• initiative-communiste.fr s’est intéressée aux résultats catastrophiques obtenus par les petits Français en mathématiques et aux causes de cet régression majeure.

    Cet article regroupe une série de trois articles déjà parus sur le site et publiés en intégralité dans la revue Etincelles.

     Alors qu’une note de la DEPP vient de sortir et montre que la contre réforme Blanquer du Lycée a fermé les portes l’accès aux mathématiques aux jeunes filles et aux jeunes des classes populaires ou ruraux (avec un effet cumulatif des trois facteurs) initiative-communiste.fr fait le choix de vous donner accès  ici à son enquête sur la destruction de l’enseignement des mathématiques sous l’égide des stratégies européennes visant à privatiser l’enseignement et à limiter les mobilités sociales tout en privilégiant l’employabilité.

    Ces stratégies sont par ordre chronologique de mise en oeuvre: Bologne, Lisbonne puis Europa2020

    Allègre, Fillon, Chatel, Vallaud-Belkacem, Blanquer, ils ont détruit l’excellence mathématique française: la France sur la voie du sous-développement !

    Les enquêtes internationales se succèdent et leurs résultats sont sans équivoque. Les élèves français qui étaient parmi les meilleurs du monde développé en 1995 sont maintenant parmi les pires, avec des résultats qui les classent au niveau des Balkans dans la dernière enquête TIMSS 2019. (Ces mauvais résultats sont constants quelles que soient les enquêtes : PISA, Cedres, TIMSS.)

    En 25 ans de réformes de Fillon à Blanquer, un effondrement des élèves en mathématiques. D’après les enquêtes TIMSS

    Un rapport remis en octobre 2006 par l’Inspection Générale de l’Éducation Nationale nous apprend par ailleurs que :

    « Ainsi l’on a pu constater, dans l’enquête PISA 2003, que les élèves de 15 ans scolarisés en France se situaient au-dessus de la moyenne en culture mathématique et en culture scientifique et à la moyenne en compréhension de l’écrit »

    Si les collégiens français avaient maintenu le niveau de 1995 ils se classeraient à la septième place du classement TIMSS juste derrière la Russie.

    Mais depuis 1995, de nombreuses contre-réformes de l’Éducation nationale ont été imposées, et à chacune d’entre-elles les enseignants du primaire comme du secondaire ont, dans leur majorité, dénoncé leurs conséquences néfastes.

    Les écoliers français sont avant-derniers de l’OCDE dans l’enquête TIMSS 2019.

    Ce n’est pas un naufrage, c’est une mise à mort de l’enseignement des mathématiques au pays de Viète, de Descartes, de D’Alembert, de Monge, de Germain de Laplace, de Fourier, de Cauchy, de Galois, de Lebesgue, de Cartan, de Choquet, de Dieudonné, de Grothendiek de Schwartz de Lafforgue, de Connes… La liste est si longue de ces mathématiciens français brillants qui ont tant apporté à l’Humanité….

    Il ne s’agit pas ici de faire du nationalisme scientifique mais de saluer l’École mathématique française qui a placé la France en tête des médailles Fields (équivalent du prix Nobel pour les mathématiques) avec les États-Unis. Or il n’y a pas d’excellence de la recherche sans un système de formation robuste et démocratique.

    Des CONTRE-réformes au service du marché européen de la connaissance et de la compétence ont ravagé l’école de la république et violenté les enseignants. Le niveau des élèves s’effondre.

    Cette agonie douloureuse et qui va en s’accélérant n’est pas la conséquence d’erreurs de jugements, elle est la conséquence d’une stratégie politique et systémique méticuleusement mise en place depuis des décennies et dont les effets délétères éclatent maintenant au grand jour.

    Depuis 2002 et le sommet européen de Lisbonne, tous les ministres de l’Éducation, qu’ils soient réactionnaires de droite ou réactionnaires de « gauche » ou les deux « en même-temps », ont mené en européistes fidèles avec un acharnement systématique un train continu de  contre-réformes structurelles et pédagogiques afin d’ériger une économie de la connaissance et de la compétence. Ces contre-réformes profondément corrosives ont eu pour but :

    • de s’en prendre à l’universalisme scientifique hérité des Lumières, en arasant dans les programmes les notions liées à la preuve scientifique pour les remplacer par du pragmatisme d’inspiration libérale.
    • de s’en prendre à l’universalisme républicain permettant un égal accès à tous à une école de la République performante. C’est un système scolaire à plusieurs vitesses, profondément inégalitaire qui n’a eu de cesse d’être promu. Nivellement par le bas pour les enfant du Peuple, écoles d’Élite pour la progéniture de la Caste dominante.
    • de briser la liberté pédagogique et de piétiner les garanties statutaires des professeurs afin d’imposer à des enseignants violentés, méprisés, et caporalisés ces réformes injustes et nuisibles.
    • De détruire un système d’enseignement public efficient et gratuit pour ouvrir la voie à sa marchandisation. Rappelons que l’UE est une économie de marché ouverte sur le monde dans laquelle la concurrence et le marché sont sacrés : rien ne doit échapper au profit !
    • De faire des économies dans le cadre de la politique d’euro-austérité permettant de satisfaire aux critères de convergences de Maastricht et de l’euro.

    Une stratégie systémique s’appuyant sur un agenda politique de long terme.

    Cette stratégie systémique s’appuie sur un agenda politique de long terme. Depuis les grandes grèves de 1968 et le voyage de De Gaulle à Baden-Baden, le choix de la désindustrialisation du Pays a été fait par des élites dirigeantes ayant définitivement peur du Peuple des usines. Dans le cadre de la désintégration de la République française dans l’espace marchand européen, l’industrie a été sacrifiée, et avec elle toutes les entreprises industrielles grosses et moyennes qui faisaient battre le cœur de l’innovation scientifique du Pays, mais aussi, et c’était inacceptable pour les Pompidou, les VGE et les Mitterrand le cœur de la lutte des classes. Ainsi, le pays qui avaient vu  naître la science moderne et avec elle des industriels puissants et innovants (et réactionnaires) d’Eiffel à Citroën (premier constructeur automobile et ingénieur de talent tout comme Louis Renault !) se retirait sur la banque, le tourisme et pour seul secteur réellement productif, l’agro-industrie. L’élite intellectuelle qui se formait à l’École Normale Supérieure, l’École Polytechnique, à l’École Centrale des Arts et Manufactures, à l’École des Arts et Métiers, dans les Écoles des Mines ou des Ponts, se dirige maintenant massivement vers les Écoles de Communication ou de Commerce. Sciences-Po et HEC sont maintenant le creuset d’une élite qui vomit le Creusot autant qu’elle méprise le peuple et l’ignore… Il n’est que de voir le CV de nos gouvernants et de constater que le Bac Blanquer est dépourvu de mathématiques pour 40% des élèves, tandis que son épreuve majeure est un grand oral directement inspiré de Sciences-Po et de son directeur Pierre Mathiot. De plus, la désintégration de la République Française dans l’UE ne peut se faire qu’au prix de l’extermination des grands corps républicains qui la structurent. Une politique de terre brûlée à l’encontre des fonctionnaires d’État et des services publics nationaux a donc été menée. L’éducation nationale n’y a pas échappé, elle est le premier employeur de fonctionnaires d’État. Elle n’a pas été la seule, les agents de l’Équipement, grand corps scientifique et technique ont subi dans le même temps une quasi-extinction oblitérant toute planification effective pour faire face aux enjeux majeurs du changement climatique.

    Échec aux maths, ou 25 années de déconstruction maastrichtienne de l’enseignement des mathématiques. ( IC.fr - 15/01/22 )

    Pour ce qui concerne spécifiquement la discipline scolaire mathématique, l’élan émancipateur issu de la Libération avait permis, sous l’influence de différents scientifiques et mathématiciens progressistes, la mise en place d’un enseignement des mathématiques efficace et surtout suffisamment démocratique pour permettre à un nombre non négligeable d’enfants de la classe ouvrière d’accéder aux grandes écoles scientifiques, à l’enseignement et à la recherche.  Cette atteinte à l’entre-soi des Élites gouvernantes était insupportable, elle voulait absolument y mettre fin : nuire à l’efficience de l’enseignement mathématique à la française était indispensable pour y parvenir. À la suite de différents coups portés d’abord par Jospin, puis Allègre et Lang en 2001, le très réactionnaire Fillon mit en place une école à deux vitesses via la loi portant son nom et mettant en place l’École du Socle de CompétenceCe coup fatal sera complété par le Socle de Compétence et de Culture de Peillon, puis par la réforme du Collège de Vallaud Belkacem, chaque réforme diminuant le nombre d’heures d’enseignement des mathématiques, vidant les programmes de leur contenu et arasant les dispositifs d’aide aux élèves sous couvert de mettre l’élève au centre de son parcours. Blanquer n’avait plus qu’à finir d’achever un lycée bien abîmé par Darcos en rendant les mathématiques optionnelles en Première.

    maths ue

    En France, l’avenir est à la spéculation no border et à la communication made in fake news. La discipline à la mode pour se distinguer de la plèbe est devenue l’enseignement du globish (Wall Street English of course !), et la maitrise du PowerPoint passeports indispensables des anywhere… Plus prosaïquement cela se paye aussi dans nos chairs : en pleine pandémie, aucune ligne de production de masques n’a pu être mise en œuvre par un industriel français sur le territoire national, tandis que la médecine et la pharmacie françaises montraient d’immenses lacunes tant scientifiques que matérielles, les plaçant de fait à la remorque du monde anglo-saxon ! Le naufrage de l’enseignement des mathématiques, c’est d’abord celui de l’émancipation intellectuelle et productive. Le choix de la spéculation et de la dissolution dans l’UE, c’est celui du boniment et de l’obscurantisme.

    Les facteurs matériels et organisationnels qui ont permis l’avilissement de l’enseignement des mathématiques

    Après être revenu sur les choix politiques de long terme qui sous-tendent cet effondrement, il faut néanmoins revenir sur les facteurs matériels et organisationnels qui ont permis cet avilissement d’un enseignement qui faisait l’admiration du monde entier. Ces causes sont nombreuses et ne doivent surtout pas être ignorées tant dans leur diversité que dans leur mesquinerie pour bon nombre d’entre-elles. Un management par la peur et la division. En effet, toutes ces politiques anti-éducatives n’ont pu être mises en place sans une campagne de terreur et de mépris qui a visé l’ensemble de la profession enseignante et en particulier ceux de la discipline par nature la plus réfractaire à ce basculement obscurantiste : les mathématiques, par nature. L’enseignement des mathématiques est consubstantiel de celui de la Raison et au-delà de celui de la Démocratie, il devait être attaqué. À la suite de ses ministres, des hiérarchies serviles sont comptables de cet effondrement. Ce sont elles qui ont littéralement tordu le bras de l’institution rendant de fait la tâche impossible aux enseignants de mathématiques. Dans un bel ordonnancement descendant, recteurs, directeurs académiques des services de l’éducation nationale, inspecteurs du primaire et du secondaire, personnels de direction, tous ont porté le fer contre un enseignement qui réussissait et qui avait permis la mise en place réelle de la méritocratie républicaine. À coup de menaces, d’humiliations, de sanctions, de divisions des équipes professionnelles, ils ont imposé dans les salles de classe de nouvelles pratiques qui ont conduit à remplacer l’enseignement rigoureux des mathématiques par des activités occupationnelles pseudo-ludiques et débilitantes tout en clamant que ces nouvelles pratiques réduiraient inégalités et échecs scolaires.

    • L’apprentissage rigoureux du calcul et particulièrement du calcul mental a été découragé en primaire.
    • L’apprentissage procédural et conceptuel a été remplacé par une approche par compétences mettant en avant une visée utilitariste et contextualisée : les compétences.
    • La différenciation pédagogique a institué le renoncement à instruire tous les élèves.
    • Au collège, l’enseignement de la démonstration et des procédures algébriques (calcul littéral et résolution d’équations) a été fortement réduit et réservé aux meilleurs élèves tandis qu’un enseignement simpliste et inutile du langage informatique venant en complément de l’invasion irréfléchie de l’outil informatique.
    • L’évaluation honnête des élèves a été remplacée par le passage systématique de classe en classe et la réussite pour tout le monde au diplôme quel que soit le  niveau réel de l’élève.

      Le niveau s’est effondré y compris chez les meilleurs. Dans l’enquête TIMSS 2019, seuls 3% des élèves de CM1 sont très bons en mathématiques contre 7% en moyenne dans l’OCDE. A contrario 12% des petits Français sont en très grande difficulté contre 8% des élèves de l’OCDE. En toute logique, les résultats des collégiens de Quatrième sont du même acabit accablants. Ces résultats corroborent ceux de l’enquête Cedre 2014 qui montrait une maîtrise du calcul littéral très insuffisante en Troisième.

    Échec aux maths, ou 25 années de déconstruction maastrichtienne de l’enseignement des mathématiques. ( IC.fr - 15/01/22 )

    Ce sont ces chaînes hiérarchiques serviles qui sont responsables d’une école primaire qui envoie 40% de ses élèves au collège alors qu’ils sont, selon l’enquête officielle Cedre, incapables de suivre au collège. Ce sont eux qui ont décidé de « réformer » et changer les programmes à un rythme effréné, allant même pour Vallaud-Belkacem jusqu’à imposer sa réforme à quatre niveaux en même temps et pour Blanquer à imposer sa destruction du lycée public et du baccalauréat national qui rend l’enseignement des mathématiques optionnel à partir de la première à coup de matraques et de LBD contre la Jeunesse et de conseils de discipline pour le corps enseignant. Ils devraient être virés, ils ont tous été promus touchant des salaires à cinq voire six chiffres et des primes indécentes, tandis que les salaires enseignants touchent le fond. Il faut ici saluer les courageux enseignants qui résistent pied-à-pied pour continuer à enseigner les mathématiques avec rigueur et passion car à la suite de Socrate enseignant à l’Esclave Ménon, ils ont compris la vertu profondément émancipatrice de la rigueur mathématique et son rôle indispensable contre l’obscurantisme, quel qu’en soit l’origine et la hauteur dans la hiérarchie sociale. Cela se paye par des avancements ralentis et des mesures vexatoires. Cela se paye aussi par un isolement professionnel de plus en plus grand, car il ne faut pas cacher que les salles de professeurs possèdent aussi leur lot de manœuvriers habiles, avides d’appliquer les dernières consignes à la mode, fût-ce au détriment de leurs élèves, de leurs collègues et de leur Nation, si cela est payé de quelques compliments, de quelques primes rachitiques voire, espoir ultime, d’un petit pouvoir local. Combien « d’Avenir professeurs » en gestation ? Et puis il y a la masse immense de ceux qui ont renoncé par manque de courage ou épuisement, baissant la tête et suivant les consignes à contrecœur, tout en grommelant contre « les syndicats » et en renonçant tout autant à lutter qu’à enseigner pendant que l’État fait semblant de les reconnaître et de les payer. Des campagnes médiatiques haineuses. Afin de faire passer ces politiques de destruction, les hiérarques zélés ont pu compter sur le soutien indéfectible des éditocrates haineux qui à longueur de tribunes n’ont cessé d’accuser les enseignants – d’abord coupables d’être fonctionnaires – de tous les maux. Successivement trop nombreux, fainéants, pédophiles, harceleurs, malveillants, malcomprenants, puis décrocheurs et apeurés du COVID, ils n’eurent droit qu’à quelques fugaces et hypocrites instants de commisération lorsque Samuel Paty fut décapité en pleine rue au sortir de son collège par un fanatique religieux à qui il avait été désigné par ses propres élèves. Quelques jours auparavant il avait été soutenu comme la corde soutient le pendu par un inspecteur pédagogique régional venu pointer ses « maladresses ». Las, depuis la machine à casser du « prof » a repris son rythme de la haine et les enseignants sont devenus dans la bouche du ministre Blanquer (qui annula l’hommage au professeur républicain assassiné) des « islamo-gauchistes » et dans le porte-voix fielleux de ses éditocrates affidés des géniteurs de black blocks.  La dernière insulte à la mode sur BFN-TV est devenue « fils de profs » ! Comment s’étonner dans ces conditions que l’opinion publique et donc les parents d’élèves se montrent de moins en moins solidaires et de plus en plus agressifs envers les enseignants, accroissant ainsi le climat de violence envers des professeurs désarmés et rendus incapables de faire fonctionner l’ascenseur républicain auxquels nombres de parents croient et aspirent encore ? Comment s’étonner, alors que les conditions de travail sont épouvantables à tous points de vue et que les salaires enseignants tutoient le salaire minimum, que les concours de recrutement de professeurs de mathématiques et de professeurs des écoles n’arrivent plus à recruter des étudiants compétents, nourrissant ainsi le cercle vicieux du déclassement pour la profession et du sous-développement pour le pays. Qu’est-ce qu’une puissance nucléaire et spatiale qui n’arrive plus à former et recruter 1 000 professeurs de mathématiques par an ? Car oui, il faut le dire et le redire, nous en sommes là ! Les viviers de recrutement ont été volontairement taris. Là aussi d’ailleurs il faut revenir sur les causes et les renoncements qui expliquent cet effondrement. Alors même que le gouvernement Sarkozy (actuellement multi-poursuivi) fermait à double tour les robinets de recrutement des professeurs de mathématiques: le nombre de places au concours fut diminué de plus de 60%; la formation des enseignants fut profondément abîmée avec la disparition de la formation professionnelle et le recrutement au niveau du master dans des pseudo-Masters enseignement dont le contenu disciplinaire complètement vide et l’organisation n’ont cessé de varier jusqu’à aujourd’hui, démontrant, s’il le faut, l’inanité de cette contre-réforme. Le but :

    • en finir avec le recrutement par la voie du concours et du statut pour le remplacer par celui de contractuels (recrutés parfois jusqu’à Pôle Emploi comme l’a montré la récente annonce visant à recruter un enseignant d’Histoire-Géographie dans le collège de S. Paty !) ;
    • dans le même temps, satisfaire des directions syndicales euro-compatibles (FSU en tête) avides de gloriole et de diplômes ronflants, et préférant surtout se payer de mots et de groupes de travail plutôt que d’organiser et soutenir la lutte pour la défense du statut de la fonction publique hérité de Thorez et des concours hérités de Monge. C’est qu’une lutte conséquente obligerait à aborder la question fâcheuse de la rupture nécessaire avec l’Union Européenne, et plus près avec la profitable Confédération Européenne des Syndicats.
    • Passer sur les fonds baptismaux du système européen LMD et de ses crédits d’enseignement, tout en donnant un os à ronger aux élites universitaires qui depuis leur mise en concurrence par la loi LRU font feu de tout bois pour enfler par tous les moyens possibles (et s’en prendre au passage aux classes préparatoires aux grandes écoles dont l’efficacité n’est plus à prouver notamment pour la promotion des enfants de la classe ouvrière, tout en créant des filières sélectives de plus en plus onéreuses).

    Las, le lien entre les parcours de recherche et d’enseignement a été rompu avec pour première conséquence, la baisse catastrophique du niveau réel de recrutement  des enseignants de mathématiques (nombre de capésiens étaient titulaires d’une maîtrise en mathématiques pures, d’un DEA ou avaient préparé l’Agrégation). Seconde conséquence encore plus pernicieuse, la sélection par l’argent des étudiants recrutés du fait de l’augmentation du nombre d’années d’études à payer conduisant en sus à creuser le fossé sociologique entre enseignants et élèves. Troisième conséquence, une attaque sans précédent contre l’Agrégation, clef de voûte du système éducatif et garantie du haut niveau de compétence des enseignants tout comme du lien entre le second degré et l’enseignement supérieur. Au vu des conditions de travail et de salaire, il n’est pas étonnant que les meilleurs étudiants, qui sont par ailleurs de moins en moins nombreux, se détournent des carrières de l’enseignement, le phénomène étant dramatique dans le premier degré où nombre de néo-titulaires ont un niveau en mathématiques équivalent à celui du collège ! L’abandon par les milieux universitaires. Il faut alors regretter le silence assourdissant des milieux universitaires mathématiques qui, en dehors de quelques voix courageuses mais isolées, ont laissé faire, ont laissé passer et même ont soutenu ou mis en place ces contre-réformes mortifères, laissant le champ libre, ou participant aux attaques contre leur propre champ disciplinaire en échange d’un quelconque hochet vite repris. Comment accepter que l’école du socle de compétences utilitariste et réactionnaire de Fillon ait pu être mise en place, rayant du même coup tous les acquis universalistes hérités de Descartes, de Galois et de Bourbaki, sans que les milieux universitaires s’insurgent ? Comment comprendre que la mise à sac de l’enseignement des mathématiques par Vallaud-Belkacem avec une diminution équivalente à cinq semaines de cours en troisième et le remplacement de pans entiers du programme par un pseudo-enseignement informatique n’aient pas fait lever le petit doigt à nombre d’universitaires? Comme ne pas pleurer de rage quand une médaille Fields, issue du creuset républicain et nourrie de l’excellence de l’enseignement des mathématiques en France, s’est précipitée pour mettre son nom sur une contre-réforme du lycée et du baccalauréat qui ferme l’accès à l’enseignement des mathématiques à 40% des bacheliers, au premier rang desquels les jeunes filles, tout en transformant cet enseignement devenu optionnel en un tri social ignoble et insupportable tant pour les élèves que pour les professeurs ? Pourtant, alors que l’École mathématique française vit sur ses derniers acquis, la destruction de l’enseignement de la discipline dans le primaire et dans le secondaire se paye déjà de la difficulté à recruter des enseignants compétents dans la discipline. Les viviers sont taris, qui seront les médailles Fields de demain ? D’autant plus que la Recherche et l’Université sont désormais attaquées de front et se trouvent esseulées maintenant que le « mammouth » est à terre… Les jeux dangereux de parents complices et d’élèves paresseux. Enfin, il serait injuste de ne pas évoquer la démagogie et le jeu dangereux des associations de parents d’élèves et la démission de nombreux élèves eux-mêmes. Ces derniers sont certainement plus victimes que responsables. Leur jeune âge en a fait des proies faciles pour la démagogie et la manipulation. Comme l’a démontré le scandale d’État « Avenir Lycéen », si l’on achève bien les professeurs, on achète aussi très bien les élèves. Et si tous ne sont pas élevés dans la macronie et payés en restaurants étoilés ainsi qu’en matériel high tech, tous sont achetés par une surévaluation chronique les empêchant de pallier leurs lacunes et de progresser dans leurs apprentissages tandis que les diplômes ainsi obtenus sont dévalués et discrédités pour le plus grand profit du patronat. Comment expliquer que les taux de réussite au diplôme national du brevet et au baccalauréat explosent, atteignant quasiment 100%, alors même que toutes les enquêtes internationales démontrent un effondrement catastrophique ?  Dans le même temps, dans une société qui, on l’a vu, se détourne des sciences et de l’industrie au profit du règne brillant des colifichets de la publicité et de la spéculation, comment les élèves de France ne cèderaient-ils pas à l’attrait du business et de l’argent facile qu’il promet ? Personne n’est dupe, ni les enseignants qui savent trop bien ce qu’ils sont contraints de faire, ni les parents trop heureux de fêter le bac du petit dernier, ni les élèves, qui sont les premiers conscients de leurs difficultés mais qui, baignés dans le monde avilissant des réseaux sociaux et d’Hanouna naviguent entre paresse, consumérisme et peur d’un avenir fait de chômage, de reculs sociaux et de catastrophes écologiques et sanitaires. Il n’empêche, il ne faut pas oublier que les mauvais résultats des élèves français mesurent d’abord une absence de travail et de de volonté. La comparaison avec les pays réussissant le mieux, dans lesquels les élèves sont particulièrement assidus, attentifs et respectueux de leurs enseignants, est ici édifiante. Il serait bien injuste que les élèves français sur qui repose l’avenir du pays ne prennent pas leur part de cette catastrophe. Beaucoup plus coupables que responsables sont les parents et leurs associations, qui  en dépit de ceux encore nombreux qui luttent pour la défense de l’école publique et de l’intérêt collectif, n’ont, par facilité et démagogie, eu de cesse de marcher dans les pas des gouvernants, qu’ils soient réactionnaires sarkozistes, jospiniens ou les deux en même-temps. Pour acompte  de leur trahison et de leur soutien à ces contre-réformes, les parents se sont vu accorder par l’institution le droit de se livrer à des intrusions plus en plus délétères et violentes dans les établissements scolaires, ouvrant grand la porte des établissements scolaires aux idéologies réactionnaires ainsi qu’à l’obscurantisme. Pour solde de tout compte, ils ont obtenu pour leurs enfants une fausse bienveillance basée sur la disparition hypocrites des mauvaises notes et la distribution en masse de diplômes aussi solides que le pied d’un arc-en-ciel en lieu et place de diplômes nationaux solides, fondations jusqu’à présent des conventions collectives qui garantissaient la défense des salaires de tous. Oui, on le voit, d’attaques en complicités et de complicités en renoncements, la catastrophe est arrivée avec en bout de ligne des élèves et des enseignants qui paient le prix fort et un Pays qui est en train d’hypothéquer son avenir.  Oui, il n’y a pas d’alternative, il faut choisir les Lumières et non l’obscurantisme, il faut résolument défendre l’indépendance d’Esprit et la Raison. Il faut lutter pour enseigner les mathématiques et il faut enseigner les mathématiques pour lutter. Pour commencer, il faut que les véritables responsables de ce désastre rendent des comptes et que le ministre Blanquer démissionne suivi de ses affidés noyautant Direction Générale de l’enseignement scolaire et rectorats.    

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Plus de 300 manifestants contre le passe sanitaire à Brest. ( OF.fr - 15/01/22 - 16h25 )                  Ce samedi 15 janvier 2022, les manifestants anti vaccin-Covid se sont arrêtés quelques minutes devant le nouveau centre de vaccination, rue Jean-Jaurès.

    Ce samedi 15 janvier 2022, les manifestants anti vaccin-Covid se sont arrêtés quelques minutes devant le nouveau centre de vaccination à Brest (Finistère), rue Jean-Jaurès, protégé par des policiers. Il n’y a pas eu d’incidents.

    « Liberté, résistance ! » « Macron, ton passe, on n’en veut pas ! » Ce samedi après-midi 15 janvier 2022, à Brest (Finistère), un peu plus de 300 personnes opposées au vaccin, anti-covid et au passe sanitaire ont manifesté dans les rues du centre-ville. Un défilé qui s’est déroulé dans le calme. Un appel à la non-violence avait été lancé avant le départ du cortège, depuis la place de Strasbourg.

     

    Les manifestants se sont arrêtés quelques minutes devant le nouveau centre de vaccination brestois, au n° 253 de la rue Jean-Jaurès, ouvert la semaine dernière. Par précaution, les grilles ont été baissées et il était gardé par une poignée de policiers. Il n’y a pas eu d’incidents et les manifestants ont repris leur route.

    C’est ce samedi qu’au niveau national, des passe-sanitaires doivent être désactivés faute de rappel de vaccin anti-Covid, sept mois maximum après la précédente injection. Le 15 février, le délai pour effectuer sa dose de rappel passera à quatre mois.

    C’est aussi le jour du vote en deuxième lecture, à l’Assemblée nationale, du controversé passe vaccinal. Les débats se poursuivront au Sénat.

    Dans le Finistère, le virus circule toujours activement. Cette deuxième semaine de janvier, le taux d’incidence est de 1 808 dans le Finistère et de 1 864 dans la métropole brestoise. Et 57 personnes sont hospitalisées pour Covid au CHRU de Brest-Carhaix.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Le coup de gueule des agriculteurs contre la baguette à 29 centimes de Leclerc, à Landerneau. ( OF.fr - 15/01/22 - 12h04 )

    Ce samedi 15 janvier, le matin, à Landerneau, des employés de l’hypermarché E.Leclerc ramassent la paille déversée par les agriculteurs en colère sur le parking. 

    Vendredi 14 janvier 2022, vers 22 h 30, à Landerneau (Finistère), une cinquantaine d’agriculteurs ont déversé des détritus et de la paille sur le parking de l’hypermarché. Ils se disent étranglés par la hausse des coûts et ne comprennent pas qu’un pain soit ainsi « bradé » dans ce contexte inflationniste.

    « La baguette à 29 centimes, c’est plus qu’une aberration. C’est inadmissible ! Les choses ont un coût. Ce n’est pas normal de les brader pour attraper des clients », déplore Alexandre Castrec, président des Jeunes agriculteurs du Finistère.

    Ce samedi 15 janvier 2022, à Landerneau, sur le parking de l’hypermarché E.Leclerc, les salariés et consommateurs ont découvert un gros tas de détritus et de la paille un peu partout. Ils ont été déversés vendredi, vers 22 h 30, par une cinquantaine d’agriculteurs. Pas de dégâts à première vue.

    C’est un « avertissement ». Le syndicaliste explique : « Cette baguette à 29 centimes, le faire maintenant, alors que tout augmente et que des négociations commerciales sont en cours, c’est de la provocation ! C ’est un message très négatif ! »

    Vendredi 14 janvier 2022, vers 22 h 30, à Landerneau (Finistère), une cinquantaine d’agriculteurs ont déversé des détritus et de la paille sur le parking de l’hypermarché. 
     

    Il précise : « On est en colère ! La pression monte. On a décidé cette action au dernier moment. »

    Nos charges ont explosé

    Il y a deux mois, dans la nuit du 16 au 17 novembre 2021, à Landerneau, les agriculteurs avaient déjà manifesté leur colère et leur ras-le-bol de ne pas être écoutés. Plusieurs grandes surfaces avaient été ciblées. Cette fois-ci, c’est uniquement E.Leclerc. Et symboliquement, à Landerneau, berceau historique de l’enseigne.

    Des négociations commerciales Egalim 2 sont en cours entre les agriculteurs, les industries agroalimentaires et les grandes surfaces. La situation est tendue.

    Au niveau mondial, les coûts des matières premières flambent. C’est aussi le cas du carburant. Les agriculteurs en souffrent et se disent étranglés par les charges. « Nos charges ont explosé et même si on a gagné un peu sur le prix du lait, ce n’est pas suffisant ! »

    « Que les consommateurs acceptent de payer un peu plus »

    Les agriculteurs espèrent que les grandes surfaces répercuteront la hausse sur le prix des denrées alimentaires. « La qualité a un prix, martèle Alexandre Castrec. Il faut que les consommateurs acceptent de payer un peu plus. »

    Lui estime à « 10 € par mois » la hausse du coût total moyen pour le consommateur. Le coût d’une « juste rémunération des agriculteurs qui font beaucoup d’efforts pour l’environnement et le bien-être animal ». Le prix du « maintien des emplois sur le territoire ».

    Face au coup de communication de E.Leclerc sur la baguette, ils craignent de faire les frais de la hausse des coûts. Eux, le premier maillon de la chaîne.

    Les négociations commerciales se terminent en février. Les agriculteurs attendent des « actes concrets », un « message clair ». En attendant, les agriculteurs veulent maintenir la pression. D’autres actions seraient prévues la semaine prochaine, mais pas vers les mêmes cibles.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence Guilmo

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  • Cette semaine Thomas va faire un retour sur la mobilisation du sanitaire et du social du 11 janvier pour exiger la réouverture des négociations du Ségur de la santé, de la journée interprofessionnelle du 27 janvier.Il va ensuite évoquer la situation sanitaire du CHRU Brest…Ensuite nous vous parlerons des projets de restructurations dans l’établissement qui sont, une nouvelle fois, effectués sans concertation des équipes soignantes, notamment la mise en place du futur pôle organes des sens. Nous terminerons la vidéo par la situation des services en tension dans l’établissement et d’une perspective unitaire d’actions à venir… #JeSuisSam Vous constaterez aussi que notre journal est en soutien à la lutte des SAM de Decazeville licenciés sur l’autel des profits du groupe Renault… Plus d'infos, ici https://fb.watch/ax84Yto-eN/Et ici https://www.facebook.com/udcgt.aveyron/

    Source : https://www.facebook.com

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  • Naval Group - Négociations Annuelles Obligatoires ( Fb.com - 13/01/22 )

    Compte rendu de la 4ème reunion de négo.

    Chantage à signature et baisse du pouvoir d’achat… Voilà comment Naval Group honore ses personnel.

    Source : https://www.facebook.com

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  • La petite phrase du ministre de l’Éducation n’est pas du tout passée auprès d’enseignants déjà fortement sollicités par la crise sanitaire.La petite phrase du ministre de l’Éducation n’est pas du tout passée auprès d’enseignants déjà fortement sollicités par la crise sanitaire.

    Il y a de l’épuisement, de l’incompréhension et parfois de la colère avec le sentiment de ne pas être pris en considération. Une enseignante, une infirmière et un directeur d’école témoignent des difficultés du moment.

     

    « Les équipes sont épuisées. Les remplaçants manquent aussi dans cette période difficile ».« Les équipes sont épuisées. Les remplaçants manquent aussi dans cette période difficile ». 

    Anne Seven

    Enseignante en CM2 à Pont-l’Abbé et secrétaire départementale Unsa Éducation

    "Les collègues sont épuisés"

    « Cela fait deux ans que l’on tient l’école à bout de bras. Avec quatre protocoles en huit jours, à chaque fois il faut s’adapter et réexpliquer aux parents les changements. On se sent méprisé, les collègues sont épuisés, directeur du 1er degré, enseignants, personnels de direction… Et malheureusement, la carte scolaire n’améliorera pas le problème de remplaçants que l’on a aujourd’hui, dans ce contexte pour le moins compliqué ».

     

    « Avec les règles qu’on nous impose, les directeurs d’école passent leur temps à appeler les parents pour procéder à des tests ».« Avec les règles qu’on nous impose, les directeurs d’école passent leur temps à appeler les parents pour procéder à des tests ». 

    Éric Kermarrec

    Enseignant et directeur de l’école de Quéliverzan à Brest

    "Je passe mon temps à appeler les parents"

    « Les gens sont usés, les enseignants comme les parents qui restent heureusement très calmes et nous soutiennent au quotidien. Je passe mon temps à appeler les parents, on passe notre temps à devoir appliquer des protocoles qui changent tout le temps. Si encore c’était toujours pour de bonnes raisons et des arguments compréhensibles… Le plus souvent, les modifications n’ont pas de sens et sont en parfaite contradiction avec les mesures appliquées avant Noël ».


    « Le mal-être des jeunes a explosé avec la covid. À deux infirmières qui se démènent 44 h par semaine en plus de l’astreinte, pour 1 567 élèves, ce n’est pas le travail qui manque au lycée de l’Elorn « Le mal-être des jeunes a explosé avec la covid. À deux infirmières qui se démènent 44 h par semaine en plus de l’astreinte, pour 1 567 élèves, ce n’est pas le travail qui manque au lycée de l’Elorn à Landerneau ». 

    Florence Thomas

    Infirmière au lycée de l’Elorn à Landerneau

    "Les élèves souffrent énormément"

    « Les infirmières scolaires sont dans l’incapacité de réaliser l’ensemble de leurs missions. On pare au plus pressé sans réussir à lancer nos axes de prévention en collectif. On arrive encore à s’occuper des élèves en individuel qui souffrent énormément de cette situation et demandent plus que d’habitude notre soutien. Heureusement que nous sommes aidées par la vie scolaire, le CPE et de la direction pour assurer le suivi covid qui nous prend l’ensemble de notre temps ».

     Source : https://www.letelegramme.fr

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  • « Les protocoles sont intenables ! » : à Brest, 1 500 professionnels de l’éducation dans la rue

    Lors de la manifestation de l’Éducation nationale, jeudi 13 janvier 2022, à Brest. 

    La manifestation de l’Éducation nationale a été marquée par une forte participation ce jeudi 13 janvier 2022 à Brest (Finistère). Environ 1 500 personnes sont venues crier leur ras-le-bol face à la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 dans les établissements scolaires.

    À Brest (Finistère), la mobilisation a été particulièrement forte pour cette journée de grève et de manifestation de l’Éducation nationale. Environ 1 500 instituteurs, professeurs ou CPE ont formé un long cortège dans les rues du centre-ville. « Cette fois, tous les syndicats ont appelé à y prendre part. C’est dire à quel point l’usure est forte ! soutient Olivier Cuzon, professeur et responsable syndical Sud-Solidaires. Cela ne fait que dix jours qu’on a repris et le personnel est déjà épuisé. »

    Dans la foule, sur les pancartes comme dans les slogans, on ne cache pas son agacement face aux méthodes du ministre de l’Éducation. « Jean-Michel Blanquer, catastrophe sanitaire ! » entonnent-ils en défilant dans les rues du centre-ville, avec un périmètre contraint par le dispositif de sécurité lié à la réunion des ministres européens.

    Le point de rendez-vous était donné sur la place de la Liberté, à 14 h.

    « Pas considérés »

    Au cœur de leur mécontentement : les protocoles sanitaires successifs, « inadaptés » et « inapplicables ». « On a découvert la marche à suivre le dimanche soir dans la presse, la veille de la rentrée. Nous ne sommes vraiment pas considérés », déplore Anne-Laure, 44 ans, institutrice au Relecq-Kerhuon.

    Avec ses deux collègues Marie, 42 ans, et Natacha, 48 ans, cela faisait « plus de dix ans » qu’elles n’avaient pas pris part à une mobilisation de l’Éducation nationale. Mais cette fois, « ça a été la goutte de trop ». Elles dénoncent l’absurdité des attestations sur l’honneur demandées aux parents, celle des tests effectués à J0 alors que les élèves n’ont pas eu le temps d’être infectés. Et racontent comment la crise sanitaire a pris le pas sur tout le reste en classe.

    « Je passe plus de 40 minutes par jour à les faire se laver les mains plutôt que d’avancer le programme ! Depuis septembre, je n’ai jamais eu l’effectif au complet à cause des cas contacts », illustre l’institutrice.

    « On ne peut plus travailler correctement »

    Un peu plus loin, un petit groupe de jeunes femmes est venu équipé de pancartes. « AED oubliés, débordés / Vie scolaire en galère », peut-on y lire. Il s’agit d’assistantes d’éducation accompagnées de lycéennes qu’elles encadrent à l’internat du lycée Jules-Lesven, à Brest.

    Ces lycéennes et assistantes éducatives de l’internat Jules-Lesven sont venues ensemble participer à la manifestation. 

    « Nous sommes débordées, nous avons trop d’appels et de mails à gérer. On ne peut plus travailler correctement. Nous sommes obligées d’utiliser notre temps personnel pour comprendre les protocoles alors que nous sommes payées au Smic », dénonce l’une des assistantes d’éducation.

    « Le protocole n’est pas adapté à l’internat, renchérit une autre. On nous demande d’isoler les cas contact dans une chambre individuelle, mais il n’y en a pas assez. Le bâtiment est trop vieux, on ne peut pas aérer. Résultat, le virus prolifère dans l’établissement ! »

    Les manifestants ont parcouru les rues du centre-ville dans un périmètre restreint en raison de la tenue du sommet des ministres européens. 

    Bientôt une nouvelle mobilisation ?

    D’un manifestant à l’autre, un même constat amer est fait : si les établissements continuent à être ouverts malgré la cinquième vague du Covid-19, ce serait d’abord pour que les parents aillent travailler – et donc que l’économie puisse tourner. « Ils nous prennent pour une garderie. Le “quoi qu’il en coûte” du gouvernement, il devrait aussi être appliqué à l’école publique ! » fulmine Olivier Cuzon de Sud-Solidaires.

    À l’issue du défilé, une centaine de personnes sont restées échanger sur leurs difficultés lors d’une assemblée générale aux halles Saint-Martin, à l’initiative des syndicats. Une nouvelle journée de mobilisation pourrait avoir lieu prochainement en fonction des décisions prises au niveau national.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Brest. Faible mobilisation des anti-armes nucléaires au pique-nique militant

    La manifestation anti-armes nucléaires a réuni une trentaine de personnes seulement ce jeudi 13 janvier 2022 à Brest. 

    Une trentaine de personnes ont participé ce jeudi 13 janvier 2022, à midi, au pique-nique militant des manifestants anti-armes nucléaires, au bord de la Penfeld à Brest. C’est beaucoup moins que le 9 janvier dernier alors que les ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères sont actuellement réunis aux Capucins.

    D’un côté de la Penfeld, le sommet européen des ministres de la Défense et des Affaires étrangères qui se réunissent jusqu’à demain vendredi 14 janvier 2022 à Brest, à l’intérieur du plateau des Capucins intégralement occupé pour l’occasion.

    La police sur le pont de Recouvrance

    De l’autre côté de la Penfeld, une poignée de militants réunis ce jeudi 13 janvier 2022 à midi pour crier une nouvelle fois leur refus des armes nucléaires.

    Cantonnés dans le bas de la rue de Siam sous la surveillance de renforts de police postés sur le pont de Recouvrance, le pique-nique des opposants s’est limité à beaucoup de conviction, de musique et quelques prises de paroles. Dans l’indifférence des passants, mais avec la chance d’une météo printanière.

    « Pour la paix et la liberté de circulation… »

    « Nous ne sommes pas nombreux », déplorait cette membre du groupe Kbal, en comptant ses troupes, au nombre d’une trentaine, autour de la marmite de soupe concoctée pour l’occasion.

    Cantonnés dans le bas de la rue de Siam, les anti-armes nucléaires se sont réunis autour d’une soupe ce jeudi 13 janvier 2022 le midi. 
     

    Elle rappelle que son groupe dont plusieurs membres refusent de donner leur nom se revendique « pour la paix, la liberté de circulation et d’installation en Europe et dans le monde ». Il fait bon ménage avec d’autres militants venus dénoncer « la France marchande d’armes » et plusieurs syndicats de gauche.

    Tous ont répondu à l’appel du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29) qui regroupe plusieurs associations pacifistes, telles que le Mouvement pour la paix.

    « Avec les impôts des Français »

    Des policiers avaient été placés ce jeudi 13 janvier 2022 sur le pont de Recouvrance pour empêcher les manifestants anti-armes nucléaires de se rendre aux Capucins.
     

    Avec moins de succès que le dimanche 9 janvier où les militants avaient réussi à mobiliser plus de 300 personnes. La faute à d’autres mouvements de grève, notamment celui des enseignants, qui ont dispersé les forces ? Ils ne savent l’expliquer.

    « Ce qui est certain, c’est que le social et l’environnement devraient faire bouger plus les gens. C’est leur argent qui sert à acheter des armes. »

    Le pique-nique militant s’est terminé vers 14 h dans le calme.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Sabine Niclot-Baron

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  • Pont-l'Abbé. Projection de La découverte ou l’ignorance, dimanche  (OF.fr-13/01/22-5h25)Daniel Quillivic, passionné de recherches historiques, Martine Subtil, présidente de la Libre-pensée 29 et Patrick Quelaudren, coprésident de l’Amicale laïque.

    Vincent Jaglin est réalisateur, La découverte ou l’ignorance est son premier long-métrage. Un jour, il apprend qu’en 1944, ses grands-oncles, de fervents nationalistes bretons s’étaient battus sous l’uniforme SS, contre la Résistance au sein de la sinistre « Formation Perrot », milice de collaboration avec l’occupant nazi.

    Vincent Jaglin décide alors de partir sur les traces de ses aïeux, jusqu’en Allemagne et en Irlande, pour comprendre les raisons de l’engagement de ces jeunes hommes et éclairer un pan méconnu et nauséeux du mouvement nationaliste breton.

    Comment quelques nationalistes ultra-catholiques et anti-républicains ont pu se mettre au service de la barbarie nazie et commettre l’irréparable ? C’est de ce questionnement et de cette dérive qu’est né ce projet de road-movie d’investigation surfant entre petite et grande histoire.

    Dans le cadre d’une tournée bretonne, la Libre-pensée 29 et l’Amicale laïque de Pont-l’Abbé invitent toutes les personnes intéressées à une projection-débat de ce film, en compagnie du réalisateur, Vincent Jaglin.

    Dimanche 16 janvier, à 16 h, au patronage laïque, 1, place Benjamin-Delessert. Entrée et participation libre. Passe sanitaire et masque obligatoires.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • « Le mépris pour les gens du terrain ne passe plus » : pourquoi les profs manifesteront jeudi à Brest. ( LT.fr - 12/01/22 - 17h56 )

    Des enseignants dénoncent « le mépris pour les acteurs du terrain dans les écoles », depuis le début de la crise sanitaire

    « Pris pour des imbéciles », « méprisés par notre ministre », « complètement paumés avec les protocoles ». Les raisons de la colère enseignante sont multiples avant la mobilisation, ce jeudi 13 janvier, à 14 h, à Brest.

    En huit jours, le protocole sanitaire concernant les établissements scolaires a changé trois fois. Une goutte d’eau suffisante pour faire déborder le vase dans des écoles où la grogne monte depuis des semaines. « Cette grève arrive dans un contexte qui n’est pas bon. Beaucoup de profs et de personnels des écoles sont au bord du craquage », assure Élodie (*), enseignante dans un collège brestois.

    Le « grand bazar » décrit par les enseignants, depuis la rentrée de janvier 2022, ne suffit pas à lui seul à justifier le « jeudi noir » qui s’annonce dans les écoles. À Brest, la mobilisation sur la place de la Liberté à partir de 14 h, ce jeudi 13 janvier, s’annonce très importante. Plusieurs écoles du pays de Brest seront fermées, et ce mouvement social « pourra perturber fortement les services périscolaires », annonce le service communication de la Ville de Brest.

    "Si la stratégie est que l’on accepte que les écoles restent ouvertes pour faire tourner l’économie, il faut l’assumer et le dire."

    « Je crois que ce qui exaspère le plus les enseignants, c’est le mépris de notre ministre, Jean-Michel Blanquer, pour les gens du terrain. Ça ne passe plus », décrit Élodie. « Il y a eu les profs qui devaient aller ramasser des fraises, pendant le premier confinement. Il y a eu les enseignants décrocheurs, quand on travaillait en distanciel. Il y a aussi eu récemment les absentéistes, qui ont le malheur de rester chez eux quand ils sont malades… Et maintenant, on nous dit qu’on fait grève contre un virus. Ce n’est plus possible d’entendre ce genre de choses ».

    Deux capteurs de CO2 pour 400 élèves

    Positive à la covid-19, « contaminée en classe la semaine dernière », Marie (*) ne pourra pas être dans le cortège, à son grand désarroi. « Il y a un gros ras-le-bol », explique celle qui assure des remplacements dans le primaire et le secondaire dans la région brestoise. « Nos dirigeants se targuent de garder les écoles ouvertes, sans nous donner les moyens de le faire dans de bonnes conditions. C’est insupportable. Dans le collège où je travaille, on a reçu deux capteurs CO2 pour 400 élèves. On n’est toujours pas équipés de masques FFP2, même les personnes plus vulnérables… Il faut être clair et honnête : si la stratégie est que l’on accepte que les écoles restent ouvertes pour faire tourner l’économie, il faut l’assumer et le dire. On demande de la clarté ».

    « On ne peut pas s’empêcher de penser que l’échéance de l’élection présidentielle joue sur la situation ».

    « L’école est actuellement une garderie »

    Enseignante en école primaire, dans une commune de la couronne brestoise, Eugénie (*) sera présente à la manifestation. « On est blasés, écœurés », témoigne la professeure des écoles. « C’est nous qui sommes au contact des parents, en première ligne. Eux aussi sont excédés. La semaine dernière, un élève a été testé positif dans la classe. C’était le branle-bas de combat. Il a fallu appeler tous les parents en catastrophe, en pleine matinée et sur leur lieu de travail, pour qu’ils viennent chercher leurs enfants. Certains élèves sont revenus le lendemain, d’autres n’avaient un rendez-vous de test que le lundi… Mais pendant ce temps-là, l’école est ouverte. Le message au final, c’est que peu importe qu’on enseigne ou pas, l’essentiel est que les enfants soient gardés. L’école est actuellement une garderie. On ne peut pas prétendre à un enseignement de qualité ».

    Retour à Brest où Paul (*), enseignant d’EPS dans le secondaire, constate « que les collègues ont peur pour leur santé. Tous les jours ou presque, on est cas contact. Les protocoles changent tout le temps, il n’y a aucune lisibilité sur ce qui va se passer. On a vraiment l’impression d’être pris pour des imbéciles. On ne peut pas s’empêcher de penser que l’échéance de l’élection présidentielle joue sur la situation ».

     Source : https://www.letelegramme

    Auteur : Rémy Quéméner

     

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  • À Kerlouan, l’employée victime d’un accident du travail est décédée dimanche. ( LT.fr - 12/01/22 - 11h12 )

    L’employée dont l’écharpe s’était coincée dans le tapis d’un trieur de pommes de terre, à Kerlouan, est décédée ce dimanche.

    L’accident s’était produit vendredi 7 janvier, dans une entreprise agricole de Kerlouan. L’une des salariées avait vu son écharpe se coincer dans le trieur de pommes de terre. Le vêtement avait brutalement enserré son cou, provoquant son asphyxie. Âgée de 63 ans et domiciliée à Tréflez, cette dernière avait été héliportée à l’hôpital de la Cavale-Blanche, à Brest. Mais, hélas, elle n’a pu survivre à ses blessures. Elle est décédée dimanche 9 janvier.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Grève dans l’Éducation nationale. À Quimper, la manifestation partira de la place de la Résistance (OF.fr-12/01/22-18h24)Les manifestants se donnent rendez-vous ce jeudi 13 janvier 2022 à 14 h, place de la Résistance à Quimper (Finistère)

    La grève au sein de l’Éducation nationale, annoncée jeudi 13 janvier 2022, s’annonce très suivie. À Quimper, le point de rendez-vous de la manifestation est donné à 14 h, place de la Résistance.

    Il s’agit là d’une « mobilisation historique », selon le SNUipp-FSU qui a lancé un appel à la grève nationale pour le jeudi 13 janvier 2022.

    Dénoncer « une pagaille indescriptible »

    Rejoint par la plupart des autres syndicats enseignants, SE-Unsa, Snes-FSU, Snalc, CGT Éduc’action, SUD Éducation, FO et le Sgen-CFDT, le premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires souhaite, avec cette mobilisation de grande ampleur, exprimer « un ras-le-bol » et dénoncer « une pagaille indescriptible » dans les établissements scolaires en raison de l’épidémie de Covid-19. 

    À Quimper (Finistère), le point de rendez-vous de la manifestation est programmé à 14 h, jeudi 13 janvier 2022, place de la Résistance.

    Cette manifestation sera suivie d’une assemblée générale des personnels pour échanger sur la situation et la poursuite de la mobilisation.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quimper. Mineurs étrangers à la rue. Manifestation devant le restaurant où Maël de Calan déjeunait  (OF.fr-12/01/22-17h10)Après avoir tenté d’entrer dans le Conseil départemental en vain, les manifestants se sont rassemblés devant un restaurant sur les quais de l’Odet, où déjeunait Maël de Calan, président du Conseil départemental.

    Environ 80 personnes manifestaient ce mercredi midi 12 janvier 2022, à Quimper (Finistère), après la mise à la rue de six mineurs étrangers. Ils se sont mobilisés d’abord devant le Conseil départemental, avant d’aller manifester devant un restaurant où le président du Conseil départemental, Maël de Calan, était en train de déjeuner.

    Environ 80 personnes ont manifesté ce mercredi 12 janvier 2022, devant le Conseil départemental après la mise à la rue de six mineurs étrangers début janvier « en pleine trêve hivernale », dénoncent les associations. La fin de la prise en charge par le Conseil départemental est consécutive à une décision de justice.

    La minorité des jeunes serait remise en question « alors même que des documents prouvent qu’ils sont mineurs. Le temps du recours pour prouver leur minorité, ils devraient être maintenus en hébergement, lance une bénévole de l’association Temps partagé. La justice s’appuie sur des documents espagnols où ils ont dû mentir sur leur âge pour poursuivre leur parcours. Ils sont encore vingt à l’hôtel, tous sous la menace d’être mis à la rue. Ceux déjà expulsés sont repartis dans la nature. Le système fabrique des sans papiers. »

    Plusieurs des mineurs auraient entamé un parcours d’intégration, l’un d’eux devait commencer une formation. D’autres, ont commencé à aller à l’école. C’est le cas de l’un d’eux, âgé de 14 ans, à Quimper depuis six mois : « À l’hôtel tout le monde est stressé. On a peur d’être mis dehors », confie-t-il.

    Manifestation devant un restaurant

    Après avoir tenté d’entrer dans le Conseil départemental en vain, les manifestants se sont rassemblés devant un restaurant sur les quais de l’Odet, où déjeunait Maël de Calan, président du Conseil départemental. Ce dernier est finalement sorti, sans faire de déclaration. Il est reparti sous les huées de la foule.

    De son côté, le Conseil départemental dénonce dans un communiqué une action de « divers groupuscules d’extrême gauche » pour « remettre en cause l’application d’une décision de justice, reconnaissant comme majeurs de faux MNA (mineurs étrangers) ». Selon les chiffres du Conseil départemental, « seulement 27 % ont été reconnues mineures par la justice au terme d’une évaluation rigoureuse ».

    Il rappelle également que le Conseil départemental « est responsable de la protection des mineurs et notamment des mineurs étrangers non-accompagnés et finance l’hébergement, l’éducation et l’insertion de 773 personnes immigrées fin 2021, dont 312 MNA et 461 anciens MNA en parcours d’insertion ».

     

    Emmanuelle CADIEU.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Chez Naval Group, bras de fer autour des salaires. ( OF.fr - 11/01/22 - 19h23 )                Les grévistes ont bloqué le rond-point du restaurant de la pointe, paralysant la circulation dans la base navale. 

    Depuis début décembre 2021, la CGT mobilise autour des négociations annuelles. Le syndicat réclame une augmentation générale récompensant l’effort des salariés. Plus de 400 salariés ont débrayé mardi 11 janvier 2022, quelques jours avant la fin des discussions.

    De 7 h à 11 h, mardi 11 janvier 2022, la CGT était sur le pont, rond-point du restaurant de la pointe, pour perturber la circulation de la base navale, à Brest (Finistère). « On était environ 450, un peu plus que la semaine dernière », se réjouit Jean-François Quiec, délégué syndical.

     
    Jean-François Quiec, Arnaud Coquemont, Erwan Coatanea, à l’issue du débrayage, mardi 11 janvier 2022. 
     

    Ce n’est en effet pas la première fois que le syndicat majoritaire chez Naval Group mobilise les troupes. « Depuis le 5 décembre, c’est la 5e action », comptabilise Erwan Coatanea, également délégué syndical chez le leader européen du naval de défense. Le mouvement n’est pas cantonné à Brest. Mardi matin, des manifestations similaires avaient lieu sur d’autres sites, notamment Lorient.

    Elles coïncident avec les négociations annuelles obligatoires, les NAO. « On réclame une augmentation générale de 6,3 %, incluant l’inflation, évaluée à 2,8 %. » Les 3,5 % restants, le syndicat les justifie par les « 190 millions de bénéfices réalisés en 2021 par l’entreprise ».

    « Les salariés ont toujours répondu présent »

    « 50 % des bénéfices vont aux actionnaires, l’État et Thalès », poursuit Erwan Coatanea, réclamant « une plus juste répartition : un tiers à l’investissement, un tiers aux salariés et un tiers aux actionnaires ». Et de pointer « les primes de fin d’année (la rémunération variable individuelle) reçues par 200 à 250 cadres dirigeants, s’élevant en moyenne à 24 000 € ».

    Les personnels, eux, ne sont pas récompensés pour leurs efforts, selon la CGT, « alors qu’ils ont toujours répondu présent », souligne Arnaud Coquemont, représentant syndical, citant un important chantier sur le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible, « avec des salariés travaillant en décalé ou pendant les heures de fermeture et faisant des heures supplémentaires ».

    « Certains, sur l’île Longue et dans les ateliers notamment, n’ont jamais arrêté de travailler depuis le Covid, permettant à l’entreprise d’honorer tous ses contrats », abonde Jean-François Quiec.

    Un investissement salué « par quelques primes, mais dont les critères d’attribution étaient assez flous, reprend Erwan Coatanea. C’est pour cela qu’on privilégie les hausses de salaires. » Un 13e mois est réclamé « depuis trois ans ».

    Un autre grief porte sur la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa), dite prime Macron, attribuée aux ouvriers d’État, le statut d’une partie des salariés, sous forme de chèques-cadeaux. « La prochaine fois, ça sera en sacs de blé ? », s’insurge le syndicat.

    La fin des négociations approche

    « Leur statut nous empêche de la leur verser autrement », se défend la direction, qui dément également avoir mis sur la table un budget global d’augmentation de 2 % – le chiffre annoncé par la CGT – mais plutôt « de 3,5 % ».

    Une proposition « tenant compte de l’inflation, de l’engagement des collaborateurs et reflétant la situation de l’entreprise en cohérence avec la performance de notre secteur économique ».

    En cas de non-accord, la direction appliquera « des mesures unilatérales moins intéressantes pour les collaborateurs. » En l’espèce, une augmentation de 1,5 % et pas de prime de 500 €. Une nouvelle rencontre est prévue mercredi 12 janvier, à Paris, avant la clôture des négociations en fin de semaine.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Delphine VAN HAUWAERT. 

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  •  Naval Group -  Négociations Annuelles Obligatoires ( FB.com - 11/01/22 )

    A Brest, comme dans nombre d’établissements Naval Group, les personnels se sont de nouveau mobilisés ce matin, dès 7h. La circulation a été bloquée dans la base navale.
    Les personnels revendiquent une répartition équitable des richesses produites et donc une enveloppe supplémentaire pour ces Négociations Annuelles Obligatoires.
    400 manifestants déterminés pour une véritable augmentation générale des salaires et pour la mise en place d’un treizième mois pour tous.

    Source : https://www.facebook.com

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  • Les manifestants ont répondu à l’appel des syndicats Sud santé sociaux du Finistère et de la CGT en se réunissant place de la Liberté à Brest.Les manifestants ont répondu à l’appel des syndicats Sud santé sociaux du Finistère et de la CGT en se réunissant place de la Liberté à Brest.

    De meilleures conditions travail, un salaire revalorisé, plus d’effectif… Ils sont plus de 500, à Brest, ce mardi, à faire entendre leurs revendications.

    Près de 300 personnes se sont réunies mardi 11 janvier, à 10 h, place de la Liberté, à Brest, répondant à l’appel des syndicats Sud santé sociaux du Finistère et de la CGT pour défendre l‘hôpital public et plus généralement, les secteurs de la santé, du médico-social et du social. Elle fait suite à la manifestation du 7 décembre à Quimper qui avait réuni 1 300 personnes. Vers 11 h 25, le cortège a pris la direction de la sous-préfecture. Les rangs se sont étoffés puisqu’on comptait, à 11 h 45, plus de 500 manifestants.

    Ras-le-bol

    Les manifestants réclament de meilleures conditions de travail, notamment grâce à revalorisation salariale. Audrey, 43 ans, est éducatrice au SSEFS (Service de soutien à l’éducation familiale et à la scolarisation), à Brest. Elle intervient auprès d’enfants atteints de surdité. « En quinze ans, c’est la première fois que j’ose laisser les enfants le temps de faire grève. On est tous arrivés à saturation, on en a ras le bol », souffle-t-elle.

    Audrey, 43 ans, éducatrice au SSEFS.Audrey, 43 ans, éducatrice au SSEFS. 

     

    La passionnée avoue penser de plus en plus souvent à changer de travail. « Il y a un gros souci de reconnaissance. Nos salaires évoluent de quelques centimes seulement. Le Ségur de la santé ne nous prend pas en compte », récrimine-t-elle. Avec ses quinze ans d’ancienneté, elle gagne 1 800 € par mois. « Les éducateurs ne sont pas les seuls concernés ! Le SSEFS peine à recruter des orthophonistes car le salaire proposé est jugé trop bas », poursuit-elle.

    De nombreuses professions du médico-social et du social sont présentes comme la Fondation Ildys, les Genêts d’or, le CHRU de Brest, le Centre Hospitalier de Quimperlé et celui de Morlaix, Les papillons blancs, etc.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Grève dans les écoles jeudi 13. Les services périscolaires seront aussi impactés à Brest. ( OF.fr - 11/01/22 - 15h58 )                  Jeudi 13 janvier, le mouvement social pourra perturber fortement les services périscolaires (restauration scolaire, temps d’activités périscolaires et haltes d’accueil) ainsi que le temps scolaire.

    ​Face à l’augmentation des cas de Covid-19 au sein des classes et à aux allègements successifs du protocole sanitaire à l’école, les syndicats ont lancé un appel national à la grève, jeudi 13 janvier 2022. À Brest, les personnels de la ville participeront aussi au mouvement.

    Les syndicats de l’Éducation nationale appellent à la grève ce jeudi 13 janvier 2022, avec le soutien de la fédération des conseils des parents d’élèves (FCPE). Les personnels des collectivités territoriales sont aussi appelés à faire grève.

    La Ville de Brest attire l’attention des familles dont les enfants scolarisés dans les écoles publiques sur le fait que ce mouvement social pourra perturber fortement les services périscolaires (restauration scolaire, temps d’activités périscolaires et haltes d’accueil) ainsi que le temps scolaire.

    Une information de la Ville sera transmise aux écoles et via le site internet de « Brest.fr », pour permettre à chaque famille de connaître, au cas par cas, la situation prévisible des services dans l’établissement qui la concerne. Concernant l’accueil sur le temps scolaire, contacter l’école.

    La fédération du Finistère du Parti socialiste (PS) soutient le mouvement de grève des personnels de l’éducation nationale, ainsi que le Parti communiste (PC).

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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  • Quimper. Le malaise est toujours présent à l’hôpital   (OF.fr-11/01/22-16h39)Mardi 11 janvier 2021, 150 personnes ont manifesté devant l’hôpital de Quimper (Finistère) pour déplorer, entre autres, des dégradations des conditions de travail.

    150 personnes ont manifesté leur colère, mardi 11 janvier 2021 à Quimper. Manque de moyens, conditions de travail difficiles… L’hôpital « n’est plus à défendre mais à sauver ! »

    Le malaise perdure à l’hôpital. « La crise n’a fait qu’accentuer les faiblesses d’un système en faillite » s’insurge Mireille, retraitée de l’Éducation nationale, venue soutenir les manifestants réunis ce mardi 11 janvier 2021 devant l’hôpital Laennec à Quimper (Finistère).

    À l’appel de la CGT, 150 personnes étaient présentes. L’occasion de revenir sur le Ségur de la santé. « Une illusion et des miettes destinées à étouffer le mécontentement des agents. » La CGT parle d’exclusion de certaines branches. « Au Chic comme ailleurs, il n’y a pas que les blouses blanches mais des agents des services techniques, des administratifs ».

    Les conditions de travail sont pointées du doigt. « Vacances coupées, arrêts non remplacés, rappel sur repos, cadences infernales, réorganisations non discutées, communication inadaptée de la direction. »

    Equipes épuisées

    Pour les manifestants, « les équipes sont épuisées et la sécurité des agents et des patients est remise en question. »

    Ils ajoutent au tableau noir : « Le manque de médecins qui désorganise les services comme le Smur et les Urgences et l’annulation de certains actes chirurgicaux. La logique est de faire plus avec moins. »

    Reste aussi, selon le syndicat, « la problématique du recrutement et de l’attractivité de l’hôpital. Certains envisagent de quitter l’établissement, ne pouvant plus supporter ce sentiment de mal-être au travail, de prise en soins qui ne satisfait plus ».

    Avant que le cortège marche symboliquement avenue Thépot, Hélène Derrien, pour les usagers de l’hôpital de Concarneau, a apporté son soutien au personnel dont « les conditions de travail se dégradent ».

    Elle a également déploré que la faiblesse de l’hôpital public et de « son manque de moyens » favorisait le privé. « Beaucoup de personnes refusent de se faire soigner soit des raisons économiques soit du fait de l’éloignement. »

    De son côté, Marie-Agnès Laurençon, du comité des usagers de l’hôpital de Douarnenez a tenu à souligner la situation dans les Ehpad en tant qu’épouse de résident. « Les conditions de vie sont tellement dégradées que je me demande chaque week-end et jour férié si quelqu’un pourra le lever. Pendant les fêtes il lui est arrivé de ne pas être couché. La résidence ne tient que par le professionnalisme des personnels titulaires et d’intérimaires fidélisés qui ont le courage de rester dans des conditions difficiles. Il n’y a plus de candidats pour un travail aussi mal reconnu. »

     

    Jean-Marc PINSON

    source:https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Dans les écoles publiques, grève des personnels municipaux ce mardi 11 janvier. ( OF.fr - 10/01/22 - 18h21 )                 Les familles sont invitées à s’assurer de l’ouverture des accueils de petite enfance et des services périscolaires (haltes d’accueil, restauration scolaire, TAP). 

    ​Ce mardi 11 janvier 2022, les personnels des collectivités territoriales sont appelés à faire grève. Ce mouvement social pourrait perturber les crèches, haltes garderies, cantines, temps d’activités périscolaires (TAP) et haltes d’accueil à Brest (Finistère).

    À l’appel d’une organisation syndicale, un mouvement social national est prévu pour la journée du mardi 11 janvier 2022 dans les écoles publiques. Les personnels des collectivités territoriales sont concernés.

    Ce mouvement social pourrait perturber les crèches, les haltes garderies, les services de restauration scolaire, les temps d’activités périscolaires (TAP) et les haltes d’accueil à Brest (Finistère). Une information de la Ville a été transmise aux différentes structures et via son site internet pour permettre à chaque famille de connaître, au cas par cas, la situation prévisible des services dans l’établissement qui la concerne.

    Les familles sont invitées à s’assurer de l’ouverture des accueils petite enfance et des services périscolaires (haltes d’accueil, restauration scolaire, TAP).

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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  • Finistère. Cette association milite contre la hausse des loyers en HLM. ( OF.fr - 10/01/22 - 17h16 )

    Des immeubles dans un quartier populaire à Quimper, dans le Finistère. 

    Dans le Finistère, l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV) milite pour une moindre augmentation des loyers en HLM afin de ne pas alourdir l’effort financier des ménages les plus modestes.

    En ce mois de janvier 2022, l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV) du Finistère alerte : « La situation est extrêmement difficile pour les plus modestes ». L’association qui défend les usagers et les consommateurs détaille : « La baisse de 5 € sur les APL en 2017, puis le gel en 2018, le contexte sanitaire qui déstabilise le budget des ménages, les prix qui grimpent sur la plupart des produits de première nécessité (fruits, légumes, pain…), la flambée de l’énergie empêche des foyers de plus en plus nombreux de se chauffer correctement. »

    Un million de personnes supplémentaire sous le seuil de pauvreté

    Elle déplore aussi le fait que la pauvreté gagne du terrain : « avec un million de personnes supplémentaire sous le seuil de pauvreté. » En conséquence, la CLCV « a demandé à tous les conseils d’administration des organismes HLM du département de voter pour la stabilisation de tous les loyers ou, a minima, des loyers des logements classés en G et F visés par la loi climat et résilience. »

    Une hausse des loyers contenue

    La CLCV apprécie que « plusieurs organismes n’appliqueront pas la hausse de 0, 42 % prévue par l’indice IRL (indice de référence des loyers) et resteront à une hausse modérée dans une fourchette de 0,35 à 0,42 % des loyers ». Elle cite ainsi en exemple Brest métropole habitat (0,35 %), Finistère habitat (0, 42 % sauf pour les logements classés selon leur diagnostic de performance énergétique en F et G c’est-à-dire 5 % du parc), Armorique Habitat (0,42 %), Quimper-Cornouaille (hausse moyenne de 0,41 %) et Douarnenez Habitat (0,42 %).
     

     

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  • Brest. Une grève à l’aéroport pour l’arrivée des ministres européens. ( OF.fr - 10/01/22 - 16h19 )       L’aéroport de Brest Bretagne.

    L’Union syndicale de l’aviation civile (Usac) CGT vient de déposer un préavis de grève pour les 12, 13 et 14 janvier 2022. Exactement quand doivent arriver les 54 ministres de la Défense et des Affaires étrangères pour la rencontre de l’Union européenne à Brest (Finistère).

    Brest (Finistère) a l’honneur d’accueillir, du mercredi 12 au vendredi 14 janvier 2022, une double rencontre interministérielle européenne : celle des 27 ministres de la Défense (12 et 13 janvier) puis celle des 27 ministres des Affaires étrangères (13 et 14 janvier). C’est exactement pour ces mêmes dates que les agents de la navigation aérienne de l’aéroport de Brest viennent de déposer un préavis de grève.

    L’arrivée des ministres perturbée ?

    Ce n’est évidemment pas une coïncidence. L’Union syndicale de l’aviation civile (Usac) CGT tient, une nouvelle fois, « à dénoncer l’inadéquation désormais insoutenable entre les moyens humains qui leur sont affectés et les missions de service public qui leur sont dévolues ».

    Le syndicat rappelle la panne majeure qui, en juillet 2021, a privé l’aéroport de Brest Bretagne d’un service du contrôle aérien durant tout un week-end, « à la suite de la réduction des effectifs du Service de la navigation aérienne de l’ouest » : « Six mois plus tard, regrette l’Usac CGT, rien n’a été fait, et ne sera fait, pour éviter que ce type d’incident ne se reproduise. »

    C’est dans ce contexte que la section Usac CGT de Brest Guipavas dépose ce préavis de grève : « Ces missions de services public conditionnent pourtant l’accessibilité du terrain de Brest Bretagne, qu’il s’agisse de ministres, de passagers ou d’usagers quotidiens. »

    « Des moyens humains sont nécessaires »

    Pour le syndicat, « des moyens humains sont nécessaires pour préserver le haut niveau de sécurité indispensable au contrôle aérien ». Si les contrôleurs, les ingénieurs électroniciens, les personnels chargés de la maintenance et du bon fonctionnement des équipements électroniques de la tour de contrôle, décident de suivre le mouvement de grève, l’aéroport sera sérieusement perturbé.

    « L’Usac CGT est consciente de l’impact potentiel que ce mouvement pourrait avoir sur les réunions des ministres des 27 États membres qui se tiendront durant la même période, commente le syndicat. Mais puisque les perturbations subies cet été par des centaines de passagers n’ont motivé aucune décision notoire de la part de la Direction des services de la navigation aérienne, l’Usac CGT se doit d’agir en conscience. »

    Auteur : Frédérique Guiziou

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Alors que 54 ministres européens sont attendus cette semaine à Brest, les techniciens chargés de la maintenance et du bon fonctionnement des instruments de la tour de contrôle et du dispositif d’atterAlors que 54 ministres européens sont attendus cette semaine à Brest, les techniciens chargés de la maintenance et du bon fonctionnement des instruments de la tour de contrôle et du dispositif d’atterrissage tout temps ont déposé un préavis de grève. 

    La CGT du Service de la navigation aérienne de l’aéroport Brest Bretagne a déposé un préavis de grève pour les 12, 13 et 14 janvier, en plein sommet des ministres européens.

     

    C’est ce qui s’appelle avoir le sens du timing. Brest, s’apprête à recevoir un sommet des ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères, du mercredi 12 au vendredi 14 janvier, et l’aéroport sera le point d’entrée et de sortie de toutes ces délégations. 

    Ce sont justement les dates choisies par l’Union syndicale de l’aviation civile Ouest (Usac) CGT pour un préavis de grève concernant les agents du Service de la navigation aérienne de l’aéroport, contrôleurs aériens et ingénieurs électroniciens.

    Ces derniers personnels sont chargés de la maintenance et du bon fonctionnement des équipements électroniques de la tour de contrôle. C’est également cette équipe réduite qui est chargée de l’entretien du dispositif d’atterrissage tout temps. En cas de panne de l’un de ces instruments, leur grève pourrait, dans l’absolu, paralyser l’aéroport de Brest.

    « Manque d’effectifs »

    Si la CGT a choisi cette date en ciblant la venue des ministres européens pour mettre la pression sur sa direction, c’est que « les perturbations subies cet été par des centaines de passagers n’ont motivé aucune décision notoire de la part de la Direction des services de la navigation aérienne ».

    La CGT fait ici référence à la panne majeure qui avait privé l’aéroport d’un service de contrôle aérien nominal durant tout un week-end et provoqué l’annulation de plusieurs vols en juillet 2021, après que la foudre ait frappé l’aéroport.

    Le syndicat avait alors pointé la fin des astreintes des ingénieurs de maintenance en week-end depuis le 1er juillet 2021 et le « manque criant d’effectifs » d’ingénieurs électroniciens à l’aéroport de Brest.

    Les agents réquisitionnés

    « Depuis, rien n’a changé, avec seulement trois agents opérationnels, et un nouveau départ annoncé dans le courant de l’année. On demande à revenir à six agents opérationnels, ce qui permettrait de remettre une astreinte. Mais la direction ne veut rien entendre ».

    La réunion de conciliation de ce lundi matin, suite au dépôt du préavis de grève, n’a rien donné. La direction de l’aéroport a toutefois décidé de réquisitionner les agents afin d’intervenir sur ces dispositifs et instruments en cas de besoin. Leur mouvement ne devrait donc pas avoir d’impact sur le fonctionnement de l’aéroport. « Mais le problème demeure, et on sera amené à déposer d’autres préavis », prévient la CGT.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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    SOURCE : https://www.youtube.com

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  • Communiqué de presse de l’intersyndicale éduc du Finistère : 

    Personnels de l'Education Nationale en grève le jeudi 13 janvier.

    Communiqué de l’intersyndicale nationale : 

    Personnels de l'Education Nationale en grève le jeudi 13 janvier.

    PAGE FACEBOOK DE L'EVENEMENT A BREST

     

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  • Personne n’a oublié les grandes mobilisations en faveur de la navale et de l’emploi à Brest (Brest debout en 1996). Pour ce nouveau combat face à l’amiante, on n’en est pas encore à ces marches massivPersonne n’a oublié les grandes mobilisations en faveur de la navale et de l’emploi à Brest (Brest debout en 1996). Pour ce nouveau combat face à l’amiante, on n’en est pas encore à ces marches massives dans la cité du Ponant, même si une certaine unanimité s’est emparée du sujet. Ici, la cinquantaine de manifestants de Damen, il y a une semaine. 

    L’amiante n’a-t-il pas assez tué ? Les ouvriers de chez Damen et les portuaires de Brest continuent d’exprimer leur opposition au Repérage avant travaux (RAT) et à leur sortie du dispositif Amiante (ACAATA). Ils sont soutenus de tous les côtés.

    Malgré les interdictions de 1997 et 2005, l’amiante est encore trop présent à bord des navires qui viennent se faire réparer en France. Malgré les dispositifs et matériels de protection, les ouvriers sont toujours exposés à cette substance. Le risque d’exposition accidentelle perdure…

    La question fait si peu débat qu’aujourd’hui, la direction du chantier naval et la chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO), chargée des portuaires, soutiennent le combat de leurs salariés. Sans le dire expressément, ils craignent la perte de compétitivité que ferait émerger le « Repérage amiante avant travaux » (RAT) seulement appliqué en France, et connaissent le risque de déclencher la maladie des années après l’exposition.

    Députés de la majorité à leurs côtés

    Les grévistes ont donc aujourd’hui l’aval de leur direction, ce qui en fait un conflit pour le moins inédit. Pour ajouter à la singularité à leur action, les deux députés brestois de la majorité présidentielle sont à leurs côtés en demandant une harmonisation européenne.

    Ils défendent la compétitivité du port de Brest et connaissent sur le bout des doigts les ravages de l’amiante, puisqu’ils accompagnent, depuis le début de leur mandat, les nombreuses victimes de l’amiante.

    Même le sous-préfet de Brest, Jean-Philippe Setbon, quelque peu refroidi après l’incendie du portail de la sous-préfecture brestoise, le 17 décembre dernier, reste mobilisé sur le sujet. Il a rompu le dialogue avec les manifestants, mais n’a pas coupé ses efforts et continue de remonter les inquiétudes sur le sujet.

    « Juste combat » pour Mor Glaz

    Enfin, dans la droite ligne de cette « union sacrée », l’association Mor Glaz soutient les ouvriers dans ce juste combat. « Vous devez exiger le maintien de l’ACAATA (Allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante). Soyez exigeants, soyez prudents, l’amiante est un produit qui tue ! Cette fibre qui provoque plus de 100 000 morts, zéro coupable, de 2 500 à 5 400 cancers, 1 700 à 3 800 morts liés à l’amiante chaque année ! ».

    Pour l’association parisienne Robin des Bois, « La cartographie préventive de l’amiante dans les navires en réparation est indispensable ! » . « En 2010, des chantiers de construction navale en Turquie utilisaient encore de l’amiante dans des compartiments machine et dans les joints d’étanchéité. Le chimiquier Caroline-Essberger, livré en 2010 à une compagnie hollandaise avec un certificat "asbestos free" (sans amiante) et construit par un chantier turc à Eregli, comportait en fait 5 000 joints d’étanchéité et tuyaux contenant de l’amiante. Au moins un remorqueur construit en Chine et livré à l’Australie en 2015 contenait de l’amiante malgré un "asbestos free certificate" ».

    « Oui dans toute l’Europe ! »

    « C’est pourquoi Robin des Bois est favorable au principe du RAT, qui devrait être une mesure imposée dans tous les pays de l’Union européenne, écrit l’association. Il devrait aussi être élargi à tous les navires des flottes militaires. La France, qui est à la présidence de l’Union européenne, devrait s’emparer de ce sujet. Bien entendu, les travailleurs dans les chantiers de réparation navale doivent continuer à bénéficier de l’ACAATA étant donné qu’ils sont toujours exposés à cette substance indiscutablement cancérogène ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Stéphane Jézéquel

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  • Les militants pacifistes ont défilé jusqu’au jardin des Explorateurs, sur la rive droite.Les militants pacifistes ont défilé jusqu’au jardin des Explorateurs, sur la rive droite.

    Avant le sommet des ministres européens, cette semaine à Brest, où il sera question de renforcer l’arsenal de défense de l’UE, près de 400 militants d’une Europe de la paix ont défilé ce dimanche, pour appeler au désarment nucléaire.

    Débat sur le désarmement nucléaire le samedi, meeting en présence de délégations étrangères le dimanche matin, puis grande manifestation le dimanche après-midi : les militants pacifistes avaient décidé d’occuper le terrain et de mobiliser l’opinion publique ce week-end, avant le sommet des ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères de mercredi à vendredi.

    Mais en dépit du renfort de délégations venues des départements voisins et même d’autres pays comme la Belgique ou le Portugal, et malgré l’appel de nombreux partis et syndicats de gauche, ils n’étaient pourtant pas plus de 400 dans la grisaille à avoir répondu à l’appel du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29).

    « Stop la guerre, stop la misère »

    Précédés par une ogive nucléaire véhiculée sur une remorque, les manifestants ont défilé aux sons d’une fanfare, derrière des banderoles aux inscriptions très explicites : « Stop à la guerre, stop les violences, stop la misère ». Parti du centre-ville, le cortège a descendu la rue de Siam puis a franchi le pont de Recouvrance pour se rendre jusqu’au jardin des Explorateurs, sur la rive droite, qui offre une vue sur la base de l’Île-Longue.

    Les militants se désespèrent de voir un jour l’abolition des armes nucléaires partout dans le monde.Les militants se désespèrent de voir un jour l’abolition des armes nucléaires partout dans le monde. 
     

    Mais, ce dimanche, l’horizon était bien bouché. « Le temps est triste, à l’image de la position de la France qui refuse toujours de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires », a relevé un représentant du collectif ICAN-France. Pour le Cian 29, ce qui se profile derrière le sommet de Brest, c’est bien la construction d’une Europe forteresse aux dépenses militaires croissantes. Ce, « alors que le réchauffement climatique, le chômage de masse, ou encore la crise sanitaire nécessitent des investissements massifs pour la satisfaction des besoins sociaux ».

    Un pique-nique jeudi face aux Capucins

    Pour ces militants pacifistes, la tenue du sommet des ministres européens de la Défense et de la sécurité ici à Brest, siège de la force océanique stratégique, ne doit rien au hasard. « Elle démontre l’ambition du gouvernement Macron de profiter de ses six mois de présidence de l’Union européenne pour pousser ses pions et faire de la force de frappe française la pièce centrale d’une future défense européenne ».

    Dans ce département le plus nucléarisé de France, les militants de la paix comptent bien continuer à mobiliser les consciences et à bousculer le dogme de la dissuasion nucléaire jusqu’à la fin du sommet officiel des ministres. Ainsi, jeudi, de 12 h à 14 h, ils organisent un pique-nique militant, boulevard Jean-Moulin, face au plateau des Capucins.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Jean-Luc Padellec

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  • EN IMAGES. À Brest, 300 manifestants anti-armes nucléaires dans la rue avant le sommet européen. ( OF.fr - 09/01/22 - 14h50 )              Lors du rassemblement contre les armes nucléaires à Brest, dimanche 9 janvier 2022. 

    Une manifestation contre les armes nucléaire a eu lieu à Brest (Finistère) ce dimanche 9 janvier 2022. Les participants souhaitaient interpeller les gouvernements, à quelques jours du sommet européen qui se déroulera à Brest.

    Symboles de la paix, des drapeaux multicolores constellaient la place de la Liberté à Brest, ce dimanche 9 janvier 2022 en début d’après-midi. Environ 300 personnes se sont rassemblées pour crier leur refus des armes nucléaires, à quelques jours du sommet européen des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, qui aura lieu du 12 au 14 janvier 2022 à Brest.

    Elles ont répondu à l’appel du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29) qui regroupe plusieurs associations pacifistes, telles que le Mouvement pour la paix.

    Lors du rassemblement contre les armes nucléaires à Brest, dimanche 9 janvier 2022.
     
    Lors du rassemblement contre les armes nucléaires à Brest, dimanche 9 janvier 2022. 

    Des militants venus de Belgique et du Portugal

    « L’abandon de l’arme nucléaire, voilà bien la véritable assurance-vie pour l’humanité. Le préalable à la construction durable d’un monde de paix », a martelé Roland de Penanros, représentant du CIAN29.

    Et d’ajouter : « Si les dirigeants des pays d’Europe ne veulent pas l’entendre, c’est à nous, militants du désarmement et de la paix, de battre le rappel pour qu’ils prennent en compte la volonté exprimée par 122 pays de renoncer à l’arme nucléaire. Volonté partagée par une majorité de citoyens dans plusieurs pays d’Europe. »

    Plusieurs représentants nationaux d’associations pour la paix françaises ainsi que de Belgique et du Portugal ont pris la parole, place de la Liberté, à 14 h. Le cortège s’est ensuite élancé en direction du pont de Recouvrance.

    Dans ses rangs, on retrouvait de nombreuses organisations syndicales ou politiques (CGT, Solidaires, FSU, NPA, PCF, UDB…) mais aussi des personnes manifestant à titre individuel.

    Lors du rassemblement contre les armes nucléaires à Brest, dimanche 9 janvier 2022. 
     
    Lors du rassemblement contre les armes nucléaires à Brest, dimanche 9 janvier 2022. 
     
    Lors du rassemblement contre les armes nucléaires à Brest, dimanche 9 janvier 2022. 

    Contre-sommet

    À l’image de Gaïdic et Marianne, deux copines d’une cinquantaine d’années venues affirmer leur opposition au nucléaire. « Je trouve depuis toujours que c’est ignoble de dépenser de l’argent dans les armes plutôt que dans la santé ou l’éducation », fustige Gaïdic.

    Les militants antinucléaires resteront mobilisés jusqu’à la fin du sommet accueillant les ministres. Une manifestation est notamment prévue aux Capucins, où doit se tenir la rencontre, jeudi midi.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura Daniel

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  • Les pancartes étaient rares sous les trombes d’eau et les rafales de vent.Les pancartes étaient rares sous les trombes d’eau et les rafales de vent. 

    Près de 200 manifestants anti-passe vaccinal ont défilé en ville pour ce premier rassemblement de l’année 2022, sous des trombes d’eau.

    Pas facile de manifester sous des trombes d’eau et des rafales de vent force 7, ils étaient tout de même près de 200 intrépides, ce samedi, réunis à 14 h sur la place de Strasbourg, tentant de se protéger comme ils pouvaient sous les escaliers des « Jetées ».

    Pour ce premier rassemblement de l’année 2022 - le dernier s’était déroulé le 18 décembre - les manifestants, opposés au passe vaccinal, ont décidé de descendre comme à l’habitude la rue Jean-Jaurès. En raison du vent violent, les banderoles étaient absentes et les rares pancartes servaient parfois de protection aux manifestants qui ont parcouru d’un pas vif leur circuit habituel au cri de « Liberté ».

    Manifestation des anti passe sanitaire et vaccinal rue Jean JaurèsAu-delà du passe sanitaire, certaines pancartes rappelaient aussi les combats des gilets jaunes

     

    « Liberté de conscience, non au passe obligatoire », revendiquait l’un, tandis qu’un autre reprenait d’autres revendications que celle du passe sanitaire, réagissant à l’indemnité inflation de 100 € et rappelant le combat des gilets jaunes : « On ne veut pas des 100 € on veut l’évasion fiscale ! ».

    Manifestation des anti passe sanitaire et vaccinal rue Jean JaurèsMalgré la météo, près de 200 manifestants ont participé à ce premier rassemblement de l’année 2022.
     
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  • Le recours des sages-femmes contre les réquisitions prises par le Préfet a été rejeté vendredi par le tribunal administratif de Rennes.Le recours des sages-femmes contre les réquisitions prises par le Préfet a été rejeté vendredi par le tribunal administratif de Rennes. 

    La décision en référé du tribunal administratif a donné tort, vendredi, aux sages-femmes qui refusaient leur réquisition, la CGT réagit évoquant des inexactitudes.

    Les sages-femmes de la polyclinique de Keraudren, en grève depuis le lundi 3 janvier dans le cadre d’une mobilisation nationale du secteur privé, ont vu leur référé liberté rejeté, vendredi, par le tribunal administratif de Rennes.

    « 120 maternités privées en grève »

    Le mouvement s’était durci le jeudi 6 janvier, quand des sages-femmes avaient décidé de ne pas répondre à la réquisition par arrêté du préfet qu’elles estimaient abusive parce que concernant la totalité de l’effectif, ce qui ne leur permettait pas de faire grève. Des femmes venues pour accoucher avaient dû être réorientées vers d’autres établissements. La décision du tribunal administratif vendredi va permettre aux réquisitions de s’opérer.

    La CGT, qui soutient le mouvement des sages-femmes, annonce que la grève reconductible va se poursuivre la semaine prochaine, ajoutant que « 120 maternités privées sont concernées par ce mouvement d‘une ampleur inédite ».

    Lors de l’audience, vendredi, le préfet du Finistère, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) et le directeur général du Centre hospitalier privé (CHP) de Brest étaient présents face à l’union syndicale départementale CGT de la santé et de l’action sociale du Finistère et trois sages-femmes de la maternité de Keraudren.

    Une requête au Conseil d’État envisagée

    Le tribunal n’a pas retenu les arguments du syndicat qui souligne : « Ce jugement est basé sur des inexactitudes : des places étaient disponibles sur les jours de grève à la maternité du CHRU de Brest. Tout ou partie des mamans et de leurs futurs enfants auraient pu y être transférés en toute sécurité. Des problèmes structurels en lien avec l’épidémie sont avancés, mais une seule sage-femme est positive à la covid. L’ARS argumente que la maternité du CHRU est également touchée par un mouvement de grève, mais cela ne concerne que le secteur privé », précise le syndicat qui se réserve le droit de déposer une requête au Conseil d’État tout en ayant conscience « qu’un référé liberté est une mesure d’urgence et que l’arrêté préfectoral court jusqu’à lundi 19 h 45 ».

    La direction de la clinique annonçait ce samedi matin que l’activité avait repris normalement à la maternité de Keraudren.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. Grève des sages-femmes empêchée à Keraudren : la CGT dénonce des inexactitudes. ( OF.fr - 08/01/22 - 11h55 )                   À la maternité de Keraudren, deux femmes sur le point d’accoucher ont été emmenées à Landerneau et Morlaix, en raison d’une grève du personnel.

    Elles contestaient l’obligation d’occuper leur poste malgré un mouvement de grève. La CGT Santé du Finistère réagit à la suite du rejet, par le tribunal administratif de Rennes, du référé des sages-femmes de la maternité privée de Brest.

    Des sages-femmes de la maternité privée de Keraudren, à Brest (Finistère), contestaient l’obligation d’occuper leur poste malgré un mouvement de grève. Vendredi 7 janvier 2022, le tribunal administratif de Rennes a rejeté leur référé contestant les réquisitions de leur direction

    Ce samedi 8 janvier 2022, la CGT Santé du Finistère fait part de ses interrogations face à ce jugement basé sur deux inexactitudes.

    Une requête au Conseil d’État ?

    Dans un communiqué, ils reviennent sur deux points ayant conduit le tribunal à rejeter leur demande. La direction exprime des problèmes structurels en lien avec l’épidémie. Hors une seule sage-femme prévue sur les roulements est positive au Covid-19 ! commencent-ils.

    Et d’ajouter : L’ARS argumente que le service de maternité du CHRU est également touché par un mouvement de grève et ne peut donc accueillir de patientes de Keraudren. Ce qui est faux, la grève ne concerne que le secteur privé.

    Le syndicat assure envisager de déposer une requête au conseil d’État, tout en ayant conscience qu’un référé liberté est une mesure d’urgence et que l’arrêté préfectoral court jusqu’à lundi 19 h 45​.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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