• Les manifestants ont arpenté le centre-ville en scandant : « Macron, ton passe on n’en veut pas », « liberté, résistance ». Les manifestants ont arpenté le centre-ville en scandant : « Macron, ton passe on n’en veut pas », « liberté, résistance ». 

    Environ 150 personnes ont à nouveau battu le pavé, ce samedi 30 octobre, à Quimper, lors du seizième samedi de contestation contre le passe sanitaire.

    Plus de trois mois après la première manifestation dans les rues de Quimper, les opposants au passe sanitaire restent mobilisés, mais à un niveau bien moindre. Ils étaient environ 150, ce samedi après-midi, peu après 14 h, à battre le pavé du centre-ville. Les participants en sont ainsi à leur seizième samedi de contestation. Rappelons qu’ils ont été jusqu’à 3 000 à défiler. C’était début août.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper. 150 personnes manifestent contre le passe sanitaire  (OF.fr-30/10/21-18h14)Les soignants en colère devant la préfecture. 

    ​Le 16e samedi consécutif de mobilisation contre le passe sanitaire a eu lieu ce 30 octobre 2021. Il a réuni près de 150 personnes.

    « Je refuse le vaccin pour moi et ma fille, s’est exclamée une mère de famille. On doit nous laisser le choix. »
    Ils étaient peu nombreux ce samedi 30 novembre 2021 à arpenter les rues de Quimper (Finistère). Seulement 150 personnes avaient répondu à l’appel à manifester contre le passe sanitaire.

    Seulement 150 personnes ont défilé dans les rues de Quimper. 

    Après avoir défilé dans le centre de Quimper, soignants et Gilets jaunes en début de cortège se sont arrêtés devant la préfecture où ils ont scandé « liberté liberté », rythmé par un tambour avant de se diriger boulevard Dupleix.

     

    Véronique MOSSER

    Source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Morlaix. Faute de personnel, le centre hospitalier contraint de fermer 32 lits sur 930  (OF.fr-30/10/21-08h02)Le bâtiment psychiatrique Trévézel de l’hôpital de Morlaix dispose de trente lits. Sept sont fermés progressivement jusqu’au 3 décembre 2021.

    « La situation est aiguë », annonce la direction du centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère). À cause de l’absentéisme et des vacances, la structure manque de bras et doit fermer sept lits en psychiatrie jusqu’au 3 décembre 2021. Vingt-cinq autres sont fermés depuis deux ans, faute de médecin. Les syndicats tirent la sonnette d’alarme.

    Les vacances scolaires sont toujours des moments de gestion des ressources humaines délicats pour l’hôpital. Surtout dans ce contexte post-Covid. Ce cocktail détonant donne une situation que la direction du centre hospitalier des pays de Morlaix (CPHM), dans le Finistère, qualifie « d’aiguë ».

    Pourquoi l’hôpital a dû fermer des lits ?

    Les problèmes de recrutements et l’absentéisme ont généré un manque de personnel, et la structure a dû redéployer ses effectifs. Ainsi, sept lits sur les trente du bâtiment psychiatrique de Trévézel seront fermés jusqu’au 3 décembre 2021. Les agents qui y évoluent habituellement sont renvoyés vers les autres structures psychiatriques de l’hôpital, à Morlaix ou à Plougonven.

    La situation actuelle est « exceptionnelle et, dans le même temps, nous avons tendance à ajuster l’effectif en fonction de l’activité. Nous connaissons les mêmes problématiques que d’autres », expose la direction.

    Quels autres secteurs ont été impactés ?

    L’unité de réadaptation psychosociale Roz ar Scour a été fermée un week-end et « a rouvert depuis. C’est particulier : les patients partent en permission le week-end », poursuit la direction de l’hôpital. L’hôpital de jour Jean-Bart a été fermé du lundi 25 octobre au vendredi 29 octobre 2021. Il rouvrira mardi 2 novembre 2021.

    Pourquoi 25 lits sont fermés depuis deux ans ?

    Ça se passe du côté des services de soins de suite et de réadaptation (SSR), fermés faute de bras depuis deux ans. « Nous avons des difficultés de recrutements médicaux depuis le départ de médecins. » Si l’on additionne cette fermeture-là à Trévézel, 3,5 % des 930 lits sont fermés actuellement sur le CHPM.

    Quel est le taux d’absentéisme chez les agents de l’hôpital ?

    Il est apparemment plus élevé qu’avant la crise sanitaire. « Nous avons une pénurie de soignants, il faut réfléchir aux causes pour trouver des solutions », relève Christophe Boudrot, secrétaire général de la CGT. Le syndicat calcule 11 % à 16 % d’absentéisme chez les agents hospitaliers, aides soignants et infirmiers.

    Quand la direction en constate 9,25 % sur l’année 2021. « On est plutôt dans la fourchette basse de la moyenne », commente la direction.

    Sur quoi d’autre alertent les syndicats ?

    « On se repose sur les autres établissements du territoire s’il y a besoin de place. Or, deux ont sollicité le CHPM pour prendre des patients de psy, donc le territoire est en tension », alerte Francis Landouar, délégué de SUD.

    « Le Covid a fait émerger d’importants problèmes de dépression, de pensées suicidaires, de conduites addictives. Nous avons parfois des patients violents et imprévisibles. Que faire s’ils arrivent aux urgences et comment les gérer ? On se demande si la question de la fermeture des lits n’est pas une question de rentabilité », soulève Christophe Boudrot. Les deux syndicats annoncent être particulièrement vigilants à la date de réouverture du 3 décembre 2021.

    Recourir aux intérimaires est-il une solution ?

    Le centre hospitalier des pays de Morlaix consacre 3,5 millions d’euros, depuis janvier 2021, à des médecins intérimaires, notamment sur les spécialités. « C’est un budget légèrement en hausse depuis cette année, mais de même, c’est une problématique nationale qui n’est pas liée à la fermeture des lits en cours. »

    Comment faire face à ce manque de bras ?

    Pour les syndicats tout comme la direction, cela passe par l’attractivité. De l’hôpital de Morlaix mais aussi des métiers exercés. « Ce n’est pas notre politique de santé actuelle qui va donner envie, quand on voit ce qui a été fait avec le Ségur et les promesses non tenues du gouvernement », souligne Pascal Kerboriou, de la CGT.

    La direction travaille, de son côté, sur plusieurs axes. « Nous avons créé une feuille de route stratégique pour nos ressources humaines dès l’arrivée du directeur. Cela comprend la qualité de vie au travail et la gestion de l’absentéisme. »

    L’hôpital élargit son vivier de recrutement et ambitionne d’accueillir ses premiers apprentis aides-soignants, courant 2022. Enfin, tout un travail autour de la valorisation de l’établissement et de ces agents est en cours d’aboutissement.

     
    Gaëlle COLIN.
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Une trentaine d’associations et de syndicats du département appelle à une manifestation mercredi 3 novembre 2021 devant le palais de justice de Quimper (Finistère).Une trentaine d’associations et de syndicats du département appelle à une manifestation mercredi 3 novembre 2021 devant le palais de justice de Quimper (Finistère). 

    L’association Temps partagé dénonce les conditions d’accueil des mineurs isolés dans le Finistère. Une trentaine d’associations et de syndicats du département appellent à une manifestation le mercredi 3 novembre 2021 devant le palais de justice de Quimper.

    « On veut tirer la sonnette d’alarme ». L’association Temps partagé appelle à manifester ce mercredi 3 novembre 2021 à 17 h devant le palais de justice de Quimper (Finistère) avec une trentaine d’associations et de syndicats du département.

    Selon ce collectif, qui accompagne les mineurs isolés, au moins sept jeunes ont été mis à la rue depuis début septembre à Quimper. « C’est le début d’une longue liste », déplore Annaïck Badiane, présidente de Temps partagé. « Malgré les évaluations les déclarant mineurs, ils ont été mis à la rue du jour au lendemain car ils se sont présentés comme étant majeurs à la frontière franco-espagnole. »

    « On a du mal à leur trouver un logement »

    La raison, selon l’association : « Ce sont les passeurs qui disent aux jeunes de ne pas dire qu’ils sont mineurs, au risque de rester bloquer en Espagne. » Les jeunes exilés peuvent faire un recours « mais pendant ce laps de temps qui peut durer plusieurs mois, ils sont mis à la rue ». 

    Temps partagé « a du mal à leur trouver un logement », s’inquiète Annaïck Badiane. « Le minimum serait que les jeunes soient mis à l’abri le temps du recours », pointe Gérard Mass, membre du NPA et de Droit d’asile. « En plus, ce sont des gens qui veulent travailler », souligne Annaïck Badiane.

    Le collectif rappelle que lundi 1er novembre débute la trêve hivernale.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest. Une semaine de distribution gratuite de vêtements pour les étudiants. ( OF.fr - 18/10/21 )

    Les bénévoles de la Fédé B préparent le stand avant l’arrivée des étudiants, à l’UFR des Sciences de Brest (Finistère), le 28 octobre 2021. 

    Après une année perturbée par la crise sanitaire, les bénévoles de la Fédé B réinvestissent, du 21 au 29 octobre, les campus universitaires de Brest pour des distributions gratuites de vêtements, accessoires et chaussures.

    Un peu avant 11 h, les premiers bénévoles déballent les cartons remplis de vêtements, accessoires et chaussures. À Brest, dans le bâtiment N de l’UFR des Sciences, des membres de la Fédé B vont tenir, de 11 h à 17 h, un stand de distribution gratuite de vêtements, bijoux et accessoires.

    Dans le cadre de l’opération « Bouge Ton Dressing », les bénévoles de plusieurs associations étudiantes de l’UBO et BDE d’écoles d’ingénieurs, regroupés au sein de la fédération ont participé à la récolte et la distribution.

    Une « trentaine de cartons » ont été récupérés pour cette édition, indique Fanny Paolucci, chargée de mission au pôle transition écologique à la Fédé B.

    Une distribution annulée à cause de la pandémie

    La récolte a été réalisée en avril dernier. Pour cause de Covid, la distribution a été reportée du 21 au 29 octobre 2021. Ce jeudi, la distribution se fait dans le hall de l’UFR des Sciences. « On a tous les cartons à portée de main car le bureau de la Fédé est dans ce bâtiment », se réjouit Fanny.

    Les vêtements sont donnés « par des étudiants, pour les étudiants ». Un tri est néanmoins effectué. « Nous retirons tout ce qui est troué ou abîmé et on lave tout ce qui est à laver », confirme l’étudiante.

    Ce projet, qui remonte à plusieurs années désormais, a pour ambition, en plus de « promouvoir la vie étudiante », d’encourager à la transition écologique et sociale en sensibilisant les étudiants passant devant le stand.

    Pour la dernière journée de distribution ce vendredi, le stand sera placé dans le hall de l’UFR ALLSHS, 20 Rue Duquesne à Brest.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Affaire Lagassé (DZ) : Les parties civiles « impatientes d’en finir avec cette affaire »  (OF.fr-28/10/21-16h46)L’audience Lagassé se tient ce jeudi 28 octobre devant la cour d’appel de Rennes. 

    Le procès en appel de Louis Lagassé, ancien patron de la société LCI (Lagassé Communications et Industries) devenue Eolane et située à Douarnenez dans le Finistère, se tient ce jeudi 28 octobre 2021 devant la cour d’appel de Rennes. L’homme d’affaires canadien est poursuivi pour différentes infractions économiques. Quelles sont les attentes des parties civiles ?

    « Louis Lagassé n’est pas venu », précise l’avocate des parties civiles, Me Dominique Le Guillou-Rodrigues ce jeudi 28 octobre alors que se tient cet après-midi à Rennes le procès en appel de Louis Lagassé. L’homme d’affaires canadien est poursuivi pour différentes infractions économiques, abus de bien social, banqueroute frauduleuse et délit d’entrave. « Ça fait dix ans qu’on attend le résultat de cette affaire, nos cheveux blanchissent », reprend Me Dominique Le Guillou-Rodrigues. En janvier 2020, le tribunal correctionnel de Quimper avait reconnu l’homme d’affaires canadien coupable d’abus de biens sociaux, de délit de banqueroute et d’entrave au fonctionnement du comité d’entreprise. Il avait été condamné à trois ans de prison ferme et 375 000 € d’amende ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer une profession commerciale ou industrielle, d’administrer, gérer ou diriger une entreprise ou une société, suivant les réquisitions du procureur.

    « Nous attendons la confirmation du jugement quimpérois »

    Ce jeudi 28 octobre, devant le tribunal de Rennes, les parties civiles, c’est-à-dire les salariés licenciés, le syndicat CGT Eolane ex Lagassé et le CSE de l’entreprise attendent avec impatience d’en finir avec cette affaire. « Aujourd’hui, ce que M. Lagassé demande, c’est que le dossier soit renvoyé à l’instruction, considérant que l’enquête n’est pas suffisamment claire », précise l’avocate des parties civiles.

    « Nous, ce qu’on attend, c’est que le jugement de Quimper soit confirmé, on trouve le temps un peu long. Les faits se sont produits entre 2005 et 2011. Nous attendons également une condamnation morale des agissements », résume Marc Le Meil, secrétaire du syndicat CGT Eolane ex LCI (Lagassé Communications et Industries). « Nous avons aussi gagné aux Prud’hommes, le préjudice financier a été en partie réparé pour les salariés qui ont été repris par Eolane. Par contre ceux qui ont été licenciés à ce moment-là n’ont pas eu d’indemnisation. J’espère que cette fois-ci, ils auront quelque chose ».

    Eolane avait pris les rênes en 2012 

    Mêmes attentes chez pour le secrétaire du CSE, Vincent Leroy : « Qu’on finisse ce procès et que le premier jugement soit appliqué, enfin. On a été en redressement en octobre 2011, en liquidation en avril 2012 et repris par Eolane juste après. Il est temps qu’on ferme ce dossier et qu’il soit condamné pour ce qu’il a fait ».

    Pour mémoire, Lagassé avait racheté à EADS en 2005 le site douarneniste de Lannugat, devenu Lagassé LCI, entreprise spécialisée dans la fabrication de réseaux de télécommunication sécurisée. En avril 2012, Eolane avait pris les rênes de Lagassé.

     

    Marion GONIDEC.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Privés de chauffage à Douarnenez, ils déposent une pétition en mairie  (OF.fr-27/10/21-18h01)Les habitants des HLM de Pouldavid, à Douarnenez (Finistère), réclament la réhabilitation de leur système de chauffage.

    La colère monte dans le quartier de Pouldavid, à Douarnenez (Finistère), où plusieurs familles n’ont pas de chauffage dans les HLM. Afin d’obtenir gain de cause, elles ont déposé une pétition en mairie, auprès de Douarnenez Habitat et à la communauté de communes, ce mercredi 27 octobre 2021.

    « Il y a des problèmes d’isolation thermique et phonique. Des odeurs nauséabondes, de l’amiante. Des fuites d’eau qu’on tente de résorber avec des bâches. Un manque de barres d’appui dans les escaliers. » Isabelle Sarignac n’en finit plus d’énumérer les dysfonctionnements des HLM du quartier de Pouldavid, à Douarnenez (Finistère). C’est pourtant pour une autre faille que la représentante des locataires a déposé une pétition, ce mercredi 27 octobre 2021, auprès de la mairie, de Douarnenez Habitat (l’organisme qui gère les logements) et de la communauté de communes.

    « Cette pétition est effectivement ciblée sur l’absence de chauffage dans plusieurs habitations, alors que nous entrons dans une période hivernale, poursuit Isabelle Sarignac. Pour certains, le problème dure depuis deux ans déjà ! Il y a même une famille où aucun radiateur ne fonctionne, les trois enfants doivent dormir dans le même lit. »

    « On est bien conscients qu’il y a un gros souci »

    Du côté de Douarnenez Habitat, « on est bien conscients qu’il y a un gros souci », affirme Catherine Cavatz, directrice générale, à l’heure où la pétition a recueilli 58 signatures. « Et encore, je n’ai pu sonner à toutes les portes depuis vendredi dernier », précise Isabelle Sarignac.

    Selon la directrice générale de Douarnenez Habitat, qui évoque un matériel « très spécifique » et « des pièces qu’on ne trouve quasiment plus », une réhabilitation du système est en tout cas programmée. « Nous sommes en contact permanent avec les entreprises chargées des interventions [Atout Habitat et Poudoulec, N.D.L.R.], et dès la semaine prochaine, des radiateurs seront remplacés », assure ainsi Catherine Cavatz. Laquelle tient à ne pas tirer sur l’ambulance. « Ces entreprises ont pris beaucoup de retard dans leurs plannings, en raison de la crise sanitaire et de la pénurie de matières premières. De plus, elles ont du mal à recruter. Comme nous en sommes tributaires, il est impossible, d’un point de vue financier et humain, de tout faire en même temps, sachant que nous avons fait le nécessaire à Bréhuel [autre quartier de la ville]. »

    « Ça tombe sous le sens »

    Interrogée sur le sujet, Jocelyne Poitevin, maire de Douarnenez, estime qu’il est « complètement normal que les familles demandent la réparation du chauffage, ça tombe sous le sens. Je ne peux que souhaiter le confort de ces personnes. »

    « Ce n’est pas un manque de volonté de notre part. On fait tout ce qu’on peut », conclut Catherine Cavatz.

     

    Jeremy GOUJON

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Indemnités des élus PS : l’association Vivre à Brest épinglée par la Chambre régionale des Comptes. ( OF.fr - 25/10/21 - 15h33 )L’hôtel de Ville de Brest.

    Ce n’est pas une immense surprise : dans un rapport publié ce lundi 25 octobre 2021, la Chambre régionale des Comptes tire à boulets rouges sur le fonctionnement de l’association Vivre à Brest.

    Entre 1985 et 2018, cette association percevait les indemnités des élus PS de Brest et Brest Métropole et les redistribuait d’une manière supposée équitable. « Il s’agissait, dans un objectif de solidarité, de compenser les pertes de revenu des élus les moins aisés du fait de l’exercice de leur mandat », rappelle la Chambre.

    Des mises en examen

    Le rapport pointe notamment « des lacunes importantes en termes de gouvernance, de finances et d’information de ses adhérents ». Il parle aussi de « véritable culture de l’opacité » et dépeint des élus, qui, « se fondant sur la confiance, ignoraient les modalités de calcul de leur indemnité ».

    La Chambre rappelle aussi que le président de Vivre à Brest, Alain Masson, avait détourné « à son profit une part substantielle de ces indemnités ».

    Depuis, la Justice s’est penchée sur le cas de cette association. Alain Masson, décédé depuis, et Jean-Luc Polard, alors trésorier de Vivre à Brest, ont été mis en examen. François Cuillandre, le maire, également, pour un prêt de 4 000 € contracté en 2012 auprès de l’association.

    L’association, elle, existe toujours. Ses adhérents font savoir qu’ils « constatent avec satisfaction que les conclusions de la Chambre rejoignent globalement leur analyse des faits. » Ils tiennent aussi à rappeler que l’association a été « trompée par son président » et que « les contribuables brestois n’ont pas été lésés. »

     

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Mickaël Louédec

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest. Une cinquantaine de salariés de la Fondation Ildys étaient en grève. ( OF.fr - 24/10/21 - 19h04 )Les salariés de la Fondation Ildys ont manifesté à Brest, vendredi 22 octobre, pour revendiquer le versement du complément de rémunération Ségur ainsi que la prime grand âge qui leur était promise. « Il faut que le gouvernement respecte ses promesses. »

    Les salariés de la Fondation Ildys étaient une cinquantaine à crier leur colère, vendredi 22 octobre 2021. Ils revendiquent le versement du complément de rémunération Ségur ainsi que la prime « grand âge » qui leur était promise.

    Ils étaient une cinquantaine à crier leur colère, vendredi 22 octobre 2021. En cause ? Le versement de la prime Ségur qui ne concerne que certains salariés et est rognée par ailleurs. « À la Fondation Ildys, en dehors des salariés des Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et du secteur sanitaire, l’ensemble des autres, salariés des secteurs social et médico-social, sont exclus de la prime, s’indigne Jacques Le Borgne, délégué syndical CGT à la Fondation. De plus, ceux qui la reçoivent ne la touchent qu’à hauteur de 74 % ! »

    Aujourd’hui, les établissements touchent en effet des dotations inférieures de 30 % à ce qu’il faudrait pour verser la prime aux salariés sur l’année. « Cette prime n’a pas été versée en mars et nous craignons que cela ne se répète en novembre ou décembre », explique Cindy Derrien, aide-soignante à l’Ehpad de la Source.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Amazon près de Quimper. Les travaux débutent, les opposants veulent « intensifier la mobilisation »  (OF.fr-25/10/21-19h23)Le 29 novembre 2020, près de 300 opposants au projet de plateforme Amazon s’étaient réunis sur le terrain agricole fléché pour le futur entrepôt à Briec (Finistère). 

    Amazon va construire, à Briec près de Quimper (Finistère), une plateforme logistique. Le chantier a finalement commencé, en cette mi-octobre 2021. Pour le collectif Stop Amazon Briec, « la mobilisation contre se poursuit et va s’intensifier ».

    Ce lundi 25 octobre 2021, dans un communiqué de presse, le collectif Stop Amazon Briec rappelle sa « ferme opposition » au projet de création d’une plateforme logistique de 9000m² (sur une parcelle de 48 000 m²). « Amazon en Cornouaille ou ailleurs, c’est non ! » Et argumente de nouveau : « Pendant que le monde du travail et des métiers en prend plein la figure depuis la crise du Covid-19, et alors que des pans entiers de la population mondiale sombrent dans la pauvreté, Amazon fait des profits records. »

    Consommation et climat

    Le collectif dénonce aussi « le déploiement d’une société de surveillance permanente et quotidienne de nos vies privées et collectives ». Il rappelle « les conclusions alarmantes du dernier rapport du Giec (Groupement d’experts international sur l’évolution du climat) et les catastrophes météorologiques de cet été ». Ce collectif estime que « c’est le monde du travail et des métiers qui fait la richesse de la Bretagne, et non des sociétés comme Amazon qui les exploitent pour leur unique profit ».

    Si les travaux viennent de débuter sur le site de la future plateforme logistique Amazon, à Briec près de Quimper (Finistère), le collectif assure que « la mobilisation contre ce projet se poursuit et va s’intensifier ».

     

    Rose-Marie DUGUEN

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Une soixantaine de personnes a manifesté ce vendredi matin dans la zone de Kergaradec.Une soixantaine de personnes a manifesté ce vendredi matin dans la zone de Kergaradec. 

    Source, à Brest, sont sortis manifester à l’angle des rues Ernestine-de Tremaudan et Amiral-Romain-Desfossés, zone de Kergaradec.

    La soixantaine de personnes, réunies à l’appel de la CGT de la Fondation Ildys, souhaite notamment faire entendre leur colère en raison des différences de traitement entre le secteur privé et le secteur public. Le refus du ministère de la Santé d’agréer l’accord mettant en place la prime Grand âge pour les établissements de la CCN51 (Convention collective nationale des établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif), a été la goutte d’eau. « Là, c’est un ras-le-bol », souffle Valérie Corre, élue CGT. Les autres revendications ? L’exclusion des salariés du secteur social, médico-social et des sièges, de la prime Ségur ainsi que le non-versement de la totalité de la somme devant être allouée aux établissements de santé pour les travailleurs concernés.

    « Ça ne fait que commencer »

    Malgré le fort ralentissement occasionné par ce mouvement social, de nombreux automobilistes ont klaxonné en guise de soutien. Des tracts leur ont été distribués, expliquant les raisons de ce débrayage. « Et ça ne fait que commencer », affirment les membres du syndicat, qui prévoyaient de rester sur place jusqu’à 10 h 30.

    Un autre rassemblement est prévu ce vendredi, à 13 h, devant l’IME (Institut médico-éducatif) du Véléry, à Plourin-lès-Morlaix, annonce la CGT Ildys.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • L'Association France Palestine solidarité a organisé un rassemblement en soutien à Georges Abdallah.L'Association France Palestine solidarité a organisé un rassemblement en soutien à Georges Abdallah.

    Samedi 23 octobre, place de la Liberté, l'association France Palestine Solidarité a organisé un rassemblement en soutien à Georges Ibrahim Abdallah, 70 ans, un Libanais incarcéré en Occitanie. Il est accusé de complicité dans l'assassinat de deux militaires, un Américain et un Israélien, alors qu'il était en prison. Incarcéré le 23 octobre 1984 et libérable depuis 1999, il a vu tous ses recours rejetés alors que son expulsion vers le Liban était actée et validée. L'association va déposer une motion auprès de la sous-préfecture afin que le gouvernement libère le plus ancien prisonnier politique au monde.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Le système de redistribution des indemnités des élus socialistes brestois, pendant de nombreuses années, est très critiqué par la Chambre régionale des comptes. Le système de redistribution des indemnités des élus socialistes brestois, pendant de nombreuses années, est très critiqué par la Chambre régionale des comptes. 

    Un système opaque, infondé, qui a conduit à d’importantes dérives. C’est ce qu’a constaté la Chambre régionale des comptes à propos de l’association Vivre à Brest et de sa façon de gérer les indemnités des élus brestois jusqu’à fin 2017.

    La Chambre régionale des comptes a rendu son rapport sur l’association Vivre à Brest. De 1985 à décembre 2017, cette dernière recueillait les indemnités des élus PS de Brest pour les leur redistribuer, en donnant davantage à ceux dont le mandat électif diminuait les revenus professionnels ou nécessitait des frais de garde d’enfant. Un système que Le Télégramme avait révélé le 1er mars 2018.

    Deux dirigeants mis en cause

    « La seule activité véritablement exercée par l’association », à savoir ce système de redistribution, « n’est mentionnée ni dans les statuts, ni dans aucun autre document lié au fonctionnement de l’association », explique la Chambre. Qui évoque une « gestion comptable et financière inexistante ayant conduit à d’importantes dérives ». L’association lui a répondu que « les élus ont été à l’évidence trop confiants sur la personnalité des deux dirigeants de la structure ».

    En l’occurrence son président d’alors, Alain Masson, décédé le 4 novembre dernier, principal bénéficiaire de ces redistributions, et le trésorier Jean-Luc Polard. Tous deux avaient démissionné de leurs mandats à la Ville et à la Métropole en novembre 2018. Ils avaient été mis en examen respectivement pour abus de confiance et complicité d’abus de confiance. Entre 2014 et 2018, chaque mois, Alain Masson aurait alors perçu directement 4 954 € d’indemnités comme élu, mais aussi 2 828 € de virements de la part de l’association Vivre à Brest.

    « Les contribuables brestois n’ont pas été lésés »

    L’association Vivre à Brest rappelle une nouvelle fois que les contribuables brestois n’ont pas été lésés. « Seuls les membres de l’association (certains élus socialistes) ont été abusés » par ce « dispositif vieillissant sur sa forme administrative ». Elle précise avoir été « trompée par son président ».

     

    David Cormier

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest. Plusieurs centaines de manifestants contre le passe sanitaire ce samedi 23 octobre 2021. ( OF.fr - 23/10/21 - 15h03 ) Plusieurs centaines de personnes manifestent contre le passe sanitaire ce samedi 23 octobre 2021 à Brest (Finistère)

    Nouvelle journée de mobilisation, ce samedi 23 octobre 2021 à Brest (Finistère), contre le passe sanitaire. Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés et ont défilé dans le centre-ville Parmi eux, quelques Gilets jaunes, dont Charlotte, qui est revenue sur l’annonce faite par le gouvernement d’accorder une indemnité inflation d’un montant de 100 € à tous les Français gagnant moins de 2000 € net par mois. Pour elle, « le compte n’y est pas ».

    Sur sa pancarte, il est fait mention de la « saison 2 » des Gilets jaunes, mais Charlotte l’assure : « Les Gilets jaunes ont toujours été là, on les entendait simplement moins parce qu’on avait moins envie de parler d’eux. »

    Pour cette Gilet jaune, « le compte n’y est pas ».
     

    Le cortège est parti de la place de Strasbourg à 14 h. Vers 15 h, il se trouvait rue Jean-Jaurès. Le tram a été coupé et l’Espace Jaurès a baissé le rideau. Vers 16 h 30, ils étaient environ 340, rue de Siam. A 17 h 15, ils étaient repartis vers la rue Jaurès, entraînant, une nouvelle coupure du tramway.

    Pas de rond-point bloqué cette semaine, contrairement à la semaine dernière, où les manifestants avaient occasionné un important embouteillage en mettant en place un barrage filtrant pour les voitures entrant dans la ville, près du rond-point de Pen-ar-Chleuz. Les protestataires comptent toutefois recommencer une opération de ce genre le samedi 30 octobre 2021.

     

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Selon la police, 340 personnes ont manifesté, gilets jaunes et anti-passe sanitaire, dans les rues de Brest ce samedi. Selon la police, 340 personnes ont manifesté, gilets jaunes et anti-passe sanitaire, dans les rues de Brest ce samedi. 

    La manifestation habituelle du samedi après-midi a réuni quelques centaines d’opposants au passe sanitaire et de gilets jaunes, à Brest, ce samedi 23 octobre.

    « Enlevez vos masques ! Désobéissez ! », ordonnait un homme dans son mégaphone, au passage d’un bus empli de passagers masqués, bas de Siam vers 16 h, au milieu d’une manifestation calme. Gilets jaunes et opposants au passe sanitaire se sont réunis, ce samedi 23 octobre, en plein après-midi à Brest, au départ de la place de Strasbourg. Ils étaient 340 selon la police. Certains étaient venus de Morlaix et de Landivisiau pour se joindre au mouvement.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Une partie des manifestants s’est installée sur le pont routier pour scander leurs revendications. Une partie des manifestants s’est installée sur le pont routier pour scander leurs revendications.

    Comme chaque semaine, les anti-passe sanitaire ont manifesté à Châteaulin, samedi, en début d’après-midi. Ils étaient une vingtaine réunis sur la place de la Résistance pour évoquer la situation actuelle et redire leur opposition au passe sanitaire. Une petite moitié d’entre eux a défilé jusqu’au pont routier du centre-ville. Ils s’y sont installés sans perturber la circulation pour scander haut et fort leurs slogans. Ils ont ensuite déambulé dans le centre-ville en passant par la place des Halles, avant de marquer un arrêt devant la permanence fermée du député Richard Ferrand.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper. 180 personnes ont manifesté ce samedi contre le passe sanitaire  (OF.fr-23/10/21-18h21)Ce samedi 23 octobre 2021, à Quimper (Finistère), la manifestation anti-passe sanitaire a rassemblé, au plus fort, environ 180 personnes. 

    Ce samedi 23 octobre 2021, à Quimper (Finistère), la manifestation anti-passe sanitaire a rassemblé, au plus fort, environ 180 personnes.

    Nouveau samedi de mobilisation contre le passe sanitaire ce samedi 23 octobre 2021 à Quimper (Finistère). Parti de la place de la Tourbie et aussi du parc des expositions, comme à son habitude, le cortège est ensuite descendu dans les rues du cœur de ville. Invoquant « la liberté » et « la résistance », il s’est arrêté quelques instants, entre autres, devant la mairie, place au Beurre, devant la cathédrale Saint-Corentin…

    Ce samedi 23 octobre 2021, à Quimper (Finistère), la manifestation anti-passe sanitaire a rassemblé, au plus fort, environ 180 personnes

    Il était composé d’une centaine de personnes, 180 au plus fort du mouvement, soit moitié moins de participants que la semaine dernière. Certaines portaient des masques blancs et des blouses médicales ; d’autres brandissaient des drapeaux tricolores.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Cette semaine, nous allons encore une fois évoquer le « Ségur de la Santé ». Ses insuffisances, ses « oubliés » mais aussi sous le prisme de ses conséquences budgétaires pour l’établissement car les mesures ne sont pas compensées. Thomas va aussi évoquer les questions à l’ordre du jour du Comité Technique d’Établissement : le projet social, le budget… Pour finir, ce sera un point concernant les services en difficulté au CHRU Brest.

    Source : https://www.facebook.com

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Le Galicia. Le Galicia. (Photo Lionel Le Saux/Le Télégramme)

    Brittany Ferries va bénéficier d’aides pour un montant total de 61 millions d’euros. Confrontée à 180 M€ de dette covid, la compagnie maritime bretonne va pouvoir redresser la barre.

    Le gouvernement apporte, de nouveau, son soutien à Brittany Ferries. Un mois après le feu vert de Bruxelles intervenu après plus de six mois de discussions, le premier ministre, Jean Castex, vient d’annoncer le versement d’une aide exceptionnelle de 45 millions d’euros. La compagnie profitera également « de l’abandon d’une créance de l’Ademe d’un montant de dix millions d’euros et d’une aide de 6 millions d’euros de la région Bretagne », précise le communiqué de Matignon. Soit au total une aide de 61 millions d’euros qui vont permettre le renforcement de la structure financière de Brittany Ferries.

    Une annonce aussitôt saluée par Jean-Marc Roué. « Ce geste fort permet à l’entreprise d’avoir un vrai élan de redressement », s’est réjoui le président du conseil de surveillance de la compagnie.

    « Rajouter de la dette n’assurait pas la pérennité »

    « Depuis plus d’un an, l’État est fortement mobilisé pour soutenir Brittany Ferries, afin d’assurer la pérennité de cette entreprise », rappelle le gouvernement. Un soutien qui, dès 2020, avait pris la forme d’un prêt bancaire garanti par l’État de 117 millions d’euros, ainsi que des mesures d’activité partielle. Les régions Bretagne et Normandie avaient apporté leur contribution sous la forme d’une avance remboursable de 65 millions d’euros auxquels s’ajoute un prêt de 5 millions d’euros de BPI. Près de 180 millions d’euros de dette covid.

    « Rajouter 61 millions d’euros de dette long terme pour passer la crise n’assurait pas la pérennité de l’entreprise parce que nous aurons besoin, dans quatre ans, de financer les levées d’option d’achat (des nouveaux navires) quand nous aurons remboursé la dette covid », explique Jean-Marc Roué. Un enjeu que la compagnie est parvenue à faire entendre au Comité interministériel de restructuration industrielle et auprès du gouvernement, sous réserve d’un effort des banques.

    Un demi-million de réservations pour 2022

    Dans ce contexte, l’État a décidé d’apporter à Brittany Ferries une aide sous forme d’une subvention de 45 millions d’euros et d’engager les démarches pour une prise en charge de celle-ci par la réserve d’ajustement Brexit.

    Ce vendredi, le président du conseil de surveillance de la compagnie a adressé ses remerciements au Premier ministre, rappelant que Brittany Ferries est le seul acteur français du ferry à ne pas bénéficier de subventions pour de la continuité territoriale ou pour du marché public. Au chef de l’État également, après ses annonces aux assises de l’économie de la mer de mesures de soutien à l’emploi maritime pour trois années et aux investissements vertueux.

    Après l’annonce, en septembre, d’un partenariat d’un montant de 25 millions d’euros avec CMA-CGM, l’horizon s’éclaircit. D’autant que la prochaine saison s’annonce bonne, au regard du demi-million de réservations déjà enregistrées.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest. Suspendue de son poste, une pharmacienne non vaccinée témoigne. ( OF.fr - 21/10/21 - 17h42 )

     

    Françoise, praticien hospitalier dans le Finistère, fait partie des 1 123 personnels de santé suspendus de leur fonction en Bretagne pour avoir refusé de se faire vacciner contre la Covid 19. 

    Françoise fait partie des 1 123 professionnels de santé suspendus de leurs fonctions en Bretagne le 16 octobre 2021 pour avoir refusés de se faire vacciner. Cette pharmacienne hospitalière du Finistère, rencontrée lors d’une manifestation, veut témoigner sur sa prise de position « anti vaccin ».

    Une longue file de véhicules à l’arrêt s’étire sur la voie express en provenance de Morlaix. Occupant le rond-point de Pen-ar-Chleuz à Brest, 300 manifestants contre le passe sanitaire bloquent la circulation depuis une dizaine de minutes ce samedi 16 octobre 2021.

    Avec sa blouse blanche bien reconnaissable de soignante, Françoise (prénom d’emprunt) patiente près d’une banderole, les bras croisés.

    Interdite de travailler

    « Je fais partie du collectif Santé 29. Depuis le 15 octobre 2021, j’ai été suspendue c’est-à-dire que je n’ai plus de travail, explique-t-elle, le regard un peu triste, mais le ton de la voix très déterminé. Je me retrouve désormais seule chez moi, à la maison et j’ai besoin de partager avec des personnes qui vivent le même parcours que moi. »

    Pharmacienne dans un établissement public de santé (EPS) du Finistère, praticien hospitalier (PH), Françoise fait partie de cette poignée de soignants qui ont refusé de se faire vacciner contre la Covid 19. Et qui refusent toujours. « Là où je travaille, sur l’ensemble des personnels nous sommes six dans ce cas. »

    En Bretagne, 1 123 professionnels suspendus

    La loi exige pourtant qu’ils aient un schéma vaccinal complet à compter du 16 octobre 2021. Selon les derniers chiffres de l’Agence régionale de santé Bretagne (ARS), à cette date, 556 professionnels de santé libéraux et 567 dans le secteur public ont été suspendus pour avoir refusé de se faire vacciner. À ceux-ci s’ajoutent 238 démissions dans les hôpitaux publics qui peinent déjà à recruter.

    « De nombreux récalcitrants ont cédé en septembre, raconte Françoise. Pas par conviction, mais parce qu’ils y ont été obligés pour des raisons financières. Quand vous êtes une mère de famille qui élève seule ses enfants ou que vous avez des crédits de maison à rembourser, vous vivez comment ? »

    Elle, peut compter sur le soutien sans faille de son mari retraité qui l’accompagne à la manifestation. Cette inégalité devant le vaccin ne fait que rajouter à son amertume.

    Manque de logique

    « Nous n’avons pas assez de recul pour obliger les gens à se faire vacciner, estime la pharmacienne qui n’est pas contre la vaccination en règle générale. Ce vaccin devrait être restreint aux personnes qui risquent une forme grave et aux adultes qui en ont fait le choix. »

    Elle dénonce le manque de logique de certaines décisions : « Dans mes études, j’ai toujours appris que les personnes qui se sont guéries d’une maladie ont développé leur propre immunité. Alors quel intérêt de les vacciner aussi ? Chez les jeunes, c’est une aberration. Ce passe n’est qu’une obligation déguisée pour qu’ils puissent vivre leur vie de jeune ».

    Elle cite les vaccins Astra Zeneca et Janssen « qu’on n’est plus censé faire » pour des risques de thromboses ; le vaccin Moderna interdit dans les pays scandinaves « pour des risques de myocardites et péricardites chez les hommes jeunes » et réservé maintenant aux personnes plus âgées.

    L’ARS confirme en effet que seul le vaccin Pfizer-BioNTech est désormais utilisé « pour toutes les tranches d’âges et en toute situation ». Il ne nous a toutefois pas été possible d’obtenir plus de précisions sur le sujet. Françoise qui ne désarme pas a prévu de participer ce week-end à une nouvelle manifestation.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Sabine Niclot-Baron

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • L’accueil de jour du foyer Menez-Bihan est fermé, cette semaine, à cause d’un manque de personnel. L’accueil de jour du foyer Menez-Bihan est fermé, cette semaine, à cause d’un manque de personnel. 

    Depuis lundi 16 octobre, l’accueil de jour du foyer Menez-Bihan, à Dinéault, est fermé, faute de personnel. Les Genêts d’or ne parviennent pas à recruter.

    « On n’avait jamais eu de problèmes de recrutement comme ça », soupire Philippe Labat, directeur des établissements gérés par l’association Les Genêts d’or à Dinéault et à Châteaulin. Cette semaine, l’accueil de jour du foyer de vie Menez-Bihan, à Dinéault, a dû fermer ses portes. Normalement, il accueille six personnes en situation de handicap, de 9 h 45 à 17 h, avec un système de roulement établi entre huit personnes.

    Mobiliser le maximum de professionnels sur l’hébergement

    Cette fermeture s’explique par un manque de personnel, dû en partie à des arrêts de travail. « On a choisi de mobiliser le maximum de professionnels sur l’hébergement et on est en fonctionnement allégé, avec trois professionnels par unités de vie au lieu de quatre », explique le directeur de l’établissement.

    « C’était déjà arrivé que ça ferme un jour dans la semaine », rapporte la mère d’une personne accueillie à l’accueil de jour. « C’est arrivé une fois qu’on ferme un lundi », précise Philippe Labat. Vendredi 15 octobre, le directeur de l’établissement a rencontré l’ensemble des familles concernées. Il compte prendre des nouvelles par téléphone pour savoir comment se déroule la semaine.

    « Un besoin de stabilité »

    Il a été proposé aux familles des journées à l’accueil de jour de Briec, mais unanimement ces dernières ont décliné. « Ils ont besoin de stabilité », explique une mère. Philippe Labat souligne : « À voir si la situation perdure, mais pour cette semaine, ce n’était pas la bonne solution pour les familles. Les proches avaient peur de la perte de repères ».

    Cette semaine, l’établissement est fermé, et la semaine du 25 au 29 octobre, c’est la semaine en vacances. Est-ce que l’accueil de jour va rouvrir à l’issue de ces deux semaines ? « On espère rouvrir mais on a aucune certitude », confie Philippe Labat.

    Les Genêts d’or ne parviennent pas à trouver des remplaçants. « Il y a de gros problèmes de recrutement dans le médico-social, et pas qu’à Châteaulin et Dinéault. Mais peut-être nous un peu plus que les autres », ajoute le directeur des établissements.

    Pas de revalorisation des salaires prévue par le Ségur de la santé

    La mère d’une personne handicapée accueillie évoque « un manque de motivation et la non-reconnaissance du statut de soignant avec une hausse des salaires ». Pour Philippe Labat, le Ségur de la santé et l’absence de revalorisation des salaires pour les professionnels du médico-social expliquent les difficultés de recrutement.

    Les Genêts d’or recherchent du personnel éducatif, aide-soignant et aide médico-psychologique (AMP), diplômé ou non. Une communication va être lancée par l’association sur les réseaux sociaux, afin que le besoin de recrutement circule.

     

    Séverine Floch

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les salariés en grève se sont rassemblés à l’IME de Kerlaz, ce jeudi. Les salariés en grève se sont rassemblés à l’IME de Kerlaz, ce jeudi.

    Une majorité des 95 salariés de l’association Championnet, qui gère des instituts médico-éducatifs à Kerlaz et Quimper, a fait grève, ce jeudi. Rassemblés à Kerlaz, ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et un manque de communication avec la direction.

    « On ne fait pas souvent parler de nous mais là, c’est trop » : une majorité des 95 salariés de l’association Championnet se sont rassemblés ce jeudi, à l’Institut médico-éducatif La Clarté de Kerlaz (site du Vieux-Châtel), que fréquentent 70 jeunes de 15 à 20 ans atteints de déficiences mentales et troubles associés. En grève, les salariés dénoncent la dégradation continue de leurs conditions de travail depuis plusieurs années, à Kerlaz ou sur les trois autres sites finistériens de l’association, à Quimper notamment, où un second IME accueille 35 enfants de 6 à 15 ans.

    « Ils ont besoin d’une ambiance apaisée »

    « Nous n’avons plus de médecin psychiatre depuis la rentrée, un comble pour un institut médico-éducatif ! », tonnent les grévistes. Ils critiquent également le non-remplacement par la direction du poste de directeur adjoint, vacant depuis quelques mois, et un turnover qualifié d’incessant sur les postes de cadres. « Cela génère une surcharge de travail sur les autres cadres. À Kerlaz, sur la partie éducative, le chef de service est seul pour suivre les projets individuels de 70 jeunes », illustrent les manifestants. Les éducateurs, eux, n’ont « plus de temps pour se réunir, discuter entre eux pour faire de la coordination. La pédagogie, ça se discute, ça se réfléchit, ça s’élabore ».

    «Ce sont des gamins très sensibles, ils ont besoin d’une ambiance apaisée. C’est important que nous soyons tous les jours en forme»

    Conséquence : le mal-être des salariés de l’association serait ressenti par les jeunes et leurs parents. « Ce sont des gamins très sensibles, ils ont besoin d’une ambiance apaisée. C’est important que nous soyons tous les jours en forme ». Ils constatent une recrudescence des « passages à l’acte » : ils se traduisent par une tendance au repli sur soi, ou par des actes violents de certains jeunes sur d’autres pensionnaires. « Ils ont besoin d’un cadre précis et d’une réponse disciplinaire adaptée en cas de mauvais comportement. Aujourd’hui, ce cadre n’est plus posé », affirment les grévistes, très critiques également sur le manque de moyens matériels dont ils disposent (notamment en matière de véhicules), et la vétusté des locaux kerlaziens, dont certains seraient infestés par le radon.

    « Le dialogue social a toujours été très bon »

    Ils ont pu exposer toutes ces revendications, ce jeudi après-midi, lors d’une rencontre avec Marie Scotet, directrice de l’association dans le Finistère depuis décembre 2019. Cette dernière regrette que « les revendications des salariés n’aient pas été adressées en amont à la direction, alors que le dialogue social a toujours été très bon. Nous avons fermé l’établissement lundi après-midi pour que le personnel puisse rejoindre une manifestation organisée à l’IME de Briec, parce que notre secteur souffre actuellement. Nous avons dû ramener les jeunes de manière anticipée chez eux, et ils n’ont pas pu venir ce jeudi non plus, ça fait beaucoup ».

    Marie Scotet assume également le choix de ne pas remplacer le poste de directeur adjoint pour le moment. « Un audit a été mené sur l’organigramme, nous venons d’en avoir les résultats », précise la directrice, qui indique être à la recherche d’un médecin psychiatre, sans succès. « Mais le suivi médical et psychiatrique des jeunes continue d’être assuré avec leur médecin référent ». Concernant les locaux et de possibles travaux, enfin, elle dit « ne pas vouloir se rejustifier par voie de presse », mais évoque tout de même l’existence d’un « important projet architectural » sur le site de Kerlaz.


    Dimitri L'Hours

    source; https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  Soirée débat Gaza en cage, Gaza résiste | grandorb.fr/Sortir

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Après l'échec du Pôle métropotitain de Cornouaille, la Communauté de Communautés de commune relancée par le Préfet.....LHR

     

    Lundi 18 octobre, les présidents des communautés de communes de Cornouaille, le préfet et la déléguée territoriale de la banque des territoires, se sont réunis pour signer le Contrat de relance et de Lundi 18 octobre, les présidents des communautés de communes de Cornouaille, le préfet et la déléguée territoriale de la banque des territoires, se sont réunis pour signer le Contrat de relance et de transition écologique. 

    « Avec le Contrat de relance et de transition écologique (CRTE), l’objectif est de décloisonner les frontières », a expliqué Stéphane Le Doaré, président de la communauté de communes du Pays bigouden sud, lors de la signature du contrat en présence de ses homologues de Cornouaille, du préfet du Finistère et de la déléguée territoriale de la banque des territoires, lundi 18 octobre. 

    Jusqu’à présent, les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) se limitaient à un territoire. Le CRTE va permettre, sans changer les structures existantes, de prendre des décisions communes à l’échelle de presque toute la Cornouaille. Seule Concarneau Cornouaille Agglomération n’a pas souhaité se joindre à l’aventure, pour l’instant.

    Il y a cinq axes stratégiques : les mobilités comme le développement des infrastructures cyclables ; les déchets comme l’amélioration des déchetteries ; l’eau et l’assainissement ; la transition énergétique ; les transitions économiques et foncières.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Un projet immobilier menace un des derniers EHPAD du centre-ville et un des rares espaces verts au cœur de Brest : le Foyer de l’Adoration, au 31 rue de Glasgow.

    Bouygues immobilier projette la construction d’une résidence sénior, constituée de 3 bâtiments massifs de 5 et 6 étages sur rez de chaussée, composés de 116 logements peu spacieux, venant détruire l’actuelle résidence (64 chambres) et le jardin (2300 m2), et ne laissant qu’une toute petite partie de terrain non bâti.

    Ce projet, connu des élus depuis plus d’un an, a été découvert très tardivement par les habitants le 7 juin 2021 lors d’une réunion publique, alors même que la demande de permis de construire avait déjà été déposée en mairie par Bouygues immobilier. Le projet et la démarche des élus avancent au mépris de toute dynamique démocratique.

    • Maintenir des espaces verts en centre-ville est une nécessité, comme l’atteste l’étude urbaine menée par l’architecte Paola Viganò pour le compte de la collectivité. Ces lieux sont primordiaux pour la qualité de vie de l’ensemble des habitants, bien au-delà des seuls riverains. Ils offrent des lieux de rencontre et de repos, permettent le maintien d’une biodiversité, diminuent les pollutions et les nuisances, luttent contre le dérèglement climatique, drainent les sols et régulent les écoulements d’eau.
    • Permettre aux personnes âgées aux revenus modestes et dépendantes de rester en centre-ville est un enjeu majeurAprès une dizaine de résidences sénior (non médicalisées et onéreuses) construites ou en cours de construction dans la métropole, il est temps de diversifier les modes d’accueil des personnes âgées. Brest, labellisée Ville amie des aîné.es, doit réfléchir avec elles à la ville à laquelle les personnes âgées souhaitent participer, dans la diversité de leurs moyens économiques et de leurs besoins sociaux, et des manières les plus efficaces de lutter contre leur isolement.

    Ce projet correspond à un modèle urbain, architectural, et sociétal dépassé s’adressant à des investisseurs cherchant des solutions de défiscalisation immobilière, peu soucieux de la qualité de vie des habitants et de la dynamique collective du quartier où il s’implante.

    Nous vous demandons, Monsieur le Maire et Président de Brest Métropole, de ne pas laisser faire un tel projet, contraire aux enjeux de la transition écologique, de l’amélioration de la qualité de vie des brestois et des brestoises, et de la cohésion sociale.

    Nous demandons :

    1. La suspension de l’instruction de ce permis de construire en vue d’une réelle concertation publique impliquant les riverains, les habitants et les différents acteurs du centre- ville.
    2. L’étude de l’impact écologique, urbanistique, sociétal, et en santé publique sur le court et long terme de ce projet immobilier, au-delà de son évaluation financière de court terme.
    3. L’élaboration d’un projet d’habitat sur ce site répondant aux besoins réels de la population brestoise, et notamment des personnes âgées et des futurs habitants du lieu, en renonçant à cette X-ième proposition de résidence senior dont le territoire est désormais saturé.
    4. La modification du PLU de sorte à considérer comme du bien commun cet espace de nature du centre-ville et ainsi protéger ces jardins le composant et éventuellement d’autres.

    Habitantes et habitants de Brest ou d’ailleurs, unissons-nous ! Défendons la nature et la qualité de vie en centre-ville pour toutes les générations présentes et à venir ! Signons la pétition !

    Nous rejoindre : collectiflejardindeladorationbrest@riseup.net

    Source : https://www.change.org

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Les accompagnants de la Cité scolaire de l’Iroise ont reçu le soutien de professeurs et d’élèves lors de la récréation, ce mardi matin.Les accompagnants de la Cité scolaire de l’Iroise ont reçu le soutien de professeurs et d’élèves lors de la récréation, ce mardi matin.

    Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent, ce mardi 19 octobre, à Quimper, à l’occasion d’une grève nationale, les premières avancées du ministère de l’Éducation nationale étant jugées insuffisantes. À la Cité scolaire de l’Iroise, à Brest, six des sept accompagnants ont suivi le mouvement de grève. Ils se sont rassemblés, vers 10 h, devant l’établissement.

    Demandes sur le salaire et le statut

    Leurs revendications : « recrutement urgent de personnel, augmentation du temps de travail, augmentation de salaire et un statut de fonctionnaire », listaient les grévistes, qui évoquent déjà la possibilité de nouvelles mobilisations.

    Pierre-Yves Cadalen chef de file de la France Insoumise lors des dernières municipales est venu soutenir les grévistes

    Ils ont reçu le soutien de plusieurs professeurs et d’élèves. L’un d’eux, Kévin, a notamment regretté « la précarité » que subissent ces agents.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Jade, à gauche, et ses collègues AESH d’une école brestoise.Jade, à gauche, et ses collègues AESH d’une école brestoise.

    Environ 300 personnes, essentiellement des accompagnantes d’élèves en situation de handicap, ont manifesté, ce mardi, à Quimper. Une mobilisation, plutôt inattendue, qui satisfait les organisateurs.

    « Si on ne garde pas le sourire dans ce métier, on arrête ». Jade l’a dit en plissant ces yeux devant le photographe. Elle croit dans son travail d’accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH). Jade, 19 ans, était la benjamine des manifestantes ce mardi à Quimper. « Je voulais travailler avec des enfants handicapés, résume-t-elle. J’ai commencé il y a un an, sans formation, ou alors superficielle. Il est parfois difficile de se sentir légitime. Mais je veux continuer. C’est un métier gratifiant, enrichissant ». Ses collègues AESH dans la même école brestoise, entourent la jeune femme. Le groupe énumère les demandes répétées au fil des ans : un statut, une reconnaissance, une meilleure organisation du temps de travail, un salaire décent.

     
    Le cortègeEnviron 300 personnes ont manifesté à Quimper à l’appel d’une intersyndicale à l’occasion d’une journée de grève nationale pour défendre les AESH. 

    « Le saupoudrage s’intensifie »

    Plus récemment l’instauration d’un système de prise en charge mutualisé des élèves a été dénoncée par les professionnels. « Vos enfants ne sont plus accompagnés comme ils en ont le droit, ont-ils écrit à l’adresse des parents. La mutualisation est de mise à tous niveaux, le saupoudrage s‘intensifie, nous devenons interchangeables. Nous le savons tous, accompagner votre enfant correctement demande du temps : il faut installer la relation, se faire confiance, avoir des moments d’échange, de partage autour de la scolarité. Tout cela est balayé : on rentabilise les heures, nous envoyant d’une école à une autre, d’un « notifié » à un autre ». « Nous sommes des invisibles, ajoute une professionnelle. Nous rendons service à l’Éducation nationale ».

    « Nos compétences ne sont pas valorisées »

    Catherine (prénom d’emprunt) travaille depuis 10 ans au lycée Thépot. « Je sortais d’un long congé maternité, dit-elle. C’était un métier à temps partiel qui me convenait ». Une décennie plus tard, le constat est amer. « Nous avons de plus en plus d’élèves à accompagner. Nous changeons, de classe, de niveau, sans arrêt. Nos missions sont déshumanisées. Il y a une richesse des compétences qui n’est pas valorisée ». À Thépot, cette rentrée, 25 élèves avaient une notification pour avoir une AESH. « Nous avons commencé à six, actuellement nous sommes huit. Il en faudrait dix ».

    Elle réclame aussi une revalorisation salariale, une véritable formation. « C’est un métier enrichissant. Sinon nous ne le ferions pas si longtemps ».

    Leïla, mère d'un enfant handicapé et Valérie qui fut son accompagnante avant d'être mutée en collège.Leïla, mère d’un enfant handicapé et Valérie qui fut son accompagnante avant d’être mutée en collège. 

    Des familles solidaires

    Dans la foule des manifestants, il y a aussi Leila, une mère d’enfant handicapé. « Depuis cinq ans, il a une notification de la Maison des personnes handicapées pour une prise en chargé individualisée, dit-elle. C’est-à-dire que mon fils a besoin d’un accompagnement en permanence à l’école. Or, ce n’est appliqué que partiellement. À la cantine, il n’y a pas d’accompagnement individualisé. Je soutiens les AESH pour qu’elles aient un salaire décent, une formation solide. Depuis cinq ans, je ne travaille pas pour être près de mon fils ».

     

    Ronan Larvor

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper. Série d’expulsions : la mobilisation continue   (OF.fr-19/10/21-20h11)Une cinquantaine de personnes s’est mobilisée devant le conseil départemental pour dénoncer la série d’expulsions. 

    Une cinquantaine de personnes s’est mobilisée, ce mardi 19 octobre 2021, devant le conseil départemental du Finistère, à 18 h, à Quimper contre les expulsions de plusieurs familles avant la trêve hivernale.

    Une cinquantaine de personnes s’est mobilisée, ce mardi 19 octobre 2021, devant le conseil départemental du Finistère, à 18 h, à Quimper (Finistère). Des associations telles que Droit d’asile Quimper Cornouaille, la Ligue des droits de l’Homme, le Secours populaire et des citoyens se sont réunis en collectif afin de défendre les familles expulsées de leurs logements. La semaine dernière déjà, ils étaient mobilisés pour trouver une solution de relogement à deux familles.

    Lundi 18 octobre 2021, plusieurs membres du collectif ont empêché l’expulsion d’une troisième famille, à Penhars. « Ce sont des familles dont les enfants scolarisés. Les parents, eux, travaillaient avant qu’on ne renouvelle pas leur titre de séjour. Sans ça, ils ne peuvent plus travailler et forcément, ils ne peuvent plus payer leurs loyers. C’est le serpent qui se mord la queue », fustige une manifestante.

    Le collectif craint que d’autres expulsions adviennent. Quatre familles seraient encore sur la sellette. Dix-sept enfants seraient concernés. Une autre mobilisation est prévue mercredi 20 octobre 2021, devant la mairie, vers 16 h. Le collectif sera ensuite reçu à la préfecture.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Une centaine de soignants ont manifesté mardi 19 octobre 2021 au centre hospitalier intercommnunal de Cornouaille, à Quimper (Finistère)Une centaine de soignants ont manifesté mardi 19 octobre 2021 au centre hospitalier intercommnunal de Cornouaille, à Quimper (Finistère)

    Une centaine de soignants ont manifesté le 19 octobre 2021 devant le Centre Hospitalier de Cornouaille à Quimper (Finistère) pour dénoncer la dégradation des conditions de travail des soignants et de soins de la population.

    Après une première mobilisation au début de l’été, près d’une centaine de soignants étaient de nouveau réunis mardi 19 octobre 2021 devant le Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (CHIC) à Quimper (Finistère) à l’appel des syndicats CGT et SUD.

    Ils manifestaient contre les conditions de travail des agents hospitaliers et pour alerter sur le risque de dégradation de la qualité des soins.

    « On s’auto-remplace ! »

    « Il y a dix ans, nous avions au moins deux remplaçants d’été par service. Aujourd’hui, par mesures d’économie, nous n’en avons plus », déplore Loïc Le Houarner, aide soignant et secrétaire adjoint du syndicat CGT (Confédération Générale du Travail) à l’hôpital de Quimper. « On s’auto-remplace ! » renchérit Catherine Ferrant, aide soignante en Ehpad et secrétaire syndicale SUD.

    Jean-Marc Trébern, Patricia Legoutté et Loïc Le Houarner, représentants syndicaux à la CGT,

    Résultats ? Pour combler le manque d’effectif, les agents hospitaliers ont quasiment tous été dans l’incapacité de poser trois semaines de congés consécutives pendant la période estivale : « On doit pouvoir poser nos congés quand on le souhaite et non pas quand la direction le désire », ajoute le délégué syndical CGT.

    Catherine Ferrant alerte sur l’état de santé des soignants : « Le personnel est fatigué. Certains infirmiers disent avoir peur de faire des erreurs. » Jean-Marc Trébern, infirmier anesthésiste et membre de la CGT, pointe les conséquences de cette situation sur la qualité des soins prodigués aux patients : « On travaille en flux tendu et cela nous inquiète pour la prise en charge de la population. »

    Manque de moyens

    Au quotidien, le mode dégradé fait des dégâts. « La direction de l’hôpital réorganise les services sans jamais nous consulter. La toilette de certains patients ne se fait parfois qu’à 16 h », témoigne un aide-soignant, en poste à l’hôpital de Quimper depuis quinze ans.

    « Je vis actuellement des situations que je n’aurais jamais imaginées, s’afflige une infirmière. Il m’est arrivé de réaliser des soins avec des taies d’oreiller car nous manquions de serviettes ou de gants de toilettes. » Invités à prendre la parole en fin de cortège, des agents hospitaliers ont fustigé les investissements promis par le Ségur de la Santé, qui seraient mis à profit de la rénovation du centre hospitalier plutôt qu’à l’amélioration du quotidien des soignants.

    « Que va devenir l’hôpital public ? »

    « Un aide-soignant en début de carrière à l’hôpital gagne 1 300 € par mois, alors qu’il assure des gardes de week-end, peut travailler en horaires décalés. Ce sont des salaires de misère ! », se désole Catherine Ferrant. « La direction invoque le manque de moyens financiers et de candidatures. On sait pourtant qu’il y a de la demande d’emploi… », évoquent d’autres manifestants.

    « Que veulent l’État et l’ARS ? Où va-t-on ? Que va devenir l’hôpital public ? », s’interroge au micro une aide-soignante, critiquant la politique de réduction des coûts du CHIC. Si beaucoup semblent résignés, certains gardent espoir : « On veut faire du travail de qualité, en sécurité et avec humanité. » Contactée, la direction de l’hôpital n’a pas souhaité répondre.

     

    Étienne LANNUZEL

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique