• Ni « first Lady », ni « Prince consort en France » ! Non au statut officiel en préparation pour Mme Brigitte Macron

    Dans sa marche ultra-conformiste à l’américanisation totale de la vie politique française (primaires des uns, quasi-simultanéité des présidentielles et des législatives, inflation de l’anglais dans la « com » gouvernementale, « Discours présidentiel sur l’état de l’Union » prononcé à l’américaine devant le « Congrès » parlementaire, effacement du Premier Ministre, donc de l’Assemblée nationale, fédéralisation de la République une et invisible au nom du « pacte girondin », ubérisation générale de l’économie, atlantisme échevelé en matière de diplomatie et de politique militaire…), Macron et les forces euro-atlantiques qui l’appuient voudraient instituer un statut de « première dame » pour l’épouse du président (et sans doute, de « premier homme » pour l’époux d’une présidente ?). Totalement ignoré de la Constitution, ce « statut » serait en outre une concession supplémentaire aux traditions monarchiques d’Ancien Régime car il instituerait une sorte de « famille régnante » française totalement étrangère à l’héritage républicain, fût-ce à celui, très déformé et de plus en plus antidémocratique, de la Cinquième « République ». Bien entendu, un tel statut signifierait de nouvelles dépenses publiques incontrôlées, de type « bonnes œuvres », donc aux antipodes de la défense et de l’obtention de DROITS UNIVERSELS pour les travailleurs du privé, les petits et moyens fonctionnaires, les artisans, les petits paysans, les auto-entrepreneurs, les étudiants, bref pour tous ceux que le pouvoir macronien veut encore plus déstabiliser en entreprenant de briser le code du travail, les statuts publics, les conventions collectives, etc. Mme Brigitte Macron doit donc strictement rester une personne privée. C’est ce qu’avait su faire Danielle Mitterrand qui savait mener une action internationaliste propre, en toute indépendance par rapport à la politique étrangère de son mari. Refuser le « statut » proposé par Macron pour sa femme ne signifie donc nullement remettre en cause ses aptitudes politiques en tant que personne, encore moins en tant que femme, comme l’objectent de mauvaise foi ceux qui dévoient le féminisme pour inscrire automatiquement une femme d’élu dans l’ombre politico-institutionnelle de son mari. Au contraire, l’égalité entre tous les citoyens, quel que soit leur sexe, implique que l’époux, l’épouse, le compagnon ou la compagne d’un(e) président(e) de la République en titre, reste à 100% maître de ses choix civiques, sans en excepter, s’il ou si elle le souhaite, le droit de combattre la politique de son conjoint ! Certes, il ne s’agit pas d’une immense question quand on mesure l’énormité des attaques que fomente le gouvernement macroniste contre les acquis sociaux, le pouvoir d’achat populaire, la laïcité institutionnelle (séparation stricte du politique et du religieux) et la souveraineté (politique, budgétaire, militaire) du peuple français, mais les communistes ont le devoir, en cette période de délitement républicain grave, de s’opposer sur le principe à ceux qui, élus pour faire appliquer l’esprit des institutions républicaines, trahissent cet esprit à toute occasion tant ils sont mentalement aliénés, voire mentalement colonisés, à l’égard des modes de fonctionnement du maître mondial anglo-saxon.

    Déclaration de G. Gastaud, porte-parole du PRCF, le 8 août 2017

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Totalitarisme En Marche : maintenant le Cahier d’été ! #JRCF  (IC.fr-4/08/2017)

    Décidément le n’a plus de limite ! Après l’écrasante majorité de députés LREM élus avec une abstention record, après le rejet systématique de leur part des amendements présentés par l’opposition, après la volonté du parti d’avoir son propre média (en plus d’avoir à sa botte tous les autres), découvrez le cahier d’été d’ avec « un poster à colorier inclus », œuvre de propagande visant à endoctriner la jeunesse.

    Les jeunes des ont analysé en détail le cahier d’été, propagande diffusé par En Marche, pour bourrer le crane de la jeunesse. Un outil de plus du totalitarisme du régime Macron UE MEDEF

    Totalitarisme En Marche : maintenant le Cahier d’été !

    Vous savez ici nous n’apprécions guère le concept de « totalitarisme » pour un certain nombre de raisons, notamment parce qu’il sert pour l’idéologie dominante à amalgamer fascisme et communisme. Mais, très franchement, est-ce que nous ne pensons pas à ça quand on voit les agissements de LREM ? Non, bien sûr, certains diront, Macron c’est le sauveur, un homme de progrès et de liberté ! Il est pragmatique, pas idéologue !

    Nous qui ne partageons pas cette opinion avons donc décidé d’analyser ce petit cahier d’été, distribué aux adhérents le lundi 31 juillet ou disponible gratuitement sur le site d’En Marche.

    Alors commençons par l’édito. Celui-ci commence par une phrase laconique :

    « Pourquoi un cahier d’été ?

    Parce que c’est l’été. »

    Ensuite on a le droit à quelques définitions de ce que représente l’été (non, pas un moyen de poignarder le bon peuple pendant qu’ils sont en vacances, bande de mauvaises langues) et un appel à distribuer le cahier aussi efficacement que possible.

    Environnement ? ne surtout pas lutter contre les causes, le capitalisme

    Pages 6 et 7. On a d’abord un bon gros « MAKE OUR PLANET GREAT AGAIN », le français étant une langue semble-t-il démodée (on y reviendra plus tard). A côté nous avons le droit à une page où les fans de « Jupiter » rappellent les engagements pris par Macron en matière d’environnement et sa volonté de mettre la France comme nation porteuse de la COP21 suite au départ des Etats-Unis de l’Accord de Paris.

    Pages 8 et 9. A gauche, on a quelques chiffres sur des choses bien gentilles comme « 100 millions c’est le nombre de personnes qui risquent de basculer dans l’extrême pauvreté en cas d’inaction face au réchauffement climatique » -ce qui peut paraitre soit insultant, soit amusant, vu le carnage préparé du Code du travail- ou « 129 millions c’est le nombre d’hectares de forêts perdus depuis 1990, soit environ deux fois la superficie de la France». Première remarque, ces chiffres sont décontextualisés. Ainsi, ils n’ont plus d’origine, c’est quasi-naturel, divin. Deuxième remarque, on oublie complètement les causes de cette dégradation de l’environnement, c’est-à-dire le système capitaliste, un vaste système de brigandage des hommes et de la terre, dont la logique de profit va jusqu’à tuer à petit feu la planète sur laquelle vit l’espèce humaine. A titre d’exemple, rappelons que la société EXXON MOBIL avait engagé, il y a des années, des chercheurs pour étudier le réchauffement climatique et, devant les résultats, a tout fait pour cacher cette vérité, quitte à engager des chercheurs climatosceptiques à sa botte. Bien sûr, on pourrait citer d’autres exemples. Lutter main dans la main avec Total contre la dégradation de l’environnement, c’est l’esprit de la COP 21 ! Il est donc illusoire d’attendre quelques choses de cette conférence, contrairement à ce que pensent les adhérents de LREM, car c’est le système d’accumulation capitaliste le problème, et ce n’est donc pas avec certains de ses plus éminents représentants que l’on peut faire quelque chose.

    Éloge de l’engagement ? à condition que ce soit pour le système

    Pages 10 et 11. Nous avons le droit maintenant à un petit quizz idiot du nom de « Quel(le) engagé(e) es-tu ? » J’invite très sincèrement à lire les questions et les réponses sur la photo au-dessus car il faut le voir pour le croire. En résumé il s’agit d’un tas de question apolitique cherchant à passer outre certains clivages, malgré le fait que cela serve en réalité un camp bien précis. Que veut dire le mot « engagement » ici ? Et bien ce n’est bien sûr pas l’engagement politique -et encore moins révolutionnaire- mais l’engagement associatif.

    Parlons-en justement de l’engagement associatif. Actuellement la jeunesse est la classe d’âge ayant la plus forte augmentation en termes d’engagement associatif (32% en 2013). La première cause d’engagement est l’environnement (27%), ce qui donne un autre regard sur la communication de LREM au sujet de la COP 21. 52% de la population accorde confiance aux associations, alors que les partis, les médias et les syndicats sont relativement détestés. On remarque aussi que ce type d’engagement touche davantage les jeunes de milieu favorisé, qui ont fait des études ou ont un emploi*, tandis que les jeunes marginalisés sont assez réticents à un engagement. Les jeunes engagés semblent vouloir faire évoluer le monde vers plus de solidarité, tout en ayant en horreur le monde politique actuel, souvent caricaturé. A côté de ça, certains jeunes prennent conscience que le milieu associatif leur permet d’acquérir des compétences transférables dans le milieu de l’entreprise, ce qui signifie qu’il devient un engagement valorisable pour le capital.

    Nous pensons que cette popularité du « Tout-associatif » est critiquable et à plus d’un titre. Premièrement, c’est travailler sur les conséquences et non sur les causes, or si on veut, au hasard, régler réellement le problème de la pauvreté, il faudrait davantage s’intéresser au système qui le provoque plutôt qu’à chercher à en combler les lacunes. Deuxièmement, c’est un refus pur et simple du travail à long terme au profit d’une action momentanée. Troisièmement, n’importe quel esprit un tant soit peu critique, se poserait des questions devant toute la propagande faite en faveur des associations par les politiciens aussi bien que les riches. Le monde associatif sert pour l’Etat à se désengager des services sociaux en faisant faire le sale boulot à d’autres et à demander d’être philanthrope à ceux qu’on n’impose pas ! Quatrièmement, le mouvement associatif agit comme un remplacement (de mauvaise augure) du mouvement ouvrier qui avait pour but de transformer ce monde, et pas de le rendre un peu plus solidaire en allant faire de l’aide au devoir dans un quartier défavorisé.

    occuper l’espace et brasser du vent

    Pages 12 et 13. Encore un quizz ! « Parles-tu ‘’Macron’’ ? » Une tentative d’autodérision sur les petits mots sorti par « Jupiter » tel le fameux « poudre de perlimpinpin ». Et page 13 deux petits tweets, notamment avec Cédric Villani.

    Pages 14 et 15. Quelques citations d’auteurs dont, malheureusement pour lui, le grand communiste Aragon et quelques conseils culture à amener en vacances, comme le film Demain, connu pour présenter des « alternatives » écologiques mais en restant dans le système capitaliste.

    Page 16. Nous avons le droit à une interview de Jean-Michel Blanquer, le ministre qui veut un bac « plus musclé ». Il souhaite une « école de la confiance », qui doit permettre d’acquérir des savoirs fondamentaux, c’est-à-dire : qu’ils soient utilisable pour l’entreprise**. Il parle aussi de son projet de dédoubler les classes de CP afin d’avoir moins d’élèves pour un professeur et des fameux « devoirs faits ». On peut se demander comment va-t-il faire, vu qu’un certain nombre de poste dans l’Education nationale ont été supprimé et qu’il y a un sous-effectif. A moins qu’il ne fasse recours à ces contrats précaires dont abuse ce secteur d’activité… Au sujet des classes bilingues, cela veut dire anglais-français. Anglais, la langue du business…. Si cela n’est point une atteinte à la langue française et une entrée maline du monde de l’entreprise à l’intérieur des plus petites classes ! Tout cela c’est une « manière de consolider le projet européen, facteur de paix et de développement ».

    Page 17. Les trois coups de cœur associatif, avec là encore trois petits cœur dessiné, symbole de la solidarité, une image assez forte de ce milieu. Les noms : Surfrider, qui faisait partie des associations ayant écrit au gouvernement de créer « un grand ministère de l’environnement » afin de passer à la transition écologique, L’ « Association de la fondation étudiante pour la ville », déjà cité en exemple par le site d’En Marche sur son éducatif, et Kawaa, une « start-up solidaire » (sic) et collaborative.

    Page 18. On finit avec la rentrée de LREM. Nous retrouvons les futurs projets du parti comme ce site de formation en ligne, gratuit et ouvert à tous, pour faire grandir les talents citoyens ou cette plateforme collaborative qui permet à des adhérents de proposer des initiatives citoyennes. Quelques mots sur ce dernier point. Ce message n’est pas si anodin qu’il n’y parait, car ce cahier est distribué à partir du lundi 31 juillet, or, pour ceux qui suivent un peu, un collectif de « marcheurs » a fait un recours devant les tribunaux contre les statuts adoptés par le nouveau parti, considérant qu’ils ont été adoptés de manière anti-démocratique et qu’ils entraineraient comme conséquence principal qu’aucun militant actif n’aurait de contrôle sur la direction du parti. Recours examiné par le tribunal de grande instance de Créteil le 1er aout 2017… Cela ressemble donc fort à s’y méprendre à une tentative de calmer une base qui commence à avoir un tout petit peu d’esprit de contestation, en donnant des gages démocratiques.

    Ils proposent aussi un réseau de facilitateurs locaux ayant pour mission d’aider les habitants des territoires défavorisés à s’organiser pour faire émerger des initiatives communes. Encore une fois le capital cherche à occuper tout l’espace de la vie civile, mais n’en doutons pas, ce genre de projet finira par se casser les dents.

    En automne, est proposé une Grande Marche en France et dans l’Union Européenne pour essayer de faire un grand diagnostic citoyen européen afin de faire de l’Europe un « grand projet citoyen ». Traduisons : faire en sorte de donner des gages faussement démocratiques à cette union que beaucoup commence à critiquer, mais ne sont pas forcément prêt à quitter, pour pouvoir sauver la domination du capital et continuer l’exploitation de plus belle. Il faut que tout change pour que rien ne change.

    Terminons par un petit quizz parce que c’est l’été.

    1. L’été c’est fait :
    1. Pour bronzer
    2. Pour casser le code du travail
    3. Pour faire honneur aux combats du mouvement ouvrier. Les congés payés c’est un droit !

     

    1. Faites-vous confiance à Macron pour remettre la France sur pied ? :
    1. Je m’en fous, je suis à la plage.
    2. Mais oui, il va nous sauver. Enfin on va se débarrasser de notre archaïsme français, que ce soit des syndicats ou de l’addiction de l’Etat à l’interventionnisme.
    3.  Et pourquoi pas du cyanure pour guérir une entorse !
    1. Que représente pour vous la grande manifestation du 12 septembre à l’appel des syndicats :
    1. Une perte de temps, de toute façon ils ne nous écoutent pas.
    2. Un élément de la réaction.
    3. Le jour du tri sélectif. Les bourgeois dans la bonne poubelle : celle de l’histoire.

    Tristan, militant JRCF, 31/07/2017

    source : http://jrcf.over-blog.org/2017/07/totalitarisme-en-marche-maintenant-le-cahier-d-ete.html

    * « Plus d’un tiers des jeunes investis dans le bénévolat », La Croix, octobre 2016.

    ** « La destruction du Baccalauréat ? », JRCF, 22 juillet 2017.

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  • -7 % : la popularité d'Emmanuel Macron en chute libre, selon un nouveau sondage
    Emmanuel Macron sur le perron de l'Elysée

    Baisse des APL, coupes budgétaires ou démission du général de Villiers : l'exécutif a récemment été la cible de critiques répétées de l'opposition. Et cela se ressent dans les sondages.

    La popularité d'Emmanuel Macron est en forte baisse (-7), avec 36% seulement de jugements positifs sur son action, et le chef de l’État se voit désormais devancé par Édouard Philippe (-2), selon un sondage YouGov diffusé le 3 août.

    Trois mois après son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron perd notamment 14 points en un mois auprès des sympathisants centristes et 8 auprès de ceux des Républicains. 49% (+13) des personnes interrogées jugent négativement son acti

    Le Premier ministre le devance d'un point avec 37% d'avis favorables, malgré une forte baisse de popularité auprès également des proches des centristes (-10) et des Républicains (-10). 42% (+11) portent sur son action un jugement défavorable, selon cette enquête pour le Huffington Post et CNews.

    A l'image du couple exécutif, le gouvernement voit sa popularité s'effriter avec 33% d'opinions positives, soit une perte de cinq points.

    Près d'un Français interrogés sur deux (49%, -8%) estime toutefois que le gouvernement est «prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays», mais moins d'un sur trois (32%) dit avoir confiance en lui pour moraliser la vie publique.

    Le chômage et l'emploi (25%, -2) restent les principales préoccupations des Français, devant l'immigration (15%, +1) et la protection sociale (14%, +1).

    L'enquête a été réalisée du 26 au 27 juillet auprès de 1 003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur est de 1,4 à 3,1 points.

    Le gouvernement a récemment été la cible de critiques nourries de l'opposition après l'annonce de coupes budgétaires dans différents domaines. La démission fracassante du général Pierre de Villiers, qui s'était opposé à la baisse du budget de la Défense, a elle aussi été reprochée au chef de l'Etat, de même que la décision de baisser les APL de cinq euros.

    source: https://francais.rt.com/france/

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  • Alors qu’avec les euro ordonnances Macron exécutant les ordres du MEDEF et de l’UE du Capital s’apprêtent à la libéralisation du contrat de travail et à la casse du code du travail pour faire voler en éclat le CDI et soumettre l’ensemble des salariés à la précarité, les syndicalistes de l’, avec la Randstad France tirent eux le signal d’alarme.

    le traitement des intérimaires est scandaleux, injustes, inhumains. Mais ils préfigurent pourtant ce que Macron et le MEDEF prépare comme norme générale. Chacun peut ici voir ce que signifie un accord d’entreprise pour les salariés. Et encore ici l’accord de branche et la loi permettent de garantir un minimum. Demain, ce sera pire, l’accord d’entreprise pouvant être en deça de celui de la branche. Quand à la loi ? Macron, l’UE et le MEDEF en auront supprimé les protections en éradiquant les droits des travailleurs !

    Randstad France : Les Ressources (IN) Humaines ?

    Mépris encore et toujours concernant les Salariés Intérimaires de la part de la Direction Générale et donc forcément de son PDG, de Randstad France !

    Coup de colère en réunion de négociations des contrats de génération et de la GPEC, ou tu apprends que les Salarié-sont Intérimaires ne sont absolument pas pris en compte et simplement renvoyé à des minable accords de branche ?
     

    Quel mépris pour ce qui ne représente il est vrai QUE 98 % De la masse salariale !

    Les salariés Intérimaires sont de parfaits inconnus pour le PDG du Groupe Randstad et il ignore totalement qu’ils sont faits de chair et d’OS ! Pour lui ce n’est que du Stock, de la Matière Première et qu’ils “s’estiment encore heureux d’avoir des missions” SIC Nous précisons :

    1) au taux horaire le plus bas possible : pour permettre le Jackpot des exonérations des lois Fillon 100 millions/an

    2) les Gratifications tirées du CICE n’ont étés que très partiellement redistribuées aux SEULS Salariés Permanents du Groupe et nous nous en réjouissons pour eux :

    3) avec Une prime de 1000 € pendant deux ans !

    Quant aux Invisibles Salariés Interimaires : RIEN, NADA, NIETS, WALOU…

    Tout ça chez le Numéro deux mondial des RH et qui aspire à devenir Numéro 1. La concurrence fait beaucoup mieux et dans TOUS les Domaines ! LA MEN TA BLE !

    Notre Communication, en particulier le tract envoyé au domicile des quelques 95 000 salarié-es va être très précis. Mots, expressions et dessins qui vont fortement déplaire à la Direction Générale du Groupe !

    Nous encourageons VIVEMENT Tous les salarié-es Intérimaires à se rendre dans les Agences Randstad dont ils dépendent afin d’exiger le strict respect de leurs droits et y compris aux Comités d’Etablissements dont ils ne sont que trop souvent exclus !

    Ce qui leur revient de droit concernant les prestations des C.E : Chèques Vacances, Chèques cadeaux, Ticket Cinémas, Voyages, séjours, Remboursements des licences sportives …
    Faites-vous connaitre dans vos agences et soyez présents puisque vous n’êtes que des Salariés INVISIBLES pour TOUTE la Direction Générale de Randstad et de son PDG !
    LA CGT Groupe Randstad France est avec vous d’ailleurs avez-vous vu, lu ou entendu un autre Syndicat vous défendre sur ces sujets ? Ce Silence assourdissant devrait Fortement vous interroger !

    Résumons la Politique SO-CIA-LE du Groupe RANDSTAD France en ce qui concerne ses propres Salariés Interimaires et y compris ceux, les 2500 qui sont en CDII :

    • Accord de Generation RIEN ! allez voir la branche interim
    • Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Competences : RIEN ! allez voir la branche interim
    • CHSCT : RIEN, meme en ce qui concerne La Santé et la Sécurité au Travail Allez donc voir l’accord de Branche car on ne fera RIEN de Plus !
    • La Participation aux Bénéfices  : RIEN, et ce depuis 9 ans et cela n’est pas prés d’arriver ! Refus Total de mettre en place une formule dérogatoire
    • Bénéficiaires aux Activités Sociales & Culturelles : Moins de 20 % de la Masse Salariale !

    Bien sur que tout ceci est legal MAIS Prétendre VENDRE des Ressources Humaines à la planète entière (Randstad est pressent dans 50 pays) et les gérer de cette façon en interne nous permet de placer ce préfixe privatif (IN) devant la deuxième partie de la denomination officielle du Travail Temporaire.
    – L’HUMAIN disparaît et seules les RESSOURCES demeurent !
    – IL FAUT QUE CELA CHANGE ! Mais cela ne se fera pas SANS VOUS !

    Syndicat CGT Groupe Randstad France 


    Accidents du travail : 2 fois plus de morts intérim- interview de la CGT Randstad France

    L’ tue. Plus de 500 travailleurs meurent chaque année au travail. Accidents du travail graves, accidents mortels, ces drames du travail se multiplient et ils frappent d’autant plus que le statut des travailleurs est précaire. C’est dans l’intérim que l’on compte le plus d’accidents graves et mortels.

    D’après les chiffres 2015 de la CNAM :

    • 545 décès par accidents du travail en 2015

    • 566 050 accidents du travail avec plus de 4 jours d’arrêts soit, 3% des salariés victimes d’un avec arrêts de plus de 4 jours
    • 36 046 se sont vu reconnaître une invalidité permanente à cause d’un accident du travail en 2015. Soit 1 salarié sur 500. Dont 10 852 avec un taux d’invalidité supérieur à 10%
    • Les secteurs du bâtiment, de l’industrie et de l’ représentent 35% des décès par accident du travail. Dans l’intérim ce sont 62 travailleurs qui ont été tués sur leurs lieux de travail en 2015.. 1 mort au travail pour 1000 emplois dans l’interim !

    Initiative Communiste  s’est entretenu avec La Randstad Groupement France au sujet des Accidents du Travail Graves et Mortels en Intérim


     Initiative communiste : Quelle est la position du  syndicat CGT du Groupe Randstad France face  au doublement des morts par Accident du Travail chez les Travailleurs Précaires.

    CGT Randstad : C’est de l’irresponsabilité du Patronat Français : ou Travailler TUE plus que partout ailleurs en Europe et surtout on assiste au doublement des MORTS par Accident du travail tous les 5 ans !! Mais le PIRE est bien encore, encore et toujours sur la Planète INTERIM ou les décès par accidents du travail sont DEUX FOIS plus nombreux que dans les entreprises où les salariés sont en CDI !!

    Initiative communiste : Que proposez-vous pour faire face à cette forte mortalité,  et où se situent les responsabilités ?

    CGT Randstad : Tout d’abord, notre mot d’ordre est : HALTE À L’HÉCATOMBE des Travailleurs Précaires !

    Nous proposons dans notre Cahier Revendicatif spécial ” AT en Intérim” toute une série de mesures (Législation, Médecine du Travail, Changement RADICAL des Répartitions des taux d’AT : ETT, EU, Prérogatives des CHSCT des ETT, INTERDICTION de Délégation de Salariés Intérimaires dans les secteurs Accidentogènes et travaux sous rayonnements ionisants…) URGENTES à mettre en place afin que cesse L’HÉCATOMBE !

     En un MOT Comme en Cent : IL FAUT FRAPPER LA OÙ ÇA LEUR FAIT MAL, TRÈS MAL, c’est à dire au PORTEFEUILLE !

    Renchérir l’Heure de Délégation en Intérim par des mesures JUSTES en matière de Santé et de Sécurité au Travail (SST) est une MESURE PHARE dans ce domaine car avec les LOIS FILLON et le CICE les Entreprises du Travail Temporaire (ETT) peuvent se permettre de déléguer des salariés Intérimaires  À PRIX COÛTANT d’où l’explosion de ce secteur à plus de 6 % /an !

    Un constat MORTIFÈRE en  France et en Intérim : 52 % des Morts par Accidents du Travail sont dus à la Branche BTP et TP !
    On nous cite en permanence l’Allemagne comme un exemple de réussite économique et surtout comme étant l’Alpha & l’Omega européiste et le modèle à suivre absolument  (?)
    Alors à la CGT Randstad nous disons : BANCO et appliquons la même législation concernant l’INTERIM !
    Le législateur Allemand s’étant rapidement rendu compte que ce secteur était beaucoup trop accidentogène a, et de façon très intelligente et humaine,  INTERDIT LA DÉLÉGATION DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES DANS LE BTP !

    En Allemagne, seuls des salariés en CDI et donc avec des formations professionnelles en matière de Sécurité au Travail extrêmement efficaces  ont droit d’exercer dans cette Branche.
    – Alors qu’attendons-nous pour  SAUVER  DES VIES de Salariés Intérimaires et…VITE !!!

    LA CGT Randstad France exige que le BTP soit un secteur INTERDIT à la délégation de Salariés Intérimaires !

    Initiative communiste : Nous assistons depuis des décennies à l’utilisation importante de travailleurs précaires, CDD, Travailleurs Intérimaires dans les entreprises et plus  particulièrement dans le BTP.  La loi est claire en la matière à savoir :

    « La conclusion d’un contrat de travail temporaire n’est possible que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
    Conclu en dehors du cadre légal, le contrat peut être considéré comme un contrat à durée indéterminée. »

    Comment expliquez-vous ce laissé faire des gouvernements ?

    Un exemple concernant un grand groupe mondial du secteur : 30 Millions d’euros de résultat net d’exploitation ET 100 Millions d’Exonération de Charges (comme ils les appellent) sur les bas salaires, entre 1 et 1, 6 SMIC et ENCORE 100 Millions de CICE !!

    TOUTE la branche du Travail Temporaire (et donc LA PRÉCARITE) est maintenue la tête hors de l’eau et soutenue à bout de bras par de l’argent public !

    – DONC L’ETAT, POUR CES FINANCIERS ULTRA LIBERAUX : ACTIONNAIRES DE CES ENTREPRISES MONDIALES DE TRAVAIL TEMPORAIRE N’EST PAS LE PROBLEME MAIS BIEN …LA SOLUTION !

    Ce qui explique à ce jour la banalisation de L’USAGE ABUSIF D’INTERIM et qui tombe sous le coup de la législation du Travail et estimé à plus de 35 % !!

    Beaucoup trop d’entreprises gèrent leur Ressources Humaines de manière STRUCTURELLE et non pas telle que définie par la législation qui ne doit être QUE CONJONCTUREL : Remplacement d’un salarié absent ou augmentation TEMPORAIRE D’ACTIVITÉ !

    Pour TOUTE la branche Intérim ; DEUX Millions de Travailleurs Précaires, 640 000 Emplois Equivalents Temps Plein, 19 Milliards de CA, plus de 1000 Entreprises, 7 000 agences, 21 000 salariés permanents dans ces Agences !

    Les actionnaires SUISSES pour le N° 1 Mondial ADECCO, Hollandais pour le N° 2 Mondial RANDSTAD : et États-uniens pour MANPOWER qui termine le podium disent UN GRAND MERCI AUX CONTRIBUABLES FRANÇAIS car c’est bien avec l’Argent de Nos IMPÔTS que notre beau pays et il est LE SEUL AU MONDE subventionne LA PRÉCARITÉ qui ELLE… TUE !

    La France est pratiquement TOUJOURS le premier CONTRIBUTEUR au chiffre d’affaire de ces TROIS SŒURS MAJORS MONDIAL de l’INTERIM !

    – Salariés en CDI : OUI TRAVAILLER TUE, MAIS L’INTERIM  TUE DEUX FOIS PLUS !!

    Et presque TOUS les acteurs de la chaîne de la Santé et la Sécurité au Travail relatif au Travail Temporaire regarde AILLEURS alors que LA MAISON BRÛLE !!!

     Bien Entendu en ce qui concerne LA CGT IL N’Y A QU’UN SEUL CONTRAT QUI VAILLE C’EST LE CDI !

    L’INTERIM et son corollaire LA PRÉCARITÉ DOIVENT ETRE COMBATTUS !
    Syndicat CGT Groupe Randstad France – 88 BlV de la Villette-  75019 Paris – contact@cgtrandstad.fr

    Nous remercions la CGT Groupe Randstad France de nous avoir accordé cet entretien.

    Le PRCF et sa commission Luttes apporte un soutien sans réserve à la que mènent les travailleurs précaires pour que le travail soit un lieu d’épanouissement et non un lieu de mort.

     

    source:https://www.initiative-communiste.fr

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  • Pendant que Macron baisse les la fortune des milliardaires multipliée par 10  : alors qu’il y a 2,6 millions de logements vacants en France, le nombre de gens privés de domicile personnel atteint presque les 700 000. Les personnes vivant dans des conditions de très difficiles sont, eux, aux nombre de 2,8 millions. Dans la 6e économie la plus riche du monde !

    Concernant les 18-28 ans ne vivant pas chez leur parents, 29% vivent dans un logement trop petit et ont des difficultés à se chauffer… 21% ont déjà des découverts bancaires et 17% sont en retard de paiement…

    Le nombre de SDF a doublé en 10 ans, atteignant désormais entre 150 000 à 240 000 selon les rares données disponibles.

     

    Dès 2015, le PRCF et www.initiative-communiste.fr alertaient contre la baisse des APL (lire ici). En effet, le expliquait clairement que les mesures proposées – reprises depuis par Macron – s’inscrivent dans le cadre des critères d’ budgétaire imposés par l’Union Européenne et la BCE, Union Européenne qui dispose du droit d’invalider le budget de la France s’il ne lui convient pas, BCE qui dispose – l’exemple de la Grèce l’a montré – des moyens d’étrangler un pays qui préférerait satisfaire les besoins essentiels de sa population (tel que le droit fondamental au logement) plutôt que de protéger les profits de l’oligarchie capitaliste.

    “La capacité à poursuivre le financement des aides, dont le montant pourrait dépasser 19 Md€ en 2017, n’est cependant pas assurée. Elle dépend non seulement des crédits budgétaires mais aussi d’une mise à contribution de la participation des employeurs à l’effort de construction, appelée en principe à diminuer fortement à partir de 2015. Malgré les annonces faites en avril 2015 par le Gouvernement dans le cadre du , les mesures d’économie avancées par les ministères concernés – qui n’ont pas retenu à ce jour les recommandations émises par les inspections ministérielles en août 2014 dans le cadre de la modernisation de l’action publique (MAP) – ne sont pas clairement identifiées, à l’exception du changement de mode d’indexation du paramètre de prise en compte des revenus des bénéficiaires intervenu en décembre 2014″. Rapport de la cour des comptes 16 sept 2015

    De fait, le principal et seul guide de la politique du logement de ce gouvernement qui n’est que le majordome de l’Europe patronale, c’est le diktat de l’Union Européenne du capital de l’ pour les travailleurs : baisse des aides aux logement pour les jeunes et les travailleurs, augmentation des allègement de cotisation sociale pour les patrons pour continuer à appliquer respecter le pacte de stabilité ! Merci l’Europe du Capital ! Merci le pacte de stabilité : quand on pense que certain, fort heureusement de moins en moins nombreux, tel P Laurent ose encore s’adresser aux travailleurs et aux jeunes en leur demandant de défendre “l’euro qui protège”… les patrons !

    5 euros de baisse des APL par mois ? cela fait rire les députés En Marche, mais c’est une catastrophe pour 12 millions de français qui courent après chaque centime !

    Alors que la France, 6e économie mondiale compte désormais plus de 8 millions de pauvres, la priorité de Macron, après avoir augmenté la CSG des retraités, baisser les salaires des fonctionnaires, geler le SMIC, c’est de couper dans les APL.

    Mais également de supprimer partiellement l’ et de diminuer les impôts des plus riches.

    Alors les députés En Marche, comme la cynique C O Petit qui officie comme propagandiste sur la radio du milliardaire Drahi (RMC) dans l’émission les grandes geulles, se permettent de justifier la mesure en vociférant contre “ces jeunes qui pleurent après 5 euros !”.

    5 euros c’est sans doute rien pour elle, riche et privilégiée appartenant à la classe capitaliste. Mais c’est énormes pour des millions de travailleurs.

    Rappelons que selon les dernières études publiées sur le sujet en juin 2015, à la fin du mois, il ne reste que 50 € pour 54% des français une fois leurs dépenses courantes et fixes payées (impôts, loyer, gaz/electricité, téléphone et nourriture). Pour 11,4 millions de français, c’est à dire un français sur cinq, c’est moins de 10 euros qui restent à la fin du mois.

    Ces 5 euros pris dans leurs poches par Macron et sa clique pour obéir à l’Union Européenne et remplir les coffres de l’oligarchie capitaliste, c’est deux repas qui manqueront ou un jouet pour les enfants. Oui, cette politique n’est pas seulement scandaleuse, elle est ignoble. Et les propos froids et cyniques des députés LREM apparaissent particulièrement ignobles dans ce contexte. Rappelons que les mêmes viennent de voter contre la remise en cause de la réserve parlementaire qui leur permet de disposer à loisir de millions d’euros (on parle de plus de 80 millions d’euros au moins par ans, .

    Pendant que Macron baisse les APL la fortune des milliardaires multipliée par 10 !

     

    Lorsque Macron et son gouvernement prennent de l’argent aux plus pauvres en baissant les APL, ils aggravent le déjà dramatique scandale des inégalités en France. En 20 ans, d’après le classement annuel de Challenges, les fortunes des plus riches ont été multipliées par 10. Le 10 plus gros milliardaires français ont vu leur fortune passer de 22,9 milliards d’euros en 1997 à  240,8 milliards d’euros en 2017 ! Soit une augmentation de plus de 10 fois plus importante que celle du PIB sur la même période.

    Bernard Arnault, le riche PDG du groupe de luxe LVMH et magnat des médias a rempli ses coffres de près de 46,9 milliards d’euros. la famille Arnault augmentant sa fortune de 50% en un an. Lilliane Bettencourt la propriétaire de L’OREAL et sa famille sont assis sur un tas d’or de près de 36 milliards d’euros, tandis que Axel Dumas et la famille Hermès peuvent remplir des piscines de billets avec leurs quelques 31 milliards d’euros. La France compte désormais 92 milliardaires, mais pour Macron l’urgence c’est de tailler dans les APL.

    Rappelons que l’accroissement de la fortune de ces 10 milliardaires en 20 ans (218 milliards d’euros, soit 11 milliards chaque année) permettrait à lui seul de payer à 4 millions de familles les APL !

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

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  • Baisse des APL: qu'est ce que c'est 5€ de courses pour un étudiant?

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  • 80 c’est, en années de smic net, l’équivalent de la plus-value touchée par Muriel Pénicaud sur la revente de ses stock-options. Photo : Bertrand Guay/AFP
    80 c’est, en années de smic net, l’équivalent de la plus-value touchée par Muriel Pénicaud sur la revente de ses stock-options.

    Révélation. Muriel Pénicaud a réalisé en 2013 une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options en tant que dirigeante de Danone, profitant de la flambée en Bourse qui a suivi l’annonce de 900 suppressions d’emplois du groupe en Europe.

    Plus d’un million d’euros de plus-values boursières par un simple jeu d’écritures : c’est la somme gagnée en une journée par Muriel Pénicaud comme directrice générale des ressources humaines (DGRH) chez Danone, le 30 avril 2013. Et cela alors que le groupe s’apprêtait à supprimer 900 emplois de cadres, dont 230 en France. L’information fait tache sur le CV de la ministre du Travail, au moment où celle-ci défend mordicus au Sénat l’idée que faciliter les licenciements sera in fine bénéfique à l’emploi et donc aux salariés.

    Selon les comptes officiels de Danone pour l’année 2013 que l’Humanité a consultés, Muriel Pénicaud a en effet perçu un gros paquet de stock-options pour ses états de service au comité exécutif du groupe alimentaire. Enregistrée par l’Autorité des marchés financiers à la date du 30 avril 2013, la transaction porte sur un lot de 55 120 actions acquises à une valeur de 34,85 euros l’unité, bien en dessous du cours de l’action ce jour-là, et revendues aussitôt pour l’essentiel (52 220 actions) à 58,41 euros l’unité, au cours du marché. Soit 1 920 932 euros à l’achat, et 3 049 966,54 euros à la revente. Bilan de l’opération : une plus-value immédiate de 1 129 034,54 euros, non comptées les 2 900 stock-options restant alors en sa possession.

    La cagnotte boursière de 1,13 million d’euros de Muriel Pénicaud n’est pas tombée du ciel. Pour réaliser un tel bénéfice de près de 60 % sur sa mise de départ, la ministre a profité de la remontée de l’action qui a suivi l’annonce d’un plan de restructuration du groupe, faisant grimper le cours dans les semaines qui ont précédé la transaction. Dans le cadre d’« économies de fonctionnement » de 200 millions d’euros décidées en 2012, la direction de Danone a, en effet, annoncé, le 19 février 2013, la « suppression d’environ 900 postes managériaux et administratifs répartis dans 26 pays européens ».

    Le titre Danone s’envole à 55-60 euros en avril-mai

    Un choix immédiatement salué par les marchés financiers par un bond du titre, comme l’a relevé toute la presse à l’époque. « La Bourse achète ce discours : l’action prenait presque 5 % mardi matin (19 février 2013 – NDLR) en début de séance », soulignait ainsi le Figaro. « À court terme, des destructions d’emplois peuvent remonter le cours de l’action et vont donc bénéficier au capital, contre la production et la valeur ajoutée », confirme l’économiste spécialiste des entreprises qui siège au Conseil économique, social et environnemental (Cese), Frédéric Boccara, membre des Économistes atterrés et de la direction du PCF.

    À partir de cette date, le cours de l’action marque en effet une césure nette : d’une cotation située au-dessous de 52 euros l’action avant l’annonce du plan de destruction d’emplois, le titre Danone s’envole à 55-60 euros en avril-mai, accélérant plus vite que la moyenne du CAC 40, pour ne plus redescendre avant octobre 2013. Tout bon pour Muriel Pénicaud, qui fait valoir ses stock-options pile à l’expiration du délai de garde de quatre ans exigé par Danone pour en bénéficier.

    Quand il procède à cette restructuration, le groupe est pourtant loin d’être au bord de la faillite. Danone vient au contraire de battre le record de son chiffre d’affaires, passant pour la première fois en 2012 le cap des 20 milliards d’euros dans le monde, en hausse de 8 % en un an. Et les perspectives pour 2013 sont bonnes, avec une nouvelle progression escomptée d’au moins 5 %. Mais, pour le PDG du leader mondial des produits laitiers et numéro deux des eaux en bouteilles, Franck Riboud, la marge avant impôts de Danone, déjà très élevée à 14,18 %, soit près de 3 milliards d’euros, est encore insuffisante. L’Europe montre des signes de fléchissement, avec une baisse des ventes de 3 % et une marge de « seulement » 15,66 %, supérieure aux autres continents, mais en recul par rapport à 2011 (17,37 %). Cela, le PDG de Danone, qui vient de proposer un dividende en hausse de 4,3 % à ses actionnaires, ne le supporte pas : « C’est une équation qui n’est pas pérenne, et une situation que nous allons surmonter », grâce à « une adaptation de nos organisations » visant à « redonner de la compétitivité et de l’efficacité en Europe », déclare-t-il. L’idée d’un plan de suppression d’emplois est lancée, à la grande joie de la Bourse… et du porte-monnaie de la future ministre du Travail.

    D’autant que celle-ci n’a pas seulement fait une affaire à la revente. Le prix d’achat de ses actions s’est aussi avéré ultrarentable : à 34,85 euros l’unité, elle en a fait l’acquisition au cours proche du plancher de ces dix dernières années. Le mécanisme des stock-options est ainsi fait que le prix d’acquisition est fixé lors de l’attribution des actions plusieurs années avant que son bénéficiaire ne les achète réellement : on parle d’« option d’achat ». Quand vient le moment pour le haut dirigeant de « lever l’option », c’est-à-dire de débourser l’argent pour les acquérir, il le fait au prix fixé à l’avance. Pour Muriel Pénicaud, cela s’est très bien agencé : ses stock-options, et le prix qui leur était attaché, lui ont en effet été attribuées le 23 avril 2009, juste après l’effondrement des valeurs boursières du CAC 40 à la suite du krach de 2008-2009. Entre le 8 janvier 2008 et le 19 mars 2009, l’action Danone a perdu ainsi près de la moitié de sa valeur, passant de 63,71 euros à 33,67 euros. À quelques mois près, la ministre, qui siégeait au comité exécutif du groupe en tant que DGRH depuis mars 2008, aurait peut-être dû mettre ses stock-options à la poubelle !

    C’est en effet l’autre avantage de ce mode de rémunération prisé des PDG, à l’instar de ceux de Danone ou de Renault : comme il s’agit d’une « option d’achat », le dirigeant ne court aucun risque, puisqu’il peut tout simplement renoncer à acheter s’il constate que l’action a perdu de sa valeur. Ici, rien de tel : si la terrible crise économique a fait des perdants, elle a aussi fait des gagnants et Muriel Pénicaud en fait partie. La chance lui a souri d’ailleurs jusqu’au bout, puisqu’elle est l’une des dernières dirigeantes de Danone à avoir bénéficié de stock-options avant que l’entreprise ne renonce à ce type de rémunération en 2010, au profit d’attributions d’actions liées à la performance.

    Contacté à plusieurs reprises par l’Humanité, le cabinet de la ministre du Travail n’a pas souhaité donner suite à nos demandes de réactions de sa part. Quant à Danone, l’entreprise s’est contentée de confirmer nos informations sur les stock-options dont a bénéficié son ex-DGRH, sans dévoiler d’autres éléments de rémunération.

    «Muriel Pénicaud n’a rien à voir avec le monde du travail »

    Reste que cela écorne sérieusement le portrait de la ministre, dépeinte dans la presse comme une DRH attentive à la démocratie sociale et au facteur humain. « C’est quelqu’un qui se prétend salarié mais qui se situe objectivement du côté des intérêts du capital, et qui s’est trouvé à ce titre directement intéressé aux destructions d’emplois, estime l’économiste Frédéric Boccara. Elle a peut-être une fibre sociale quand elle va à confesse, mais elle n’a rien à voir avec le monde du travail, celui des salariés, mais aussi celui des artisans et même des petits patrons. » Lors de sa nomination, la fédération CGT de l’agroalimentaire avait d’ailleurs dénoncé les « bons et loyaux services » de l’ex-DGRH qui a « estampillé » le plan social de 2013 déguisé en « départs volontaires », selon le syndicat, une « véritable Bérézina pour les salariés ».

    Muriel Pénicaud, qui a cumulé les rémunérations de Danone avec celles perçues au conseil d’administration d’Orange (58 000 euros de jetons de présence perçus en 2013 pour l’exercice 2012) et a occupé les fonctions de directrice générale adjointe de Dassault-systèmes et d’administratrice de la SNCF, ne s’est d’ailleurs pas appliquée à elle-même la recommandation d’un rapport qu’elle a cosigné en 2010, et qui préconisait de prendre en compte la « performance sociale » dans la rémunération variable des dirigeants d’entreprise, plutôt que la seule « performance économique ». En l’occurrence, concernant les stock-options, l’indexation sur le seul cours de la Bourse.

    Un amendement propose d’interdire toute suppression d’emploi boursière

    Mais le plus embarrassant est sans doute la réponse faite le 12 juillet en présence de la ministre par le rapporteur de la loi travail bis, le député macroniste Laurent Pietraszewski, à un amendement de Sébastien Jumel (PCF). Ce dernier proposait d’interdire « toute suppression d’emploi (…) lorsque l’entreprise a distribué des dividendes ou des stock-options ou des actions gratuites ». Soit exactement ce qui s’est passé chez Danone en 2013. « Nous sommes tous au clair là-dessus, lui a répondu le rapporteur en motivant le refus de l’amendement. Nul ne souhaite en effet qu’une entreprise qui réalise un bénéfice ou distribue des dividendes à ses actionnaires puisse en même temps licencier en toute impunité des salariés pour des raisons d’opportunité financière. » Et la ministre d’ajouter dans l’Hémicycle : « Même avis »…

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    Des fermetures d’usines très profitables aux actionnaires

    Après le plan de restructuration de 2013, le groupe a annoncé en juin 2014 la fermeture pour la mi-2015 de ses usines de Casale Cremasco en Italie, de Hagenow en Allemagne et de Budapest en Hongrie, entraînant la suppression de 325 postes. La faute à une « baisse significative des ventes » en Europe qui a entraîné des « situations de surcapacité locale » de production, a expliqué la direction. En revanche, dans le même temps, la profitabilité de la branche Europe de Danone s’est spectaculairement redressée, passée de 14,42 % de taux de marge avant impôt en 2013 à 17,26 % en 2015, tirant vers le haut toute l a rentabilité du groupe au niveau mondial. Les dividendes servis aux actionnaires ont suivi le même chemin, passant de 1,45 euro par action pour l’exercice 2013 à 1,60 euro en 2015 (+ 10,3 %).

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  • Après Trump, Netanyahu : Stop au bal des faucons et des conservateurs à l’Elysée ! (IC.fr 16/07/2017)

    Après la scandaleuse invitation de Trump chef de file de la contre-révolution mondiale pour le 14 juillet, voilà qui invite le fascisant premier ministre israélien pour célébrer la rafle nazie et vichyste du Vel d’hiv’.

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  • Les Français juifs seraient-ils des citoyens à part ? (UJFP-9/07/2017)

    C’est ce que suggère notre Président en invitant un chef d’État étranger pour commémorer une tragédie française, la rafle du Vél’ d’Hiv’.

    3 octobre 1940. Le premier Statut des Juifs fait d’une partie des français sous Vichy des citoyens « à part ». Le lendemain, la loi du 4 octobre 1940 sur « les ressortissants étrangers de race juive » étend cette distinction à l’ensemble des Juifs vivant en France.

    Les 16 et 17 juillet 1942, 7000 policiers et gendarmes français, sous les ordres du régime de Vichy, procédaient à une rafle des Juifs parisiens. Les fascistes français avaient poussé le zèle jusqu’à l’arrestation des enfants, devançant ainsi les demandes de l’occupant nazi. Plus de 13000 Juifs dont 4000 enfants étaient parqués au vélodrome d’hiver avant d’être déportés et, pour la quasi-totalité, assassinés.

    Ni les auteurs ni les exécutants français de cette rafle ne seront poursuivis, en particulier René Bousquet qui sera assassiné sans jamais avoir été jugé. Il faudra attendre 1995 pour que le président Chirac reconnaisse la responsabilité de l’État français.

    En quoi ce crime contre l’humanité « franco-français » concerne-t-il un chef d’État étranger ? A quel titre un chef d’État étranger pourrait parler au nom des victimes et de leurs proches ?

    Sauf à considérer que les Juifs français sont des citoyens un peu différents, qu’ils ne sont pas tout à fait Français et doivent être représentés par l’État d’Israël… Curieuse vision de notre République que nous présente-là son nouveau Président.

    Nous, Juifs français sommes doublement choqués par cette invitation. Non seulement elle fait de nous des citoyens « à part » mais en plus le Président Macron nous fait représenter par le chef d’un État où un citoyen sur cinq n’a pas les mêmes droits que ses quatre compatriotes juifs. Une puissance occupante qui, au mépris des Conventions de Genève et des rappels à l’ordre de l’ONU vole l’eau et la terre des Palestiniens pour y installer des colonies, nie les droits des Palestiniens (enfermement administratif, exécutions extrajudiciaires…) quand il ne les enferme pas dans la cage infernale qu’est devenue Gaza.

    Comment, en plus, oser nous faire représenter nous, enfants de la République, par le représentant d’un régime dont le racisme s’affiche ouvertement, assimilant les Palestiniens à des serpents ou appelant au meurtre contre les mères palestiniennes. Un racisme qui s’étend même à ses propres citoyens juifs, orientaux ou venus d’Afrique de l’Est.

    L’UJFP dénonce l’invitation de Benyamin Nétanyahou par notre Président. Cette visite est une insulte aux victimes et à leurs proches.

    La lutte contre le racisme et pour l’égalité des droits ne se divise pas.

    Le Bureau national de l’UJFP, le 9 juillet 2017

    source: http://www.ujfp.org

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  • Appel du 14 juillet : S’unir pour un Frexit progressiste, pour une France Franchement Insoumise à l’UE/OTAN du grand capital

    L’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée peut s’avérer extrêmement grave, voire mortifère, pour notre pays.

    Directement mandaté par l’oligarchie internationale, le nouveau président a pour mission d’effectuer en marche forcée le « saut fédéral européen » (« gouvernement de la zone euro », « défense européenne » intégrée à l’OTAN…). En transférant ce qui reste de la souveraineté française à l’Empire euro-atlantique en gestation, ce « saut fédéral » neutraliserait définitivement la résistance populaire à la casse de la nation et à l’ubérisation générale du travail. Accélérant et parachevant l’œuvre délétère de Sarkozy et de Hollande, le projet macronien est tellement antinational qu’il risque fort de s’accompagner du désétablissement final de la langue française, prise en étau entre la marche au tout-anglais « transatlantique » et la Charte européenne des langues régionales et minoritaires promue par Bruxelles et Berlin

    Par ailleurs, « l’alternative » portée par le FN et par ses satellites n’est qu’un leurre politique destiné à diviser les travailleurs, à stimuler la fascisation de l’État et à servir de repoussoir aux tenants de la dictature euro-atlantique travestis en « antifascistes internationalistes ». En effet, incapable de par son ancrage social, de rompre avec la « construction » euro-atlantique, le FN a ouvertement renoncé à toute velléité de rompre avec l’euro, l’ et l’OTAN au fur et à mesure qu’approchait le 6 mai 2017. En réalité, le FN et ses alliés pseudo-souverainistes n’ont d’autre but que de mettre « la France en ordre » (sic) en cultivant la xénophobie, en exaspérant les communautarismes, en aiguillonnant la marche à l’État policier et en réprimant le mouvement ouvrier pour le seul profit d’une oligarchie financière fanatiquement attachée à l’UE pilotée par l’Axe Washington-Berlin-Bruxelles.

    Tout cela est d’autant plus dangereux pour la France et pour la paix mondiale, que la marche à l’Europe fédérale, puis à l’ « Union transatlantique » (à quand la résurgence du TAFTA ?) ont pour toile de fond la confrontation guerrière entre, d’une part, le bloc atlantique conduit par les USA, et d’autre part, la Chine et la Russie. Sans oublier toute une série de théâtres militaires où la situation est explosive, de l’Ukraine à la péninsule coréenne en passant par le Proche-Orient et l’Amérique latine.

    En réalité, l’affrontement en trompe-l’œil entre Macron et le FN prend en étau le peuple français pour l’obliger à « choisir » entre la xénophobie déshonorante et l’euro-dissolution dans la mondialisation néolibérale. Notre peuple doit pourtant refuser de « choisir » entre ces deux genres de mort et de déshonneur, ces deux voies vers la fascisation et l’État policier, ces deux chemins vers l’éclatement communautaire et/ou régionaliste du pays, vers la précarisation générale du travail et vers le reniement des avancées humanistes qui ont rythmé notre histoire, de la Renaissance au CNR en passant par l’Édit de Nantes, par la Révolution française, par les insurrections populaires de 1830, 1848 et 1871, par la loi laïque de 1905 et par le Front populaire.

    C’est pourquoi les signataires de cet appel – qui se réclament tous des Jours heureux, le lumineux programme du CNR –, appellent les citoyens à s’unir dans leur diversité pour engager ensemble une intense bataille idéologique, politique, sociale, culturelle. Pour se reconstruire, la France doit sortir, par la voie progressiste (nationalisation des secteurs-clés de l’économie, reconstruction du secteur public industriel, des services publics, de la protection sociale, du produire en France…) de l’OTAN, de la zone euromark dominée par la finance, de l’UE supranationale et des institutions de la mondialisation financière. C’est indispensable pour que notre pays reprenne la route de l’indépendance nationale, du progrès social, de la fraternité, de la paix, de la défense de l’environnement contre le tout-profit et de la coopération internationale entre peuples souverains. Rejetant toute forme de collusion avec le fascisme, le racisme, le communautarisme, combattant les guerres impérialistes et les ingérences néocoloniales, les signataires de cet appel refusent d’opposer le drapeau tricolore de la République au drapeau rouge des travailleurs, ces étendards qui guidèrent ensemble les combats de l’An II contre l’Europe des privilèges.

    Cet engagement de salut public pour un antifasciste, progressiste et patriotique porté par une France Franchement Insoumise à l’UE atlantique, au MEDEF et aux politiciens qui les servent, nous le tiendrons ensemble, sur la durée et indépendamment des échéances électorales qui viennent périodiquement détruire les efforts unitaires des républicains patriotes. Et nous userons de tous les moyens démocratiques existants (conférences, débats, vidéos, analyses, interpellations unitaires des mobilisations sociales et civiques, présence sur l’internet et sur les réseaux sociaux…) pour promouvoir cette perspective émancipatrice.

    Primo-signataires : Léon Landini, anc. officier du bataillon Carmagnole-Liberté des Francs-Tireurs et Partisans de la Main d’œuvre Immigrée, Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) ; Pierre Pranchère, ancien Franc Tireur et Partisan de France (Corrèze), anc. député et eurodéputé, anc. membre du CC du PCF, vice-président du PRCF; Caroline Andréani, membre du CN du PCF (93) ; Aurélien Bernier, analyste politique ; Geneviève Blache, militante gaulliste de gauche (06) ; Anouk Breton, élue Front de gauche à Grenay, syndicaliste ; Christophe Breysacher, Mouvement pour le Socialisme du 21ème siècle ; Catherine Cazenave, professeur de philosophie (06) ;  Jean-Pierre Combe, ingénieur polytechnicien, officier de réserve ; Stevens Daoust, étudiant, militant des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (34), Michel Debray, vice-amiral, anc. commandant de l’aviation embarquée et du groupe des porte-avions, commandeur de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite, anc. président de l’Institut Charles de Gaulle ; Jean-François Dejours, professeur de philosophie (62) ; Jean-Marc Del Percio, docteur en sciences politiques, anc. chargé d’enseignement à l’IEP de Lyon ; Aurélien Djament, mathématicien (CNRS), syndicaliste CGT (44) ; Serge et Mireille Dombrowski, militants du MS-21 ; Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative communiste, responsable internationaliste ; Michèle Fraize, porte-parole du MS-21 ; Georges Gastaud, fils de Résistant, philosophe, secrétaire national du PRCF (62) ; Marc-Olivier Gavois, rédacteur en chef de la revue Etincelles ;  Gilda Guibert, professeur agrégé d’histoire (78) ; Bruno Guigue, ancien haut fonctionnaire, analyste politique (98); Jean-Pierre Hemmen, Fils de Fusillé de la Résistance, arrière-petit fils d’un dirigeant de la Commune, réprimé lui-même en 1957 pour avoir refusé de porter les armes sous le commandement du général Speidel (ex-officier de la Wehrmacht devenu chef d’état-major de l’OTAN) (80) ; Patrice Hemet, porte-parole national du MS-21 ; Jo Hernandez, syndicaliste (EDF), secrétaire de la commission luttes du PRCF (81) ; Fadi Kassem, prof. agrégé d’histoire, diplômé Sciences Po Paris (78) ; Jacques Kmieciak, journaliste (62) ; Alexis Kurkdjian, cadre informaticien (92) ; Annie Lacroix-Riz, historienne, petite-fille de déporté, historienne, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII); Denis Lemercier, maître de conférence retraité ; Yves Letourneur, poète, philosophe ; Nicole Lochouarn, syndicaliste CGT-Territoriale (92) ; Antoine Manessis, responsable aux relations unitaires du PRCF, fils de Résistants (38); Annette Mateu-Casado, responsable PRCF, fille d’antifascistes espagnols (66) ; Joël Mayet, petit fils et neveu de déportés, ingénieur retraité de la FP territoriale (59) ; Aymeric Monville, éditeur (92) ; Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais (62) ; Laurent Nardi, conseiller municipal de Passy (74) ; Pierre Peuch, militant associatif, 19 ;  Bernard Parquet, syndicaliste EDF (94), fils de FTP ; Gaston Pellet, résistant linguistique au tout-anglais « transatlantique » (30) ; Anna Persichini, syndicaliste CGT-Métallurgie, 06 ; Christophe Pouzat, neurobiologiste (94) ; André Prone, environnementaliste, initiateur des études sur l’ « écomunisme » ; Jean-Luc Pujo, président des Clubs Penser la France (75) ; Régis Ravat, délégué CGT à Carrefour-Nîmes Sud ; Adrien Roussel, photographe retraité de l’ENES ; Louis Saisi, juriste, docteur en Sciences de l’éducation, ingénieur de recherche ; Jany Sanfelieu, militante communiste, fille de combattant républicain espagnol (89) ; Roger Silvain, anc. responsable CGT à Renault-Billancourt, militant du Front syndical de Classe ; Stéphane Sirot, historien du syndicalisme (59) ; Gilliatt de Staërck, traminot, animateur des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (22); Betty Tambuscio, syndicaliste, ancienne présidente de l’Union des Syndicats de Monaco, militante PRCF (06) ; Yves Vargas, philosophe ; Bernard Vitalis, fils de Pierre Vitalis, pendu par les nazis à Tulle le 9 juin 1944 ; Joël Vuylsteker, enseignant, syndicaliste (FSU), militant PRCF et FSC ;

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