Le mouvement de grève a commencé sur le port de Brest (Finistère), ce mardi 9 mars 2021. 

Une vingtaine de sédentaires de Genavir sont en grève, depuis mardi 9 mars 2021, à 14 h, sur le port de Brest (Finistère). À l’appel de la CGT, ils se sont rassemblés devant le navire hauturier « Atalante ».

Une vingtaine de sédentaires de Genavir se sont mis en grève, mardi 9 mars 2021, à 14 h, sur le port de Brest (Finistère), à l’appel du syndicat CGT. Leur premier rassemblement a eu lieu au 5^e bassin du port de Brest (Finistère), devant le navire hauturier Atalante, qui doit entrer ce mardi 9 mars, à 18 h, en arrêt technique.

Genavir est la filiale à 100 % de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer, dont le siège social est basé à Plouzané, près de Brest), chargée d’opérer la flotte océanographique française. Cette filiale salarie environ 300 personnes.

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« Revalorisation salariale »

Les salariés revendiquent « une revalorisation salariale pour l’ensemble du personnel, et non seulement une catégorie, [comme c’est le cas] du fait de la réécriture des conventions particulières d’entreprise des personnels sédentaires de Genavir, consécutive au changement de statut juridique de Genavir ».

Les salariés font ici allusion à la dissolution de leur groupement d’intérêt économique (GIE) employeur, au 1^er janvier 2020, qui avait donné déjà lieu, fin 2019, à un mouvement de grève.

Les salariés disaient alors « craindre pour leurs emplois et leur régime social protecteur (le pavillon français 1^er registre) », mais un accord avait été rapidement conclu avec la direction de la filiale opérant les navires de la flotte océanographique française, pour le compte d’Ifremer, du CNRS, de l’IRD et de l’Irstea.

Modernisation de la flotte

« Notre filiale à 100 % Genavir est l’opératrice de l’une des quatre plus grandes flottes océanographiques mondiales, avec les États-Unis, l’Angleterre et l’Allemagne », a rappelé le PDG de l’Ifremer François Houllier, à la fin du mois de février 2021, au moment de commencer un second mandat, cette fois de cinq ans.

L’un des grands axes de ce mandat sera justement « la modernisation de la flotte océanographique française (dix-huit navires et aussi des équipements mobiles et systèmes sous-marins), d’ici à 2035 ».

D’ici à 2025, la jouvence du Pourquoi pas ? et le remplacement des deux navires semi-hauturiers Thalia (Manche-Atlantique) et Alis (Pacifique) sont déjà programmées.

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Gaël HAUTEMULLE

source: https://www.ouest-france.fr