• C’est toujours le flou pour le cinéma Ti Hanok, à Auray, fait savoir son directeur-entretien (OF.fr-14/01/21-15h30)

    Sylvain Lecointre opère la maintenance de ses cinq projecteurs une fois par semaine.Sylvain Lecointre opère la maintenance de ses cinq projecteurs une fois par semaine. 

    Deux confinements, c’est difficile à encaisser pour Sylvain Lecointre, le directeur du cinéma Ti Hanok, à Auray (Morbihan). Il essaie de positiver malgré tout.

    La situation, comme bien des cinémas, est difficile pour le Ti Hanok, à Auray (Morbihan). Sylvain Lecointre, le directeur du cinéma, essaie de positiver malgré tout. Il s’exprime sur la situation à l’occasion d’un entretien.

    Après presque quatre mois d’un premier confinement et deux mois et demi pour le deuxième, où en êtes-vous ?

    Voir la situation se dégrader de jour en jour et manquer de perspectives, c’est très difficile ! On n’a pas de visibilité sur la sortie des films et on ne mesure pas bien le retour des spectateurs. À la sortie du premier confinement jusqu’à début octobre, cela a été très poussif. On a enregistré 70 % de pertes de fréquentation. Elles sont tombées à 20 % aux vacances de la Toussaint. Même s’il y a eu des films porteurs, les mesures de restrictions d’accueil s’appliquaient et on a refusé du monde. Il manquait aussi un blockbuster américain pour compléter une belle offre.

    Vous gardez espoir malgré tout ?

    On attend la prochaine échéance du 20 janvier. On aimerait pouvoir au moins rouvrir pour les vacances de février. On redémarrera avec une semaine blanche où l’on reprojettera les films stoppés dans leur élan comme Adieu les cons qui, en neuf jours d’exploitation et avec une avant-première, a vu venir 2 000 personnes. Il y aura aussi ADN, sorti l’avant-veille du second confinement, Drunk, parti sur une belle lancée…

    Avez-vous reprogrammé des évènements ?

    Non, contrairement au premier confinement, on reste en statu quo pour éviter de perdre de l’énergie et du temps à tout détricoter ! Méliciné, en lien avec le festival Méliscènes, qui devait se dérouler à la mi-février, sera sans doute reporté. François Da Costa, projectionniste, avait commencé à mettre en place pour avril Bancs d’originaux, qui mêle son et cinéma avec des ciné-concerts, des tables rondes avec des professionnels du son et des ateliers… Du coup, rien n’a vraiment été calé, car il est en chômage partiel. Sont toujours dans les tuyaux des animations qu’on reprogrammera, suite aux annulations, selon les disponibilités et on jonglera avec les nouvelles sorties.

    Comment se passent vos journées dans un cinéma vide ?

    J’en profite pour faire du bricolage et du rangement. Je surveille le minimum de chauffage à laisser en salle. Une fois par semaine, je fais fonctionner les cinq projecteurs pendant deux heures pour maintenir les batteries à flot. Dominique Neau, seul de l’équipe, vient gérer la comptabilité, les déclarations de chômage partiel, assurer quelques réservations de salles et maintenir un travail de communication. Et le côté positif, c’est qu’on a pu pour la première fois prendre des vacances familiales pendant les vacances scolaires !

     
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