• Brest. Grève au 115 : le malaise des salariés (LT.fr -20/05/19-19h12)

    Les personnels du 115 sont en grève depuis ce lundi matin. Chargés du dossier de réfugiés venus d’Azerbaïdjan, ils protestent contre une procédure qui va à l’encontre de leurs valeurs. La grève est reconduite ce mardi.

    Ils parlent d’une goutte d’eau et de vase. Du dossier de trop. Depuis plusieurs semaines, le 115 doit prendre en charge le dossier d’une famille azéri. La famille Jumshudov, trois enfants de 11 ans, 7 ans et 18 mois, est trimbalée de ville en ville, d’hôtel en hôtel. Après Brest et Morlaix, ils sont actuellement à Quimperlé. La situation est dénoncée par la Ligue des droits de l’Homme. 

    Or, l’Animation et gestion pour l’emploi et hébergement à Brest (Agehb), et son service d’urgence du 115, est chargée de trouver des solutions d’urgence pour cette famille, sur consigne de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS). « On se sent comme un outil de la préfecture pour décourager cette famille », dénonce le collectif du 115, qui ne souhaite pas s’exprimer individuellement. Ils ont donc décidé de planter le piquet de grève pour la journée. Un seul salarié a répondu aux appels du 115, contre trois habituellement.

    Mal-être au travail

    Ils dénoncent une politique qui se systématise depuis cinq ans. « Depuis le début de l’année, on a compté trois cas similaires », affirme l’un des membres du collectif. Un dévoiement de leurs valeurs à leurs yeux. « C’est terrible pour les réfugiés, et cela entraîne un important mal-être au travail », ajoute-t-il.

    Le service d’hébergement d’urgence avait déjà, à plusieurs reprises, refusé de traiter ce dossier azéri. Les cadres de l’association ont donc pris le relais, fait rare. La grève est donc un signe de protestation envers leur direction. « On aimerait qu’elle nous soutienne est qu’elle affirme les valeurs de notre association ».

    Pascal Frotin président de l’Agehb, dit comprendre le mouvement. Mais sans vouloir rentrer dans le détail du dossier, précise que l’association est « un prestataire de services, avec une mission ». « Nous sommes tenus d’appliquer les consignes ».

    Pascal Fortin doit se rendre, ce mardi, à la DDCS, pour discuter de ce dossier. La grève est donc reconduite d’une journée, « pour marquer le coup ».

     

    Source : letelegramme

    « Le Tour de France du Frexit progressiste a fait étape, le 11 mai à Rennes avec Fadi KASSEM, membre du secrétariat du PRCFEuropéennes et syndicats : les dirigeants euro réformistes rabattent vers le vote du 26 mai : abstention citoyenne ! (IC.fr-24/05/19) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :