• « Tel Aviv-sur-Seine »: Non au blanchiment par la Mairie de Paris de l’apartheid israélien

    La Campagne BDS France dénonce la collaboration de la Mairie de Paris à une nouvelle opération de la Hasbara israélienne (services de propagandes) à travers « Tel Aviv sur Seine » annoncé à Paris Plage le 13 août prochain.

    Un an après l’opération « bordure de protection » sur Gaza où Israël a assassiné plus de 2200 personnes dont 500 enfants selon les Nations Unies, moins d’un mois après le vote par le parlement israélien autorisant l’alimentation forcée des prisonniers, une semaine après les dernières violences coloniales qui viennent de brûler vifs tous les membres de la famille Dawabshah à Douma en Cisjordanie tuant le petit Ali Dawabshah de 18 mois, l’incursion de Tel Aviv dans Paris plage constitue une véritable provocation.

    Imposer le pouvoir colonial sur les quais de la Seine dans une parodie grotesque de la « bulle » où sont enfermés les habitants de Tel Aviv , c’est vouloir nous imposer ce modèle de la ségrégation , de la discrimination et de la violence contre les populations civiles.

    Un modèle que la campagne BDS refuse. Avec l’appel palestinien au Boycott Désinvestissement Sanction, elle choisit de boycotter la violence coloniale et toutes ses institutions.

    Tel Aviv n’est pas une ville comme les autres. Construite sur les ruines de 7 villages palestiniens, elle est la capitale reconnue internationalement de l’Etat d’Israël : elle symbolise donc la politique de cet Etat.

    Par la très faible présence d’habitants palestiniens, elle marque la volonté du régime israélien de se débarrasser de la population autochtone de la Palestine.
    Célébrer Tel Aviv aujourd’hui à Paris, c’est tenter de normaliser la situation de colonisation, d’apartheid et d’épuration ethnique que subit le peuple palestinien.
    Quiconque est soucieux des droits humains ne peut le supporter.
    La mairie de Paris impose cette opération aux Parisien-nes qui ne sont pas d’accord avec sa collaboration et sa complicité.

    Paris Plage devrait être une image du vivre ensemble dans l’égalité et le respect des droits de chacun et non pas celle d’un jumelage avec l’apartheid israélien !

    Adressez vos protestations à la Mairie de Paris:

    Page facebook d'Anne Hidalgo :

    https://www.facebook.com/HidalgoAnne?ref=ts&fref=ts
    http://next.paris.fr/pro/Portal.lut?page_id=9599&document_type_id=12&document_id=10737&portlet_id=24224
    http://www.paris.fr/actualites/paris-plages-2015-2688 

    La Campagne BDS France/www.bdsfrance.or/ campagnebdsfrance@yahoo.fr

    Paris, le 7 août 2015

     

    lire également: http://www.lecourrierdelatlas.com/982605082015La-venue-de-Tel-Aviv-a-Paris-Plage-cree-la-polemique.html

    °

    °°°

    °

    « Tel Aviv sur Seine »: Appel à mobilisation en direction des élus de la Mairie de Paris

    « Tel Aviv-sur-Seine »: Non au blanchiment par la Mairie de Paris de l’apartheid israélien (BDS France-7/08/2015)

    « Ecrivez aux élus parisiens, dont les adresses figurent ci-dessous pour exiger l’annulation de cette infamie « Tel Aviv Sur Seine », et de ce qu’ils ont imposé, un an après le dernier massacre israélien à Gaza, par la force aux parisien-nes qui ne sont pas d’accord avec leur collaboration et leur complicité. »:

    Merci à tous-tes de notre participation et pour la large diffusion!

    Voici les adresses mails des élus de Paris:

    anne.hidalgo@paris.fr, Maire de Paris

    bruno.julliard@paris.fr, 1er adjoint à la maire de Paris, chargé de la Culture

    remi.feraud@paris.fr, Président du groupe PS au Conseil de Paris

    nathalie.kosciusko-morizet@paris.fr, Présidente du groupe « Les Républicains »

    david.belliard@paris.fr, Président du groupe EELV

    eric.aziere@paris.fr, Président des élus UDI-Modem

    nicolas.bonnet-oulaldj@paris.fr, Président du groupe communiste – Front de gauche

    jean-bernard.bros@paris.fr, Président du groupe radical de gauche, centre et indépendants

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Douarnenez-Le Récit de la "LIBERATION" de Michel Mazéas (LT 8/08/2015)Dans ses archives personnelles, Michel Mazéas détenait cette photo : des militaires allemands longeant le cimetière de Ploaré, rue Laennec durant l'Occupation. (Photo collection privée)

     Il y a soixante et onze ans jour pour jour, la ville de Douarnenez était libérée de l'occupation allemande. Les témoignages se font de plus en plus rares, de plus en plus précieux. Tandis que les souvenirs se confondent, les écrits restent. Michel Mazéas, historien, nous a laissé « Quatre jours en août ».
     
    « Depuis quelques mois, Douarnenez frémissait d'inquiétude et d'impatience. Le Débarquement allié, en Normandie, avait eu lieu le 6 juin ». C'est en ces mots que Michel Mazéas, historien, introduit son récit « Quatre jours en août ». L'ancien maire et fin connaisseur de la ville à la plume délicate, y raconte ses souvenirs d'adolescent durant ces quatre jours de combats qui précèdent la Libération.
     
    Les forces douarnenistes se préparent
     
    La situation politique se mêle à la vie familiale et amicale. Son oncle Eugène a prévu de se marier le 5 août 1944. « Les rumeurs les plus fantaisistes trouvaient toujours un écho amplifié. Si bien qu'au début du mois d'août s'échangeaient les propos les plus optimistes. Le 4 août, on annonça même la présence d'Américains à Quimper. La confirmation puis la reconfirmation de cette fausse nouvelle allaient se traduire par une réaction spontanée : la ville se mit à pavoiser aux couleurs alliées, chaque fenêtre arborant son drapeau. Le coup d'envoi était donné, dans les esprits, avant même de s'être traduit par les armes ».
     
    Tout commence à Ploaré
     
    Le vendredi 4 août 1944 au matin, les FFI de Douarnenez (Forces Françaises de l'Intérieur) reprennent les locaux de la Vallombreuse, siège de la douane allemande. Dans la journée des barricades se construisent à Ploaré. De jeunes gens vont et viennent afin de surveiller les Allemands. Un de ses amis notamment. « À cinquante ans de distance, je retrouve encore ce regard que nous avons échangé, un instant bref, sous le soleil d'août, juste avant les combats qui allaient nous enlever combien d'amis ! » La situation dégénère en début d'après-midi aux alentours de la place Paul-Stéphan. Déjà des hommes tombent. Et toujours, les images rejaillissent. « Cinquante ans après, je revois encore cet homme étendu, que la vie quittait peu à peu et pour lequel nous ne pouvions plus rien faire. » Les souvenirs de Michel Mazéas sont clairs précis. Il rend compte avec détail. Le soir, on pleure les morts mais Ploaré est libre.
     
    Ploaré libéré, les Allemands sont dans le centre-ville
     
    Après une nuit agitée, le samedi matin, les renforts alliés sont attendus. L'aide vient par le ciel mais les avions sont abattus. Les Allemands poursuivent les combats. Ils remontent du centre-ville afin de reprendre Ploaré. C'est chose faite. La journée du dimanche 6 août n'offre pas de répits aux résistants. « À Ploaré, la garnison tient en otages une vingtaine de personnes, dont les maires de quelques communes. Ils menacent de les fusiller tous par prévention ». Ils sont finalement libérés grâce à un coup de bluff. Le directeur du Rex se fait passer pour un Américain et propose d'être détenu à la place des otages. Pourtant la confusion règne le matin du lundi 7 août. Tous attendent. « Que se passe-t-il à Ploaré ? Nous ne le savons guère ».
     
    Enfin... « le jour de la LIBÉRATION »
     
    Le mardi 8 août, il fait beau. Dans la matinée paisible retentissent d'énormes déflagrations. « Toutes les vitres du groupes scolaire ont volées en éclat, le toit du préau est en partie arraché... Les vitraux de l'abside de l'église sont réduits en miettes ». Les Allemands font exploser les stocks de munitions avant de partir. Les combats ne sont pas tout à fait terminés. « Les FFI de Douarnenez contribueront à les déloger des hauteurs du Menez-Hom, de la presqu'île de Crozon, de la côte de Beuzec, de Lesneven où se déroulèrent des combats meurtriers ». Les Allemands quitteront définitivement la région de Douarnenez et du Cap-Sizun le 19 septembre. Mais le 4 août 1944 est pour la ville de Douarnenez, écrit Michel Mazéas en lettres capitales : « Le jour de la LIBÉRATION ».
     
    Domitille Pautonnier
    source: letelegramme.fr
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Marche pour la Paix-RdV Dimanche 9 août 2015-10 heures30-Mémorial de la Résistance de Sainte-Marie du Menez Hom (Plomodiern)

    Marche pour la Paix-RdV Dimanche 9 août 2015-10 heures30-Mémorial de la Résistance de Sainte-Marie du Menez Hom (Plomodiern)

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Picardie-suppression des trains par manque de conducteurs

    C'est le Courrier Picard de ce 12 juillet qui l'annonce: des trains ont été supprimés sur l'axe Creil-Beauvais, Paris-Beauvais ou Beauvais-Abancourt-Le-Tréport... Pas de grève pourtant ni de droit de retrait. Ni même de quais trop étroits pour la largeur d'un train, mais pas assez de conducteurs au dépôt de Creil pour assurer le service public des TER.

    C'est un phénomène qui affecte ces derniers mois de façon récurrente l’exploitation du réseau régional, à l’origine de ces annulations en cascade. La pénurie étant ces jours-ci amplifiée par les congés d’été.

    Sans rire, la SNCF, ou ce qui reste de la société nationale des chemins de fer français, indique que ça va durer un certain temps. Un peu comme le refroidissement du fût du canon, vu que les écoles de formation n'ont pas fini de former les futurs conducteurs. Et que le chômage étant ce qu'on connait, la SNCF n'envisage pas de le réduire en embauchant dans des écoles de conduite, j'ajoute.

    Bon, comme dirait Emmanuel Macron, le banquier d'affaires ministre de François de l'Elysée, s'ils n'ont pas de TER, qu'ils bouffent des autocars en Picardie. Allez, en voiture, bordel de m....!

    Est-ce que je vous ai dit que la casse de la SNCF a été votée par les parlementaires socialos et écolos? Oui, c'est bêta alors, je me répète.

     

    source:le-blog-de-roger-colombier

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Mobilisés depuis de longues semaines, les bibliothécaires veulent plus de moyens humains pour la future médiathèque des Capucins.

     

    L'assemblée générale à la médiathèque Neptune aura duré plus longtemps que prévu.

    Mobilisés depuis le mois d'avril, les bibliothécaires brestois ont une nouvelle fois débrayé ce mardi matin, à l'appel de l'intersyndicale Unsa, FO, CGT, et FO. 

    Le comité technique paritaire, consultatif, a voté sur la base du même document que celui présenté le 23 juin dernier. "C'est faire fi du vote négatif de l'ensemble des représentants du personnel et de l'abstention de trois élus".

    Aux Capucins, sont prévus 36 ETP (équivalent temps plein), ainsi que 24 ETP pour les services ressources ou communs. Insuffisant pour les syndicats alors que 6 ETP seront également redéployés des équipements de quartier. 

    Les horaires d'ouverture sont également à revoir selon les agents qui ne comptent pas relâcher la pression. 

    Ils annoncent déjà des actions pour la rentrée.

    source: ouest-france.fr/ [07/07/2015]

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les maires mobilisés contre la loi NOTRe et l’euro – balkanisation de la République

    Ils sont des centaines et centaines de maires opposés au projet de loi Notre…..

    Ce sont les premiers qui se sont mobilisés, d’autres de toutes tendances se dresseront contre ce coup de jarnac contre la République…..

    Ce n’est pas le combat des rétrogrades contre les modernistes, mais celui des Républicains contre les libéraux !

    D’un côté il y a tous les élus qui veulent que la démocratie communale ne soit ni confisquée, ni détournée et de l’autre un gouvernement qui obéit aux ordres de l’Union Européenne.

    L’Union Européenne est favorable à la réduction drastique des dépenses publiques, à la liquidation des communes et aux regroupements en communautés d’agglomérations et en pays…..

    Qu’importe pour ce gouvernement si les populations sont opposées à des regroupements imposés, il faut éloigner le pouvoir du peuple, renforcer les prérogatives de barons locaux, morceller la République une et indivisible en « territoires » mis en concurrence les uns avec les autres pour le plus grand profits des multinationnale.

    Le 24 juin, 800 maires, à l’appel de l’AMRF, ont manifesté devant l’Assemblée Nationale pour dire leur opposition à la loi NOTRe procédant au regroupement autoritaires des communes en des intercommunalités de 20 000 habitants ainsi qu’au tranfert obligatoire de nouvelles compétance vers de nébuleux EPCI (rien que le nom de ces « machins » dénottent leur caractère antidémocratique). La ministre Lebranchu a donné une fin de non recevoir à une délégation de 130 maire. Les euro-métropole et les euro-régions consacrent la balkanisation de la République, en application des directives européennes (lire ici), et répondent exactement à la demande express du grand patronat, exprimée notamment par le manifeste du MEDEF Besoin d’Aires (que l’on pourrait traduire en clair, besoin d’espace vital). Pour ses profits l’oligarchie capitaliste veut faire voler en état les institutions décentralisées et déconcentrées que sont les communes et départements, ainsi que les services publics déconcentrés de l’état, condition de l’égalité des droits sur tous le territoire national. Car le but est bien celui-là : transformer une République vidée de tout pouvoir transféré au niveau supranational de l’Union Européenne par nature sous le contrôle de la classe capitaliste en « fédération de régions » aux pouvoirs d’adaptation normative et règlementaire conduisant à l’instauration de droits différents selon les régions ou les métropoles

    Pendant que la loi NOTRe est en deuxième lecture à l’assemblée, le gouvernement a déjà donné ordre à ses préfets de procéder au pas de charge à une nouvelle ré (ou dé) organisation des services territoriaux de l’état, notamment au niveau de ses directions régionales et départementale, au titre de la Réate (réforme de l’administration territoriale de l’état). Derrière un simulacre de « concertation », les préfets préfigurateurs sont en train de décider du sort de services publics mobilisant des centaines de milliers d’agents publics. Derrière ces réorganisations se cachent en fait un vaste plan social, visant à la suppression de milliers d’emplois, à la casse de nombreuses missions de services publics

    source: initiative-communiste.fr [6/07/2015]

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • A l'appel de l'AMRF 150 à 200 participants contre la loi NOTRe

      Le samedi 27 juin, devant la préfecture du Finistère , l'AMRF avait organisé un rassemblement contre la loi NOTRe.150 à 200 participants étaient présents.
     
    Notre comité, représenté par une dizaine de militants de Brest, Landerneau et Pont l'Abbé a soutenu la manifestation derrière une banderole "Retrait de la loi NOTRe". Etait présente également une délégation de l'UD CGT de Quimper. Nous avons diffusé le dernier communiqué de Schivardi et Bartholin faisant référence à la manifestation parisienne du 24 juin; très bon accueil du communiqué, de la banderole et de nos mots d'ordre ("la loi NOTRe n'est pas la nôtre", "retrait de la loi NOTRe").
     
    Nadine Kersaudy, présidente de l'Association des Maires ruraux du Finistère a pris la parole pour se prononcer contre la loi, contre l'intercommunalité forcée opposée à l'intercommunalité volontaire en disant : "c'est maintenant que ça se joue" et même si ça passe, nous ne lâcherons pas". La CGT a dénoncé tous les dégâts de la loi NOTRe sur les services publics et les emplois.Le maire de Guiscriff (56) a insisté sur la défense de la ruralité.
     
    Le cortège a défilé sur les quais pour revenir devant les grilles fermées de la préfecture et remettre un courrier à un représentant du préfet qui n'a voulu recevoir personne.
     
    La correspondante départementale
    d'« Informations Ouvrières » le 28/06/2015

    A l'appel de l'AMRF 150 à 200 participants contre la loi NOTRe

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Diminution du « versement transport » des entreprises : casse des services publics pour remplir les poches des patrons !Il n’y a pas une semaine sans l’annonce d’une mesure anti sociale de la part de ce gouvernement prétendu de gauche….

    Mais aujourd’hui, avec la loi Macron qui passe par le 49 ter, plus rien ne nous étonne de la part de ce pouvoir qui est aux ordres de l’Union Européenne : réduire les dépenses publiques, s’attaquer aux services publics notamment aux hôpitaux de proximité, s’en prendre aux prud’hommes, alléger les cotisations sociales des entreprises….et j’en passe.

    Le dernier cadeau fait aux entreprises, mais il y en aura d’autres consiste à diminuer le « versement transport » des entreprises.

    Le 09 juin dernier le premier ministre a fait part de sa volonté de modifier le seuil qui passerait de 9 à 11 salariés pour le déclenchement du versement transport des entreprises.Le versement transport est une des ressources principale et essentielle au financement des infrastructures et services de transports en commun public.

    La suppression du versement transport c’est – 500 millions d’euros au niveau national, et -235 millions pour l’Ile de France !

    Quand on connaît le sous-investissement chronique – qui a oublié la catastrophe de Brétigny ? – et les besoins importants, cela est proprement scandaleux. la conséquence d’une telle décision ne peut être que la diminution de l’offre de transport en commun et l’augmentation des tarifs pour tous les usagers, dans la droite ligne de l’augmentation de la TVA dans les transports à 10% et de la libéralisation des transports par autocars mise en œuvre par la Loi macron pour démanteler le transport ferroviaire. Le gouvernement Valls démontre une foi de plus qu’il n’est que le valet servile du MEDEF, des multinationales, un gouvernement de classe déployant une politique clairement établie à droite.

    Au moment où la ministre de l’écologie gesticule sur la soit disant transition énergétique et s’agitte pour la conférence COP21 qui ne sert que de prétexte à la privatisation des barrages hydroélectriques et à remplir les poches des banquiers et du BTP (lire ici), affaiblir le financement des transports en commun ne répond en rien aux exigences et enjeux de notre époque. Pour un développement durable pour tous, pour réduire la pollution mais également au moment où les salaires de millions de nos concitoyens sont de faits réduits par l’augmentation du coûts des transports et l’explosion des frais liés au transports individuels automobiles, cette décision est innaceptable.

    Il ne s’agit par ailleurs ni plus ni moins que de supprimer une partie du salaire mutualisé de chacun, en commençant par les petites entreprises mais chacun sait que cela ne s’arrêtera pas là.

    source : initiative-communiste.fr [27/06/2015]

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Maires ruraux. Une centaine de manifestants à Quimper (LT.fr- 27/06/2015)

    Ce samedi matin, à l'appel de l'association des maires ruraux du Finistère présidée par la maire de Cléden Cap Sizun Nadine Kersaudy, une centaine d'élus ont manifesté à Quimper pour la défense des communes rurales qui subissent de fortes pressions dans le cadre de la Loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République). Des syndicalistes de la CGT qui défendent les services publics de proximité, des représentants du comité de défense de l'hôpital de Douarnenez étaient également présents en signe de solidarité.

     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper. Les élus ruraux manifestent devant la Préfecture (OF.fr-27/06/2015)

    Ce matin, à Quimper, une centaine d’élus ruraux venus du Finistère, du Morbihan, d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, ont manifesté pour le retrait du projet NOTRe.

     

    La colère monte dans les petites communes. À l’appel de l’association des maires ruraux du Finistère, ils étaient une centaine d’élus ce matin, à Quimper, à manifester pour le retrait du projet NOTRe.

    Maires, adjoints, habitants des communes rurales du Finistère, mais aussi du Morbihan, d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, ont défilé dans les rues quimpéroises et devant la Préfecture.

    Pour Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun, et présidente de l’association des maires ruraux du Finistère depuis 2008, l’objectif de cette mobilisation « est d’alerter la population et le gouvernement des actions que les communes rurales mènent dans plusieurs départements en France contre la loi NOTRe, le troisième volet de loi territoriale. »

    « Celle-ci préconise de donner de plus en plus de compétences à la communauté de communes, qui n’est pas une collectivité, mais bien un établissement public de coopération intercommunale, rappelle la maire. Ce qui nous met plus particulièrement en colère, c’est la volonté d’élire au suffrage universel direct les délégués communautaires. À terme, cela signifie la fin des petites communes tout simplement. On nous parle de faire des économies au sein des grosses structures, mais ce n’est pas le chemin que nous prenons. »


    Les élus ruraux manifestent devant la Préfecture par OuestFranceFR

     

    source: ouest-france.fr

     

     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Communiqué
    de Gérard Schivardi, maire de Mailhac,
    et de Jean Bartholin, conseiller départemental de la Loire

    Retrait du projet de loi NOTRe-Appel de Gérard Schivardi, maire de mailhac et Jean Bartholin, conseiller départemental de la Loire

    800 maires, ceints de leur écharpe, ont manifesté le 24 juin, à l’appel de l’ARMF, à l’Assemblée nationale.

    Nous en étions.

    Nous sommes venus dire aux députés : « Impossible d’accepter la baisse des dotations de l’Etat aux communes ; impossible d’accepter la loi NOTRe avec ses regroupements autoritaires de 20 000 habitants, l’élection au suffrage universel des conseils communautaires, les communes nouvelles qui supprimeront tout contrôle des conseils municipaux des communes fusionnées, et les transferts obligatoires de nouvelles compétences à l’EPCI ; impossible d’accepter la confiscation de la maîtrise des PLU. »

    Nous sommes venus dire au gouvernement : il faut maintenant que ça s’arrête, « la loi NOTRe doit être retirée ».

    Recevant une délégation de 130 maires conduite par l’AMRF, la ministre Lebranchu a confirmé la volonté du gouvernement de faire passer sa loi antinomique avec le mandat que nous ont donné les électeurs il y a seize mois.

    Le temps presse : la loi NOTRe arrive en deuxième lecture le 29 juin. Dans tout le pays, les préfets convoquent les CDCI, ils avancent sur de nouveaux regroupements à 20 000 (ou même à 15 000 !) ; les départements, pivots républicains de l’organisation des solidarités humaines et territoriales, sont menacés d’être absorbés par les métropoles.

    Lors du rassemblement à l’Assemblée nationale, un maire s’est écrié : « A 800 maires vous ne voulez pas nous entendre ; nous allons revenir par milliers, et vous serez bien obligé de reculer. »

    De toutes les communes, de tous les départements, dans tout le pays, la colère monte. L’AMRF, en appelant à un premier rassemblement à l’Assemblée nationale, a ouvert la voie.

    _____________________________________________________________________________

    C’est une certitude, qu’un appel soit lancé dans l’unité des maires et des organisations à monter le même jour à Paris, appel relayé dans tous les départements pour le retrait du projet de loi NOTRe, et les maires  répondraient avec leur conseils municipaux par dizaines milliers !

    RETRAIT DU PROJET DE LOI NOTRe

    ____________________________________________________

    Pour toute correspondance:

    Jean Bartholin: j.bartholin@wanadoo.fr 

    ou  Gérard Schivardi mairie-mailhac@orange.fr

    https://democratiecommunes.wordpress.com

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les Maires ruraux de Bretagne se rassemblent samedi, à 10 h 30, devant la préfecture à Quimper. « Nous en avons assez de voir que tous les liens qui nous unissent sont coupés un à un, que la solution à tous les maux doit être de grandes « communautés » où l’administré n’est plus une personne mais un numéro. Ce n’est pas notre vision de nos territoires, et nous savons que ce n’est pas la vision de ceux qui se battent pour la sauvegarde de leur école, leurs commerces, leur service de santé, leur patrimoine… » écrit l’association.

    source:OF 26/06/2015

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Pour combattre l'injustice du patronat : totes et tous avec Michel LE GOUGE à l'audience des Prudhommes-mardi 23 juin-10 h 30 à Quimper (Mairie d'Ergué Armel)(Appel syndicat CGT-Bigard)

    La CGT est un syndicat de lutte, de classe et de masse. Et c'est sur ces valeurs que le syndicat CGT Bigard lance un appel à la mobilisation. Nous vous donnons RDV le 23 juin aux prud'hommes de Quimper à partir de 10h30 pour soutenir notre camarade injustement licencié. C'est l'ensemble des syndicats CGT du secteur et de la région que nous appelons à venir nombreux ce jour là. Un car en partance du rond-point Bigard sera à disposition à partir de 10h30, retour prévu à 15h30.    

    Rappel des faits : 

                Le 8 septembre un salarié est convoqué au bureau du DRH en vue d'une sanction. 

                Le 11 septembre le couperet tombe, Michel est licencié pour manquement important et inadmissible dans son travail. Il reçoit la lettre de licenciement le jour de la naissance de ses jumeaux. 

                Dossier monté de toutes pièces, sur de faux témoignages, de 2 cadres travaillant dans l'entreprise. Le salarié aurait avoué avoir coupé plusieurs vannes de stérilisation à l’abattoir bœuf.  Insensé. Le salarié n'a pas travaillé à ces postes ce jour là, n'avait pas le matériel pour couper les vannes, en 26 ans il n'a jamais eu d'avertissement ni même de remarque sur son travail. 

                La coupe est pleine, le patronat n'a plus de limite, dorénavant il rédige de faux témoignages pour faire des exemples. LE BUT : Asservir les salariés pour mieux les exploiter. 

                Nous voulons organiser un mouvement de masse et de classe le plus large possible donner une dimension syndicale et politique pour la défense de notre collègue, contre ce patronat voyou qui ne respecte ni l'ouvrier, ni le code du travail, ni les lois républicaines. La France sombre petit à petit dans la corruption, où l'argent est roi. Bigard se crée sa propre loi, celle du grand capital : ni foi, ni loi. 

                En cette période faste pour le grand patronat, il n'hésite plus à licencier sur de faux témoignages certes mais également pour inaptitude, alors qu'il a obligation de préserver la santé des salariés, d'adapter des postes pour maintenir ceux-ci dans l'entreprise. Mais, non ! Au contraire ! L'exclusion, le chômage il l'entretient. Comme disait Marx : entretenir la garde de réserve est un besoin vital pour le grand patronat c'est là qu'il puise sa ressource, sur le lit du racisme, du fascisme, de l'inégalité au droit, au travail. La fracture qui déchire notre monde vient de l'inégalité : 1% du patrimoine cumulé des plus riches dépasse celui des 99% restants. 67 personnes du grand capital possèdent autant de richesse que trois milliards et demi d'êtres humains. Cela ne peut plus durer ! 

    Venez nombreux, la classe ouvrière dit non à cette exploitation à outrance du salariat, du peuple. 

    Rien ne justifie de tels actes, les limites sont dépassées. 

     

     Exigeons la réintégration de notre collègue

    Michel Le Gouge. 

    Dans la lutte nous nous unirons.

    Par l'union nous vaincrons. 

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ce jeudi 28 mai, jour de grève très suivie à l’AP-HP, l’émission “ça vous regarde” sur la chaine LCPan, organisait un débat entre Danielle Simonnet, Conseillère PG de Paris, Christophe Prudhomme, médecin et CGT, Bernard Debré (UMP) et Cédric Arcos Fédération Hospitalière de France.

    Non, l’hôpital public n’est pas malade des 35h et des RTT, mais de l’austérité. Martin Hirsch, Directeur Général de l'APHP, doit retirer son projet qui ne vise qu’à faire des économies sur le dos des personnels de santé. Alors que le gouvernement veut imposer une coupe sombre de 3 milliards d’euros dans les dépenses de santé, le directeur de l’AP-HP veut opposer les personnels soignants aux citoyens et usagers ! Mais l’hôpital craque.  Vont-ils enfin entendre la colère et la souffrance au travail de celles et ceux qui y travaillent et la dégradation croissante de l’offre de soins ?  Il faut que cesse la casse de l’hôpital public ! Si l’hôpital public était une banque, ils l’auraient déjà sauvé !


    Ça Vous Regarde - Le débat : 35 heures : coup... par LCP

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Discrimination : Boris Le Lay à nouveau condamné  (OF 29/05/2015)Hier, Boris Le Lay, fondateur du site Internet Breiz Atao était convoqué au tribunal de Quimper pour provocation à la discrimination raciale. Les faits reprochés se sont produits entre le 25 et le 30 juin 2013, dans un film où il tenait de violents propos notamment contre le sonneur bigouden Yannick Martin. Le prévenu a été jugé en son absence. Il réside au Japon. Depuis le 23 avril 2014, un mandat d’arrêt à son encontre est délivré. Âgé de 33 ans, il a déjà été condamné à sept reprises pour des faits de discrimination, diffamation, des menaces… Dans la vidéo, il réagissait à une de ses peines. La procureure a requis un an ferme. « Les propos sont explicites. C’est de la xénophobie. » Elle tonne : « Ce que le prévenu fait, c’est un appel à la haine. » Jugement : six mois ferme. En outre, il devra verser 8 000 € à la partie civile. D’autres informations judiciaire s sont en cours dont une suite à des messages antisémites publiés sur Internet.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •   In« Je tiens à dénoncer la totale connivence entre la politique gouvernementale et celle de la ville de Paris »terview  de Danielle Simonnet, conseillère de Paris du Parti de Gauche (Informations Ouvrières n°353-28 mai/3 juin 2015)

    Tu es élue à la Ville de Paris. Tu t'opposes à la plupart des délibérations. Pourrais-tu expliquer?

     Les grandes questions qui se posent à la Ville de Paris sont celles qui se posent dans toutes les collectivités de France où les politiques d'austérité de ce gouvernement ont un impact terrible. La réduction des dépenses publiques est faite d'abord et avant tout contre le service public !

     Il se dit dans les différents couloirs de l'Hôtel de Ville que l'an prochain, il y aurait entre 5 et 20  de baisse de budget par direction. Un exemple qui est peut-être anecdotique, mais symbolique: au niveau des musées de la Ville, les directives administratives demandent aux salariés caissiers de solliciter les citoyens, qui viennent déjà de payer leur entrée 11 euros, pour qu'ils fassent un don. On demande à des fonctionnaires de faire la quête auprès des citoyens pour financer la politique culturelle des musées parisiens! C'est emblématique de la situation qu'ils nous préparent: à la faillite. Certes, de façon moins immédiate que pour la Grèce «, Mais la politique de la Ville s'est d'ores et déjà engagée dans une stratégie de liquidation et de vente.

    Sur les politiques sociales et de santé, c'est assez flagrant. Les EHPAD, établissements pour les personnes âgées, qui sont en dehors de Paris, on les ferme, comme celui de Sarcelles. Le CEFp, qui s'occupe des mineurs isolés étrangers en Indre-et-Loire, on le ferme. Et on demande aux fonctionnaires de venir sur la région parisienne alors qu'ils ont construit leur vie ailleurs. Cela va se traduire par des licenciements de fonctionnaires.

     Il y a un manque de places dans les structures d'accueil pour les personnes âgées en perte d'autonomie, pour les mineurs isolés étrangers, et on ferme ces établissements! Toutes les administrations souffrent de sous-effectif, de la précarité. La mairie de Paris a mis en place la délégation de service public à des structures associatives. Leurs subventions baissant, ces associations s'engagent dans des licenciements.

    Officiellement donc, ce n'est pas du fait de la Mairie de Paris! Plus ça va. plus on entre dans le bois dur des politiques d'austérité.

    A côté de cela, les intérêts privés se portent très bien. C'est le cas pour les parkings municipaux: plus de la moitié est gérée par des entreprises privées, dont Vinci. Vinci engrange pour cette gestion des parkings 45 millions de bénéfices nets par an ! Si les parkings étaient gérés par la Ville, on pourrait baisser les tarifs de stationnement et réinvestir ailleurs. La Ville de Paris se soumet aux politiques d'austérité, elle dégrade ses services publics,  elle réduit ses investissements, ne répond pas aux besoins en logements, crèches, solidarité, à l'urgence écologique, et favorise les intérêts privés.

     Tu étais tout à l'heure [21 mai] au rassemblement des hospitaliers de l'AP-HP.

    C'était une mobilisation historique, je ne sais pas depuis quand on n'avait pas vu une mobilisation aussi massive! Elle incarne à la fois le ras-le-bol et une très forte détermination des fonctionnaires de l'AP-HP. La situation est invivable pour les personnels. Le projet de Martin Hirsch est directement dicté par Marisol Touraine: c'est le gouvernement qui a décrété qu'il fallait faire une baisse de trois milliards dans les dépenses de santé. Ils ont décidé de faire de l'AP-HP le terrain d'expérimentation. Us organisent une régression sociale contré les agents et la casse de l'offre de soins de manière catastrophique !

     Le discours de Martin Hirsch relève de la stratégie du choc: il prétend que le problème de l'AP-HP serait le trop grand nombre de RIT. Non! C'est le sous-effectif qui empêche les fonctionnaires de prendre leurs RTT. Il est urgent de créer un mouvement de solidarité, de soutien à cette grève très massive, qu'on a pu voir aujourd'hui, nécessaire pour défendre notre système de santé.

    Je tiens à dénoncer la totale connivence entre la politique gouvernementale et celle de la Ville de Paris. Mme Hidalgo est présidente de J'AP-HP. Elle cautionne le projet à l'hôpital Hôtel-Dieu de transformer la moitié des surfaces en logement social, et donc de réduire l'offre de soins. Elle ne s'oppose pas à la vente du tiers du foncier prévue à Lariboisière, à la fermeture des hôpitaux Beaujon et Bichat pour faire un grand hôpital Paris-Nord, etc. CAP·HP est sommée par le gouvernement de liquider une partie de son foncier, et la Ville de Paris en profite par effet d'aubaine pour répondre à ses propres objectifs de logements sociaux. Je vais continuer au Conseil de Paris à dénoncer ces logiques, pour défendre les hôpitaux parisiens.

    Notre journal organise une assemblée-débat le 6 juin pour discuter de la situation et des suites du 9 avril. Comment vois-tu la suite face au gouvernement ?

     Le gouvernement mène une politique de droite totalement dans la continuité de la politique de Sarkozy et en cohérence avec les directives européennes de réduction des dépenses publiques. Comment lutter contre cela? JI faut créer les synergies, les convergences, parce qu'il ya plein de luttes, de poches de résistance, et à travers le 9 avril, on a eu la démonstration d'une forte disponibilité pour s'opposer à cette politique. On l'a vu aujourd'hui avec la mobilisation des agents hospitaliers.

    Le type de cadre de rencontre que vous organisez est, je pense, celui qu'Il faut démultiplier: permettre aux salariés qui luttent, aux élus locaux qui résistent, aux collectifs associatifs et citoyens mobilisés de se rencontrer. Il faut créer les cadres où tous les citoyens qui s'engagent dans des résistances à différents niveaux puissent échanger. C'est important pour donner confiance à ceux qui luttent, pour amplifier ces combats.

    Ces cadres doivent assumer aussi l'affrontement politique direct avec la politique du gouvernement, à la fois dans la rue, mais aussi dans les urnes. Que ce soient les échéances des régionales ou de la présidentielle, il faut être en capacité de créer des citoyens où, quel que soit l'engagement des citoyens, associatif, syndical, politique, ils puissent être en capacité de reprendre le pouvoir sur leur vie et décider dans ces échéances électorales de leur programme électoral, des listes et de leur stratégie. C'est la démarche que nous souhaitons impulser par le biais d'appels au rassemblement citoyen dès les régionales, en Ile-de-France comme ailleurs.

     Source : Informations Ouvrières n°353 [28 mai au 3 juin 2015]
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Plusieurs milliers de salariés des hôpitaux de Paris se sont rassemblés ce jeudi 21 mai sous les fenêtres du directeur général de l'APHP, point d'orgue d'une journée de grève d'une ampleur unitaire inédite depuis des années. Martin Hirsch fait bien en effet l'unanimité contre son projet de plan stratégique rejeté par l'ensemble des syndicats (CGT, Sud, FO, CFDT, Unsa, CGC). Les manifestant ont été rejoints par le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez qui leur a apporté le soutien {"de toute la CGT"}.

     

     

    Communiqué de presse de l’union syndicale CGT de l’AP-HP,de la fédération CGT Santé et Action Sociale et de la CGT

    Grande mobilisation des agents sur le « hold-up » annoncé : Les coupes budgétaires dans l’hôpital public, les personnels disent NON !

     

    Le Directeur général de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, prévoit des coupes budgétaires massives dans les caisses de l’hôpital public et de remettre en cause l’organisation du temps de travail par la suppression de RTT pour les agents.

    Dénonçant le projet de la Direction, plus de 7 500 agents se sont rassemblés, ce matin, devant le siège de l’AP-HP, à Paris, où des taux dépassant les 50% de grévistes ont été enregistrés dans certains établissements. C’est un réel avertissement pour Martin Hirsch.

    Ce que propose la Direction générale est de « travailler plus pour gagner moins » ont dénoncé les grévistes : « Trop c’est trop, on en a marre de toujours faire plus avec moins, et maintenant, on nous retire tous nos acquis  ».

    En effet, dans un but d’économie massive, la Direction fait le choix de réduire drastiquement la masse salariale et les droits sociaux accordés aux agents de l’AP-HP et prévoit 25 millions d’euros d’économies. Tout y passe : suppression de postes, suppression des RTT (jusqu’à 10 jours perdus pour certains), suppression des jours « médailles » et « fête des mères », ou bien encore suppression de l’indemnité exceptionnelle…

    Il est insupportable de demander aux agents de se plier un peu plus sous le poids d’un système économique qui sacrifie la qualité du service public pour la remplacer par la rentabilité, dans un secteur où la charge de travail augmente chaque jour davantage et où les conditions de travail ne cessent de se dégrader.

    Notre santé, c’est notre bien vivre à toutes et tous !

    Les agents n’ont pas à payer le manque de financement de l’AP-HP et des hôpitaux publics alors que, depuis plusieurs années, les entreprises et le capital bénéficient, en parallèle, de nombreuses exonérations de participation aux régimes de protection sociale.

    Dans une période où d’autres établissements de santé sont aussi mobilisés, comme à Marseille, Strasbourg ou Toulouse, mobilisons-nous tous ensemble pour la défense et la promotion de l’hôpital public, pour le maintien des acquis sociaux des agents et pour l’amélioration des conditions de travail.

    La CGT refuse la politique d’austérité menée à marche forcée par ce gouvernement et refuse la loi Santé.

    La fédération CGT Santé et Action sociale et l’union syndicale CGT de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (USAP-CGT), avec le soutien de toute la CGT, appellent à amplifier le mouvement et à se mobiliser largement, le 25 juin 2015, pour une meilleure politique de santé.

    Montreuil, le 21 mai 2015.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique