• Brest : 500 manifestants contre la politique du gouvernement (LT.fr-17/09/20-11h29)

    Brest. Environ 500 manifestants défilent ce jeudi
     

    De l’argent public, oui mais pas sans contrepartie. Tel était le leitmotiv des syndicats, ce jeudi 17 septembre, dans les rues de Brest, où environ 500 personnes ont défilé.

    La météo estivale mise à part, la rentrée 2020 n’était pas la plus propice aux mobilisations sociales. La manifestation autorisée à Brest, ce jeudi matin, a vu la participation d’environ 500 personnes selon la police (et selon notre propre compte), pas loin d’un millier selon les syndicats. Le contexte sanitaire lié à la Covid-19, son ampleur mondiale et pas seulement nationale (qui rendait hasardeux de tout mettre sur le dos du gouvernement français), les milliards d’euros débloqués par l’État ces derniers mois pour soutenir l’économie et l’emploi ne se prêtaient guère à une grande envolée populaire.

    « Des milliards sans contrepartie »

    Mais ce sont justement ces milliards d’euros d’argent public « distribués sans contrepartie, notamment sur l’emploi » qui peuplaient la bouche des représentants syndicaux. La FSU, Solidaires, FO et la CGT appelaient à ce rassemblement.

    « Les licenciements vont être dramatiques, on n’a pas encore mangé notre pain noir », craint Olivier Cuzon, de Solidaires. « On risque de voir des licenciements sous couvert de covid, qui aura bon dos. Et puis, nombre d’entreprises vont rogner sur des acquis comme la réduction du temps de travail. Il y a le télétravail sur lequel il faudra faire des études mais qui casse le lien social dans les entreprises. On a pas mal d’échos négatifs sur le sujet ».

    « Augmenter les salaires, baisser le temps de travail »

    Même discours chez Olivier Le Pichon, de la CGT. Qui ajoute, pour illustration : « L’État a donné sept milliards à Air France et la direction impose un accord pour déréguler les conditions de travail. Plus ça va, plus on sait qu’on a raison ! Il faut augmenter les salaires de 300 € tout de suite et baisser à 32 heures le temps de travail hebdomadaire. A Brest, on a calculé (même si cela ne fonctionne pas exactement comme cela) de façon arithmétique que le chômage de catégorie A serait résorbé ». Soit les personnes n’ayant aucun emploi mais étant en recherche active d’un contrat. Voilà qui surprendra des employeurs de petites et moyennes entreprises. « Elles souffrent mais ce n’est pas elles qui reçoivent l’argent public », rétorque-t-il.

    Environ 500 personnes ont défilé dans les rues de Brest hier matin.Environ 500 personnes ont défilé dans les rues de Brest ce jeudi matin. 

    On a vu aussi sur le pavé des représentants du Parti communiste français ou encore de Lutte ouvrière, également du personnel du milieu de la santé. Et des gilets jaunes qui se comptaient sur les doigts de la main. « La politique de Macron, il y en a marre, alors ce n’est pas le moment de se diviser », estime Gilles Stéphan, de Landerneau. « Je sais que pas mal de gilets jaunes ne veulent pas s’associer aux syndicats, mais j’estime qu’il fallait être là ».

    Environ 500 personnes ont défilé dans les rues de Brest hier matin.Environ 500 personnes ont défilé dans les rues de Brest, ce jeudi matin. 
     
    « À Morlaix, environ 400 personnes masquées à la manifestation de ce jeudi (OF.fr-17/09/20-À Brest, un demi-millier de personnes à la manifestation intersyndicale, ce jeudi (OF.fr-19/09/20-15h45) »
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