• Hélène Thouy, avocate de L214. L’association de protection des animaux s’est portée partie civile dans cette affaire, ainsi que l’association Stéphane Lamart. Hélène Thouy, avocate de L214. L’association de protection des animaux s’est portée partie civile dans cette affaire, ainsi que l’association Stéphane Lamart. 

    En mai 2021, L214 sortait une vidéo choc présentant des porcs malmenés par des salariés de la Société briecoise d’abattage. L’affaire était jugée ce mercredi 18 mai au tribunal correctionnel de Quimper. Une affaire sensible dont le jugement sera rendu le 27 juin.

    « Ici, on voit bien une coche (*) qui n’arrive pas à se mouvoir et qu’on force à avancer à coups d’aiguillon électrique dans l’anus », indique le président du tribunal correctionnel de Quimper en commentant un extrait de la vidéo filmée par L214 entre le 31 janvier et le 24 février 2021 à la Société briécoise d’abattage (SBA). Des images dévoilées en mai 2021 qui ont donné lieu à un arrêt de l’activité pendant un mois et à des poursuites judiciaires pour actes de cruauté envers un animal. L’affaire est jugée ce mercredi 18 mai.

    Pendant plusieurs minutes, seuls de lourds hurlements de coches résonnent dans la salle d’audience. Le public est crispé en observant des animaux qu’on essaye de faire avancer à coups de rames ou d’aiguillons électriques, parfois même dans les yeux ou l’anus, alors qu’ils ont l’arrière-train paralysé ou qu’ils ne peuvent pas avancer, les couloirs étant inadaptés. Dans le box d’immobilisation, la pince à électronarcose qui est censée étourdir en 25 secondes maximum les animaux, avant qu’ils soient saignés, sert aussi à repousser, étouffer, voire tuer les animaux pendant un plus long moment et sur des zones inappropriées.

    « Quand on n’est pas dans le milieu, ça peut choquer »

    À la barre du tribunal, quatre salariés et anciens salariés qui ont entre 43 et 50 ans, visibles sur la vidéo, sont jugés, ainsi que la société. L’entreprise créée à Briec (29) en 1981, qui a rejoint Les Mousquetaires en 2014, est certifiée agriculture bio et Label Rouge. En 2021, elle tuait 2 500 cochons par semaine, employait un peu plus de 150 personnes, et a fait près de 37 M€ de chiffre d’affaires. En 2016, déjà, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) avait relevé de nombreuses non-conformités.

    Selon un ancien salarié, ce qui a été fait depuis : « C’était du bricolage. Lors des réunions, on a indiqué à plusieurs reprises qu’il fallait faire des changements ». Concernant les violents coups de rame qu’il a donnés, l’imposant gaillard explique : « C’est regrettable. Quand on n’est pas dans le milieu, ça peut choquer. Les locaux n’étaient pas adaptés. On a fait les choses comme on a pu. En plus, on avait une cadence à respecter. Faut être réaliste, on n’était pas là pour enfiler des perles. S’il n’y avait pas de rendement, on avait des reproches de la direction ».

    « Parfois ça fonctionne. Des fois non »

    Des obligations de rendement que la direction réfute. Tout comme les violences : « Cette vidéo n’est pas le reflet de notre travail quotidien ». De quoi agacer le président, Christophe Lepetitcorps : « On a plusieurs séquences vidéo et des témoignages. Peut-on réellement parler de cas isolé ! Concernant le label rouge, les aiguillons électriques sont interdits, vous avez une autre chaîne pour eux ? » La responsable confirme de façon assurée… avant que l’avocate de L214, Hélène Thouy, prenne la parole : « Sur la vidéo, où l’on voit des coups d’aiguillons portés de façon anarchique, on lit les lettres LR sur le dos d’une coche. Ça veut bien dire Label Rouge ? » À la barre, la responsable reste stoïque. Puis répond : « On travaille sur un système d’amélioration continu. Parfois ça fonctionne. Des fois non ».

    «Ça reste plus rentable de maltraiter des animaux que de respecter les règles.»

    10 000 € requis

    Pendant près d’une heure et demie, sur plus de quatre heures d’audience, les six avocats plaident. Pour le procureur, Dominique Tailhardat : « La vidéo est insoutenable ! C’est un résumé complet de cette affaire. On voit bien que tous les actes sont volontaires. Les salariés justifient ce comportement par la cadence infernale. Mais ce n’est pas possible. La direction se retranche derrière le fait qu’il y a des contrôles réguliers. Or, on voit bien qu’il y a énormément de défaillances dans l’entreprise : les locaux, le piège, le fait que personne ne sache vraiment qui est le responsable… ».

    Il requiert six à huit mois de sursis et 500 € d’amende pour chacun des prévenus et 10 000 € pour l’entreprise.

    « C’est déjà ça mais ce n’est pas dissuasif, indique à la sortie de l’audience l’avocate de L214. Ça reste plus rentable de maltraiter des animaux que de respecter les règles ». Le jugement sera rendu le 27 juin. ?

    * Des truies, de 33 mois en moyenne, destinées à la reproduction.

     

    Enora HEURTEBIZE

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Vidéo spéciale du CHRU Brest-Carhaix sur la signature du protocole d'accord entre la Direction et les organisations syndicales.L'accord porte sur les moyens accordés dans le cadre du ségur de la santé et sur la responsabilité environnementale.Même si les moyens accordés restent très très insuffisants, la CGT a signé pour la répartition de 35,6 postes supplémentaires, l'augmentation des rémunérations de certains contractuels, des mises en stage plus rapides et le versement du forfait mobilité durable de 200€.Il ne faut pas se tromper, toutes ces mesures sont issus des mobilisations du personnel et des luttes de la CGT !

    Source : https://www.facebook.com

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  •  À Quimper, un cours solidaire donné en soutien à Divina, lycéenne menacée d’expulsion  (OF.fr-18/05/22-7h21)Cours solidaire au lycée Chaptal à Quimper (Finistère), ce mardi 17 mai 2022, en soutien à une élève menacée d’expulsion.

    C’était cours solidaire en extérieur, sur les marches du lycée Chaptal à Quimper (Finistère), ce mardi 17 mai 2022. Une action de la communauté éducative et des élèves en soutien à une lycéenne, susceptible d’être expulsée à tout moment de France.

    Scène peu commune, ce mardi 17 mai 2022, devant les grilles du lycée Chaptal, chemin des Justices à Quimper (Finistère). Une classe, celle de première, bénéficie d’un cours en plein air.

    Il s’agit d’un m « cours solidaire », organisé à l’initiative d’un collectif d’enseignants, d’assistants d’éducation et d’élèves de l’établissement public. En mars déjà, ce collectif alertait sur la situation d’une élève, Divina, sous le coup d’une expulsion, une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dans le jargon administratif.

    Depuis, malgré une première mobilisation fin mars, des alertes et des courriers adressés aux services de la préfecture et à des élus, la réponse vient de tomber : la préfecture maintient sa décision. « Cette élève a toute sa place en France, livre une enseignante, Gaëla Tymen. Elle doit poursuivre, dans les meilleures conditions, les études qu’elle a commencées. Elle ne doit pas avoir peur d’être arrachée à sa nouvelle vie en France. » Pour Othman Chakroun, un de ses collègues : « Cela fait partie des missions de l’enseignant que de partager les valeurs de la République. »

    « Une élève modèle »

    Trois camarades de classe abondent : « C’est important d’être là, on doit se battre pour Divina, livre Chancia. C’est une élève modèle. » Loann rebondit : « Elle fait tout son possible. Elle a des études à poursuivre. »

    Cours solidaire au lycée Chaptal à Quimper, ce mardi 17 mai 2022. 

    Quatre élèves d’une autre classe se sont portées volontaires pour animer ce temps de sensibilisation et d’échanges. Elles écrivent les mots des lycéennes et lycéens, invités à s’exprimer sur la notion de solidarité. « Soutien », « empathie », « ensemble », « entraide », « fraternité » forment un nuage sur la feuille blanche.

    Le témoignage d’un ancien élève

    Tia, Léa, Lou-Anne et Christiane, en filière santé-social, appuient : « C’est une jeune fille très attachante. Elle a sa place parmi nous, en classe et à l’internat. » Quelques minutes plus tard, une lycéenne lit le témoignage d’un ancien élève de l’établissement, soutenu par toute la communauté éducative, alors qu’il était lui-même sous le coup d’une expulsion. « Grâce à cette mobilisation, j’ai obtenu mon diplôme de technicien à l’IUT de Quimper et obtenu un titre de séjour mention étudiant. »

    Cours solidaire au lycée Chaptal à Quimper, ce mardi 17 mai 2022. 

    La fin de son texte sonne comme un message d’espoir et de confiance : « J’envisage de poursuivre mes études pour devenir professeur de SVT (sciences et vie de la terre) et continuer au-delà pour travailler comme enseignant-chercheur. »

     

    Nelly CLOAREC

    Source: https://www.ouest-france.fr/

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  •  Un cours en plein air, au 35 Chemin des Justices en soutien à une lycéenne sous le coup d’une OQTF Un cours en plein air, au 35 Chemin des Justices en soutien à une lycéenne sous le coup d’une OQTF 

    Pour soutenir une lycéenne soumise à une obligation de quitter le territoire, des profs et élèves du lycée Chaptal ont organisé un cours devant l’entrée de leur établissement, ce mardi à Quimper.

    Un peu plus de 14 h, au 35 Chemin des Justices, ce mardi à Quimper. Le parvis du lycée professionnel et technologique Chaptal est transformé en une salle de classe de plein air. La façon qu’ont choisie les profs et camarades de Davina pour la soutenir. Originaire du Congo, à Quimper depuis trois ans, engagée dans un cursus scolaire avec un projet qui tient la route, l’adolescente âgée de 18 ans et demi s’est vue refuser un titre de séjour. À la place, la préfecture, bras administratif de l’État, lui a signifié une obligation de quitter le territoire (OQTF). Interpellés un première fois en mars par un collectif d’amis et d’enseignants, les services n’ont pas fait évoluer la situation de la lycéenne.

    Devant l’établissement scolaire quimpérois, ce mardi de 14 h à 15 h, la classe de première « Assistance à la gestion des organisations et de leurs activités » de Divina a eu cours en plein air. D’autres lycéens de première « sciences et technologies de laboratoire » sont d’abord venus parler de « ce qui fracture la société française ». Un thème de travail inscrit au programme des cours d’éducation civique et morale. « Nous travaillons depuis le début de l’année sur la question de la migration et de l’acceptation de l’autre », explique l’enseignante des premières. « C’est une belle occasion de comprendre et de faire comprendre l’importance de la solidarité. Car nous avons aussi réfléchi sur ce qui fait du lien et répare cette fracture », précise l’enseignante en évoquant un travail sur les stéréotypes, les idées reçues, « qu’ils soient négatifs ou positifs ». La réflexion collective a aussi porté sur le rôle des médias.

    Au fil de cette heure de cours solidaire, les lycéens de la classe de Divina ont ensuite travaillé en groupes, toujours sur le thème de la solidarité. Notamment en présentant les axes du « chef-d’œuvre » qu’ils ont à réaliser dans le cadre de leur cursus et comptant pour le bac.

    Cours de plein air en soutien à une lycéenne sous le coup d'une OQTF 
     
    Olivier SCAGLIA
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • La SBA emploie 110 salariés sur son site de la zone industrielle des Pays-Bas, à Briec. La SBA emploie 110 salariés sur son site de la zone industrielle des Pays-Bas, à Briec. 

    La Société briécoise d’abattage (SBA) et quatre de ses salariés sont convoqués ce mercredi 18 mai au tribunal judiciaire de Quimper pour des sévices graves et actes de cruauté. Une procédure qui fait suite aux images dévoilées en mai 2021 par L214.

    Ce dossier avait fait grand bruit il y a quasiment un an. Début mai 2021, l’association L214 dévoilait des images tournées en janvier et février 2020 à Briec, dans les abattoirs du groupe Les Mousquetaires. On y découvrait notamment des truies poussées à coups d’aiguillon électrique portés dans l’anus, des box de contention ne permettant pas d’immobiliser les animaux dont l’étourdissement nécessite l’usage de pinces à électronarcose pendant de longues secondes…

    Le soir même de la diffusion des images, la direction de l’abattoir avait décidé de fermer la partie abattage du site briécois qui emploie une centaine de personnes, la découpe continuant ses activités. Le lendemain, la préfecture indiquait qu’une réouverture aurait lieu « quand toute la lumière sera faite sur les pratiques et quand des mesures correctives auront été prises ».

    Finalement, la réouverture progressive de l’activité abattage a été autorisée fin mai. La direction de la SBA avait assuré avoir déployé « un plan d’actions, dans la continuité d’actions déjà engagées. Ce plan vise à renforcer les moyens de contrôles en ce qui concerne la protection animale. Ce plan d’actions a été présenté, puis approuvé, par les autorités sanitaires ».

    Ce qui n’a pas empêché l’enquête lancée par le parquet de Quimper de se poursuivre. Et d’aboutir à ces poursuites ce lundi devant le tribunal de la Société briécoise d’abattage et de quatre de ses salariés pour sévices graves, actes de cruauté et mauvais traitements.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Quimper. Pollution dans les piscines : une rencontre pour tirer les choses au clair  (OF.fr-17/05/22-19h27)Les vestiaires de la piscine de Kerlan Vian à Quimper (Finistère). (Photo d’illustration).

     
    Nouvelle étape ce mardi 17 mai 2022 dans le conflit qui oppose les maîtres-nageurs des piscines de Quimper et leur employeur, Quimper Bretagne occidentale (QBO) : une rencontre technique se tiendra vendredi 20 mai pour tirer au clair les taux de chloramines, au cœur du différend.

    À leur demande, les maîtres-nageurs des piscines de Quimper (Finistère) ont été reçus ce mardi 17 mai 2022, par la présidente de Quimper Bretagne occidentale (QBO), Isabelle Assih et par le vice-président en charge des piscines, Daniel Le Bigot, en présence de représentants des services. Les échanges ont porté, entre autres, sur le niveau de pollution, notamment le taux de chloramines présent dans l’eau des piscines. Une pollution qui nuit à la santé des professionnels, alerte, depuis la mi-mars, l’équipe des neuf agents en grève.

    « Tirer au clair »

    Or, il s’avère que les deux parties ne disposent pas des mêmes taux : selon l’agglomération, les relevés de l’Agence régionale de santé (ARS) sont bien en deçà du seuil maximum réglementaire. Ce mardi, les professionnels ont apporté d’autres relevés, présentant des taux supérieurs. Les élus, après avoir rappelé l’importance de maintenir « la continuité du service public » et leur volonté de « garantir la sécurité des agents et des usagers », souhaitent « tirer au clair la façon dont sont relevés ces taux », selon Daniel Le Bigot. Pour cela, une rencontre a été calée vendredi 20 mai. Début juin, une rencontre avec les élus en tirera un bilan.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les maîtres nageurs en grève veulent que leur exposition prolongée aux chloramines soit reconnue. Ces chloramines sont produites par la réaction entre le chlore et les matières organiques présentes da Les maîtres nageurs en grève veulent que leur exposition prolongée aux chloramines soit reconnue. Ces chloramines sont produites par la réaction entre le chlore et les matières organiques présentes dans l’eau. 

    Ce mardi 17 juin, les maîtres nageurs en grève à Quimper ont été reçus à la mairie. Mobilisés depuis mars pour faire reconnaître leur exposition aux chloramines, ils annoncent un nouveau préavis pour le mois de juin.

    Il est 15 h 30, ce mardi 17 mai, devant l’hôtel de ville. Sept des dix maîtres nageurs sauveteurs des piscines de Kerlan Vian et Aquarive sont en pleine discussion. Ils viennent de sortir d’une réunion avec Isabelle Assih, Daniel Le Bigot et le directeur des sports, notamment. Une réunion « sereine » que les maîtres-nageurs réclamaient depuis des semaines. Eux, qui ont entamé un mouvement de grève début mars pour que leur exposition prolongée aux chloramines soit reconnue.

    Nouvelle réunion vendredi

    Durant près d’une heure et demie, la délégation a pu présenter « des éléments factuels » confirmant selon eux les risques qu’ils encourent au quotidien autour des bassins. Des éléments « que Madame Assih, qui a voulu comprendre, qui nous a écoutés, n’avait certainement pas appréhendés », estime Jean-Rieul Brusq. « Et qui sont de nature à infléchir le jugement qu’ils pouvaient avoir », ajoute Didier Corbonnois.

    Conséquence directe, les agents mobilisés ont obtenu qu’une nouvelle réunion, technique cette fois, soit organisée dès vendredi, afin que des relevés, non discutables, soient réalisés pour mesurer les taux de chloramines dans les piscines. « Et on espère que le service prévention sera là », insiste Jean-Rieul Brusq.

    « Maintenir la pression »

    En attendant cet échange, ils ont décidé de suspendre le mouvement. Mais ils préviennent d’emblée : ce même jour, ils déposeront un préavis de grève pour juin. « Car on a besoin de garanties, poursuit le maître-nageur. C’est un préavis pour maintenir la pression et les obliger à se pencher sur le problème ». « Le but, enchérit Didier Corbonnois, c’est qu’ils s’engagent dans un dispositif ».

    Pour Daniel Le Bigot, « la continuité du service public » est un enjeu majeur dans ce mouvement.Pour Daniel Le Bigot, « la continuité du service public » est un enjeu majeur dans ce mouvement.

    Des taux « largement en dessous du seuil »

    Interrogé, Daniel Le Bigot, vice-président de QBO en charge des piscines communautaires, ne ferme pas la porte. « Si on me dit que les conditions de fonctionnement de la piscine ont un impact sur la santé, si c’est avéré, il est évident qu’il faudra prendre des dispositions ». Mais il insiste aussi sur le fait qu’aujourd’hui, aucune des données à la disposition de QBO ne laisse supposer un tel scénario. « Jusqu’à présent, nous avions des relevés de taux de chloramines largement en dessous du seuil préconisé ». Des contrôles réguliers, et « officiels », sont faits au sein des deux équipements. Et depuis 2017 à Quimper, la moyenne des taux est de 0,15 mg/l. « Et la norme est à 0,6mg/l, avec un chiffre guide à 0,3 mg/l », poursuit l’élu.

    « On attend beaucoup des relevés »

    Sauf que ce mardi, les maîtres nageurs sont arrivés avec des chiffres différents. « Moins favorables », concède Daniel Le Bigot. La réunion technique devra donc permettre « d’éclaircir la situation ». « On attend beaucoup des relevés », dit Daniel Le Bigot. Pour lui, il est surtout « important de créer les conditions pour que le travail reprenne normalement ». Et que les bassins soient à nouveau accessibles. Car depuis le début du mouvement, l’accès aux piscines est perturbé. Et ce sont les plus jeunes, les scolaires en plein apprentissage, qui sont les premiers impactés.

     

    Sophie BENOIT

    Source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Mobilisation à l'hôpital Le Jeune de Saint Renan le mardi 17 mai de 14h à 16h devant l'hôpital. ( FB.com - 16/05/22 )

    Mobilisation à l'hôpital Le Jeune de Saint Renan le mardi 17 mai de 14h à 16h devant l'hôpital !
    Dégradation des conditions de travail ... CA SUFFIT !!!!!
     

     

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  •  Marie-Aline Lagadic présente « Le Chant des sardinières », un livre évènement qui rend hommage aux femmes ouvrières dans les conserveries du Pays bigouden et de Douarnenez. Marie-Aline Lagadic présente « Le Chant des sardinières », un livre évènement qui rend hommage aux femmes ouvrières dans les conserveries du Pays bigouden et de Douarnenez.

    Le chant des sardinières est un livre événement regroupant photos, textes, partitions et disques. Marie-Aline Lagadic dresse un portrait historique et sociologique des ouvrières dans les conserveries du Pays bigouden et de Douarnenez.

    C’est une histoire de luttes sociales mais c’est aussi une histoire familiale. Celle de Marie-Aline Lagadic. « Lorsque j’étais petite, chez ma grand-mère à Penmarc’h, les femmes réunies chantaient des chants d’usine. Elles travaillaient dans les conserveries à Saint-Guénolé », explique la Pont-l’Abbiste. « Elles chantaient au travail, par nécessité, pour atténuer la pénibilité de leur condition ». Des chansons qui, le plus souvent, évoquent la vie au quotidien, les états d’âme des femmes. Après une vaste entreprise de collectage, Marie-Aline Lagadic, en duo avec sa fille Klervi Rivière, décide d’enregistrer un disque de ces chansons engagées, interprétées en breton mais aussi en français.

    Un album récompensé par l‘Académie Charles-Cros

    L’album « Le Chant des sardinières » paraît en 2006. Le succès est immédiat. Suit une grande tournée. Ce travail de mémoire est salué par l‘Académie Charles-Cros qui décerne un coup de cœur aux deux Bigoudènes. Déjà, à l’époque, il est question d’écrire un livre qui accompagnerait la bande-son. Le projet reste dans les cartons. En 2015, le duo récidive. Cette fois, il est question du Pont-l’Abbé festif de 1920 à 1950. Baptisé « Tout le monde sur le Pont ! », cet opus allie chanson, jazz musette et une touche de traditionnel. Comme un contre-pied au Chant des sardinières, histoire de montrer que, malgré les difficultés, les Bigoudens savaient s’amuser.

    Le livre le chant des sardinières contient une riche iconographie et deux CD’s.Le livre le chant des sardinières contient une riche iconographie et deux CD’s. (Coop Breizh)

    Et le livre alors ? Cette année 2022, c’est la bonne ! L’ouvrage tant attendu voit enfin le jour. Il paraîtra le samedi 21 mai aux éditions Coop Breizh. Il est exceptionnel à plus d’un titre. D’abord parce qu’il contient les deux albums, pas rien quand on sait que le premier est devenu introuvable. Ensuite, parce qu’il est richement illustré. De nombreuses photographies retracent le quotidien de ce monde ouvrier de 1860, date du développement des conserveries à l’amorce de leur déclin en 1960. Et surtout, parce qu’au fil de ces 120 pages, des récits inédits frappent en plein visage.

    La grève de Lesconil, un épisode tragique et méconnu

    Il est bien sûr question de la grande grève de Douarnenez de 1924-1925 mais aussi celle de Lesconil en 1926-1927, bien moins connue et pourtant bien plus dramatique. La première dure un peu plus d’un mois et se solde par une victoire avec l’augmentation des salaires. Dans l’élan, la CGT-U veut « contraindre les conservateurs à appliquer les accords à toutes leurs conserveries du littoral », explique Marie-Aline dans son livre.

    En juillet 1926, les femmes de Lesconil se mettent en grève. Une grande manifestation des salariés des conserveries est organisée le 2 août devant la mairie de Pont-l’Abbé. Dans la foule, on aperçoit Marie-Louise Morzadec, la grand-mère paternelle de l’autrice. Les Bigoudènes obtiennent gain de cause le 10 août mais « la répression patronale débute », écrit Marie-Aline Lagadic. Plusieurs usines restent fermées.

    Le conflit reprend quelques jours plus tard. Il s’enlise jusqu’en juin 1927 et plonge les femmes et leurs familles dans la misère et la famine. « Les patrons se sont vengés en affamant toute une population ». Cet épisode a laissé une « trace inaltérable dans la mémoire des Bigoudens traumatisés », ajoute celle qui ne se définit pas comme une historienne. « Je me suis appuyée sur le remarquable mémoire universitaire d’Anne Lebel (*) et le livre de Charles Tillon, militant syndical », confie-t-elle, modeste. Pourtant, rien n’aurait vu le jour sans son abnégation et son immense travail de collectage, « le travail d’une vie », reconnait-elle.

    (*) « Les Luttes sociales dans les conserveries et le milieu maritime du littoral » en 1981.

     

    Stéphane LECORNU

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La Douarneniste Yolande Bouin, candidate de la Nupes aux élections législatives dans la 7e circonscription du Finistère. La Douarneniste Yolande Bouin, candidate de la Nupes aux élections législatives dans la 7e circonscription du Finistère. 

    La Douarneniste Yolande Bouin représentera la Nouvelle union populaire, écologique et sociale dans la 7e circonscription du Finistère. Elle vise la gagne sur un territoire où Jean-Luc Mélenchon a réalisé de bons scores à l’élection présidentielle.

    Elle s’est fait remarquer en n’hésitant pas à interpeller directement Emmanuel Macron, lors de son implication au sein de la Convention citoyenne pour le climat. Dans l’opposition au conseil municipal de Douarnenez, elle se montre tout aussi offensive. Yolande Bouin, 61 ans, est la candidate de la Nouvelle union populaire, écologique et solidaire dans la 7e circonscription du Finistère. Elle a pour suppléant Alexis Lapert, maraîcher et conseiller municipal d’opposition à Plonéour-Lanvern.

    Née à Rouen, « dans une famille nombreuse et ouvrière, et des parents syndiqués à la CGT, », Yolande Bouin, « élève brillante », dit avoir très tôt « vu ce qu’était le mépris de classe ». Elle a vite baigné dans le militantisme, tout en cherchant sa voie professionnelle en parallèle. Après un court passage du côté de l’Éducation nationale, des expériences dans le social et l’éducation populaire, cette diplômée en langues étrangères appliquées (anglais-italien) est désormais tapissière d’ameublement.

    « Pas vu de verticalité »

    Arrivée à Douarnenez en 1995, Yolande Bouin a découvert la ville presque par hasard, en effectuant un stage au Port-Musée en 1992. C’est au cours des années 2010 que son engagement politique a vraiment pris corps, avec deux candidatures sur des listes aux municipales, avant de s’engager en deuxième position sur la liste finistérienne de La France insoumise aux élections régionales en 2021. « J’ai été approchée par différentes formations politiques mais j’ai découvert une forme de militantisme et une culture politique qui me plaisent beaucoup chez les Insoumis. On reproche à Mélenchon sa verticalité mais ce n’est pas du tout ce que j’ai vu », plaide la candidate.

    « Quelques tensions que l’on a dépassées »

    Lors de cette campagne, ce ne sont pas simplement les couleurs insoumises qu’elle portera, mais aussi celles des socialistes, des écologistes et des communistes, signataires de l’union de la gauche pour les législatives. « On a eu des réunions sur la circonscription, il y avait quelques tensions mais on a réussi à dépasser ça et nous avons un vrai projet de société pour contrer Macron et la montée de l’extrême droite », assure celle dont les priorités sont le changement de modèle agricole, la retraite à 60 ans, le Smic à 1 500 € et l’instauration d’une VIe République.

    Cette union, en revanche, n’inclut pas l’UDB, formation régionaliste de gauche, avec laquelle Yolande Bouin, qui se considère comme « assez jacobine », ne se retrouve pas forcément sur les sujets liés à l’autonomie ou le statut de résident. Maxime Touzé, candidat de l’UDB sur la circonscription et collègue de Yolande Bouin sur les bancs de l’opposition municipale à Douarnenez, pourrait lui grappiller des voix sur ce scrutin. La candidate de la Nupes n’en vise pas moins la victoire, au vu des bons résultats réalisés par Jean-Luc Mélenchon sur le territoire au premier tour de la présidentielle : il y avait obtenu près de 23 % des suffrages, avec un pic à plus de 30 % à Douarnenez.

     

    Dimitri L'Hours

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • ENTRETIEN. Avec la Nupes, Yolande Bouin espère « bâtir un vrai projet de société »  (OF.fr-17/05/22-6h30)Yolande Bouin sera la candidate de la Nupes pour la septième circonscription de Douarnenez-Pont L’Abbé-Cap Sizun sous la bannière de La France Insoumise (LFI). 

    ​Yolande Bouin, élue d’opposition à Douarnenez (Finistère), est la candidate pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), l’alliance des gauches, sous la bannière de La France Insoumise (LFI), dans la 7e circonscription Douarnenez-Pont-l’Abbé.

    Entretien avec Yolande Bouin, candidate La France Insoumise/ Nupes aux élections législatives

    En quelques mots, qui êtes-vous ?

    J’ai 61 ans. Je suis née dans une famille nombreuse de cinq enfants, une famille ouvrière de Rouen, en Normandie. Une grosse ville industrielle. J’ai été très tôt consciente de ce que signifiait le mépris de classe. Mes parents étaient ouvriers tous les deux, syndiqués à la CGT, ma mère bossait dans les blanchisseries des hôpitaux, mon père sur les chantiers navals. Il est d’ailleurs mort de l’amiante, il n’a pas tellement profité de sa retraite à cause de ça. C’est pour ça que moi, la retraite à soixante ans, plus tôt si possible, ça me parle !

    Vous étiez bonne élève…

    J’étais très bonne élève et j’ai eu cette chance qu’une association vienne chercher au collège pour faire de l’aide aux devoirs aux gamins. C’est ça qui m’a fait entrer dans l’éducation populaire, j’ai commencé comme ça, par l’aide aux devoirs, les centres de loisirs, les colos comme aide monitrice bénévole et plus tard j’ai milité pour les Céméas, les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active et j’ai travaillé en centre social, comme maître-auxiliaire. J’ai exercé plusieurs métiers, dont celui de tapissière d’ameublement, j’ai eu mon CAP en 1998. J’ai roulé ma bosse plusieurs années en Europe, en Italie, en Allemagne. J’habite Douarnenez depuis 1995.

    Qu’est ce qui vous a poussé à vous présenter aux élections législatives ?

    C’est une quatrième campagne avec les deux campagnes municipales et la campagne des régionales sur la liste de Pierre-Yves Cadalen. J’ajoute que le passage par la Convention citoyenne pour le climat m’a beaucoup motivée. Après la convention, j’ai rencontré la France Insoumise et des militants vraiment intéressants avec qui ça a collé tout de suite. J’étais beaucoup avec les Brestois, les Quimpérois. C’est une façon de militer très joyeuse, avec beaucoup de jeunes. Les gens nourrissaient les livrets du programme l’Avenir en commun. À rebours des discours qu’on entend comme quoi tout arrive de là-haut, tout est pyramidal. Je me suis aperçue que ce n’était pas ça du tout. Il y a une vraie participation citoyenne sur le programme. J’ai ensuite dressé avec Mathilde Panot (députée LFI), à Reims, le bilan de Macron sur l’écologie, de manière un peu humoristique. Puis, on m’a demandé de faire partie du parlement de l’Union populaire. J’ai accepté. Et pour les législatives, je ne dis pas que je n’ai pas douté mais il y a là une vraie force politique de gauche au service des citoyens. Il faut du monde dans les instances politiques comme l’Assemblée nationale.

    Votre candidature est une candidature d’union…

    C’est très intéressant ce qu’il s’est passé, cette logique d’union. Il y avait du ressentiment un peu chez tout le monde, quelques tensions et c’est normal. Là, on réussit à dépasser ça parce que tout le monde la veut, l’union de la gauche. C’est évident. Face à Macron et la montée de l’extrême droite, c’est un vrai projet de société et si ça marche, on formera un groupe parlementaire assez puissant, un vrai contre-pouvoir.

    Quelles mesures vous tiennent particulièrement à cœur ?

    Le changement de modèle agricole, la retraite à 60 ans ou avant, si cela est possible car nous sommes dans une vraie urgence sociale, le Smic à 1 500 €, une sixième république aussi bien entendu.

    Qui sera votre suppléant ?

    Il s’agit d’Alexis Lapert, élu d’opposition de 41 ans à Plonéour-Lanvern, maraîcher et horticulteur, sympathisant de La France Insoumise.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À Brest, l’indignation après la mort d’une journaliste d’Al-Jazeera. ( LT.fr - 14/05/22 - 16h54 )Les membres de France Palestine Solidarité avaient imprimé des photos pour rendre hommage à la journaliste tuée au cours d’une opération israélienne. 

    Un rassemblement de France Palestine Solidarité s’est tenu à Brest, ce samedi, pour rendre hommage à la journaliste d’Al-Jazeera tuée par un soldat israélien.

    Des militants brestois de France Palestine Solidarité ont improvisé un rassemblement, ce samedi 14 mai, en début d’après-midi, devant le monument aux morts de Brest, pour exprimer leur indignation après la mort de la journaliste Shireen Abu Akleh, mercredi dernier, en Cisjordanie. Alors qu’elle couvrait un raid de la police israélienne, en portant un gilet pare-balles et un casque « Press », cette grande voix de la Palestine sur la chaîne Al-Jazeera a été tuée d’une balle en pleine tête par un sniper de l’armée israélienne. Puis, vendredi, lors de ses funérailles, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait son cercueil sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem.

    Pour Claude Léostic, la présidente de l’AFPS nord-29, qui a vécu en Palestine pendant la deuxième intifada, « cet acte odieux met en évidence le caractère violent et criminel de l’État d’Israël ». Son association demande la traduction de l’État d’Israël devant la cour pénale internationale pour crime de guerre.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Législatives. Tout est possible pour Pierre Smolarz, candidat Nupes sur Brest-Rural. ( OF.fr - 13/05/22 - 20h33 )Pierre Smolarz et Emmanuelle Vacher sont les candidats de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) sur la circonscription de Brest Rural, la 3e circonscription du Finistère.

    Pierre Smolarz (LFI), peu connu, aura fort à faire pour battre Didier Le Gac, député sortant (En marche), bien implanté. Mais il a prévu de se rendre dans chacune des 32 communes avec un cahier des lois.

    Pierre Smolarz, 39 ans, et Emmanuelle Vacher, 57 ans, sont les candidats de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) sur Brest Rural. Cette 3e circonscription du Finistère est réservée à des candidats de La France insoumise (LFI).

    Originaire de Picardie, Pierre Smolarz a effectué ses études à l’UBO (Université de Bretagne occidentale), en Staps (sport), où il a obtenu un master. Cet ancien maître nageur et coach sportif est en reconversion dans l’agriculture bio et la permaculture.

    Pierre Smolarz est adhérent à LFI depuis 2016. « Dès que le mouvement s’est créé. » En 2020, il est sur la liste municipale « Brest à Venir » de Pierre-Yves Cadalen. En mai 2021, le voilà candidat LFI aux élections départementales, avec Manon Baudry, dans le canton de Saint-Marc Kerichen. Il a obtenu 8,70 % des voix au premier tour. « Je me bats pour que cesse cette déconstruction sociale du pays qu’on connaît depuis vingt ans ! Je défends aussi une agriculture durable, qui arrêt de massacrer les gens. »

    «L’écologie ne doit pas se faire au détriment du social»

    Emmanuelle Vacher, 57 ans, sa remplaçante, est militante LFI depuis 2017. Elle vivait dans la Drome à l’époque. Domiciliée à Lanildut, elle travaille comme accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) à Saint-Renan. « Un métier mal payé. Je côtoie des enfants dont on s’occupe mal faute de moyens. » C’est sa première campagne. « J’ai suivi le mouvement des Gilets jaunes. Je défends le social et les services publics. Il faut remettre de l’humanité dans les politiques publiques. L’écologie ne doit pas se faire au détriment du social. »

    Leur tâche ne sera pas facile dans ce canton où le député sortant, Didier Le Gac (LREM, désormais Renaissance), ancien maire de Lampaul-Plouarzel et conseiller départemental sous bannière socialiste à l’époque, a été élu avec plus de 60 % en 2017.

    «Un député porte la voix du peuple»

    « Il n’est pas si bien implanté que ça », relativise Pierre Smorlaz. Au premier tour des présidentielles, Lampaul-Plouarzel a placé Macron à 30,17 % mais Mélenchon à 28,99 %. « Et puis, on est soutenu par les partis de la Nupes. » Pour l’instant, le PS brestois, frondeur de l’accord, n’a pas présenté d’autres candidats. Pour lui, tout est donc possible, y compris de créer la surprise.

    Pierre Smorlaz devra combler son déficit de notoriété sur cette grande circonscription très variée, à la fois rurale, maritime, et rurbaine. « On a prévu un caravane-tour qui ira dans les 32 communes de la circonscription ! » Le 25 mai, elle s’élancera de Molène. Puis, ce sera deux communes par jour. Et enfin, l’arrivée à Brest, dans sa partie ouest, le 10 juin.

    « On va proposer un cahier des lois. Un député porte la voix du peuple. Ce sera l’occasion pour les gens de dire ce qu’ils veulent. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence GUILMO.

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  • Brest. Appel à la grève dans les résidences municipales pour personnes âgées le 18 mai. ( OF.fr - 12/05/22 - 11h43 )Depuis 2021, des négociations concernant l’aménagement du temps de travail du personnel sont en cours dans les Ehpad et le foyer logement de Brest métropole. Mais pour combler un déficit budgétaire, la collectivité projetterait de supprimer des postes à temps plein.

    ​Une intersyndicale CFDT, Fo, Unsa, Sud et CGT de Brest métropole appellent les agents des Ehpad Kerlevenez, Louise-Le Roux, Antoine-Salaün et du foyer logement Poul-ar-Bachet à une grève reconductible. Pour combler le déficit de ces établissements, la collectivité projetterait de supprimer des temps complets.

    À partir du mercredi 18 mai 2022, les syndicats CFDT, FO, Unsa, Sud et CGT de Brest métropole appellent les agents des Ehpad municipaux Kerlevenez, Louise Le Roux, Antoine Salaün et du foyer logement Poul-ar-Bachet à une grève reconductible. Un rassemblement est prévu le 18 mai de 11 h à 13 h, place de la Liberté.

    Depuis 2021, des négociations concernant l’aménagement du temps de travail du personnel sont en cours. « La collectivité invoque un important déficit budgétaire, précisant que la majorité des dépenses sont liées à la masse salariale », indiquent les syndicats. Pour combler cette dette, la collectivité envisagerait « une suppression de postes à temps plein sur une des structures d’ici 2025 ». Autres mesures : « la diminution du temps de récupération après un dimanche travaillé » ; la « réduction des remplacements avec des équipes qui travaillent déjà en sous-effectifs » ; et « une augmentation de 60 heures sur l’année du temps de travail des agents ».

    Pour le personnel, les syndicats craignent une « qualité de travail dégradée », un « épuisement (physique et psychologique) ». Ils évoquent l’impact sur la vie professionnelle et privée. Selon les syndicats, « il est demandé actuellement aux agents en congé de revenir pallier aux arrêts maladie ».

    Ils évoquent une « désertification des métiers médicaux sociaux » avec le « départ de six infirmières refusant un service public dégradé ».

    Pour les résidents, ils craignent une « augmentation des loyers avec un service public qui se dégrade » et la « diminution de la qualité de soins et d’accompagnements », le « manque de relationnel auprès des résidents et des familles », la « perte de la qualité de vie et du bien-être des résidents »,

    Les revendications sont les suivantes : « maintien des 1 547 heures » ainsi que de la « majoration des heures du dimanche à 100 % » ; « titularisation des agents contractuels sur les postes vacants » ; et « augmentation de la quotité du temps de travail à 100 % pour les agents titulaires à temps non complet ».

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Sur cette photo, de jeunes élèves du pensionnat des Augustines à Pont-l’Abbé vers 1900. Sur cette photo, de jeunes élèves du pensionnat des Augustines à Pont-l’Abbé vers 1900. (Coll. Serge Duigou)

    Dimanche, Serge Duigou proposera une conférence inédite. L’historien retracera la naissance de l’instruction scolaire à Pont-l’Abbé. Une page d’histoire méconnue et ô combien mouvementée.

    Serge Duigou a beau posséder une connaissance aiguisée de l’histoire locale, il dégote encore et toujours des récits inconnus du grand public. C’est le cas, une nouvelle fois, avec l’avènement de l’instruction scolaire du XIXe siècle au début du XXe siècle à Pont-l’Abbé.

    Dire que cette période fut mouvementée relève presque de l’euphémisme. Dimanche, il dévoilera la chronologie d’une période riche en rebondissements lors d’une conférence inédite. Celle-ci, proposée par l’amicale des anciens élèves de Saint-Gabriel se déroulera dimanche 15 mai à 16 h dans le petit amphithéâtre (sous la passerelle) de l‘établissement scolaire Saint-Gabriel.

    Serge Duigou distingue deux grandes périodes : de 1834 à 1881 et de 1881 à 1914. Pourquoi 1834 ? Parce que « C’est la création de la première école communale à Pont-l’Abbé à la suite de la promulgation de la loi Guizot en 1833 (organisation d’un système scolaire public), explique l’historien. Elle est située au Château où se trouvent également la gendarmerie et la justice de paix. Quarante garçons et 30 filles y sont scolarisés dans des conditions très modestes ». À cette époque, naissent aussi de petites écoles privées qui accueillent les enfants de la bourgeoisie.

    1880 : les Frères sont expulsés !

    En 1855, le maire de Pont-l’Abbé, Jacques Cosmao-Dumenez, demande aux Frères de l’institution chrétienne de Ploërmel de tenir l’école communale. En 1860, l’école déménage au passage de la Levée. Coup de tonnerre en 1880 ! Le maire anticlérical Ernest Verrye fait voter une loi par son conseil municipal, dorénavant l’instruction doit être enseignée par les laïcs. Les Frères se retrouvent expulsés. « C’est un traumatisme et c’est le début de la guerre scolaire », souligne Serge Duigou.

    La même année, et c’est amusant, la municipalité achète le monastère des Pères Carmes pour y loger l’école communale. En parallèle, les sœurs Augustines s’installent dès 1860 à Pont-l’Abbé. « Peu le savent, ce sont des sœurs enseignantes au départ », précise l’historien. Elles vont enseigner à l’Hôtel-Dieu jusqu’en 1905, date de la « loi Combes » qui interdit l‘enseignement en France à tous les congréganistes et les congrégations religieuses. Les Frères Saint-Gabriel arrivent, eux, en 1894 à Pont-l’Abbé. Ils resteront quatre ans au passage de Levée. La loi Jules Ferry de 1881, qui rend l’école gratuite et obligatoire, fera prospérer les effectifs scolaires.

    Pratique

    Participation libre. Pas de réservation.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Plonéour-Lanvern. Ehpad : Un personnel à bout veut se faire entendre de la direction  (OF.fr-12/05/22-21h35)Debrayage suivi hier après-midi à l’Ehpad Pierre Goënvic pour un personnel désireux de se faire entendre par la direction de l’établissement. 

     
    Débrayage suivi à l’Ephad Pierre Goënvic hier après-midi. Durant une heure une quarantaine de soignants, agents techniques et agents d’entretien y ont participé pour faire entendre leur « mal – être » à la direction de l’établissement

    Pendant que deux représentants du personnel de l’Ehpad accompagnés d’Élodie Bosser et Laurie Le Moan de la CFDT rencontrait la directrice de l’établissement, quarante membres du personnel ont débrayé en extérieur soutenus par Christelle Kermaïdic Secrétaire générale adjointe CFDT santé sociaux 29.

    « Depuis deux ans, on alerte et nous ne sommes pas entendus » expose la représentante du personnel. Des charges de travail qui augmentent, un manque te temps avec les résidents, des arrêts de travail, des burn-out, deux suppressions de postes qui ne seraient pas remplacés, dont un d’infirmière coordinatrice à l’Hébergement temporaire, trois postes de CDD temps plein transformés en CDI à temps partiel… « Le personnel est à bout. Nos conditions de travail se dégradent. Nous ne sommes pas entendus dans les réunions où on essaie de faire de propositions pour rééquilibrer les postes. Nous avons déjà eu 4 journées RTT supprimées et en planning d’auto remplacement nous pouvons faire des journées de12 h ! »

    Les travaux de restructuration

    Au contexte Covid s’est aussi ajoutée la complexité du quotidien du personnel de santé liée aux travaux de restructuration de l’établissement. Débutés en octobre 2019 ils s’achèveront en 2024. « Par ce préavis de grève nous réclamons : Une compensation de l’absentéisme par le recrutement de personnels à temps complet avec possibilité pour les temps partiels qui le souhaitent de passer à temps plein ; une organisation adaptée à l’intensité du travail et ce via des cycles de travail plus justes ; une attention particulière quant au suivi de la santé des agents et l’urgence de remettre les instances au cœur du dialogue social. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • « J’ai exposé mon point de vue et mes propositions. Mais cela n’a pas été très concluant et ils ne veulent pas faire machine arrière » explique le livreur quimpérois. « J’ai exposé mon point de vue et mes propositions. Mais cela n’a pas été très concluant et ils ne veulent pas faire machine arrière » explique le livreur quimpérois. 

    Le jeune livreur quimpérois qui proteste contre l’inaccessibilité de l’hypercentre de Quimper à partir de 11 h 30 a été reçu ce jeudi en mairie. Mais il n’est pas plus avancé pour autant.

    Comme la maire Isabelle Assih s’y était engagée mercredi matin en venant à sa rencontre alors qu’il campait devant la mairie, le livreur quimpérois Louis Henry a été reçu à l’hôtel de ville ce jeudi après-midi. Face notamment à l’adjointe au commerce Valérie Durrwell et à la responsable du service mobilités, le jeune homme, 20 ans, a expliqué, parfois avec véhémence, sa situation depuis que le centre-ville de Quimper est inaccessible aux véhicules à moteur à partir de 11 h 30 pour favoriser la circulation piétonne. Avec le risque de prendre une amende de 35 € s’il passe dans le centre.

    « Cela n’a pas été très concluant »

    « J’ai présenté la liste de toutes les rues et places qui nous sont désormais inaccessibles, il y en a une cinquantaine, explique celui qui assure représenter plus d’une centaine de livreurs du secteur. J’ai exposé mon point de vue et mes propositions. Mais cela n’a pas été très concluant et ils ne veulent pas faire machine arrière. Je ne vois pourtant pas comment je vais pouvoir continuer, sachant que la plupart des restaurants où les gens commandent sont dans le centre et que je ne connais l’adresse de livraison qu’au dernier moment. Je vais tenter de travailler en espérant ne pas être sanctionné, mais je poursuis ma grève de la faim ».

    Le jeune homme évoque un rendez-vous la semaine prochaine avec un représentant Uber de Paris. Du côté de la municipalité, on confirme que rien ne devrait remettre en question la zone piétonne. « Mais tout est regardable en termes d’aménagements, indique le cabinet de la maire. Nous sommes dans les six mois d’expérimentation, il y a des cas particuliers à gérer. Pour les livraisons, nous pouvons très bien renforcer les arrêts minute à proximité, les zones bleues pour les livraisons, revoir leur schéma d’implantation. Nous avons d’ailleurs proposé à ce jeune livreur une semaine de test d’un d’arrêt à proximité des restaurants en dehors de la zone piétonne ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • À Quimper, la forte mobilisation de 600 salariés du Crédit Agricole du Finistère, à la caisse départementale, ce jeudi, a permis aux grévistes de faire aboutir leurs revendications concernant les cond

    À Quimper, la forte mobilisation de 600 salariés du Crédit Agricole du Finistère, à la caisse départementale, ce jeudi, a permis aux grévistes de faire aboutir leurs revendications concernant les conditions de travail et les rémunérations. 

    Environ 600 salariés du Crédit Agricole du Finistère ont exprimé leur mal-être, ce jeudi, à Quimper. Face à l’ampleur de cette deuxième mobilisation, la direction leur a octroyé une prime de 964 €, un chèque carburant de 200 € et un abaissement des objectifs.

    « On a le souci de bien faire. Du coup, on arrive au boulot la boule au ventre », confie Éric, conseiller clientèle particuliers dans une agence Crédit Agricole du Nord-Finistère. Comme les 600 grévistes présents, ce jeudi, sur le parking de la caisse départementale du Crédit Agricole à Quimper, le salarié n’est pas commissionné lorsqu’il fait signer une assurance ou un placement. « Mais j’ai des objectifs à atteindre avec une pression énorme », précise celui qui exerce dans la banque coopérative depuis 17 ans. Et c’est sur ce point que se cristallisent les plus fortes récriminations.

    L’ensemble des grévistes, soit 43 % des effectifs du Crédit Agricole du Finistère, dénoncent une politique managériale trop âpre et des objectifs inatteignables.

    « Tous les jours, dans mon agence, nous avons une réunion pour rappeler les objectifs et pointer ce qui ne va pas. Pourtant, on s’en sort bien », décrit un salarié gréviste qui souhaite rester anonyme, de peur de représailles de la part de sa direction. « Par exemple, en 2021, le but était d’atteindre 15 000 nouveaux contrats d’assurance signés dans le Finistère. Nous sommes parvenus à en conclure 12 000, c’est très proche de l’objectif. Cette année, on nous en demande 18 000, c’est la surenchère ! », s’insurge le jeune homme.

    L’accueil, à tour de rôle

    « Depuis janvier 2022, c’est encore pire. Les conditions de travail se sont fortement dégradées », observe Jean-Luc Méar, représentant syndical Sud du Crédit Agricole, et 39 ans au sein de cette banque. Ce sont désormais les conseillers clientèle qui, à tour de rôle, répondent aux demandes des clients qui arrivent, sans rendez-vous, dans les agences.

    A Quimper, devant le siège du Crédit agricole du Finistère, route du Loc'h, les 600 grévistes salariés de la banque ont accompagné les représentants du personnel jusqu'à l'entrée du bâtiment où se tenÀ Quimper, devant le siège du Crédit Agricole du Finistère, route du Loc’h, les 600 grévistes salariés de la banque ont accompagné les représentants du personnel jusqu’à l’entrée du bâtiment où se tenait la réunion avec les instances dirigeantes. 
     

    Un tiers des salariés gagne moins de 2 000 € par mois

    Quant aux revenus des banquiers, les manifestants tiennent à mettre les choses au clair. « Sur les 1 400 salariés du Crédit Agricole du Finistère, 480 ont bénéficié de la prime inflation. Cela veut dire qu’un tiers des salariés gagne moins de 2 000 € nets par mois. Un conseiller clientèle débutant touche entre 1 300 € et 1 400 € nets », évalue-t-il.

    Des revendications satisfaites

    Commencées à 11 h, les discussions entre les représentants de l’intersyndicale, CFDT, Sud et Sneca, et les membres de la direction, dont Benoît Lucas, directeur général du Crédit Agricole du Finistère, ont finalement abouti. Avec soulagement, les salariés mobilisés, restés sur le site pour la grande majorité, ont appris, en fin d’après-midi, la signature d’un accord avec la direction. « La quasi-totalité des demandes exprimées ont été satisfaites dont une prime égalitaire de 964 €, un chèque carburant de 200 € et des objectifs revus à la baisse, de l’ordre de -25 % », annonce Jean-Luc Méar. « Concernant les conditions d’exercice des métiers, un groupe de travail va voir le jour. Le but sera d’édicter un cahier des charges pour éviter la souffrance au travail », conclut le représentant syndical.

     

    Gwenn Hamp

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Trois des membres de la délégation départementale des retraités syndiqués à la CGT ont été reçus à la préfecture ce jeudi midi. Trois des membres de la délégation départementale des retraités syndiqués à la CGT ont été reçus à la préfecture ce jeudi midi. 

    Une délégation de retraités militants de la CGT a été reçue, ce jeudi midi, à la préfecture, où elle a déposé 300 cartes-pétitions à l’appui desquelles elle demande une « re-matérialisation » des bulletins de pension (de retraite). « Dans le Finistère, beaucoup de retraités sont issus des services publics, ce pour quoi nous avons choisi de nous adresser à la préfecture », explique Michèle Créach, militante brestoise, pré-retraitée de La Poste.

    La délégation a rappelé au représentant de l’État qui l’a reçue que « nombre de retraités ne disposent pas des moyens techniques ou des compétences ou bien encore sont dans des secteurs non accessibles à internet ».

    « Nous demandons simplement que les retraités aient le choix de dématérialiser ou non leurs documents », indique Rémi Salaün, 61 ans. « Nous allons aussi dénoncer les difficultés d’accès aux services publics. En raison de la dématérialisation mais aussi du désengagement de l’État ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Brest. Face aux problèmes de recrutement à l’hôpital, la CGT organise un bureau d’embauche. ( OF.fr - 11/05/22 - 19h23 )                  Un demandeur d’emploi se renseigne sur les postes à pourvoir à l’occasion du bureau d’embauche organisé par la CGT du CHU de Brest, ce 11 mai 2022.

    Les difficultés à recruter risquent de diminuer l’offre de soins de l’hôpital de Brest cet d’été. Pour y répondre, la CGT a décidé de mener son propre bureau d’embauche. Il a passé la matinée place de la Liberté, ce mercredi 11 mai 2022, pour trouver des candidats.

    Place de la Liberté, à Brest (Finistère), un bureau de fortune a pris place sous une tonnelle à l’effigie de la CGT, ce mercredi 11 mai 2022. Sur les coups de 11 h, deux femmes se renseignent auprès de syndicalistes, avant de remplir un formulaire.

    « C’est la sixième candidature qu’on enregistre physiquement, en plus d’une trentaine sur internet. C’est pas mal ! » salue Thomas Bourhis. Secrétaire général de la CGT du CHRU de Brest, il fait partie de ceux ayant porté cette action originale : organiser un bureau d’embauche pour pallier les difficultés de recrutement.

    « Nous transmettons les CV à la direction des ressources humaines. Ils acceptent toutes les initiatives pouvant aider. Mais nous prenons quand même les contacts des candidats, pour s’assurer qu’ils aient bien un retour… » explique le syndicaliste.

    Des profils de soignants recherchés

    L’initiative avait déjà eu lieu en juin 2021, permettant de recueillir une quarantaine de candidatures et d’embaucher trois agents. « La difficulté, c’est qu’on cherche plutôt des profils de soignants, quand les candidatures que l’on reçoit visent davantage des postes sans qualification », relève le syndicaliste de la CGT.

    L’an dernier, les difficultés de recrutement étaient telles que la direction avait suspendu temporairement les temps partiels. Une telle mesure ne devrait pas être prise cette fois, ou alors seulement sur la base du volontariat.

    Reste que le CHRU aura à nouveau du mal à remplacer ses 7 000 agents durant leurs congés d’été. « La moitié des postes nécessaires ne sont pas pourvus pour l’instant », indique Thomas Bourhis.

    Diminution de l’offre de soins

    Conséquence : « Il y aura une diminution de l’offre de soins à Brest cet été », assure-t-il. Les conditions de travail des agents seront également impactées, avec des réorganisations pouvant perturber leur vie personnelle (garde d’enfants, dates de vacances…)

    Pour le syndicaliste, c’est bien une « politique de recrutement globale », à l’année, qui doit être menée pour répondre à ces carences régulières. « Nous demandons un plan d’attractivité de l’hôpital depuis un an. On a eu des revalorisations de salaire, mais ce n’est pas suffisant face au malaise dans le secteur », estime-t-il.

    Un protocole d’accord est, par ailleurs, en cours pour aligner les salaires des aides-soignants et infirmiers contractuels avec ceux des titulaires. « On met du temps à le signer, et ce delta pousse certains à aller travailler ailleurs », relève Thomas Bourhis.

    Contactée, la direction de l’hôpital a indiqué « ne pas être en mesure de répondre dans l’immédiat » à nos questions sur cette problématique de recrutement.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura Daniel

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  • Sud SantéSud Santé.

    Pallier les absences ou fonctionner à moyens constants : le personnel des hôpitaux publics finistériens est au bout du rouleau, selon le Sud Santé. Le syndicat tire la sonnette d’alarme au seuil de l’été : « Ça va être très compliqué ».

    « Nous sommes en grande difficulté dans les hôpitaux finistériens. Nous ne savons pas comment nous allons traverser l’été. Ça va être compliqué ». Ce mercredi 11 mai, la déclaration se veut solennelle. Elle est posée par des militants du syndicat Sud Santé venus des établissements publics de Brest-Morlaix, Quimper-Concarneau. Y compris d’établissements de santé mentale.

    « Les hôpitaux finistériens déjà sont sous tension »

    L’inquiétude est vive, autant que la situation décrite par l’organisation syndicale est simple : « Nous sommes déjà sous tension en termes d’effectifs. Il y a beaucoup d’arrêts. À cause des cas de covid. Mais les collègues s’arrêtent aussi parce qu’ils sont au bout du rouleau, après avoir joué le jeu de l’auto-remplacement ».

    Ce mercredi, certains des agents de la fonction hospitalière travaillant à Brest assis autour de la table assurent même que l’établissement nord-finistérien serait à la limite du déclenchement du Plan Blanc. « Vous verrez que la solution qui va être apportée par l’ARS au cours de l’été sera celle-là », dénonce le syndicat.

    Car, période d’été dit remplacements à organiser dans des services fonctionnant déjà en mode dégradé. « Tandis que, dans le même temps, la population dans la région augmente avec l’afflux d’estivants. »

    « Bricolage de solutions »

    « Depuis des mois, la réorganisation dans nos établissements conduit les directions à bricoler des solutions qui ne sont pas pérennes. Qui ne se traduisent pas, en tous les cas, par des moyens supplémentaires », estime Sud Santé, en décrivant le recours à des effectifs réduits en semaine sur le modèle des week-ends. En évoquant, encore, la mise en place de temps quotidiens de travail d’une durée de douze heures pour fonctionner, non plus à trois, mais à deux équipes. En dénonçant, enfin, la fermeture de certains services ou lits afin de redéployer le personnel dans ceux prioritaires.

    « Mais dans nos lits, il y a des patients. C’est difficile de prioriser les tâches », se désespère une aide-soignante qui souhaite maintenant « alerter la population ».

    Au chapitre des solutions à court terme, ces militants finistériens de Sud Santé proposent « une rétribution des vacataires au même niveau que les titulaires ». Mais sur le plan structurel, la nécessité de redonner son attractivité aux métiers est évidemment mentionnée. Ils indiquent en substance que, pour attirer des jeunes ou stopper l’hémorragie de personnel, il faut que les conditions de travail soient meilleures. Avec cette interrogation lancinante : « N’assiste-t-on pas à une casse en bonne et due forme du service public hospitalier ? »

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Olivier Scaglia

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  • Ouessant se mobilise pour sa ligne aérienne quotidienne. ( OF.fr - 11/05/22 - 19h40 )Ce mardi matin, au Bourg d’Ouessant, une vingtaine de personnes ont défendu la Poste et la liaison aérienne quotidienne entre l’île et le continent.

    La Finistair projetait de supprimer trois liaisons par semaine entre l’île et le continent. Un rassemblement a réuni une vingtaine de personnes sur l’île, ce mardi 10 mai 2022. Pour que le courrier continue à être livré chaque jour.

    Ce mardi 10 mai 2022, à titre préventif, une vingtaine de personnes se sont réunies dans le bourg de Lampaul, à Ouessant, pour défendre la liaison aérienne quotidienne entre le continent et l’île d’Ouessant (Finistère).

    En mars 2022, la ligne aérienne du mardi a été arrêtée. Un premier signe. « Puis, le 20 avril 2022, nous avons appris la suppression de l’avion, trois jours par semaine, les mardis, jeudis et vendredis !, déplore Elsa Naudet, secrétaire générale départementale de la CGT FAPT (fédération des salariés des activités postales et de télécommunications). Un choc ! « La Finistair a invoqué des raisons économiques, comme le coût du carburant. »

    Les postiers ont pris la tête de la contestation, pour la défense de leur travail. « Les agents et les usagers d’Ouessant sont très attachés à recevoir leur courrier le matin (à l’exception du dimanche), ils demandent qu’il continue de venir en avion. »

    Elsa Naudet souligne : « Il y a beaucoup de courriers pour Ouessant. Et encore plus depuis le covid ». Les habitants se font livrer des produits de consommation. Même Amazon, célèbre entreprise du commerce en ligne, passe par La Poste qui a l’exclusivité sur l’île pour la livraison de ses colis.

    L’avion part à 8 h 30 de l’aéroport de Guipavas pour atterrir à 8 h 50 sur l’île. En vingt minutes.

    La CGT a appelé les « postiers, élus, comité de soutien et usagers à se réunir ». « Il y a un attachement très fort de la population de l’île aux services publics, et en particulier à La Poste. »

    Suite à la mobilisation, Finistair aurait décidé de rétablir les trois lignes des mardis, jeudis et vendredis. Une autre ligne aurait été supprimée, celle de Brest-Bordeaux. Mais les habitants et les postiers restent vigilants.

    Source  : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence Guilmo

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  • Législatives. À Brest, Pierre-Yves Cadalen (LFI) officialise sa candidature d’union de la gauche. ( OF.fr - 10/05/22 - 20h31 )   Pierre-Yves Cadalen aux côtés de sa suppléante, Marie Mesmeur. Ils représenteront la Nupes dans la circonscription Brest Ville

    Il veut incarner l’union de la gauche aux Législatives malgré les divisions locales. À Brest, l’Insoumis Pierre-Yves Cadalen a officialisé sa candidature dans la 2e circonscription du Finistère, sous la bannière Nupes. Il devra faire face au dissident PS Réza Salami, qui a décidé de se maintenir.

    Il n’y avait plus guère de suspense depuis le retrait de la candidature de Glen Dissaux, le chef de file des écologistes à Brest. L’Insoumis Pierre-Yves Cadalen représentera la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) pour les élections législatives 2022 dans la 2e circonscription du Finistère (1). Le bientôt trentenaire a officialisé sa candidature ce 10 mai 2022, à la permanence de LFI à Brest, et présenté sa suppléante.

    Marie Mesmeur, 28 ans, éducatrice spécialisée et salariée au service de santé de l’UBO, a rejoint le Parlement de l’Union populaire pour la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Elle était auparavant engagée dans le syndicalisme étudiant, et a notamment été pendant trois ans secrétaire nationale de L’Alternative.

    « L’espoir vaut mieux que l’amertume »

    Ce mercredi 11 mai, une soirée entre les militants « de tous les partis de l’union » sera organisée pour donner le top départ de la campagne. « Ce ne sera pas chacun dans son coin. On va la faire tous ensemble », assure Pierre-Yves Cadalen. Y compris avec les socialistes, alors même que Réza Salami, adjoint à la culture, a annoncé se maintenir en dépit de l’accord national ?

    « Nous avons transmis un mail d’invitation, nous avons eu des contacts… Je pense qu’une partie des militants socialistes participeront à la dynamique », espère-t-il. Sans commenter davantage cette candidature dissidente. « L’espoir vaut mieux que l’amertume », tacle-t-il seulement.

    Réserve de voix limitée

    Candidat malheureux aux précédentes municipales, où il n’avait recueilli que 7 % des voix, il avait en revanche créé la surprise en se qualifiant au second tour des élections législatives de 2017. Il était parvenu à éliminer la députée socialiste sortante, Patricia Adam. Mais cela n’avait pas été suffisant et c’est le candidat de La République en marche, Jean-Charles Larsonneur, qui avait emporté le siège de député.

    L’Insoumis veut croire en ses chances pour ce nouveau round. « Il y a une adhésion plus forte à notre programme. C’est l’un des enseignements majeurs de la Présidentielle à Brest : nous sommes à une poignée de voix d’Emmanuel Macron. »

    Il a aussi cette fois l’atout de rassembler derrière lui EELV et le PCF. Reste que sa réserve de voix sera limitée pour l’emporter, le programme de son parti ne faisant pas consensus auprès des électeurs d’une gauche plus modérée.

    « Il faut quand même souligner qu’à Brest, trois candidats se bousculent pour tenter de porter la retraite à 65 ans. Qui pour le coup, fait consensus contre elle ! » rétorque-t-il, faisant référence à la bataille à laquelle se livrent Jean-Charles Larsonneur, Marc Coatanéa et Mikaël Cabon, dans les rangs de la majorité présidentielle.

    Cap vers les EMR

    Pierre-Yves Cadalen met de son côté en avant un « projet clair : retraite à 60 ans, Smic à 1 400 € nets, blocage des produits de première nécessité… » Derrière sa candidature, l’objectif affiché est plus large : obtenir une majorité parlementaire afin de permettre à la gauche d’accéder au gouvernement.

    L’Insoumis compte aussi porter plusieurs dossiers à résonance locale à l’Assemblée s’il devient député. La défense des services publics, d’abord, notamment l’UBO et l’hôpital, mais aussi le développement des énergies marines renouvelables« La réorientation vers ce secteur est un enjeu décisif pour la création d’emplois ouvriers », souligne-t-il.

    (1) Bellevue, la Cavale-Blanche, le centre-ville, L’Hermitage, Lambézellec, Saint-Marc, Bohars, Guilers et Gouesnou.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura Daniel

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  • Le bâtiment accueillant les chambres froides est en cours de nettoyage. Le bâtiment accueillant les chambres froides est en cours de nettoyage. 

    Présent depuis 2000 sur le terre-plein du Rosmeur, succédant à la Sofrino, Nicot Frigorifique ferme son site de Douarnenez.

    Le vide résonne aujourd’hui dans les énormes chambres froides de 4 500 m3. Car une histoire vieille de 38 ans s’achève sur le port du Rosmeur à Douarnenez. Comme le laissait supposer l’absence d’activité depuis quelque temps, le site de Nicot Frigorifiques du terre-plein ferme bel et bien ses portes. « Ces bâtiments sont aujourd’hui bien vétustes, et nous avons été victimes d’une panne de froid qui s’avère trop onéreuse à réparer », confirme Benoît Le Rest, le directeur de Nicot Frigo et Services, branche du groupe basé à Concarneau. Le sort des deux salariés « est en cours de règlement », signale-t-il.

    C’est en 1984 que la Sofrino avait commencé à exploiter des entrepôts frigorifiques au Rosmeur, avec deux unités sur le port : un bâtiment industriel en propre et un entrepôt municipal. Quatre personnes étaient alors employées. En 2000, l’entreprise décidait de cesser son activité à Douarnenez pour se recentrer sur la Normandie. La société Nicot s’était alors portée repreneur de l’ensemble de l’activité de la Sofrino, tant au niveau des équipements que de l’emploi.

    Jusqu’à 2 000 t stockées

    Nicot avait lancé une chaîne de congélation de la sardine en bloc pour les conserveurs. La production de la sardine étant fluctuante dans l’année, il s’agissait de congeler le poisson en période de grosse production pour le mettre à disposition des conserveries en période creuse. Ces tunnels de congélation, dans l’unité située à côté du chantier Gléhen, pouvaient traiter jusqu’à 25 t par jour. Dans l’autre unité, près des cuves d’Ys Blue, les deux chambres froides stockaient de la sardine et du thon, congelés à moins 25 degrés. Jusqu’à 2 000 t pouvaient être stockées. « L’activité se tenait encore à un bon niveau, ces dernières années », indique Benoît Le Rest.

    À côté des deux salariés, le recours à des intérimaires était régulier au plus fort de la saison, entre juin et octobre : jusqu’à quatre ou cinq personnes pouvaient venir compléter l’équipe.

    La fermeture de Nicot Frigorifiques, qui succède de peu à celle de Thomas Froid et au départ en 2020 de MBM Électricité vers Poullan-sur-Mer, a de quoi marquer les esprits des professionnels du Rosmeur. Quand au devenir des locaux, rien n’est acté aujourd’hui. Des bâtiments vides sur le port, il en existe déjà.

     

    Rodolphe POCHET

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Législatives à Quimper. Grégory Lebert et Margaux Philippe (Nupes) entrent en campagne  (OF.fr-Grégory Lebert, 42 ans, candidat aux législatives, et Margaux Philippe, 34 ans, suppléante. 

    Le candidat à l’élection législative dans la première circonscription du Finistère (Quimper, Fouesnant, Briec) a présenté sa suppléante, Margaux Philippe. La Nouvelle union populaire écologique et sociale organise une réunion publique ce mercredi 11 mai 2022 aux halles de Quimper, à 20 h 30.

    Grégory Lebert, 42 ans, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la première circonscription du Finistère, a présenté, ce mardi 10 mai 2022, sa suppléante. Il s’agit de Margaux Philippe, 34 ans, quimpéroise, habitante du quartier d’Ergué-Armel et animatrice socioculturelle.

    « Pour une Europe sociale »

    Margaux Philippe est également conseillère municipale à Quimper depuis 2020, mais elle n’est pas encartée au sein d’un parti politique : « Je n’ai pas d’étiquette et je tiens à ma liberté sur ce plan. Je ne veux pas porter les idées d’un seul parti. Ce qui m’intéresse au sein de la Nupes, c’est cette union qui fait bloc. Ce rassemblement est moteur dans mon engagement. »

    L’ouverture. C’est un des maîtres-mots de cette campagne lancée par les représentants de la Nupes. « C’est un grand honneur de représenter cette très attendue union de la gauche dans la circonscription, ajoute Grégory Lebert. Nous sommes face à une urgence. Notre pays ne supportera pas cinq années de plus de mépris de la réalité. »

    Le candidat, encarté à Europe Écologie-Les Verts depuis 2020, met l’écologie et la justice sociale au centre de ses préoccupations. « Je suis pour une Europe plus sociale. Je suis également favorable à une harmonisation fiscale au sein de ce grand marché. »

    Rassemblement vendredi à 18 h

    Le candidat et sa suppléante lancent la campagne également animée par un collège composé de huit personnes engagées localement : Martine Petit (EELV), Yves Formentin (PS), Stéphane Blondin (LFI), Yvonne Rainero (PCF), Marcel Burel, mandataire financier (EELV) et Nolwenn Henry (EELV). La Nupes souhaite mobiliser toutes les bonnes volontés au sein d’un comité de campagne.

    Une première réunion est donc organisée ce mercredi 11 mai 2022 à 20 h 30, dans la salle numéro 2 des halles Saint-François. « Ce comité est ouvert à tous et se tiendra chaque semaine », précise Martine Petit.

    Enfin, un rassemblement des sympathisants de la Nupes se tiendra vendredi 13 mai 2022 à 18 h, place Saint-Corentin à Quimper, afin de présenter le programme, en plein air et en public. « Il y aura des prises de parole de toutes les composantes de la Nupes, ajoute Martine Petit. Notre volonté, dans cette campagne très courte, est d’être visible et de montrer que l’on est là. »

     

    Lucile VANWEYDEVELDT.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Mercredi 11 mai, la CGT recrute pour le compte du CHRU  de Brest. ( OF.fr - 09/05/22 - 16h29 )Le CHRU de Brest aurait des difficultés à recruter.

    Vous recherchez un emploi au CHRU Brest-Carhaix (Finistère) ? Mercredi 11 mai 2022, de 9 h 30 à 12 h 30, place de la Liberté, la CGT organise un bureau d’embauche pour recruter du personnel au sein de l’hôpital.

    Il n’y a pas qu’à l’hôpital de Carhaix où la direction peine à trouver des personnels pour remplacer les agents en congés durant l’été. À Brest aussi, le problème se pose, selon la CGT. Vous recherchez un emploi au CHRU Brest-Carhaix ? Mercredi 11 mai 2022, de 9 h 30 à 12 h 30, place de la Liberté, la CGT organise un original bureau d’embauche. « La direction du CHRU Brest-Carhaix déclare ne pas réussir à recruter au personnel hospitalier pour les remplacements d’été ? La CGT récupère les candidatures en ligne via un questionnaire ». Le syndicat précise qu’il « transmettra les demandes à la direction ».

    C’est la deuxième année que le syndicat organise ce service original. L’an passé, de façon unilatérale, la direction du CHRU avait transformé temporairement les temps partiels des infirmières et aides-soignantes en temps complets, malgré les protestations syndicales.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • « On veut des garanties » : forte mobilisation à l’hôpital de Carhaix ce lundi. ( OF.fr - 09/05/22 - 18h16 )                 La catapulte est ressortie à Carhaix pour la mobilisation de soutien à l’ hôpital. 

    ​Plusieurs centaines de personnes – 550 selon la gendarmerie, 2 000 selon les syndicats – se sont rassemblées ce lundi 9 mai 2022 devant l’hôpital de Carhaix. Une manière de faire pression sur la direction du CHRU pour obtenir le maintien de tous les services de manière pérenne. Image forte : la catapulte, qui avait marqué la lutte pour le maintien de la maternité en 2008, a été ressortie.

    « Carhaix, Carhaix, résistance ! » scandent les centaines manifestants devant l’hôpital de Carhaix (Finistère) ce lundi 9 mai 2022. Comme en 2008, où le slogan accompagnait la lutte pour la sauvegarde de la maternité. Comme en 2008, la catapulte est sortie et installée à l’entrée de l’hôpital. Dans les discours aussi, le parallèle est fait.

    Il y a une semaine, le CHRU Brest-Carhaix annonçait la fermeture du service de soins continus pour la période estivale. Le directeur de l’hôpital Olivier Ovaguimian la justifiait par le manque de soignants remplaçants et un absentéisme fort. Très vite, syndicats et élus locaux se sont mobilisés. Après une réunion de crise, mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran assurait que le service « restera ouvert » grâce à une « réorganisation temporaire des activités. »

    Une forte mobilisation en quelques jours

    Une frayeur qui s’ajoute à des difficultés dans les services depuis de nombreux mois. L’été dernier, l’organisation estivale a conduit à la fermeture de douze lits en gériatrie, qui n’ont pas rouvert. Cet hiver, le service maternité a failli fermer à Noël faute de médecin anesthésiste.

    Plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées. 
     

    La pression était donc maintenue ce lundi. Selon les gendarmes, ils étaient 550. 2 000 selon les syndicats. En tout cas, la mobilisation était forte, de 14 h 30 à 15 h 30. « Il est impératif d’allier proximité et sécurité de prise en charge. C’est une priorité de santé publique dans une zone où la population manque cruellement de médecins libéraux », lance au micro Caroline Tromeur, de la CGT.

    « Jusqu’à quand tiendrons-nous ? » demande Sophie Lévénez, de la CFDT, qui fustige les « titularisations trop tardives, la suppression de certaines primes » et dénonce des conditions de travail de plus en plus dures à supporter.

    Sophie Lévenez au micro. 

    « Le pire est à craindre »

    « Fin 2007, nous étions alertés, à quelques semaines des élections municipales. Quelques politiques ont joué avec le temps pour mieux nous planter un couteau dans le dos. En 2022, ne soyons pas dupes. Si les syndicats ont rappelé qu’une petite victoire a été obtenue, le pire est à craindre après les élections législatives », assure Christian Troadec, maire de Carhaix.

    Alain Guéguen membre du conseil de surveillance et élu départemental des Côtes-d’Armor, rappelle : « Cet établissement est indispensable, car il n’y a aucune alternative. On estime à 25 000 à 30 000 usagers qui reculeront leur accès aux soins ou y renonceront. »

    Des garanties sont demandées.
     

    « Je suis très confiant quand je vois la mobilisation des équipes et leurs propositions. Quand je vois comment nos élus sont impliqués et prêts à coconstruire, il y a moyen de faire quelque chose », estime Jean-Pierre Hémon, référent santé du Pays Centre Ouest-Bretagne.

    Tous demandent des « garanties pérennes concernant le maintien des services au-delà de l’été et la révision du projet d’établissement. » D’autres mobilisations pourraient suivre.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Anthony RIO

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  • CHU de Carhaix : soignants et citoyens entrent en résistance

    Plus de 600 personnes ont manifesté ce lundi 9 mai, dans la cour de l’hôpital de Carhaix, pour réclamer avec force et conviction la pérennisation de tous les services de l’établissement.

    Une mobilisation à la hauteur des attentes. Ce lundi après-midi 9 mai, ils étaient plus de 600 personnes, dans la cour de l’hôpital de Carhaix, à crier leur détermination. Dans la foule, de nombreux agents de l’hôpital bien sûr, mais aussi des élus de l’ensemble du Pays Cob, et de simples citoyens gonflés à bloc. À l’origine de cette colère, l’annonce par la direction, une semaine plus tôt, de la fermeture temporaire de l’unité de soins continus dès ce lundi, et du regroupement, d’ici l’été, de la chirurgie et de la médecine polyvalente.

    « Annonce brutale »

    « Une annonce brutale qui laissait poindre la transformation de l’hôpital en établissement gériatrique, et ce sans aucune consultation, estime Caroline Tromeur, déléguée CGT. Mais la mobilisation de tous a permis de suspendre cette décision inacceptable », s’est-elle félicitée. Alain Guéguen, maire de Plouguernével, conseiller départemental et membre du conseil de surveillance du CHU de Brest-Carhaix, est revenu sur la présentation du projet d’établissement de l’hôpital à laquelle il a pu assister en décembre dernier : « On nous a présenté des projets de télémédecine, d’excellence gériatrique ou de psychiatrie, mais rien sur la maternité ou les urgences », s’est-il étonné, rappelant le « caractère indispensable de l’hôpital carhaisien dans un milieu hyperrural où la population est économiquement fragile. On sait la corrélation entre la fragilité économique et la consommation des soins ».

    Bien avant 14 h 30, avant le début des prises de parole par Caroline Tromeur (CGT) et Sophie Lévénez (CFDT), la cour de l’hôpital était déjà bien pleine.Bien avant 14 h 30, avant le début des prises de parole par Caroline Tromeur (CGT) et Sophie Lévénez (CFDT), la cour de l’hôpital était déjà bien pleine. 

    Le caractère « temporaire » décrié

    Même si l’intervention du député Richard Ferrand auprès du ministre de la Santé a permis d’obtenir un sursis, plusieurs craignent aujourd’hui le caractère « temporaire » de la décision du maintien des services. Le maire de Carhaix, Christian Troadec, s’en est fait l’écho : « La même chose s’était produite en 2007. Nous étions alertés d’une menace sur la possible fermeture de la maternité et de la chirurgie, mais ce n’est qu’après les élections qu’on est venu nous planter un coup de couteau dans le dos », a-t-il indiqué, rappelant? « la longue mobilisation ». « Je reconnais ici dans la foule tous ceux qui étaient les clefs de voûte de cette bataille de 2007 », a-t-il lancé, avant que la foule ne scande le fameux slogan de 2007, « Carhaix, Carhaix, ré-sis-tance ». La catapulte, symbole fort de la résistance de 2008, a aussi été sortie de sa remise pour une photo de groupe devant le bâtiment de la direction.

     
    Les personnels soignants étaient présents en nombre lundi après-midi.Les personnels soignants étaient présents en nombre lundi après-midi. 

    Garanties

    La crise de 2007-2008 était donc sur toutes les lèvres. « L’histoire se répète 14 ans plus tard, mais notre détermination reste la même, l’hôpital de Carhaix étant un élément déterminant de la sécurité sanitaire du territoire », estime la déléguée CFDT Sophie Lévénez, qui exige « le maintien pérenne de toutes les activités ». Référent santé du Pays Cob, Jean-Pierre Hémon considère pour sa part que « la situation n’est pas tout à fait la même qu’en 2008, même s’il faut conserver la même vigilance, la même combativité. Tant qu’on n’aura pas des engagements sur l’ampleur de l’offre et sur la pérennité, on ne sera pas rassurés », affirme-t-il, estimant tout de même que « quelques fenêtres d’opportunité ont été ouvertes par la réaction rapide et décisive. Il y a des choses dans la réponse du ministre, qu’on devrait pouvoir faire prospérer », pense-t-il.

    Hervé Penven : "  Sans l'hôpital, je ne sais pas où j'irais "

    Ancien élu à Huelgoat, Hervé Penven, 69 ans, fut de ceux qui s’étaient mobilisés contre la fermeture de la maternité en 2007. « Je suis venu aujourd’hui pour défendre le service public auquel je tiens. J’ai des problèmes cardiaques et je suis suivi à l’hôpital de Carhaix, où j’ai toujours été bien soigné. J’espère simplement que ça va durer et que mon cardiologue va rester, parce que je ne sais pas où j’irais autrement », lance-t-il.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Jean-Noël Potin

     

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  • Plusieurs centaines de personnes manifestent à Carhaix pour soutenir l’hôpital. ( OF.fr - 09/05/22 - 15h12 )          Plusieurs centaines de personnes manifestent ce lundi 9 mai à Carhaix (Finistère) pour soutenir l’hôpital.

    ​L’hôpital de Carhaix (Finistère) a failli fermer ce lundi 9 mai 2022 le service de soins continus, qui accueille des patients surveillés en permanence par l’équipe médicale. Pour réclamer le maintien définitif des services dit « actifs » de l’hôpital, plusieurs centaines de personnes manifestent ce lundi après-midi.

    Plusieurs centaines de personnes manifestent à Carhaix (Finistère) ce lundi 9 mai 2022 pour réclamer le maintien définitif des services dit « actifs » de l’hôpital. Autrement dit la maternité et le service de chirurgie. Depuis 14h30, elles se trouvent à l’entrée de l’hôpital.

    Les représentants des syndicats CGT (Confédération générale du travail) et de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) de l’hôpital ont pris la parole cet après-midi, tout comme le maire de Carhaix, Christian Troadec, ou encore Alain Gueguen, conseiller départemental des Côtes-d’Armor, et membre du conseil de surveillance du CHRU Brest-Carhaix.

    Catapulte devant l’hôpital

    La fameuse catapulte, qui avait marqué la mobilisation pour sauver le service maternité en 2008, a été installée devant l’hôpital.

    « Réorganisation temporaire des activités »

    La direction de l’hôpital avait annoncé, le 2 mai, que le service de soins continus allait fermer ce 9 mai. Deux jours après cette annonce, le 4 mai, le ministre de la Santé Olivier Véran, avait assuré que l’unité « resterait ouverte » ​grâce à une « réorganisation temporaire des activités »​.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Législatives à Quimper. La remplaçante de Grégory Lebert (Nupes) est Margaux Philippe  (OF.fr-9/05/22-17h31)Margaux Philippe est la remplaçante de Grégory Lebert, candidat de la Nupes dans la première circonscription du Finistère. 

    Grégory Lebert, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la première circonscription du Finistère aura Margaux Philippe, conseillère municipale à Quimper, comme remplaçante.

    Grégory Lebert, 42 ans, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la première circonscription du Finistère (Quimper, Fouesnant, Briec) a choisi sa remplaçante. Il s’agit de Margaux Philippe, conseillère municipale à Quimper, 16e adjointe, chargée du quartier d’Ergué-Armel.

    Animatrice loisirs

    La Quimpéroise a commencé à travailler dans le monde de la culture comme coordinatrice, chargée de diffusion. Puis elle est devenue animatrice loisirs à la maison pour tous d’Ergué-Armel. Elle a été élue conseillère municipale sur la liste de la maire socialiste Isabelle Assih, en 2020.

     

    source:  https://www.ouest-france.fr/

     

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