• Présidentielle 2022 : si Macron est réélu, 2/3 des Français veulent un gouvernement de cohabitation, selon notre sondage. ( RTL.fr - 22/04/22 )

    En cas de réélection d'Emmanuel Macron dimanche 24 avril, 66% des Français souhaitent la formation d'un gouvernement de cohabitation, selon notre sondage BVA pour RTL et Orange.

    Si Emmanuel Macron est réélu à la présidence de la République française dimanche 24 avril face à Marine Le Pen et devient le premier président de la République à effectuer un deuxième mandat depuis la mise en place du quinquennat, sa prise de fonction risque donc d’être bien plus difficile qu’il y a 5 ans. 

     En cas de réélection, Emmanuel Macron sera en effet confronté à une population divisée, dont une part significative aura voté pour lui par défaut. Alors que la bataille des législatives s’ouvrira, les deux tiers des Français, soit 66%, indiquent que s’il est élu, ils ne souhaitent pas qu’il obtienne une majorité à l’Assemblée nationale, privilégiant une cohabitation, selon notre sondage BVA pour RTL et Orange.

     Un choix qui s’exprime de manière particulièrement forte chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (84%), en réponse à son appel à voter aux législatives pour qu’il devienne Premier ministre, mais aussi chez les électeurs de Yannick Jadot (62%) et Valérie Pécresse (66%).

     Ces élections législatives, Jean-Luc Mélenchon les attend de pied ferme. Le leader de la France Insoumise ne cesse en effet d'appeler ses électeurs à la mobilisation générale les 12 et 19 juin prochains afin que son parti obtienne la majorité à l'Assemblée nationale, ce qui obligerait Emmanuel Macron à former un gouvernement de cohabitation, à l'image de celui formé par Jacques Chirac et Lionel Jospin de 1997 à 2002. L'Insoumis a même appelé les Français à "l'élire Premier ministre" sur BFM TV ce mardi 19 avril, ce qui n'avait pas manqué de faire réagir ses adversaires.

    Source : https://www.rtl.fr

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  • Le Groupement Hospitalier Bretagne Sud avait suspendu six de ses infirmières. Le Groupement Hospitalier Bretagne Sud avait suspendu six de ses infirmières. 

    Les groupes hospitaliers Bretagne Sud et Lannion Trestel ont été condamnés, par le Conseil d’État, à dédommager les personnels soignants suspendus suite à leur refus de vaccination.

    Le conseil d’État a rejeté, hier vendredi, les requêtes du Groupement Hospitalier Bretagne Sud (GHBS) et de l’hôpital de Lannion-Trestel, qui contestaient leur condamnation suite aux mesures qu’ils avaient prises contre des soignants ayant refusé de se soumettre à l’obligation vaccinale contre la COVID.

    Ainsi, l’hôpital de Lannion-Trestel avait suspendu deux psychologues de leurs fonctions sans traitement, à compter du 23 septembre 2021. Le Groupement Hospitalier Bretagne Sud, implanté dans le Morbihan et le Finistère, avait procédé de la même façon pour six de ses infirmières.

    Les huit soignants avaient obtenu du juge des référés du tribunal administratif de Rennes, la suspension de ces décisions et le versement de leur traitement à titre provisoire. Un jugement que confirme le conseil d’État.

    Indemnités allant de 1 200 à 1 500 euros

    Les magistrats parisiens jugent ainsi illégale la manière dont les hôpitaux ont agi : « Le directeur d’un établissement de santé public peut légalement prendre une mesure de suspension à l’égard d’un agent qui ne satisfait pas à l’obligation vaccinale contre la Covid-19 ». Toutefois cette suspension ne peut être d’effet immédiat « dès lors que l’intéressé est en congé maladie… et doit voir son entrée en vigueur différée au terme du congé maladie ».

    Les sanctions des huit soignants sont donc levées et leurs employeurs devront leur verser des indemnités allant de 1 200 à 1 500 euros.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Malgré les vacances scolaires, c’est toujours la forte mobilisation au CHRU Brest suite à une volonté irrationnelle de la direction de conduire des réorganisations de services « à marche forcée » et sans concertation avec les équipes concernées. Ces regroupements vont à l’encontre des bonnes pratiques professionnelles et ont pour objectif d’augmenter la productivité des équipes au détriment de la qualité des soins, de la prise en charge des patients…Le comité technique d’établissement du 28 avril prochain sera l’occasion de marquer la colère et la désapprobation des professionnels… Nous terminerons cette vidéo pour rappeler l’importance de la mobilisation de toutes et de tous à l’occasion de la journée d’action du 1er mai.

    Source : https://www.facebook.com

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  • La recomposition de la gauche. ( NBH.com - 19/04/22 )

    En France la recomposition politique s'est accélérée depuis 2017. Même si elle a commencé en 2005, puis en 2012.

    Les partis dit "de gouvernement", gauche et droite bourgeoises, sortent très affaiblis d'une longue période historique. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à la gauche qui, depuis les années 1970, a connu de profonds bouleversements. 

    Depuis l'avant-guerre et plus encore après celle-ci la gauche était composée essentiellement de deux grands partis, la SFIO et le PCF. 

    A partir de 1971 le PS prenait la suite de la vieille SFIO discréditée par sa participation aux guerres coloniales, aux gouvernements de "3e force" sous la IVe République et son atlantisme durant la guerre froide.

    Le PCF était alors le parti de gauche le plus important avec une influence importante dans la classe ouvrière, les catégories populaires et les intellectuels. Sa "galaxie" et ses liens étroits avec la CGT en faisait un parti puissant doté d'une grande force militante.

    Le PS choisit une ligne "d'union de la gauche" avec les communistes. Son nouveau chef, François Mitterrand proclame en juin 1971 lors du congrès fondateur d'Epinay " La révolution, c'est d'abord une rupture avec l'ordre établi. Celui-qui n'accepte pas cette rupture avec l'ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là ne peut pas être adhérent du Parti socialiste."

    Le PCF prônait une stratégie d'union de la gauche depuis les années 1960 (surtout à partir de 1962, 1965 et surtout 1966). C'est le modèle du Front populaire qui en est le fond culturel. L'union de la gauche autour d'un programme commun est présentée comme une stratégie révolutionnaire.

    Mais rapidement la question du rapport des forces entre le PC et le PS va déstabiliser cette vision stratégique. Mitterrand explique devant l'Internationale socialiste qu'il veut plumer volaille communiste et la direction communiste répliquera que "l'union est un combat". Le PS devient très vite la force dynamique puis hégémonique à gauche, le PC demande une "actualisation du programme commun" qui reçoit une réponse négative du PS. Cette rupture de l'union aboutit à la défaite de la gauche en 1978 et provoque une crise profonde au PCF. Les communistes critiques mettent en cause la direction, le manque de démocratie interne verrouillée par le centralisme bureaucratique, les relations avec l'Union Soviétique et souhaitent une réflexion stratégique. Les voix des "intellectuels assis derrière leurs bureaux", selon la délicate expression de Marchais, seront étouffées. Et la crise ne fera que s'approfondir.

    C'est dans ce contexte qu'en mai 1981 Mitterrand est élu président de la République. Le PC participe au gouvernement en position subalterne. Malgré les déclarations triomphalistes de Marchais, auxquelles personne ne croit, le parti communiste quittera l'exécutif en 1984 avec un rapport des forces dégradé et sans stratégie alternative autre que la navigation à vue.

    Le ralliement du PS au néolibéralisme et le déclin inexorable du parti communiste aboutissent, chacun à son rythme et à sa façon, au résultat des élections présidentielles du 10 avril 2022 : le PS obtient 1,7% des voix et le PC 2,3%. 

    La crise du communisme détectable dès le milieu des années 1960, les divisions du MCI (Tricontinentale à La Havane, conflit sino-soviétique qui vit le maoïsme s'allier aux impérialistes étasuniens contre l'Union Soviétique, micro schismes yougoslave et albanais, eurocommunisme ), la disparition de l'URSS en 1991 suivie de la mutation capitaliste de la Chine, changent le rapport des forces mondiales. Soulagé de la peur de la révolution avec l'échec du soviétisme,  le capitalisme, qui déjà dans le courant les années 1970 lançait son offensive néolibérale (Chili 1973, puis Thatcher 1979 et Reagan en 1981), triomphe et instaure son hégémonie mondiale.

    La social-démocratie qui était l'expression politique du compromis entre le capital et le travail, imposé par le rapport des forces issus de la IIe Guerre Mondiale, le mouvement de libération nationale et le mouvement des non-alignés, entre également en crise n'ayant plus d'espace politique face à un capitalisme triomphant et agressif qui ne voulait plus entendre parler de compromis. Pour assurer sa survie il ne lui restait qu'à rallier le néolibéralisme en tentant de l'infléchir dans les marges mais cautionnant, voire initiant les pires reculs du mouvement populaire.

    Bien entendu ces transformations politiques étaient aussi la traduction des changements du capitalisme, de sa globalisation et des transformations que ces bouleversements apportaient au tissu social et en particulier les mutations sociales qui touchent le monde ouvrier et les couches populaires: atomisation, individualisation, précarisation, uberisation mais aussi mode de consommation, mode de vie, références culturelles. C'est ainsi que l'on constate que le déclin inexorable du PC - quels que soient ses choix tactiques - vient du fait que ce qui faisait sa force dans la société française était devenu obsolète. Cela ne dédouane pas les directions de leur responsabilité puisqu'elles furent incapables d'analyser et d'accepter les conséquences politiques des changements, la basique "analyse concrète de la situation concrète" fut oubliée.

    Enfin il ne faut pas négliger que le syndicalisme subit, comme le communisme ou la social-démocratie, les conséquences de ces changements structurels, mondialisation, désindustrialisation, éclatement des statuts et dispersion géographique. Là encore, comme dans le domaine politique, la réponse n'est pas dans le retour au passé tout simplement parce que les bases concrètes de son existence n'ont plus cours. Il n'est pas non plus dans l’intégration dans le système. Cette question centrale du syndicalisme et de sa relation avec la vie politique devra faire l'objet d'une réflexion chez les militants syndicaux et politiques.

    Face à cette situation très schématiquement survolée plus haut et aux derniers développements que pouvons-nous discerner comme perspective ?

    L'existence d'un courant démocratique plébéien, qui est une originalité française héritée de la Révolution, est confirmée. L'anéantissement du parti communiste et l'agonie du parti socialiste n'ont pas provoqué la disparition de la gauche en France. La menace était réelle. Par deux fois JL Mélenchon et son mouvement ont su préserver et même élargir cet espace politique. Le processus engagé se poursuit et si les résultats remarquables du 1er tour de la présidentielle de 2022 confirment la dynamique, la conquête de certaines catégories populaires reste à faire contre l'abstention et le vote RN. Si l'on doit signaler les marges de progression, il faut aussi insister sur des résultats plus qu'encourageants. Dans les grandes villes, dans les quartiers populaires, dans les départements populaires francilien, la ceinture rouge, dans la jeunesse étudiante et populaire, dans les communes de tradition communiste, dans les DOM-TOM...Augmenter de 2 points son résultat de 2017 n'était pas acquis. L'Union populaire a progressé chez les ouvriers et les employés même si, nous l'avons dit, un immense travail pour gagner l'ensemble des catégories populaires, en particulier dans les villes de 3500 habitants et moins, reste à faire.

    Mais un fait incontournable reste la centralité de l'Union populaire au sein de la gauche de gauche qui s'affirme.

    Le Parti de Gauche, puis la France insoumise et, à l'occasion de la présidentielle de 2022, l'Union populaire confirme le pôle populaire comme la troisième force politique du pays à quasi égalité avec la Macronie, synthèse entre l'aile droite du PS et l'aile centriste de la droite, et l'extrême-droite.

    La recomposition politique implique tendanciellement que se construise, se structure et s'organise un grand parti de la gauche de transformation, qui concilie l'objectif du rassemblement le plus large et la radicalité par l'exigence d'une rupture avec le système capitaliste dominant. 

    Cette recomposition doit intégrer non seulement la gauche politique mais aussi le syndicalisme et le monde associatif, culturel. Il est possible de se référer à des expériences nationales et internationales d'autres époques et d'autres lieux. Evidemment pas comme modèles mais comme héritages à analyser de manière critique et en les adaptant à notre temps. On peut penser au Parti communiste français, sa galaxie, ses communes rouges et sa symbiose avec la CGT. Au Parti communiste italien dont le rayonnement, le respect du pluralisme démocratique, l'ouverture intellectuelle inspirée par la pensée de Gramsci, en a fait le plus grand parti communiste d'Europe occidentale et le penseur de l'eurocommunisme, la dernière tentative de résoudre la crise du mouvement communiste dans les pays capitalistes avancés. A la Social-Démocratie allemande par l’étendue du mouvement, la qualité du personnel politique, l’importance des sacrifices consentis par ses militants et dont Jaurès disait "Vous êtes un grand parti, vous êtes l’avenir de l’Allemagne, un des partis les plus nobles et les plus glorieux de l’Europe civilisée". On pourrait citer certains aspects de la social-démocratie scandinave, du Parti des travailleurs brésiliens ou du PSUV bolivarien. Sans oublier le travaillisme anglais fit du syndicat le pivot du mouvement global.

    Et comment ne pas inscrire le grand Jaurès dans notre réflexion. Jaurès et son "réformisme révolutionnaire", Jaurès qui inscrit le socialisme comme accomplissement de la Révolution française, exemple d'héritage et de dépassement.

    La gauche a un long et exaltant travail à accomplir. Les jeunes générations ont su imposer des thématiques et des approches nouvelles que JL Mélenchon a su assumer avec détermination et courage, quand d'autres légitimaient le discours de l'extrême-droite par démagogie électoraliste mais heureusement vaine. Des thèmes aussi variés que l'environnement, l'écologie, les questions de genre, le féminisme, les discriminations, les violences policières, le racisme, la pensée post-coloniale etc. font désormais partie de l'identité de la gauche de transformation. Sans que cela n'atténue en aucune façon la centralité de la question sociale qui d'ailleurs les englobe. Opposer le "sociétal" au "social" est un piège linguistique et politique qui est utilisé par l'extrême-droite et la droite et qui a contaminé jusqu'à certaines fractions de la gauche qui fétichisent certains concepts comme l'universalisme ou la laïcité au lieu d'en saisir la dimension dialectique.

    Ce vaste mouvement de construction de la gauche d'aujourd'hui et de demain, qui aura à n'en pas douter des répercussions ailleurs qu'en France, connaitra, si les citoyennes et les citoyens le décident, un moment d'encouragement et d'élan si les législatives de juin confirment la dynamique de la présidentielle. 

    Auteur : Antoine Manessis.

    Source : http://nbh-pour-un-nouveau-bloc-historique.over-blog.com

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  • Alors que l'élection présidentielle approche, nous sommes pris comme un lapin dans les phares d'une voiture. Rien ne semble pouvoir empêcher Macron de rempiler pour 5 années supplémentaires.

    C'est en tout cas ce que les classes dominantes veulent vous faire croire. En réalité, il existe un moyen à portée de main pour "hacker" l'élection présidentielle.

    Personne ne le voit, personne n'en parle, alors que la solution pour contrecarrer les plans de Macron est juste là, sous nos yeux ...

    Source : https://www.youtube.com

     

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  • 3600 emplois : Monsieur Macron, allez-vous tuer Scopelec ? ( blogs.mediapart.fr - 4/04/22 )

    C’est la plus grosse coopérative de France. Qui risque la fermeture sur décision de l’Etat-actionnaire d’Orange. Et pour devenir quoi ? Des auto-entrepreneurs. Que faites-vous, président Macron ? Que font vos ministres ? Rien. Vous approuvez. Car ce dossier, c’est le symbole de votre projet…

    « Mais vous avez obtenu un rendez-vous avec l’Elysée ?
    - Non, rien.
    - Vous avez rencontré le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire ?
    - Jamais.
    - Agnès Pannier-Ruhnacher, la ministre de l’Industrie ?
    - Pas une fois. Pourtant, notre dirigeant leur a écrit, ré-écrit », s’émeut Alain Tomas, associé-président du Conseil de surveillance, interrogé sur la cata en cours. « Malgré les milliers de salariés, malgré leur rôle d’actionnaire, les pouvoirs publics n’ont pas réagi. »

    Scopelec, c’est en jeu 3600 emplois. C’est comme responsable l’Etat. Et depuis quatre mois, que faites-vous, président Macron ? Que font vos ministres Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Ruhnacher ? Vous ne bougez pas le petit doigt.

    Qu’on résume :

    Depuis cinquante ans, Scopelec, la première coopérative de France, travaille pour les PTT, puis France Télécom, puis Orange. Ses salariés ont posé le cuivre du téléphone, les câbles d’Internet, la fibre optique, et maintenant la 5G (et le débat n’est pas ici de son utilité).

    Mais le 16 novembre dernier, malgré des décennies de partenariat, Orange annonce, d’un coup, sans prévenir, que le contrat sera rompu au 1er avril. Pourquoi ? Pour cause de prix : la firme peut trouver moins cher ailleurs, et notamment par des auto-entrepreneurs.

    Il faut saisir la logique : Orange a, on le sait, durant des années, pressé ses salariés, les a poussés au burn-out et à des suicides en série, jusqu’à un PDG condamné à un an de prison. En interne, on a donc « réduit les coûts ». C’est sur l’externe, sur les sous-traitants, qu’on peut donc se rattraper maintenant. Et d’un claquement de contrat, Orange se débarrasse de son partenaire historique : « Chez nous, ils ont passé un accord avec Solution 30, relate Xavier Lasserre, qui travaille sur le site de Castres. La maison mère est basée au Luxembourg, et on sait comment ils travaillent : avec des auto-entrepreneurs, avec des travailleurs détachés qui viennent du Portugal. Ca va être bâclé, le réseau va se détériorer. »

    Avec cette rupture, brutale, Scopelec est désormais placée en « procédure de sauvegarde ». Des milliers d’employés, de techniciens, sont plongés dans l’inquiétude, dans l’incertitude : leur entreprise n’aura même pas les moyens de payer un gigantesque plan social. A quelle sauce seront-ils mangés ? Seront-ils repris par la concurrence ? Avec quel salaire, quelle ancienneté, quels acquis ? Ou devront-ils monter leur micro-entreprise ?

    Au fait. Qui est, qui demeure, le premier actionnaire de Orange ? Vous. L’Etat, à hauteur de 23%. On s’attendrait donc à une intervention de l’Etat, de vous comme chef, de vos ministres, pour éviter ce massacre industriel : c’est un acteur majeur de la filière télécom qui sera, sous peu, démantelé. On s’y attendrait, à cette intervention, d’autant plus que l’Etat, que vous, son chef, que vos ministres, ne cessez, depuis la crise Covid, de vanter « des achats publics responsables ». D’autant plus que l’Etat, que vous, son chef, que vos ministres, communiquez sur les « chartes d’éthique » des donneurs d’ordre envers les sous-traitants.

    Eh bien non : l’Etat, vous, son chef, vos ministres êtes aux abonnés absents. Vous laissez faire le massacre. Malgré les appels au secours des dirigeants de Scopelec, malgré les SOS de détresse, le gouvernement ne bouge pas le petit doigt. Juste un sous-chef de cabinet qui promet de la « bienveillance » ! Véridique.

    Faut-il s’en étonner ?
    « Laisser faire » c’est votre mot d’ordre.
    « Laisser faire » les actionnaires contre les salariés.
    « Laisser faire » les multinationales puissantes contre leurs sous-traitants.

    Mais surtout, qu’on admire le symbole :

    C’est une société coopérative qui risque la disparition. C’est-à-dire, le statut le plus intégrateur pour les salariés, qui forment un collectif d’associés, qui participent aux décisions de l’entreprise, qui en retirent des bénéfices – plutôt que de nourrir des actionnaires. Autant dire, pour vous, pour la macronie, une hérésie.

    Et tout ça sera remplacé par quoi ?

    Par des auto-entrepreneurs. C’est-à-dire, le statut le plus dépourvu de droits, même de droits au chômage, de droits à la retraite. Et l’on sait que, en allié de Uber, Amazon, Deliveroo and co, on sait que vous bataillez ferme, contre la Commission européenne, contre le Parlement européen, pour que les auto-entrepreneurs demeurent exclus de ces droits. C’est la grande transformation de l’emploi qui s’est opérée sous votre règne : la montée en puissance des micro-entreprises, multipliées par trois depuis le début de votre mandat. La « création d’emplois », la « baisse du chômage », c’est d’abord ça : 600.000 auto-entrepreneurs en plus. Des bouts de boulot, bien souvent. Avec, en moyenne, 590 € de revenus mensuels.

    Votre silence, votre indifférence, de vous président, de votre gouvernement, sont dès lors complices, approbateurs : chacun à sa place, Orange avec le pouvoir économique, vous avec le pouvoir politique, vous oeuvrez de concert. A faire éclater le salariat. A en revenir au travail à la tâche, sans statut assuré, sans revenu garanti.

    Scopelec est le symbole de votre projeeeet.

    Auteur : François Ruffin

    Source : https://blogs.mediapart.fr

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    Episode 08, Patrimoine de Macron, où sont passés les millions ?

     

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    00:00 : Introduction

     00:31 : Macron est faible

     09:35 : Conclusion

    Source : https://www.youtube.com

     

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  • Une marche pour le climat organisée samedi 26 mars à Brest. ( OF.fr - 23/03/22 - 16h20 )                   Les associations de défense pour le climat vont se réunir ce samedi 26 mars, place de la Liberté, pour une nouvelle marche.

    Une marche pour le climat a lieu à Brest (Finistère), ce samedi 26 mars 2022, dans l’après-midi, sous un nouveau format.

    Les pancartes et les banderoles sont déjà prêtes depuis le dimanche 20 mars 2022. Il ne s’agira pas d’une traditionnelle marche à laquelle les mouvements des citoyens pour le climat (CPLC) et Youth for Climate Brest sont habitués à réaliser. Ce samedi 26 mars 2022, le cortège prendra part à un nouveau genre d’évènement.

    Les associations de défense pour le climat se réuniront sur la place de la Liberté, de 14 h à 16 h, avant de partir pour le square Kennedy, et prolonger en musique jusqu’à 18 h. Deux DJ’s de la scène brestoise vont faire bouger les marcheurs sur du funk-rock. Plusieurs zones de discussions, d’actions, d’ateliers en lien avec le climat seront également installées. Extinction Rebellion et Action non-violente COP21 feront aussi partie de la fête. « Un nouveau format pour montrer notre détermination et notre colère face à l’inaction climatique », explique CPLC Brest.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Affaire d’état avec ce scandale des cabinets de conseil. Véritables gouvernements parallèles, un rapport du Sénat pointe les 2,4 milliards d'euros dépensés. - Milliards… - Milliards… - 2,4 milliards… - Oui je sais, Patrick, c’est à dégueuler, mais restez professionnel s’il vous plaît.

     

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