• Centrale à gaz de Landivisiau. Les opposants regonflés par le cas NDDL (OF.fr 29/01/2018)

    Les opposants à la centrale thermique se disent boostés par le retrait du projet de Notre-Dame des Landes. Ils invitent la population à signer la pétition mise en ligne pour l'abandon du projet.Les opposants à la centrale thermique se disent boostés par le retrait du projet de Notre-Dame des Landes. Ils invitent la population à signer la pétition mise en ligne pour l'abandon du projet. 

     

    La pétition adressée au chef de l’État pour demander l’abandon du projet se diffuse sur internet. Les opposants assurent qu’en cas de lancement du chantier, la mobilisation sera forte.

    L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes semble avoir donné un regain de tonus aux opposants au projet de centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau.

    Ce lundi matin, sur le parvis de l’hôtel de ville, les représentants de l’ensemble des associations opposées à sa construction se sont réunis pour faire monter la pression sur les pouvoirs publics, à qui ils demandent, via une pétition adressée à Emmanuel Macron qui a recueilli plus de 2 500 signatures sur Change.org et près de 3 200 sur Cyberacteurs « d’abandonner ce projet inutile, dépassé, coûteux et polluant ».

    Landivisiau doit dire non à la centrale, le collectif Gaspare, l’association Force 5, la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) du Finistère, le syndicat des Simples, AE2D (Agir pour un environnement et un développement durables), les associations Sizun, Locmélar, Saint-Sauveur et Commana disent non à la centrale, le Groupement des agriculteurs biologiques du Finistère et SeauS. Ils étaient tous réunis pour demander des réponses aux différents courriers qu’ils ont adressé aux élus.

    « Le moment d’arrêter… »

    Les opposants à la centrale thermique se disent boostés par le retrait du projet de Notre-Dame des Landes. Ils invitent la population à signer la pétition mise en ligne pour l'abandon du projet. Les opposants à la centrale thermique se disent boostés par le retrait du projet de Notre-Dame des Landes. Ils invitent la population à signer la pétition mise en ligne pour l'abandon du projet.

     

    Le sourire aux lèvres, les représentants des différents collectifs ont indiqué ne pas avoir été surpris par le rejet des différents recours qu’ils ont déposés devant les tribunaux. « Toutes les lois sur l’environnement sont favorables aux aménageurs… »

    Le feuilleton judiciaire n’est pas achevé. Trois recours doivent encore être jugés, deux (concernant le gazoduc et l’ICPE) devant la Cour d’Appel de Nantes et un troisième (concernant l’arrêté de Delphine Batho autorisant la construction), au Conseil d’État.

    Sur le terrain, les opposants veulent aussi maintenir la pression.

    Ce lundi matin, Loïc Le Pollès, l’un des porte-voix de l’opposition à ce projet de centrale thermique, a fait valoir « l’obsolescence actuelle du Pacte électrique breton au moment où le filet de sécurité Lorient-Saint-Brieuc est opérationnel, où la population bretonne a augmenté sans black-out électrique et où l’Europe s’est déclarée favorable à l’interconnexion électrique de 600 kilomètres entre la France et l’Irlande… »

    Rappelant la parole de Nicolas Hulot affirmant que « c’est le moment de se décarboner », Loïc Le Pollès et ses homologues affirment : « C’est le moment d’arrêter le projet ! »

    « Ils doivent s’attendre à une violente réaction »

    D’après les recherches qu’ils ont menées, les opposants assurent que l’indemnisation due par l’État à Direct Énergie, en cas de non-construction de la centrale thermique, serait « tout au plus quelques milliers d’euros, car le consortium n’a encore rien engagé, sauf quelques études techniques… »

    Et si les travaux étaient prochainement lancés, comme l’assurent les porteurs du projet ? « Direct Énergie et l’État doivent s’attendre à une violente réaction des citoyens si les bulldozers prenaient possession du terrain… », assurent les opposants qui n’écartent par l’éventualité de faire de la zone du Vern, qui doit accueillir la centrale thermique, une "zone à défendre"..

    « Incontournable » pour Le Drian

    L’argument économique de la non-venue d’entreprises dans le Finistère à cause d’un éventuel black-out électrique ? Les opposants le balayent en citant « l’implantation de la société Synutra à Carhaix, le meilleur contre-exemple. »

     

    Le Pacte électrique breton prévoit la mise en service d’un moyen de production d’appoint d’électricité, une centrale à cycle combiné gaz de 450 MW, à Landivisiau.
    Le Pacte électrique breton prévoit la mise en service d’un moyen de production d’appoint d’électricité, une centrale à cycle combiné gaz de 450 MW, à Landivisiau. 

     

     Ce n’est pas l’avis de Jean-Yves Le Drian, l’instigateur du Pacte électrique breton, qui a inscrit la construction de cette centrale comme une priorité pour l’indépendance énergétique de la Bretagne en 2010.

    Lors de l’inauguration de la ligne de sécurité souterraine, à la mi janvier, le conseiller régional et ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a réaffirmé qu’il s’agissait là d’un projet « incontournable ».

    Les collectifs opposés à la centrale thermique se disent boostés par le retrait du projet de Notre-Dame-des-Landes. Ils demandent aux pouvoirs politiques d’apporter des réponses à leurs questions et inviteNT la population à signer la pétition en ligne pour l’abandon du projet…

    source: https://www.ouest-france.fr

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