• Déclaration du ministère des Relations extérieures

    Cuba a invariablement apporté son soutien à la paix en Colombie

    Le ministère des Relations extérieures exprime son ferme rejet de la calomnieuse inclusion de la République de Cuba dans une liste du Département d'État des États-Unis concernant des pays qui soi-disant ne coopérent pas pleinement avec les efforts des États-Unis contre le terrorisme, rendue publique le 13 mai 2020, qui a été fermement rejetée par le président Miguel Diaz-Canel Bermudez.

    Il s'agit d'une liste unilatérale et arbitraire, sans fondement, autorité ou soutien international quel qu’il soit et, comme on le sait, ne sert qu'à des fins de diffamation et de coercition contre les pays qui refusent de se plier à la volonté du gouvernement des États-Unis dans leurs décisions souveraines.

    Le principal argument utilisé par le gouvernement des États-Unis a été la présence sur le territoire national cubain de membres de la délégation de paix de l'Armée de libération nationale (ELN) de Colombie. 

    Comme on le sait fort bien, la délégation de paix de l'Armée de libération nationale colombienne (ELN) se trouve sur notre territoire parce que, en raison de l'abandon soudain par l'Équateur de son statut de siège et à la demande du gouvernement colombien et de l'ELN, le processus de paix a été déplacé à La Havane en mai 2018. 

    Ce dialogue de paix avait débuté le 7 février 2017 à Quito. Cuba, avec le Brésil, le Chili, l'Équateur, le Venezuela et la Norvège, a été le garant du processus de paix, à la demande des parties.

    Depuis l'arrivée de M. Ivan Duque Marquez à la présidence de la Colombie le 7 août 2018, des représentants de ce gouvernement ont eu, du 8 août de cette année-là jusqu'en janvier 2019, plusieurs échanges avec Cuba et la délégation de paix de l'ELN dans le but de poursuivre les dialogues entamés pendant le mandat du président Santos, un processus dans lequel notre pays a agi avec la discrétion requise et le respect rigoureux de son rôle de garant.

    À la suite de l'attentat perpétré le 17 janvier 2019 contre l'école des cadets de la police de Bogota, le président de la République de Cuba et le ministre des Relations extérieures ont immédiatement exprimé leurs condoléances au gouvernement et au peuple colombiens, en particulier aux familles des victimes de l'attentat, et ont réitéré la ferme position de notre pays de rejet et de condamnation de tous les actes, méthodes et pratiques terroristes sous toutes leurs formes et manifestations.

    Le gouvernement colombien a alors engagé des actions politiques et juridiques contre la délégation de paix de l'ELN qui se trouvait sur le territoire cubain et a rompu le dialogue de paix. En outre, il a décidé d'ignorer le protocole de rupture, un abandon clair et un non-respect des engagements pris par cet État envers six autres pays signataires.

    Le Protocole de rupture a été signé dans le cadre des négociations de paix par le gouvernement colombien, l'ELN et les pays garants, le 5 avril 2016. Il y est précisé le retour en toute sécurité de la délégation de la guérilla en Colombie en cas de rupture du dialogue.

    Le gouvernement cubain a maintenu et maintient aujourd'hui que ce qu’il convient de faire, selon les documents adoptés, c’est d’appliquer le protocole. Cette position, largement soutenue par la communauté internationale et les secteurs engagés dans la recherche d'une solution négociée au conflit armé colombien, est une pratique universelle reconnue et ratifiée à plusieurs reprises car elle respecte le Droit international et les engagements du pays garant et siège des dialogues. C’est en raison de la non-application de ce protocole que les membres de la délégation de paix de l'ELN sont toujours dans le pays.

    Le gouvernement colombien s'est engagé dans une série d'actions hostiles contre Cuba, y compris des déclarations publiques, des menaces et des injonctions, à travers la manipulation, ingrate et politiquement motivée, à propos de notre contribution irréprochable à la paix en Colombie. Parmi ces actions, il y a eu un changement de la position historique de la Colombie en faveur de la Résolution adoptée chaque année par l'Assemblée générale des Nations unies demandant la fin du blocus économique, commercial et financier des États-Unis qui cause des dommages et des souffrances au peuple cubain. Cette action a ostensiblement changé la position constante et invariable de tous les gouvernements colombiens depuis 1992.

    Le jour même où les États-Unis ont annoncé l'inclusion de Cuba dans la liste des pays qui prétendument ne coopèrent pas pleinement avec les efforts étasuniens contre le terrorisme, le haut-commissaire pour la paix du gouvernement colombien, M. Miguel Ceballos Arevalo, a déclaré publiquement que la décision du Département d'État d'inclure l'île était un « soutien » au gouvernement colombien et à sa « demande insistante » que Cuba lui remette les membres de la délégation de paix de l'ELN. 

    Ces déclarations de M. Ceballos ont été critiquées en Colombie par de larges secteurs engagés en faveur de la paix et plusieurs politiciens colombiens ont exigé du gouvernement des explications à leur sujet et sur l’ignorance du Protocole de rupture.

    Le ministère des Relations extérieures rejette, en termes énergiques, les déclarations du haut fonctionnaire colombien.

    Ce qui ressort des commentaires du haut-commissaire pour la paix est que la conduite du gouvernement colombien a servi et facilité les arguments en faveur des objectifs agressifs des États-Unis contre notre pays et qu'il a apporté son « soutien » aux infamies que les États-Unis profèrent contre un pays d'Amérique latine et des Caraïbes. 

    La présence de représentants de l’ELN sur notre territoire, sur laquelle repose l'accusation des États-Unis, n'est rien d’autre qu’un prétexte fragile et malhonnête, dénué de sens et facilité par l'attitude ingrate du gouvernement colombien, si tant est que les déclarations de M. Ceballos méritent quelques crédits. 

    Quoi qu’il en soit, et même avec cette prétendue aide du gouvernement colombien, l'accusation des États-Unis est totalement infondée. Il existe des preuves concrètes, dont certaines très récentes, de notre coopération bilatérale avec les États-Unis dans la lutte contre le terrorisme et dans les efforts conjoints d’application et de respect de la Loi, dans des actions qui les intéressent particulièrement, ce qui fait de la qualification annoncée par le Département d'État un acte délibéré de déformation de la vérité.

    Il convient de rappeler que Cuba est un pays qui a été victime de nombreux actes terroristes organisés, financés et exécutés depuis le territoire des États-Unis par des groupes et des individus qui y ont bénéficié de la tolérance et de la protection du gouvernement, une réalité qui est du domaine public. Elle a également été victime, dans le passé, du terrorisme d'État perpétré directement par le gouvernement des États-Unis, qui a agi parfois en collusion avec le crime organisé de ce pays. À la suite de ces actions, 3 478 Cubains ont trouvé la mort et 2 099 ont souffert ou souffrent d'un handicap quelconque. 

    Le 30 avril dernier, notre ambassade aux États-Unis a fait l'objet d'une attaque terroriste. Depuis lors, le gouvernement des États-Unis a maintenu un silence complice, sans condamner ni même rejeter l'acte, et il s'abstient de prendre toute mesure contre les individus et les groupes terroristes basés sur le territoire des États-Unis qui incitent à la violence contre Cuba et ses institutions.

    Dans ce contexte, à la suite de l'attaque terroriste contre notre mission diplomatique à Washington, des menaces ont été proférées contre l'intégrité des diplomates et des ambassades cubaines aux États-Unis mêmes, ainsi qu'au Mexique, au Costa Rica, à Antigua-et-Barbuda, au Canada, à Chypre, en Autriche et en Angola, ce qui a été signalé aux gouvernements respectifs.

    L'attitude de complicité évidente du gouvernement des États-Unis entraîne le danger qu’elle soit considérée comme une approbation du terrorisme. Elle est cohérente avec l'intensification de la politique d'agression et d'incitation à la violence contre Cuba, menée y compris dans les pays où le personnel de santé cubain exerce dans le cadre de programmes de coopération bilatérale.

    L'engagement de notre pays envers une action énergique et une condamnation du terrorisme est inscrit dans la Constitution. Il est absolu et catégorique contre toutes ses formes et manifestations, en particulier le terrorisme d'État, et il est soutenu par une législation adéquate. Il y a de nombreuses raisons pour douter que le gouvernement des États-Unis puisse faire une déclaration aussi catégorique sur sa position en matière de terrorisme. 

    Cuba a toujours maintenu son soutien à la paix en Colombie et a travaillé en tant que garant de l'application de l'accord de paix entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP), alors que le gouvernement colombien n'a pas garanti la protection de cet accord et n'a pas veillé à son strict respect.

    Comme la question a été évoquée par la voie diplomatique, le ministère des Relations extérieures demande au gouvernement colombien de faire savoir quelle est sa position quant au statut des garants dans le processus de paix colombien, en particulier celui de Cuba.

    De même, il souhaite connaître quelle est la position du gouvernement sur la mise en œuvre et le respect de l'accord de paix entre le gouvernement colombien et les FARC-EP.

    Le ministère des Relations extérieures demande instamment au gouvernement colombien de déclarer sa position officielle sur les raisons de l'inclusion de Cuba dans la liste établie par le Département d'État des États-Unis et de clarifier le rôle et la position de ses fonctionnaires lors des échanges préalables avec les États-Unis sur cette question.

    En tant que pays victime du terrorisme, Cuba déplore toute manifestation de manipulation politique et d'opportunisme dans le traitement d'une question aussi sensible.

    La Havane, le 1er juin 2020.

    source:   http://fr.granma.cu/cuba/2020-06-01/cuba-condamne-le-terrorisme-et-la-manipulation-politique

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  • La pandémie a donné plus de visibilité à l'affrontement entre le modèle capitaliste néolibéral, sa trame de dogmes, de symboles et de paradigmes, et d'autres alternatives pour concevoir la société, l'économie, la politique et l'idée même du progrès et du bonheur

     

    La pandémie a donné plus de visibilité à l'affrontement entre le modèle capitaliste néolibéral, sa trame de dogmes, de symboles et de paradigmes, et d'autres alternatives pour concevoir la société, l'économie, la politique et l'idée même du progrès et du bonheur

    Le néolibéralisme a toujours trouvé sa légitimation dans l'industrie culturelle. Le stéréotype du paladin yankee capable de sortir victorieux des embuscades de ses ennemis, de les anéantir et d'emporter avec lui le butin et la plus jolie fille, a été très utile.

    Ce Triomphateur, qui sait ce qu'il veut et l'obtiendra à tout prix, entouré des cadavres des Perdants, est le Héros « civilisateur » par excellence de la fable néolibérale.

    En face, se trouvent les Barbares : des créatures perfides, inférieures, arabes, russes, latines, asiatiques et afro-étasuniennes. Même si parfois le Triomphateur a la peau sombre, car l'industrie veut également embobiner ce secteur de la population. Jusqu’à ce qu’un jour le couple parfait de deux héros inséparables a surgi de leurs laboratoires : l’un blanc et l’autre noir.

    La machine culturelle s'est attachée à ce que nul ne soupçonne qu'il existe une autre façon d'organiser la société et d'imaginer l'existence. La plupart des victimes ont cru à la fable. S'ils survivaient dans des bicoques infectées, s'ils ne pouvaient pas payer l'éducation de leurs enfants ou les services de santé, ils étaient les seuls coupables, car c’étaient des « ratés », jamais le système. Dans la jungle, les forts dévorent les petits et les faibles.

    C’est alors que survient la pandémie, toute la cruauté du modèle fait surface de façon obscène et indéniable, et des « dirigeants d'extrême droite » comme Trump et Bolsonaro se retrouvent en difficulté. Ils ne connaissent que la morale de la jungle, ils ne disposent pas d’un système de santé publique et l'industrie pharmaceutique est conçue pour gagner de l'argent, pas pour faire face à une urgence sanitaire.

    Le spectacle de milliers et de milliers de malades sans soins médicaux et de milliers et de milliers de morts a bouleversé un grand nombre de personnes. Le confinement a également signifié une pause qui a fait que les personnes sensibles ont réfléchi aux autres, à la société, à la planète.

    Il y a quelques jours, a circulé un message de Juliette Binoche, Barbra Streisand, Almodovar, Robert De Niro, et d'autres personnalités très médiatiques du monde du cinéma et des loisirs. Ils proposent d'évaluer le sens de l'existence et la catastrophe écologique qui s'annonce. Nous devons commencer « par une révision profonde de nos objectifs, de nos valeurs et de nos économies ». C'est une question de survie, peut-on lire : « La recherche du consumérisme et l'obsession de la productivité nous ont amenés à nier la valeur même de la vie (...). La pollution, le changement climatique et la destruction de ce qu’il reste de nos zones naturelles ont amené le monde à un point de rupture. Pour ces raisons, ainsi que pour d'autres inégalités sociales croissantes, nous pensons qu'il est impensable de « revenir à la normalité ».

    Une Internationale progressiste a également été annoncée, avec Chomsky, Naomi Klein, Arhundati Roy et d'autres intellectuels et hommes politiques prestigieux, dont l'ancien président Rafael Correa et Fernando Haddad.

    Graziella Pogolotti a défini les plates-formes idéologiques à partir desquelles est lancée l’exigence d’un autre monde, non seulement « possible », mais indispensable : « Certaines sont d'origine écologique, d'autres ont une trajectoire de gauche plus radicale. » Pour Graziella, l'arrêt des agressions contre Cuba et le Venezuela, l'annulation de la dette extérieure, l'instauration d'un nouvel ordre international de l'information et la lutte contre le changement climatique doivent faire partie de l'agenda. « Fidel – nous rappelle-t-elle – a consacré le combat de ses dernières années à la menace d'extinction de l'espèce. »

    Leonardo Boff voit dans la pandémie une réponse de « notre Maison commune » à l'agression des êtres humains : « Le mythe moderne selon lequel nous sommes "le petit dieu" sur Terre et que nous pouvons disposer d’elle à notre guise parce qu'elle est inerte et sans dessein a été détruit ». Nous l'avons traitée « avec une fureur sans précédent ». Aussi, « a-t-elle riposté avec une arme puissante, le coronavirus ».

    Frei Betto évoque l'impact du virus sur le marché financier : « les actions des marchés boursiers mondiaux ont perdu 15,5 billions de dollars. Les poches (la partie la plus sensible du corps humain) de l'un de ces spéculateurs et méga-investisseurs ont-elles été vidées ? Et pourtant, avant la pandémie, presque tous refusaient d’apporter leur contribution aux mesures de lutte contre la faim et contre le réchauffement climatique.

    En d'autres termes, le problème existait auparavant. Il se niche au cœur du système, dans les entreprises et chez les hommes politiques qui les représentent.

    William Ospina a médité sur les leçons d'humilité que nous laisse la pandémie : « Après des siècles à accumuler du savoir, à valoriser notre talent, à vénérer notre audace, à adorer notre force, le moment est venu de réfléchir à notre fragilité. » 

    Les super-héros d'Hollywood ne se sont jamais sentis fragiles. Bien sûr, reste à voir la fin du film.

    Abel Prieto  

    http://fr.granma.cu/cultura/2020-06-02/guerre-culturelle-et-pandemie

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  • Le traitement à l'étude a pour but d'éliminer ou de diminuer les lésions pulmonaires interstitielles inflammatoires ou fibrotiques postérieures à l'infection et de prévenir la progression de la maladie, tout en améliorant la qualité de vie

    L'essai clinique sur l'utilisation de cellules souches adultes chez des patients guéris ayant des séquelles de COVID-19 a débuté le 5 mai à l'Institut d'hématologie et d'immunologie

    Des études menées dans différents pays ont corroboré le fait qu'un certain nombre de patients guéris de la covid-19, principalement ceux dont l'état grave les a conduits à rester en unité de soins intensifs, présentent un certain type de séquelles, notamment des lésions pulmonaires.

    Prenant en compte les rapports publiés à ce sujet par de prestigieux centres scientifiques internationaux, Cuba a également accordé une attention particulière au suivi médical des patients guéris, dans le but de détecter à temps toute lésion qui aurait pu subsister dans cet organe vital, et de prévenir sa progression vers une insuffisance pulmonaire irréversible.

    Preuve en est l’essai clinique innovant récemment lancé à l'Institut national d'hématologie et d'immunologie (IHI) du ministère de la Santé publique (Minsap), sous la direction de la Dr Consuelo Macias Abraham, directrice de cette institution, qui a répondu aux questions de Granma.

    En quoi consiste l'essai clinique mené à l'IHI ?

    Il consiste à utiliser des cellules souches adultes chez le patient convalescent de la covid-19 présentant des lésions pulmonaires avérées. Nous avons pu inclure dans cette étude des patients considérés comme graves et critiques durant leur hospitalisation, qui présentaient des symptômes respiratoires aigus. Chez ces patients, on a observé la permanence de lésions inflammatoires ou fibrotiques, séquelles de l'infection par le nouveau coronavirus, lesquelles ont été détectées par tomographie axiale informatisée (CT) à haute résolution.

    Le patient reçoit une visite à domicile où on l'informe sur le but de la recherche. Une fois le consentement obtenu, il est transféré à l'IHI, où il subit une évaluation clinique complète et de laboratoire, y compris des tests respiratoires fonctionnels.

    Ensuite, il est transféré à l'Institut national d'oncologie et de radiobiologie (INOR) pour effectuer le tac de recherche d'une éventuelle lésion. C’est après une évaluation complète du cas par une équipe multidisciplinaire composée d'immunologistes, de pneumologues et de spécialistes de l'imagerie que l'application du traitement par cellules souches est décidée.

    Quel type de cellules souches est-il utilisé ?

    Lorsque le patient est inclus dans l'étude, le traitement commence par l'injection du facteur de stimulation des colonies de granulocytes, ior Leukocim, un produit fabriqué au Centre d'immunologie moléculaire, pour obtenir la mobilisation des cellules souches depuis la moelle osseuse vers le sang périphérique.

    Ce produit a prouvé son innocuité et son efficacité au cours de son utilisation, avec le même objectif, pour la transplantation hématopoïétique. Ensuite, le sang du patient est extrait et les cellules mononucléaires sont séparées et concentrées.

    Dans ce pool cellulaire, se trouvent des cellules souches hématopoïétiques et d'autres cellules non hématopoïétiques, provenant également du stroma médullaire, qui comprennent les cellules dites mésenchymateuses et d'autres cellules très petites appelées VSEL, qui ont des propriétés immunorégulatrices et favorisent la disparition des lésions et la reconstitution du tissu pulmonaire.

    Les cellules sont perfusées par voie intraveineuse. Nous évaluons le patient au bout d'un mois, puis à nouveau au bout de six mois pour connaître l'efficacité clinique de cette thérapie cellulaire.

    Quels résultats espérez-vous obtenir avec le traitement ?

    Le but est d'éliminer ou de diminuer les lésions pulmonaires inflammatoires interstitielles ou fibrotiques postérieures à l'infection et de prévenir la progression de la maladie, tout en améliorant la qualité de vie. Ce traitement bénéficiera à tous les patients cubains graves et critiques présentant des lésions pulmonaires avérées. Nous avons déjà traité des patients de La Havane et avons commencé à en recevoir venant d'autres provinces.

    Quelle serait l'importance de cette contribution à la santé publique du pays ?Sans aucun doute, cela représenterait un nouveau succès de la science cubaine, car cela permettrait d'étendre ce traitement à d'autres maladies pulmonaires chroniques, telles que la maladie obstructive chronique et la fibrose idiopathique, entre autres.

    Cela ouvrirait également de nouveaux horizons dans l'application de la thérapie cellulaire à Cuba.

    Pouvez-vous expliquer ce que signifie le terme « médecine régénérative » et quand son développement a-t-il commencé dans notre pays ?

    La médecine régénératrice est une discipline biologique qui vise à remplacer ou à régénérer des cellules, des tissus ou des organes dans le but de rétablir ou d'établir une fonction normale. Elle est appliquée à partir de la thérapie cellulaire, aux facteurs solubles bioactifs, à la transplantation génétique et au génie tissulaire.

    Son développement a commencé en 2004, par la constitution d’un groupe de travail dirigé par le Dr es sciences Porfirio Hernandez Ramirez à l'Institut d'hématologie et d'immunologie. Par la suite, elle a été étendue à différents hôpitaux du pays et à des spécialités pour le traitement de diverses maladies chroniques non transmissibles, afin d'améliorer la qualité de vie des patients ayant peu d'options thérapeutiques. 

    La thérapie cellulaire a-t-elle été utilisée dans le monde contre l'infection causée par le virus du sras-cov-2 ?

    En Chine, pendant l'épidémie, plusieurs patients ont été traités avec des cellules obtenues à partir du cordon ombilical, et des preuves scientifiques de l'amélioration d'un patient sévère, traité avec des cellules souches mésenchymateuses, ont été publiées.

    D'autres pays ont fait connaître son utilisation, non encore publiée scientifiquement. Cette approche thérapeutique s'appuie sur le nombre croissant d'essais cliniques basés sur l'utilisation des cellules mésenchymateuses dans les maladies pulmonaires.

    Jusqu'en décembre 2019, près de 60% des essais cliniques sur les maladies pulmonaires ont été réalisés avec des cellules souches mésenchymateuses, obtenues à partir de la moelle osseuse, et les 40% restants avec des cellules souches périnatales, selon les données statistiques internationales.

    Je dois souligner que dans le cas de Cuba, les essais marquent le début de la prise en charge du patient guéri dans le système national de Santé, y compris au niveau primaire, avec une étude complète de premier niveau du système de santé et la possibilité de faire des inter-consultations avec d'autres spécialités.

    Par ailleurs, l'infrastructure et l'organisation du Minsap rendent possible la recherche appliquée sur des innovations technologiques, comme celle que nous menons grâce à l'utilisation de cellules souches adultes.

    Orfilio Pelaez

    source:   http://fr.granma.cu/cuba/2020-06-01/les-cellules-souches-contre-les-sequelles-de-la-covid-19-a-cuba

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  • Une famille américaine rejoint les manifestation anti racistes. Los Angeles – Photo IC

    Par notre correspondant américain – la situation au soir du 2 juin 2020 : Les actions de rue se poursuivent en dépit de plus de 40 villes en couvre-feu. Supposément, selon le New York Times, Trump aurait été amené a son bunker de protection à la suite de certaines brèches de barrières autour de la Maison Blanche, de même, un hôtel ainsi qu’une église très proches de la Maison Blanche ont été incendiées. Des faits divers se sont déroules par un peu partout dans le pays, la colère s’exprime et est gérée parfois de façon différente. Ainsi un camion dans le Minnesota a foncé sur une foule et le conducteur, arrache de son véhicule une fois arrêté, bien que sauve in extremis, aurait pu en subir les conséquences sur sa vie.

    D’un autre côté, à Portland, dans l’Oregon, des policiers se sont agenouilles en soutien aux manifestants et contre le  ainsi qu’un shériff de conté dans le Michigan, a pris la décision remarquable d’enlever son casque et autre matériel de protection et de rejoindre les manifestants.

    Selon certains journalistes, ce mouvement de rue rivalise avec le grand mouvement dit des droits civils dans les années 60. Ce n’est plus juste une question de violence policière, il semble que le mouvement s’étend sur ces violences comme symptômes d’une société raciste mais aussi injuste et inégalitaire. Si les populations noires des États Unis ont subi et continuent de subir la violence du virus covid-19 avec plus de mortalité que les autres groupes ethniques (manque d’accès aux soins médicaux, conditions médicales aggravantes et tout ce qui vient avec la pauvreté), elles hurlent aujourd’hui leur colère contre, comme le disait un journaliste noir, l’autre virus, le virus bleu ; en l’occurrence, la police.

    Les chaines de télévision, comme en France par rapport aux Gilets Jaunes, ne parlent que des pillages, supposés maintenant, selon Trump, être l’action des antifas. Trump est présentement en train de considérer d’ajouter aux cotes d’Al Qaeda, ces groupes antifas comme groupes terroristes. Cela lui permettrait légalement d’intervenir dans les divers états où ils sont actifs. De son côté, Joe Biden, le candidat démocrate a la présidentielle a été quasi absent ces derniers jours de la scène politique après avoir faire l’erreur (encore une) de dire, s’adressant à son hôte noir pendant un entretien, « si vous ne votez pas pour moi, vous n’êtes pas noir ! » La question du racisme contre les américains noirs n’est malheureusement pas nouvelle et cette population est au-delà du ras le bol. Le blabla des politiciens ne suffira probablement pas à calmer la colère. Beaucoup plus d’américains sont bien conscients aujourd’hui que les problèmes, tel celui de ce racisme prévalant, ne peut plus être traité comme une série d’anecdotes mais est un problème social systémique. Certainement, les revendications et actions de rue n’amèneront pas la révolution (encore que…) mais comme avec les Gilets Jaunes, il est plausible d’imaginer un combat à long terme se greffant a d’autre mouvements de revendications vers le changement social.

    Nous complétons ce point sur la situation par l’analyse d’un militant communiste américain et youtubeur, .

    Analyse du communiste états-unien Caleb Maupin sur la situation aux  :

    Les évènements en cours dans la plus grande puissance capitaliste mondiale concernent aussi les travailleurs de la France, pays vassal comme ils concernent le reste du monde.

    C’est pourquoi nous proposons ci-dessous les analyses de Caleb Maupin, citoyen états-unien et personnalité du communisme aux Etats-Unis. 

    Nous proposons les trois vidéos suivantes assorties de traduction:”Les USA en révolte. Une crise de dimension nationale” parties 1 et 2

    “Qui est derrière Joe Biden? Des divisions au sein de la classe dominante”

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  • Applaudissant lors de la commémoration de la révolution , ces jeunes artistes nicaraguayens ont chanté à la paix devant le théâtre national Rubén Darío. Le triomphe  ne représente pas seulement la victoire face à 45 ans de Somozistes ; c’est la victoire face à 150 ans de domination étrangère.

    Les confrontations entre libéraux et conservateurs, et particulièrement pendant le soulèvement d’Augusto César  entre 1927 et 1934, contre le général Emiliano Chamorro et l’occupation du pays par les troupes nord-américaines. Il convient alors de commencer par reconstituer le continuum des actions de guérilleros dans lequel s’inscrit la guerre civile de 1978-1979, et postérieurement les confrontations sandinistes/ opposants de 1979 à 1987.

    Un continuum guerrier

    Au-delà des périodes d’apparente stabilité marquées par le gouvernement du général Zelaya (1893-1909), la première occupation nord-américaine (1912-1925), et le long règne de  García, qui succède à celui de ses fils et à celui de René Schick Gutiérrez (1956-1979), les confrontations armées et la mesure des forces parmi les factions politiques et leurs alliés étrangers, non seulement ont rythmé avec persistance le XXème siècle nicaraguayen, mais aussi elles ont constitué en bien des aspects sa trame.

    Les périodes de paix civile n’ont jamais été exemptes de démonstrations de force des parties présentes, qui ont fait régulièrement appel à des puissances étrangères, surtout aux Etats Unis. Cela montre jusqu’à quel point, depuis le début du XXème siècle jusqu’aux années 1980, le jeu politique nicaraguayen s’inscrit sur un fond de continuum guerrier où l’ingérence de forces étrangères fut la norme.

    Voici les principaux faits marquants de l’histoire nicaraguayenne :

    1911 : Adolfo Díaz lance une nouvelle guerre entre conservateurs et libéraux. S’en suit l’envoi d’un contingent d’infanterie de marine des Etats-Unis (1912-1925) qui a permis aux Etats Unis d’asseoir son hégémonie.

    1913 : traité entre Etats Unis et Nicaragua qui cède aux Etats Unis les droits d’exclusivité sur le fleuve San Juan, ainsi que l’usage des îles du Maiz et du Golfe de Fonseca pour sa marine de guerre. Les Etats Unis prennent le contrôle sur les finances nicaraguayennes, et rédigent un projet de loi électoral approuvé en 1924, en vigueur jusqu’aux années 1960.

    1925 : retrait des troupes nord-américaines qui conduit à a reprise de la guerre entre libéraux et conservateurs, après le coup de force du général conservateur Emiliano Chamorro contre le candidat libéral aux élections, Juan Bautista Sacasa. Les libéraux reçoivent le soutien du président mexicain Plutarco Elías Calles, alors en conflit avec les Etats Unis. Appui diplomatique et militaire du Mexique, et incontestable soutien populaire, les libéraux prennent l’avantage militaire sur leurs rivaux conservateurs, qui font à nouveau appel aux Etats Unis, ce qui débouche sur l’envoi d’un corps d’expédition.

    1928 : signature d’un pacte entre libéraux et conservateurs, le général libéral, José María Moncada, est élu président de le République. Les troupes nord-américaines, occupent le pays jusqu’en 1933, c’est-à-dire peu après les élections de 1932 qui voient la victoire du candidat libéral, Juan Bautista Sacasa.

    Sandino, un espoir pour la révolution au Nicaragua.

    Tandis qu’au moment de leur première occupation, les Etats Unis n’avaient pas trouvé une plus grande résistance, la seconde occupation a suscité des protestations vigoureuses sur le plan , et l’opposition armée d’un général dissidentAugusto César Sandino. Son nom s’est transformé en symbole de la lutte anti-impérialiste, puisque sa lutte s’et seulement finalisée avec l’entrée des « marines ». En effet, jusqu’à présent, les guerres internes au Nicaragua et les interventions des Etats Unis dans ce pays, ont attiré certes, l’attention des centre-américains-souvenons nous de la résonance du poème de Rubén Darío : « A Roosevelt » -, comme celle des élites politico-financières européennes et nord-américaines ; mais ici, pour la première fois, la lutte de Sandino a mobilisé l’intelligentsia de gauche en Europe comme dans le continent américain.

    Ainsi donc, il reçoit pour un temps le soutien du Secours Rouge International, une organisation créée par l’Internationale Communiste. C’est dans ce contexte qu’une poignée de combattants du caudillo libéral s’est transformé progressivement en une « armée de défense de la souveraineté nationale » de plus de mil hommes, composée en grande partie de paysans et de mineurs de la région de Nueva Segovia, es montagnes situées au Nord du pays.

    On ajoute à ces conscrits, des volontaires latinoaméricains, centre-américains, venus soutenir le « David nicaraguayen ». Le gouvernement du Nicaragua et ses mentors nordaméricains de leur côté, ont mobilisé contre « les bandits de Segovia » jusqu’à douze mille marins, lesquels furent remplacés peu à peu par les soldats de la nouvelle armée nicaraguayenne, la Guardia Nacional, organisée avec le soutien des Etats Unis.

    Cette guerre de sept ans a causé plusieurs milliers de morts dans les régions centrales d’un pays qui comptait 680 000 habitants en 1930, et au total environ 150 000 dans les zones où s’est tenu le plus gros des combats. La seconde occupation militaire s’est conclue par un accord du président Juan Bautista Sacasa avec le général sandino, qui, face à la volonté des Etats Unis de retirer ses troupes dans le cadre de la nouvelle politique du « bon voisin » de Roosevelt, a signé un pacte avec le gouvernement nicaraguayen (1933). De son côté, il a désarmé 1 800 soldats, en conservant uniquement une garde personnelle d’une centaine d’hommes, ce qui ne supposait pas la fin des confrontations entre les membres de ses anciennes troupes et la Guardia Nacional. Il semble que ce soit lui en personne qui fut assassiné en 1934 sous les ordres du nouveau commandant en chef de la Guardia Nacional, Anastasio Somoza García au moment où il venait négocier à nouveau avec le président Sacasa (Cerdas, 1986 ; Schroeder, 1993 ; Wunderlich, 1995; Ramírez, 1980; Torres-Rivas, 1983; Selser, [1957] 1974; Somoza, 1936).

    Si le règne de Somoza et de ses deux fils, Luis et Anastasio, a duré plus d’une quarantaine d’années et a été d’une étonnante stabilité, les trois Somoza non seulement ont dirigé le pays en multipliant les pactes avec certaines branches du parti conservateur. Ils ont également multiplié les coups de force et ont fait usage de la terreur contre certains de ses opposants.

    La première élection de Somoza García à la tête de l’Etat en 1936, a eu comme antécédant la défaite du président Sacasa. En 1944, il a réduit par la force les manifestations de civils, qui, comptant sur les grands espoirs suscités par la défaite des puissances de l’axe et sur la nouvelle carte des Nations Unies, dénonçaient sa volonté d’aspirer à un second mandat présidentiel. Alors qu’il était encore puissant, il finit par céder aux désidératas nordaméricains qui lui firent savoir que son « continuisme » était de mauvaise loi, et qu’il devait y renoncer. Il a cependant battu le président élu en 1947, Leonardo Argüello, par un coup d’Etat, lorsque ce dernier avait tenté de prendre sa relève à la tête des forces armées.

    Somoza a réprimé sans avoir recours au combat deux soulèvements armés lancés à l’initiative des observateurs et des officiers de la Guardia Nacional en 1947 et 1948, et a emprisonné ou mis sous surveillance rapprochée, un grand nombre de personnalités de l’opposition, souvent sans lien avec ces mouvements insurrectionnels. Son assassinat, en 1956 a donné lieu à une répression particulièrement sanglante contre tous les chefs des mouvements d’opposition (Walter, 2004 ; Gould, 1992, 1997 ; Millet, 1977).

    Les présidences de Luis Somoza (1957-1962) et de Rene Schick (1963-1967) ont dû résister à différents soulèvements armés, aussi bien de conservateurs que de dissidents libéraux ou d’anciens partisans de Sandino.

    C’est ainsi qu’ils ont dû affronter, les actions d’une nouvelle organisation armée, le Front Sandiniste de Libération Nationale (), fondé par un noyau d’anciens membres du Parti Socialiste Nicaraguayen en 1961, suivant les pas de la révolution cubaine.

    Antoine LUCI 

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Autoridades venezolanas denunciarán ante la Corte Penal Internacional la violación de la Ley de Inmunidad Soberana sobre las Reservas Internacionales por parte del Banco de Inglaterra.Les autorités vénézuéliennes signaleront à la Cour pénale internationale la violation par la Banque d'Angleterre de la loi sur l'immunité souveraine sur les réserves internationales.

     

    Ce jeudi aura lieu une audience au tribunal de Londres à propos de la plainte déposée par la Banque Centrale du Venezuela contre la Banque d'Angleterre qui a refusé de remettre les ressources vénézuéliennes destinées à un organisme des Nations Unies.

    Le président de la Banque Centrale du Venezuela (BCV), Calixto Ortega, a réaffirmé lors d'une interview diffusée mercredi qu'une partie de l'or vénézuélien retenu illégalement par la Banque d'Angleterre sera destinée à l'achat de médicaments et de matériel médical dans le cadre de la crise sanitaire, en accord avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

    Ortega a fait savoir que l'achat de « nourriture, de médicaments et de matériel médical » est un accord direct avec l'organisme humanitaire, c'est pourquoi il a réaffirmé que « ce sont Nations Unies qui disent cela. Elles ne vont être investies dans rien d'obscur qui ne soit pas neutre et indépendant, » à propos des dénonciations d'un soi-disant détournement des fonds vénézuéliens.

    Après le refus de la banque britannique, la BCV a déposé une plainte devant un tribunal à Londres.

    Cette plainte, introduite le 14 mai dernier, répond à la rétention illégale de 31 tonnes d'or vénézuélien estimés à environ 1000 000 000 de $ et a été qualifiée par les autorités de vol envers le pays. 

    Cette action a également été dénoncée mercredi par le secrétaire exécutif du Conseil National des Droits de l'Homme du de Venezuela, Larry Devoe, lors de a neuvième réunion virtuelle du Comité Inter-institutionnel de Suivi de la Coopération du Gouvernement Bolivarien et du Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme (ACNUDH).

    « On a mentionné en particulier la position de la Banque d'Angleterre qui refuse de remettre les ressources qui appartiennent au peuple vénézuélien pour qu'elles soient utilisées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour acheter des médicaments et du matériel destiné à contenir et à s'occuper de cette pandémie de COVID-19, » a déclaré Devoe.

    Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, pour sa part, a appelé instamment mercredi la vice-présidente Delcy Rodríguez à ouvrir une enquête grâce aux instances judiciaires vénézuéliennes sur les fonds vénézuéliens à l'étranger. 

    Il a aussi demandé une enquête de la Cour Pénale Internationale où il a déjà déposé une plainte pour crimes contre l'humanité contre les mesures unilatérales mises en place par le Gouvernement des Etats-Unis contre le Venezuela. 

    La vice-présidente a déclaré que « chaque instant de retard du jugement est responsable de la mort de personnes à cause du COVID-19 » et que c'est pourquoi ils prendront « toutes les mesures adéquates pour défendre les réserves internationales du Venezuela. »

     

    Source en espagnol : https://www.telesurtv.net/news/venezuela-onu-acuerdan-inversion-oro-compra-medicinas-20200527-0037.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) : http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/05/venezuela-l-or-retenu-par-la-banque-d-angleterre-sera-investi-dans-l-achat-de-medicaments.html

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    Les médias internationaux affirment que des représentants de 60 pays et organisations non gouvernementales et internationales ont participé mardi à la 1° conférence internationale de « donateurs pour  aider l'exode vénézuélien et les pays qui les accueillent. » Le texte affirme que 5 000 000 de personnes ont fui » ce qu'il appelle « la dictature de Nicolás Maduro. »

    Le Gouvernement vénézuélien a condamné mercredi la conférence internationale des pays qui s'auto-intitulent « donateurs » organisée par l'Union Européenne pour soi-disant collecter des fonds pour « aider l'exode vénézuélien et les pays qui les accueillent. » Cet événement, réalisé par visioconférence avec des représentants de 60 pays et d'organisations de différentes sortes, aurait recueilli quelques 3 000 000 000 de $ entre prêts et dons.

    Le Président Maduro a considéré que cette réunion était une « escroquerie » et a fait remarquer qu'on ne prend pas en considération le fait que beaucoup d'émigrants vénézuéliens sont victimes de xénophobie et de mauvais traitements. Jorge Rodríguez, ministre de communication, a fait remarquer qu'on ne permet pas au Venezuela d'accéder à ses ressources bloquées dans des banques internationales et qu'on ne permet pas non plus à des organisations multilatérales comme le PNUD d'avoir accès à ces fonds pour soutenir la lutte contre le COVID-19 dans le pays. 

    La chancellerie vénézuélienne a déclaré que cette réunion est un « événement médiatique politisé » et que sa position politique est évidente.

    Cette conférence a été organisée par l'Union Européenne et l'Espagne et a le soutien des Etats-Unis, du Canada ou du Japon. Elle était présidée par le haut représentant de l'Union Européenne pour la Politique Etrangère, Josep Borrell, et par la ministre des Affaires Etrangères, Arancha González Laya. « Les organisateurs, en collaboration avec l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (ACNUR) et l'Agence Internationale pour les Migrations (OIM), cherchent à mobiliser des ressources pour la population et les communautés d'accueil, » disent les notes de presse à propos de cet événement.

    Selon le journal El Mundo d'Espagne, plus de 2 544 000 000 d'euros auraient été collectés. Reuters affirme que ce sont 3 400 000 000 de $. La Banque Européenne d'Investissement aurait fait un prêt de 400 000 000 d'euros et l'Union Européenne devrait prêter 144 000 000. L' Espagne donnerait une contribution de 50 000 000 d'euros en 3 ans pour la Colombie, le Pérou et l'Equateur. 

    Si ces chiffres sont justes (aussi bien le nombre de migrants que les sommes d'argent), chaque migrant pourrait recevoir 600 euros.

    Ce mercredi, le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a publié un communiqué qui déplorait cette activité, considérée comme "un spectacle frauduleux pour l'attention présumée à la population migrante". C'est "un événement idéologique pour attaquer le gouvernement bolivarien et cacher les agressions extérieures et l'ingérence", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza dans un message qu'il a publié sur son compte Twitter.

    Le Ministre des Affaires étrangères du Venezuela : Jorge Arreaza

    Des dons pour le putschisme ?

    L'année dernière, l'USAID (Agence des Etats-Unis pour le Développement) avait affirmé avoir remis plus de 400 000 000 de $ à des programmes dirigés par le député d'opposition Juan Guaidó incluant de soi-disant programmes d'aide à l'émigration vénézuélienne mais la signature par Guaidó d'un contrat portant sur 212 000 000 de $ avec l'entreprise privée de sécurité SilverCorp pour faire un coup d'Etat au Venezuela fait penser que ces fonds n'étaient pas destinés à aider les émigrants nécessiteux.

    Le Président Maduro a évoqué mardi cette réunion : « Aujourd'hui, il y a eu une réunion pour parler de l'émigration au Venezuela d'un club d'escrocs qui utilisent le problème de la migration pour mal parler du Venezuela et pour réunir de l'argent pour le voler. C'est un club d'escrocs ! Ils ne parlent pas du fait que les migrants vénézuéliens sont chassés de leurs maisons et de leur travail, qu'il existe une persécution nazi-fasciste des Vénézuéliens. Ils ne disent pas qu'on les a contaminés en Colombie et qu'Iván Duque (président de la Colombie) vient parler de la migration vénéuzlienne. »

    Et il a rappelé que 50 000 migrants vénézuéliens sont rentrés au pays depuis le début de la quarantaine due au COVID-19, et qu'on les soigne. On espère que 50 000 de plus rentreront : « La migration vénézuélienne fuit de Colombie, d’Équateur, du Pérou et du Brésil. Elle fuit les Gouvernements du Groupe de Lima! »

    Mardi, la vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodríguez, a à nouveau exigé la levée des sanctions et du blocage des comptes de l'Etat vénézuélien dans les banques internationales et elle amis l'accent sur le cas de l'or vénézuélien retenu par la Banque d'Angleterre qui refuse de remettre les fonds au PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) pour que cette organisation puisse aider le Venezuela dans sa lutte contre le COVID-19.

    Le ministre de la Communication, Jorge Rodríguez, a déclaré : « Le Venezuela lutte contre un blocus féroce qui nous empêche même d'acheter du combustible indispensable pour transporter les aliments, les médicaments et les malades. On nous refuse même l'accès aux ressources qui sont à nus et ont été volées par des banques nord-américaines, par la Banque d'Angleterre qui nous a volé 1 200 000 000 de $ en or des réserves de la Banque Centrale. »

    « Nous l'avons dit à l'Europe, aux Etats-Unis, à la Banque d'Angleterre, de remettre ces ressources au Programme des Nations Unies pour le Développement, à l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS), à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour qu'ils achètent les produits et affronter la pandémie. Mais ils refusent. » 

    Puis il a rappelé que le Venezuela a réussi à contenir le COVID-19, ce qui n'est pas le cas dans les pays du Groupe de Lima.

    Communiqué

    du Ministère des Affaires étrangères du Venezuela

    La République Bolivarienne du Venezuela déplore le spectacle frauduleux organisé par un groupe de Gouvernements qui s'autoproclament « donateurs » dirigés par l'Union Européenne, qui cherche à tromper la communauté internationale pour légitimer leurs actions interventionnistes permanentes grâce à des promesses fausses et précaires, de fonds soi-disant destinés à s'occuper des migrants vénézuéliens.

    Il s'agit d'un événement médiatique politisé, pris comme prétexte pour attaquer le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela dans le but inavouable d'essayer de cacher les plus récentes agressions économiques et les plus récentes opérations mercenaires contre le peuple vénézuélien.

    En pratique, ce n'est rien d'autre qu'une nouvelle bagarre de ressources entre bureaucraties d’organismes internationaux et gestionnaires politiques sans relation aucune avec les besoins réels des migrants vénézuéliens. Une action de maquillage destinée à blanchir la honteuse soumission de l'Union Européenne de sa subordination notoire à la politique de changement de régime de Washington et de sa complicité avec les mesures coercitives unilatérales qui causent tant de dommages et de souffrance au Venezuela.

    La soi-disant préoccupation de l'Europe pour la situation du COVID-19 au Venezuela est cynique alors que ce qu'on appelle les pays d'accueil et la plupart de ceux qui s'auto-intitulent « donateurs » sont les principaux foyers du coronavirus dans la région et dans le monde.

    Ce sont précisément ces Gouvernements qui ont besoin de ressources et de dons pour affronter effondrement de leurs systèmes d santé, protéger la vie de leurs citoyens et rétablir leurs économies face au COVID-19.

    Occulter le retour massif de migrants vénézuéliens à cause de la xénophobie, de la discrimination, des mauvais traitements et, plus récemment, de la pire gestion de al pandémie dans les pays d'accueil.

    Depuis le milieu de 2019, des milliers de Vénézuéliens sont rentrés. Il faut noter qu'aucun d'entre eux ne témoignage avoir reçu un soutien ou une aide économique de ces Gouvernements grâce les soi-disant donateurs.

    Le Venezuela affirme que ses institutions continueront à prendre soin des dizaines de milliers de migrants vénézuéliens qui rentrent aujourd'hui dans leur Patrie, fuyant la xénophobie esclavagiste, la persécution et l'expansion incontrôlée du COVID-19 dans les pays d'accueil et alerte le monde sur la transparence de l’utilisation et de la destination des ressources annoncées qui correspondent pour la plupart à des prêts bancaires, c'est pourquoi, plus qu'une conférence de donateurs, cet événement peut être qualifié de club de prêteurs et d'escrocs dont les Gouvernements et les banques ont gelé plus de 10 000 000 000 de $ du peuple vénézuélien ces dernières années. Une action honteuse dans un moment si difficile pour les peuples d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Amérique Latine. »

     

    Source en espagnol : https://albaciudad.org/2020/05/club-de-donantes-union-europea-migracion-venezolana/

    Source en français (traduction de Françoise Lopez): http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/05/venezuela-l-union-europeenne-collecte-des-fonds-soi-disant-pour-les-migrants-venezueliens-l-union-europeenne-collecte-des-fonds-soi

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    La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodríguez, a dénoncé le fait que le député d’opposition Juan Guaidó et son soi-disant procureur, José Ignacio Hernández, ont agi « en collusion » avec la Banque d’Angleterre pour empêcher que 31 tonnes d'or appartenant à l'Etat vénézuélien et bloquées dans cette banque ne soient rendues aux autorités vénézuéliennes. De plus, la Banque d’Angleterre a ignoré les instructions données par le Venezuela, c'est à dire de remettre cet or au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour faire face à la situation humanitaire créée par la pandémie de COVID-19. C'est pourquoi le Venezuela va porter plainte devant la Cour Pénale Internationale.

    « Ils ont décidé de faire un complot pour garder l'or du Venezuela, un patrimoine public de la Nation, » a souligné la vice-présidente lors d’une conférence de presse.

    Elle a rappelé que l'année dernière, Guaidó, le président par intérim autoproclamé du Venezuela, avait demandé à la première ministre du royaume Uni de l'époque, Theresa May,et à l'actuel premier rministre, Boris Johnson, de rendre ces réserves d'or vénézuélien.

    Face au refus de la Banque d’Angleterre, Caracas a déposé une plainte, le 14 mai dernier, devant les tribunaux anglais étant donné que « c'est une violation du droit international public. »

    Elle a précisé que l'or fait partie du patrimoine du Venezuela selon la Constitution: il est inaliénable et ne peut être saisi. En outre, il fait partie des réserves internationales du pays et il est protégé par la Loi sur l'Immunité Souveraine des Réserves Internationales, a souligné Rodríguez.

    Elle a indiqué que la Banque d’Angleterre n'a pas appliqué les ordres que lui a donnés son client qui lui avait demandé de remettre ces ressources à la Banque Centrale du Venezuela en expression monétaire, environ 1000 000 000 de $, pour qu'elles soient remises au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour faire face à la situation humanitaire créée par la pandémie de COVID-19.

    Mais aucun accord n'a été trouvé à cause du refus de la Banque d’Angleterre. Face à cette situation, Rodríguez a alerté les autres pays qui ont des réserves à la Banque d’Angleterre : « A tout moment, cette banque ne vous reconnaît plus en tant que client pour garder votre or. »

    Elle a rappelé que la Banque d’Angleterre ne peut agir qu'en tant que gardien et dépositaire à la demande de ses clients et ne peut pas interpréter la loi selon son bon vouloir.

    « Il y aura ce jeudi (28 mai 2020) une audience des tribunaux anglais. Nous espérons qu'ils respecteront les lois des marchés financiers internationaux » parce que « tant que le procès prendra du retard, ils seront responsables de la mort de personnes au Venezuela à cause du COVID-19, a déclaré la fonctionnaire qui a précisé que le pays a besoin de ces ressources pour faire face à la pandémie.

    Et elle a annoncé que le président Nicolás Maduro a demandé de traduire devant la Cour Pénale Internationale (CPI) la Banque d’Angleterre et ceux qui, dans cette institution, ont agi pour dépouiller le Venezuela de son or, pour commettre « des délits d’extermination et « des crimes contre l'humanité » classés dans le Statut de Rome grâce à un complot qui implique Guaidó et José Ignacio Hernández et qui affecte le pays « pendant la pire pandémie vécue par l'humanité. »

    en plus de la rétention de cet or en Angleterre, plus de 30 000 000 000 de $ appartenant au Venezuela sont gelés dans de banques étrangères à cause du blocus imposé par les Etats-Unis.

     

    Source en espagnol :

    https://albaciudad.org/2020/05/venezuela-banco-de-inglaterra-corte-penal-internacional-31-toneladas-de-oro/

    Source en français (traduction Françoise Lopez) :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/05/venezuela-la-banque-d-angleterre-devant-la-cour-penale-internationale.html

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  • El mandatario Nicolás Maduro alertó sobre el aumento de contagios de coronavirus importados en el país e instó a intensificar las medidas de control del virus. Le président Nicolás Maduro a mis en garde contre l'augmentation des infections à coronavirus importées dans le pays et a appelé à intensifier les mesures de lutte contre les virus.

    À ce jour, 1 121 cas ont été signalés au Venezuela, 475 hospitalisés, 357 dans des centres de diagnostic complet, 17 dans des cliniques privées, 262 récupérés et 10 décédés.

    Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a accusé dimanche son homologue colombien Iván Duque d'encourager l'infection intentionnelle de migrants vénézuéliens qui rentrent dans leur pays pour infléchir la courbe de contagion qui avait été bien contrôlée au Venezuela depuis la début de la pandémie.

    Lors d'une réunion ministérielle télévisée, il a alerté sur l'augmentation des cas de COVID-19 importés, en particulier en provenance de Colombie 

    Il a révélé que le nombre de personnes infectées au Venezuela a augmenté pour atteindre ce 24 mai 1 121 cas dont 75% arrivent de l'étranger.

    Maduro a souligné que, sur les 843 cas en provenance de l'étranger, environ 433 arrivent de Colombie, 95 du Brésil, 49 du Pérou, 36 d'Equateur.

    Ce dimanche, le nombre de personnes infectées par le coronavirus était de 111, le plus élevé depuis que le premier cas de a maladie a été détecté au Venezuela.

    Sur ce nombre, 93 cas ont été importés ou contaminés par un contact international et 73 arrivent de Colombie. Par conséquent, seuls 18 cas ont été transmis dans leur communauté.

    Un nouveau foyer de contagion a été enregistré sur la Marché de Las Pulgas dans l'état de Zulia, frontalier avec la Colombie.

    Maduro a indiqué que le pays possède le nombre de lits nécessaires pour les patients qui ont besoin d'aller à l'hôpital mais il a lancé un appel au peuple vénézuélien pour qu'il respecte les mesures de sécurité et d'hygiène destinées à éviter le virus. 

    Au Venezuela, plus de 804 000 tests de diagnostic ont été réalisés, ce qui fait du pays celui qui a fait le plus de tests par million d'habitants en Amérique Latine.

      

    source en espagnol :

    https://www.telesurtv.net/news/venezuela-coronavirus-casos-importados-colombia-aumenta-pandemia-20200524-0018.html

    Source en français ( traduction Françoise Lopez):

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/05/venezuela-la-plupart-des-nouveaux-cas-de-covid-19-arrivent-de-colombie.html

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  • Fait en URSS-par Oleg Gasmanov

    La chanson a été publiée en 1976. L'auteur et interprète est Oleg Gasmanov, un vieux rockeur russe qui continue de chanter aujourd'hui. C'est une chanson d'amour pour le pays qui l'a vu naître : l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques- l'URSS.Oleg Gasmanov est membre de l'Union des écrivains de Moscou et du Conseil public du Ministère de la défense de la Fédération de Russie. Ci-dessous une video en russe sous-titrée en français non datée, puis une vidéo récente en russe datant de 2017. L'Union soviétique n'est pas morte...Puis le texte de la chanson en russe et en français .

    Une version de 2017

     

    Сделан я в СССР (Текст песни)

    -Олег Газманов-

     

    Украина и Крым, Беларусь и Молдова

    Это моя страна.

    Сахалин и Камчатка, Уральские горы

    Это моя страна.

    Красноярский край, Сибирь и Поволжье,

    Казахстан и Кавказ, и Прибалтика тоже... 

     

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

     

    Рюрики, Романовы, Ленин и Сталин -

    Это моя страна.

    Пушкин, Есенин, Высоцкий, Гагарин -

    Это моя страна.

    Разоренные церкви и новые храмы,

    Красная площадь и стройка на БАМе ...

     

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

     

    Олимпийское золото, старты, победы -

    Это моя страна.

    Жуков, Суворов, комбайны, торпеды -

    Это моя страна.

    Олигархи и нищие, мощь и разруха,

     

    КГБ, МВД и большая наука ...

     

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

     

    Глинка, Толстой, Достоевский, Чайковский,

    Врубель, Шаляпин, Шагал, Айвазовский

    Нефть и алмазы, золото, газ,

    Флот, ВДВ, ВВС и спецназ.

     

    Водка, икра, Эрмитаж и ракеты,

    Самые красивые женщины планеты,

    Шахматы, опера, лучший балет,

    Скажите, где есть то, чего у нас нет?!

     

    Даже Европа объединилась в союз,

    Вместе наши предки сражались в бою.

    Вместе выиграна Вторая мировая война,

    Вместе мы самая большая страна.

    Душат границы, без визы нельзя,

    Как вам без нас, отзовитесь, друзья!

     

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

    Я рожден в Советском Союзе,

    Сделан я в СССР

     

     

    J'ai été fait en URSS (Paroles)

    -Oleg Gazmanov-

     

    Ukraine et Crimée, Biélorussie et Moldavie
    C'est mon pays.
    Sakhaline et Kamtchatka, montagnes de l'Oural
    C'est mon pays.
    Territoire de Krasnoïarsk, Sibérie et région de la Volga,
    Le Kazakhstan et le Caucase, ainsi que les États baltes ...

    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS
    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS

    Ruriks, Romanovs, Lénine et Staline -
    C'est mon pays.
    Pouchkine, Yesenin, Vysotsky, Gagarine -
    C'est mon pays.
    Églises éclatées et nouveaux temples,
    Place Rouge et chantier de BAM ...

    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS
    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS

    Or olympique, départs, victoires -
    C'est mon pays.
    Joukov, Souvorov, combine, torpille -
    C'est mon pays.
    Oligarques et pauvres, pouvoir et dévastation,

    KGB, Ministère de l'intérieur et une grande science ...

    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS
    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS

    Glinka, Tolstoï, Dostoïevski, Tchaïkovski,
    Vrubel, Chaliapin, Chagall, Aivazovsky
    Pétrole et diamants, or, gaz,
    Flotte, Forces aéroportées, Force aérienne et Forces spéciales.

    Vodka, caviar, Hermitage et roquettes,
    Les plus belles femmes de la planète
    Echecs, opéra, meilleur ballet,
    Dites-moi, qu' est ce que nous n'avons pas?!

    Même l'Europe, elle s' est unie dans une union
    Ensemble, nos ancêtres sont allés au combat.
    Ensemble, ils ont remporté la Seconde Guerre mondiale,
    Ensemble, nous sommes le plus grand pays.
    Soufflez la frontière, sans visa c'est impossible,
    Comment pouvez-vous vous passer de nous, réagissez, amis!

    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS
    Je suis né en Union soviétique
    J'ai
    été fait en URSS

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