• La marche de 2021 avait réuni de nombreux jeunes soucieux de l’avenir de la planète.La marche de 2021 avait réuni de nombreux jeunes soucieux de l’avenir de la planète. 

    Rendez-vous est donné ce samedi 26 mars, à 14 h place de la Liberté, à Brest, pour une marche pour le climat. Le Cian 29, qui devait aussi défiler contre la guerre en Ukraine, a préféré reporter, mais reste solidaire de Youth for Climate.

    Une nouvelle marche pour le climat est organisée ce samedi 26 mars, à Brest, à l’appel du mouvement Youth for Climate. Rendez-vous est donné à 14 h place de la Liberté. Au terme du parcours, vers 16 h au jardin Kennedy, un événement sera organisé jusqu’à 19 h, avec notamment deux DJ : Mo, de Go Deep, et Nadège, de Penn ar Bed Soul Club. Des ateliers de mise en pratique et sensibilisation, tenus par des associations et collectifs locaux (notamment Bretagne VivanteSapristiSurfRider Foundation ou encore Extinction Rebellion Brest), seront également installés.

    Dans leur communiqué, les organisateurs déclarent : « Face aux impacts déjà visibles du dérèglement climatique et aux crises à venir, les organisateurs de la Marche pour le climat appellent à ce que les déclarations d’intention d’écologie de la part des candidats à la Présidentielle s’accordent avec des actes concrets et ambitieux. Cette mobilisation souhaite rappeler que la voie du changement sociétal est nécessaire pour faire face au dérèglement climatique et passera par la justice sociale ».

    La marche de soutien à l’Ukraine reportée

    Ce même jour, le Cian (Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires) 29 devait défiler afin « d’exprimer sa volonté de voir mettre un terme à la guerre en Ukraine ». Il a préféré annuler, « pour ne pas marcher sur les pieds des jeunes. On va essayer de préparer quelque chose de plus conséquent le samedi 2 avril », explique Noëlle Péoc’h. Et d’ajouter : « Néanmoins, nous apportons tout notre soutien à cette marche. Il y aura une intervention du Cian 29, avec Roland de Penannos, pour expliquer les conséquences des guerres sur le climat et l’environnement ».

    Se joindront ainsi à Youth for Climate, outre le Cian 29, le Mouvement de la Paix du Pays de Cornouaille, l’Université européenne de la paix, Agir pour un environnement et un développement durable (AE2D), l’Association France Palestine Solidarité, les Anciens appelés en Algérie et leurs ami(e) s contre la guerre (4ACG), la CGT, la FSU, Solidaires, Europe Écologie Les Verts (EELV), Ensemble !, La France Insoumise, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), le Parti Communiste Français (PCF), l’Union Démocratique Bretonne (UDB), Brest Nouvelle Citoyenneté, Génération.s, le Parti Socialiste, les Radicaux de Gauche, l’Union Communiste Libertaire, la Confédération Nationale du Travail (CNT), l’Union Pirate et la Ligue des Droits de l’Homme.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Patrice Le Nen 

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  • Un mouvement social dans les Ehpad du Finistère le 5 avril. ( LT.fr - 24/03/22 - 17h57 )                    De gauche à droite, Carine Thomas, aide-soignante à Douarnenez ; Gilles Kerloch, aide-soignant dans le Cap-Sizun et Jean-Marc Trébern, infirmier anesthésiste à l’hôpital de Quimper. 

    Un mouvement de grève, mardi 5 avril, à l’appel de la CGT, vise à dénoncer les conditions de travail et d’accueil dans les Ehpad privés et public du Finistère.

    « En école d’aide-soignant, on nous dit qu’il faut quarante minutes pour faire la toilette d’un résidant. En Ehpad, c’est douze minutes ! », assure cet aide-soignant avant de démontrer qu’à ce rythme, les gestes simples et quotidiens finissent par fabriquer de la maltraitance. « Une maltraitance institutionnelle. C’est la course dans les Ehpad, on est tout le temps en sous-effectif. On ne peut plus accompagner les résidants », estime une autre aide-soignante. Autour de la table, Carine Thomas, secrétaire du syndicat CGT de l’Ehpad public de Douarnenez enfonce le clou : « On se retrouve avec des agents des services hospitaliers distribuant des médicaments alors qu’ils n’ont pas le droit de le faire. Les responsables ferment les yeux tant qu’il n’y a pas de problème ». Pour dénoncer les conditions de travail et de prise en charge des résidents, la CGT a déposé un préavis de grève dans les Ehpad privés et publics du Finistère, mardi 5 avril. 

    « L’institution installe les gens dans leur dépendance »

    Après les révélations du journaliste Victor Castanet publié dans son livre-enquête, « Les Fossoyeurs » la parole se libère. Et jette une lumière crue sur des solutions d’urgence devenant la règle pour faire face aux contraintes : « Souvent, on ne peut plus accompagner les résidents dans leur dépendance. Les stimuler, les accompagner là où ils en ont besoin. Dans le cadre de troubles neurologiques, par exemple. En fait, on répond en les installant dans cette dépendance. Et ils vont devenir grabataires ».

    Constat d’impuissance ?

    Ce livre dresse-t-il aussi un violent constat d’impuissance pour les organisations syndicales ? « Ça fait des années que nous dénonçons ces problèmes, mais rien ne change », tonne Jean-Marc Trébern, secrétaire général adjoint de l’union finistérienne de la CGT santé (UDS29), infirmier anesthésiste à l’hôpital de Quimper. « Les restrictions budgétaires de l’ARS et du Département entraînent des conditions de prises en charge désastreuses des résidents d’Ehpad », ajoute-t-il déplorant une inertie depuis 2018, « alors qu’un constat de carence avait été partagé avec les responsables d’établissement et les autorités sanitaires ». Gilles Kerloch, aide-soignant dans un Ehpad du Cap-Sizun et membre d’une commission exécutive de l’UDS29, l’assure : « La situation n’est pas catastrophique que dans les établissements privés. Elle l’est aussi dans des Ehpad publics ou privés à but non lucratif ».

    Le mardi 5 avril, journée de grève annoncé par la CGT, des rassemblements sont prévus au moins devant l’Ehpad Ty Marhic à Douarnenez à 14 h, à l’hôpital de Concarneau à 11 h 30 et devant l’ARS à Quimper à 14 h 30.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Olivier Scaglia

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  • Réunis autour de Francis Talec (deuxième en partant de la gauche) de l’association Henri-Pézerat, des anciens de l’Ile-Longue continuent de se battre pour que soit reconnue la faute inexcusable de leuRéunis autour de Francis Talec (deuxième en partant de la gauche) de l’association Henri-Pézerat, des anciens de l’Ile-Longue continuent de se battre pour que soit reconnue la faute inexcusable de leur employeur, DCN Brest. 

    Un ancien technicien de la Direction des constructions navales (DCN) a longtemps travaillé autour des missiles nucléaires de l’Ile-Longue. Le caractère professionnel de sa maladie a été reconnu il y a un an. Il se retourne aujourd’hui contre son employeur.

    Entre 1980 à 2011, il s’est activé autour des missiles nucléaires de la force de dissuasion de l’Ile-Longue. Chargé du contrôle des différents étages des missiles, après leur réinstallation à bord des sous-marins lanceurs d’engins (SNLE), il était chargé de vérifier le bon fonctionnement du complexe système d’arme. « Pour l’étage supérieur, j’évoluais à quelques dizaines de centimètres des têtes nucléaires » précise-t-il au sortir du tribunal de Brest. « Pendant des années, j’ai travaillé des heures, à proximité de ces missiles chargés » ajoute-t-il. « On nous disait qu’il n’y avait aucun risque, que l’enveloppe du missile nous protégeait intégralement des rayonnements. C’était comme du bois ».

    Mais, dès 1996, le discours a évolué. « On nous a demandé de prendre de la distance et de limiter notre temps d’évolution au plus près de ces têtes nucléaires. « C’est bien qu’il y a toujours eu un risque à travailler à proximité ! » estime-t-il.

    Troublantes leucémies

    Il quitte ses fonctions en 2011. En 2018, alors âgé de 61 ans, on lui décèle une thrombopénie qui aboutit au diagnostic de myélodysplasie. « Je risque de développer à tout moment une leucémie, maladie qui a été fatale à certains d’entre nous. Le plus jeune avait 45 ans », se souvient-il.

    Il faut attendre 1996 pour que l’industriel adopte des mesures d’éloignement renforcées et réduit le temps passé à travailler auprès de ces têtes nucléaires. Les appareils de mesures individuels (dosimètres) sont arrivés dans les équipes et ont rejoint les dosimètres d’ambiance installés aux endroits clés des lieux d’intervention.

    Dans un courrier récemment adressé au député Jean-Charles Larsonneur, sollicité par l’association Henri-Pézerat, la ministre de la Défense Florence Parly a confirmé le renforcement des mesures de protection à partir de 1996. « Avec l’arrivée de nouvelles têtes nucléaires, de nouvelles mesures ont été adoptées ».

    Étaient-elles suffisantes pour éviter les dangereux rayonnements ? Doit-on en déduire que les mesures de protection d’avant 1996 ont fait défaut ou n’ont pas suffi ?

    Pas toujours établi

    « S’appuyant notamment sur les études scientifiques existantes, les juridictions ne reconnaissent pas le lien entre les maladies contractées par certains anciens agents de l’Ile-Longue et leur exposition aux rayonnements ionisants » appuie la ministre.

    Le combat des « irradiés des armes nucléaires » se poursuit, à coups d’audiences, pour arracher de la Justice la faute inexcusable de leur employeur. Le pôle social du tribunal judiciaire de Brest rendra sa décision le 2 juin.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Stéphane Jézéquel

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  • Plus de 300 retraités venus de l’ensemble du département, ont manifesté ce jeudi 24 mars à Carhaix.Plus de 300 retraités venus de l’ensemble du département, ont manifesté ce jeudi 24 mars à Carhaix. 

    Plus de 300 retraités du Finistère ont manifesté ce jeudi à Carhaix pour dénoncer leur précarisation, ainsi qu’une dégradation des services publics et de santé.

    Ils sont venus de Brest, Quimper, Morlaix, Crozon… Plus de 300 retraités du Finistère se sont retrouvés à 11 h ce jeudi 24 mars place du Champ de foire à Carhaix pour crier leur colère. Dans les rangs des manifestants, des retraités avec parfois des situations très précaires comme Françoise, ancienne technicienne de laboratoire, et Danielle, ancienne employée d’une agence de nettoyage, obligées de prendre un petit boulot pour subvenir à leurs besoins. « À la fin du mois, c’est très dur. Une fois payé le loyer et les charges, il ne nous reste pas grand-chose. Nous sommes en sorte dans le même combat que les étudiants », martèle la première. « Avec les multiples factures à payer, mon compte en banque plonge souvent dans le rouge. Pourtant, je ne fais aucune folie », confie de son côté Danielle, qui doit composer avec 900 € par mois.

    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à Carhaix.Plusieurs prises de parole ont précédé le défilé.
     
    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à CarhaixAvant de défiler, les retraités se sont rassemblés, place du Champ de foire pour écouter les discours de l’intersyndicale. 

    « Les grands oubliés du quinquennat »

    Même restriction pour Yves et son épouse Solange, installés dans la région brestoise. « Le calcul est vite fait : nous avons perdu plus de 500 € par mois avec ma femme. Non seulement le coût de la vie a augmenté, mais en plus, avec l’augmentation de la CSG, on a perdu de l’argent. Les retraités sont les éternels oubliés du quinquennat d’Emmanuel Macron », peste l‘ ancien cheminot. Si son cas le met en rogne, il estime pourtant avoir « la chance » d’être marié, sans enfants à charge et reste « lucide sur la situation terrible de certains ». L‘ inquiétude gagne également Jean-Philippe, 63 ans, tout juste retraité de l’Éducation nationale. « Quand on arrive à mon âge et qu’on a travaillé depuis ses 20 ans, on devrait être tranquille à la retraite », estime le Quimpérois.

    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à CarhaixLes revendications des retraités sont multiples et résumées sur cette pancarte.
     
    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à CarhaixDans le cortège, des Brestois, des Châteaulinois, des Quimpérois ou encore des Morlaisiens. 

    Marceline Séverac, du bureau de l’Union syndicale des retraités CGT du Finistère, ne dit pas autre chose dans son discours à la tribune. « Les retraités ne sont pas un coût mais ils et elles sont une richesse. En dix ans, nous avons perdu près de 10 % du montant initial de nos pensions. Comment pouvoir vivre dignement quand nourriture, énergie, transport, mutuelle, loisirs augmentent et pèsent lourdement sur le budget des retraités ? », martèle Marceline Séverac.

     
    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à CarhaixAprès être passé devant la gare, le cortège se dirige vers la rue principale.
     
    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à Carhaix« Manu, t’es foutu, les retraités sont dans la rue » ou encore, « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère », ont clamé les manifestants le long du parcours. 

    « Non au tout Internet »

    L’autre grand axe de revendication des manifestants est la protection des services publics. « Non au tout internet. 25 % des retraités n’ont pas d’ordinateur et de ce fait n’ont plus droit à la citoyenneté », dénonce Jean-Luc Nédélec pour Force Ouvrière.

    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à CarhaixLes militants de Solidaires défilent devant le Château Rouge.
     
    Manifestation des retraités à Carhaix jeudi 24 mars 2022Raymond Biger (Solidaires) a longuement évoqué la situation dans les Ehpad. 
     

    Les retraités réclament enfin un meilleur accès aux soins « Dans le Finistère, les déserts médicaux ne concernent plus seulement les zones rurales mais aussi les villes. C’est la galère quand votre médecin traitant part à la retraite ou pour consulter un spécialiste », fustige Raymond Biger, représentant de Solidaires lequel évoque aussi longuement la situation « préoccupante » dans les Ehpad.

    Manifestation des retraités du Finistère jeudi 24 mars 2022 à CarhaixLes retraités, qui réclament une présence humaine dans les services publics, ont défilé devant la MSAP (Maison d’accueil au public). 
     

    Vers 12 h, une fois les prises de parole achevées, les manifestants ont défilé en centre-ville. Le cortège est d’abord passé devant la gare, puis devant la Maison des services au public et la Poste.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Nathalie Com

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  • Brest. Face à la « bétonisation », ils demandent des assises de l’urbanisme. ( OF.fr - 25/03/22 - 17h14 )Une trentaine de membres du collectif Au pied du mur se sont mobilisés en amont du conseil communautaire de la métropole de Brest.

    Des bâtiments trop nombreux, trop hauts ou réduisant la place de la nature en ville : à Brest (Finistère), le collectif Au pied du mur dénonce de nombreux projets menés par les promoteurs immobiliers. Un rassemblement était organisé avant le conseil de Métropole pour inviter les élus à prendre davantage en compte les critères économiques et sociaux au sein du PLU.

    Le PLU, pour Plan local d’urbanisme, est un document connu pour sa technicité. Il planifie et régit les règles d’aménagement du territoire des communes. « En réalité, il a des implications très directes sur notre vie et notre ville », souligne Bénédicte Havard Duclos. Elle est l’une des membres du collectif Au pied du mur, créé il y a peu à Brest.

    Il regroupe de nombreux autres collectifs s’opposant à des projets immobiliers sur le territoire. Proposant une vision plus large, le collectif Au pied du mur revendique la création d’« assises de l’urbanisme ».

    Des modifications au PLU

    Ce vendredi 25 mars 2022, ils étaient une trentaine à s’être réunis pour se rendre devant l’hôtel de ville de Brest, où se tenait, en fin d’après-midi, le conseil de Métropole. À l’ordre du jour : une délibération pour modifier le PLU adopté en 2014.

    Engagée en 2021, cette modification fait l’objet d’une concertation préalable de février à mai, puis soumise à une enquête publique à l’automne. Il s’agit d’ajustements concernant quelques zones précises. Une deuxième délibération portait sur l’élaboration d’une prochaine procédure de modification qui doit être élaborée en 2022.

    « Nous voulons informer sur ce qui se joue dans ces conseils car les modifications vont vers toujours plus d’urbanisation répondant aux besoins des promoteurs », estime Bénédicte Havard Duclos d’Au pied du mur.

    Les résidences seniors et étudiantes se multiplient

    Cette dernière souligne que la situation a fortement évolué à Brest depuis l’adoption du PLU, en 2014. « À l’époque, il fallait encourager les promoteurs à venir à Brest. Maintenant, on fait face à une tension spéculative qu’il faut réguler », estime-t-elle, appelant à rendre le PLU « plus contraignant sur les enjeux environnementaux et sociaux ».

    Les constructions se sont en effet multipliées ces dernières années à Brest, notamment en ce qui concerne les résidences seniors ou étudiantes privées. Certaines provoquant d’importantes levées de boucliers chez les habitants du quartier, comme le projet immobilier de 116 logements et six étages prévu sur le site de l’Ehpad de l’Adoration. « On bétonne sur des espaces verts, en montant les hauteurs dans le centre et en coupant la lumière », regrette Bénédicte Havard Duclos.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura DANIEL

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  • Quelque 400 salariés mobilisés, le 24 février dernier, devant le site de Brest-Plouzané.Quelque 400 salariés mobilisés, le 24 février dernier, devant le site de Brest-Plouzané. 

    La revendication d’une hausse des salaires de 4 % prend de l’ampleur chez Thales. Après des opérations, chaque jeudi, depuis sept semaines, l’intersyndicale opte pour des blocages ponctuels sur chacun des sites français.

    « C’est un mouvement social historique chez Thales, d’une ampleur jamais connue », souligne Marc Cruciani, coordinateur CFE-CGC pour le groupe. Cela fait sept semaines que les établissements de l’industriel français de l’électronique et des communications connaissent, chaque jeudi, des actions de revendication. Près de 800 salariés étaient réunis jeudi 10 mars, à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-CFE-CGC, au pied de la tour Carpe Diem qui abrite le siège parisien du groupe à La Défense, pour exiger une hausse des salaires.

    Une hausse de 3,5 % des rémunérations proposée

    À l’origine du conflit, la note de cadrage sur la politique salariale 2022, présentée en décembre, a été jugée insuffisante par un grand nombre des 42 000 salariés français. Elle proposait une augmentation de 3,5 % des rémunérations à partir de juillet. Dans un contexte de forte reprise de l’inflation, elle a « fait l’objet d’un refus catégorique de l’ensemble des salariés et des organisations syndicales, qui réclament une hausse minimale de 4 % avec effet rétroactif dès le mois de janvier 2022 », selon l’intersyndicale.

    Avec un profit en hausse sur le dernier exercice, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 45 %, soit 500 M€ (...) Les salariés ne comprennent pas que leurs revendications, qui coûteraient 40 M€ supplémentaires, ne soient pas prises en compte.

    Depuis, des opérations de blocage ou de barrage filtrant se tiennent, chaque jeudi, sur la soixantaine de sites que compte le groupe en France. « ? Les salariés ont accepté, en 2021, une augmentation limitée à 1,5 %, avec un décalage à partir de juillet et uniquement pour les 40 % de salariés les plus jeunes, car l’économie était en phase de reprise post-covid, rappelle Grégory Lewandowski, coordinateur CGT. Après cette situation exceptionnelle, les salariés attendent une reconnaissance de leur investissement face à l’épidémie ».

    « Mettre en place une mobilisation échelonnée »

    La mobilisation est montée d’un cran avec la publication, le 3 mars, des résultats 2021. « Avec un profit en hausse sur le dernier exercice, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 45 %, soit 500 millions d’euros, et la direction a décidé d’un plan de rachat d’actions à hauteur de 800 millions d’euros, observe Grégory Lewandowski. Les salariés ne comprennent pas que leurs revendications, qui coûteraient 40 millions d’euros supplémentaires, ne soient pas prises en compte ».

    Résultat : l’intersyndicale a choisi de durcir le conflit, avec des blocages ponctuels sur plusieurs sites, décidés localement. Des opérations sont ainsi prévues sur les sites bretons de Thales, à Brest et à Étrelles, près de Rennes. Sur le site d’Elancourt (Yvelines), spécialisé dans la production de pods de reconnaissance pour l’aviation, une assemblée générale a voté un blocage total du site, depuis vendredi dernier. « Notre objectif est de mettre en place une mobilisation échelonnée pour chaque établissement cette semaine, et si possible plus d’un jour par semaine », prévoit Grégory Lewandowski. « Le dialogue se poursuit avec les instances représentatives », se borne à répondre, pour l’instant, la direction de Thales.

    Auteur : Thierry Mestayer

     

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  • Brest. Les syndicats de l’hôpital demandent une prime pour tous les personnels. ( OF.fr - 23/03/22 - 10h46 )                    Une partie du personnel brestois de l’hôpital a manifesté à Rennes, mardi.

    CFDT et CGT de l’hôpital de Brest mettent notamment en avant la prise en charge du patient « par le personnel paramédical, pluridisciplinaire : infirmiers, aides-soignants, agents du service, secrétaires, kinésithérapeutes. »

    À l’appel des syndicats CGT et CFDT, une partie du personnel des services de réanimation et de soins intensifs de l’hôpital de Brest a manifesté à Rennes ce mardi 22 mars 2022. Le ministère vient d’accorder une prime de 100 euros, seulement aux infirmiers et aux cadres de santé de ces services, écrivent les syndicats dans un communiqué. L’ensemble des personnels des réanimations et des soins intensifs revendiquent cette prime.

    CFDT et CGT mettent notamment en avant la prise en charge du patient par le personnel paramédical, pluridisciplinaire : infirmiers, aides-soignants, agents du service, secrétaires, kinésithérapeutes. Il n’est pas possible de scinder ces équipes, l’ensemble du personnel travaille main dans la main pour la prise en soins des patients en état critique.

    Ces personnels revendiquent à ce que la prime soit accordée à toutes les catégories des personnels tous métiers confondus, écrivent les syndicats.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Brest. Nouveau mouvement de grève lundi 28 mars à l’hôpital Morvan. ( OF.fr - 23/03/22 - 12h29 )                    Un nouveau mouvement de grève aura lieu le lundi 28 mars devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan, à Brest (Finistère). 

    Les personnels soignants et administratifs des services d’ORL (oto-rhino-laryngologie), ophtalmologie et dermatologie du CHRU de Brest (Finistère), sont une nouvelle fois appelés à un débrayage et à une grève de 24 heures devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan, ce lundi 28 mars 2022.

    Le projet de restructurer les services ORL, ophtalmologie et dermatologie de l’hôpital Morvan de Brest (Finistère) ne passe toujours pas du côté des personnels soignants et administratifs. Lundi 28 mars 2022 est la nouvelle date choisie par la CFDT Santé Sociaux pour appeler à une grève de 24 heures et à un débrayage entre 10 h et 12 h. Les agents se rassembleront une nouvelle fois devant le bâtiment 4 de l’établissement, et « ceux des services voulant les soutenir », appuie le communiqué du syndicat.

    La protestation contre le projet de fusion des trois services continue. Depuis septembre 2021, la direction du CHRU de Brest-Carhaix a décidé de regrouper les services d’ORL, ophtalmologie et dermatologie dans une même unité comprenant deux orientations : un hôpital de semaine et une hospitalisation complète. Dans une lettre adressée à Florence Favrel-Feuillade, directrice du CHRU de Brest, la CFDT Santé Sociaux dénonce « la suppression de poste excessive, à savoir moins 7, 76 équivalents temps pleins, suite à un benchmarking au détriment de la sécurité des soins malgré le maintien du capacitaire, sans prise en compte de la configuration des locaux ».

    Report du projet à fin avril

    Après les dernières mobilisations, la direction avait accepté de reporter la validation du projet à la fin du mois d’avril. « Nous ne sommes pas contre la totalité de ce nouveau schéma pour l’hôpital, mais il faut que l’humain, les fiches d’organisation, et notamment l’urgence des soins soient pris en compte », rappelle Sabine Pochard, secrétaire de section de la CFDT Santé Sociaux.

    Source :https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Antoine IRRIEN. 

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  • Cette semaine c’est un gros morceau dans l’actualité puisque Thomas nous parlera « Prime de service » et de son nouveau calcul, de « l'évaluation professionnelle » qui ne seront pas sans impact sur les agents du CHRU. L’expérimentation de l’année dernière s’est avérée être un véritable fiasco ce qui amène la direction à geler le dispositif pour cette année… Pour autant, rien n’est gagné, car l’année prochaine ce dossier risque de redevenir d’actualité, nous allons vous expliquer pourquoi… Ensuite, nous parlerons salaire et de l’hypothétique ré-indexation de la valeur du point, qui arrive comme par hasard à quelques jours des élections présidentielles… Pour finir, nous ferons le point sur les actions en cours et à venir…

    Source : https://www.facebook.com

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  • À Brest, l’entreprise Navtis reprise par le groupe SNEF. ( OF.fr - 21/03/22 - 19h16 )                   La colère des salariés de Navtis, à Brest, qui demandent au possible repreneur Fouré-Lagadec de ne pas supprimer d’emplois.

    Mobilisés ce lundi 21 mars 2022, les salariés du site brestois de Navtis, acteur important de la réparation naval, se sont réunis pour soutenir leurs collègues, une cinquantaine, qui risquent d’être licenciés. Reprise par le groupe marseillais SNEF, l’entreprise, également présente à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Cherbourg (Manche), pourrait cependant perdre 47 emplois.

    Ça chauffe sur le port de Brest (Finistère). À quelques encablures de la raffinerie brestoise, un autre mouvement social se joue. Une cinquantaine de salariés de Navtis, spécialiste dans le chantier naval, s’est réunie autour de pneus et de palettes enflammées, ce lundi 21 mars 2022, afin de contrer un plan de licenciement. Ce sont 47 emplois qui sont menacés sur les 205 de la filiale de Naval group.

    En difficultés financières depuis 2018, placée en redressement judiciaire en septembre 2021, la société va être reprise à partir du 1er avril par le groupe marseillais SNEF. Certains de ses représentants et une délégation d’élus du comité social et économique (CSE) de Navtis ont été auditionnés par le tribunal de commerce de Rennes (Ille-et-Vilaine). « La boîte est reprise, mais sans les 47 emplois », déplore Christian Abarnou, élu au CSE, 26 ans de carrière dans cette entreprise installée à Brest depuis 80 ans.

    « C’est pour eux qu’on est là »

    Électriciens, peintres, mécaniciens, les suppressions de postes viseraient surtout le carénage et l’administration. « C’est pour eux qu’on est là, lance le mécanicien Joan Lemerle. Navtis est réputée pour son savoir-faire, tout comme les travailleurs qu’elle emploie. Malgré la reprise, c’est triste de voir des collègues partir. » Un climat de méfiance, qui mène beaucoup de salariés à juger la situation par une mauvaise gestion de la direction.

    Des salariés, solidaires avec leurs collègues licenciés, ont improvisé un sit-in à l’intérieur du site de l’entreprise, afin de ne pas « embêter les gens qui circulent dehors ». 
     

    « Dans la réparation navale, il y a du boulot. On ne s’est jamais arrêté, même pendant le Covid, indique Christian Abarnou. La production a toujours été bonne. Enfin c’est le sentiment que l’on avait nous, salariés. Alors quand vous apprenez du jour au lendemain que l’on va virer des collègues, il y a de quoi être en colère. »

    En 26 ans de carrière, l’élu au CSE a connu deux phases de suppression d’emplois. « Une trentaine de camarades étaient déjà partis à cette époque-là », se souvient Christophe, lunettes de soleil sur le nez. A priori, selon certains grévistes optimistes, leurs homologues licenciés pourraient trouver d’autres postes ailleurs. Le carénage restant un secteur dynamique, qui attire des profils.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Antoine IRRIEN. 

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  • Le 24 mars 20222 : rassemblement des retaité-es à Carhaix ! ( Fb.com - 18/03/22 )Le 24 mars 20222 : rassemblement des retaité-es à Carhaix ! ( Fb.com - 18/03/22 )

    Dans le cadre de l’action nationale unitaire régionale retraitée prévue le 24 mars 2022 à Carhaix, la Cgt met un car à disposition pour ses militant.es.
    Départ 9h15 de la Maison du Peuple avec un arrêt au Centre commercial de Géant. Un casse-croûte à Carhaix est prévu à l’issue de la manifestation (retour sur Brest vers 14h)
    Les inscriptions se font directement à l’Union Locale Cgt au 02 98 80 09 29
    Pour aider au financement du transport, 1 euro symbolique sera demandé à l’entrée du car.
    Cette action nationale retraitée, à l’appel du groupe des 9, fait suite à l’action du 2 décembre à Paris qui a rassemblée 25 000 retraité.es.
    Les thèmes forts de cette action restent les mêmes : augmentations des retraites et pensions, protection sociale, droit à l’autonomie, et à un service public de meilleure qualité.
     

     

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  • Au terme d’une journée sans avancée, les pros du BTP ont décidé de rester devant le dépôt pétrolier. Sans empêcher la reprise du trafic des camions-citernes remplis de carburant.Au terme d’une journée sans avancée, les pros du BTP ont décidé de rester devant le dépôt pétrolier. Sans empêcher la reprise du trafic des camions-citernes remplis de carburant. 

    Au troisième jour de présence devant le dépôt pétrolier de Brest, les pros du BTP ont reçu la visite des gendarmes mobiles, ce jeudi. Sans recours à la force. Les camions-citernes circulent.

    Les gendarmes arrivent. Avertis dans la matinée, les 150 professionnels du bâtiment qui se relayent, depuis mardi matin, devant le dépôt pétrolier de Brest, bloqué par le stationnement serré de dizaines de camions, tractopelles et autres machines de chantier, se tenaient prêts à recevoir les forces de l‘ordre, jeudi matin. Peu après 11 h, une vingtaine de gendarmes mobiles se sont approchés de la barricade enflammée par les occupants de la rue Alain-Colas, qui se sont retranchés plusieurs mètres derrière. « On ne va pas se battre. Notre métier, c’est terrassier, pas casseur », expliquait François Calvez, président de la CNATP-29, en faisant passer la consigne aux troupes. Les pompiers ont pu éteindre les flammes sans souci.

    Manifestants et forces de l’ordre ont évité les provocations, en se tenant éloignés les uns des autres tout au long de la journée.Manifestants et forces de l’ordre ont évité les provocations, en se tenant éloignés les uns des autres tout au long de la journée.
     

    Le pétrole circule à nouveau. L’effectif de gendarmerie ne s’est pas réduit à celui déployé en face des manifestants. Des militaires occupaient également les giratoires autour de la rue Alain-Colas et, comme s’en sont aperçus les manifestants, vers 11 h 30, le site du dépôt pétrolier en lui-même. Les trois camions-citernes retenus depuis mardi allaient pouvoir s’échapper, à plein, vers des stations-service, en empruntant une issue secondaire. D’autres véhicules suivaient.

    PHOTO Lionel Le Saux / LE TELEGRAMME. BREST (29) : Au troisieme jour du blocage du depot petrolier du port de Brest par des entreprises du BTP, des pompiers sont intervenus pour eteindre le feu a l'enL’encerclement des pros du bâtiment sur leur barrage a permis à la gendarmerie de prendre le contrôle du dépôt pétrolier et de faire redémarrer le trafic des camions-citernes, du site vers les cuves des stations-service. 
     

    « C’est bien que les gens récupèrent le gazole ». Les manifestants n’ont pas pu interrompre la reprise du trafic du dépôt : « Les gendarmes nous empêchaient de sortir », explique Bruno Corre. Le directeur adjoint d’une entreprise de 26 salariés ne se vexe cependant pas trop de la ruse des forces de l’ordre. « C’est bien que les gens récupèrent le gazole pour aller travailler. On n’a pas créé de totale pénurie mais les gens savent que l’on est là et pourquoi. Ce mouvement est vital pour moi ».

    Ils restent. « On reste », a prévenu François Calvez, en fin d’après-midi. La journée n’a offert aucune avancée dans les revendications des artisans BTP, « oubliés » des mesures de réduction du coût du carburant annoncées mercredi soir. « On attend des propositions », a glissé, évasivement, le président de la CNATP-29. Les professionnels se préparaient donc à passer une nouvelle nuit devant le dépôt pétrolier.

    Visioconférence avec Marine Le Pen. En fin d’après-midi, des manifestants se sont entretenus, pendant 30 minutes, par visioconférence, avec Marine Le Pen. « L’équipe du Rassemblement national a été la plus réactive. Nous avons entendu ses propositions de prix du carburant adapté aux crises. Nous attendons maintenant ce que soutiennent les autres candidats à la présidentielle pour faire le tri », explique Bruno Corre. De passage à Brest, vendredi, Nicolas Dupont-Aignan pourrait venir sur le barrage. Des discussions sont en cours avec l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon.

    PHOTO Lionel Le Saux / LE TELEGRAMME. BREST (29) : Au troisieme jour du blocage du depot petrolier du port de Brest par des entreprises du BTP, des pompiers sont intervenus pour eteindre le feu a l'enDes manifestants ont échangé, pendant trente minutes, en visioconférence, avec Marine Le Pen. Ils doivent recevoir, sur site, Nicols Dupont-Aignan, ce vendredi, et sont en contact avec l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon. « Notre métier n’a pas de couleur politique mais tous les moyens de faire remonter nos revendications sont bons », explique François Calvez, président de la CNATP-29. 
     

    Un patron au tribunal pour refus de réquisition de sa dépanneuse. Il avait refusé la réquisition préfectorale de sa dépanneuse de poids lourds pour évacuer les machines du barrage devant le dépôt pétrolier : « Ces pros du bâtiment, ce sont mes clients », a justifié Dominique Tanguy, patron d’une entreprise de remorquage de Plouzané. Une prise de position qui lui a d’abord valu une convocation en gendarmerie pour garde à vue, finalement réduite à deux heures d’audition libre. Rameutés par sa femme, Valérie, des collègues remorqueurs de tout le Nord-Finistère ont mis la pression en occupant, vers 16 h 30, le rond-point de Pen-ar-C’hleuz. Dominique Tanguy doit néanmoins répondre à une convocation au tribunal judiciaire de Brest, le 25 mai prochain.

     
    Dominique Tanguy (à droite) a été accueilli avec soulagement par ses salariés et sa femme, au bord du rond-point de Pen-ar-C’hleuz, à sa sortie d’audience en gendarmerie. De nombreux collègues du NordDominique Tanguy (à droite) a été accueilli avec soulagement par ses salariés et sa femme, au bord du rond-point de Pen-ar-C’hleuz, à sa sortie d’audience en gendarmerie. De nombreux collègues du Nord-Finistère ont répondu à la mobilisation solidaire. 

    Solidarité. Les artisans des travaux du bâtiment ne sont pas seuls. Ce jeudi, ils ont reçu le renfort d’un constructeur de maisons du Nord-Finistère : « Sans terrassier, pas de maison. Nous sommes tous dans le même bateau ». En fin d’après-midi, c’est un bruyant cortège de dépanneuses qui a tenté de rejoindre, en vain, le barrage. Tout juste sorti de son audition à la gendarmerie, Dominique Tanguy a quand même pu serrer la main des manifestants. « Cette solidarité interprofessionnelle fait chaud au cœur ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Yann Le Gall

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  • Yveline Cann assure que 95 % de l’activité des infirmiers libéraux s’effectue au domicile des patients. À l’heure où le prix du gazole flambe, ces déplacements à répétition sont un problème pour la prYveline Cann assure que 95 % de l’activité des infirmiers libéraux s’effectue au domicile des patients. À l’heure où le prix du gazole flambe, ces déplacements à répétition sont un problème pour la profession. 

    Le syndicat des infirmiers libéraux du Finistère (FNI 29) tiendra son assemblée générale ce vendredi à Hanvec. Au cœur des préoccupations de sa présidente, Yveline Cann, le prix du gazole.

    Comment avez-vous vécu ces deux dernières années ?

    Les infirmiers libéraux ont été sous tension et en première ligne, et ce dès le début de la pandémie. Nous n’avons, par exemple, pas été confinés. Nous étions alors les seuls professionnels libéraux à intervenir au domicile des patients quand les kinésithérapeutes et les podologues étaient, eux, priés de cesser leur activité. Dans le même temps, les médecins généralistes ont diminué leurs consultations tandis que les hôpitaux veillaient à faire sortir un maximum de patients afin de faire de la place et préparer un éventuel afflux de malades de la covid. Nous, on nous a demandé de continuer à soigner nos patients, d’éviter de les faire hospitaliser et, en plus, de nous occuper de ceux que l’on sortait plus tôt de l’hôpital pour prévenir un possible engorgement.

    La pression est-elle retombée aujourd’hui ?

    La profession a répondu à toutes ces sollicitations. Ainsi, les médias ont beaucoup évoqué le sort des pharmaciens oubliant, il me semble, celui des infirmiers libéraux qui étaient autant mobilisés voire plus. Nous avons testé et vacciné en cabinet, à domicile ou encore en centre de vaccination. Beaucoup d’entre nous n’avaient plus de jours de repos. Cette mobilisation n’a jamais faibli et ne faiblit toujours pas. D’ailleurs, à titre personnel, je vois aujourd’hui d’un œil circonspect la levée de l’obligation du port du masque. On se rend compte que les appels relatifs à la covid-19 repartent à la hausse.

    Aujourd’hui, votre profession doit aussi faire face à la hausse du prix du gazole…

    Il faut savoir que 95 % de notre activité, ce sont les visites à domicile avec, notamment, la prise en charge, au quotidien, de patients dépendants. On estime ainsi que 75 % des personnes de + 75 ans sont suivies par des infirmiers à domicile. Certes, la loi nous oblige à avoir un cabinet. Mais, l’essence de notre métier consiste à aller chez les patients qui ne peuvent se déplacer. On passe nos vies dans nos voitures. À titre personnel, moi qui interviens à Plougastel, commune dite semi-rurale, je fais entre 120 et 130 km par jour. J’ai donc décidé d’acheter une voiture électrique.

    Qu’attendez-vous de l’État ?

    Notre inquiétude sur le prix de l’essence ne date pas d’hier. Depuis cinq mois, nous tirons la sonnette d’alarme et alertons les pouvoirs publics. Il faudra que d’une manière ou d’une autre nous puissions obtenir des mesures compensatoires. Pas seulement pour nous. Car, au final, ce sont les patients qui risquent d’en subir les conséquences et notamment les plus isolés, les plus démunis et les plus malades. Or, il faut savoir que s’il y a des déserts médicaux, il n’y a pas pour l’instant de déserts infirmiers. Nous sommes les derniers à occuper le terrain. Les infirmiers libéraux interviennent 24 h/24 h, 7 J/7 J, dans n’importe quel patelin de France.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Propos recueillis par Hervé Corre

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  • Vers midi, un peu plus de 200 manifestants sont partis défiler dans les rues du centre-ville de Quimper.Vers midi, un peu plus de 200 manifestants sont partis défiler dans les rues du centre-ville de Quimper.

    Hausse du prix des carburants, du gaz, des aliments de base… Ce jeudi 17 mars, certaines organisations syndicales comme la CGT ont appelé à une grève et à un rassemblement à 11 h, place de la Résistance, à Quimper. Vers 12 h 30, après avoir défilé dans les rues du centre-ville, le cortège s’est dispersé dans le calme.

    La circulation du centre-ville de Quimper est perturbée ce midi. En effet, ce jeudi 17 mars, à 11 h, à l’appel d’une intersyndicale rassemblant quatre organisations professionnelles (Unsa, CGT, Solidaires et FSU), environ 200 personnes se sont rassemblées sur la place de la Résistance à Quimper.

    Le rassemblement a débuté par une prise de parole des représentants des différentes organisations syndicales. Puis, vers midi, les manifestants sont partis défiler dans le centre-ville de Quimper.

    Vers 12 h 30, le cortège s’est dispersé dans le calme.

    Une prise de paroles s’est déroulée vers 11 h, place de la Résistance.Une prise de paroles s’est déroulée vers 11 h, place de la Résistance.

    Ils réclament une revalorisation de l’ensemble des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux. La CGT pointe les augmentations du coût de la vie : « Essence : + 25 % en un an, énergie : +18,6 % en un an, aujourd’hui, 10 % des Français ont recours à l’aide sociale ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Brest, 350 personnes dans la rue pour le pouvoir d’achat. ( OF.fr - 17/03/22 - 13h32 ) 

    Environ 350 personnes ont manifesté dans les rues de Brest ce jeudi.

    Face à une inflation record, les organisations syndicales ont mené la grève, ce jeudi 17 mars 2022, à Brest, comme partout dans le Finistère. Ils réclament surtout une augmentation des salaires.

    « Énergie, alimentation, transports, tout augmente, et ce n’est plus possible ». Comme Olivier, élu CGT chez GRDF, environ 350 travailleuses et travailleurs du secteur public comme celui du privé se sont retrouvés place de la Liberté, à Brest, ce jeudi 17 mars 2022, pour manifester contre « l’augmentation du coût de la vie ».

    «Agir sur la répartition entre les revenus»

    Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et Unsa, ainsi que celles de la jeunesse FIDL, MNL, Unef, et VL, sont unanimes : « Augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes ». Dans le cortège, le pouvoir d’achat était dans toutes les bouches et sur toutes les banderoles. « L’évolution des revenus est un levier essentiel pour le maintenir, et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail », souligne Cyrille Frey, secrétaire général de la CGT locale. D’autres mobilisations ont eu lieu dans le Finistère.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Antoine IRRIEN 

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  • Dans le cadre de la tournée de Thomas Borrel en Bretagne, Survie Finistère reçoit le co-directeur de l’ouvrage L’empire qui ne veut pas mourir. Une histoire de la Françafrique.

    Ce livre collectif (Seuil, 2021) retrace 80 ans d’histoire des relations entre la France et l’Afrique : une profondeur historique qui permet de mieux analyser le présent, jusqu’aux dernières annonces concernant le Sahel. On y comprend que la Françafrique ne désigne pas une époque révolue, dont seul le souvenir alimenterait le « sentiment anti-français » qui a mené au retrait militaire du Mali. Il s’agit bien d’un système d’ingérence, en partie imaginé en amont des indépendances africaines et qui a su s’adapter aux changements de contexte depuis les années 1950, en se renouvelant en permanence.

    La présentation de l’ouvrage sera suivie d’échanges avec les participant.es.

    Entrée gratuite (libre participation aux frais)

    Organisation : Survie Finistère

    Source : https://giletsjaunesbrestois.home.blog

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  • Mardi, les professionnels brestois, ici rassemblés à leur arrivée à la gare Montparnasse,.Mardi, les professionnels brestois, ici rassemblés à leur arrivée à la gare Montparnasse.

    Une vingtaine de manipulateurs en radiologie du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest ont manifesté, ce mardi, à Paris, à l’appel de la CGT, pour défendre leur profession.

    Mardi 15 mars, une délégation d’une vingtaine de manipulateurs en radiologie du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest-Carhaix a pris le train pour Paris afin de participer à la mobilisation nationale des manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM). Ils étaient accompagnés par le syndicat CGT qui avait organisé et financé le transport vers Paris.

    Une fin de non-recevoir à leurs revendications

    « Plus de 500 professionnels de ce secteur ont convergé vers la capitale, malgré des assignations abusives dans certains centres hospitaliers. Cette mobilisation avait pour but de faire appliquer le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié en février 2021, une enquête que le ministre Olivier Véran avait en personne diligentée », précise le syndicat CGT.

    Des représentants de la profession ont été reçus au ministère, le mardi, à 14 h, mais ils n’ont obtenu qu’une fin de non-recevoir à leurs revendications qui portent notamment sur un alignement de leurs rémunérations sur celles de leurs collègues infirmiers, ainsi que sur une mise en lumière de leur profession pour une meilleure attractivité.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Brest, un ciné débat sur le mouvement des Gilets jaunes vendredi 18 mars, aux Studios. ( OF.fr - 16/03/22 - 18h02 ) Le documentaire « Un peuple », du réalisateur Emmanuel Gras, suit un groupe d'hommes et de femmes de Chartres.

    Un peuple, le dernier documentaire d’Emmanuel Gras, fait l’objet d’une séance unique au cinéma Les Studios, vendredi 18 mars, à 20 h, à Brest.

    L’association Termaji organise une projection débat autour du film Un peuple, un documentaire d’Emmanuel Gras sur le mouvement des Gilets jaunes. Cette séance unique aura lieu au cinéma Les Studios, à Brest (Finistère), vendredi 18 mars 2022, à 20 h.

    Après les films Bovines et Malaka

    Après Bovines et Malaka, le réalisateur, nommé aux César dans la catégorie Meilleur film documentaire en 2013, Emmanuel Gras présente Un peuple. Le réalisateur y suit le mouvement depuis sa naissance en octobre 2018 par le biais d’un groupe d’hommes et de femmes à Chartres.

    Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’y rassemblent chaque jour, se mobilisent et prennent conscience qu’ils ont une voix à porter.

    Vendredi 18 mars, aux Studios, à Brest. Séance unique à 20 h.

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  • Au dépôt pétrolier de Brest, colère et dépit après les annonces de Castex

    « Y’a rien pour nous ». Tel était le sentiment général, ce mercredi, à l’issue des mesures annoncées par Jean Castex, qui ont convaincu les professionnels du BTP de maintenir le blocage du port pétrolier de Brest.

    Rue Alain-Colas, au port de Brest, ils se sont réunis en cercle, tête basse, autour d’une enceinte Bluetooth amplifiant les mots de Jean Castex. Au milieu des engins de chantiers et à quelques dizaines de mètres du brasier allumé à l’entrée du dépôt pétrolier de StockBrest, bloqué depuis le petit matin de ce mardi 15 mars, le silence est total autour des mesures du plan de résilience de l’économie, défendu par le gouvernement.

    Et la réaction est unanime, quand le son est coupé. « Il n’y a rien pour nous ». Si les pêcheurs ont obtenu une baisse de 35 centimes du prix du gasoil, les agriculteurs une enveloppe de 400 M€, les patrons et ouvriers des petites entreprises de travaux publics du Finistère, mobilisés à Brest, disent la même impression de sortir avec les mains vides.

    « On ne bouge pas »

    « Il y a des mesures d’indexation des prix pour les marchés publics mais ça ne concerne que les gros », décrypte Jérôme Petton, patron de l’entreprise de TP du même nom, au Conquet. « Pour les petits, rien, à part faire un prêt pour rembourser les prêts. Faut arrêter, on ne peut pas bosser à perte comme ça ! ».

    David Le Moigne, patron d’une entreprise de terrassement du Sud-Finistère, abonde dans le même sens : « Tout ça pour rien : ce sont encore les petites entreprises, et les clients, qui vont payer ».

    Le feu est continuellement alimenté devant le dépôt pétrolier.Le feu est continuellement alimenté devant le dépôt pétrolier. 
     

    En cette fin d’après-midi, la colère se mêle de dépit. Et d’une certaine tension, à mesure que le bruit d’une possible intervention des forces de l’ordre, pour lever le blocage du dépôt pétrolier, enfle sur le site. « Il faut qu’on échange avec les autres corporations mais nous, c’est clair, on ne bouge pas », prévient François Calvez, le président de la CNATP29, la Chambre nationale de l’artisanat, des travaux publics et du paysage.

    La crainte d’être délogés

    La nouvelle visioconférence avec les services de Matignon, depuis la sous-préfecture de Brest, envisagée en début de soirée, ne semble pas de nature à faire changer d’avis la cinquantaine de professionnels sur place, dont quelques transporteurs routiers venus en renfort. Dans la journée, de nombreux engins, souvent chargés de pneus, bois ou gravats, ont rejoint le site.

     
    Les pelles ont commencé à s‘attaquer aux talus bordant le dépôt, en anticipation d’une intervention des forces de l’ordre.Les pelles ont commencé à s‘attaquer aux talus bordant le dépôt, en anticipation d’une intervention des forces de l’ordre. 
     

    Et désormais, le mot d’ordre est clair : « Qu’ils viennent nous chercher, mais ce ne sera pas facile ». L’heure est désormais à la préparation d’une forme de siège. Et tandis que les coups de fil se multiplient avec le site de Lorient, lui aussi bloqué, ou les représentants d’autres confédérations, les pelles s’attaquent aux talus bordant le dépôt, dont la terre sera bientôt déversée sur la rue Colas : « Dès que les travailleurs du coin ont débauché, nous, on se barricade ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Pierre Chapin

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  • Brest. Le dépôt pétrolier toujours bloqué, le mouvement se durcit. ( OF.fr - 16/03/22 - 18h49 )                    La rue Alain-Colas est désormais condamnée.

    Le « plan de résilience » du gouvernement n’a pas convaincu les entreprises du bâtiment et des travaux publics, mobilisées depuis un jour et demi à Brest. Le dépôt pétrolier est toujours bloqué ce mercredi 16 mars, la pénurie de carburant se fait déjà sentir dans les stations-service.

    Loin d’avoir convaincu les professionnels du bâtiment mobilisés à Brest depuis un jour et demi, le « plan de résilience » annoncé par le gouvernement ce mercredi 16 mars 2022 n’a fait que raviver la tension. En fin de journée, le mouvement s’est durci. Tracteurs et engins de chantier, jusqu’ici garés le long de la route, s’entreposent désormais en plein milieu de la rue Alain-Colas.

    Barricade

    C’est parti, maintenant on bloque tout. On barricade le dépôt​, lâche François Calvez, président du CNATP29 (Chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage), visiblement éreinté. Des tractopelles bennent la terre à côté de la route, et posent d’énormes meutes le long de l’ancienne voie ferrée. C’est pour bloquer le passage et empêcher les forces de l’ordre de nous déloger, cette nuit ou la prochaine​, lâche un homme en gilet orange. Pour l’heure, il n’est pas prévu que les manifestants soient délogés.

    Le blocage du dépôt pétrolier se poursuit, donc. Dans les stations-service alentour, la pénurie se fait déjà ressentir. Plusieurs pompes à essence sont à sec, notamment chez les professionnels du carburant, et les supermarchés rationnent l’approvisionnement.

    Au dépôt pétrolier de Brest, d’autres secteurs viennent grossir les rangs du mouvement de protestation : agriculteurs, transporteurs, vendeurs d’engins de chantier… « Le prix de l’essence, ça touche tout le monde, insiste un spécialiste du transport de marchandises. On est tous dans le même bateau ».

       Le mouvement entrera dans son troisième jour le 17 mars.
     
    Source : https://www.ouest-france.fr
    Auteur : Julia TOUSSAINT 

     

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  • Mobilisation régionale pour les exclus de la primes soins critiques le mardi 22 mars 2022. ( FB.com - 16/03/22 )

     

    Source : https://www.facebook.com

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  • Jeudi 17 mars : Journée nationale de mobilisation interprofessionnelle. ( Fb.com - 15/03/22 )

    Jeudi 17 mars : Journée nationale de mobilisation interprofessionnelle pour une augmentation des salaires, des pensions et du montant des bourses destinées aux étudiante.es
    Rendez-vous à 11h place de la Liberté

    Source : https://www.facebook.com

     

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  • Dans ce point de l’actualité du CHRU Brest Thomas va vous parler de l’augmentation des carburant, de la prime forfait mobilité durable, de la mobilisation interprofessionnelle du 17 mars prochain et des mobilisations de la semaine précédente et de celles à venir….
     
     
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  • Histoire. Ces résistants étaient fusillés il y a 80 ans… Retour sur le réseau du Musée de l’Homme. ( OF.fr - 12/03/22 - 09h31 )C’est au Mont-Valérien, aux portes de Paris, que furent fusillés les résistants du réseau du Musée de l’Homme.

    Il y a 80 ans, des résistants du réseau du Musée de l’homme, à Paris, tombaient sous les balles des Allemands, exécutés au Mont-Valérien. Parmi eux, Boris Vildé. Ce chercheur, d’origine russe, linguiste et ethnologue, joua un rôle essentiel dans la création du réseau, un travail de l’ombre qu’il mena aussi en Bretagne.

    Dans quelques minutes, ce 23 février 1942, Boris Vildé, 33 ans, va tomber avec six de ses camarades du réseau de résistance qui s’est structuré à partir du Musée de l’Homme à Paris. Ils sont exécutés au Mont-Valérien, près de la capitale, ce haut lieu de la mémoire de la France combattante.

    Pour eux, il n’était pas question de se battre les armes à la main, mais avec des idées pour dénoncer l’Occupation et les idées mortifères des nazis. Le réseau, composé notamment d’intellectuels et de chercheurs, leur oppose un journal, Résistance.

    Boris Vildé, comme plusieurs de ses camarades, refusa d’avoir les yeux bandés, un ultime défi au peloton d’exécution. Il n’a que 33 ans, mais déjà une longue vie derrière lui. Il est né à Saint-Pétersbourg en Russie avant de passer son enfance dans le petit village de Yastrebino.

    Adulte, il séjourne en Lettonie, en Allemagne et arrive en France en 1932. Il vit pauvrement mais sa curiosité est insatiable. Il a déjà beaucoup étudié mais poursuit des études d’ethnologie. Elles lui permettent, avec sa connaissance de plusieurs langues étrangères, de décrocher en 1937 un poste au Musée de l’Homme.

    Retour à Trégastel

    La guerre le rattrape. Il est fait prisonnier en 1940 avant de s’évader. Un autre combat va alors commencer pour lui, celui de la Résistance. Il en jette les premières bases en Bretagne où il se rend naturellement. À Trégastel (Côtes-d’Armor), il retrouve sa belle-famille dans la villa Breizh Izel. Son beau-père, Ferdinand Lot, l’historien spécialiste du Moyen Âge, en a fait l’acquisition quelques années plus tôt. En 1934, Boris Vildé est entré dans la famille en épousant Irène, l’une de ses trois filles.

    C’est dans cette maison, en septembre 1940, qu’arrive à vélo Boris Vildé venu retrouver son épouse Irène et ses beaux-parents qui s’y sont installés, apprenant alors par la radio l’entrée des Allemands à Paris​, raconte Jean-Yves Séradin dans le livre qu’il a consacré à la famille du professeur Lot (La maison d’à côté, éditions À l’ombre des mots).

    Boris Vildé (ici dans les années 1930). Il fut à l’origine de la création du réseau de résistance du Musée de l’Homme. Arrêté, il sera fusillé, avec d’autres membres du réseau, au Mont-Valérien. 
     

    Boris Vildé commence alors à tisser la trame du réseau de résistance du Musée de l’homme. Il pense à ce journal clandestin mais il se renseigne aussi pour organiser des passages à travers la Manche vers l’Angleterre. Il prend des contacts dans le Finistère à Quimper, Bénodet et Crozon. Boris Vildé, par le jeu des relations personnelles, va constituer une toile d’araignée qui couvre toute la France, zone occupée et zone libre. Son charisme et aussi son culot son tels qu’il est difficile de ne pas le suivre​, souligne aussi Jean-Yves Séradin.

    Au mois de juin 2003, une stèle est inaugurée à Quimper pour rappeler le sacrifice de plusieurs lycéens de la ville qui avaient choisi l’action clandestine. Certains avaient manifestement rejoint le réseau du Musée de l’homme. Les plus âgés d’entre eux avaient rallié la Résistance dès décembre 1940 au sein du réseau du Musée de l’homme​, explique Ouest-France dans son édition du 28 juin 2003.

    « Un personnage hors du commun »

    Toujours dans l’Ouest, les ramifications du Musée de l’Homme ont permis de transmettre aux Alliés des renseignements déterminants pour mener à bien l’opération Chariot, le 28 mars 1942, le raid audacieux des Anglais contre les installations du port de Saint-Nazaire, afin de rendre inutilisables par les Allemands plusieurs de ses installations.

    C’est un personnage hors du commun et rien ne l’arrête. Il est capable d’apprendre une langue étrangère en quelques semaines , ajoute Claude Doyennel, un retraité aujourd’hui installé à Argentan (Orne) après avoir passé plusieurs années à Saint-Pétersbourg où il était enseignant.

    Le Palais de Chaillot à Paris, sur l’Esplanade du Trocadéro, qui abrite le Musée de l’Homme. 
     

    Il s’est ainsi retrouvé dans l’équipe de direction du musée dédié à Boris Vildé à Yastrebino, le bourg de son enfance. Propagande antinazie, rédaction et distribution de tracts et journaux clandestins, organisation de réseaux de part et d’autre de la ligne de démarcation, exfiltration de prisonniers évadés, transmission de renseignements en Angleterre. En ce temps-là, c’était la mort assurée. Il le savait​, explique le musée pour évoquer tout l’engagement de Boris Vildé.

    Le résistant croit en sa bonne étoile, trop sans doute. Il ne s’est même pas inquiété de se procurer de faux papiers. Il est arrêté le 26 mars 1941 puis condamné à mort avec d’autres résistants du réseau. Ultime hommage du pire vice à la vertu, le président allemand du tribunal soulignera toute la qualité du journal Résistance pour le trouver aussi d’autant plus dangereux pour le camp de l’occupant.

    « J’aime ce beau pays »

    L’histoire tragique de Boris Vildé est aussi celle d’une trahison, celle de l’un de ses agents qui travaille en fait pour la Gestapo. Albert Gaveau aura livré plusieurs noms. Arrêté en 1945, il sera condamné, lors de son procès en 1949, aux travaux forcés à perpétuité. En prison depuis quatre ans pour avoir dénoncé le réseau du Musée de l’homme, et attiré dans nombre de traquenards les résistants qu’il emmenait en Bretagne sous couvert de leur faire gagner l’Angleterre, Gaveau n’en présente pas moins un sourire que l’on veut croire inconscient​, écrit Ouest-France, le 18 octobre 1949, en rendant compte des audiences de ce procès.

    Le procès d'Albert Gaveau qui dénonça Boris Vildé et d'autres résistants est à la une de l'édition d'Ouest-France du 10 octobre 1949.

    Dans l’édition du lendemain, le 19 octobre 1949, le journal note combien, avec le recul, les agissements d’Albert Gaveau étaient dangereusement suspects : Gaveau voyageait librement de Quimper à Douarnenez et à Sète. Mais partout où il passait des arrestations se produisaient.

    ​Et puis, il y a ce témoignage apporté par un résistant et repris par Ouest-France. Albert Gaveau devait l’aider à passer en Angleterre mais rien n’était préparé : Nous avions rendez-vous à Brest. Très vite, nous nous rendîmes compte qu’il y avait malentendu et qu’il n’y avait pas de moyens très sûrs de nous faire partir pour l’Angleterre.

    Lors de cet hommage aux fusillés de Belle-Beille à Angers (Maine-et-Loire), on évoque la mémoire et le sacrifice de Boris Vildé et des résistants du Musée de l'homme.

    L’image de Boris Vildé, Victor Chatenay, le maire d’Angers (Maine-et-Loire) de 1947 à 1959, la rappelle en 1952 lors de la cérémonie en hommage aux 45 résistants fusillés dans le quartier angevin de Belle-Beille : « C’était un savant étranger, attaché au Musée de l’Homme. Après sa mort, on a trouvé ces mots qu’il avait écrits : Quand j’ai vu les soldats allemands dans les rues de Paris, c’est une douleur aiguë au cœur qui m’a appris combien j’aimais la France, oui, j’aime ce beau pays et j’aime son peuple car il est celui qui reste le plus infiniment humain. »

    La maison d’à côté ou les trois filles du professeur Lot (éditions A l’ombre des mots), Jean-Yves Séradin, 288 pages, 22 € (alombredesmots@sfr.fr).

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Didier GOURIN. 

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  • À Brest, elles se mobilisent contre la banalisation des violences faites aux femmes. ( OF.fr - 12/03/22 - 16h26 )                    Le collectif Nous Toutes Brest a rassemblé une cinquantaine de personnes devant le commissariat de Brest samedi 12 mars 2022.

    Une cinquantaine de personnes du collectif Nous Toutes Brest ont manifesté devant le commissariat de Brest (Finistère) ce samedi 12 mars 2022. Elles dénoncent les défaillances du système face aux violences faites aux femmes.

    Ce samedi 12 mars, une cinquantaine de femmes et d’hommes se sont réunis à 14 h devant le commissariat de Brest, rue Colbert.

    Suivant le mouvement national lancé par le collectif d’activistes Nous Toutes, dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles, les Brestoises ont souhaité faire résonner leur voix de leur ville. Étudiantes, infirmières, salariées d’entreprises… Elles sont venues des quatre coins de Brest, pour dénoncer la défaillance du système judiciaire et policier face aux violences faites aux femmes, mais aussi aux non binaires, aux transgenres, aux enfants, victimes eux aussi de ce manque de prise en compte.

    « Pour que nos vies ne soient plus classées sans suite »

    « Très souvent les affaires de violences ne sont pas prises au sérieux ou classées sans suite. On se mobilise pour que ça change », explique Adeline Goulven, porte-parole de Nous Toutes Brest.

    Le collectif Nous Toutes Brest dénonçait les défaillances du système face aux violences faites aux femmes, devant le commissariat de Brest samedi 12 mars 2022. 

    Peu nombreuses aujourd’hui, la Journée nationale de la femme ayant eu lieu il y a quelques jours, le but était pour elles, et la poignée d’hommes qui les accompagnaient, de représenter le mouvement et de se faire entendre au niveau national. Quelques pancartes parlaient d’elles-mêmes : « Ras le viol »« Le sexisme est partout, nous aussi »« Police, justice, c’est vous les complices »« Pour que nos vies ne soient plus classées sans suite », et sont reprises en chœur sous l’œil perplexe des policiers.

    « Ça se passe aussi à côté de chez nous »

    La sensibilisation au niveau locale semble aussi importante. « Ça se passe aussi à côté de chez nous. Et à Brest, on est loin d’être à l’abri du manque de prise en compte. Le commissariat de Brest est réputé pour préférer les mains courantes aux véritables plaintes. Notamment les violences conjugales, qui ne sont pas prises au sérieux ici. Certaines femmes préfèrent se rendre à Ploudalmézeau, où ce type de plaintes sont mieux considérées, » poursuit la militante.

    En 2021, 65 % des victimes de féminicides avaient porté plainte. Alors, face à un tel constat, Nous Toutes s’adressent aux 220 000 femmes victimes de violences conjugales par an en France, « pour que surtout, elles ne culpabilisent pas. » Et leur rappellent qu’elles ont des droits.

    Prévention, protection et justice

    Les revendications du mouvement sont claires : prévention, protection et justice !

    Le collectif Nous Toutes réclame des tribunaux spécialisés pour les affaires de violences familiales, de pédocriminalité et de genre ; la formation systématique du personnel de police et de justice, le renvoi des auteur(e)s de violences au sein des forces de l’ordre ou de la justice ; la prévention au programme scolaire dès la maternelle, l’accompagnement des enfants de l’aide sociale à l’enfance jusqu’à 25 ans ; la suppression du syndrome d’aliénation parentale et du délit d’atteinte sexuelle, la reconnaissance de l’amnésie traumatique et du stress post-traumatique et une campagne nationale contre toutes les violences.

    Pratique : Plus d’infos sur NousToutes.org

    En cas d’urgence : Pour les femmes victimes de violence : composez le 3919, 7 J/7 et 24 heures/24.
    Viols Femmes Informations 0 800 05 95 95, du lundi au vendredi, 10 h-19 h

    Toutes violences: appelez la police au 17. Si vous ne pouvez pas parler, envoyez un SMS au 114

    Vous pouvez discuter avec la police de manière anonyme, 24 h/24 sur www.service-public.fr/cmi

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Elsa Dafour

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  • La journée portes ouvertes, ce samedi, au Campus des métiers, a été l’occasion pour le personnel CGT des CCI d’informer les visiteurs sur les problématiques salariales.La journée portes ouvertes, ce samedi, au Campus des métiers, a été l’occasion pour le personnel CGT des CCI d’informer les visiteurs sur les problématiques salariales. 

    La CGT CCI Bretagne a profité de la journée portes ouvertes, ce samedi, au Campus des métiers de Guipavas, pour sensibiliser le grand public à leurs conditions salariales.

    La CGT CCI Bretagne a mené, ce samedi 12 mars, une action lors de la journée portes ouvertes au Campus des métiers de Guipavas afin d’informer les visiteurs des problématiques salariales au sein des chambres de commerces et d’industrie. Le syndicat avait déjà voulu porter des revendications devant la direction lors du mouvement de grève du 1er février mais il n’avait pas été reçu.

    Une rencontre le lundi 14 mars

    Une rencontre avec la direction est désormais prévue au siège lundi 14 mars. « Nous souhaitons que cette rencontre soit l’occasion d’entamer de réelles négociations car au sein du personnel, la colère monte encore d’un cran. Pour rappel, les salariés subissent le gel du point d’indice depuis 2010. Plus de douze ans d’absence d’évolution salariale ! Nous nous trouvons dans une situation où certains apprentis en formation perçoivent un salaire supérieur à celui de leurs formateurs ! Le contexte économique actuel aggrave la situation déjà très précaire des personnels et nous espérons que la direction prenne enfin conscience de l’urgence à répondre à nos revendications », informe Laure Abily, secrétaire générale de la CGT CCI Bretagne, dans un communiqué.

    Source : https://www.letelegramme.fr

     

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  • Pas de marche, cette fois-ci, à Quimper, mais un rassemblement symbolique, place Terre au Duc. Pas de marche, cette fois-ci, à Quimper, mais un rassemblement symbolique, place Terre au Duc. 

    Une place Terre au Duc verte de monde, ce samedi, en début d’après-midi, à Quimper ! À l’appel du collectif Climat Cornouaille, et à quelques semaines de l’élection présidentielle, environ 200 personnes se sont rassemblées vers 14 h 30. Une mobilisation emplie de symboles. Au rythme d’airs funèbres joués par une fanfare, et alors que d’autres couraient en faisant du sur-place, les participants ont été invités à tourner en rond, déployant de nombreuses pancartes estampillées « Climat : quand est-ce qu’on arrête de tourner en rond ? » ; « Pour un climat de paix » ; « Le nucléaire ne sauvera pas le climat »… Au centre de cette ronde, un groupe d’individus portant des masques blancs et comptant leurs (faux) billets d’argent avec démesure. Un groupe censé caricaturer « les responsables politiques nationaux et planétaires et les entreprises ». « Aujourd’hui, on a décidé de ne pas faire une marche dans la ville, pour changer un peu, et pour montrer que la lutte contre le dérèglement climatique n’est pas dynamique ; elle est à l’arrêt », déplore Martine Petit au nom du collectif.

    Environ 200 personnes se sont rassemblées à Quimper.Environ 200 personnes se sont rassemblées à Quimper. 
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Les anti-passe restent toujours mobilisés à Brest, malgré l’annonce de la levée des restrictions sanitaires. Les anti-passe restent toujours mobilisés à Brest, malgré l’annonce de la levée des restrictions sanitaires.

    Alors que le gouvernement s’apprête à lever, ce lundi 14 mars, la plupart des restrictions sanitaires (plus de passe vaccinal, fin presque totale du masque obligatoire), environ 150 personnes battaient encore le pavé, ce samedi 12 mars, à Brest, sous la pluie et le vent. Au nom de leur liberté, ils demandent l’abolition ferme et définitive du passe vaccinal. Mais aussi l’abolition de la vaccination covid obligatoire pour les soignants et la réintégration des soignants suspendus sur leur poste initial.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  •  Loin des 3 000 manifestants de samedi dernier, ils n’étaient que 400 ce samedi dans les rues de Brest. Loin des 3 000 manifestants de samedi dernier, ils n’étaient que 400 ce samedi dans les rues de Brest. 

    À Brest, 400 personnes ont défilé, ce samedi, en soutien du peuple ukrainien. Un net reflux par rapport au week-end précédent, sans doute imputable à l’heure matinale de la manifestation.

    Il faut croire que les Brestois ne sont pas du matin. Ce samedi 12 mars, dix-sept jours après l’attaque russe en Ukraine, seules 400 personnes ont défilé de la place Strasbourg à la place de la Liberté. Une très forte érosion par rapport au millier constaté il y a quinze jours et surtout aux 3 000 manifestants présents il y a une semaine.

     
    Les manifestants ont descendu la rue Jean-Jaurès depuis la place de Strasbourg.Les manifestants ont descendu la rue Jean-Jaurès depuis la place de Strasbourg. 

    Rolland Penanros, du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29), admettait que l’organisation de cette manifestation à 10 h 30 n’était peut-être pas la meilleure option, tout en expliquant ce choix. « Nous l’avons fait pour deux raisons. D’abord, parce que la météo annonçait une grosse dégradation du temps l’après-midi. Ensuite, parce qu’on ne voulait pas se marcher dessus avec la manifestation départementale pour le climat prévue l’après-midi à Quimper ».

    « Poutine, casse-toi, l’Ukraine n’est pas à toi »

    Dans le cortège, « les Poutine, casse-toi, l’Ukraine n’est pas à toi » ont rythmé la lente descente de la rue Jean-Jaurès jusqu’à Liberté. « Nous sommes encore là pour dire stop à cette guerre infâme et réclamer le retrait de toutes les forces russes d’Ukraine. Nous sommes là pour soutenir les combattants ukrainiens qui résistent courageusement au rouleau compresseur de l’armée russe. Nous sommes là pour applaudir les résistants russes qui, en dépit des risques de répression violente et d’emprisonnement, continuent de manifester dans plusieurs villes de Russie. Nous sommes là pour veiller à ce que les réfugiés, sans aucune discrimination, soient accueillis de manière digne », avait rappelé Noëlle Peoc’h, du Mouvement de la paix, au micro.

    Si la foule était plus disparate que les week-ends précédents, la détermination à soutenir le peuple ukrainien reste intacte.Si la foule était plus disparate que les week-ends précédents, la détermination à soutenir le peuple ukrainien reste intacte.

    En ce jour de manifestation nationale pour le climat, le cortège a aussi rappelé que la guerre contribuait largement au désastre écologique que nous subissons. Alors que le Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, prévoit une catastrophe humanitaire due au dérèglement climatique, ils ne peuvent que déplorer l’annonce d’une augmentation des budgets militaires dans plusieurs pays européens. Pour le Mouvement de la paix et ses militants, « la guerre n’est définitivement pas la solution ».

     
     
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