18 h 45, a annoncé le préfet d’Ille-et-Vilaine. Lors de l’évacuation, la gendarmerie a détruit le matériel de sonorisation.

      

    Suivez le direct de l'événement

    samedi 19 juin 2021

    Ce direct sur la rave party à Redon est désormais terminé. Merci à toutes et tous de l'avoir suivi. Rendez-vous sur Ouest-France.fr pour suivre les suites de cette journée. 
     
    Voici toutes les informations à retenirAlors que ce live touche à sa fin, voici l'essentiel des informations sur cette rave party.
     
    L'évacuation par les gendarmes en vidéo
     
     
    L'heure du rangementAlors que les fêtards procèdent au rangement du site, on constate les dégâts après la destruction du matériel par les forces de l'ordre.
     
     
    Une dizaine d'interpellations au total
     
     
    Sept blessés lors de l'évacuationSix gendarmes ont été légèrement blessés lors de l'évacuation de la rave party, en fin d'après après-midi. Parmi les participants, les autorités recensent seulement « un blessé léger ».
     
    Pourquoi le matériel a-t-il été détruit ? « Les gendarmes sont intervenus dans des conditions difficiles. L'objectif était de neutraliser les sons, cet objectif a été atteint », a justifié le préfet d'Ille-et-Vilaine.  
     
    Opération terminée selon la Préfecture « L'opération d'évacuation est terminée, elle a duré 45 minutes. Elle a permis la neutralisation de l'ensemble des dispositifs de son présent sur le site », a déclaré le préfet d'Ille-et-Vilaine, lors d'un point presse. Emmanuel Berthier a dit espérer « que la population de Redon n'a pas trop souffert des désagréments ».
     
    Avant l'intervention des gendarmes, la fête battait son plein sur la prairie de l'hippodrome de Redon 
     
     
    De nombreux contrôles aux alentoursTout le secteur de Redon est bouclé par les gendarmes, qui opèrent de nombreux contrôles. Les communes alentours sont également sous surveillance, au cas où certains décideraient de prolonger la fête plus loin.
     
    Le poste de soin de l'association Techno + endommagéLe poste de soin de l'association Techno +, qui assure notamment la prévention face à la consommation de drogue dans les rave parties, a été endommagé durant la charge des forces de l'ordre. 
     
     
     
     
    Le son coupé, du matériel détruitSelon nos journalistes sur place, l'évacuation du site est sur le point d'être achevée. Du matériel de sonorisation a été détruit par la charge des gendarmes. Le son a totalement été coupé. Plusieurs fêtards ont commencé à ranger le site. Les autres participants sont invités à rejoindre leurs voitures. De nombreux contrôles les attendent à l'extérieur.
     
     
    Des patrouilles sur l'eauAlors que les forces de l'ordre procèdent à l'évacuation de la rave party. La gendarmerie et les sapeurs pompiers patrouillent, sur la rivière l'Oust, qui borde le site, au cas où des participants tomberaient à l'eau. 
     
     
    Les murs de sons et les groupes électrogènes saisis par les gendarmes
     
     
    Évacuation en cours sous un nuage de gaz lacrymosL'évacuation du site est en cours. Selon les journalistes, le dispositif de gendarmerie est impressionnant. La plupart des participants quittent les lieux, dans un nuage de gaz lacrymos. Certains évoquent du matériel cassé par les forces de l'ordre. 
     
     
     
    Les gendarmes évacuent le site, à l'aide de gaz lacrymogènes
     
     
    Les forces de l'ordre vont procéder à l'évacuation de la rave party
    « En pleine nuit, on se serait cru en enfer »
    Alors que des fêtards sont finalement parvenus à ériger des murs du son et assurer la tenue du tecknival, samedi matin, certains se remémorent les échauffourées de la veille. Témoignages.
     
     
    Des affrontements violents ont duré toute la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin, à l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine), entre teufeurs et gendarmes, en marge d’une rave party. Si, samedi dans l’après-midi, des fêtards sont parvenus à ériger des murs du son et assurer la tenue du tecknival, certains se remémorent les échauffourées de la veille.
     
    La fête, sous haute surveillanceAprès les violences de la nuit dernière, la fête bat son plein à l'hippodrome de Redon, toujours sous la surveillance des forces de l'ordre, comme en témoigne notre photographe sur place. 
     
     
    À l'eau pour rejoindre la rave party
    Les fêtards tentent de rejoindre la rave party par tous les moyens. Comme l'a constaté notre photographe sur place, pour échapper au dispositif policier, certains n'hésitent pas à se jeter à l'eau pour traverser l'Oust, et rejoindre le site.
     
     
    Le jeune homme de 22 ans amputé de la mainDans son communiqué, le procureur de Rennes donne des nouvelles du jeune homme de 22 ans, blessé à la main durant les échauffourées avec les forces de l'ordre. Originaire de Rennes, il est « inconnu de la justice ». « Il subit actuellement une intervention chirurgicale tendant à une amputation », indique le parquet. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette grave blessure, qui entraîne une « ITT supérieure à trois mois ».
     

    Trois enquêtes ouvertes, cinq hommes en garde à vue

    La première pour « blessures involontaires avec ITT supérieure à trois mois ». Après qu'un jeune homme de 22 ans a perdu sa main,  arrachée, dans les échauffourées avec les forces de l’ordre. L’enquête doit permettre « de déterminer les circonstances exactes et l’origine de ces blessures, et sur cette base, d’éventuelles responsabilités pénales ».Une seconde enquête « relative aux violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique (gendarmes) », a été ouverte. Cinq hommes, nés en 2001, 2002, 1999, 1998 et 1984, et « sans antécédents judiciaires à l’exception du dernier », sont actuellement en garde à vue. Enfin, une enquête sur l’organisation de la free party est menée, comme la précédente, par la brigade de recherches de Redon.
     
     
    Trois enquêtes ont été ouvertes après les affrontements de la nuit, à Redon (Ille-et-Vilaine), en marge d’une rave party. L’une après la blessure d’un jeune homme de 22 ans, qui a perdu sa main, arrachée dans les échauffourées avec les gendarmes. Les deux autres pour les violences commises sur les forces de l’ordre, et l’organisation de la rave party. Cinq hommes sont en garde à vue ce samedi 19 juin.
     
     
    Une évacuation du site ? Pas si simple... 
    Les autorités affichent la volonté d’évacuer le site de l’hippodrome. Mais la configuration des lieux ne rend pas la tâche facile.À la frontière entre l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan, le plateau marécageux est bordé par l’Oust à l’Ouest et un quartier résidentiel. Une intervention depuis la route présente un risque de mouvement de foule et un repli en bordure de rivière. Intervenir par le Sud éviterait le danger de l’eau mais impliquerait un reflux vers le quartier résidentiel. Le risque d’échauffourées dans les petites rues ne serait pas négligeable. Une solution mixte pourrait être envisagée avec la surveillance et la sécurisation de l’Oust par bateau tout en intervenant par la départementale.
     
     
    Après une nuit d’affrontements avec les gendarmes, les fêtards se sont finalement installés sur l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine) et comptent bien y rester, ce samedi 19 juin. Les forces de l’ordre pourraient intervenir cet après-midi selon un scénario à étudier face aux risques que présente le site.
     
    L'accès au site fermé aux journalistes. Selon la journaliste du Parisien Solenne Durox, présente sur place, l'accès à la rave party est désormais interdit aux journalistes par les gendarmes. 
     
     
    La pluie n'entame pas l'enthousiasme des fêtardsComme le constatent nos journalistes sur place, « les mines sont fatiguées, mais motivées », et la pluie n'entame pas l'enthousiasme des fêtards.
     
     
     
    Un rave party attendue
    Annoncée sur les réseaux sociaux, cette rave party avait été repérée par les autorités, qui avaient pris des mesures du vendredi 18 au mercredi 23 juin, pour interdire « les rassemblements festifs à caractère musical, et la circulation de tout véhicule transportant du matériel de sonorisation ». « Il y avait depuis quelque temps des bruits qui couraient sur l’organisation de rave party dans la région Bretagne, mais pas à Redon, confirmait ce matin le maire de la ville, Pascal Duchêne. Les organisateurs, semble-t-il, prévoyaient de la faire du côté de Pont-Château (Loire-Atlantique).»
     
     
    Six personnes interpellées, du matériel saisiSelon le colonel Sébastien Jaudon, patron des gendarmes d’Ille-et-Vilaine, six personnes ont été interpellées, en lien avec la rave party, sans préciser les motifs exacts des interpellations. Du matériel aurait également été saisi. 
     
    Sur place, la fête bat son plein
     
     
    Le point ce samedi soir :- La gendarmerie a procédé à l'évacuation du site, vers 17 h. Pour arrêter le son, les forces de l'ordre ont procédé à la destruction du matériel de sonorisation.- Environ un millier de personnes étaient rassemblées dans un champ, près de Redon. Des systèmes sons ont pu être installés et la musique résonnait depuis samedi matin.- Cinq personnes sont en garde à vue ce samedi, après les échauffourées de la nuit dernière. Trois enquêtes ont été ouvertes, dont l'une après qu'un jeune homme de 22 ans ait perdu une main dans les affrontements.
     
     
    « Les teufeurs venus pour en découdre », selon les gendarmes
    Jusqu’à 350 gendarmes ont été mobilisés toute la nuit, de 21 h à 8 h, pour empêcher la tenue du teknival. Des heures de « violence non-stop », de la part de teufeurs « venus pour en découdre », selon le colonel Sébastien Jaudon, patron des gendarmes d’Ille-et-Vilaine, qui évoque « insultes, feux d’artifice et tirs de mortier ».« Si nous n’avions rien fait, ils auraient été plus nombreux à se rassembler. La rumeur annonçait la tenue d’un teknival, soit entre 5000 et 10 000 personnes », précise le colonel Sébastien Jaudon. 
     
     
     
    Des affrontements violents ont duré toute la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin, à l’hippodrome de Redon(Ille-et-Vilaine), entre teufeurs et gendarmes, en marge d’une rave party. Jusqu’à 350 gendarmes ont été mobilisés toute la nuit, de 21 h à 8 h, pour empêcher la tenue d’un teknival.
     
    Un « Teknival des musiques interdites »
    Dans un communiqué, diffusé sur les réseaux sociaux, les organisateurs de l'événement présente ce rassemblement comme un « Teknival des musiques interdites » et un événement en hommage à Steve Maia Caniço, ce Nantais décédé lors de la Fête de la musique 2019.Après les affrontements de la nuit, ils dénoncent « des pluies de lacrymos et de grenades qui se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête », dénoncent de leur côté les organisateurs de la rave party, dans un communiqué.
     
     
     
    Un jeune homme a eu la main arrachée et cinq gendarmes ont été blessés dans la nuit de vendredi 18 à samedi 19 juin, à Redon (Ille-et-Vilaine), lors d’affrontements entre forces de l’ordre et participants à une rave party. Les organisateurs du « Teknival des musiques interdites » dénoncent le choix « de la violence par les autorités en lieu et place de dialogue ». Et rappellent la mort de Steve Maia Caniço, il y a tout juste deux ans à Nantes.
     
     
    Le son tout de même lancé ce samedi matinLes affrontements ont cessé vers 7 h ce matin. Un système son a finalement été branché et la musique a pu être lancée. Près d'un milliers de participants sont toujours sur place, selon le maire de Redon, et dansent au son de la musique techno, ce samedi midi. Ils sont encadrés par plus de 400 gendarmes qui bouclent tout accès à l'hippodrome.
     
     
    Un jeune homme de 22 ans perd sa main  Ce samedi matin, le bilan est lourd : Cinq gendarmes blessés, dont deux militaires transportés à l’hôpital de Redon. Et deux participants à la rave party blessés, dont un jeune homme de 22 ans qui a eu la main arrachée. Une enquête a été ouverte, pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.
     
     
     
    Près de 1 500 personnes se sont réunies à Redon (Ille-et-Vilaine), vendredi 18 juin 2021, pour participer à une rave party. Des centaines de gendarmes étaient déployés sur place pour empêcher l’installation de système son. De violentes échauffourées ont duré toute la nuit. Un jeune homme de 22 ans a eu la main arrachée. Cinq gendarmes ont été blessés, dont deux transportés à l’hôpital de Redon. Samedi matin, plusieurs centaines de personnes étaient toujours sur place.
     
    Une nuit d'affrontements
    Près de 1 500 personnes se sont rassemblées, au fur et à mesure de la soirée, aux alentours de l’hippodrome de Redon, vendredi soir. Les gendarmes les ont empêchés d’allumer le son. De violentes échauffourées ont alors éclaté, à coups de cocktail molotov et de boules de pétanque d’un côté, contre gaz lacrymogènes et grenades de désencerclement utilisées par les gendarmes. L'affrontement a duré toute la nuit.
     
     
     
    Près de 1 500 personnes se sont rassemblées sur l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine) pour une rave party vendredi 18 juin 2021. Les gendarmes les ont empêchés d’allumer le son. De violentes échauffourées ont duré toute la nuit. Cinq gendarmes ont été blessés et un jeune participant « de 22 ans a perdu une main », a annoncé le préfet d’Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier samedi 19 juin dans la matinée. Récit d’une nuit très agitée.
     
    Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré au rassemblement de plus d'un millier de personnes à Redon, pour une rave party, qui a donné lieu à d'importants affrontements entre les participants et les forces de l'ordre, la nuit dernière.
     
     
    source: https://www.ouest-france.fr/
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  • Kofi Yamgnane, ancien maire de Saint-Coulitz (Finistère), figure parmi les signataires de cette tribune. Kofi Yamgnane, ancien maire de Saint-Coulitz (Finistère), figure parmi les signataires de cette tribune. 

     

    Dans une tribune, publiée par Le Télégramme une quinzaine de personnes, dont des élus, expriment leur opposition au projet de loi « 4D » pour différenciation, décentralisation, déconcentration et décomplexification. Une analyse qui par bien des aspects rejoint celle du Pôle de Renaissance Communiste en France. La déconstruction de la République Française une et indivisible est engagée. Ne laissons pas faire!

    « Le sujet est crucial. Pourtant, personne n’en parle. Le gouvernement profite de ce temps de covid, où tout le monde est assommé, pour faire avancer les projets de loi les plus contestables. La loi dite « 4D » pour différenciation, décentralisation, déconcentration et décomplexification, devrait concerner tout citoyen français. Avec le principe de différenciation, les collectivités territoriales pourront adapter la loi à leur convenance.

    Vérité en deçà de La Gravelle, erreur au-delà. Avec ce projet, la loi ne sera plus la même à Quimper et à Colmar, à Marseille et à Arras. L’égalité des Français devant la loi sera rompue, tous les principes républicains seront affaiblis. Avec cette réforme, les compétences de chaque collectivité seront différentes à chaque frontière administrative. Une fois ce texte adopté par une majorité parlementaire distraite, s’accomplira, dans les faits, une formidable complexification du « mille-feuille » administratif français tant dénoncé. À la différenciation normative s’ajoutera la différenciation statutaire : la Corse est devenue une collectivité à statut particulier et certains préparent, sur ce modèle, la création d’une Assemblée de Bretagne fusionnant région et départements.

    Contre la grande œuvre d’unification territoriale, on en revient au temps des duchés et des baronnies. En somme, une réforme illisible au service d’une différenciation territoriale plus illisible encore. Mais pourquoi, au juste, poursuivre coûte que coûte cette entreprise de régionalisation ? L’explication par l’identité locale paraît la plus évidente, parce qu’elle est la plus simple. Appréhender la question en termes économiques est pourtant plus pertinent.

    Pour toutes les régions, les dotations de l’État sont incomparables aux recettes fiscales perçues. Cette réalité existe dans tout pays un tant soit peu centralisé : les régions prospères paient pour celles qui sont touchées par le déclin économique. Or, depuis quelques décennies à peine, la Bretagne est devenue une région riche. Comment pourrait-elle, elle qui a bénéficié de l’investissement étatique et des transferts inter- régionaux, aujourd’hui refuser aux collectivités délaissées le secours qu’elles lui ont auparavant accordé ? Comment une région qui se prévaut de sa culture d’ouverture et d’accueil pourrait-elle renoncer à son devoir de solidarité ? Bientôt, on déléguera aux collectivités l’entretien du réseau routier et la gestion de l’énergie. Combien de temps faudra-t-il alors pour que des péages soient implantés sur les voies express ou pour que le prix de l’énergie s’envole dans une région qui ne compte aucune centrale nucléaire ? Il est, en outre, évident que la mise en concurrence généralisée de tous les territoires aurait pour conséquence directe la course au moins-disant écologique et social pour attirer les investisseurs.

    « Dans le cas de la France, tout porte à croire que cette différenciation décidée à Paris bénéficierait sans le moindre doute à la plus riche des régions - l’Île-de-France. Ce faisant, un statut particulier est accordé à la Corse, bientôt, à l’est, on se proclame « collectivité européenne d’Alsace » et ce sera, tôt ou tard, le tour de la Bretagne, non par la voix de ses habitants mais à l’instigation des minorités politiques ».

    Tandis que la concurrence mondiale se durcit et que l’enjeu climatique se fait chaque jour plus pressant, la Bretagne ne peut pas se permettre de jouer sa propre partition. La région est plus riche qu’autrefois mais qui peut dire ce qu’il en sera dans un siècle ? Les défis qui s’annoncent interdisent de se diviser. Parce que la République garantit l’égalité entre toutes les régions, elle est un modèle d’avenir. Car là est le grand secret de la différenciation : en fait d’une « adaptabilité » ou d’une « flexibilité » quelconques, elle est la porte ouverte à l’accroissement des inégalités. L’Italie offre davantage de « liberté » à ses régions ? La Lombardie s’envole tandis que la Calabre s’effondre. Dans le cas de la France, tout porte à croire que cette différenciation décidée à Paris bénéficierait sans le moindre doute à la plus riche des régions - l’Île-de-France. Ce faisant, un statut particulier est accordé à la Corse, bientôt, à l’est, on se proclame « collectivité européenne d’Alsace » et ce sera, tôt ou tard, le tour de la Bretagne, non par la voix de ses habitants mais à l’instigation des minorités politiques.

    Quelques élus régionaux, municipaux, intercommunaux, départementaux, sans doute nostalgiques de la féodalité, rêvent d’accroître les compétences de régions revisitées en baronnies, et c’est ainsi que la République s’affaisse. La collectivité de Corse a mené les nationalistes au pouvoir, la collectivité européenne d’Alsace a conduit à un bond des autonomistes. On brandit l’identité culturelle, puis on s’arroge davantage de prérogatives, enfin l’on proclame une semi-autonomie de fait. Et la surenchère se poursuit.

    Ailleurs en Europe, les villes et les régions s’émancipent des Nations et s’engagent seules, au détriment de tous, contre toute conception un tant soit peu exigeante de l’intérêt général et du bien commun, dans une mondialisation libérée de l’étreinte des États. Cette dynamique ne concerne pas que la Bretagne, elle opère partout. Cette loi « 4D » procède d’une logique plus vaste ; elle est une invitation à tous les désordres, une institutionnalisation du chantage des barons locaux, une garantie offerte à tous les séparatismes.

    La France fut construite par son État. La transformation d’un assemblage de peuplades en Nation ne s’est pas accomplie en un jour. Et si notre pays est né de l’œuvre des siècles, son avènement n’aurait pu s’accomplir sans le concours de toutes les puissances qui la composent. La Bretagne a su apporter son génie à l’ennoblissement du pays. Si le maintien de ses traditions contribue puissamment à la beauté de la culture française, il lui appartient aussi de réaffirmer son appartenance à la Nation.

    Les Bretons doivent condamner le repli identitaire suggéré par une minorité d’activistes désireux de faire de notre région une nouvelle Catalogne, ils ne réactiveront pas la « querelle de l’idée locale contre l’idée universelle » décrite en son temps par Victor Hugo. Le destin de la Bretagne est inséparable de celui de la France, l’une et l’autre s’enrichissent mutuellement et ne peuvent que s’inquiéter de la petite musique autonomiste qui prépare le divorce. Contre les faux-semblants d’une soi-disant démocratie locale augmentée sur laquelle ne s’exerce aucun contrôle véritable, notre région doit proclamer, comme les députés bretons de 1789 auxquels on doit d’avoir fondé le club des Jacobins, que « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation » et que la loi doit être la même pour tous. Contre le repli identitaire et l’aventure égoïste, nous, Bretons, refusons la grande confusion dans laquelle la loi « 4D » plongerait la Nation.

    (*)

    Pascal Barret, maire, Arradon, Morbihan

    Ewen Bazin, étudiant, Rennes, Ille-et-Vilaine

    Farid Benlagha, producteur, Vannes, Morbihan

    Antoine Cargoet, journaliste, Guidel, Morbihan

    France Laennec, haut fonctionnaire, Clohars-Carnoët, Finistère

    Augustin Laennec, ingénieur, Clohars-Carnoët, Finistère

    Jim Delémont, travailleur culturel, Rennes, Ille-et-Vilaine

    Simon Férelloc, étudiant, Rennes, Ille-et-Vilaine

    Valentin Guelet, étudiant, Rennes, Ille-et-Vilaine

    Ronan Lasbleiz, chef de projet, Trévérec, Côtes-d’Armor

    Léonard Le Guen, haut fonctionnaire, Clohars-Carnoët, Finistère

    Alexis Ogor, chargé de mobilité, Lannion, Côtes-d’Armor

    Zoé Samin, étudiante, Rennes, Ille-et-Vilaine

    Cécile Sportis, conseillère des affaires étrangères, Paimpol, Côtes-d’Armor

    Thomas Véron, chargé de mission, Locmaria, Morbihan

    Kofi Yamgnane, ancien maire, Saint-Coulitz, Finistère

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La nouvelle carte nationale d’identité est distribuée à partir de ce lundi 14 juin 2021 en Bretagne.

     Que va dire le Conseil constitutionnel  ? Le français ne serait-il plus la seule langue officielle dans  laquelle tous les actes administratifs de la République française doivent être rédigés ?

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