• Après avoir manifesté dans le hall, les personnels du CHRU de Brest ont investi la salle où devait se tenir le comité technique d’établissement.Après avoir manifesté dans le hall, les personnels du CHRU de Brest ont investi la salle où devait se tenir le comité technique d’établissement.

    Beaucoup d’émotion émanait des témoignages des personnels du CHRU de Brest venus manifester, ce jeudi 28 avril, au matin, dans le hall de l’hôpital de la Cavale-Blanche contre les réorganisations de services.

    La mobilisation des personnels du CHRU de Brest était importante, ce jeudi matin, dans le hall de l’hôpital de la Cavale-Blanche, en réaction aux réorganisations de services effectuées à l’hôpital Morvan et en projet à la Cavale-Blanche.

    « Mettre en danger nos patients »

    Depuis lundi 25 avril, les services de dermatologie, ORL et ophtalmologie sont réorganisés en hospitalisation continue, d’une part, et hospitalisation de semaine, d’autre part. « Tous les jours, les équipes sont en pleurs. Elles sont tellement mal qu’elles ne peuvent s’empêcher de pleurer aussi devant les patients », témoignent les personnels venus manifester et bloquer le comité technique d’établissement à l’appel des syndicats CFDT, CGT et Sud.

    Les équipes doivent également s’occuper indifféremment de patients des trois spécialités. « Nous avons la sensation de mettre en danger nos patients. Nous n’avons pas été entendus lorsque nous avons alerté sur ce risque. Ce que nous vivons depuis trois jours confirme les craintes que nous avions : nous ne pouvons plus passer aussi souvent dans les chambres », témoigne une infirmière, tandis qu’un autre membre du personnel évoque le décès d’un patient qui a choqué toute l’équipe. « Ce patient était mal en point. Mais on ne peut s’empêcher de penser que si nous conservions le même rythme de passage dans les chambres qu’auparavant, on diminuerait les risques ».

    « Jusqu’à six patients covid sur douze lits »

    D’autres services en souffrance sont venus également témoigner, comme les soignants du service de médecine interne qui notent une dégradation des soins et des prises en charge. « L’équipe est au bord de la rupture. Nous avons accueilli jusqu’à six patients covid sans aucun renfort sur douze lits. On s’interroge sur les contaminations de patients durant ces hospitalisations. Certains proches de patients inquiets ont même demandé une sortie contre avis médical pour éviter une contamination. Il y a un manque de personnel, les équipes travaillent à flux tendu sans renfort », explique une infirmière.

    La situation depuis lundi, à l’hôpital Morvan, dans le pôle organe des sens (ORL, ophtalmo et dermato), inquiète aussi les professionnels des services traumatologie et rhumatologie de la Cavale-Blanche qui doivent fusionner en septembre prochain. « On aime notre métier, mais ce que l’on vit est très dur. On ne va pas tenir, il y aura des conséquences. On ne peut pas supprimer des postes et nous donner plus de tâches à faire », ajoute une infirmière du pôle organe des sens où 7,76 équivalents temps plein ont été supprimés.

    Le comité technique d’établissement (CTE) n’a pas pu se tenir, les syndicats ayant refusé de siéger.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Catherine Le Guen

     
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  • Au CHRU de Brest, un nouveau projet de « fusion » entre deux services inquiète le personnel. ( OF.fr - 28/04/22 - 15h21 )            Mobilisation dans le hall de la Cavale Blanche, au CHRU de Brest, le 28 avril 2022

    Au CHRU de Brest-Carhaix, jeudi 28 avril 2022, une quarantaine d’employés sont allés à la rencontre de la direction pour alerter sur le projet de rapprochement des services de traumatologie et de rhumatologie.

    Les projets de réorganisation se suivent et ne passent pas auprès du personnel du CHRU de Brest-Carhaix. Ce jeudi 28 avril 2022 au matin, à l’appel de l’intersyndicale, ils étaient une quarantaine, soignant et administratif, réunis dans le hall de la Cavale Blanche pour protester contre une nouvelle restructuration annoncée par la direction. Après le rapprochement des services ORL, ophtalmologie et dermatologie effectif depuis quelques jours à Morvan, c’est au tour de la rhumatologie et de la traumatologie de « fusionner », pour reprendre le terme employé par les organisations syndicales.

    « Hyper polyvalence »

    « La direction parle de « réorganisation », mais en réalité c’est une fusion pour faire des économies », grince Myriam Vals, du syndicat Sud. Elle pointe le problème de « l’hyper polyvalence » exigée envers le personnel paramédical : « La prise en charge n’est pas la même en médecine et en chirurgie ! En chirurgie, il faut faire des pansements complexes, c’est de la surveillance toutes les heures… On va demander aux infirmières d’être compétentes du jour au lendemain, au prix de la qualité des soins et d’une vraie souffrance au travail. »

    Profitant de la tenue d’un CTE (Comité technique d’établissement), le personnel est allé à la rencontre de l’équipe dirigeante de l’hôpital. Tour à tour, infirmières, aides soignantes et délégués syndicaux (CGT, CFDT, Sud) ont pris la parole pour exprimer leurs inquiétudes.

    Les organisations syndicales ayant refusé de siéger après les échanges, le CTE n’a pu se tenir. 

    « On ne va pas tenir longtemps comme ça »

    « En arrivant lundi, j’ai trouvé une collègue en pleurs devant ses patients, témoigne une infirmière à propos du rapprochement des services ORL, ophtalmologie et dermatologie. Ce qu’on vit depuis trois jours confirme nos craintes, les cadences sont impossibles, on fait toutes 1 h 30 d’heures sup chaque jour. On ne va pas tenir longtemps comme ça. » Tous redoutent des défauts de prise en charge de patients et une perte d’expertise avec cette réorganisation, notamment sur la chirurgie spécialisée « SOS main », réputée à la Cavale Blanche. Mais aussi une aggravation de la perte d’attractivité de l’hôpital public, qui connaît déjà des difficultés de recrutement.

    Les organisations syndicales ayant refusé de siéger, le CTE n’a pu se tenir. Contactée, la direction ne s’exprime pas sur le sujet dans l’immédiat mais apportera des précisions sur le projet dans les jours à venir.

    Auteur : Julia Toussaint

    Lien : https://www.ouest-france.fr

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  • Finistère. Le panneau qui symbolise le premier village résistant de France a été vandalisé. ( OF.fr - 28/04/22 - 11h37 )  La stèle de Trédudon Le Moine a été vandalisée le jour du souvenir des déportés, dimanche 24 avril 2022. Il a été démonté depuis pour être remplacé

    ​Dimanche 24 avril 2022, un riverain a remarqué que le panneau qui expliquait l’histoire ​du village de Trédudon Le Moine, à Berrien (Finistère), avait été vandalisé. La commune a reçu le titre de premier village résistant de France en 1947.

    Dimanche 24 avril 2022, le panneau racontant l’histoire du village de Trédudon Le Moine, à Berrien (Finistère) a été vandalisé. Nous avons été alertés dimanche matin par une personne résidant dans le village. J‘ai aussitôt procédé à un signalement auprès de la gendarmerie de Carhaix. Une brigade s’est rendue sur place le lundi afin de relever des indices, ​indique Hubert Le Lann, le maire, scandalisé par ce vandalisme.

    Premier village résistant de France

    Le village, classé comme le premier village résistant de France, possède une stèle explicative. De juin 1940 à août 1944, le village a maintenu une parcelle de France libre. Dès le 16 juin 1940, l’organisation clandestine du Parti communiste français, dirigée par Pierre Plassart, y a stocké des armes britanniques avec la complicité et le soutien de toute sa population.

    Un refuge pour les résistants traqués

    Trédudon Le Moine sera à la fois un dépôt d’armes, un refuge pour les résistants traqués, un lieu de réunion et un centre de décision pour les dirigeants nationaux et régionaux des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). C’est pourquoi l’État-major national lui a décerné le titre de premier village résistant de France.

    Le panneau démonté

    La stèle a été inaugurée en 1947 par le professeur Marcel Prenant chef d’état-major des FTPF et les chefs régionaux en présence de l’ensemble des résistants du département. La municipalité a fait démonter le panneau afin de tenter d’effacer les traces de peinture. Sachant que les méfaits se sont produits le jour du souvenir des déportés, faut-il y voir un symbole ? », ​s’inquiète Hubert Le Lann. La municipalité de Berrien a décidé de procéder au remplacement du panneau dans les délais les plus brefs.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • « Un ras-le-bol général » : au Crédit Agricole du Finistère, 500 salariés font grève à Quimper. ( OF.fr - 28/04/22 - 12h44 )La grève a réuni au siège de Quimper environ 500 salariés sur les 1 480 que compte le Crédit Agricole du Finistère.

    Un mouvement de grève frappe le Crédit Agricole du Finistère ce jeudi 28 avril 2022. Près de 500 salariés de tout le département se sont réunis au siège, à Quimper, pour montrer leur « ras-le-bol » face à la direction. Ils réclament des revalorisations salariales et de meilleures conditions de travail.

    Sébastien dit avoir travaillé 20 ans au Crédit Agricole du Finistère, et occupe un bon poste. Il montre sa fiche de paie : 2 068 € nets. « Vous trouvez ça normal ? » lance-t-il sans dissimuler sa colère. Comme lui, près de 500 salariés de la banque, sur les 1 480 du Finistère, ont fait part de leur « ras-le-bol général » à la direction en se réunissant au siège, à Quimper, ce jeudi 28 avril 2022.

    « Il n’y avait pas eu de mouvement social de cette ampleur au Crédit Agricole depuis 2008, selon Jean-Luc Méar, délégué syndical Sud. Beaucoup ici n’ont jamais fait de grève de leur vie. » La CFDT et la Sneca ont également organisé ce mouvement.

     

    « Des salaires trop bas »

    Les raisons de la colère sont multiples. « Les pressions commerciales s’accentuent depuis longtemps, alors qu’on bat des records commerciaux en crédit habitat, en collecte et en assurance. De plus, les résultats financiers sont excellents. »

    Pourtant, les employés déplorent « des salaires trop bas ». Ce qui a mis le feu aux poudres : « L’échec des négociations sur les salaires, au niveau national comme local, indique le représentant syndical. Alors que l’inflation est à 4,5 %, la Fédération nationale du Crédit Agricole nous a généreusement accordé 0,7 % d’augmentation. Ce n’est pas suffisant. »

    Six points de vente fermés depuis le 1er janvier

    Mais ce qui réunit surtout les salariés ce jeudi matin, c’est « la dégradation des conditions de travail » depuis le 1er janvier 2022 et la mise en place du projet « Team29 » et son tout digital très impopulaire. De plus, six points de vente, sur les 112 du département, ont été fermés depuis le début d’année et quinze postes de directeur d’agence ont été supprimés.

    L’intersyndicale rencontrait dans la matinée des membres de la direction. Ils revendiquent une revalorisation salariale de 3 %. Dans la soirée, la direction leur a proposé une augmentation de l’enveloppe d’intéressement ce qui n’a pas satisfait l’intersyndicale. Les discussions se poursuivront ce jeudi 5 mai 2022. D’ici là, le mouvement de grève est suspendu, mais pourrait repartir selon l’issue des négociations. Nous n’avons pas réussi à joindre la direction.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Romain Le Bris

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  • Le syndicat Sud éducation 29 apporte son soutien à la grève du lycée Jean-Marie Le Bris. ( OF.fr - 28/04/22 - 15h51 )                Une cinquantaine d’enseignants étaient en grève au lycée Jean-Marie-Le-Bris à Douarnenez (Finistère).

    Mardi 26 avril 2022, les enseignants du lycée Jean-Marie Le Bris de Douarnenez (Finistère) étaient en grève. Le syndicat Sud Éducation 29 apporte son soutien au personnel gréviste et insiste sur les situations conflictuelles dans l’établissement.

    En réaction à la grève d’enseignants au lycée Jean-Marie-Le-Bris de Douarnenez (Finistère), mardi 26 avril 2022, le syndicat Sud éducation 29 a publié un communiqué de presse, jeudi 28 avril, pour témoigner son soutien au personnel gréviste. Il insiste notamment sur la dégradation « du climat dans l’établissement et des relations avec l’ensemble du personnel ».

    Le syndicat rappelle également qu’il a « déjà dû intervenir auparavant dans des situations conflictuelles d’établissements et soutient les personnels engagés dans ce conflit, au nom de la continuité du service public de l’Éducation nationale. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Matthieu BELLINI

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  • Ce jeudi, près de la moitié des salariés de la caisse finistérienne du Crédit agricole se sont rassemblés au siège, à Quimper.Ce jeudi, près de la moitié des salariés de la caisse finistérienne du Crédit agricole se sont rassemblés au siège, à Quimper. 

    Une image rarissime, au Crédit agricole du Finistère. Ce jeudi, à Quimper, environ 650 salariés, soit près de la moitié de l’effectif départemental, ont manifesté au siège pour dénoncer les conditions de travail et exiger une hausse des salaires.

    Quatre heures et demie de négociations, au terme desquelles représentants syndicaux et salariés en grève ont (provisoirement) décidé de mettre fin au mouvement… Ce jeudi, CFDT, Sud et Sneca ont appelé à un rassemblement, au siège du Crédit agricole, à Quimper. Et les quelque 1 400 salariés finistériens ont répondu en masse. À la mi-journée, ils étaient près de 650, massés sous les fenêtres du bureau où direction et syndicats négociaient (*).

    Au cœur des griefs ? Les conditions de travail, d’abord. « La charge de travail s’alourdit, avec un processus de plus en plus compliqué », explique notamment cette manifestante. « Rien n’est simple, et il n’y a aucune reconnaissance », tranche sa collègue. Dans les rangs, beaucoup expriment « un ras-le-bol général » qui les pousse ce jour-là à faire grève ; une première pour nombre d’entre eux.

    « On n’exclut pas une nouvelle mobilisation »

    « Les collègues sont sous pression, confirme Philippe Le Guern (Sneca). Ils n’en peuvent plus de cette accumulation d’outils qu’on leur demande d’utiliser sans être formés ». « La goutte d’eau ? Les négociations salariales nationales qui ont échoué », poursuit-il. Des négociations durant lesquelles une augmentation de 0,7 % a été accordée ; loin des 3 % minimum réclamés pour l’ensemble du personnel.

    Ce jeudi, peu avant 17 h, l’intersyndicale a finalement pu faire deux annonces aux grévistes : la direction a accepté d’étudier la contre-proposition qui lui a été faite, à savoir « augmenter tous les salaires de 3 % au niveau de la caisse du Finistère ». De son côté, elle a annoncé « une simplification des outils », résume Jean-Luc Méar (Sud). Deux points qui seront à nouveau évoqués jeudi 5 mai, lors d’une nouvelle rencontre. « Suivant la réponse, on n’exclut pas une nouvelle mobilisation », prévient le syndicaliste.

    * Sollicitée, la direction n’a pas donné suite à nos appels.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Mobilisation contre la nouvelle unité de l’hôpital Morvan, jour de son ouverture. ( OF.fr  - 25/04/22 - 20h43 )                Nouvelle mobilisation de la CGT contre la fusion des services d’ophtalmologie, ORL et dermatologie à l’hôpital Morvan.

    Ce lundi 25 avril 2022, à Brest (Finistère), jour d’ouverture de la nouvelle unité à l’hôpital Morvan, une nouvelle mobilisation a eu lieu contre la fusion des services de dermatologie, ORL et ophtalmologie, à l’appel de la CGT.

    Ce lundi 25 avril 2022, jour d’ouverture de la nouvelle unité à l’hôpital Morvan, une nouvelle mobilisation a eu lieu contre la fusion des services de dermatologie, ORL et ophtalmologie, à l’appel de la CGT. Le syndicat dénonce un « passage en force ». Il revendique un binôme d’agents supplémentaire sur l’hospitalisation continue. Le projet, initialement prévu au 1er mars, avait été reporté à avril.

    Plusieurs mobilisations intersyndicales ont refusé ce projet. La CFDT a aussi appelé à des débrayages les lundi 25 et mardi 26 avril.

    Une nouvelle journée de mobilisation est prévue jeudi 28 avril, à l’occasion du comité technique d’établissement du CHRU de Brest-Carhaix.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • La CGT Finistère : le 1er mai 2022, manifestons dans l'unité ! ( Fb.com - 26/04/22 )

    La CGT Finistère : le 1er mai 2022, manifestons dans l'unité ! ( Fb.com - 26/04/22 )

    Source : https://www.facebook.com

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  • Réunion publique de l'Union Populaire - Lancement de la campagne législative ! ( Fb.com )

    Soyons nombreux à lancer la bataille du 3ème tour dans la 2ème circonscription du Finistère !
    Cette réunion publique, ouverte à tous, sera l'occasion de marquer l'entrée dans la campagne des législatives.
    Militants, sympathisants ou simplement curieux, n'hésitez pas à passer faire un tour et à y convier vos amis !
    Au programme : échanges, rencontres, musique et fraternité ..!
     

    L'EVENEMENT FACEBOOK

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  • 1 er mai (café militant et manifestation !)

    Pour le 1er mai, journée internationale des travailleuses et des travailleurs, un rassemblement est organisé à 11h place de la Liberté.
    On vous propose de nous retrouver dès 10 h à notre local de campagne (152 rue Jean Jaurès) pour un petit café militant avant le rassemblement.
    On descendra ensuite tous ensemble, le plus nombreux possible, vers Liberté !
    À dimanche !
     
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  • Convergence des mobilisations des services de soins qui subissent des réorganisations / fusions de leur service, dangereuses pour la qualité et la sécurité et soins et pour les services en difficulté !

    Rassemblement à 9h dans la hall de la Cavale Blanche le jeudi 28 avril 2022

    Source : https://www.facebook.com

     

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  • Plus de 200 personnes ont circulé en direction de Recouvrance.Plus de 200 personnes ont circulé en direction de Recouvrance.

    Un peu avant 20 h, environ 200 personnes se sont réunies ce dimanche 24 avril, sur la place de la liberté à Brest. Militants politiques, associatifs ou citoyens composaient le cortège. Cette manifestation était prévue avant même le résultat de l’élection présidentielle et la victoire d’Emmanuel Macron. « Voter, c’est dans la rue », tel est le message qui était brandi par un manifestant. Une quinzaine de militants insoumis étaient présents. « C’est un troisième tour social pendant cinq ans », annonçait un manifestant à la foule. Le cortège a circulé en ville dès 21 h en direction de Recouvrance. L’objectif : faire une boucle dans le quartier. Vers 21 h 15, malgré un cordon de CRS posté devant le pont, le cortège poursuivait sa route et s’en allait vers le pont de l’Harteloire. La manifestation reviendra près de la mairie aux alentours de 22 h.

    Vers 21 h 15, malgré un cordon de CRS posté devant le pont, le cortège poursuivait sa route.Vers 21 h 15, malgré un cordon de CRS posté devant le pont, le cortège poursuivait sa route.
     
     
    Les fumigènes étaient de sortie dans le cortège de manifestants au moment d'aborder le pont de Recouvrance.Les fumigènes étaient de sortie dans le cortège de manifestants au moment d'aborder le pont de Recouvrance.
     
    Environ 200 personnes s'étaient réunies peu avant l'annonce du résultat de la présidentielle.Environ 200 personnes s’étaient réunies peu avant l’annonce du résultat de la présidentielle à 20 h. 
     
    Source : https://www.letelegramme.fr
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  • Présidentielle. À Brest, pour l’insoumis Pierre-Yves Cadalen, « la partie n’est pas terminée ». ( OF.fr - 25/04/22 - 21h27 )             Pierre Yves Cadalen, N° 1 de la France Insoumise en Bretagne.

    Après s’être imprégné de la réaction de son chef de file de La France insoumise, à Brest (Finistère), Pierre-Yves Cadalen, tourne le dos à toute forme de résignation et regarde droit devant, vers le troisième tour.

    À Brest, le premier tour de l’élection avait mené Jean-Luc Mélenchon au coude à coude avec Emmanuel Macron avec 28,17 % des voix.

    Ce dimanche 24 avril 2022, Pierre-Yves Cadalen, n° 1 en Bretagne de La France insoumise, a souhaité attendre la réaction de Jean-Luc Mélenchon avant de s’exprimer sur le résultat du second tour.

    Le jeune insoumis choisi donc de tourner le dos à toutes formes de résignation et regarde droit devant, vers le troisième tour. « La partie n’est pas terminée. J’entendais les électeurs de Macron dire « 1an, 2 ans, 5 ans de plus ! » En réalité, ils ne leur restent que deux mois. Dans deux mois, Mélenchon premier ministre, appliquera notre objectif politique. Celui qui a largement rassemblé au premier tour. En Bretagne, on va continuer à mener campagne. En particularité à Brest, où notre prochaine réunion est prévue vendredi prochain. C’est un moment de mobilisation. Tout reste encore à jouer. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Elsa DAFOUR 

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  • Le quartier prioritaire de Lambézellec bourg (ci-dessus) comptait en 2018 parmi ceux où l’on trouve le plus de personnes sous le seuil de pauvreté, à Brest, comme Kerangoff-Loti. La Ville de Brest a rLe quartier prioritaire de Lambézellec bourg (ci-dessus) comptait en 2018 parmi ceux où l’on trouve le plus de personnes sous le seuil de pauvreté, à Brest, comme Kerangoff-Loti. La Ville de Brest a rénové les tours, depuis. 

    Brest compte sept quartiers prioritaires. Nous les avons comparés selon des critères sociaux à partir de statistiques de 2017 et 2018, du Système d’information géographique de la politique de la ville (Sig ville) du gouvernement et de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les chiffres disponibles les plus récents.

    Des quartiers disparates. Les sept quartiers prioritaires de la politique de la ville, à Brest, ont des tailles, des populations différentes et il convient donc de pondérer les comparaisons et les données qui vont suivre. La population municipale de Bellevue culminait ainsi en 2018 (dernière estimation) à 7 120 habitants, bien plus que les autres. Ce quartier prioritaire comprend à la fois les secteurs de Kergoat, Kerbernier, Kerhallet et Quizac. Les disparités d’habitat et sociales y sont peut-être un peu plus fortes que dans les autres sites étudiés. Le deuxième quartier atteignait en effet 2 702 (Pontanézen), soit 2,6 fois moins. Le troisième 2 008 habitants (Kérédern), puis Quéliverzan-Pontaniou (1 652), les autres (Kerangoff-Loti ; Lambézellec bourg ; Kérourien) se situant un peu au-dessus de 1 200 personnes.

    Les tours de Lambé et Kerangoff-Loti affichent le plus haut taux de pauvreté. Quel est le quartier le plus pauvre de Brest ? La réponse à cette question n’est pas absolument claire. Si l’on se base juste sur le taux de pauvreté moyen (le critère le plus fiable ?), c’était, en 2018, Lambézellec bourg, soit les tours proches de la place des FFI. Cela concernait alors un peu plus de la moitié de ses habitants (50,9 %) ! En hausse, par rapport à l’année précédente. La crise sanitaire, peut-être, a encore augmenté cette triste donnée. Mais Kerangoff-Loti suivait de très près, avec 50,2 % de sa population sous le seuil de pauvreté (le seul en baisse par rapport à 2017, où c’était alors le taux plus élevé). Suivaient Kérourien, Pontanézen, Keredern, Quéliverzan-Pontaniou et enfin Bellevue, le seul sous les 40 % (39,9 exactement).

    Rappelons que le taux de pauvreté indique la part de la population sous le seuil des 60 % du niveau de vie médian (la moitié des gens en dessous, l’autre moitié au-dessus) métropolitain. Incluant donc des communes plus riches. En France, en 2018, le niveau de vie médian était de 21 250 €, soit 1 771 € par mois. Et 14,8 % de la population nationale vivait sous le seuil de pauvreté (alors de 1 063,00 € par mois).

    À Quéliverzan, les revenus majoritairement issus de l’activité. Quéliverzan-Pontaniou voyait ses habitants déclarer 56,8 % de leurs revenus en 2018 comme issus de leur activité professionnelle et Bellevue 56 %. Le taux le plus bas venait de Kerangoff-Loti, avec 44,7 %, le seul sous la barre des 50 %.

    À Kerangoff, les prestations sociales, plus d’un tiers des revenus. Kerangoff-Loti voyait en 2018 les prestations sociales représenter 34,2 % des revenus déclarés, en tête devant Pontanézen, 33 %. Sur ce plan, Quéliverzan-Pontaniou fermait la marche avec 24,1 (Bellevue étant à 25,1).

    À Kérourien, plus de pensions, retraites et rentes qu’ailleurs. La part des pensions, retraites et rentes dans les revenus déclarés atteignait les 28,9 % à Kérourien, tandis que Bellevue et Kerangoff frôlaient les 26 %. Pontanézen fermait la marche avec 21,2 % seulement.

    À Bellevue, le taux d’emploi le plus élevé. Là aussi, il faut pondérer par rapport à des quartiers moins grands, mais Bellevue voyait, en 2017, 42,3 % de sa population âgée entre 15 et 64 ans avoir un emploi. Kérourien arrivait dernier, avec 34,6, pour une moyenne sur Brest de 55,7 et 58,7 pour la métropole.

    Sources : sig.ville.gouv.fr et insee.fr

    En complément : Mélenchon plutôt en tête dans les quartiers prioritaires de Brest au premier tour de l’élection présidentielle

    Une partie du bureau 98, au groupe scolaire Jean-Rostand, correspond au quartier prioritaire de Lambézellec-bourg.

     

    Le vote dans les sept quartiers prioritaires de Brest, au premier tour de la présidentielle 2022, dimanche 10 avril, peut-il être recoupé avec les données sociologiques de 2018 ? Nous avons épluché les résultats bureau par bureau. Sachant que, comme pour les législatives où les circonscriptions sont à cheval sur plusieurs types d’habitat (rural et urbain par exemple), les limites bureaux de vote ne se confondent pas avec celles de ces quartiers.

    Mélenchon devant à Ponta, Kerourien, Quéliverzan, Kerangoff

    Des tendances se dessinent tout de même nettement. À Pontanézen, au groupe scolaire Pen ar Streat, Jean-Luc Mélenchon a atteint les 40,16 %, devant Marine Le Pen (28,19 %) et Emmanuel Macron (17,85 %). Une petite partie du bureau de la mairie de l’Europe se situe sur le quartier prioritaire. Mélenchon en tête aussi, moins nettement, cette fois devant Macron, puis Le Pen.

    À Quéliverzan-Pontaniou, Mélenchon gagne partout, largement dans les trois bureaux, l’ordre des deux suivants variant selon les cas. À Kérourien aussi, le candidat de La France insoumise gagne sans problème, dans les deux lieux de vote. À Keredern, le bureau 73 (groupe scolaire Dukas) englobe presque tout le quartier. Mélenchon (33,1%) devance Le Pen (26,98%) et Macron (22,45%).

    À l’inverse, dans les deux quartiers au plus fort taux de pauvreté relevés il y a quatre ans, le « président des riches », selon ses détracteurs, est sorti en tête. À Lambézellec bourg, dans les trois bureaux où se répartissent les tours du quartier prioritaire (mais aussi des zones pavillonnaires), il devance Mélenchon (de trois à presque huit points) puis Le Pen ! Même chose à Kerangoff : principalement sur les bureaux 16 et 18, avec un peu plus d’un point de plus que Mélenchon, tandis que la candidate du Rassemblement national est décrochée.

    Le Pen en tête à Quizac (Bellevue)

    Enfin, Bellevue, le quartier prioritaire, plus grand, plus éclaté sur différents bureaux de vote, avec peut-être davantage de variété sociologique, est plus difficile encore à cerner. Le trio de tête propose tous les ordres possibles mais Le Pen l’emporte dans les deux bureaux de Quizac concernés tandis que Mélenchon gagne à Dupouy. Macron s’impose à la mairie et la Cavale Blanche, un peu plus à l’écart du cœur du quartier prioritaire.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Les personnels des services de rhumatologie et de traumatologie ont débrayé et manifesté une heure dans le hall de l’hôpital de la Cavale Blanche ce jeudi.Les personnels des services de rhumatologie et de traumatologie ont débrayé et manifesté une heure dans le hall de l’hôpital de la Cavale Blanche ce jeudi. 

    Au CHRU de Brest, des personnels des services de rhumatologie et de traumatologie de l’hôpital de La Cavale-Blanche étaient mobilisés, ce jeudi, pour contester un projet de fusion.

    Le projet de la direction du CHRU de Brest, présenté le 29 mars aux personnels des services de rhumatologie et de traumatologie de l’hôpital de La Cavale-Blanche, prévoit de réunir les deux entités en réduisant le nombre de lits d’hospitalisation. Les deux services sont installés sur le même étage.

    Mise en place en septembre

    « Le projet nous a été annoncé pour une mise en place en septembre. Nos activités sont très différentes, en rhumatologie et médecine interne nous avons des patients atteints de maladies chroniques, et aussi de plus en plus de cancérologie. En traumatologie, nous faisons surtout de l’urgence, avec des prises en charge très spécifiques », expliquent les infirmières des deux services.

    Le service SOS mains notamment soigne les blessures complexes, voire réimplante des doigts. Ces patients doivent être surveillés toutes les heures voire davantage. « De plus, si nous n’avons plus de patients venant à la journée depuis l’ouverture du service de chirurgie ambulatoire, en revanche c’est toujours le cas le week-end. Par exemple le lundi de Pâques j’ai eu trois patients à se succéder sur le même lit », ajoute une aide-soignante.

    Treize lits transférés à l’hôpital Morvan

    « L’idée est que les soignants des deux services soient interchangeables, mais chaque spécialité a sa compétence propre », ajoute une infirmière.

    Les grévistes sont soutenus par les syndicats CFDT, CGT et Sud qui s’inquiètent de l’autre projet de fusion, à l’hôpital Morvan des services dermatologie, ophtalmologie et ORL qui doit se concrétiser la semaine prochaine.

    Cette fusion entre la rhumatologie et la traumatologie prévoit une réduction du nombre de lits de 58 à 45. Les treize lits ainsi récupérés seront transférés à l’unité médicale post-urgence, qui se trouve actuellement à l’Hôpital d’instruction des armées et doit revenir à l’hôpital Morvan.

    Un poste d’officière supprimé

    « Notre service rhumatologie qui compte 28 lits se bat depuis plusieurs années pour obtenir un poste d’aide-soignante supplémentaire, sans succès. Pour l’instant est annoncée la suppression d’un poste d’officière qui distribue les repas, elles étaient deux pour 58 lits, une seule devra le faire pour les 45 lits », ajoutent les personnels.

    Les syndicats évoquent aussi la fusion des services de pédiatrie il y a quatre ans à l’hôpital Morvan qui s’est mal passée et où les équipes sont en souffrance.

    « Lorsque l’on parle de problèmes d’effectifs, on nous dit qu’il faudra faire attendre une transfusion pour servir un repas ou ne pas laver les patients tous les jours. C’est extrêmement choquant et inacceptable ! », s’insurgent les infirmières.

    Un nouveau débrayage est prévu ce lundi 25 avril à l’hôpital Morvan et le jeudi 28 avril à l’hôpital de La Cavale-Blanche, où doit se tenir le comité technique d’établissement.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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    Une nouvelle fusion de services au CHU Brest-Carhaix.
    Encore une fois, le personnel est opposé aux conditions de cette réorganisation et le fait savoir !
    Grève le 21 avril.

    Source : https://www.facebook.com/cgtchrubrestcarhaix

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  • La CGT dénonce le passage en force de la Direction et appelle le personnel ODS à se mobiliser le jour du déménagement du service le 25 et 28 avril pour le CTE.
     
     
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  • Fabien Huguet et Stéphane Péron, de la section CGT de la MAS/Foyers de Ploujean et des Genêts d’Or de Pleyber-Christ, ont exprimé le mécontentement du personnel.Fabien Huguet et Stéphane Péron, de la section CGT de la MAS/Foyers de Ploujean et des Genêts d’Or de Pleyber-Christ, ont exprimé le mécontentement du personnel.

    Depuis le débrayage du personnel de la Mas de Ploujean et des Genêts d’Or, le 24 septembre 2021, « rien n’a évolué », selon leurs représentants CGT. En raison du manque de personnel, la direction envisagerait même la fermeture de certains services.

    Depuis le 24 septembre dernier, où la section CGT de la MAS-Foyers de Ploujean et de Pleyber-Christ des Genêts d’Or avait manifesté son mécontentement en dénonçant « des responsabilités et des exigences patronales croissantes, et des demandes qui dépassent les qualifications », rien n’a évolué aux dires des représentants syndicaux.

    « On est à flux tendu »

    Récemment, une lettre de la direction générale demandant aux familles d’accueillir au domicile familial leurs proches hébergés en foyer d’hébergement, en foyer de vie ou en Maison d’accueil médicalisée (MAS), en raison de difficultés de recrutement et des absences de titulaires, a déclenché un mouvement d’humeur auprès du personnel. « La direction ajoute même qu’il n’est pas impossible que des fermetures temporaires d’établissements et de services soient effectuées », expliquent Fabien Huguet et Stéphane Péron, de la section CGT des Foyers de Ploujean et de Pleyber-Christ des Genêts d’Or.

    « On est à flux tendu et ça se ressent sur l’état de fatigue du personnel. Nous demandons que les temps partiels passent en temps plein et une revalorisation de 300 € des salaires. Il faut aussi augmenter le nombre de places de handicapés comme le souhaite le conseil départemental. Nous regrettons que la direction générale ne nous reçoive pas ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Finistère. A Melgven, un agriculteur décède écrasé par une remorque. ( OF.fr - 20/04/22 - 18h37 )                     Un agriculteur est décédé après avoir été écrasé par une remorque.

    Un agriculteur est décédé, mercredi 20 avril 2022, à Melgven (Finistère). Il a été écrasé par une remorque alors qu’il avait surélevé l’engin et qu’il se trouvait dessous.

    Un agriculteur est décédé, mercredi 20 avril, à Melgven (Finistère), à proximité de l’échangeur de Coat-Conq, à Concarneau. L’homme a été écrasé par une remorque, alors qu’il avait surélevé l’engin et qu’il se trouvait dessous. L’accident s’est produit entre 11 h 30 et 14 h. L’alerte a été donnée par un employé de l’exploitation agricole.

    Le Smur (structure mobile d’urgence et de réanimation) de Quimper et les sapeurs-pompiers de Concarneau sont intervenus sur les lieux du drame. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Quimperlé.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Résidents, salariés et familles réunies ce mercredi à 14 h pour dénoncer la dégradation du service faute de personnel. Résidents, salariés et familles réunies ce mercredi à 14 h pour dénoncer la dégradation du service faute de personnel. 

    Faute de personnel, le foyer de vie et le foyer médicalisé des Genêts d’Or à Briec sont obligés de réduire leur accueil. Le personnel épuisé a débrayé ce mercredi avec le soutien des familles. La direction dénonce un système qui « dysfonctionne » faute de moyens.

    Mobilisation empreinte d’émotion et de détermination ce mercredi devant le foyer Pierre-Dantec des Genêts d’Or à Briec (*). Salariés, résidents, familles étaient au coude à coude pour dénoncer une situation intenable. Faute de personnel, la direction a réduit ses services. L’accueil de jour est fermé temporairement et les deux salariées sont réaffectées au foyer de vie.

    Fabien Le Fur, aide-soignant et Julie de Castro, éducatrice spécialisée ont présenté la situation aux familles.Fabien Le Fur, aide-soignant et Julie de Castro, éducatrice spécialisée ont présenté la situation aux familles. 

    « Nous avons quatre postes non pourvus et un manque de remplaçants », confirme Jean-Paul Urien, directeur du site. Résultat, la réorganisation décidée ces derniers jours pour des raisons de sécurité implique des transferts de personnel et des amplitudes de travail de 12 h dans la journée.

    Des familles sollicitées

    Pour les personnels c’est trop. Depuis la crise de la covid, ils constatent la dégradation du service. « Les activités comme l’équitation, les sorties aux Vieilles Charrues, les sorties au restaurant, c’est terminé, cela fait mal au cœur. Ils ne sortent plus, constate un salarié. Car nous nous battons pour eux. On peut faire ce métier par passion ».

    Les familles venues ce mercredi soutenir le personnel constatent aussi la dégradation.

    « Je prends normalement mon fils un week-end sur deux. On me demande aujourd’hui de le prendre aussi quelques jours en semaine », dit une mère. « On m’a demandé de prendre mon père âgé de 95 ans qui demande une attention permanente, pendant quelques jours », dit une autre dame qui explique qu’elle ne pourra pas.

    « Nous sommes collectivement en colère »

    « Nous avons du mal à recruter tant en CDI qu’en CDD et dans tous les métiers jusqu’au secrétaire et comptable, constate Yannick Arzel, directeur général des Genêts d’or. Même les organismes de formation ne remplissent plus leurs promotions ».

    Car pour attirer le personnel, qui fait défaut, il faut rendre les métiers attractifs. « Nous sommes collectivement en colère contre un système qui dysfonctionne, admet Yannick Arzel. Les salaires ne sont pas à la hauteur, mais ils dépendent à 90 % de l’État et du Département ». Ces derniers mois, il y a eu des mouvements sociaux pour la généralisation des 183 € promis par le Ségur de la Santé. 80 % des salariés touchent cette augmentation. « C’est insuffisant pour ces métiers qui impliquent le travail le week-end, la nuit auprès de personnes handicapées qui vieillissent avec des prises en charge de plus en plus importantes », ajoute Yannick Arzel.

    Yannick Arzel, directeur des Genêts d'Or (à gauche) et Jean-Paul Urien, directeur de l'établissement de Briec, à ses côtés, ont rencontré à midi les représentants du personnel.Yannick Arzel, directeur des Genêts d’Or (à gauche) et Jean-Paul Urien, directeur de l’établissement de Briec, à ses côtés, ont rencontré à midi les représentants du personnel. 

    Sortir d’une spirale infernale

    Métiers pénibles, salaires minimes : les salariés qui ont débrayé ce mercredi tout comme la direction sont conscients du paradoxe. Médiatiser cette dégradation n’aide sans doute pas à casser la spirale infernale qui fait fuir les candidats potentiels. D’autant que localement, la marge de manœuvre pour répondre aux besoins est limitée.

    Pourtant des listes d’attente sont toujours là. « Nous avons un projet d’extension du foyer pour 2025, dit Yannick Arzel. Cela impliquera 20 salariés supplémentaires. Où les trouver ? ».

    Le Comité social et économique de l’établissement se réunira mardi pour faire le point et se projeter sur la période estivale qui s’annonce encore plus difficile.

    (*) Le mouvement ce mercredi concernait le foyer de vie et le foyer d’accueil médicalisé soit une soixantaine de salariés (CDI-CDD) pour 36 places agréées et douze en accueil de jour. L’Esat (Établissement d’aide par le travail) est un autre service.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Pour Pierre-Yves Cadalen, « si le mot d’ordre républicain lancé par Jean-Luc Mélenchon est respecté, Marine Le Pen ne l’emportera pas dimanche ». Pour Pierre-Yves Cadalen, « si le mot d’ordre républicain lancé par Jean-Luc Mélenchon est respecté, Marine Le Pen ne l’emportera pas dimanche ».

    Pour l’insoumis Brestois Pierre-Yves Cadalen, le résultat de la consultation des militants du parti de Jean-Luc Mélenchon ne vaut pas consigne de vote.

    Sur les plus de 215 000 personnes ayant participé ce week-end à la consultation en ligne lancée auprès des soutiens de Jean-Luc Mélenchon, 37,65 % voteront blanc ou nul au second tour de l’élection présidentielle, 33,4 % voteront pour Emmanuel Macron, et 28,9 % s’abstiendront. Si l’ensemble des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour suivent la tendance, seul un vote Mélenchon sur trois ira donc effectivement vers le président sortant.

    Mais ne comptez pas sur les Insoumis brestois pour aller défendre auprès des électeurs de gauche une option plus que l’autre. « Cette consultation est une expression des militants qui ont soutenu l’Union populaire dans la campagne, mais elle ne vaut pas consigne de vote. Les électeurs ne sont pas des moutons, et le temps des consignes de vote est complètement dépassé. Chacun doit donc réfléchir et se définir en son âme et conscience. Mais Jean-Luc Mélenchon a été clair en appelant à ne pas donner une seule voix à Marine Le Pen », juge Pierre-Yves Cadalen, candidat probable aux prochaines législatives à Brest, et membre du parlement de l’Union populaire.

    « À Emmanuel Macron de convaincre »

    Reste que le résultat du second tour de la présidentielle s’annonce serré. Dans ce contexte, n’est-ce pas jouer avec le feu que de ne pas appeler à voter clairement Emmanuel Macron quand on tient en grande partie les clefs du scrutin ? « Nous n’avons jamais participé à la banalisation de l’extrême droite, et avons toujours été au premier rang du combat contre ses idées. D’un côté, il y a un projet violent d’un point de vue social incarné par Emmanuel Macron, de l’autre, il y a la violence sociale et raciste de Marine Le Pen. On ne met pas les deux projets à égalité. Mais si le mot d’ordre républicain lancé par Jean-Luc Mélenchon est respecté, Marine Le Pen ne l’emportera pas », estime Pierre-Yves Cadalen.

    Il considère que, dans cette dernière semaine, « il appartient avant tout à Emmanuel Macron de mener campagne et de convaincre. Je rappelle que, sous son quinquennat, l’extrême droite est passée de 20 à 30 %. Jusqu’à présent, cet entre-deux tours plonge le pays dans un état de sidération. Les questions fondamentales sur le plan social, écologique, ou de la refondation de nos institutions ne sont pas abordées. Mais cela ne doit pas être le prétexte pour culpabiliser des gens qui défendent un programme plus positif », conclut Pierre-Yves Cadalen, convaincu que la gauche peut encore aller chercher une cohabitation en juin prochain, en remportant les législatives.

     

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    À Morlaix, l’Union populaire est déjà tournée vers les Législatives 

    « À l’issue de ce premier tour de l’élection présidentielle, une nouvelle séquence s’ouvre. Le bloc populaire que nous incarnons a su créer une dynamique puisqu’il est devenu la première force politique à Morlaix et sur sa circonscription (14 231 voix en 2022 contre 13 985 en 2017) », écrivent Dominique Ardon et Ali Azzala, les chefs de file locaux de l’Union populaire, parti de Jean-Luc Mélenchon, dans un communiqué. Tout en regrettant que leur programme L’Avenir en commun, « dont la qualité a suscité, non pas un vote utile, mais un vote d’adhésion à la paix, aux progrès sociaux et humains, à la planification écologique et à une économie tournée vers les besoins et au service du peuple », n’ait pas permis à Jean-Luc Mélenchon de se qualifier pour le second tour de la Présidentielle.

    Après avoir indiqué qu’aucune voix ne devait aller à la candidate de l’extrême droite dimanche prochain, le duo se tourne déjà vers les Législatives. « Une nouvelle force est née, remportant ici les deux tiers des voix de gauche, écrit-il. Cette position nous donne des responsabilités pour les élections législatives à venir. Nous pouvons affirmer, que l’Union Populaire et ses 14 231 électeurs seront représentés. D’ici là, nous allons poursuivre notre action de terrain en multipliant les groupes d’actions. » Et d’inviter le plus grand nombre à le rejoindre l’Union populaire via son site internet https://actionpopulaire.fr

     

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  • Les manifestants se sont retrouvés, à 14 h 30, place de la Liberté au nombre de 350 au plus fort de la mobilisation. Une fréquentation à rapprocher des 1 500 de 2017 et des 15 000 de 2002. Les manifestants se sont retrouvés, à 14 h 30, place de la Liberté au nombre de 350 au plus fort de la mobilisation. Une fréquentation à rapprocher des 1 500 de 2017 et des 15 000 de 2002. 

    La manifestation contre le vote pour Marine Le Pen n’a rassemblé que 350 personnes, ce samedi à Brest, au départ de la place de la Liberté. Bien loin du raz de marée de 2002.

    Faible mobilisation à Brest contre le vote pour Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle. Autour de 350 personnes étaient mobilisées place de la Liberté alors qu’ils étaient 13 000 à Brest, le 1er mai 2002 face à Jean-Marie Le Pen, ou encore 1 500, le 4 mai 2017, pour s’opposer à Marine Le Pen.

     
    Les féministes et les LGBTI ont également rappelé leur détermination.Les féministes et les LGBTI ont également rappelé leur détermination. 

    La mobilisation organisée à l’appel des organisations syndicales du Finistère CGT, CNT, FSU et Sud-Solidaires, Ligue des droits de l’homme, MRAP, Attac et Université européenne de la paix a rassemblé un public bigarré et pas toujours raccord sur l’esprit de cette expression de rue. « Si nous sommes ici, c’est pour faire barrage à Marine Le Pen et aux idées d’extrême droite », résumait l’un des organisateurs, Olivier Cuzon, au nom de Sud. « Il faut expliquer que Marine Le Pen n’est pas l’amie des salariés et des plus précaires », ajoutait Fabienne Bodin, pour la CGT.

    La prise de parole des représentants d’organisation a été émaillée de « Ni le Pen, ni Macron », de la part de jeunes extrémistes de gauche fustigeant les deux candidats.La prise de parole des représentants d’organisation a été émaillée de « Ni le Pen, ni Macron », de la part de jeunes extrémistes de gauche fustigeant les deux candidats. 

    Message brouillé

    Mais au moment de démarrer la courte allocution des différents représentants d’organisation, des « Ni Le Pen ni Macron » venait brouiller les cartes, de la part de jeunes militants d’extrême gauche venus fustiger le système. Pas exactement l’esprit de cette mobilisation se voulant unie et rassemblée contre les idées du Rassemblement national.

    Se positionnant en tout début de cortège, devant la grande banderole censée ouvrir la marche, les jeunes d’extrême gauche prenaient la mobilisation à leur compte en scandant leur refus de vote et en proposant, à plusieurs reprises, de se rendre devant le commissariat de la rue Colbert. Après quelques hésitations aux carrefours, les plus radicaux se remettaient dans le rang en finissant par abandonner la tête de cortège aux principales organisations syndicales.

    Cette retraitée explique qu’elle n’a pas pu faire plus court.Cette retraitée explique qu’elle n’a pas pu faire plus court. 

    Bien loin des précédentes mobilisations, la vague censée faire barrage au Rassemblement national, ce samedi à Brest, s’est contentée d’une onde timide, synonyme d’une certaine indifférence pour ne pas dire une banalisation du vote d’extrême droite. « On va mettre ça sur le compte du très beau soleil et de la grande marée », tentait de se rassurer un retraité abasourdi par le maigre coefficient de la mobilisation.

    Peu de figures politiques

    À part quelques élus de gauche et notamment une poignée de membres du Parti socialiste secoué depuis les résultats du premier tour, peu de figures politiques dans le cortège se dissipant place de la liberté vers 16 h, après une boucle à marche forcée dans l’hypercentre.

    Immobilisé plusieurs minutes, le tramway a été, une fois de plus, la victime collatérale de la mobilisation du samedi après-midi, rue Jean-Jaurès, à Brest.Immobilisé plusieurs minutes, le tramway a été, une fois de plus, la victime collatérale de la mobilisation du samedi après-midi, rue Jean-Jaurès, à Brest. 
     
     
    Stéphane JEZEQUEL
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Une petite centaine de personnes ont participé au rassemblement contre le racisme, organisé samedi après-midi place de l'Enfer, à Douarnenez. Une petite centaine de personnes ont participé au rassemblement contre le racisme, organisé samedi après-midi place de l'Enfer, à Douarnenez. 

    Une petite centaine de personnes ont participé au rassemblement antiraciste organisé sur la place de l’Enfer, samedi après-midi, à Douarnenez. Celui-ci s’est rapidement transformé en débat autour de la position à adopter pour le second tour de l’élection présidentielle.

    C’est un exercice démocratique que l’on a perdu l’habitude de voir, quelles que soient nos opinions politiques : samedi après-midi, place de l’Enfer, à Douarnenez, la centaine de personnes réunies contre le fascisme et le racisme à l’appel de l’Union populaire ont saisi l’occasion pour s’adonner à un débat grandeur nature sur le second tour de l’élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si, au sein de cette foule constituée de citoyens à la sensibilité de gauche clairement affirmée, plusieurs personnes ont brandi des pancartes « Ni Macron ni Le Pen », divers points de vue se sont fait entendre au cours des dizaines de prises de parole.

    « Les chiens seront lâchés »

    « Je suis viscéralement attachée à la démocratie, je crois à la liberté, l’égalité et la fraternité. En aucun cas, je ne prendrai le risque de faire passer Marine Le Pen. Le moindre mal sera un Jupiter arrogant », a ainsi clamé une manifestante d’une soixantaine d’années, la gorge serrée et quasiment au bord des larmes au moment d’affirmer son choix de voter Macron, « la rage au ventre et en dépit de mes idéaux », le 24 avril, sous les applaudissements nourris de l’assistance.

    Un autre manifestant, assez âgé, a convoqué la mémoire de ses grands-parents « partis combattre les nazis en prenant le bateau depuis l’île de Sein », avant qu’un intervenant d’une trentaine d’années n’affirme qu’avec Marine Le Pen à l’Élysée, « les chiens seront lâchés. L’ultra-libéralisme et le fascisme, ce n’est pas la même chose. Je voterai pour Macron envers qui j’éprouve une haine farouche ». Lui succédant, un homme à la chevelure longue et argentée a alors pris le micro pour entonner « La bête est revenue », chanson antifasciste de Pierre Perret, devant une assemblée l’écoutant en silence avant de l’acclamer.

    « Il n’y a pas de choix possible »

    D’autres manifestants ont, en revanche, affirmé leur refus de choisir entre ce qu’ils considèrent comme deux maux de nature quasiment égale. « Macron, je ne peux plus. Peut-être que je suis le canard boiteux ici mais je pense aux travailleurs, aux gens que je connais bien dans le milieu syndical et qui vont en ch… cinq ans de plus », a ainsi déclaré un manifestant, se présentant comme un ancien syndicaliste.

     
    Quelques personnes ont brandi une pancarte Ni Macron ni Le Pen pendant cette manifestation.Quelques personnes ont brandi une pancarte Ni Macron ni Le Pen pendant cette manifestation. 

    « Je ne vois pas bien comment Marine Le Pen aurait une majorité, et je ne vois pas bien non plus où est la démocratie dans le régime d’Emmanuel Macron. Nous vivons dans un état d’urgence absolue, il n’y a pas de choix possible », a considéré une autre manifestante. Des positions diversement appréciées parmi l’assistance, quelques personnes secouant la tête et soupirant ostensiblement pour afficher leur désaccord sur ce non-choix manifestement synonyme, selon elles, de vote pour Marine Le Pen.

    Ces débats sont en tout cas révélateurs de l’état d’esprit et des débats qui animent une part non négligeable de l’électorat, à une semaine du second tour. Chez celle-ci, les cerveaux vont probablement continuer à bouillonner jusqu’au 24 avril.

    Dimitri L'HOURS

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Environ 200 manifestants dans les rues de Quimper ce samedi après-midi. Les organisateurs donnent déjà rendez-vous pour la prochaine manifestation le dimanche 1er mai, à 11 h. Environ 200 manifestants dans les rues de Quimper ce samedi après-midi. Les organisateurs donnent déjà rendez-vous pour la prochaine manifestation le dimanche 1er mai, à 11 h. 

    Petite mobilisation contre l’extrême droite ce samedi après-midi à Quimper. Un appel tardif et une température estivale n’ont pas aidé. Environ 200 personnes, toutes générations confondues, étaient dans la rue.

    Nous avons interrogé des manifestants sur leurs intentions pour le scrutin de dimanche prochain. Beaucoup avaient voté Mélenchon au premier tour. Pour la suite, il semble que les plus anciens se résignent plus facilement à voter Macron qui en prend pourtant pour son grade, quand les plus jeunes penchent vers le vote blanc ou l’abstention.

    « J’ai voté Jadot au premier tour après avoir hésité avec Roussel », explique Raymond, 72 ans. « Dimanche, je voterai Macron. C’est automatique, mais c’est frustrant. Même si je suis antilibéral, il ne faut pas se tromper. Nous allons choisir des valeurs fondamentales. Voter blanc ou s’abstenir c’est mathématiquement voter Le Pen ».

    « Macron contraint et forcé »

    Un autre septuagénaire, abonde. « J’ai voté Poutou car je suis internationaliste. Je voterai Macron dimanche pour faire barrage, même si je ne suis pas du tout d’accord notamment pour son arrogance envers le peuple. Mais Le Pen serait bien pire. C’est donc une question de logique personnelle ».

    Roger, 67 ans, est dans la même logique. « J’ai voté à gauche au premier tour, je voterai Macron avec répugnance au 2e tour. Je pense surtout aux personnes LGBT, racisées. Je ne veux pas d’un modèle à la hongroise ». Même cheminement pour cet autre homme de 74 ans qui ne donne pas son prénom car il est connu. « J’ai voté à gauche au premier tour, je voterai forcé et contraint Macron dimanche. Je suis fils de résistant, je suis un ancien de mai-juin 1968. Pour moi, le fascisme c’est l’extrême du système capitaliste. Mais je respecte ceux qui voteront blanc ou s’abstiendront. Je suis contre toute notion d’homme providentiel ».

    Anne, 67 ans, qui a voté Jadot au premier tour, explique pourquoi elle choisira entre « la peste et le choléra » dimanche prochain. « Une des maladies a 8 % de mortalité l’autre entre 60 et 100 %. Donc je voterai Macron ».

    « Si je vote Macron ce sera les larmes aux yeux »

    Y aurait-il un clivage entre les générations sur ces intentions de vote ?
    Prenons Christelle, 50 ans, qui avait voté Mélenchon et hésite. « J’avais prévu de voter blanc. Mais dimanche si j’ai trop peur, je voterai Macron, à reculons, pour éviter le pire. Je verrai selon les sondages ». 

    Dans le défilé qui arrive place Terre-au-Duc, nous interrogeons deux sœurs. Elles ont voté Mélenchon au premier tour. « Je voterai Macron par défaut pour empêcher Le Pen de passer », dit Caroline, 31 ans. « Moi, je voterai Mélenchon comme au premier tour, c’est-à-dire nul », sourit Florence, 32 ans, qui s’était abstenue au second tour il y a cinq ans.

    Anissa, 21 ans, qui a voté Mélenchon dimanche dernier hésite encore pour le deuxième tour. « Soit l’abstention, soit Macron. Pour l’instant, il est à 20 % dans mon choix. Car nous ne sommes pas des castors pour faire un vote barrage. Macron a ouvert la voie à l’extrême droite avec un ministre qui parle d’islamo-gauchisme. C’est le risque de voir Le Pen qui me fera décider à voter pour lui, mais ce sera les larmes aux yeux car c’est déprimant ». Perrine, 29 ans, qui avait voté Poutou, pense voter blanc. « J’avais voté Macron au 2e tour en 2017. On pouvait lui laisser le bénéfice du doute. Ce n’est plus le cas ». Elle se donne encore quelques jours pour réfléchir.

    Louann, 24 ans, a déjà évolué. « Je comptais voter blanc ou m’abstenir. J’ai décidé de voter Macron en écoutant les personnes racisées, ostracisées qui seront les plus impactées par Le Pen. J’y vais à contrecœur ».

     

    Ronan LARVOR

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Nathalie Lemel, Brestoise méconnue de la Commune. ( OF.fr - 15/04/22 - 07h21 )

    Féministe et syndicaliste, Nathalie Lemel, femme libre et anticonformiste, a aussi cofondé la Marmite, sorte de Restos du cœur avant l’heure.

    Sur les barricades, la syndicaliste et militante brestoise a participé à l’insurrection du peuple de Paris en 1871. Cette féministe avant l’heure retrouve vie sous la plume de Michelle Brieuc, autrice costarmoricaine.

    Une femme extraordinaire mais oubliée

    « Nathalie Lemel était une femme extraordinaire, bien connue durant sa vie, mais oubliée après sa mort. » Michelle Brieuc a écrit Nathalie Lemel, une Bretonne sur les barricades de la Commune. La Briochine anime des conférences sur la place des femmes dans l’Histoire. Dont Louise Michel, figure connue de la Commune, insurrection du peuple de Paris au printemps 1871. « Mais, dans mes travaux, Nathalie Lemel m’est souvent apparue en filigrane, à travers des clins d’œil. »  Et puis, il y a cet « électrochoc », un 8 mars 2007. « J’ai assisté à l’inauguration d’une place Nathalie-Lemel à Paris. Ça m’a donné envie d’en savoir plus. » Il existe aussi des voies à son nom à Rennes, Quimper, Brest, Nantes et La Rochelle.

    Nathalie Lemel.

    Une femme née à Brest

    Nathalie Duval est née à Brest, le 24 août 1826. Ses parents tiennent un café du côté du port. Elle reçoit une éducation chez les religieuses jusqu’à ses douze ans. Elle devient ouvrière relieuse. En 1845, elle épouse Jérôme Lemel, également relieur, avec qui elle a trois enfants. En 1849, ils s’installent à Quimper et ouvrent une librairie. « Elle lit beaucoup. Elle découvre la possibilité de vivre autre chose que la misère. Et devient féministe, explique Michelle Brieuc. Mais, une femme en colère, c’était mal vu à Quimper. » En 1861, en faillite, le couple monte à Paris pour trouver un travail.

    Michelle Brieuc. 

    Féministe et syndicaliste

    Nathalie Lemel est « une batailleuse, qui veut faire avancer ses idées ». Elle devient militante socialiste. En 1865, elle adhère à la première Internationale des travailleurs. Lors d’une grève, elle devient déléguée syndicale, fait exceptionnel pour l’époque. Elle se bat pour l’égalité femme-homme, le droit de travailler, l’égalité salariale, contre l’exploitation, etc. « La liberté, ça se gagne. Un monde meilleur est possible. »

    Avec Eugène Varlin, autre relieur syndiqué et militant, elle participe à la création de « La Ménagère », une coopérative d’alimentation, et « La Marmite », un restaurant ouvrier, « sorte de Restos du cœur avant l’heure ». En 1868, elle quitte le domicile conjugal en raison de l’alcoolisme de son mari.

    Nathalie Lemel (à droite) est restée fidèle à ses convictions toute sa vie. Sur cette photo de 1914, elle retrouve des anciens de la Commune.
     

    La Communarde

    Le 18 mars 1871, le peuple de Paris se révolte et décrète la Commune. Nathalie Lemel a 44 ans. Un petit bout de femme de 1,50 m, énergique, charismatique. « Elle est écoutée des hommes », précise Michelle Brieuc. Nathalie Lemel « se bat sur les barricades, les armes à la main ». Très active dans les clubs de femmes, elle « prend facilement la parole ». Elle co-fonde une Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. Le 26 mars, la ville de Paris est administrée par la Commune. Mais du 21 au 28 mai, au cours de la Semaine sanglante, les troupes versaillaises entrent dans la ville et massacrent les insurgés.

    Déportée en Nouvelle-Calédonie

    Nathalie Lemel est arrêtée. Considérée comme « la plus dangereuse », selon le commissaire du gouvernement, elle est condamnée et déportée en Nouvelle-Calédonie, avec Louise Michel. Avec la loi d’amnistie de 1880, elle est libérée et revient en métropole. Elle trouve un emploi au journal L’Intransigeant et poursuit la lutte pour la condition féminine. Mais elle finit sa vie dans la misère. Elle est décédée le 8 mai 1921, à Ivry-sur-Seine, à 94 ans. « Elle est partie dans l’oubli. L’Histoire s’est refermée sur elle quand on a refermé son cercueil. Mais elle était u ne sacrée femme, un modèle de courage. Elle mérite d’être connue. »

    Nathalie Lemel, une Bretonne sur les barricades de la Commune, par Michelle Brieuc, éditions Transmettre, 20 €.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence Guilmo

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  • La visite de Marine Le Pen à Brest, le 1er février dernier, avait déjà suscité une certaine mobilisation.La visite de Marine Le Pen à Brest, le 1er février dernier, avait déjà suscité une certaine mobilisation. 

    L’intersyndicale CGT, CNT, FSU et Sud-Solidaires appelle à manifester, ce samedi, à Brest, contre l’extrême droite.

    La CGT, CNT, FSU et Sud-Solidaires appellent à manifester, ce samedi 16 avril, à 14 h 30, au départ de la place de la Liberté, à Brest, au mot d’ordre : « Pour la justice et l’égalité, contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée ».

    « L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer que nos valeurs sont totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. Le programme trompeur de Marine Le Pen frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères », expose l’intersyndicale.

    Et de poursuivre : « Ensemble, nous continuerons de nous battre pour un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité ».

    Une manifestation est également prévue à Quimper.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Thales : un accord clôt le conflit sur les salaires

    Après trois mois de conflit chez Thales, un accord a été signé jeudi avec trois syndicats pour une augmentation des rémunérations de 3,8 % en 2022.

    La direction de Thales et une intersyndicale majoritaire (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont signé, jeudi 14 avril, un protocole de sortie de crise, après trois mois de grèves, blocages et « Jeudi de la grogne », selon nos informations. Le texte prévoit une augmentation de 3,8 % des rémunérations à partir d’avril, alors que les organisations syndicales réclamaient 4 % dès le 1er janvier. Pour les plus bas salaires, l’augmentation sera au moins supérieure à 4 %. Partie prenante de l’intersyndicale au départ, la CGT ne s’est pas jointe à l’accord, jugeant les avancées « insuffisantes ». Le protocole prévoit l’arrêt des actions sur l’ensemble des sites, comme la levée des assignations en justice qui visaient au total une vingtaine de salariés.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Le syndicat est opposé à la fusion de la traumatologie, service d’urgence chirurgicale et de la rhumatologie qui est un service de médecine spécialisée, de maladie chronique et d’oncologie.Le syndicat est opposé à la fusion de la traumatologie, service d’urgence chirurgicale et de la rhumatologie qui est un service de médecine spécialisée, de maladie chronique et d’oncologie. 

    Le syndicat CGT du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest appelle les personnels des services de traumatologie et de rhumatologie à débrayer, jeudi, pour protester contre le projet de fusion prévu en septembre.

    Les personnels des services de traumatologie et de rhumatologie sont appelés, par la CGT du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest, à débrayer et à se réunir, jeudi 21 avril, de 14 h 30 à 15 h 30, dans le hall de l’hôpital de La Cavale-Blanche, à Brest.

    « Après la fusion, il y a quatre ans, des services de pédiatrie générale et de chirurgie pédiatrique à l’hôpital Morvan, puis, ce mois-ci, des services ORL, ophtalmologie et dermato, toujours à Morvan, c’est au tour des services de rhumatologie et traumatologie d’être la cible d’un projet de fusion de leurs services à La Cavale-Blanche, annoncé pour le mois de septembre », écrit la CGT du CHRU de Brest dans un communiqué. « Ce projet a pour objectif de fermer des lits dans ces spécialités afin de créer des lits de médecine gériatrique à Morvan. Les personnels paramédicaux, administratifs et médicaux sont fermement opposés à cette fusion entre une spécialité de médecine et de chirurgie, parce qu’elle n’est pas cohérente. Le service de traumatologie est un service de chirurgie d’urgence, alors le service de rhumatologie est un service de médecine spécialisée, de maladie chronique et d’oncologie. Les activités de soins et les profils patients sont trop différents pour permettre des prises en charge de qualité, en sécurité, dans une seule unité », ajoute le syndicat qui demande « un moratoire et l’ouverture de discussions avec la direction concernant l’avenir de leur service ». Dans l’attente, il « refuse de discuter de l’organisation du service, des effectifs ou des organisations horaires ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

     
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  • « On aime notre métier, mais pas dans ces conditions », explique Sylvie Bourhis (2e, debout, en partant de la gauche). Ensemble, Sud et CGT ont dénoncé les conditions de travail et de prise en charge « On aime notre métier, mais pas dans ces conditions », explique Sylvie Bourhis (2e, debout, en partant de la gauche). Ensemble, Sud et CGT ont dénoncé les conditions de travail et de prise en charge des patients au centre hospitalier de Cornouaille, ce mercredi, à Quimper. 

    À l’hôpital de Quimper, CGT et Sud ne mâchent pas leurs mots. Pour eux, la situation actuelle est « catastrophique ». Un nombre important d’arrêts, des non-remplacements, des agents « épuisés », auxquels s’ajoutent aujourd’hui des démissions à répétition.

    Ils seront en concurrence lors des élections professionnelles organisées en décembre. Mais ce mercredi après-midi, c’est côte à côte que la CGT et Sud ont décidé de faire un point sur la situation au centre hospitalier et dans les Ehpad de Quimper. Une situation « grave », disent les deux syndicats d’une seule voix. Il y aurait pourtant de quoi se réjouir, en entendant les premiers mots de Loïc Le Houarner, secrétaire général de la CGT de l’hôpital. Car lors d’un récent comité technique d’établissement, la direction aurait annoncé que la situation financière était meilleure que prévue.

    « Les agents travaillent en mode dégradé »

    « On tablait sur un déficit prévisionnel de 4 M€… Aux dernières nouvelles, il est de 400 000 € ». Un bon point ? La réponse est nuancée. Si l’établissement parvient à redresser la barre, c’est notamment grâce à « l’accompagnement covid ». Et à « une hausse de l’activité »… « Mais elle se fait au détriment de nos collègues », déplore Loïc Le Houarner. Car face à cette hausse, les effectifs ne suivent pas, assurent les deux syndicats. « Il y a de plus en plus d’arrêts, même longs, qui ne sont pas remplacés », poursuit le CGTiste. « Dans tous les services, les agents travaillent en mode dégradé. Tous les jours, il y a un agent de moins, au minimum, pour le travail à accomplir », intervient Catherine Ferrant (Sud), qui parle d’« usure » du personnel.

    Cinquante démissions en 2021

    Un « épuisement » qui pousse de plus en plus d’agents vers la sortie. Loïc Le Houarner et Yann Bourrich (Sud) parlent pour l’an dernier de « cinquante démissions brutes », de « cinquante demandes de mise en disponibilité », de « 195 contrats non renouvelés », « car ils sont dégoûtés par ce qu’ils découvrent », lâche Karine Goanec. Du jamais vu : « Dans les pires années, il y avait moins de cinq démissions par an ». Des départs, remplacés par « des CDD et des CDI payés au ras des pâquerettes ». 

    « Et l’hémorragie continue car on voit encore aujourd’hui des gens qui quittent l’hôpital », annonce Catherine Ferrant. « Ce sont des gens qui étaient attachés au service public, mais ils ne s’y retrouvent plus, ils sont en grande souffrance car il n’y a plus de place pour l’humain », regrette Karine Goanec, qui évoque aussi les répercussions sur la prise en charge des patients.

    Des fermetures de lits cet été ?

    Un constat qui conduit la CGT et Sud à envisager l’été avec inquiétude. Le sujet n’est pas nouveau. En juillet et en août, il n’est pas rare de voir certains établissements de santé fermer des lits. Mais d’ordinaire, assure Jean-Marc Trebern (CGT), ces fermetures sont d’abord liées aux vacances des chirurgiens. Cette année, la question est vraiment de savoir si les effectifs permettront de garder les lits ouverts. Pour y parvenir, certains agents à temps partiel pourraient voir leur temps de travail augmenter durant l’été. À condition qu’ils acceptent, préviennent CGT et Sud.

    Deux syndicats qui exhortent la population à se mobiliser : « Car il faut qu’elle prenne conscience que c’est sa santé qui est en jeu ».

    * Sollicitée, la direction du centre hospitalier de Cornouaille n’a pas souhaité réagir

     

    Sophie Benoit

    source: https://www.letelegramme.fr/

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