• Ce mardi 9 février 2021, dans le Finistère, tous les syndicats ont voté contre le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2021. (Photo d’illustration)Ce mardi 9 février 2021, dans le Finistère, tous les syndicats ont voté contre le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2021. (Photo d’illustration)

    Ce mardi 9 février 2021, lors du comité technique spécial départemental, la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) a présenté le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2021. Toutes les organisations syndicales – FSE, Sud, FO, CGT, CFDT et Unsa – ont voté contre.

    Ce mardi 9 février 2021, lors du comité technique spécial départemental, la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) a présenté le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2021. Toutes les organisations syndicales – FSE, Sud, FO, CGT, CFDT et Unsa – ont voté contre.

    Conséquence : un nouveau comité technique spécial départemental, avec un nouveau projet de carte, doit être convoqué. Ce sera le 18 février 2021. Ce nouveau projet « comprend exactement les mêmes propositions de 54 fermetures de classes que celles rejetées ce jour par l’ensemble des syndicats », pointe Sud Éducation. 

    « Annuler les suppressions de postes de remplaçants »

    « L’inspection académique met en avant un contexte de perte d’élèves pour le département […] Mais comment justifier la fermeture de quatorze postes de remplaçants ? Dans un département où le problème du non-remplacement est récurrent, les équipes doivent, de surcroît, composer cette année avec une gestion hasardeuse de la pandémie à l’école », poursuit Sud Éducation. Qui exige « l’annulation de ces quatorze suppressions de postes de remplaçants pour la rentrée prochaine dans le Finistère ».

    Les décisions de carte scolaire seront prises après le comité technique spécial départemental et le conseil départemental de l’Éducation national, qui auront donc lieu dans ces prochains jours.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Nizar Ezziati, étudiant référent à la cité U de KergoatNizar Ezziati, étudiant référent à la cité U de Kergoat 

    Universités fermées, épidémie de Covid-19… A Brest (Finistère), le jeune homme a été recruté par le Clous pour aider d’autres jeunes de la résidence et faire remonter les problèmes. Lui-même est en cité universitaire à Kergoat.

    « J’habite dans le bâtiment D de la cité universitaire de Kergoat. Je m’occupe des étages 3 et 4. Chaque semaine, je contacte les étudiants par WhatsApp ou SMS, pour savoir si tout va bien. » Nizar Ezziati, 25 ans, fait partie des quinze étudiants référents recrutés par le Clous de Brest (Finistère), en novembre, lors du deuxième confinement. Ce dispositif national a été créé en mars dernier, lors du premier confinement. Objectif : lutter contre l’isolement.

    Nizar est arrivé à Brest, en février 2019, déjà ingénieur diplômé au Maroc. Il poursuit ses études à l’Enib (École des ingénieurs de Brest) pour un double diplôme. Il habite à Kenitra, près de Rabat. Ses parents sont professeurs.

    Une cuisine providentielle

    « Le premier confinement, ça a été très dur, se souvient l’étudiant marocain. Au début, on n’avait pas de masque ! On avait peur de mourir. Quasiment tous les étudiants français étaient rentrés dans leur famille. Il ne restait que les étrangers dans la cité U. » Nizar Ezziati envisage de retourner au Maroc. « Mais mon père m’a dit que ça ne servirait à rien. Je suis resté… »

    Mais comment vivre un confinement dans une chambre de 9 m² ? « C’est dur la solitude, confie le jeune homme. On est loin de sa famille et de ses proches. » Heureusement, il a suivi sans problème ses cours d’ingénieur en distanciel. « On a réussi à tisser des liens avec mon binôme, Omar. Il habitait dans un studio à l’Octroi. Je parlais avec lui tout le temps. On se remontait le moral. »

    La chambre est petite mais, pour manger, il faut préparer son repas dans la cuisine de l’étage, commune à tous. « Grâce à la cuisine, j’ai connu d’autres étudiants. Puis, on a créé un groupe WhatsApp pour communiquer par smartphone. Ils sont devenus des amis. Une deuxième famille ! »

    « Je suis très social »

    Nizar a été soutenu par l’étudiant référent d’alors, Kerfaoui. Une bonne expérience qui l’a incité à déposer sa candidature lors du deuxième recrutement. Une condition : être référent dans le bâtiment où l’on habite. « Et puis, je suis très social. Je n’ai pas de problème à aller vers les autres. » Nizar maîtrise parfaitement le français, qu’il a appris dès la maternelle.

    Avec cette fonction, il est rémunéré au Smic. L’étudiant référent y consacre dix-huit heures par semaine (trois de plus depuis janvier), trois heures par jour. « Les plus isolés, ce sont les étudiants qui habitent dans les studios du Clous. Ils ont déjà une cuisine et n’ont pas besoin de sortir pour voir d’autres personnes. »

    Chaque semaine, Nizar prend des nouvelles de « ses » étudiants. Certains lui répondent, d’autres non. La subtilité est de respecter l’intimité de chacun tout en faisant attention aux signes d’alerte (déprime, replis sur soi, etc.). « Une étudiante ne me répondait pas, ça m’a inquiété et je l’ai signalé au Clous. En fait, elle allait bien. C’était son choix de ne pas être en contact. »

    Créer une ambiance

    Il tient une permanence quotidienne, dans le foyer des étudiants. Son rôle consiste à faire remonter les problèmes au niveau du Crous, ou, à l’inverse, diffuser des informations. Comme les problèmes d’internet ou d’informatique. 

    Il participe aussi à des animations. « Le jeudi, je sers le chocolat chaud, proposé gratuitement aux étudiants. Ça créer une ambiance, ça remonte le moral ! » Il distribue aussi des colis alimentaires, offerts aux étudiants par le Clous, les mardis et vendredis.

    Une de ses satisfactions : Nathan, 17 ans, du Sénégal, était très isolé au début. « Maintenant, il va bien, j’ai pu l’intégrer. »

    L’étudiant, qui n’est pas retourné au Maroc depuis un an et demi, a validé sa 5e année. Il termine ses études. Son contrat se terminera le 31 août. Pour une meilleure intégration des étudiants étrangers notamment, il a une idée : la « création d’une salle de jeux vidéo au sein du foyer ».

     

    Laurence GUILMO.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Sophie Bon, directrice du Clous (centre local des œuvres universitaires et sociales) de Brest.Sophie Bon, directrice du Clous (centre local des œuvres universitaires et sociales) de Brest.

    Le centre local des oeuvres universitaires et sociales (Clous) vient en aide aux étudiants en cette période de Covid-19. À Brest (Finistère), des colis alimentaires ont été mis en place, ainsi que des repas à 1 €.

    Sophie Bon est directrice du centre local des œuvres universitaires et sociales (Clous) de Brest (Finistère) depuis le 4 janvier 2021. Elle fait le point sur les choses mises en place pour aider les étudiants dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée au Covid-19.

    L’épidémie de Covid-19, les deux confinements, etc. Comment le Clous aide-t-il les étudiants dans ce contexte si difficile ?

    Les bourses, la restauration, le logement, l’action sociale et culturelle… Depuis le premier confinement, en mars dernier, on se sent plus utile que jamais ! Les étudiants ont vraiment besoin de nous. Depuis le 25 janvier 2021, dans les restaurants universitaires, nous proposons le repas à 1 €. Et ce, pour tous les étudiants (*), même non boursiers, deux fois par jour.

    Est-ce que le repas à 1 € pour tous les étudiants connaît le succès ?

    Sur le Finistère, c’est 40 % de repas en plus ! Cette mesure répond à un vrai besoin. Cependant, pour l’instant, seulement 27 % des étudiants prennent deux repas. Sans doute que ce chiffre va aller crescendo quad la proposition sera davantage connue.

    Est-ce qu’on peut rester manger sur place, au RU ?

    Depuis ce lundi 8 février 2021, on a rouvert nos salles ! Les repas sont toujours à emporter. Mais, désormais, les étudiants peuvent rester manger sur place, dans le respect des règles sanitaires, en quinconce et avec deux mètres de distance entre eux. Nous y veillons scrupuleusement.

    Pourquoi distribuez-vous des colis alimentaires ?

    Nous sommes ouverts jusqu’à 17 h. En revanche, en contrepartie d’une fermeture, le soir, en raison du confinement, nous faisons de la distribution alimentaire : des colis gratuits, deux fois par semaine, au sein des cités universitaires de Brest (800 colis au total) et Quimper (200). Vendredi 12 février 2021, à Morlaix, nous allons initier le dispositif, une fois par semaine, avec 100 colis. 

    Qui finance ces colis alimentaires ?

    Pour l’instant, c’est de la donation Crous. Mais, bientôt, grâce à la Fondation UBO, qui nous a mis en relation avec Even et Eureden, d’autres produits viendront diversifier ces colis alimentaires. Des plats cuisinés et conserves. Plus de sucrés et de laitages à condition de pouvoir respecter la chaîne du froid.

    Les distributions de chocolat chaud ?

    Depuis décembre, chaque jeudi après-midi, sur une idée de l’équipe des cités U brestoises, on distribue gratuitement un chocolat chaud aux résidents. Pour créer de la convivialité. L’initiative s’est généralisée à toute la Bretagne ! À Noël, la Ville de Brest a offert des chocolats aux étudiants.

    Depuis quand les étudiants référents sont-ils mis en place ?

    Depuis le premier confinement, en mars 2020. Une mesure nationale mais qui s’est très vite appliquée en Bretagne. Nous en avons recruté 15 à Brest et 2 à Quimper. Leur mission principale est de lutter contre l’isolement. Ils créent des événements fédérateurs, prennent soin des uns et des autres, sont à l’écoute et font passer des messages. Ils travaillent trois heures par jour depuis début janvier, dix-huit heures par semaine.

    Quelles sont les actions culturelles en ces temps de Covid ?

    Notre salle est fermée. Mais l’Apep’s, l’association qui travaille en lien avec l’UBO, le Clous et Ville, travaille avec radio U. Les cuistots des RU proposent des cours de cuisine sur YouTube. Nous proposons des cours en ligne de type yoga et sophrologie qui marchent très bien. Ces activités perdureront après la crise sanitaire.

    Quelles autres aides ?

    Nous avons trois assistances sociales Clous. Que les étudiants n’hésitent pas à nous contacter, par mail ou téléphone. Nous avons considérablement simplifié les procédures. C’est simple d’obtenir une aide directe, j’insiste ! Même pour les non boursiers.

    On aide via des chèques-services à payer des factures ou un loyer, faire des courses, etc. Nous avons enregistré une courbe exponentielle des demandes. En Bretagne, 3,6 millions d’euros d’aides d’urgence en 2020 ! Il faut appeler le Clous de Brest. 

    Et l’aide psychologique ?

    Depuis plusieurs années, nous avons un marché avec Apsytitude, une association de psychologie. Depuis début janvier, 214 consultations en présentiel ou téléconsultation ont eu lieu, en Bretagne.

    Comment toucher les étudiants qui logent en ville, qui sont plus isolés ?

    S’ils viennent vers nous, on les reçoit. Ils ont accès au RU, aux aides… Mais c’est plus compliqué de les toucher.

    Combien d’étudiants vivent dans les cités universitaires brestoises (1400 logements) actuellement ?

    Contrairement au premier confinement, nous avons eu très peu de départs lors de cette deuxième vague. Là, les étudiants font des allers et retour entre leur domicile familial et leur chambre de cité U. Nous avons entre 60 à 70 % de nos étudiants qui sont restés.

    Pratique: le Clous de Brest est ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30. Tél. 02 98 03 38 78. (*) Le repas était à 1 € mais uniquement pour les étudiants boursiers depuis septembre 2020.

    Entretien recueilli par Laurence GUILMO.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • En juillet dernier, une soixantaine de militants s’était réunie à l’occasion d’une Journée d’action nationale pour la reconnaissance de l’État palestinien par la France. En juillet dernier, une soixantaine de militants s’était réunie à l’occasion d’une Journée d’action nationale pour la reconnaissance de l’État palestinien par la France. 

    Le groupe du Pays de Cornouaille de l’association France-Palestine Solidarité organisera un piquet de Solidarité mercredi, à 16 h 30, rue Kereon, comme il le fait régulièrement à Quimper. L’association estime que « des signes d’espoir apparaissent, même s’il reste beaucoup à faire pour que les Palestiniens recouvrent leurs droits : le 12 janvier, pour la première fois une organisation israélienne a dénoncé le régime d’apartheid imposé par Israël aux Palestiniens », souligne l’association cornouaillaise. « Le 5 février, la Cour pénale internationale a déclaré que sa juridiction s’étend aux territoires occupés ; elle pourra donc ouvrir une enquête sur les crimes de guerre perpétrés par les occupants israéliens. Le jugement des criminels de guerre suppose l’appui des États, si ceux-ci s’y refusent. C’est donc aux citoyens qu’il appartiendra de se mobiliser. La reconnaissance, le 11 juin, par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, de la légitimité du boycott des produits israéliens, en tant que droit citoyen relevant de la liberté d’expression et ne constituant pas une forme d’antisémitisme, devrait faciliter les actions citoyennes ».

     

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  • L’épicerie solidaire pour les étudiants se situera directement sur le pôle universitaire quimpérois.L’épicerie solidaire pour les étudiants se situera directement sur le pôle universitaire quimpérois.

    Les associations étudiantes de Quimper (Acid Quimper, Sen’art et la League) concrétisent, ce mois de février, leur projet d’épicerie solidaire à destination des étudiants en difficulté. Elles lancent aussi un appel à la solidarité.

    « La précarité étudiante est une question de plus en plus récurrente dans les débats publics, reflet d’une génération qui ne s’y retrouve plus, ne se sentant pas entendue, expliquent Loann Riguet, Mikaël Vinot et Firmin Peigne, les trois porteurs du projet. La précarité touche de plus en plus de jeunes depuis l’arrivée de cette pandémie sur notre territoire. Ce constat bien que réel, est avant tout critique ».

    Appel aux dons financiers ou de denrées alimentaires

    Le but du projet est de donner aux étudiants quimpérois l’accès à des denrées alimentaires et des produits de première nécessité à un prix réduit. « Cette épicerie se situera directement sur le pôle universitaire quimpérois, ce qui a l’avantage de permettre aux étudiants venant à leur cours de travaux dirigés de passer prendre les denrées dont ils ont besoin pour subsister. De plus, la gestion de celle-ci sera faite par des membres bénévoles des associations étudiantes ».

    Les associations lancent un appel au don, financier ou en nature. « Les produits en nature que nous pouvons accepter sont en majorité des produits secs (pâtes, riz, huiles…), des produits ménagers (liquide vaisselle, éponge…), des produits d’hygiènes (gels douche, serviettes hygiéniques, rasoir, masque, gel hydro alcoolique…). Tous les produits secs ayant une date de péremption assez longue sont acceptés ».

    Pratique

    Pour recueillir ces dons, la réception se fera au Pôle Pierre-Jakez Hélias, les lundi, mardi, mercredi et jeudi de 9 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15 et le vendredi de 9 h à 12 h 15.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Après différents discours devant la mairie pour fustiger le projet de loi « Sécurité globale », le cortège s’est élancé dans les rues du centre-ville de Quimper. Après différents discours devant la mairie pour fustiger le projet de loi « Sécurité globale », le cortège s’est élancé dans les rues du centre-ville de Quimper

    Malgré les intempéries, près de 250 personnes ont défilé ce samedi après-midi dans les rues de Quimper pour dire non à la proposition de loi « Sécurité globale ».

    Il fallait être courageux ce samedi en début d’après-midi pour répondre à l’appel à manifester des défenseurs des libertés publiques et des syndicats de journalistes, opposés à la proposition de loi « Sécurité globale ». Le temps ne s’y prêtait pas, mais alors pas du tout. Cela n’a pas empêché près de 250 personnes de défiler dans les rues de Quimper.

     
    Loi Sécurité globale : 250 manifestants à Quimper

    Au total, une vingtaine d’organisations regroupées au sein d’une coordination quimpéroise appelaient à ce rassemblement, qu’elles soient syndicales, humanistes ou culturelles. Dénonçant le projet de loi de sécurité globale et le qualifiant « d’arsenal liberticide ». Le projet de trop pour Janine Carrasco (NPA), qui s’est exprimée la première devant la mairie, avant que le cortège n’emprunte les rues du centre-ville.

    « Une tentative indécente d’affaiblir la contestation »

    « Depuis 2001, un nombre incessant de lois sécuritaire sont votées avec leurs lots d’amalgames, d’exploitations des faits divers et des états d’urgence. Aujourd’hui, culture et jeunesse meurent à petit feu. Elles descendent dans la rue. Cette loi est une tentative indécente d’affaiblir la contestation, d’empêcher toute convergence. Nos modes d’expressions ne sont peut-être par les mêmes, mais nous souffrons de la même urgence de défendre nos libertés ».

    Loi Sécurité globale : 250 manifestants à Quimper

    Une représentante du Mouvement de la paix s’est également exprimée, évoquant une « reconquête nécessaire de la liberté d’expression. Et de toutes les libertés, et non pas ce musellement que s’évertue à vouloir imposer l’état macronien. Nous sommes face à un régime autoritaire qui abuse de sa légalité pour bafouer une des valeurs clé de notre République, la liberté. Ils avancent masqués avec cette loi sécurité globale mais l’objectif est la prise de contrôle totale du pays ».

    Loi Sécurité globale : 250 manifestants à Quimper
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Plus de 700 jeunes et enseignants de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) ont manifesté mardi 26 janvier, pour exprimer un ras-le-bol et demander la réouverture des universités, fermées depuis fin octobre.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Vers 15h, près de 500 personnes se sont réunies place de la Liberté à Brest pour une nouvelle manifestation contre le projet de loi Sécurité globale. Au final, elles seront plus de 1000.Vers 15h, près de 500 personnes se sont réunies place de la Liberté à Brest pour une nouvelle manifestation contre le projet de loi Sécurité globale. Au final, elles seront plus de 1000.

    Un rassemblement était prévu à Brest (Finistère) à partir de 15 h, ce samedi 16 janvier 2021, contre le projet de loi Sécurité globale. Plus de 1 000 manifestants se sont retrouvés dans les rues, dont des « teufeurs » du mouvement Free Party. Trois personnes ont été interpellées en toute fin de manifestation.

    Une nouvelle manifestation contre le projet de loi Sécurité globale est organisée à Brest (Finistère). Ce samedi 16 janvier 2021, le rendez-vous était une fois de plus prévu sur la place de la Liberté. 

    Après plusieurs manifestations où des incidents avaient été signalés près du commissariat de police, l’accès à la rue Colbert a été fermé. Une personne avait notamment été interpellée lors de l’action du 19 décembre 2020. Par ailleurs, quatre lycéens avaient été interpellés et mis en garde à vue. Pour éviter d’autres débordements, un impressionnant dispositif des forces de l’ordre était présent.

    Les Free party s’invitent dans le cortège

    Le mouvement s’essouffle après des premières manifestations où l’on dénombrait plusieurs milliers de personnes. Pour cette sixième manifestation, on comptait entre 500 et 600 manifestants place de la Liberté. Mais une fois la déambulation lancée, on recensait plus de 1 000 personnes dans les rues, vers 16 h.

    Au sein des manifestants, le mouvement Free party a montré son soutien aux organisateurs de la rave party en Ille-et-Vilaine, le 31 décembre 2020. Et apporté un peu d’ambiance dans le cortège. 

    Les manifestants ne devaient pas tarder avec les nouvelles règles liées au couvre-feu. Puisque dès ce samedi, l’horaire a été avancé à 18 h, obligeant de fait à restreindre la durée de la manifestation. 

    Un quart d’heure de tensions

    Vers 17 h, le cortège s’est scindé en deux. L’« officiel » a repris la direction de la rue Duquesne et évité le commissariat. À l’inverse, celui emmené par les Free party ont pris la rue de Siam, qui passe précisément devant la rue Colbert où se trouve le commissariat. L’accès à la rue avait été barré et était protégé par plusieurs dizaines de policiers et gendarmes mobiles.

    « Tout le monde déteste la police ! » clament des manifestants. Des ballons ont été balancés vers les forces de l’ordre, un pétard a éclaté, quelques projectiles ont été jetés. Il y a eu un quart d’heure de tensions. Et le début d’un mouvement chez les policiers. Finalement, vers 17 h 15, les manifestants se sont dispersés sans que les policiers et gendarmes mobiles n’aient eu besoin de recourir à la force. Mais, en toute fin de manifestation, trois personnes ont été interpellées pour ivresse, jets de projectile et outrages.

    Laurence GUILMO avec Yann CLOCHARD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le centre de vaccination de la maison des associations Waldeck-Rousseau à Quimper (Finistère) n’ouvrira finalement que le mardi 19 janvier 2021.Le centre de vaccination de la maison des associations Waldeck-Rousseau à Quimper (Finistère) n’ouvrira finalement que le mardi 19 janvier 2021.

    À Quimper (Finistère), le centre de vaccination pour les plus de 75 ans et les personnes vulnérables devait ouvrir lundi 18 janvier 2021. « Faute de vaccins disponibles », les injections ne débuteront que le mardi 19 janvier 2021.

    Contrairement à ce qui est annoncé devant la maison des associations Pierre-Waldeck-Rousseau à Quimper (Finistère), le centre de vaccination n’ouvrira pas le lundi 18 janvier 2021 mais le mardi 19, à 10 h.

    « Nous avons travaillé jour et nuit pour proposer dès lundi aux habitants du pays de Quimper une offre de vaccination à grande échelle et de qualité, indique Thomas Couturier, médecin et président de l’association. Mais le centre va être contraint de retarder l’ouverture du centre à mardi et de limiter l’accès faute de vaccins disponibles sur le territoire, alors que les annonces du gouvernement promettent paradoxalement d’accélérer et d’élargir la vaccination. »

    480 vaccinations par semaine

    Au centre de vaccination, situé 1, allée Mgr Jean-René Calloc’h, la Ville de Quimper et les médecins libéraux s’étaient organisés pour pouvoir « vacciner 400 personnes par jour ». « En l’état actuel des choses, avec les dotations en doses de vaccins qu’on nous promet, on sera plutôt sur 480 vaccinations par semaine », regrette Thomas Couturier. Le centre doit ouvrir six jours sur sept, du lundi au samedi.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Près de 80 personnes ont participé, samedi 9 janvier, au 5e rassemblement organisé à Quimperlé, depuis le début du mois de décembre, contre la loi de sécurité globale.Près de 80 personnes ont participé, samedi 9 janvier, au 5e rassemblement organisé à Quimperlé, depuis le début du mois de décembre, contre la loi de sécurité globale.

    L’union locale des syndicats Force Ouvrière de Quimperlé redit son opposition à la loi de « sécurité globale » et ira à Lorient manifester pour son retrait.

    « Nous nous engageons pleinement dans le comité local qui s’est mis en place à Quimperlé », disent les membres du bureau de l’union locale des syndicats Force Ouvrière de Quimperlé qui réaffirment, dans une résolution, leur opposition à la loi dite de « sécurité globale » et appellent à manifester pour son retrait. Le collectif a annoncé, lors du rassemblement organisé samedi dernier place Saint-Michel à Quimperlé, sa participation à la manifestation prévue ce samedi après-midi, à Lorient, au départ de la place Aristide-Briand.

    Selon FO, la sécurité devrait englober d’autres priorités en cette période de crise sanitaire. « Sécurité voudrait dire un budget santé quadruplé pour très correctement soigner ! Un budget éducation quadruplé pour plus sereinement enseigner ! Un budget social quadruplé pour loger, nourrir, indemniser ! Pour les relances économiques privées, les milliards d’euros trouvés devraient aller directement aux salariés pour tout ce qu’ils ont sacrifié et aux services publics partagés, hôpital, école, logement social et non aux grands patrons exonérés des cotisations de sécurité sociale ! Les jeunes en étude ou formation doivent récupérer leurs droits à l’éducation par un enseignement physique de qualité capable de préserver leur santé. Que vont devenir toutes ces compétences si l’on n’en mesure pas l’importance », revendique, dans son communiqué, l’union locale FO.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Quand les étudiants pourront-ils de nouveau suivre leurs cours en présentiel ? Pour l’heure, on l’ignore.Quand les étudiants pourront-ils de nouveau suivre leurs cours en présentiel ? Pour l’heure, on l’ignore.

    Quentin Raude est étudiant en section L3 économie-gestion à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest. Alors que le point presse du gouvernement de ce jeudi, à 18 h, prévoit l’intervention de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, il livre son témoignage sur le premier semestre qui s’achève, les difficultés rencontrées, la détresse des étudiants et ses craintes pour l’avenir.

    « Vendredi, s’est achevé un semestre universitaire qui s’est déroulé dans des conditions aussi improbables qu’insoutenables. Si les collégiens et lycéens ont la chance de suivre des cours en présentiel depuis septembre, les universitaires se sont contentés de cours en distanciel, d’abord jusqu’à janvier. Mais l’espoir d’un retour à l’université s’est vite envolé suite à la récente annonce d’un recul de la date de reprise des cours en présentiel au 8 février, hormis pour les L1 sous de strictes conditions ».

    « Quelle motivation reste-t-il ? »

    « Une décision décevante, pour ne pas dire injuste et incohérente. Et pour cause, l’université est depuis déjà bien des années la grande oubliée. Aux restrictions budgétaires, aux heures de cours supprimées, vient s’ajouter une profonde indifférence, un oubli de l’université et de ses acteurs dans les décisions liées à la gestion de la pandémie. Pour maintenir une même qualité de travail, étudiants comme enseignants ont redoublé d’efforts pour ne pas se laisser aller au désespoir et au décrochage. Mais aujourd’hui, quelle motivation reste-t-il quand l’avenir ne nous laisse plus avoir confiance en nos projets ? Serait-ce un caprice qu’oser demander des conditions d’études décentes, à une période où la pression sanitaire, mais aussi d’orientation semble s’être durablement installée ? »

    « Malgré des modalités d’examens améliorées, quelle sera la reconnaissance de nos diplômes et compétences, la moitié de notre formation ayant eu lieu en ligne si les décisions en vigueur se reconduisent jusqu’à la fin de ce nouveau semestre ? Quelles perspectives peut-on espérer sur le marché du travail, lorsqu’on se rend déjà bien compte de la difficulté de trouver un stage dans ce contexte ? ».

    « Isolement social »

    « Prendre soin de la société, est-ce la protéger d’une épidémie au prix de la résignation pour ceux dont Erasmus a viré au cauchemar, de l’isolement social et d’une détresse psychologique croissante ? À quoi bon fixer des dates de reprise si celles-ci n’appellent qu’à une accumulation de faux espoirs ? Peut-on encore légitimement espérer revenir à la fac avant septembre, sachant que nous serons les derniers vaccinés ? Devons-nous continuer à honorer le loyer d’un logement dont nous n’aurons peut-être plus l’usage ? »

    « Fermer les universités, afin d’éviter l’organisation de soirées, ne serait-ce pas une fausse bonne excuse lorsqu’on sait que les week-ends n’empêchent pas les regroupements ? Qu’existe-t-il de risqué à envisager une reprise des TD en présentiel, les effectifs d’un TD n’étant pas plus surchargés que ceux d’une classe de lycée ? Pourquoi devrions-nous, universitaires et universités, nécessairement nous plier à des décisions prises loin d’une réalité que ses acteurs seraient mieux à même d’appréhender ? ».

    « Détresse étudiante »

    « La richesse sociale et intellectuelle, symboles universitaires, ne saurait se résumer à une substitution du capital humain par le capital technologique, à un cloisonnement de l’accès à la connaissance aux seules interfaces numériques. Nous n’avons pas la prétention d’être les porte-parole d’une génération, peut-être juste celle de révéler la détresse étudiante qui se dessine et qui, nous l’espérons, ne deviendra pas bientôt enseignante ».

     

    Propos recueillis par la rédaction du Télégramme

    Source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Une cinquantaine de salariés des Amitiés d’Armor s’est mobilisée ce jeudi matin pour dénoncer les « injustices » des accords du Ségur de la Santé.Une cinquantaine de salariés des Amitiés d’Armor s’est mobilisée ce jeudi matin pour dénoncer les « injustices » des accords du Ségur de la Santé. 

    Une cinquantaine de personnels des Amitiés d’Armor a manifesté ce jeudi matin devant la direction de l’association. Ils dénonçaient les « injustices » des accords du Ségur, qui oublie une partie des salariés.

    A l’appel de Sud Santé Sociaux, les personnels de l’association Les Amitiés d’Armor (plus de 700 salariés), qui intervient dans le médico-social, étaient invités à débrayer entre 9 h et midi, ce jeudi matin, et à se rassembler devant la direction de l’association, rue Lanrédec, à Brest. En cause, des « injustices », déplorées dans le cadre des accords du Ségur de la Santé, et du versement d’une revalorisation salariale de 183 € aux agents.

    « On nous avait promis un versement en deux fois, en janvier et mars, avec une rétroactivité à septembre. Mais on n’a rien touché en janvier, parce que l’association n’aurait pas touché les fonds de l’Agence régionale de santé (ARS), alors que les versements ont été réalisés dans d’autres structures », décrit Tania Kokauani, représentante syndicale Sud Santé Sociaux.

    « Inégalité de traitement »

    Mais c’est bien l’inégalité de traitement entre les différentes catégories de personnels, constatée ces dernières semaines dans de nombreuses structures, qui nourrit la colère des agents mobilisés ce jeudi. « Les personnels du siège sont exclus du dispositif, comme les agents techniques ceux de la buanderie, des foyers de jeunes travailleurs, du portage de repas et des soins infirmiers à domicile… C’est totalement injuste. En plus, pour ceux qui toucheraient la revalorisation, elle serait calculée au prorata du temps de travail, alors qu’il y a beaucoup de temps partiel parmi les agents ».

    Pour Sud Santé, tous les agents devraient bénéficier des accords Ségur. « Tout le monde est mobilisé au même niveau depuis des mois. Aujourd’hui, les agents ont le sentiment de toujours donner et de ne jamais recevoir. Il y a une lassitude, face à des discours qui ne sont pas suivis d’actes ».

    Pierre CHAPIN

    Source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le déficit de la MJC pourrait passer de 20 000 à 80 000 euros en 2021.Le déficit de la MJC pourrait passer de 20 000 à 80 000 euros en 2021.

    La MJC-Maison pour tous de Pen Ar Créac'h à Brest (Finistère) est en émoi ce mercredi après l'annonce du licenciement de deux salariées. L'association estime y être contrainte par la dégradation de la situation financière de la structure, en raison de la crise sanitaire du coronavirus.

    "Nous sommes sous le choc," résume ce mercredi Rozenn Martin, animatrice sociale jeunesse à la MJC de Pen Ar Créac'h. Au retour des congés de fin d'année, l'équipe (40 salariés dont huit permanents) a appris qu'une restructuration prévoit deux licenciements économiques dès le mois de février. Une secrétaire et la coordinatrice jeunesse vont être remerciées.

    37 ans de carrière

    Marianne Gambier, la coordinatrice jeunesse, était entrée dans les murs en 1984. "Laisser partir les gens dans des conditions comme ça, à trois ans et demi de la retraite, c'est très choquant, s'indigne-t-elle. Ce qui me déçoit le plus, c'est la non-concertation. La décision elle a été prise comme chez Michelin, dans le cabinet de la comptable. Même si la situation économique de l'association est fragile, je pense qu'il y avait d'autres façons de faire."

     

    ECOUTEZ Marianne Gambier, licenciée après 37 ans de carrière à la MJC

     

    La crise du Covid nous a plongé dans le gouffre

    L'association qui gère la structure justifie sa décision par un déficit structurel qui s'est aggravé du fait de la crise sanitaire. Il pourrait passer de 20.000 à 80.000 euros en 2021. Marielle Lecomte, la présidente bénévole, estime que ces mesures étaient la seule option pour éviter un dépôt de bilan et des conséquences sociales bien plus lourdes.

     

    ECOUTEZ Marielle Lecomte, présidente de la MJC Pen Ar Créac'h

     

    "Nous sommes sous le choc," résume ce mercrediRozenn Martin, animatrice sociale jeunesse à la MJC de Pen Ar Créac'h. Au retour des congés de fin d'année, l'équipe (40 salariés dont huit permanents) a appris qu'une restructuration prévoit deux licenciements économiques dès le mois de février. Une secrétaire et la coordinatrice jeunesse vont être remerciées.

    37 ans de carrière

    Marianne Gambier, la coordinatrice jeunesse, était entrée dans les murs en 1984. "Laisser partir les gens dans des conditions comme ça, à trois ans et demi de la retraite, c'est très choquant, s'indigne-t-elle. Ce qui me déçoit le plus, c'est la non-concertation. La décision elle a été prise comme chez Michelin, dans le cabinet de la comptable. Même si la situation économique de l'association est fragile, je pense qu'il y avait d'autres façons de faire."

        «La crise du Covid nous a plongé dans le gouffre»

    L'association qui gère la structure justifie sa décision par un déficit structurel qui s'est aggravé du fait de la crise sanitaire. Il pourrait passer de 20.000 à 80.000 euros en 2021. Marielle Lecomte, la présidente bénévole, estime que ces mesures étaient la seule option pour éviter un dépôt de bilan et des conséquences sociales bien plus lourdes.

    Les salariés sont inquiets pour l'avenir de la MJC, et pour le lien si précieux tissé depuis des années avec les jeunes du quartier. "On navigue à vue, on est dans le flou", estime une animatrice, qui rappelle que la structure n'a pas de direction stable depuis des mois. Un nouveau directeur arrivera fin janvier, promet la présidente.

    Un rassemblement samedi à la MJC

    En attendant, un rassemblement de soutien aux salariées licenciées est organisé samedi 16 janvier à 11h devant la Maison pour tous de Pen Ar Créac'h.

     

    Nicolas OLIVIER

    source: https://www.francebleu.fr/

     

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  • Autour de la table, ce mercredi soir, des représentants de Solidaires, FO, du NPA, de la CNT et de la Ligue des Droits de l’homme.Autour de la table, ce mercredi soir, des représentants de Solidaires, FO, du NPA, de la CNT et de la Ligue des Droits de l’homme.

    Les Quimpérois rejoindront les Brestois, ce samedi, pour manifester contre la loi de sécurité globale.

    La coordination quimpéroise rassemblant une trentaine d’associations, syndicats, partis politiques appelle à une nouvelle manifestation contre la loi de sécurité globale, à Brest, place de la liberté, ce samedi, à 15 h. Des covoiturages seront mis en place à partir du parking de Penvillers, à la Croix des Gardiens, dès 13 h.

     

    « Nous nous calons dans le calendrier de la coordination nationale et dans celui du Sénat qui doit examiner la proposition de loi », explique Janine Carrasco, représentante de Solidaires au sein de la coordination quimpéroise.

    Au-delà du rassemblement de samedi, la coordination entend organiser à Quimper un travail de fond et s’inscrivant dans la durée : « Il y a un besoin d’explications quant à l’impact de cette loi sur la vie publique et la vie des militants », soulignent les représentants de la LDH, des syndicats Solidaires, CNT, NPA et FO. Ils sont vent debout contre le fichage des opinions politiques et l’appartenance syndicale, qualifiant la situation de « marche vers un état policier ».

    « Il y a, depuis plusieurs semaines, une confusion entretenue sur le cheminement législatif des différents points que porte la proposition de loi. Quelle loi ? Qu’est ce qui a été transformé ? Nous allons informer les gens jusque dans les entreprises, peut-être en inventant de nouvelles formes de communication ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • « L’ancienne équipe et l’ancien maire, Marcel Le Pennec, ont fait un travail formidable. Notamment Erwan Gourlaouen dont j’ai pris la suite. J’ai salué son travail et on a échangé en très bonne intell« L’ancienne équipe et l’ancien maire, Marcel Le Pennec, ont fait un travail formidable. Notamment Erwan Gourlaouen dont j’ai pris la suite. J’ai salué son travail et on a échangé en très bonne intelligence », tient à souligner Franck Chanvril, adjoint à la transition écologique et à l’agriculture de Moëlan.

    La reconquête, par l’agriculture, des friches littorales de Moëlan-sur-Mer se poursuit. Nouvelle étape en ce début janvier : trois nouveaux dossiers ont reçu l’aval de la préfecture pour exploiter une partie des 120,4 ha concernés. Les explications de Franck Chanvril, adjoint à Moëlan, chargé du dossier.

    C’est Franck Chanvril, adjoint à la transition écologique et à l’agriculture de Moëlan, qui a récupéré le « pas toujours évident dossier de reconquête des friches littorales moëlanaises », projet ambitieux sur « 120,4 ha et ses fameux 23 îlots ».

     

    À l’issue de la longue première phase administrative, il y a eu 35 candidatures, témoignant d’une envie et d’un besoin. Mais pour l’adjoint, il s’agit de faire attention : « Ce n’est pas juste un changement de vie. Il faut juger de la maturité des projets, on est quand même dans du lourd, du sérieux. C’est de la vraie exploitation agricole ».

    Le duo choisi avait renoncé

    Après que Julien Doineau et l’association Optim’ism aient reçu leurs arrêtés d’autorisation à exploiter, respectivement en avril et juin 2019, un autre duo de porteurs de projet avait ensuite été choisi pour exploiter les îlots 1 à 10. Au programme, élevage caprin et boulangerie artisanale, « projet qui enchantait tout le monde ». La réalité de la procédure « a fait reculer les candidats : la complexité des parcelles, les contraintes de roulement de culture et le coût de défrichage, surtout à la charge de l’exploitant, sans forme d’aide publique directe, estimé à 1 500 € l’hectare », détaille Franck Chanvril.

    Il faut que les porteurs de projets soient pleinement aguerris

    Il a donc fallu organiser une nouvelle procédure d’attribution pour ces îlots 1 à 10. Comme le recensement des terres doit être fait tous les trois ans, « sans cet appel à candidatures en septembre, on aurait dû attendre 2022 », explique Franck Chanvril. « Car une fois en cours, les attributions sont gelées ».

    Cette fois-ci, quatre dossiers sérieux ont été déposés pour les îlots 1 à 10. « Nous, on porte un regard et c’est le préfet qui, au bout, décide et attribue l’autorisation d’exploiter, en tenant compte des avis exprimés. Les arrêtés ont été délivrés début janvier pour trois dossiers* », précise l’adjoint moëlanais.

    Prochaine attribution d’îlots pas avant 2022

    Il restera ensuite à attribuer les îlots 18 à 23 qui peuvent déjà donner lieu à l’émergence de candidatures. Mais leur attribution ne se fera pas avant 2022.

    « Ensuite, il faut laisser le temps à l’expérimentation et aller au bout de l’attribution de ces 23 premiers îlots. On observera un temps d’arrêt et d’évaluation avant d’augmenter les hectares. Mais oui, bien sûr, dans l’idée on le fera, sous réserve que le projet fonctionne bien ».

    « Il ne faut pas vendre du rêve ou de l’utopie »

    Franck Chanvril conclut en disant qu’il ne faut pas « vendre du rêve ou de l’utopie. C’est un projet passionnant, qui va dans le bon sens, mais c’est un projet complexe. Il faut que les porteurs de projets soient pleinement aguerris et au courant de ce qui les attend ».

    La municipalité de Moëlan a aujourd’hui à cœur de pouvoir organiser à nouveau les ateliers d’échanges entre tous les acteurs de cette opération de reconquête (propriétaires des terres, porteurs de projets, riverains, etc.), rencontres suspendues en raison de la crise sanitaire.

    * L’un, à nouveau pour l’association Optim’ism

     
     
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  • À Quimper, ils refusent de voir disparaître les trésoreries du Finistère

    Une vingtaine d’agents se sont réunis devant le bâtiment de la direction départementale des finances publiques, ce mardi, à Quimper. Tous dénoncent les suppressions de postes et les fermetures programmées des trésoreries.

    « Dénoncer les restructurations en cours et tout mettre en œuvre pour arrêter le rouleau compresseur qui démolit notre administration ». Ce mardi matin, Éric Guerry (FO) a résumé en quelques mots le motif du rassemblement organisé devant le siège de la direction départementale des finances publiques, à Quimper. Un rassemblement auquel une vingtaine d’agents finistériens a participé, alors que se tenait sur place un comité technique.

    Les agents ont dénoncé les suppressions de postes. « Cinq cents emplois ont été supprimés en dix ans sur le Finistère », indique Éric Guerry (FO).Les agents ont dénoncé les suppressions de postes. « Cinq cents emplois ont été supprimés en dix ans sur le Finistère », indique Éric Guerry (FO). 

    Lors de cette réunion, « la suppression, en 2021, de 23 nouveaux emplois au niveau départemental », devait être évoquée, explique le syndicaliste, qui dénonce également « la suppression, à horizon 2023, de la quasi-totalité des trésoreries du Finistère ». « Ils ont déjà démarré en pleine covid. Et dès le premier trimestre, celles de Daoulas, Plabennec et Lesneven vont fermer (…). En septembre, ce sera Saint-Renan… ».

    « L’accueil de proximité de plus en plus négligé »

    Vingt-cinq trésoreries sont aujourd’hui positionnées sur le département. Elles emploient environ 500 agents. Des sites « de proximité », souvent situés « en milieu rural », qui disparaîtront demain au profit « de grands pôles » ou « d’internet », déplore Éric Guerry. « L’accueil de proximité est de plus en plus négligé, enchérit Stéphane Douet (Solidaires). Et au final, c’est l’usager qui va pâtir de cette situation ». Ludovic Morin (CGT) (*) ne dit pas autre chose. Estimant par ailleurs que « les agents sont abandonnés et méprisés ».

    Ce mardi matin, les trois hommes ont donc décidé de boycotter le comité technique. Affirmant que cette réorganisation territoriale était « un vrai plan social qui ne dit pas son nom ».

    * La CFDT fait également partie du mouvement. Son représentant n’a pu être présent au rassemblement ce mardi.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le tribunal de commerce de Brest attend des garanties pour le site brestois et un accord sur le loyer à Vannes.Le tribunal de commerce de Brest attend des garanties pour le site brestois et un accord sur le loyer à Vannes.

    Le tribunal de commerce de Brest a octroyé un nouveau délai d’une semaine aux repreneurs déclarés des sites vannetais et brestois de cette entreprise de réparation navale. Avec un espoir plus net pour Vannes que pour Brest.

    Un nouveau délai d’une semaine pour les établissements Meunier, à Brest et à Vannes, après celui de trois mois prononcé début novembre, sachant que, quelques semaines plus tard, deux repreneurs s’étaient déclarés. C’est ce qu’a décidé ce mardi après-midi le tribunal de commerce de Brest. C’est court, mais l’essentiel a été vu.

    Une question de loyer à Vannes

    À Vannes, le directeur du site se propose de reprendre l’activité, mais il souhaite une nouvelle baisse du loyer, une condition essentielle à son dossier. Il a jusqu’à jeudi soir pour s’entendre avec le propriétaire actuel. L’espoir est donc encore de mise pour la majorité des salariés morbihannais. Sept sur onze seraient conservés.

    Pour Brest, selon Philippe Letty, de la CGT, cela semble plus compromis. Le repreneur, qui se proposait au départ pour le site brestois seul ou bien les deux, ne vise plus que Brest. Il a jusqu’à jeudi soir aussi pour revoir sa copie, jugée insuffisante pour l’heure. Il manquerait des garanties financières. Seront-elles réunies dans le délai imparti, alors que les semaines écoulées ne l’ont pas permis ? Si c’est le cas, douze des 19 salariés qui restent (ils étaient encore une trentaine l’été dernier, mais certains ont trouvé du travail ailleurs depuis) seraient conservés. Dans le cas contraire (et clairement redouté), la liquidation serait prononcée.

    Malgré le prêt de l’État à la holding

    Mardi après-midi, le tribunal de commerce décidera donc des avenirs respectifs des deux sites de Meunier. Entreprise connue dans la réparation navale, créée à Brest en 1934, elle est en cessation de paiements depuis le 23 juillet. Les sites de Lorient et Caudan, eux, ont vu leur offre de reprise validée en novembre et 32 emplois avaient été sauvés. Il y a une dizaine de jours, l’État avait décidé de prêter, via la Banque publique d’investissement, la somme de 1,2 million d’euros à la holding Meunier. Mais il n’est pas question que les deux sites de Brest et Vannes en bénéficient.

    David CORMIER

    Source:  https://www.letelegramme.fr/

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  • Catherine Malbranque, professeure de lettres en retraite, figure de ceux qui s’opposent à l’implantation d’une base logistique Amazon à Briec (Finistère), là où elle a décidé de poser ses bagages il y a presque vingt ans.Catherine Malbranque, professeure de lettres en retraite, figure de ceux qui s’opposent à l’implantation d’une base logistique Amazon à Briec (Finistère), là où elle a décidé de poser ses bagages il y a presque vingt ans. 

    Elle est l’une des figures du collectif de citoyens contre l’implantation d’une plateforme Amazon à Briec (Finistère). Catherine Malbranque est une ancienne prof de lettres qui aime réfléchir sur le monde et cultiver son jardin.

    Il y a des livres partout, dans les étagères, sur la table basse. Il y a aussi pas mal de CD, des vinyles, un chat qui s’étire sur le canapé gris, un piano. Dehors, des poules et un jardin.

    Voilà en quelques mots résumés ce dont s’entoure Catherine Malbranque. Cette petite femme coquette de 63 ans, aux lunettes fines et à la frange courte, s’est engouffrée dans l’histoire de sa commune, Briec (Finistère), en étant l’une des figures des opposants à l’implantation d’une plateforme logistique Amazon. Qui est-elle ? Et pourquoi sa voix se met-elle à trembler lorsqu’elle parle d’Amazon ?

    De Briec, elle n’est pas originaire. Elle a posé là ses valises en 2002, avec sa fille Fanny. Elle avait quitté le Nord et son poste dans un collège à Lille. Elle avait fui les embouteillages quotidiens, bien qu’habitant dans un petit village de campagne, les 32 feux rouges tous les matins, les grands centres commerciaux, supermarchés, magasins à étages, alignements de caddies… « On venait de nous annoncer le doublement de l’A1. Non, non, non », ce n’était plus possible.

    « Une province de l’âme »

    À cette frénésie, Catherine a préféré le calme du Finistère. Quand il a fallu partir et que l’inspection lui a proposé, comme destination Châteaulin, elle a dit oui. Se rappelant ses vacances dans les monts d’Arrée, étudiante. « Comme le disait Julien Gracq, c’est ici une province de l’âme. Et je l’ai vraiment ressenti ! » 

    Au Likès, elle donne des cours de lettre et de philo aux prépas et se passionne pour les thèmes qui leur sont imposés chaque année : l’homme et l’animal, la justice, l’argent… À ses élèves, elle transmet la rigueur des mots justes et de la réflexion sur le monde, si absente, dit-elle, aujourd’hui. « Il y a une résignation, une espèce de fatalisme. On entend souvent ‘on n’y peut rien, c’est comme ça’…» 

    Un grand-père immigré slovène

    Des mots qui font écho à son histoire. « Mon grand-père était un immigré, raconte-t-elle. Il était arrivé à Lens après avoir quitté son pays, la Slovénie. » Ce grand-père, charpentier, arrive avec sa femme dans les années 1920, recruté pour travailler dans les mines.

    Les terrils, les corons, les quolibets de « boche », « polaque », la pénibilité d’un labeur dont il finira par mourir… « Je suis allée en Slovénie à 15 ans, pour voir, raconte Catherine. J’ai été éblouie par la beauté de ce pays. Et là j’ai compris. J’ai réalisé tout ce qu’ils avaient dû quitter. »

    Quand, bien des années plus tard, alors qu’elle fait signer des pétitions contre l’implantation d’Amazon à Briec, une dame lui dit : « Travailler comme employé chez Amazon, c’est toujours mieux que bosser à l’abattoir », le souvenir de son grand-père vient la frapper en plein cœur : lui est mort, se dit-elle, parce qu’on lui a fait croire qu’il aurait une meilleure vie ailleurs.

    « Ce monde-là »

    « Amazon, c’est un coup, souffle-t-elle. Je me dis que ce monde-là, il va tout saccager. » La campagne de Briec, où elle a choisi de vivre il y a presque vingt ans. Elle craint un incessant ballet de camions et un monde perdant son âme.

    « Je ne suis pas passéiste, dit-elle. Mais je pense qu’on est dans une course effrénée, un monde de compétition, il faut s’agrandir, sans cesse, mais jusqu’où ? »

    Pour prolonger son combat, elle a décidé, malgré son refus de toujours d’entrer dans un carcan politique, d’adhérer à la France insoumise. « Je suis d’accord avec l’essentiel de leur programme et j’apprécie la puissance du verbe de Jean-Luc Mélenchon », explique-t-elle.

    Réfléchir sur le monde, cultiver ses plantes et une douceur de vivre tout en luttant pour la terre, contre le béton, tout ça a du sens, pour la petite-fille de mineur déraciné.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Déchargement des bateaux de pêche à la criée du Guilvinec. Déchargement des bateaux de pêche à la criée du Guilvinec. 

    Des chiffres en forte baisse en 2020 mais un maintien des gros investissements… Malgré la crise, les criées de Cornouaille tentent de garder le cap.

    1 L’impact de la crise

    La crise sanitaire et ses conséquences ont fortement impacté l’activité des criées cornouaillaises, en 2020, amplifiant une baisse marquée depuis plusieurs années. Globalement, sur les six ports et malgré une flottille stable, les volumes vendus sous criée sont en baisse de 10,57 % (31 663 tonnes) et la valeur chute de 15,2 % (98,6 M€). Soit une perte de 17 M€ de chiffre d’affaires par rapport à 2019. « Une année difficile, mais ça aurait pu être pire. On a sauvé les meubles », note Jean-François Garrec, le président de CCIMBO Quimper. Malgré la crise, toutes les criées sont restées ouvertes pendant le confinement.

    2 Le bond en avant de Douarnenez

    Le Guilvinec représente 40 % des volumes globaux débarqués, et Douarnenez, 30 %. Cette criée est d’ailleurs la seule à voir ses volumes en forte croissance : + 57 % sous criée et + 29 % en valeur. Raison principale : l’essentiel de la bolinche, jusque-là partagée avec Saint-Guénolé et, dans une moindre mesure, Concarneau, a été transféré vers Douarnenez, pour des raisons de zone de pêche. Audierne n’en reste pas moins le port où le cours moyen est le plus élevé (7,53 €/kg), notamment grâce à ses ligneurs, devant Concarneau (6,57 €/kg), avec une pêche essentiellement côtière.

    3 La pêche hauturière en souffrance

    La pêche hauturière est la grande perdante de l’année 2020, en baisse de 19,38 %, alors que la pêche côtière limite la casse et que la bolinche est stable. La sardine reste l’espèce la plus vendue dans les criées cornouaillaises (+ 1 202 t). La plupart des autres espèces sont en baisse. Derrière la sardine viennent la baudroie et le merlu.

    4 Des investissements communs à tous les ports

    Parmi les gros investissements, la modernisation des systèmes de vente est en cours. « L’objectif est de travailler sur une technologie 100 % internet, explique Christophe Hamel, le directeur des criées à CCIMBO Quimper. Le but : donner du confort d’achat aux clients et faire passer un maximum d’information ». Également au programme la traçabilité de 50 000 bacs de criée, qui seront « pucées ».

    5 Chantiers majeurs au Guilvinec et à Concarneau

    Annoncés en 2019, deux gros chantiers concernent les criées du Guilvinec et de Concarneau. Dans le port bigouden, 10,1 M€ sont investis par la CCI, le Syndicat mixte des ports de pêche-plaisance de Cornouaille et la Région, pour moderniser les systèmes de froid et d’isolation, et le process. Les travaux s’accompagnent d’une extension de 250 m², de la création de quais de déchargement et de nombreux autres aménagements. À Concarneau, le coût global est de 12,5 M€. Outre le froid, l’isolation et le process, il s’agit là de réaménager l’espace, en lien avec la baisse de l’activité. Dans ce contexte, une surface de 4 000 m² au sol a été libérée. Pour occuper cet espace, un appel à projets a été lancé, qui est resté jusque-là infructueux.

    Olivier Desveaux

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Une cinquantaine de manifestants attendaient Jean-Michel Blanquer à la sortie du lycée de l’Harteloire. Mais aucun échange n’a pu avoir lieu. Une cinquantaine de manifestants attendaient Jean-Michel Blanquer à la sortie du lycée de l’Harteloire. Mais aucun échange n’a pu avoir lieu. 

    Le déplacement de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, ce lundi, à Brest, n’a pas manqué de faire réagir chez les acteurs locaux, politiques et syndicaux.

    La venue de Jean-Michel Blanquer, ce lundi 11 janvier, à Brest, dans le cadre du « One Planet summit », n’a pas manqué de faire réagir des acteurs locaux, politique et syndicaux. Dans un communiqué, Yohann Nédélec, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste, déclare qu’au cours de sa visite, « Jean-Michel Blanquer a, une fois de plus, montré son vrai visage : celui d’un ministre autoritaire qui impose ses "réformes" sans concertation et refuse de discuter avec les organisations syndicales. Cette visite est intervenue alors que les enseignants n’obtiennent aucune réponse aux questions pourtant très claires et très précises qu’ils posent : quand et comment seront-ils vaccinés ? Qu’a prévu le ministère pour que les élèves puissent passer en toute sécurité les épreuves du bac ? (…) Pas un conseiller du ministre ou un parlementaire de la majorité, pourtant nombreux à suivre ce déplacement ministériel, n’a pris le temps d’engager la discussion ».

     

    « Ça fait du bien de le dire. C’est un exutoire »

    À l’appel de plusieurs syndicats, une cinquantaine de manifestants étaient réunis, dès 8 h 30 et jusqu’à 10 h, près du lycée de l’Harteloire. Mais aucun échange n’a pu avoir lieu, le cortège ministériel ne s’étant pas arrêté à la fin de la première étape de la matinée, au moment de prendre la route vers l’école du Forestou, à Brest. « Il ne nous a peut-être pas entendus, mais ça fait du bien de le dire. C’est un exutoire », soufflait une manifestante.

    Une délégation de la CGT de Brest Métropole a remis une motion à Jean-Michel Blanquer lors de sa visite à l’école du Forestou : « Les collectivités ont eu la charge de gérer le volet opérationnel de vos décisions et ce, sans le moindre soutien de votre part en termes de moyens humains et budgétaires. Si, en ce jour de venue sur notre territoire, vous n’avez rien à nous proposer en ce sens, dans ce cas, merci de retourner au chaud avec Macron car, en pleine épidémie, nous avons autre chose à faire dans une école qu’assurer votre communication ».

    Les inquiétudes du personnel de l’Harteloire

    Enfin, du personnel de la cité scolaire de l’Harteloire a été reçu par un conseiller du ministre. Deux sujets les inquiétaient particulièrement : la réforme du lycée et du bac, et le calendrier des épreuves de fin d’année. « La rencontre a aussi été l’occasion d’évoquer les nombreux autres motifs de mécontentement que la politique de monsieur Blanquer n’a cessé de multiplier depuis sa nomination rue de Grenelle. Nous avons eu le sentiment d’avoir été écoutés, la discussion a été constructive, reste à savoir si nous serons entendus ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Georges Pernoud dans l’abbaye de Saint-Mathieu, à l’occasion de la préparation de son magazine « Thalassa ».Georges Pernoud dans l’abbaye de Saint-Mathieu, à l’occasion de la préparation de son magazine « Thalassa ».

    Le présentateur historique de l’émission « Thalassa », Georges Pernoud, avait lancé, pour France 3, trois saisons de séries documentaires sur la mer, depuis le site de Saint-Mathieu, à Plougonvelin (Finistère).

    La disparition de Georges Pernoud, annoncée lundi 11 janvier 2021, ne laisse pas la Bretagne indifférente. Le fondateur et présentateur historique de « Thalassa », sur France 3, a consacré une large place à la région dans son émission dédiée à la mer.

    À la pointe Saint-Mathieu, à Plougonvelin (Finistère), on se souvient particulièrement des lancements de ces trois saisons d’émissions télévisées, tournés de 2012 à 2015 depuis l’écrin majestueux du site : les ruines de l’abbaye médiévale, sa chapelle Notre-Dame-de-Grâce, son mémorial dédié aux marins disparus, son sémaphore, le phare…

    Patrick Prunier, adjoint au patrimoine et déjà à l’époque président des Amis de Saint-Mathieu, se remémore. Il avait rencontré ce passionné en 2012, pour l’accueillir et faciliter la réalisation des émissions.

    « Il en imposait par sa présence »

    « C’est un personnage qui en imposait par sa présence, l’allure un peu bourrue, mais en fait charmant. Il avait toujours ce petit sourire au coin des lèvres, peut-être timide ou pudique, et qui arrivait à point pour gommer cette impression. En fait, il était très concentré sur la réalisation de son travail, même si venir à Saint-Mathieu pouvait avoir un goût de vacances. »

    Pour lancer ses émissions, le journaliste et producteur venait passer trois jours par mois sur site. « On lui avait dédié tout l’étage supérieur du musée. C’était assez rudimentaire mais il y avait Internet. Il s’en était satisfait avec son équipe de techniciens, d’autant que la cantine d’à côté n’était pas mauvaise (L’hostellerie de Saint-Mathieu, qui recevra quelques années plus tard sa première étoile au Guide Michelin). » 

    « Un amoureux de la Bretagne »

    Le reste du temps, Patrick Prunier, les habitants du secteur et les élus du moment restaient discrets. « On le laissait faire son travail, tout en étant assez fier de le voir travailler ici. »

    Mais l’homme savait lancer un petit sourire ou une petite attention. « Avec ma petite-fille Clémence, nous l’avions croisé en plein travail sur le tournage de l’émission. »

    Patrick Prunier conclut : « Pour les Plougonvelinois, Georges Pernoud restera un amoureux de la Bretagne et de la mer, qui, de surcroît, a bien servi le patrimoine local d’Iroise. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Dès le 23 mars, et durant près de trois mois, Mona Amraoui, infirmière du CHRU de Brest, a apporté son aide à l’hôpital Lariboisière de Paris. Yann Castanier, Ouest FranceDès le 23 mars, et durant près de trois mois, Mona Amraoui, infirmière du CHRU de Brest, a apporté son aide à l’hôpital Lariboisière de Paris. 

    Au printemps dernier, alors contractuelle au CHRU de Brest, elle s’était portée volontaire auprès des hôpitaux de Paris, débordés par l’épidémie. Virée injustement puis réembauchée, elle a quitté l’hôpital. Elle se refait une santé dans une entreprise brestoise.

    Mona Amraoui, 26 ans, est toujours infirmière. Mais pas au CHRU de Brest. « Qu’on ne me parle plus de l’hôpital ! » Depuis six mois, elle est infirmière référente Covid-19, en intérim, au sein de la médecine au travail, à Naval Group, à Brest.

    Un service important dans cette entreprise spécialisée dans la Défense navale. « On m’a surnommée Miss Covid », sourit-elle. Elle apprécie son poste. « Je peux mettre à profit mon expérience de l’épidémie. »

    Elle définit des protocoles pour des essais en mer, réalise des tests PCR ou antigéniques, des tracings de cas contacts, ou gère des « foyers épidémiques ». « Il y a eu beaucoup de travail fin octobre et début novembre. »

    « Des horaires stables »

    « C’est très différent de l’hôpital. Je fais davantage d’administratif, même s’il m’arrive encore de donner des soins en cas de blessure. » Elle a « des horaires stables, du lundi au vendredi, de 8 h à 16 h 30. » Fini le travail de nuit ou les week-ends.

    Mona peut enfin s’occuper pleinement de sa petite fille de deux ans. Et reprendre pied après une année 2020 traumatisante. En cette fin décembre, elle profite même d’une semaine de congés, à Paris, chez son père. « Mes premières vacances depuis très longtemps ! »

    Pour rappel, alors jeune diplômée de l’école d’infirmiers de Brest en juin 2019, Mona Amraoui travaille comme contractuelle au CHRU de Brest. En mars 2020, l’activité classique de l’hôpital est arrêtée en raison de l’épidémie. Comme la plupart des agents, Mona se retrouve désœuvrée chez elle. 

    Une aide spontanée

    Le 20 mars, lorsque l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), débordée, lance un appel à volontaires, l’infirmière brestoise répond spontanément. Elle part seule et se retrouve, dès le 23 mars, à travailler, de nuit, auprès de malades Covid. Sa situation est régularisée entre les deux hôpitaux. Mais elle découvre que son contrat a été rompu par le CHRU qui lui reproche un abandon de poste !

    Face au scandale, l’hôpital brestois réembauche l’infirmière pour trois mois même si elle reste à disposition de l’hôpital Lariboisière. Jusqu’en juin, elle travaille à Paris. Trois mois en enfer !

    « Le Covid, ce n’est pas une légende ! Ni une gripette ! » A Lariboisière, elle exerce dans un service Covid classique. Les moyens manquent. « Quand certains étouffaient faute d’oxygène, on ne savait jamais s’il y aurait de la place en réanimation. Certains sont décédés… » 

    « Pas du cinéma, ma vie ! »

    Elle est sans doute l’infirmière volontaire brestoise qui a aidé les hôpitaux parisiens sur la période la plus longue.

    De retour à Brest, elle a un entretien avec les Ressources humaines du CHRU. « L’hôpital n’a pas eu un mot pour mon engagement. Pire, on m’a dit : « On ne va pas refaire le film de votre histoire ». Sauf que ce n’était pas du cinéma, c’était ma vie ! »

    Mona décide de quitter cet hôpital si peu bienveillant à son égard. « Je ne regrette pas l’institution mais le métier me manque. » Son intérim à Naval Group se terminera fin mars. Ensuite, elle envisage de devenir infirmière en libéral, en espérant un statut moins précaire. Pour « refaire du soin », sa raison d’être. Tout en continuant de se former.

    « Un jour, une ancienne patiente m’a dit qu’elle avait écrit à l’hôpital pour signaler que je m’étais bien occupée d’elle. Ça m’a touchée ! »

    Laurence GUILMO 
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  • Colette David, pour Amnesty International, lors de la prise de parole samedi à Quimperlé.Colette David, pour Amnesty International, lors de la prise de parole samedi à Quimperlé

    Ce samedi après-midi, à Quimperlé (Finistère), 80 personnes ont manifesté contre la loi de sécurité globale.

    Ils étaient un peu moins que samedi dernier, place Saint-Michel, en haute-ville de Quimperlé. Mais leur motivation ne faiblit pas pour dire « stop à la loi de sécurité globale. Des prises de paroles ont eu lieu de différents mouvements et associations : Ligue des droits de l’Homme, Mouvement de la Paix, Gilets jaunes, Amnesty International. Samedi prochain, le rendez-vous est pris pour manifester cette fois-ci à Lorient.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une mobilisation est prévue mardi 12 janvier 2021, de 8 h à 9 h, au collège Jean-Marie Le Bris à Douarnenez (Finistère).Une mobilisation est prévue mardi 12 janvier 2021, de 8 h à 9 h, au collège Jean-Marie Le Bris à Douarnenez (Finistère).

    Mardi 12 janvier 2021, de 8 h à 9 h, un collectif d’enseignants du collège Jean-Marie Le Bris à Douarnenez (Finistère) lance un appel à la mobilisation. Il réclame l’affectation d’auxiliaires de vie scolaire dans plusieurs classes.

    Mardi 12 janvier 2021, de 8 h à 9 h, un collectif d’enseignants appelle à la mobilisation au collège Jean-Marie Le Bris à Douarnenez (Finistère). Depuis plusieurs semaines, ces enseignants remettent en cause « un important dysfonctionnement » sur l’affectation d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) dans plusieurs classes du collège. « Depuis le 2 novembre 2020, ce sont plus de 500 heures qui n’ont pas été remplacées, au détriment de la qualité d’accueil de l’ensemble des collégiens », explique le collectif dans un communiqué.

    Des demandes laissées sans réponses

    Le collectif indique que la direction du collège a formulé des « demandes instantes auprès des services compétents ». Mais à ce jour, « nous n’avons ni remplaçant, ni nouvelle nomination », regrette-t-il.

    Sans compter que des demandes d’AVS auraient été formulées, en ce début d’année, par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pour deux élèves. Des nouvellesnotifications qui « ne sont pas respectées »

    « Des élèves risquent de décrocher »

    Pour ces enseignants, la situation est critique et intolérable. « Des élèves, habituellement accompagnés par un AVS, risquent de décrocher alors qu’ils étaient en réussite scolaire jusqu’ici. » Ils ajoutent aussi que ce dysfonctionnement entraîne une situation ingérable dans l’exercice de leurs fonctions. « Comme nous devons pallier le manque d’AVS, nous sommes moins disponibles pour soutenir et faire progresser l’ensemble des élèves. » 

    Le proviseur de la cité scolaire, Régis Dordor, a fait part aux enseignants « de nouvelles demandes communiquées cette semaine aux instances concernées en expliquant la gravité de la situation ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les cours en présentiel vont d’abord reprendre pour les étudiants en première année, et avec beaucoup de précautionsLes cours en présentiel vont d’abord reprendre pour les étudiants en première année, et avec beaucoup de précautions

    À Brest, Quimper, ou Morlaix, ils n’ont plus de cours dans les locaux de l’Université de Bretagne occidentale depuis le 2 novembre 2020. Les premières années reprendront en priorité, à partir de lundi 11 janvier 2021, mais en très limité. Pour les autres, la date du 8 février est avancée mais reste théorique, en fonction de l’épidémie.

    Du 11 au 19 janvier, dix max

    Quel retour des étudiants finistériens en présentiel ? À l’Université de Bretagne occidentale (UBO), la reprise sera très limitée et avec beaucoup de précautions. Elle s’effectuera dans le cadre d’une circulaire ministérielle du 20 décembre. Elle concerna en priorité les post-bacs. À partir de lundi 11 janvier 2021, des groupes de 10 étudiants de première année (licence, IUT, etc.) seront autorisés à revenir sur site. « Ce ne sera pas des cours mais un tutorat pédagogique, précise Matthieu Gallou, président de l’UBO, sensible à la situation difficile que vivent les étudiants. Ils pourront échanger entre eux, avec un tuteur ou un enseignant, sur leur vécu. Ils pourront aussi évoquer le retour sur les examens qu’ils ont eu décembre. » Précisons que les travaux pratiques (TP) demeurent possibles, sur dérogation du rectorat, pour toutes les promotions, quel qu’en soit le niveau.

    Du 20 janvier au 6 février inclus

    À partir du mercredi 20 janvier, toujours pour les étudiants de première année, la jauge autorisée sera augmentée à 50 % des effectifs. « Attention, ce n’est pas garanti. C’est soumis à l’évolution sanitaire », précise le président. Une jauge identique à celle qui avait été mise en place en septembre 2020. « Pas de cours en amphi mais de vrais enseignements sur site. » Les étudiants en recherche de stage peuvent contacter Cap Avenir.

    À partir du 8 février

    Le 8 février est la date théorique à partir de laquelle pourraient reprendre les enseignements en présentiel pour tous les niveaux de l’UBO. Là aussi, avec 50 % des effectifs. Mais il faudra que l’épidémie soit contenue. Et « même si le Finistère est moins touché par l’épidémie que d’autres départements, la logique demeure nationale concernant les universités. On doit faire avec… », commente Matthieu Gallou.

    Laurence GUILMO

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Les agents grévistes se sont relayés devant le dépôt de la Qub, au Petit-Guelen, ce vendredi 8 janvier 2021 à Quimper (Finistère).Les agents grévistes se sont relayés devant le dépôt de la Qub, au Petit-Guelen, ce vendredi 8 janvier 2021 à Quimper (Finistère). 

    Ces femmes et ces hommes conduisent les bus de la Qub à Quimper (Finistère). Ce vendredi 8 janvier 2021, environ 70 d’entre eux ont fait grève pour exprimer leur incompréhension après le licenciement d’un des leurs. Leurs représentants syndicaux appellent à davantage d’échanges et de médiation avant la prise de sanctions. Sanction qu’ils jugent en ce cas disproportionnée.

    Devant le dépôt de la Qub, le réseau de transports de bus de Quimper (Finistère), le brasero chauffe depuis le petit matin de ce vendredi 8 janvier 2021. Près de 70  conductrices et conducteurs de bus s’y sont relayés pour exprimer leur « incompréhension » après le licenciement pour faute grave d’un des leurs, en décembre  2020.

    La direction considère que ce chauffeur n’a pas respecté les consignes de sécurité et n’a pas adopté le comportement approprié vis-à-vis d’un passager en fauteuil roulant.

    Pour les grévistes, de la qualification de « faute grave » au déroulement de la procédure, rien ne va. « Il lui a dit par trois fois de s’installer dans l’espace dédié, rappelle Frédéric Le Brun, délégué syndical Unsa. La troisième fois un peu plus sèchement… » 

    « La peur dans la tête des collègues »

    Ce n’est pas le motif retenu pour qualifier la faute grave : « Il lui est reproché d’avoir continué à rouler », précise Éric Herpin, de la CFDT. Après dix jours à la maison, « une mise à pied à titre conservatoire que l’on juge injustifiée », le sort du chauffeur a été scellé en « à peine vingt-quatre heures », déplore-t-il. La rédaction du procès-verbal laisse également perplexes les représentants syndicaux.

    Un panneau posé devant les grilles du dépôt de la Qub Quimper (Finistère) en ce jour de grève, ce vendredi 8 janvier 2021. 

    Ce licenciement, rare au sein de l’entreprise, tout comme l’est la grève, sème « la peur dans la tête des collègues », relaie Azzedine Dahmani, représentant du personnel Unsa.Une délégation s’est rendue à la médecine du travail : « Le directeur s’est engagé à rencontrer notre direction », rapportent les responsables syndicaux qui réclament davantage de médiation et d’échanges après des situations délicates voire conflictuelles.

    Une délégation d’agents grévistes de la Qub s’est entretenue avec un médecin et le directeur de la médecine du travail ce vendredi 8 janvier 2021 à Quimper (Finistère). 

    « Nous sommes des humains, pas une ressource », s’affiche sur un panneau à l’entrée du dépôt : « Un chauffeur assure un service de huit heures ou huit heures et demie. On doit gérer tous les passagers, le Code de la route, la sécurité, les temps de parcours, liste Éric Herpin. Que la direction sorte des bureaux et nous accompagne pendant un service entier ! »

    Nelly CLOAREC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À Brest, plusieurs manifestations ont été organisées contre le projet de loi « Sécurité globale » (ici celle du samedi 19 décembre).À Brest, plusieurs manifestations ont été organisées contre le projet de loi « Sécurité globale » (ici celle du samedi 19 décembre).

    Contrairement à ce qui était prévu, il n’y aura pas de manifestation ce samedi 9 janvier à Brest contre le projet de loi « Sécurité globale ». Les organisateurs la repoussent d’une semaine.

    À l’issue de la manifestation du 19 décembre à Brest, les organisateurs de la contestation contre le projet de loi Sécurité globale avaient annoncé une nouvelle date pour le samedi 9 janvier. « Entre-temps, le collectif national a retenu la date du 16 janvier, que nous avons naturellement ralliée », explique Olivier Cuzon, l’un des membres du collectif brestois contre ce texte.

    La manifestation prévue ce 9 janvier est donc déplacée à la date du samedi 16 janvier. Elle se déroulera à 15 h place de la Liberté. Ses organisateurs entendent « réaffirmer [leur] combat pour le retrait de ce projet de loi et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l’information ».

    Un collectif d’associations, de syndicats, de partis politiques

    Le collectif brestois regroupe des associations (AFPS, ATTAC, Club de la Presse Bretagne, LDH, Mouvement de la Paix, MRAP, UEP) des syndicats (Alternative pour l’UBO, CGT Brest, CNT, FO Brest, FSU, SUD-Solidaires, Visa) et des organisations politiques (BNC, EELV, Ensemble, FI, Génération-s, Jeunes communistes, Jeunes insoumis, LRDG, PCF, POID, PS, UCL, UDB).

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La circulation des bus sera perturbée à Quimper (Finistère) ce vendredi 8 janvier 2021 en raison d’une grève. Des conducteurs et des conductrices de bus de la Qub qualifient « d’injustice » le licenciement d’un collègue, en décembre 2020.La circulation des bus sera perturbée à Quimper (Finistère) ce vendredi 8 janvier 2021 en raison d’une grève. Des conducteurs et des conductrices de bus de la Qub qualifient « d’injustice » le licenciement d’un collègue, en décembre 2020.

    La circulation des bus de la Qub sera perturbée à Quimper (Finistère) ce vendredi 8 janvier 2021. Des salariés de Keolis sont en grève après le licenciement d’un conducteur en décembre 2020 : « La goutte de trop », selon le syndicat majoritaire Unsa qui demande à la direction « confiance et soutien ».

    « Injustice », « sanction disproportionnée et abusive » : c’est ainsi que l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes), le syndicat majoritaire de la Qub, le réseau de transports de Quimper (Finistère), qualifie le licenciement d’un conducteur, seize ans d’expérience, en décembre 2020.

    À l’appel du syndicat, des salariés de l’entreprise Keolis – des conductrices et des conducteurs pour l’essentiel – se mettent en grève ce vendredi 8 janvier 2021.

    Ils se donnent rendez-vous devant le portail de la société, au Petit-Guélen, dès le premier service, un peu avant 6 h. Ils devraient ainsi être une soixantaine (sur cent quarante-cinq salariés dont une centaine de chauffeurs) à se relayer, tout au long de la journée, pour exprimer leur « incompréhension ». 

    « Sécurité, conflits… »

    D’après eux, le collègue est intervenu « pour rappeler une consigne de sécurité à bord d’un bus », relate Frédéric Le Brun, délégué syndical.À trois reprises, la dernière fois en haussant la voix, le conducteur a demandé à ce qu’un usager en fauteuil roulant s’installe à la place dédiée. Une attitude jugée inadaptée par la direction.

    Or, souligne le délégué syndical, « il se trouve que dans de très nombreuses situations, les notes et règlements ne répondent pas ou que très partiellement à la gestion de problèmes de sécurité, de conflits avec la clientèle ou avec les usages de la voie publique ».

    Fort de ses trente-deux années d’expérience, le délégué note que « la direction, dans le passé, faisait confiance au professionnalisme, à l’expérience et à l’intelligence des salariés pour s’adapter au mieux ». Or, regrette-t-il, « un manque d’humanisme de plus en plus frappant gère les moindres de nos actes et de nos décisions ». 

    « Tout a été fait dans les règles de l’art »

    Alain Farges, le directeur de Keolis, voit en cette grève « une manifestation de soutien. Et c’est légitime », dit-il. En revanche, il explique que « la situation a été jugée grave. Un agent n’a pas respecté les consignes de sécurité. Et le contact entre le conducteur et le client a été tout sauf acceptable. L’instruction a duré sept heures. Tout a été fait dans les règles de l’art. »

    « Confiance et soutien »

    Si l’Unsa (rejointe par la CFDT ce vendredi) ne réclame pas la réintégration du conducteur qui a émis le souhait de porter l’affaire devant les prud’hommes, elle souhaite éclaircir les conséquences des interventions des agents pour « ne plus travailler dans un climat anxiogène, de pressions et dans la crainte d’une mauvaise interprétation et d’une éventuelle sanction de la part de la direction ».

    En réponse, Alain Farges brandit « la Bible », à savoir « la convention collective des transports urbains. On reste là-dessus », dit-il, avant de convenir que le « métier est difficile » et de se féliciter des « très bons états de service de nos conducteurs ».

    Des conducteurs et conductrices qui eux, attendent de la direction « confiance et soutien » pour « retrouver la sécurité et la concentration » que le métier réclame.

    Nelly CLOAREC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un mouvement de grève est annoncé pour la journée du vendredi 8 janvier 2021 au sein de Keolis Quimper (Finistère). Plusieurs lignes de bus ne fonctionneront pas. (Photo d’illustration).Un mouvement de grève est annoncé pour la journée du vendredi 8 janvier 2021 au sein de Keolis Quimper (Finistère). Plusieurs lignes de bus ne fonctionneront pas. 

    Un mouvement de grève est annoncé au sein de l’entreprise Keolis Quimper (Finistère), vendredi 8 janvier 2021. Des bus ne circuleront pas. La direction annonce que « les services des lignes urbaines du réseau QUB seront très fortement impactés ».

    Des bus ne circuleront pas à Quimper (Finistère) vendredi 8 janvier 2021. La direction de la société Keolis Quimper annonce que « les services des lignes urbaines du réseau QUB seront fortement impactés en raison d’un mouvement de grève ».

    Plusieurs lignes ne circuleront pas

    À quoi doivent s’attendre les usagers ? D’après la direction, les lignes A et B « circuleront avec des horaires adaptés sur la base 80 % à 90 % de l’offre classique d’ un vendredi scolaire, soit une fréquence moyenne de 15 minutes à 20 minutes selon les axes (30 minutes à Petit-Guelen). »

    En revanche, plusieurs lignes ne seront pas en service : ​C1, C2, QUB City, L1, L2, L3, L4, L5, L6, L8, P10, P20, P31, P50, P80 + QUB Noz « A + B » en soirée.

    Le service HandiQUB à l’arrêt

    Tous les transports assurés par le service HandiQUB sont annulés à l’exception des transports urgents. Le service HandiQUB prendra directement contact avec les clients ayant des réservations ce jour-là. Renseignements : www.qub.fr

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une base logistique d’Amazon doit être construite sur ce terrain, situé zone de Lumunoc’h, à Briec (Finistère).Une base logistique d’Amazon doit être construite sur ce terrain, situé zone de Lumunoc’h, à Briec (Finistère).

    Catherine Malbranque, membre du collectif Stop Amazon 29, a envoyé au maire de Briec (Finistère) une lettre, lui enjoignant de ne pas signer le permis de construire.

    Catherine Malbranque est membre du collectif Stop Amazon 29, qui s’oppose à l’implantation d’une plateforme logistique zone de Lumunoc’h, à Briec (Finistère). Alors que le maire de Briec, Thomas Férec, devrait valider ces jours-ci le permis de construire de l’entrepôt de 9 000 m², elle lui demande de ne pas le signer.

    « Il n’est plus temps, écrit-elle, de répéter combien cette décision est néfaste pour l’économie et les commerçants, entrepreneurs de notre canton, communauté, région. Périlleuse pour l’avenir de nos écosystèmes dont l’économie elle-même dépend. Dépassée au regard […] du renoncement à nos vieux idéaux d’une croissance au sens très restreint, limitée à une compétition et des performances. » 

    « Croire que nos désirs tiennent en un entrepôt, c’est être dans l’ancien monde »

    « Nous préférons, comme vous, parler de la vie, poursuit-elle […] Dans la vision d’un avenir où nous prendrions en compte non le monde global de la marchandise, mais le vivant dans la globalité duquel nous sommes, et hors duquel nous ne sommes plus. Croire que nos désirs tiennent à un entrepôt, à la disponibilité immédiate et absolue de tout ce que nous croyons nécessaire, c’est être dans l’ancien monde, c’est penser vieux. Et c’est perdre un temps que nous n’avons plus.

    « Nos désirs sont bien plus grands et larges et ouverts. Les biens que nous désirons sont plus vitaux que la matérielle marchandise […] Nos désirs vont vers ce qui nous fait plus grands : la nature, l’humain, le commun, la solidarité, le soin, l’éducation, la transmission, le don… toute une autre « grammaire » de la véritable croissance. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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