• Bretagne-Fédération anti-nucléaire. Le radon à l’index au colloque régional (LT.fr-29/04/2018-17h50)

     
    « En Bretagne, les déchets d’anciennes mines d’uranium ont été utilisés en remblais de routes, de chemins ou sous des maisons. Ils polluent l’eau, les sols en radon », souligne Sylviane Poulenard, vice-présidente de la Criirad à Valence (Drôme). « En Bretagne, les déchets d’anciennes mines d’uranium ont été utilisés en remblais de routes, de chemins ou sous des maisons. Ils polluent l’eau, les sols en radon », souligne Sylviane Poulenard, vice-présidente de la Criirad à Valence (Drôme).

    Samedi, à Vannes, la fédération antinucléaire Bretagne tenait son premier colloque régional. Cette journée a permis aux militants de différentes associations d’échanger leurs expériences. Notamment les associations du collectif Mines d’Uranium qui ont rappelé que ni la dépollution ni la signalisation des anciennes mines (25 dans le Morbihan) n’étaient encore réalisées. Ils ont aussi profité du point de vue de spécialistes, comme Sylviane Poulenard, vice-présidente de la Criirad, laboratoire associatif indépendant de mesure de la radioactivité, venue parler du Radon.

    Il est connu que la Bretagne est une région riche en radon. Le nécessaire n’est-il pas fait pour en protéger les populations ?

    En France, la Bretagne est, avec le Massif central et la Corse, la région à plus fort « potentiel » de radon, ce gaz invisible et radioactif. Actuellement, il y a des mesures dans les établissements recevant du public et les lieux de travail de 31 départements. Le seuil ne doit pas dépasser 400 becquerels par m³ d’air. L’Organisation mondiale de la santé préconise 100 becquerels Il y a un vrai enjeu de santé publique. Le risque est clairement identifié : 1 200 à 3 000 décès par an du cancer du poumon sont directement imputables au radon. À fortes doses, le radon est mortel en quelques jours, mais dans un État qui a développé le nucléaire il y a un problème de non-reconnaissance du risque lié aux faibles doses.

    La réglementation va-t-elle évoluer ?

    En 2013, une directive européenne a été votée qui va dans le bon sens, mais n’est toujours pas arrivée en France. Nous espérons qu’elle ne mettra pas huit ans comme le texte de 1996 à être transposée en droit français Le seuil devrait être abaissé à 300 m³, une nouvelle cartographie plus fine réalisée. Notre crainte est que les habitations ne soient toujours pas concernées par les mesures et qu’aucune norme ne s’impose dans les constructions neuves. Pour éviter un quart des décès, il faudrait abaisser la norme à 200.

    Quels moyens pour se protéger ?

    Il y a des choses faciles à mettre en place à la construction, d’autant que nos bâtiments sont de plus en plus confinés : vide sanitaire ou lit de gravier drainant ou ventilation double flux. Dans certains pays comme les États-Unis, la Suède ou la Suisse, il y a des métiers autour de la protection contre le radon. En France pour la première fois, nous avons pu, cette année, proposer une formation aux professionnels du bâtiment en Auvergne Rhône-Alpes.

    source: http://www.letelegramme.fr/

    « SNCF : le coup de colère des cadres supérieurs (leparisien.fr-28/04/2018-18h43)Lettre d'info du Front Social n°146 (30/04/2018) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :