• Brest-Les « Maquisards » s’emparent du processus des luttes de classes (LT.fr-19/02/20-11h20)

    Brest-Les « Maquisards » s’emparent du processus des luttes de classes (LT.fr-19/02/20-11h20)

    Une double représentation de « Sainte-Jeanne des Abattoirs », de Bertold Brecht, sera proposée les 26 et 27 février à la Maison du Théâtre par les résidents du Maquis, ce lieu de création à nul autre pareil.

    Espace rassemblant artistes et habitants, mélangeant pratiques artistiques et politiques, Le Maquis est un lieu d’émancipation où l’on aspire « à s’éduquer les uns les autres », rappelle avant toute chose le metteur en scène Lionel Jaffrès. Implanté rue Victor-Eusen, dans le quartier de Saint-Pierre, depuis octobre 2015, il abrite de nombreuses compagnies (les Filles de la Pluie, Les Piqueteros, le Théâtre du Grain…) et est soutenu par tous ceux souhaitant le faire, réunis sous l’appellation militante de « Maquisards ».

    Ou comment « prendre position au sein de la cité »

    Né de la volonté de ces derniers « de se retrouver ensemble » et de « fédérer les gens issus de différentes compagnies », comme l’indique à son tour Nadine Raoult, le projet d’adaptation de « Sainte-Jeanne des Abattoirs » remonte à 2017. « Une façon de rassembler des gens différents, tous issus de pratiques non-marchandes et désireux de prendre position au sein de la cité », poursuit Lionel Jaffrès. Le thème de la pièce (la crise du capitalisme de 1929 à travers la situation vécue alors dans les abattoirs de Chicago) ne doit quant à lui rien au hasard. « Le lien entre cette crise et notre actualité est tout simplement sidérant », estime ainsi Tiphaine Lebrun, des Filles de la Pluie.

    « Non, les luttes sociales ne sont pas terminées »

    L’œuvre de Brecht incarnant les notions de pluralité et d’éducation populaire chères aux Maquisards, elle était toute désignée pour offrir à ces derniers la possibilité de se faire l’écho de sa question centrale, à savoir : « Comment se positionner aujourd’hui vis-à-vis de la lutte des classes ? ». Insistant sur le fait que « non, les luttes sociales ne sont pas terminées, même si parfois on a tendance à se résigner », les Maquisards souhaitent propager, avec cette pièce « tout sauf manichéenne », l’idée que « oui, le capitalisme peut être conciliable avec l’égalité ».

    Une « puissante forme d’expression collective » que le public aura donc deux fois l’occasion de découvrir, la semaine prochaine, à la Maison du Théâtre, l’un des partenaires du projet. Pour ceux qui n’auront pas la chance d’obtenir une place (tant les réservations vont bon train), « Sainte-Jeanne des Abattoirs » sera rejouée le samedi 9 et dimanche 10 mai prochains, au Maquis. Avec, aussi, le souvenir impérissable de Marie Joubin, comédienne qui faisait partie du projet et disparue l’été dernier…

    Pratique« Sainte-Jeanne des Abattoirs », à la Maison du Théâtre, les 26 et 27 février, à 20 h. Tarifs : 3 à 5 €. Nouvelles représentations les 9 et 10 mai prochains, au Maquis.

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

    « Les gardiens de prison dénoncent une surpopulation carcérale record à Brest (LT.fr-19/02/20-15h10)Nantes. Fresque de Steve saccagée : un rassemblement sous la grue jaune (OF.fr-19/02/20-16h58) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :