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    En vingt ans, 700 millions de personnes ont été extraites de la pauvreté. En 2019 la République Populaire de Chine fête son 70ème anniversaire .


    Ce qu’est la Chine d’aujourd’hui, le public français l’ignore à 95 %. Les 5% qui restent sont essentiellement des diplomates, industriels, banquiers, militaires qui veulent savoir à qui ils ont affaire et qui, pour cela, ne se renseignent pas en lisant le Monde, Libération, Télérama, le Point, l’Express, l’Obs...
    Les USA ont désigné la Chine comme leur ennemie. Mais elle n’est pas l’ennemie de la France. Il importe au contraire que nos rapports soient plus amicaux et ils ne peuvent l’être que si nous disons basta aux caricatures agressives.
    Merci à Bruno Guigue pour cet article documenté qui ne conteste pas les défauts de l’Empire du milieu, mais qui en révèle aussi les spectaculaires réussites .
    Maxime VIVAS

    Les médias occidentaux ont beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en 70 ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. En fêtant l’anniversaire de la République populaire, proclamée par Mao Zedong le 1er octobre 1949, les Chinois savent quelle est la situation de leur pays. Mais ils savent aussi dans quel état il se trouvait en 1949. Dévasté par des décennies de guerre civile et d’invasion étrangère, c’était un champ de ruines.

    « La Chine d’avant 1949, rappelle Alain Peyrefitte, c’est un pays du Moyen-Âge, (..) un pullulement de mendiants à moignons, d’enfants couverts de plaies, de cochons noirs et de chiens efflanqués ; des loques, parmi lesquels se glissent quelques brocarts. Quand les éléments se fâchaient, la famine balayait tout. Les paysans étaient ruinés d’avance ; en cas de sécheresses ou d’inondations, ils ne disposaient pas de la moindre réserve » (Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera, 1973, T. 2, p. 85).

    D’une pauvreté inouïe, le pays ne représente plus qu’une part infime du PIB mondial, alors qu’il en représentait 30% en 1820, avant que le déclin de la dynastie Qing et l’intrusion des puissances occidentales prédatrices, bientôt rejointes par le Japon, n’aient ruiné cette prospérité. Ravagés par la guerre, les digues et les canaux sont délabrés. Faute d’entretien, le réseau ferroviaire est dans un état lamentable. Nourrissant à peine le monde rural, l’agriculture est tragiquement sous-équipée.

    Composée à 90% de paysans faméliques, la population a le niveau de vie le plus faible de la planète : il est inférieur à celui de l’Inde ex-britannique et de l’Afrique sub-saharienne. Sur cette terre où l’existence ne tient qu’à un fil, l’espérance de vie est comprise entre 36 et 40 ans. Abandonnée à son ignorance malgré la richesse d’une civilisation plurimillénaire, la population chinoise compte 80% d’analphabètes.



    Aujourd’hui, l’économie chinoise représente 18% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat, et elle a dépassé l’économie américaine en 2014. La Chine est la première puissance exportatrice mondiale. Sa puissance industrielle représente le double de celle des Etats-Unis et quatre fois celle du Japon. Pourtant l’endettement global du pays (dette publique et privée) est inférieur à celui des Etats-Unis (250% contre 360%) et sa dette extérieure est faible.

    Première puissance créditrice, la Chine détient les réserves de change les plus importantes du monde (3 000 milliards de dollars). Premier partenaire commercial de 130 pays, elle a contribué à 30% de la croissance mondiale au cours des dix dernières années. La Chine est le premier producteur mondial d’acier, de ciment, d’aluminium, de riz, de blé et de pommes de terre. Avec 400 millions de personnes, les classes moyennes chinoises sont les plus importantes du monde, et 140 millions de Chinois sont partis en vacances à l’étranger en 2018.

    Ce développement économique a amélioré les conditions d’existence matérielle des Chinois de façon spectaculaire. L’espérance de vie est passée de 40 à 64 ans sous Mao (de 1950 à 1975) et elle approche aujourd’hui 77 ans (contre 82 ans en France, 80 ans à Cuba, 79 ans aux USA et 68 ans en Inde). Le taux de mortalité infantile est de 7‰ contre 30‰ en Inde et 6‰ aux Etats-Unis. L’analphabétisme est quasiment éradiqué. Le taux de scolarisation est de 98,9% dans le primaire et de 94,1% dans le secondaire.

    Encore plus significatif, le taux de pauvreté, selon la Banque mondiale, est passé de 95% en 1980 à 17% en 2010 et 3,1% en 2017. Xi Jinping a promis son éradication pour 2020. Selon Branko Milanovic, ex-économiste en chef à la Banque mondiale, l’apparition d’une énorme classe moyenne en Chine est la principale cause de la réduction des inégalités mondiales entre 1988 et 2008. En vingt ans, 700 millions de personnes ont été extraites de la pauvreté. Le salaire moyen a doublé, notamment sous l’effet de la mobilisation ouvrière, et les entreprises étrangères ont commencé à délocaliser leur activité à la recherche d’une main d’œuvre moins coûteuse.

    L’une des questions fondamentales du développement est celle de l’accès aux technologies modernes. La Chine de Mao a d’abord bénéficié de l’aide de l’URSS, mais elle a été interrompue en 1960 lors du schisme sino-soviétique. C’est pour régler ce problème crucial que Deng Xiaoping a organisé en 1979 l’ouverture progressive de l’économie chinoise aux capitaux extérieurs : en échange des profits réalisés en Chine, les entreprises étrangères y procéderaient à des transferts de technologie en faveur des entreprises chinoises.

    En 40 ans, les Chinois ont assimilé les technologies les plus sophistiquées, et l’élève a dépassé le maître ! Aujourd’hui, la part de la Chine dans les industries de haute technologie atteint 28% du total mondial et elle devrait surclasser les Etats-Unis en 2021. Il est vrai que la Chine dispose de ressources humaines considérables. Elle envoie 550 000 étudiants à l’étranger et elle en reçoit 400 000. Dotée de 80 technopoles, elle est numéro un mondial pour le nombre de diplômés en sciences, technologie et ingénierie, et elle en forme quatre fois plus que les Etats-Unis.



    Cette percée technologique du géant chinois va désormais de pair avec la transition écologique. Signataire de l’Accord de Paris sur le climat, la Chine est le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables. Elle possède 60% des panneaux solaires et 50% des éoliennes de la planète. 99% des bus électriques en service dans le monde sont fabriqués en Chine. Elle possède 50% des véhicules électriques et elle en fabrique trois fois plus que les Etats-Unis.

    La Chine a aussi le réseau ferré à grande vitesse le plus grand du monde (30 000 km) et elle a pour objectif de passer à 40 000 km. L’entreprise publique chinoise CRRC est numéro un mondial de la construction de TGV : elle fabrique 200 trains par an et travaille pour 80 pays. Enfin, la Chine a engagé la plus grande opération de reboisement de la planète (35 millions d’hectares). Prenant au sérieux la désastreuse pollution de l’atmosphère dans la région de Pékin, elle a réussi à y réduire de 50% les émissions de particules toxiques en cinq ans.

    Ce développement spectaculaire de la République populaire de Chine est le résultat de 70 ans d’efforts titanesques. Pour y parvenir, les Chinois ont inventé un système socio-politique original, mais que les catégories en usage en Occident peinent à décrire. Loin d’être une « dictature totalitaire », en effet, c’est un système néo-impérial dont la légitimité repose exclusivement sur l’amélioration des conditions d’existence du peuple chinois.

    Organe dirigeant du pays depuis 1949, le Parti communiste chinois sait que la moindre déviation hors de la ligne du mieux-être collectif serait incomprise et provoquerait sa chute. Habitués à penser que la démocratie repose sur le rituel électoral, les Occidentaux ne comprennent pas ce système.

    D’ailleurs, ils ne voient même pas que leur « démocratie » s’accommode d’une désignation du président par les banques, alors qu’en Chine les banques obéissent au président.

    Pour conduire le développement du pays, les communistes chinois ont bâti une économie mixte pilotée par un Etat fort. Son objectif prioritaire est la croissance, appuyée depuis les réformes de 1979 sur la modernisation des entreprises publiques dominant les secteurs-clé, la constitution d’un puissant secteur privé, le recours aux capitaux étrangers et les transferts de technologie en provenance des pays plus avancés. Contrairement à ce qu’on dit parfois, c’est Mao Zedong lui-même qui a initié ce processus en 1972, lorsqu’il a rétabli les relations avec les Etats-Unis.

    Pour développer le pays, il fallait dîner avec le diable ! Manifestement, les communistes chinois ont appris à le faire. Mais ce rapprochement avec l’Occident capitaliste, ce « compromis acrobatique » visé à juste titre par certains marxistes, était un moyen et non une fin. Tout en justifiant l’ouverture économique, Jiang Zemin a rappelé en 1997 que la Chine ne perdait pas de vue l’édification du socialisme. C’est pourquoi l’État doit conduire le développement, la propriété publique rester dominante et le secteur financier demeurer sous contrôle.

    Il y a deux siècles, la Chine était encore l’atelier du monde. Aggravant ses contradictions internes, l’impérialisme occidental a ruiné l’empire mandchou vieillissant. Les guerres du XXème siècle, à leur tour, ont plongé le pays dans le chaos. Aux yeux des Chinois, la République populaire de Chine a pour vertu d’avoir mis fin à ce long siècle de misère et d’humiliation qui commence en 1840 avec les « guerres de l’opium ». Libérée et unifiée par Mao, la Chine s’est engagée sur la voie étroite du développement. D’une pauvreté aujourd’hui inimaginable, isolée et sans ressources, elle a exploré des chemins inconnus et tenté, avec le maoïsme, de transformer radicalement la société.

    Plus précisément, le maoïsme se caractérise par la tentative, pour reprendre la terminologie marxiste, d’accélérer le développement des forces productives en misant sur la transformation révolutionnaire des rapports sociaux. Autrement dit, de généraliser la lutte des classes à l’intérieur du pays pour consolider le socialisme. Ce volontarisme a eu des effets positifs en contribuant à généraliser l’éducation, mais il a

     

    complètement échoué à stimuler l’économie. Contrastant avec l’accroissement démographique causé par les progrès sanitaires, l’effondrement de la production agricole a provoqué la catastrophe du « Grand Bond en avant », qui fut responsable – avec les conditions climatiques et l’embargo occidental – de la dernière famine qu’ait connue la Chine (1959-1961).

    Avec la Révolution culturelle, dont le point culminant fut atteint en 1966-68, Mao et les Gardes Rouges décidèrent à nouveau de mobiliser les masses, mais contre le parti lui-même afin de l’empêcher de « restaurer le capitalisme » et de sombrer dans un « révisionnisme » de type soviétique. Cette révolution dans la révolution a rapidement rencontré ses limites. En cultivant l’effervescence idéologique d’une jeunesse fanatisée, elle a causé des violences inutiles et des destructions qui contrariaient l’effort de développement. Tournant à vide, cette agitation a généré un chaos qui appelait nécessairement sa négation, et l’Armée populaire de libération se chargea en effet d’y mettre un terme.

    Dans une résolution adoptée en 1982, le Parti communiste chinois a porté un jugement sévère sur cette expérience historique, qualifiée de « dérapage gauchiste », et il a progressivement engagé des réformes. Marxiste à sa façon, le « socialisme aux caractéristiques chinoises » défini en 1997 repose alors sur l’idée que le développement des forces productives est la condition indispensable de la transformation des rapports sociaux, et non l’inverse.

    Comme l’écrit Jean-Claude Delaunay, « la révolution fut conçue par les fondateurs du marxisme comme un fruit devant être cueilli quand il serait mûr, et qui le serait en toute vraisemblance car le verger était fourni ». Mais pour les communistes chinois, la révolution serait plutôt « le fruit d’un verger qu’il faudrait d’abord cultiver, puis faire grandir et tailler en conséquences ». (Les trajectoires chinoises de modernisation et de développement, 2018, p. 283). En clair, le socialisme n’est pas le paupérisme ! Et pour engager la transformation des rapports sociaux, encore faut-il assurer un certain niveau de développement des forces productives.

    Après avoir libéré et unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, doté la Chine du parapluie nucléaire, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 24 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis des erreurs tragiques dont le peuple chinois a tiré le bilan, le maoïsme a passé la main après 25 ans de règne (1950-1975). Ses successeurs ont alors tenu compte des inflexions de la vie internationale et tiré parti de la mondialisation, mais sans jamais lâcher le gouvernail. Forts des enseignements du passé, les Chinois ont multiplié leur PIB, industrialisé le pays, vaincu la pauvreté, élevé le niveau scientifique et technologique du pays de façon inédite.

    L’expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c’est la réussite d’une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, et sous la direction exclusive d’un parti communiste. Certes les problèmes demeurent immenses (vieillissement de la population), les paradoxes stupéfiants (un socialisme avec des capitalistes), les fragilités non négligeables (fléchissement de la croissance). Mais la Chine de 2019 a l’intention de poursuivre le mouvement. Elle entend bâtir une « société de moyenne aisance », développer son marché intérieur, promouvoir la transition écologique. Il faudra se faire une raison : décidée à refermer la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient.

    Bruno GUIGUE

    Source:  https://www.legrandsoir.info/
     
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  • Avec la pandémie de Covid-19 nous avons pu constater le place primordiale de la Chine dans le monde. En Amérique Latine, en 20 ans, le rôle de la puissance asiatique s'est considérablement accru ? Qu'en est-il des relations entre la Chine et les pays latino-américains ? Quels sont les nouveaux partenariats ? Comment Washington considère-t-il ce développement exponentiel ? Peut-on parler d'un impérialisme chinois en Amérique Latine, comme aimerait le faire croire certains sinophobes ? Nous sommes avec Christophe Ventura, chercheur à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, éditeur du site Mémoire des Luttes (www.medelu.org) et spécialiste de l'Amérique Latine. N'hésitez pas à partager cette vidéo avec tout vos contacts !

     

    source: https://www.youtube.com/

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  • La ciudad de Santa Cruz, epicentro del brote en Bolivia, se encuentra militarizada.

    Le Gouvernement de fait de la Bolivie a demandé des crédits d’au moins 1000 millions de dollars à des organismes internationaux comme le For monétaire international (FMI), La CAF–Banque de Développement d’Amérique Latine, la Banque Interaméricaine de Développement (BUD) et d’autres pour qu’ils injectent de l'argent dans l’économie face à la pandémie du coronavirus.

    Selon le vice ministre de fait du Trésor et du Crédit Public, avec la BID, on cherche à négocier 350 millions de dollars, avec le FMI 300 millions de dollars et avec la CAF 350 millions de dollars. »

    « Ce sont des montants importants et nous devons soutenir les secteurs dans lesquels vont être investies ces ressources nominatives qui ne nous ont pas encore été assignées, » a-t-il dit lors de sa conférence au séminaire virtuel Politique Economique en Bolivie : situation de Coronavirus, organisé par l’Université Catholique Bolivienne.

    Lors de cette manifestation, un autre des participants, le directeur de la Banque Centrale de Bolivie (BCB), José Gabriel Espinoza Yáñez, a affirmé qu'au niveau de la micro économie et de la macro économie, il y a une décapitalisation face à la paralysie économique causés par le virus.

    Le directeur a mis l’accent sur le fait que « face à l’absence de revenus, les gens sortent et dépensent leur épargne et cela se répercute aussi sur le système financier pour ceux qui demandent des crédits. »

    De plus, il a ajouté qu’il y’a une décapitalisation « de la dame qui vend dans un magasin parce qu’elle peut prêter ses services et que peut-être, ils ne lui sont pas payés, aux petites entreprises familiales et aux grandes. » « La décapitalisation amène le chômage, » a-t-il dit.

    Actuellement, la dette extérieure de la Bolivie atteint 11 267 000 $, un chiffre qui représente 27,20 % du produit intérieur brut (PIB) du pays.

     

    Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

    Source en espagnol :  https://www.telesurtv.net/news/bolivia-prestamo-coronavirus-20200414-0052.html

    Source en français :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/04/bolivie-la-bolivie-demande-un-credit-de-1000-millions-de-dollars-a-cause-du-covid-19.html

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  • Le dirigeant indigène bolivien Evo Morales annoncé lundi qu’il donnera la totalité de sa pension d’ex président aux zones populaires de son pays dans lesquelles les familles les plus humbles subissent les conséquences de la crise du coronavirus. « Dans le cadre de ma proposition pour que les serviteurs publics participent à la crise du coronavirus , je donnerai 100% de ma pension d’ex-président pour les communes situées dans les quartiers populaires habités par des familles humbles dès que le Gouvernement de fait aura effectué ce paiement,» a écrit Morales sur son compte Twitter.

    Cette forme d’aide pour les personnes les plus vulnérables face aux ravages de la pandémie a déjà été appliquée par des fonctionnaires du Gouvernement de pays comme le Mexique, le Paraguay , l’Uruguay, l’Équateur et certaines provinces d'Argentine.

    En Argentine, les députés d'Ensemble pour le Changement ont demandé au président Alberto Fernández de baisser les salaires pendant la pandémie et de créer un fonds intitulé Coronavirus. Face à cette proposition, 3 gouverneurs ont offert une partie de leur salaire.

    Au Paraguay, des députés et d'autres fonctionnaires ont donné une partie de leur salaire au Ministère de la Santé pour financer la lutte contre le Coronavirus.

    De même, la chef du gouvernement de la ville de Mexico, Claudia Sheinbaum, a expliqué que des fonctionnaires, des députés et des membres d’organes autonomes, ont donné un mois de leur salaire pour payer l’engagement de personnel médical et l’achat de matériel.

    L'annonce la plus récente a été faite le dimanche 12 avril par la maire de Guayaquil, Équateur, Cynthia Viteri qui donnera tout son salaire à un programme social de la Direction Municipale de la Femme destiné à garantir les accouchements des femmes enceinte de la ville pendant l’épidémie.

     

    Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos 

    Source en espagnol : https://albaciudad.org/2020/04/expresidente-morales-donara-su-sueldo-a-zonas-populares-en-bolivia-ante-crisis-por-covid-19/

    Source en français:  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/04/bolivie-evo-morales-donne-sa-pension-d-ex-president-pour-lutter-contre-le-covid-19.html

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  • Le blocus des États-Unis empêche Cuba d’acheter des respirateurs artificiels (prensa latina 13/04/20)

    La Havane, 13 avril (Prensa Latina) La société Medicuba ne sera pas en mesure d’acheter les respirateurs artificiels sous contrat avec les fabricants IMT Medical AG et Acutronic en raison du blocus parce ces sociétés ont été achetées par une compagnie nord-américaine, a expliqué une source officielle cubaine.

    Le Directeur général de l’Amérique latine et des Caraïbes de la Chancellerie cubaine, Eugenio Martinez, a indiqué sur Twitter que plusieurs fournisseurs avaient informé Medicuba de l’impossibilité de livrer les ventilateurs pulmonaires sous contrat.

    L’obstacle est le blocus imposé par les États-Unis puisque les fabricants IMT Medical AG et Acutronic ont été achetés par Vyaire Medical Inc, société basée dans l’Illinois, aux États-Unis, a ajouté le diplomate.

    Martinez a également cité le vice-président de Medicuba, Luis Silva, qui a souligné que la nation antillaise ne pouvait pas acheter de médicaments à des entreprises étasuniennes en raison du blocus.

    Selon Martínez, le fonctionnaire de l’entité importatrice de médicaments, de matériel et de fournitures médicales a indiqué qu’elle avait essayé d’acheter des produits auprès de 60 entreprises de la nation nord-américaine.

    Mais, a-t-il ajouté, seuls deux d’entre elles ont répondu, y compris Bayer, qui a signé un accord qui n’a pas été concrétisé par l’interdiction du Département du Trésor au motif que le permis était censé expirer.

    Cela s’ajoute donc aux répercussions du blocus économique sur le secteur de la santé cubain qui, uniquement entre avril 2018 et mars 2019, a causé des pertes de plus de 104 millions de dollars, soit 6 millions de plus que lors de la période précédente, selon les données officielles.

    Le rapport présenté par Cuba sur les dommages causés par le blocus imposé il y a près de 60 ans ajoute que Medicuba a demandé à 57 sociétés nord-américaines d’acheter des intrants.

    À ce jour, 50 de ces sociétés ont répondu et trois autres ont fait valoir qu’elles n’avaient pas l’autorisation de vendre à Cuba des médicaments ou du matériel.

    Par ailleurs, le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a déclaré aujourd’hui que les États-Unis se livrent à des mensonges irrespectueux contre la coopération médicale de l’île.

    C’est une politique dont l’impact s’intensifie dans le contexte de la lutte contre le Covid-19, a écrit le ministre des Affaires Étrangères sur son compte Twitter @BrunoRguezP.

    De même, Rodriguez a déclaré que les actions du gouvernement nord-américain constituaient une réponse erronée à la demande croissante de la communauté internationale de mettre fin au blocus imposé à la nation caribéenne.

    Le Sous-Secrétaire d’État nord-américain pour l’hémisphère occidental, Michael G. Kozak, a récemment déclaré que les sanctions contre Cuba étaient dirigées contre le gouvernement et n’empêchaient en rien le commerce des produits alimentaires et des médicaments.

    Ces déclarations contredisent les contacts des entreprises cubaines avec leurs homologues nord-américaines, qui invoquent les lois du blocus comme un obstacle aux transactions de matériel et d’intrants.

    Washington a demandé à d’autres pays de refuser la coopération de l’île en réponse à l’impact du SRAS-CoV-2, qui a déjà fait plus de 100 mille morts dans le monde.

    Cuba a déjà envoyé une quinzaine de brigades du contingent international de médecins spécialisés dans les catastrophes et les épidémies graves Henry Reeve, notamment en Italie, en Andorre, en Angola, au Nicaragua, au Venezuela et dans des pays des Caraïbes.

     source: http://frances.prensa-latina.cu/

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    6 avril (Prensa Latina) L’ancien président bolivien Evo Morales (2006-2019) a qualifié de coup d’État pour le lithium les attaques qui ont mis fin à son mandat le 10 novembre dernier, après qu´il ait démissionné sous la pression militaire, et que son pays est maintenant gouverner par un Exécuitf de facto.

    Dans une interview accordée à la revue Fórum ce week-end, Morales a expliqué que 'le coup du lithium est dû au fait que nous avons les plus grandes réserves de lithium du monde, plus grandes que le Chili et l’Argentine, et nous avions un projet d’industrialisation du lithium à notre compte, et les États-Unis n’ont pas pardonné notre politique'.

    Il a indiqué que « nous étions en train d’expérimenter des usines pilotes pour fabriquer des batteries au lithium et d’autres produits à valeur ajoutée. Nous pourrions ainsi avoir plus de souveraineté dans la fixation du prix international du produit ».

    Il a souligné que 'le coup porté au modèle économique est dû au fait que nous avons montré qu’une autre Bolivie est possible. Durant mes 13 années de mandat, la Bolivie a connu la plus forte croissance de l’Amérique Latine pendant six ans, et cela sans le soutien d’organisations financières comme le FMI (Fonds monétaire international). Notre gouvernement a montré qu’une autre Bolivie est possible, avec un projet de développement social'.

    Morales a réaffirmé que 'le coup d´État est aussi contre les indigènes parce qu’il est basé sur les politiques racistes et fascistes du passé, avec le soutien évident des États-Unis'.

    Les putschistes ont été stimulés par des messages de 'mort à l’indien, mort à Evo, mort aux symboles des communautés et des peuples paysans de Bolivie', a-t-il estimé.

    Le leader populaire bolivien a rappelé que depuis l’élection de son parti politique, le Mouvement Vers le Socialisme-Instrument Politique par la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP), des tentatives successives de coup d’État ont eu lieu de la part de la droite envers la démocratie du pays, toutes avec le soutien des États-Unis.

    Il a précisé que sa renonciation à la présidence et son départ ultérieur de la Bolivie (il est actuellement réfugié politique en Argentine) étaient une mesure visant à protéger le peuple bolivien, car les forces putschistes de la police militaire, les forces armées et l’extrême droite, soutenues par les États-Unis, menaçaient de faire couler le sang.

    Il a déclaré qu’il y avait eu une conversation entre les dirigeants politiques du gouvernement et le parti pour qu’ils démissionnent et quittent le pays pour tenter de contenir la violence de l’extrême droite.

    L’ancien président a déclaré que les sondages actuels indiquent que s’il y avait des élections aujourd’hui, le MAS-IPSP aurait plus de 50 pour cent des voix.

    Pour Morales, les partisans du coup d’État se sont repentis et il y a des incertitudes pour les prochains jours, car avec l’épidémie du virus SARS-CoV-2, les élections prévues pour le 3 mai prochain ont été annulées.

    « Nous espérons que les responsables politiques au pouvoir prendront en compte la population et s’efforceront de prendre soin de sa santé et de ses besoins. Je suis sûr que le parti reviendra au gouvernement et que nous appliquerons des politiques qui donnent la priorité au peuple, aux Indiens, aux travailleurs, contre le pouvoir impérialiste », a-t-il manifesté.

    source: http://frances.prensa-latina.cu/

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  • Le Washington Post salue les réussites du gouvernement communiste du Kerala contre le Covid-19

    Un article du Washington Post salue le modèle d'action du gouvernement du Left Democratic Front (communiste) du Kerala contre la propagation du Covid-19 - traduction Nico Maury

    Face au Covid-19 se trouve le modèle du Kerala. Le journal étasunien The Washington Post salue les décisions robustes et énergiques prises face au virus au Kerala.

    L'article détaille la politique de soins prise par le gouvernement, y compris la fourniture de logements pour les travailleurs-travailleuses saisonniers pris au piège, les repas gratuit pour les pauvres dans le besoin, après l'annonce du verrouillage comme moyen pour lutter contre la propagation du Covid-19.

    L'article indique que dès la première semaine d'avril, et l'annonce du premier cas de Covid-19 signalé dans l'Etat, le Kerala a pris des mesures pour limiter les nouveaux cas et guérir 124 personnes contaminées dans la première semaine d'avril.


    "Un ressortissant britannique admis avec de graves symptômes du COVID-19 est sorti de l'hôpital. Il était sous traitement au Ernakulam Government Medical College. Cette histoire de survie n'est que une des nombreuses à travers l'État. Félicitations à nos professionnels de la santé" raconte Shailaja Teacher, la ministre de la Santé, de la justice sociale et du développement de la femme et de l'enfant du gouvernement du Kerala et membre du Comité central du Parti Communiste d'Inde (Marxiste).

    Deshabhimani, journal du CPI(M) du Kerala
     
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  • Pierre Quinquis est décédé à l’âge de 64 ans.Pierre Quinquis est décédé à l’âge de 64 ans. 

    Jean-Pierre Jeudy, président de l’association France Palestine Solidarité, Centre Bretagne, à Carhaix réagit au décès de Pierre Quinquis, élu, disparu en début de semaine, à 64 ans.

    Jean-Pierre Jeudy, président de l’association France Palestine Solidarité, Centre Bretagne, réagit au décès de Pierre Quinquis, disparu en début de semaine, à l’âge de 64 ans « C’est avec une profonde émotion et une grande tristesse que j’apprends la disparition de Pierre Quinquis. Pierre était un adhérent fidèle de France Palestine Solidarité Centre Bretagne. Malgré la maladie, il suivait régulièrement ses activités et avait tenu à renouveler son adhésion au début de cette année. Il avait participé à la délégation carhaisienne au camp d’El Arroub lors du voyage de 2016. La réalité sur place de la situation d’occupation de la Palestine l’avait conforté dans son engagement au côté du peuple Palestinien pour sa liberté et son indépendance. Parmi ses multiples actions de solidarité, Pierre parrainait matériellement un enfant du camp d’El Arroub. L’AFPS Centre Bretagne perd un ami généreux et tient à lui rendre hommage. Elle assure sa famille et ses proches de sa profonde sympathie. »

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • « C’est le plus grand déploiement militaire américain dans la Caraïbe depuis l’invasion du Panama en 1989 pour arrêter le président Noriega, accusé de narcotrafic. Aujourd’hui les USA veulent arrêter le président du , Nicolas Maduro accusé de trafic de drogue. »[1] Ainsi titre France Info Martinique en ce 5 avril 2020 sur la énième tentative de l’impérialisme états-unien de renverser le président légitimement élu, Nicolas Maduro.

    Aux abois dans sa lutte contre le coronavirus, Trump chercher à détourner l’attention en se lançant dans une nouvelle aventure belliciste apte à satisfaire grossièrement son électorat latino anticommuniste et anti-bolivarien. Il fallait bien trouver une “justification”, et voici que Trump, se prenant pour Nixon déclarant “la  à la drogue” en 1970, tente le tout pour le tout pour effacer son humiliante incapacité à se débarrasser du “dictateur” Maduro.

    Les tentatives de coup d’État états-unienne au Venezuela, depuis l’installation de la République bolivarienne en 1998, sont légion : en avril 2002, tentative de putsch (qui échoue) contre le président Chavez[2] ; guerre économique et sanctions nombreuses, visant à asphyxier au maximum une économie reposant avant tout sur le pétrole ; projet d’intervention militaire en 2017[3] ; auto-proclamation du réelnarcotrafiquant Juan Guaido[4] comme « président », aussitôt reconnu par les Etats-Unis et l’UE notamment[5] ; et désormais, une flotte de guerre bénéficiant du soutien de 22 pays de la zone caribéenne et latino-américaine pour éliminer Nicolas Maduro considéré désormais comme un vulgaire criminel dont la tête est mise à prix à 15 millions de dollars : autrement dit, un appel au meurtre pur et simple. Aucune surprise toutefois, quand on sait que les Etats-Unis font jouer leur veto au FMI pour empêcher le Venezuela de bénéficier d’une aide financière destinée à affronter le coronavirus[6].

                Il y a un côté kafkaïen à voir Trump partir en guerre contre le narcotrafic au Venezuela, quand on sait que le régime bolivarien est l’un des plus activement engagés dans un tel combat. Fort logiquement, on devrait s’attendre à ce que Trump s’attaque plutôt à la Colombie. Mais voilà : l’atlantisme structurel du pays et la présence d’un allié de poids en Amérique du Sud afin de déstabiliser et renverser les régimes socialistes et bolivariens interdisent une quelconque action contre le pays qui sert de base-arrière à l’impérialisme états-unien depuis au moins la mise en œuvre du plan Condor (à ce sujet, lire notamment John Dinges, Les années Condor. Comment Pinochet et ses alliés ont propagé le terrorisme sur trois continents, 2004). Et quoi de mieux qu’un affidé aussi anti-bolivarien qu’Ivan Duque, qui a rejeté le plan de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), pour jouer son rôle de garde-chiourme dans la zone [7]… tout en ayant les honneurs de Macron et de l’ (UE)[8].

                Car il fallait s’y attendre : l’UE s’est tout de suite ralliée à Trump dans son offensive, à l’image d’un Macron qui ne cesse de recevoir Guaido depuis que ce dernier s’est autoproclamé « président » du Venezuela[9]. Et c’est ainsi que prétextant la « promotion de la démocratie », l’UE se rallie au prétendu « plan de transition » qui entérine le coup d’Etat en sommant Maduro, démocratiquement élu, à renoncer à son poste[10] ; l’imagination états-unienne ne connaît pas de limite pour continuer à exercer la domination impérialiste dans son soi-disant « pré carré » au nom d’une surréaliste « destinée manifeste ».

    Les Etats-Unis peuvent également compter sur le caniche britannique, tout autant aux abois dans sa lutte contre le coronavirus – ce que symbolise la contamination du Premier ministre atlantiste Boris Johnson – mais tout aussi déterminé pour renverser Nicolas Maduro : « la Grande-Bretagne, proche de Washington, envoie son bâtiment, le RFA Argus dans la Caraïbe. Ce navire, avec un complément de marins et d’aviateurs, était attendu dans la région pour la saison cyclonique. Équipé d’un hôpital d’une centaine de lits, sa mission serait d’aider les colonies britanniques à faire face au Coronavirus. Londres n’a pas expliqué pourquoi le bateau navigue sans équipe médicale. »[11]

    Autoproclamés « défenseurs du monde libre » et « gendarmes du monde » au nom de la « paix », les Etats-Unis sont, avec leurs laquais européens, les semeurs impérialistes de guerres et de morts, y compris en refusant de contribuer à la lutte internationale contre le coronavirus. Car les Etats-Unis et leurs alliés fascisants en , Bolsonaro et Duque en tête, veulent avant tout en finir avec l’ensemble des régimes progressistes d’Amérique latine, tout en faisant de la Caraïbe leur base militaire pour mener leurs opérations. Après la Bolivie[12], les Etats-Unis lancent une nouvelle opération contre le Venezuela… en attendant le Nicaragua sandiniste, présenté comme une menace extraordinaire pour la sécurité nationale des Etats-Unis[13], puis Cuba socialiste soumis au blocus états-unien condamné chaque année par l’ONU[14]. Et qu’importe pour Trump si le coronavirus a déjà tué près de 10.000 personnes aux Etats-Unis et qu’il n’y a « pas de stratégie nationale » pour faire face[15] : l’illuminé belliciste a d’autres priorités stratégiques. Quant à Macron, il ne trouve rien d’autre à faire – logiquement pour un illuminé européiste, atlantiste et capitaliste[16]– qu’à appuyer son suzerain, au risque de livrer l’outre-mer aux appétits des militaires et milieux d’affaires états-uniens.

    Plus que jamais, face au camp de la mort que représentent Macron/Philippe et leurs laquais, l’UE et l’impérialisme états-unien, il est VITAL de mener le combat de classe et de masse, afin de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme impérialiste exterministe qui détruit l’environnement, la santé, les conquêtes sociales et démocratiques… et tout simplement la vie humaine.


    [1] https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/donald-trump-envoie-ses-batiments-de-guerre-dans-la-caraibe-819430.html

    [2] https://www.monde-diplomatique.fr/2002/05/LEMOINE/8838

    [3] http://www.rfi.fr/fr/ameriques/20170813-menaces-trump-venezuela-reactions-amerique-latine-perou-bresil

    [4] http://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190914-colombie-guaido-photographie-rastrojos-paramilitaires-polemique

    [5] https://www.investigaction.net/fr/venezuela-ce-quil-faut-savoir-sur-le-coup-detat-mene-par-les-etats-unis/

    [6] https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/le-fmi-bloque-les-financements-demandes-par-le-venezuela-pour-faire-face-au-coronavirus/

    [7] https://www.romainmigus.info/2020/03/pendant-la-pandemie-la-guerre-contre-le.html

    [8] https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/la-colombie-sous-la-coupe-des-criminels-de-paix-par-maurice-lemoine/

    [9] https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/le-democrate-autoproclame-macron-soutient-le-putschiste-guaido-de-passage-a-paris-prcf/

    [10] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/venezuela-l-ue-soutient-le-plan-americain-pour-un-gouvernement-de-transition-20200403

    [11] https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/donald-trump-envoie-ses-batiments-de-guerre-dans-la-caraibe-819430.html

    [12] https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/bolivie-le-coup-detat-a-ete-prepare-a-lambassade-americaine/

    [13] https://www.washingtontimes.com/news/2019/dec/13/us-russia-power-game-simmers-latin-america-trump-s/

    [14] https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/le-blocus-de-cuba-condamne-a-lonu-7denoviembrevotaciononu-rompamoselbloqueo-vivacubasocialista/

    [15] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-pres-de-10-000-morts-aux-etats-unis-les-autorites-pretes-vivre-un-moment-semblable-pearl-6800847

    [16] https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/macron-philippe-le-medef-et-lue-les-illumines-capitalistes-au-pouvoir/

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