• Brest. Médecine : davantage d'étudiants en 2e année (OF.fr-6/01/2018)

     

    Cette année en faculté de médecine,ils sont 1200étudiants en première année. À l' issue du concours, en 2018, 176 pourront intégrer la deuxième année de médecine.

     

    Bonne nouvelle pour les Brestois ! Cette année, le numerus clausus passe de 171 à 176. Depuis 2012, il n'avait pas augmenté ! Petit bug : le doyen de la faculté n'a pas été prévenu...

    Cette année, en médecine, à Brest, selon un arrêté ministériel, le numerus clausus passe de 171 à 176 (*). Davantage d'étudiants seront donc admis en deuxième année à l'issue du très sélectif concours. La hausse est modeste. Mais cela n'était pas arrivé depuis 2012 !

    Pourtant, l'an passé, Christian Berthou, le directeur, avait refusé toute augmentation en raison de l'absence de création de postes d'enseignants ou d'augmentation des lieux de stage. Cette fois-ci, rien n'a changé. Pire. Le doyen n'a pas été informé de cette hausse !

    « Une dynamique »

    « J'ai demandé une augmentation, mais à partir de l'année suivante, en 2019. Et durant cinq ans... Peut-être que les autorités ont décidé de l'imposer dès cette année, pour mieux lisser la hausse sur plusieurs années. L'essentiel est qu'une dynamique est enclenchée », assure Christian Berthou.

    Le Finistère sera confronté à un problème de démographie médicale. D'ici 2020, la population augmentera de 6,7 %, alors que le nombre de médecins généralistes ne croîtra que de 1,7 %. Du côté des spécialistes libéraux, de nombreux départs à la retraite ne seront pas remplacés. Une dizaine de spécialités souffriront : neurologues, gynécologues, etc.

    Le doyen a trouvé les moyens de « pousser les murs ». Déjà, le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) brestois n'est plus le seul à accueillir des étudiants en stage. Depuis quelques années, les hôpitaux de Quimper et de Morlaix sont aussi sollicités. Les petits hôpitaux du département le seront aussi. Sans oublier les 230 accueillis par des généralistes. Les cliniques privées refusent désormais, pour des « raisons financières ».

    Concernant les encadrants, la faculté met en place des « étudiants enseignants juniors », « formés et certifiés ». Déjà une vingtaine de 5e et 6e années sont volontaires. Une option qui sera notée dans leur cursus. Deuxième projet : des « praticiens hospitaliers enseignants » avec un statut d'intervenant extérieur.

    Laurence GUILMO

    (*) Le numerus clausus reste identique en chirurgie dentaire (30), sages-femmes (23) et pharmacie (25).

     

    source: https://journal.ouest-france.fr

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