• Brest. Ils dénoncent le « sabordage de l’UBO » (OF.fr-18/06/19-19h34)

    Une vingtaine d’enseignants et quelques étudiants se sont rassemblés pour dénoncer la diminution des heures de formation à l’UBO.

    Mardi 18 juin, devant la présidence de l’université, à Brest, une vingtaine d’enseignants et étudiants ont manifesté contre la réduction du nombre d’heures de cours pour des raisons budgétaires.

    Mardi 18 juin, à Brest, alors que la Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) de l’UBO devait entériné le plan de réduction des heures de formation de l’université finistérienne (*), une vingtaine d’enseignants et quelques étudiants se sont rassemblés devant la présidence. Ils protestent

    « contre le plan d’austérité du président qui prévoit la suppression d’1/12e des heures de formation en licence et master à la rentrée ».

    Soit 60 000 heures de cours sur 360 000. Le nombre d’heures en licences devrait passer (en moyenne) de 1500 à 1375 heures. Soit un peu moins de 10 %.

    Un plan décidé en avril « alors que les portes ouvertes étaient terminées et que les étudiants avaient terminé leur année », dénoncent les enseignants, qui évoquent aussi un manque de transparence et de concertation.

    Concrètement, ces 17 % d’activité enseignante en moins se traduiront par des départs en retraite non remplacés et le départ de contractuels.

    En théorie, toutes les composantes doivent être également impactées. Mais, dans les faits, certaines le seront et d’autres, pas. « C’est le président qui choisira. Le fait du Prince ! » ironisent les manifestants, qui auraient préféré une discussion plus transparente et une décision davantage collégiale. « La plupart des composantes de l’UBO ont voté contre ce plan », mettent-ils en avant.

    Le désengagement de l’État

    Les enseignants mettent en cause « désengagement financier de l’État alors que les effectifs de l’UBO (23 000 étudiants) ont augmenté de 5000 en cinq ans, sans un kopeck de plus ! » selon Hervé Guyon, enseignant.

    Un désengagement qui aurait commencé avec la loi LRU, censée rendre les universités autonomes. « L’UBO accueille 38,5 % d’étudiants boursiers, qui sont exemptés des frais d’inscriptions. Avant l’État compensait. Ce n’est plus le cas depuis sept ans. C’est l’UBO qui prend en charge », relève Yvanne Bouvet, enseignante-chercheuse en géographie.

    L’UBO a connu un déficit l’an passé. Des postes sont gelés. Les investissements sont réduits. Selon la présidence, c’était soit de réduire des heures de cours, soit de fermer des formations. Étalé sur trois ans, le projet devrait permettre à l’UBO d’économiser 2,5 millions d’euros.

    Une pétition a été lancée par le comité de mobilisation et les syndicats CGT, FO, FSU et Sud. Elle a réuni 2 000 signatures.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

     

    (*) Déjà voté par le conseil d’administration.

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