• Brennilis. Vers le démantèlement complet de la centrale (OF.fr-13/12/18)

    Brennilis. Vers le démantèlement complet de la centrale (OF.fr-13/12/18)Le démentèlement de la centrale ne sera terminé que dans une vingtaine d’années

    Vendredi, la commission locale d’information (CLI) des Monts d’Arrée sur le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis, a tenu sa réunion publique annuelle.

    Curieusement, même s’il ne s’achèvera que d’ici une vingtaine d’années, le processus de démantèlement total est engagé. « Le dossier de déconstruction du cœur du réacteur a été déposé au mois de juillet. L’instruction durera trois ans », a rappelé Jean Cucciniello, directeur de la centrale EDF à Brennilis, lors de la commission locale d’information, vendredi.

    Le réacteur nucléaire EL4 (70 mégawatts) de la centrale est un prototype industriel de production d’électricité fonctionnant à l’uranium faiblement enrichi, modéré à l’eau lourde et refroidi au gaz carbonique. Unique en France, la centrale nucléaire de production d’électricité de Brennilis a été mise en service le 23 décembre 1966 et a cessé définitivement toute activité le 31 juillet 1985. Le démantèlement a commencé en 1997. En 2007 il est interrompu, puis repris en 2011.

    Une vingtaine d’années de travaux

    La dernière phase du démantèlement, qui devrait prendre une vingtaine d’années, doit s’attaquer au réacteur et à son enceinte. « Aujourd’hui, le dossier de démantèlement complet nous projette sur le démantèlement de la cuve du réacteur. Il sera réalisé étape par étape, afin d’en assurer la maîtrise des risques. Nous envisageons dix-sept ans de travaux, qui permettent d’envisager, d’une part les travaux préliminaires, et le démantèlement proprement dit. » Une fois la cuve et les circuits périphériques, c’est-à-dire tout ce qui servait à refroidir le cœur du réacteur, éliminés ce sera au tour de la phase d’assainissement de l’enceinte, avant d’engager la dernière étape, la démolition de l’enceinte.

    « Tous les gravats de démolition de l’enceinte seront des déchets conventionnels, ils seront concassés sur place et serviront à combler les deux niveaux inférieurs de l’enceinte réacteur », explique Jean Cucciniello. La masse de ces gravats est estimée à 44 000 tonnes.

    Aujourd’hui, la centrale ne représente plus de risque pour les populations extérieures ni pour l’environnement. Malgré tout, le réacteur reste un élément hautement irradiant et le directeur de la centrale insiste sur l’importance des moyens mis en œuvre pour assurer la sécurité. « Dans cette dernière phase, le point clé est la sécurité des intervenants surtout pour le démontage de la cuve, qui est un équipement irradiant. Sur cet objet-là on ne peut pas opérer en direct, ce seront des robots qui découperont pièce après pièce, l’intérieur de la cuve. »

    source: https://www.ouest-france.fr/

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