• Auray (56). Comment les lycéens vivent-ils leur scolarité ? (OF.fr-25/02/21-7h02)

    Des élèves du lycée Benjamin-Franklin d’Auray pendant leur pause déjeuner, mardi 16 février 2021.Des élèves du lycée Benjamin-Franklin d’Auray pendant leur pause déjeuner, mardi 16 février 2021

    De retour en cours à temps plein, les lycéens d’Auray (Morbihan) partagent les avantages et inconvénients de la situation actuelle de pandémie de coronavirus.

    Regroupés sous un arrêt de bus pour échapper à la pluie, une petite dizaine d’étudiants du lycée Benjamin-Franklin à Auray (Morbihan), discutent pendant leur pause déjeuner. Comme tout est fermé, ils n’ont pas d’autre endroit pour s’abriter.  Il n’y a plus rien d’ouvert, c’est triste, confie Lona, en terminale sciences et technologies du management et de la gestion (STMG). ​Et avec le couvre-feu à 18 h, on ne peut pas faire grand-chose.   Quand je rentre de cours, il est déjà 18 h  ​, appuie l’une de ses camarades en filière générale.

    Ces jeunes continuent quand même, pour la plupart, de se retrouver en fin de semaine.  On se fait des petites soirées, raconte Andréa en première STMG. ​Mais mes parents ne veulent pas trop de monde à cause du Covid. 

    Préférence pour un modèle hybride

    Quand le deuxième confinement a sonné, la plupart des lycées français sont passés à 50 % des cours à distance, avec une division des classes en demi-groupes. C’est le cas de Benjamin-Franklin. Une situation qui a duré un peu plus d’une semaine pour les terminales et environ un mois pour les premières et les secondes. 

    S’ils sont heureux d’avoir retrouvé tous leurs camarades, les élèves de première avaient pris goût à ce modèle hybride.  Ça nous donnait plus de temps pour le travail individuel ​, rapporte un lycéen. Une autre insiste sur l’insécurité qu’elle ressent fasse au retour de tous les élèves :  Comment peut-on se protéger ? On est 1 300 au lycée et on est tous entassés. Il suffit de voir le hall d’entrée. 

    L’école a privilégié le retour à temps plein des terminales  pour préparer le bac, précise Clémence, en terminale générale. ​Sauf qu’il n’y en a plus. ​Certains professeurs pensent que les terminales sont plus autonomes, et qu’il aurait fallu faire revenir les premières en priorité pour éviter le décrochage. 

    Vive le contrôle continu

    S’il y a bien un sujet qui met tout le monde d’accord, c’est la suppression des épreuves du baccalauréat – à l’exception du français, de la philosophie et du grand oral – au profit du contrôle continu.

    Assise sur le banc de l’arrêt de bus, Tiphaine, en première générale, est la seule à y trouver un point négatif :  On a plus de pression de la part des professeurs pour avoir des bonnes notes tout au long de l’année.  ​Mais elle admet que  c’est quand même bien d’avoir moins d’épreuves.  

    Un manque d’expérience

    Au lycée Saint-Louis, les élèves du bac professionnel métiers du commerce et de la vente (MCV) n’ont pas eu à passer à 50 % d’effectif. Une situation rendue possible par la petite taille de l’antenne alréenne de Saint-Anne d’Auray :  On est à peine 180, rapporte Kevan, élève de Première MCV. ​C’est trop bien organisé par rapport à l’année dernière où on a passé presque six mois chez nous. 

     

    Fabian CASTILLO RODRIGUEZ

    source: https://www.ouest-france.fr/

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