• Le forum « aide et action » : les manifestants opposés au passe sanitaire s’inscrivent sur des listes de courriels pour participer aux prochaines actions. Le forum « aide et action » : les manifestants opposés au passe sanitaire s’inscrivent sur des listes de courriels pour participer aux prochaines actions.

    Ils étaient 1 500 selon la police, un peu plus selon notre décompte. Les organisateurs n’ont, quant à eux, pas donné de chiffre. La manifestation a été raccourcie à une boucle pour laisser la place à un forum « aide et action ». Outre Parents 21 - le collectif de parents opposés au port du masque et à la vaccination des enfants, le collectif Réinfo Covid a tenu une permanence, ainsi qu’une juriste en droit du travail alréenne, Christine Muet. Elle a répondu aux questions des soignants non vaccinés qui cherchent une parade juridique pour éviter leur suspension. « Le fait de ne pas avoir de décret qui clarifie les conditions de vérification de leur statut vaccinal, porte atteinte au secret médical, car beaucoup doivent envoyer leur justificatif directement à leur direction. » Christine Muet pointe aussi « le caractère discriminatoire de l’obligation vaccinale : on ne peut pas faire une distinction entre des employés en raison de leur état de santé ». Enfin, « la suspension du contrat de travail vient violer tous les textes du droit du travail, d’autant qu’aucun recours n’est prévu par la loi », estime-t-elle. Il y aura une 11e manifestation, assure le co-organisateur, Philippe Monfort : « Elles sont toujours à l’ordre du jour. Et on prévoit des petites actions en semaine, aller voir un député, ou faire un sit-in par exemple. »

    10ème manif anti passeLa 10e manifestation des opposants au QR code sanitaire a été raccourcie à un tour pour laisser du temps au forum « aide et action ». 
     
     
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  • GHBA : environ 180 personnels des hôpitaux et des Ehpad n’ont pas présenté leur justificatif vaccinal (Photo d’illustration)

    Dans un communiqué de presse, la direction du GHBA a insisté sur le fait que l’obligation vaccinale avait à peine ébranlé ses équipes, faisant état de huit suspensions (3 soignants et 5 non-soignants). Le groupement hospitalier, qui chapeaute les centres hospitaliers de Vannes, Ploërmel, Belle-Ile-en-Mer et Josselin, ainsi que les Ehpad de Malestroit et Quiberon, revendique un taux de vaccination très élevé : « À ce jour, plus de 96 % des 4 800 professionnels sont vaccinés ou en cours de schéma vaccinal. » Sur les 4 % restants, outre les huit personnes suspendues suite à leur refus définitif de présenter un justificatif vaccinal, il restait, vendredi après-midi, environ 180 personnels, soignants ou non, dont le statut vaccinal n’est pas connu, et qui continuent normalement de travailler, sauf les cas complexes des arrêts maladie longue durée. « Les démarches sont engagées pour compléter leur dossier ou les recevoir en entretien afin de discuter, dans l’objectif de les amener à la vaccination », précise la direction du GHBA.

     

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  • La direction du Centre hospitalier Centre-Bretagne indique qu’il faudra attendre ce mercredi matin pour connaître l’ampleur et l’incidence du mouvement dans les différents services. La direction du Centre hospitalier Centre-Bretagne indique qu’il faudra attendre ce mercredi matin pour connaître l’ampleur et l’incidence du mouvement dans les différents services. 

    Ces soignantes du centre hospitalier Centre-Bretagne ne veulent pas se faire vacciner contre la covid-19. Ce mercredi 15 septembre, elles seront suspendues et leur salaire avec, faute de répondre à l’obligation vaccinale votée dans la loi du 5 août. Rencontre.

    Ce lundi 13 septembre, dans l’après-midi, dans le petit local syndical du centre hospitalier Centre-Bretagne (CHCB), la colère le dispute à l’inquiétude. Élodie, Isabelle et les autres, non vaccinées, attendent leur tour. Elles doivent faire savoir formellement à la direction de l’établissement si oui ou non, elles auront reçu une première dose d’ici le mercredi 15 septembre. Et si c’est non, elles le savent, elles verront leur contrat et leur salaire suspendus jusqu’à nouvel ordre - en clair, jusqu’à leur vaccination. Les effets concrets de la loi votée le 5 août dernier. 

    « Si je me fais vacciner, ce sera vraiment contre mon gré »

    « On a toutes été malades de la covid-19. Même avec le vaccin, je peux encore l’avoir, et surtout le transmettre, à des personnes fragiles en plus. Ça ne change rien que je me vaccine », lâche Isabelle. 20 ans qu’elle travaille dans la santé, depuis onze à l’Ehpad de Kervénoaël.

    La soignante de 47 ans est amère. « Il y a un an, on était des héros ; aujourd’hui, on est des zéros ». Un peu désabusée aussi : « D’un côté, il y a mon droit à la santé, à me soigner comme je l’entends… De l’autre, on me tient par le salaire. Je suis seule, je n’ai ni l’envie ni les moyens de partir dans un autre secteur d’activité… Si je me fais vacciner, ce sera vraiment contre mon gré ».

    « On aime notre boulot »

    Toutes en conviennent, « c’est une situation inédite ». La grippe A (H1N1) en 2009 ? « On était incité mais il n’y avait pas d’obligation vaccinale », rappelle Élodie, 32 ans, soignante depuis dix ans à Kervénoaël. L’hépatite B, rendue obligatoire en 1991 ? « Le vaccin était éprouvé à l’époque », plaide-t-elle. Elle, aussi, sait bien que la suspension de la rémunération pourrait avoir raison de ses réticences.

    «Aujourd’hui, on est obligé de se battre juste pour garder notre boulot.»

    « On aime notre boulot, on s’est battu pour les résidents. Au premier confinement, on n’avait rien - ou pas grand-chose. On a tenu. Et aujourd’hui, on est obligé de se battre juste pour le garder, ce boulot ». Élodie ne décolère pas : « Les gens se sont fait vacciner pour pouvoir partir en vacances, aller au resto, au ciné… Nous, c’est pour garder notre salaire ! On ne nous laisse pas le choix ».

    Combien de non vaccinés ?

    Mercredi matin, Isabelle, Élodie et d’autres ne prendront pas leur service à l’Ehpad de Kervénoaël. Celles qui le peuvent utiliseront leurs congés, RTT… disponibles pour retarder le plus possible l’échéance - de la vaccination ou de la suspension de salaire. Selon Florence Even, secrétaire Sud Santé Sociaux du CHCB, « une centaine de soignants, sur 1 900, seraient non vaccinés avant la date couperet du 15 septembre ».

    Une simple estimation car seule la médecine du travail est habilitée à connaître la situation vaccinale des soignants. Ce que rappelle la direction du centre hospitalier. Contactée par Le Télégramme, elle indique donc qu’il faudra attendre ce mercredi matin pour connaître l’ampleur, et l’incidence, du mouvement dans les différents services.

     
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  • Les bénévoles seront sur le pont, samedi. Les bénévoles seront sur le pont, samedi.

    L’antenne de Lorient du Secours populaire reprend peu à peu toutes ses activités solidaires à destination des plus précaires. « À cet effet, nous organisons le samedi 18 septembre, de 10 h à 15 h, dans nos locaux du 38 rue du Gaillec, un déballage de livres en très bon état ouvert à tous. On pourra y trouver romans, BD, pour adultes et enfants ainsi que CD, DVD, vinyles. Port du masque obligatoire », souligne Claudine Celdran présidente de la fédération du Morbihan. Contact : tél. 02 97 64 59 59.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Vannes: plus de 150 personnes protestent contre l’obligation vaccinale des soignants

    Environ 150 personnes ont manifesté, ce mardi, sous les fenêtres de l’antenne vannetaise de l’ARS, à la veille de l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les soignants. La CGT a été reçue par l’ARS pour demander son abrogation.

    Peur du vaccin

    « Les effets secondaires des vaccins ne sont pas comptabilisés, je connais des gens qui ont fait des malaises à la maison après leur injection », s’inquiète Marine Pierre, adjointe administrative à l’hôpital d’Auray. « J’ai vu 40 patients en deux jours, et parmi eux, trois patientes n’ont plus eu leurs règles depuis leur vaccination », constate de son côté une orthophoniste vannetaise.

    Manif des soignants non vaccinés devant l'ARS.Des soignants manifestent contre l’obligation vaccinale devant l’antenne vannetaise de l’ARS.  

    Harcèlement

    Evelyne, aide médico-psychologique dans une maison de retraite à Meucon, dénonce « le harcèlement » de la direction. « Ça fait très longtemps que j’ai fait mon choix. Ils pourront tout me prendre sauf ma liberté. » Une de ses collègues précise : « Ils nous ont aussi appelés pendant nos vacances, plusieurs fois, pour nous demander si nous étions vaccinés. »

    Marine Pierre, ancienne aide-soignante devenue adjointe administrative à l'hôpital d'Auray, ne se fera pas vacciner contre le covid.Marine Pierre, ancienne aide-soignante devenue adjointe administrative à l’hôpital d’Auray, sera mise à pied dès le 15 septembre. « Je ne sais pas comment je vais subvenir à mes besoins. J’ai espoir qu’on revienne sur cette politique et qu’on me laisse choisir ce qui est le mieux pour ma santé. »

    « Pas sanitaire »

    « Nous appliquons un protocole très strict : je n’ai plus de salle d’attente, je vais chercher les patients dehors. On n’est donc jamais plus de deux dans mon cabinet. Une caissière voit plus de monde que nous. Cette obligation vaccinale, elle n’a rien de sanitaire », s’insurge Mme G., orthophoniste vannetaise.

    Pénurie de soignants en vue

    Elle continuera à exercer tant qu’elle le peut, pour ne pas abandonner ses patients. « L’ARS ne nous donne même pas le droit de chercher un remplaçant vacciné. Là on est 7 collègues. Notre mise à pied va toucher 350 patients. Un petit de 3 ans qui ne parle pas, il ne peut pas attendre. »

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

     

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  • Lorient. Près de 500 personnes dans la rue contre le passe sanitaire  (OF.fr-11/09/21-17h06)Près de 500 opposants au passe sanitaire ont défilé à Lorient ce samedi 11 septembre 2021. 

    Ils étaient 500, ce samedi 11 septembre 2021, à la manifestation contre le passe sanitaire de Lorient (Morbihan). Une centaine de moins que la semaine précédente. Le mouvement s’essouffle mais les fidèles du cortège restent déterminés à faire entendre leur voix.

    « Liberté ! Résistance ! Mort au passe. » Samedi après samedi, les opposants au passe sanitaire martèlent le pavé lorientais des mêmes slogans envers le gouvernement et le président de la République. Ce samedi 11 septembre 2021, ils étaient, selon la police, près de 500 manifestants à défiler dans les rues de Lorient (Morbihan). Une centaine de moins qu’au rendez-vous précédent.

    Anti-passe, et parfois anti-vaccin

    Le cortège a sillonné les rues du centre-ville, de la place du Grand théâtre jusqu’au cours de Chazelles, en passant par la gare. Pancartes hissées haut, gilets griffonnés au crayon-feutre, porte-voix, les messages contestent les mesures sanitaires qui, selon les manifestants, portent atteinte aux libertés.

    Ils sont certes anti-passe sanitaire. Mais certains attaquent aussi les vaccins. Pour ceux-là, la vaccination cache des questions d’argent. Argent qui « prime » sur « notre santé ». D’autres qualifient les vaccins d’« injections expérimentales » qui « n’empêchent pas d’attraper le virus ».

    Mi-août, le Groupe hospitalier de Bretagne Sud rappelait que « 90 % des patients » hospitalisés à cause du Covid n’étaient pas vaccinés.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les anti-passe se sont de nouveau mobilisés, samedi après-midi.Les anti-passe se sont de nouveau mobilisés, samedi après-midi.

    Comme chaque samedi depuis neuf semaines, une manifestation était organisée dans les rues de Vannes (Morbihan), ce 11 septembre 2021. La mobilisation contre le passe sanitaire reste importante, même si elle faiblit au fil des semaines.

    « Pourquoi dois-je obligatoirement me faire vacciner alors que j’ai des anticorps positifs », s’interroge Sonia, 35 ans. La jeune infirmière du Pays d’Auray assure que le passé sanitaire contre lequel elle manifestait, ce samedi après-midi à Vannes (Morbihan), marque « la fin de (sa) carrière ».

    Environ 1 600 manifestants ont défilé dans les rues de Vannes.

    « Je vais perdre mon travail, je vais vendre ma maison et retourner vivre chez mes parents », jure-t-elle. Comme elle, entre 1500 et 2 000 personnes ont défilé dans le centre-ville (1600, selon la police) en scandant « liberté » et « résistance », « Macron, ton passe, on n’en veut pas » ou encore « Touchez pas à nos enfants ».

    Sonia, aide soignante, assure qu’elle va perdre son emploi à cause du passe sanitaire. 

    Anthony, Anglais de 56 ans installé à Noyal-Muzillac, participe pour la troisième fois à une manif anti-passe. « J’ai aussi fait la marche pour la paix, souligne le quinquagénaire en montrant la chemise blanche qu’il a mise spécialement ce samedi. Je suis totalement contre les tests. Avec la pandémie, j’ai décidé de fermer mon entreprise et de cesser mon activité de paysagiste en Angleterre à cause de la quarantaine de dix jours. »

    S’il est contre le passe sanitaire et « toutes ces règles », il ne croit pas non plus au vaccin. Pour lui, « c’est juste une piqûre. Un vaccin, il faut six ou sept ans pour le mettre au point. » Après deux tours de la ville, la manifestation s’est dispersée dans le calme vers 17 h. 

    Nicolas EMERIAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lorient. Anti-passe sanitaire, l’épreuve par sept   (OF.fr-28/08/21-17h49)La septième mobilisation anti passe sanitaire a rassemblé 900 personnes, ce samedi 28 août 2021, dans les rues du centre-ville de Lorient (Morbihan). 

    La septième mobilisation contre le passe sanitaire a réuni 900 personnes dans les rues du centre-ville de Lorient (Morbihan) ce samedi 28 août 2021.

    La mobilisation anti passe sanitaire ne veut pas faiblir. À Lorient (Morbihan) comme un peu partout en France. Ce samedi 28 août 2021, la manifestation lorientaise a encore poussé, pour la septième fois, quelque 900 personnes dans les rues du centre-ville. Comme à chaque fois, l’esplanade du Grand Théâtre s’est transformée en point de ralliement. Et en agora. Où mégaphone en main, certains prennent la parole. Contre le passe sanitaire pour les uns, contre la vaccination pour les autres. Envers et contre tout parfois.

    Au début de la mobilisation, lors des prises de paroles, ce samedi 28 août 2021, à Lorient (Morbihan).

    Un pique-nique le 5 septembre

    Vers 15 h, le cortège a pris la direction de la sous-préfecture, du quai des Indes, de la place Aristide-Briand, de la rue du Port… Avec un leitmotiv : la liberté de choisir, la liberté d’être contre. La manifestation a poursuivi sa marche, tranquillement, dans les rues du centre-ville.

    La huitième mobilisation se jouera samedi 4 septembre 2021, dès 14 h au départ du théâtre, mais également le lendemain, où le mouvement anti-passe prévoit un grand pique-nique à ciel ouvert sur les pelouses du Parc Jules-Ferry.

     

    Pierre WADOUX

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Moins de 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Vannes (Morbihan), samedi 28 août 2021.Moins de 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Vannes (Morbihan), samedi 28 août 2021. 

    Ils étaient moins de 2 000 manifestants dans les rues de Vannes (Morbihan) ce samedi 28 août 2021, à défiler contre le passe sanitaire. Un peu moins de monde que les samedis précédents.

    Pour le 7e samedi consécutif, les anti-passes sanitaires ont défilé dans un calme apparent dans les rues de Vannes (Morbihan). Moins de 2 000 personnes étaient rassemblées ce samedi 28 août 2021. Soit un peu moins que les autres samedis. Derrière les pancartes habituelles, Non au passe sanitaire et les slogans Liberté et Résistance, se cachent des slogans beaucoup plus pernicieux et même une pancarte antisémite.

    Liberté de travailler

    Certains commerçants du centre-ville en ont assez de ces manifestations du samedi. Je ferais mieux de fermer. Je ne fais plus rien. Crier à la liberté, c’est bien joli, mais moi aussi je devrais avoir la liberté d’accueillir mes clients. Or, ils ne viennent plus en ville le samedi après-midi.

    Certains cafetiers à l’approche du cortège rentrent leur pancarte réclamant le passe sanitaire pour ne pas être insultés. Au passage du cortège devant le cinéma La Garenne, des clients ont été pressés de rentrer dans la salle. La semaine dernière, des insultes avaient été criées contre l’établissement.

    En fin de manifestation, une journaliste a été agressée verbalement, des manifestants lui demandant d’effacer des photos, ce qu’elle a refusé de faire.

     

    Isabelle JÉGOUZO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Adrien Morey ne pensait pas qu’il allait tant galérer pour trouver un logement à Lorient. Adrien Morey ne pensait pas qu’il allait tant galérer pour trouver un logement à Lorient. 

    Sans réseau et malgré un « bon » dossier, il est difficile pour un étudiant qui débarque à Lorient de trouver un logement. D’autant plus quand la recherche doit se faire à distance. Adrien Morey, de région parisienne, en fait actuellement l’expérience.

    Il ne pensait pas que ça aurait été aussi difficile. Adrien Morey, 22 ans, de Saint-Chéron (Essonne), ne connaissait jusqu’ici de la Bretagne que sa côte nord. Le 7 juillet, l’étudiant en licence de Langues étrangères appliquées (français, anglais, allemand) de Paris-Diderot (XIIIe arrondissement) apprend qu’il est retenu à l’UBS, en Master 1 de LEA option Responsable du développement à l’international. « Ça tombait bien, j’avais envie de bouger de Paris et Lorient semblait être un endroit sympa », souligne le Francilien. Sans plus attendre, il commence à recenser les offres de logement pour caler un maximum de rendez-vous. « Comme je suis quasiment à 500 km de Lorient, j’ai orienté mes recherches sur le net en regardant sur Se loger.com et fait fonctionner mes contacts », raconte-t-il. Très vite, c’est la désillusion : « Il y avait, certes, beaucoup d’annonces sur internet mais le souci c’est que tout était déjà pris ou qu’on ne me répondait pas ». Une agence lorientaise lui a aussi indiqué que « ce n’était pas la peine d’appeler ou d’adresser un mail car, dès 9 h, il y avait déjà des étudiants qui faisaient la queue pour attendre l’ouverture de l’agence ».

    Un budget de 400 €

    Même s’il n’est pas boursier, il a fait une demande de logement social auprès du Crous. Depuis juillet, il attend toujours… Adrien ne trouve toujours rien, malgré le « bon » dossier qu’il s’est constitué avec l’attestation d’hébergement de ses parents et leurs justificatifs de revenus comme garantie. Sa cible : un studio ou T1 meublés dans les 400 € ou éventuellement une colocation. « Ça peut être dans les environs de Lorient, ce serait de toute façon mieux que de dormir dans ma voiture ! », glisse-t-il. À partir de la semaine prochaine, il ne va se consacrer qu’à sa recherche, avec en plan B la maison de sa marraine située à une heure de route de Lorient. « Ça ne me changera pas beaucoup, cette année je faisais une heure de train le matin et autant le soir… » dit-il, en espérant que les choses se décantent d’ici sa rentrée le 7 septembre.

     

    Christine Le Moing

    source: https://www.letelegramme.fr/

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