• Des militants antifascistes ont perturbé l’accès à une réunion publique pro-Zemmour, ce vendredi soir à Saint-Renan, mais les gendarmes veillaient au grain.

    Ambiance électrique, ce vendredi soir, aux abords de l’espace culturel de Saint-Renan. À l’appel de syndicats et d’organisations anti-fascistes, une bonne centaine de manifestants hostiles aux thèses d’Éric Zemmour ont tenté de perturber la tenue de la réunion publique organisée par la fédération du Finistère du parti Reconquête ! Parmi eux, des gens de gauche du pays d’Iroise, venus dans le calme dire leur refus de voir l’extrême droite prospérer, mais aussi des militants brestois des collectifs anti-fascistes beaucoup plus velléitaires.

    Les deux camps tenus à bonne distance

    À l’arrivée, il n’y a pas eu d’affrontements. Les services préfectoraux avaient parfaitement anticipé les choses en disposant des gendarmes en nombre aux entrées de la ville, afin de contrôler les véhicules suspects, puis en dressant un cordon de forces de l’ordre à bonne distance de l’entrée de la salle.

    Les invités parmi lesquels Stéphane Ravier, le sénateur des Bouches-du-Rhône, transfuge du Rassemblement national, ont pu entrer dans la salle sous la lumière des fumigènes. Imperturbables, malgré les huées et autres slogans criés au porte-voix : « Ravier, casse-toi, la Bretagne est antifa » ou encore « Pétain revient, t’as oublié tes chiens » !

    À 21 h, la météo glaciale avait eu raison de la plupart des manifestants qui avaient déjà quitté les lieux. Dans la salle, ils étaient environ 250 personnes à suivre la réunion.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Jean-Luc Padellec

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  • Projection du film (SUR LES GJ) « Un peuple » suivie d’un débat avec son réalisateur Emmanuel GRAS vendredi 18 mars à 20h au cinéma Les studios (136 rue Jean Jaurès) à BREST. (GJB.blog - 11/03/22 )

    UN PEUPLE – UN FILM D’EMMANUEL GRAS.

    2021 – France -Documentaire -1h44

    BANDE-ANNONCE


    SYNOPSIS

    En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestations dans toute la France. Des citoyens se mobilisent dans tout le pays : c’est le début du mouvement des Gilets jaunes. À Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble quotidiennement. Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent à corps perdu dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre.

    EMMANUEL GRAS -RÉALISATEUR

    Emmanuel Gras est un réalisateur et directeur de la photographie né à Cannes. Après une licence d’Histoire, le réalisateur entame une licence d’Etudes Cinematographiques en 1997, et est diplômé de l’ENS Louis-Lumière au sein de la section Image en 2000. Il œuvre d’abord principalement en tant que directeur de la photographie, avant de réaliser ses premiers courts-métrages. En 2011, il réalise son premier long-métrage, Bovines, qui est sélectionné à l’ACID et sera ensuite nommé aux César dans la catégorie Meilleur film documentaire en 2013. La même année, il devient coprésident de l’ACID. Il réalise ensuite Makala, qui reçoit le Grand Prix de la Semaine de la Critique et une mention spéciale du jury de l’Œil d’or en 2017. Il vient de tourner Un peuple, fresque et portrait intime d’une France fracturée et divisée, en proie au désespoir.

    FILMOGRAPHIE

    • 2021 UN PEUPLE
    • 2017 MAKALA Grand Prix de la Semaine de la Critique -Cannes 2017Mention spéciale du jury de l’Œil d’or -Cannes 2017
    • 2014 300 HOMMES, co-réalisé avec Aline Dalbis Sélection officielle Cinéma du Réel 2014
    • 2011 BOVINES Sélection ACID -Cannes 2011 ; Nommé aux César 2013 dans la catégorie Meilleur film documentaire

    LES CAHIERS DU CINÉMA EN DISENT :

    « Premier documentaire d’envergure sur les Gilets jaunes »

    L’humanité :  » Un peuple devrait remettre quelques pendules à l’heure »

    Télérama : « «Une chronique haletante et sensible  »

    Le Monde : « Une justesse toujours nuancée « 

    EN PRATIQUE

    Vendredi 18 mars à Brest
    Séance unique à 20h

    Organisée par l’Association Termaji, Cinécran (Vannes) et le réseau des salles de cinéma Cinéphare

    Lieu de projection : Cinéma les studios 136 rue Jean Jaurés, 29200 Brest – Tarif cinéma en exploitation commerciale CNC

    Source : https://giletsjaunesbrestois.home.blog

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  • À Carhaix, dix agriculteurs ont arpenté trois supermarchés pour connaître les négociations des prix. ( OF.fr - 11/03/22 - 17h29 )              Jean-Luc Rio, responsable du supermarché Intermarché à Carhaix (Finistère), tout à droite, écoute les demandes des agriculteurs dans le magasin.

    ​À Carhaix (Finistère), entre la fin de matinée et le début d’après-midi, ce vendredi 11 mars 2022, une dizaine d’agriculteurs – éleveurs laitiers ou de bovins – ont inspecté les prix et les provenances de produits. Avec deux objectifs : voir si les marques ne trompent pas les clients sur les provenances et demander les marges de la grande distribution.

    Une action spontanée s’est fait remarquer dans trois supermarchés de Carhaix (Finistère) où dix agriculteurs ont arpenté les rayons pendant près de trois heures. Aucun n’appartient à un syndicat. Dans le calme, ils ont ouvert successivement les portes des étagères de yaourts, fromage, lait, de la viande et même des produits transformés.

    « Des engrais dont le prix a triplé, voire quadruplé »

    Sur le parking, avant de rentrer dans le premier magasin, ils témoignent des charges en augmentation, comme le carburant de leurs engins qui tourne « autour des 2 € ». Sans parler « des engrais dont le prix a triplé, voire quadruplé », glisse Nicolas Le Bloas, éleveur de vaches limousine à Spézet (Finistère).

    Erwann Guivarc’h, éleveur laitier à Spézet (Finistère), à gauche, inspecte les étiquettes pour connaître la provenance de la viande, dans un magasin de Carhaix. 

    « Il y aura des rayons vides d’ici peu, à voir dans un à deux ans. Il sera compliqué pour les clients d’acheter de la viande à un prix inaccessible. Et de l’autre côté, de produire pour les éleveurs une viande au prix où on nous l’achète », déplore-t-il face au responsable Jean-Luc Rio, compréhensif. Ce dernier entame une discussion sans pouvoir vraiment donner de réponse : « Moi, j’ai le prix de vente et le prix d’achat. Je n’ai pas tout ce qu’il se passe en amont ». Les éleveurs dénoncent « le flou artistique » qu’entretiennent les centrales d’achat et les coopératives, comme Sodiaal. In fine, ils demanderont à connaître précisément les prix pratiqués par les centrales qui travaillent avec Intermarché.

    Tant que nos politiques seront déconnectés du terrain, ça ne bougera pas

    — Un éleveur pendant l’action dans les trois magasins

    Suite de la visite à Lidl, spécialiste des courses à bas prix. Là, dans les rayons, les dix agriculteurs s’étonnent de voir du lait pour des yaourts de marque distributeur venant d’Allemagne. « C’est loin d’être très propre comme prix », souligne Erwann Guivarc’h, éleveur laitier à Spézet (Finistère).

    Ils ont répété l’opération au magasin Leclerc, où ils ont pu échanger avec le directeur. La discussion s’est tenue discrètement. « Tant que nos politiques seront déconnectés du terrain, ça ne bougera pas », résume un des éleveurs. D’autres actions seraient à venir en fonction des avancées.
     
     
    Auteur : Victoria GEFFARD. 
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  • VIDEO. A Brest, les psychologues défendent leur profession. ( OF.fr - 10/03/22 - 16h47 )    Jeudi, une cinquantaine de psychologues venus de tout le département se sont réunis devant la faculté Segalen. C’est à l’université que sont formés les psychologues.

    Ce jeudi 10 mars 2022, à Brest (Finistère), une cinquantaine de professionnels du Finistère ont défilé. Leur troisième manifestation en un an contre un décret qui « paramédicaliserait » leur métier.

    « Non à la paramédicalisation ! » « Non au dispositif MonPsySanté ! » Ce jeudi 10 mars 2022, à Brest (Finistère), à l’appel de la CGT, une cinquantaine de psychologues venus de tout le Finistère se sont réunis à la faculté Segalen de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) pour protester.

    Un lieu symbolique. Pour souligner qu’ils relèvent des sciences humaines et qu’ils sont formés en faculté (bac + 5), et non d’un institut de santé. « Nous ne sommes pas une discipline médicale ! » Ils veulent rester « libres de leurs pratiques » comme l’explique Ronan Le Guen, délégué syndical CHT, psychologue clinicien et psychothérapeute à l’hôpital de Morlaix (vidéo).

    Les psychologues travaillent souvent en équipe mais ils ne veulent pas « être assujettis à une autorité qui viendrait décider de leurs pratiques cliniques ».

    La date aussi est symbolique. Il y a un an paraissait un décret à l’origine du mouvement de protestation. C’est la troisième mobilisation en un an.

    Les psychologues s’élèvent aussi contre le dispositif « Mon psy santé » qui permettra, à partir d’avril 2022, sous certaines conditions, d’avoir accès à un psychologue, et au remboursement de huit séances. « Nous n’avons pas été associés à cette réflexion », déplorent ces professionnels. Ils estiment aussi que les critères d’accès sont trop restrictifs et que huit séances, c’est trop court. Et « loin de la réalité des patients ».

    Un délai de six à huit mois pour un rendez-vous

    Et ils s’interrogent : « Que devient le patient après ses huit séances ? ». Dans le cadre d’une pénurie de psychologues en ville, ils craignent que les personnes soient ensuite adressées aux centres médico-psychologiques (CMP) qui relève du CHU (l’hôpital compte une soixantaine de psychologues). Sauf que ces derniers sont aussi débordés. « À Brest, il faut entre six à huit mois pour obtenir un rendez-vous ! »

    Les psychologues, « oubliés du Segur », demandent aussi des revalorisations salariales.

    Ils ont défilé dans le centre jusqu’à la sous-préfecture où une délégation a été reçue.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence GUILMO

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  • Brest. Une nouvelle manifestation ce samedi matin, en soutien à l’Ukraine. ( OF.fr - 10/03/22 - 16h39 )Marche pour l’Ukraine à le Brest, 26 février 2022.

    ​Ce samedi 12 mars 2022, une nouvelle manifestation en soutien du peuple ukrainien se tiendra à Brest. Le rendez-vous est donné à 10 h 30, place de Strasbourg.

    Le CIAN29 (Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires) et les organisations qui l’ont rejoint appellent à cette nouvelle manifestation, en précisant que le 12 mars est le jour de la marche nationale pour le climat : « Ce sera l’occasion de dénoncer les effets dévastateurs sur le climat qu’entraînent ou peuvent entraîner les activités de guerre engagées en Ukraine », écrit l’organisme anti-nucléaire dans un communiqué.

    Il s’agira de la troisième marche pour l’Ukraine organisée à Brest.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Brest. Un rassemblement féministe samedi devant le commissariat. ( OF.fr - 10/03/22 - 16h12 )                  Le rendez-vous est donné à 14 h devant le commissariat.

    Pour dénoncer les « dysfonctionnements de la justice et de la police » face aux violences faites aux femmes, un rassemblement aura lieu devant le commissariat central de Brest, samedi 12 mars 2022.

    Comme dans plusieurs autres villes en France, un rassemblement contre les violences faites aux femmes aura lieu samedi 12 mars 2022, à 14 h, devant le commissariat de police de Brest, rue Colbert. Il s’agit d’un appel national de plusieurs associations féministes, dont Nous Toutes, pour dénoncer « les défaillances de la justice et de la police », notamment lors du dépôt de plainte.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Saint-Renan. Un rassemblement contre la réunion de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour. ( OF.fr - 10/03/22 - 11h51 )Le candidat Éric Zemmour ne sera pas présent à Saint-Renan, mais plusieurs membres de son parti Reconquête viendront dans le cadre de sa campagne.

    « Face à l’extrême droite, riposte immédiate ! » C’est l’appel de nombreux syndicats brestois alors qu’une réunion publique de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, est prévue ce 11 mars 2022 à Saint-Renan (Finistère).

    Reconquête Finistère, le parti d’Eric Zemmour, organise une réunion publique le vendredi 11 mars 2022 à Saint-Renan (Finistère). Seront présents Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône qui vient de quitter le Rassemblement national, Laurence Trochu, porte-parole de la campagne d’Eric Zemmour, et Philippe Milliau, coordinateur du parti en Bretagne.

    Rassemblement à 19 h

    Un événement qui fait réagir de nombreux syndicats brestois, qui prévoient un comité d’accueil. KBAL, le collectif brestois pour l’autonomie des luttes, invite par ailleurs sur Facebook à prendre des réservations « pour vider la salle ».

    « L’extrême droite n’a pas sa place en Bretagne ni ailleurs, dénoncent les syndicats brestois dans un communiqué. L’Union locale CGT de Brest, la CNT interpro-Brest, la FSU du Finistère, l’union pirate finistérienne, l’union syndicale Solidaires 29 ainsi que les associations brestoises pour les droits des femmes et Vigilance initiatives syndicales antifascistes du Finistère appellent à un rassemblement vendredi 11 mars, à 19 h à Saint-Renan, devant l’espace culturel, place du docteur Paul-Guyader. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Les ambulanciers du CHRU ne lâchent pas la pression pour obtenir une revalorisation salariale, en rapport avec leurs missions.Les ambulanciers du CHRU ne lâchent pas la pression pour obtenir une revalorisation salariale, en rapport avec leurs missions.

    Les ambulanciers du CHRU de Brest-Carhaix se sont mobilisés ce jeudi pour une revalorisation de leur statut.

    Longtemps considérés comme de simples conducteurs, les ambulanciers du CHRU de Brest-Carhaix étaient une nouvelle fois mobilisés ce jeudi à l’appel des syndicats Sud Santé Sociaux et de la CGT. Ils demandent au ministère de la Santé et des Solidarités une meilleure reconnaissance de leur métier d’ambulancier dans la fonction publique hospitalière. Le 30 novembre 2021, ils s’étaient rendus à Paris pour rencontrer des collaborateurs du ministre Olivier Véran. Ce dernier s’est engagé à les intégrer dans la filière soignante. Mais cela n’est pas suffisant pour les grévistes, qui réclament de pouvoir accéder à la catégorie B, synonyme d’une revalorisation salariale. Ils demandent aussi le classement en catégorie active de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL). Cette catégorie représente environ 3 000 ambulanciers hospitaliers et Smur en France.

    Source : https://www.letelegramme.fr

     
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  • Quimper. Un nouveau secrétaire général à la CGT du Centre hospitalier de Cornouaille  (OF.fr-11/03/22-10h07)

    Le congrès du syndicat CGT du centre hospitalier de Cornouaille (Chic) s’est tenu mardi 8 mars 2022, à Quimper (Finistère). Une cinquantaine de membres ont tiré un bilan de leur activité des trois dernières années.

    Une nouvelle commission exécutive

    Un nouveau secrétaire général a été élu : Loïc Le Houarner, aide-soignant en service de médecine, succède à Karine Goanec, qui devient secrétaire adjointe du syndicat. Patricia Legoutte demeure secrétaire à la politique financière.

    Une nouvelle commission exécutive, représentative de différents métiers et services du Chic (administratif, technique, soin) a également été élue, intégrant de nouveaux membres.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    Source : https://www.facebook.com

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  • Brest. Une grève féministe pour l’égalité hommes femmes. ( OF.fr - 09/03/22 - 16h48 )  Ils étaient une cinquantaine devant la sous-préfecture de Brest ce mardi 8 mars à 12 h pour alerter sur les discriminations toujours vivaces entre hommes et femmes et réclamer un vrai plan d’urgence. 

    Comme tous les 8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes, un rassemblement a permis de rappeler les engagements pris contre les violences faites aux femmes, pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et une approche non genrée des métiers…

    Ils étaient une cinquantaine devant la sous-préfecture de Brest ce mardi 8 mars 2022 à 12 h pour alerter sur les discriminations toujours vivaces entre hommes et femmes et réclamer un vrai plan d’urgence. « L’égalité femme-homme devait être la grande cause du quinquennat, souligne Marie, militante féministe. Force est de constater que le compte n’y est pas. » 

    Les salaires des femmes restent très inférieurs à ceux des hommes. Les métiers les plus précaires, majoritairement occupés par des femmes, ont été exclus des plans de relance mis en place suite au Covid-19. Une fois encore, l’égalité est relayée au second plan, voire complètement bafouée.

    Dans la fonction publique, malgré les grilles salariales qui pourraient être garantes d’une égalité salariale femme-homme, les femmes gagnent encore 19 % de moins. Cela s’explique par une proportion plus importante de femmes que d’hommes à temps partiel, la plupart du temps subi. Les pratiques discriminantes pèsent sur le déroulement de la carrière des femmes, tout comme les politiques indemnitaires qui récompensent certaines fonctions principalement exercées par les hommes. « Dans la fonction publique, les filières techniques majoritairement occupées par des hommes sont bien mieux payées que les filières administratives occupées par les femmes », déplore Danielle, secrétaire générale de l’Unsa (Union national des syndicats autonomes à BMO (Brest Métropole océane). La plus grande précarité des femmes, ainsi qu’une entrée plus tardive dans la carrière se cumulant, tous ces facteurs conduisent à des niveaux de retraites nettement inférieures. Au final, ce sont toujours les femmes qui sont sacrifiées », ​note Sabri, fervent militant syndical.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Nous toutes, West-UP, le collectif des Brestoises pour le droit des femmes, l’Union Pirate de l’UBO… De nombreuses structures ont répondu à l’appel du Planning familial, ce mardi 8 mars, à Brest.Nous toutes, West-UP, le collectif des Brestoises pour le droit des femmes, l’Union Pirate de l’UBO… De nombreuses structures ont répondu à l’appel du Planning familial, ce mardi 8 mars, à Brest. 

    C’était « la grande cause du quinquennat » ouvert en 2017 et, pourtant, cinq ans plus tard, la lutte pour les droits des femmes est plus que jamais d’actualité. Hier à Brest, plusieurs rassemblements ont eu lieu « pour dénoncer l’absence de politiques effectives, notamment en matière d’égalité ».

    « Des mesurettes » : voilà à quoi se résume la grande cause du quinquennat selon Justine, bénévole au Planning familial. « Même au sein du gouvernement, c’est de la poudre aux yeux : la parité des élus est à peine respectée, les femmes sont cantonnées à des postes de secrétaires d’État, les ministres sont accusés de viol… Et quand ils organisent un semblant de consultation, les budgets ne suivent pas. »

    Pour le planning familial, à l’origine du rassemblement, il est urgent que les politiques se mobilisent pour réformer le système. Et ce selon trois axes : l’éducation, la santé et la justice. « Il faut éduquer les populations dès l’école primaire », reprend Justine. « Trois heures d’enseignement sur l’égalité hommes femmes, c’est au programme, il s’agit de le faire respecter ». Concernant la santé, la confédération demande l’allongement du délai d’IVG au-delà des 14 semaines : « Chaque année, entre 5 000 et 6 000 femmes vont avorter à l’étranger. C’est inadmissible. Si les gynécologues espagnols ou belges peuvent le faire, pourquoi pas nous ? »

    « Prenez nos plaintes »

    Le troisième axe, c’est la justice. Et, cette fois, ça n’est plus seulement une réclamation du Planning familial. Poerava est étudiante en première année à l’UBO, et membre de l’association LGBTQIA + West-Up. Au sein de l’université, elle mène des actions de prévention autour des violences sexistes et sexuelles : « C’est vraiment le sujet qui a été pris à la légère par notre gouvernement. On essaie de faire de la pédagogie auprès de ceux qui pourraient avoir du mal à comprendre les limites, mais quand on voit que de l’autre côté les plaintes ne sont même pas prises… Il faut absolument former les policiers, donner des moyens à la justice, et prendre la question au sérieux. »

    « Instruire, déconstruire… Et détruire le patriarcat »

    Au-delà des politiques et du judiciaire, c’est un combat systémique que les associations, et parmi elles le collectif Nous Toutes, entendent désormais mener. Pour Adeline, infirmière et membre depuis 2021, « les femmes ont beau avoir techniquement les mêmes droits que les hommes, elles sont confrontées au sexisme de manière quotidienne ». Et, par sexisme, elle ne fait pas simplement référence au comportement déplacé d’individus isolés, mais bien à une tradition sociale et sociétale. « C’est un problème sous-marin, mais son impact est considérable sur notre qualité de vie et sur notre présence dans l’espace public », détaille celle qui se décrit comme une militante du quotidien. « Aujourd’hui, notre mission, c’est de déconstruire cette tradition, en ayant une lecture systémique de la situation, et via l’échange. Chaque personne ne serait-ce qu’un peu déconstruite, c’est un pas de gagné sur le patriarcat ».

    Enfin, les militantes « s’inquiètent de la montée des extrêmes, et notamment de la droite dans les sondages à l’approche des élections présidentielles : « Cette campagne manque cruellement d’une figure solide, féministe, antiraciste », reprend Adeline. « Quand la démocratie s’affaiblit, c’est le droit des femmes qui trinque en premier ».

    La CFDT met la lumière sur les « essentielles »

    « Pas de pause toilettes », « travaille bien pour ne pas finir caissière »… Via leurs pancartes, les membres de la CFDT dénoncent le manque de reconnaissance vécu au quotidien par les travailleuses dites « essentielles ».Mathilde Cariou

    Trois secteurs d’activité sont concernés : le service, la fonction territoriale, et la santé. Des métiers majoritairement féminins, qualifiés d’essentiels pendant la crise et pourtant encore trop peu valorisés, à la fois socialement et financièrement. « Techniciennes de laboratoire, préparatrices en pharmacie, aides ménagères, caissières, infirmières… », énumère Virginie Jouan, secrétaire générale de la CFDT service. « C’est comme si on avait découvert ces métiers pendant la crise. Et ils restent en un sens invisibles, parce que pour la plupart, ça s’apparente à des tâches ménagères quotidiennes ».

    Virginie Jouan cite l’exemple des agents de propreté, qui « déboursent en moyenne 300 euros d’essence par mois pour aller d’un chantier à un autre, soit l’équivalent de quatre jours de travail gratuit ». Le syndicat demande donc non seulement la mise en application du principe d’égalité salariale, mais aussi la revalorisation de ces tous ces métiers, dont « la rémunération n’est clairement pas à la hauteur de l’effort investi ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Mathilde Cariou

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  • « On nous dit à peine bonjour » : agentes d’entretien ou caissières, elles se mobilisent à Brest. ( OF.fr - 08/03/22 - 17h35 )                 Une trentaine de personnes se sont rassemblées à Brest (Finistère) mardi 8 mars 2022 pour demander de meilleures conditions de travail dans les services et la propreté. 

    Majoritairement féminins, les domaines des services ou de la propreté sont aussi parmi les plus précaires. À Brest, un rassemblement a eu lieu ce 8 mars 2022 pour faire entendre la voix de ces « travailleuses essentielles » souvent invisibilisées.

    Agentes d’entretien, hôtesses de caisse, aides à domicile… Ces métiers ont pour point commun d’être à la fois précaires et majoritairement exercés par des femmes. Une situation qui ne doit rien au hasard, estime la CFDT, qui organisait une action à Brest (Finistère) à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce mardi 8 mars 2022. Une trentaine de personnes se sont rassemblées place de la Liberté, dans l’après-midi, afin de braquer les projecteurs sur ces « travailleuses essentielles ».

    « Les rémunérations et les conditions de travail sont indignes du travail fourni. Il n’est pas normal que, dans une société, les salariés les plus utiles soient les moins bien payés », souligne Virginie Jouan. Secrétaire générale de la CFDT Services du Finistère, elle appelle à la « responsabilité sociétale des entreprises et des administrations » pour revaloriser ces professions souvent invisibilisées.

    « Pas des personnes à part entière »

    Un manque de considération que subit au quotidien Estelle, 64 ans, technicienne de surface depuis sept ans, après avoir travaillé dans un cabinet vétérinaire. Elle déplore « le mépris » des personnes qu’elle croise lors de ses missions de propreté dans le tertiaire. « C’est à peine si on nous regarde et nous dit bonjour. Nous sommes des travailleurs de l’ombre, on ne nous voit pas comme des personnes à part entière », regrette-t-elle.

    Travaillant pour deux sociétés de nettoyage, il lui arrive de commencer ses journées à 5 h et de les terminer à 21 h. « Bien sûr, il y a des coupures entre-temps, mais l’amplitude est très large. Et nous avons rarement des week-ends complets de repos. Par conséquent, il y a beaucoup d’abandons de poste et de burn-out ». Comme dans « trois quarts des entreprises de nettoyage », Estelle n’a pas reçu de prime Covid, malgré sa mobilisation durant la crise sanitaire.

    Des trajets coûteux

    L’autre problématique rencontrée par nombre de ces travailleuses, ce sont les trajets. « J’interviens sur plusieurs sites et je n’ai pas de voiture de service. Je travaille donc quatre jours par mois pour payer le carburant », illustre Marie-Paul, agente d’entretien, dont le témoignage est relayé sur une pancarte syndicale. Une situation d’autant plus critique face à la hausse des prix des carburants.

    « Ces salariées essentielles sont invisibles. Elles travaillent de façon isolée, coupées de tout collectif de travail, et donc n’ont pas accès à leurs droits », résume Virginie Jouan de la CFDT.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura Daniel.

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  • LGV en Bretagne. Les usagers demandent une nouvelle consultation publique sur le projet ferroviaire. ( OF.fr - 09/03/22 - 09h00 )                    Le COFERBZH demande une nouvelle consultation publique sur le projet ferroviaire LNOBPL. 

    Le dialogue territorial sur le projet LNOBPL (Liaisons nouvelles Ouest Bretagne-Pays de la Loire) s’est clôturé le 3 mars 2022. Un collectif d’association d’usagers le juge insuffisant et appelle à une nouvelle consultation publique.

    La consultation publique prend fin, mais le débat continue. Dans un communiqué du lundi 7 mars 2022, la Coordination ferroviaire régionale (COFERBZH) demande la tenue d’un « nouveau débat public » quant au grand projet de réseau ferroviaire LNOBPL (Liaisons nouvelles Ouest Bretagne-Pays de la Loire). Cela, quatre jours après que la phase d’examen régional a pris fin.

    Pour rappel, le projet de nouvelles lignes ferroviaires LNOBPL envisage de relier Nantes à Brest en passant par Rennes, à l’horizon 2035. L’objectif est de joindre l’Île-de-France au Finistère en trois heures.

    Un échange « insuffisant »

    Débutée le 2 décembre 2021, la phase de consultation a duré trois mois. Le dialogue territorial s’est clos jeudi 3 mars 2022. La COFERBZH, réunissant treize associations d’usagers de trains en Bretagne, juge cet échange « insuffisant ».

    Le « caractère scolaire de la présentation […] du projet LNOBPL » ne permettant pas de « saisir sa complexité et ses conséquences » est regretté.

    L’appel à un débat d’une « autre dimension » est lancé. Le collectif d’usagers propose une « prorogation de 2 mois […] avec des réunions publiques » ou « une autre session d’une même durée, un peu plus tard dans l’année, avec des réunions publiques ».

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Nathan Ripert

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  • Brest. Une manifestation pour les droits des femmes, ce mardi 8 mars. ( OF.fr - 07/03/22 - 16h07 )                  Le Planning familial de Brest donne rendez-vous ce mardi 8 mars à 18 h, place de la Liberté, pour marcher en faveur des droits des femmes.

    Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. À Brest, le Planning familial invite toutes celles et ceux qui le veulent à venir manifester, au départ de la place de la Liberté, à partir de 18 h. En pyjama, jean ou paillettes. Femmes, prenons tous les droits !​, écrit l’association.

    Source : https://www.ouest-france.fr

     
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  • La manifestation chorégraphiée était filmée pour expliquer la démarche du Collectif Santé 29.La manifestation chorégraphiée était filmée pour expliquer la démarche du Collectif Santé 29.

    Ils sont soignants, éducateurs, secrétaires, agents de sécurité… ont décidé de ne pas se faire vacciner, sont mis à pied et forment le Collectif Santé 29. Ils tiennent en menant des actions le week-end pour avoir quelques finances et sont aidés par des maraîchers. Pour expliquer leur situation, ils ont tourné un film qui sera diffusé sur les réseaux cette semaine. C’est dans ce cadre qu’une dizaine d’entre eux ont dansé, ce dimanche en début d’après-midi, sur l’esplanade des Capucins, à Brest.

    Source : https://www.letelegramme.fr

     
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  • Pendant l’hommage, une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard.Pendant l’hommage, une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard. 

    Ce lundi matin, un hommage à Pierre Semard, emblème du Parti communiste Français (PCF), a eu lieu à la gare de Brest, devant la stèle commémorative des cheminots brestois morts pour la France.

    Ce lundi matin, une trentaine de personnes étaient présentes à l’hommage rendu à Pierre Semard, ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots (CGT) et directeur général du PCF (Parti communiste français), fusillé par les nazis en 1942. Cette cérémonie s’est déroulée à la gare routière, devant la plaque commémorative des cheminots brestois morts pour la France. La commémoration a lieu tous les ans. 

    Le secrétaire général de section des cheminots CGT de la région brestoise, Jacques Le Moigne, a prononcé un discours pour honorer la mémoire de l’icône, et « faire vivre ses idées révolutionnaires ». Également, des fleurs ont été déposées, et une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • CGT, FSU et Solidaires appellent au rassemblement ce mardi 8 mars, à midi, devant la sous-préfecture de Brest.CGT, FSU et Solidaires appellent au rassemblement ce mardi 8 mars, à midi, devant la sous-préfecture de Brest. 

    CGT, FSU et Solidaires appellent au rassemblement ce mardi 8 mars, à midi, devant la sous-préfecture de Brest, pour défendre l’égalité femme-homme.

    Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent, ce mardi 8 mars, à une « grève féministe pour porter les nombreuses revendications des femmes. Nous appelons les salariés à se réunir à midi devant la sous-préfecture de Brest », exhortent les organisations syndicales.

    « L’égalité femme-homme devait être la "grande cause du quinquennat". Force est de constater que le compte n’y est pas. Les salaires des femmes restent très inférieurs à ceux des hommes. Les métiers les plus précaires, majoritairement occupés par des femmes, ont été exclus des plans de relance mis en place à la suite de la covid-19. Une fois encore, l’égalité est relayée au second plan, voire complètement bafouée ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À l’image du LNG Alliance (Gazocéan) actuellement en réparation à Brest, les méthaniers continuent d’arriver à la pointe bretonne.À l’image du LNG Alliance (Gazocéan) actuellement en réparation à Brest, les méthaniers continuent d’arriver à la pointe bretonne. 

    La guerre en Ukraine aura forcément des répercussions sur l’activité du port de Brest, en matière de trafic commercial et d’activité de réparation.

    « Il n’y a pas d’export vers la Russie ou l’Ukraine ces dernières années, à partir du port de Brest, ou dans des quantités insignifiantes », confirme le service économique de la Région Bretagne. « En revanche, les importations en provenance de ces deux pays représentaient 28 % du trafic en 2021, soit 582 743 t de marchandises (535 000 t venant de Russie et 48 000 t d’Ukraine) ».

    Il s’agit, en provenance de Russie, à 99 % de produits pétroliers arrivant des ports de Primorsk et Vysotsk et 1 % de produits alimentaires de Kaliningrad. Les marchandises en provenance d’Ukraine sont constituées à 97 % de produits agroalimentaires (tourteaux de tournesol et fèves ou graines de soja) venant des ports de Nikolayev, Odessa et Kherson, passés sous contrôle russe depuis quelques jours.

    Moins de méthaniers chez Damen ?

    Pour les activités de réparation de la société hollandaise Damen installée sur le port, il faut également se préparer à des conséquences à court terme. Ces dernières années, le chantier de réparation brestois a intensifié ses prises en charge de paquebots et de méthaniers. L’arrêt de la commercialisation du gaz liquéfié russe avec les pays occidentaux aura-t-il des conséquences pour le plan de charge du chantier brestois ?

    Ces dernières années, les passages de méthaniers russes étaient pour le moins épisodiques (une poignée par an). Mais toute la question est de savoir si l’embargo sur les exportations russes va ralentir l’activité générale des méthaniers (russes et autres) dans l’ouest de l’Europe et donc les passages par le chantier brestois.

    D’un autre côté, le marché du gaz liquéfié devrait se réorganiser et voir affluer des navires provenant d’autres sources d’approvisionnement, même si l’activité mondiale semble largement dominée par les sites de production russes.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Stéphane Jézequel 

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  • La centrale de Landivisiau est alimentée par l’arrivée de gaz au terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne, en Loire-Atlantique.La centrale de Landivisiau est alimentée par l’arrivée de gaz au terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne, en Loire-Atlantique. 

    Du gaz de schiste, dont l’extraction est illégale en France, pourrait servir à alimenter la centrale de Landivisiau (29). La traçabilité du gaz naturel liquéfié importé en France pose question.

    Soixante-dix-huit escales et 57 déchargements de navires pour un total de 58 TWh de gaz naturel liquéfié. C’est le bilan 2021 du terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne, selon son exploitant Elengy. Dans ce volume, quelle est la part de gaz de schiste importé des États-Unis, depuis septembre 2021, dans le cadre du contrat Cheniere, signé par Engie et révélé, en décembre 2021, par l’association les Amis de la Terre (*) ? ? La filiale de GRTgaz au sein du groupe Engie fait savoir qu’aucun opérateur n’est capable de donner la composition du gaz chargé sur un navire puis débarqué pour être injecté dans un réseau.

    Qui peut dire, donc, si parmi les 26 navires qui ont quitté les États-Unis pour l’Europe avec du gaz naturel liquéfié à bord en janvier 2022, d’aucuns ont embarqué du gaz de schiste, dont l’extraction est interdite en France ?

    « Le biométhane, seul gaz dont on peut garantir l’origine »

    « Personne, effectivement, confirme Amaury Mazon, délégué territorial Centre Atlantique à GRTgaz. Dès les États-Unis, avant même d’être liquéfié, ce gaz non conventionnel est mélangé à d’autres gaz dans le réseau américain. En fait, le seul gaz dont on puisse garantir l’origine, c’est le biométhane produit localement ».  « Ce qu’on peut vérifier, en revanche, c’est le pouvoir calorifique, la teneur en CO2, en eau… des critères physico-chimiques compatibles avec l’injection dans notre réseau », complète-t-il.

    "En fait, le seul gaz dont on puisse garantir l’origine, c’est le biométhane produit localement."

    Le gaz américain couvre 20 % à 25 % de l’approvisionnement européen, environ 6 % pour la France. Engie, qui évoque des « données contractuelles confidentielles », soutient que son vendeur de gaz naturel liquéfié « s’est engagé dans un effort de transparence, de traçabilité du contenu carbone de sa chaîne gaz et d’amélioration continue de la gestion des émissions de méthane et de CO2 ».

     

    « En fonction des opportunités du marché »

    Pas suffisant pour ôter le doute sur l’introduction de « gaz non conventionnel » et aller dans le sens d’une réelle traçabilité que pourraient exiger les consommateurs français de gaz naturel auprès des multiples fournisseurs. Pas moins de 155 expéditeurs sont présents sur le réseau de GRTgaz, qui assure 90 % de l’acheminement du gaz naturel dans l’Hexagone. Et parmi les clients industriels, la centrale au gaz de Landivisiau. Ses opposants et des élus écologistes régionaux redoutent que du gaz de schiste ne contribue à l’alimenter. TotalEnergies indique au Télégramme s’approvisionner « directement sur le marché de gros, auprès d’une multitude de fournisseurs, en fonction des opportunités du marché ».

    Aux Amis de la Terre, Lorette Philippot pointait, en décembre, l’incohérence du contrat Cheniere face aux enjeux climatiques, « quand un an plus tôt l’État actionnaire d’Engie s’opposait à la signature d’un contrat similaire d’importation de gaz de schiste du fait de ses conséquences environnementales ».

    Pour Elengy, le plus important à court terme, c’est que ses trois terminaux français « ont représenté 30 % de l’acheminement du gaz en janvier et ont contribué à la sécurisation de l’approvisionnement ».

    (*) Selon l’association, qui a consulté des documents confidentiels, il prévoirait « l’achat, entre 2021 et 2032, de l’équivalent d’une centaine de méthaniers de gaz naturel liquéfié ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Bruno Salaun

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  • Depuis l’annonce de la liquidation, le chantier naval Sibiril Technologies de Carantec est à l’arrêt.Depuis l’annonce de la liquidation, le chantier naval Sibiril Technologies de Carantec est à l’arrêt. (Le Télégramme)

    Le chantier naval Sibiril Technologies est fermé, après la liquidation judiciaire de l’entreprise prononcée le 22 février. Une vingtaine de salariés se retrouvent sans emploi.

    Depuis l’annonce officielle de sa liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Brest, le 22 février dernier, le chantier naval Sibiril Technologies, à Carantec, a cessé son activité et l’entreprise est fermée. « C’est vraiment dommage, parce qu’on sortait de bons bateaux ! », a réagi Jean-Pierre Le Goff, qui avait racheté le chantier Sibiril en 2011.

    L’entreprise était spécialisée dans la construction de navires de servitude, pour la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et pour les ports, et de bateaux de pêche. « Mais nous avons accumulé les difficultés ces dernières années avec des bateaux vendus à des prix non corrects, le covid qui a engendré des retards et des pertes de productivité », avoue l’ancien patron. Ce à quoi il faut ajouter la perte du client principal, en 2019 : la SNSM, qui a confié la construction de ses bateaux au chantier de Gironde Naval Couach.

    Cette semaine, les 22 salariés de Sibiril technologies, tous licenciés, ont pu rencontrer le liquidateur, Me Pagani, de Brest. Un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) a été mis en place.

    Deux bateaux en construction

    Enfin, que vont devenir les deux bateaux encore en construction dans les hangars de Carantec ? En 2022, Sibiril Technologies devait livrer un canot tout temps à la station SNSM de Saint-Malo et une pilotine au port de Dunkerque. Le sujet devrait être réglé dans le cadre de la procédure de liquidation.

    Pour Jean-Pierre Le Goff et les Carantécois, c’est une entreprise « emblématique » qui disparaît. Forts d’une expérience navale de plusieurs décennies, les « Chantiers Sibiril » avaient participé, pendant la Seconde guerre mondiale, à la Résistance et permis à 200 personnes de traverser la Manche.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Monique Kéromnès 

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  • Un certain nombre de messages étaient véhiculés dans le cortège mené par la Fanfare invisible, ce dimanche matin à Brest, autour du marché de Saint-Louis.Un certain nombre de messages étaient véhiculés dans le cortège mené par la Fanfare invisible, ce dimanche matin à Brest, autour du marché de Saint-Louis. 

    En préambule à la journée de mobilisation du 8 mars, le collectif des Brestoises pour les droits des femmes a rassemblé, ce dimanche 6 mars et en musique, une centaine de participantes et participants profitant de l’affluence du marché.

    Ce dimanche à Brest, à l’initiative du collectif des Brestoises pour les droits des femmes, « Fanfare invisible » en tête, un cortège d’une centaine de personnes est parti de l’angle de l’église Saint-Louis pour remonter vers l’axe du marché du centre-ville. Égalité salariale, répartition des tâches domestiques, reconnaissance des métiers du soin et du social échappant à une reconnaissance suffisante, dénonciation des violences conjugales et discriminatoires… En 2022, à la pointe du vieux continent européen, les revendications sont encore nombreuses pour tendre vers l’égalité homme-femme.

    « La pandémie de covid-19 et la crise sanitaire qui en a découlé ont été un révélateur autant qu’un accélérateur de toutes les charges qui reposent sur les femmes. Au travail, à la maison, dans la prise en charge des enfants et des personnes âgées », résumait une organisatrice brestoise de ce moment festif.

    En musique et chansons, les messages du collectif sont passés dans la bonne humeur. Pas un luxe, en cette période de chaos international.En musique et chansons, les messages du collectif sont passés dans la bonne humeur. Pas un luxe, en cette période de chaos international.

    Pas payées

    La crise sanitaire a montré à quel point ce sont majoritairement les femmes qui prennent soin de la population et de leurs proches, sans bénéficier de la reconnaissance et des avantages salariaux, notamment. « Elles donnent bien plus que les hommes, durant leur activité, et disposent de bien moins, au moment de leur retraite. Nous luttons pour effacer ce déséquilibre et cette injustice ». Revaloriser les métiers, les salaires et l’ensemble du travail « invisible » de la vie de tous les jours ! La crise sanitaire a augmenté la charge de travail et la charge mentale des femmes, sans vraiment modifier la manière de fonctionner des hommes », appuie une autre participante.

    Pourtant en première ligne

    « Les femmes sont en première ligne mais ne sont pas reconnues en tant que telles. Nous faisons tout pour que cela change », ajoute Marie Dagnaud au nom de la CGT Éducation, qui sera partie prenante de la journée de mobilisation du 8 mars.

    « Toutes les femmes ne pourront pas se libérer le 8 mars, pour les raisons évoquées, alors nous avons imaginé cette matinée de mobilisation en musique et en chanson ». Créé en janvier 2020, composé d’une centaine de personnes, le collectif « Brestoises pour les droits des femmes » continue de mobiliser à travers des actions revendicatives et festives. Le 8 mars, le collectif appelle à la grève « pour enfin gagner l’égalité salariale ! ».

    Contact

    Courriel du collectif : cbddf@riseup.net. Sur Instagram : @brestoisesprlesdroitsdesfemmes, et sur Facebook : @collectifdesbrestoises.

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  • Vidéo d'actualité CGT CHRU Brest-Carhaix. ( Fb.com - 04/03/2022 )

    CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA VIDEO

    Dans notre vidéo de la semaine bien évidemment nous parlerons de notre inquiétude par rapport à la situation en Ukraine, nous ferons un point concernant l’actualité des situations difficiles de certains services du CHRU Brest. Nous vous donnerons enfin l’agenda des prochaines dates d’actions à venir…
     
     
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  • Brest. Un accord trouvé à Eco chaleur, le préavis de grève levé. ( OF.fr - 04/03/22 - 16h55 )                  La chaufferie au bois du Spernot, à Brest (Finistère), était concernée par le préavis de grève. 

    Un accord a été trouvé in extremis entre la direction d’Eco chaleur, en charge du réseau de chaleur urbain de Brest (Finistère), et les représentants du personnel. Ils menaçaient de faire grève si leurs salaires n’étaient pas revalorisés.

    La grève n’aura pas lieu à Eco chaleur, l’entreprise en charge du réseau de chaleur urbain de Brest. Un accord a effectivement été trouvé in extremis, ce jeudi 3 mars 2022, entre la direction et les représentants du personnel, qui demandaient une revalorisation salariale dans le cadre des négociations annuelles

    Une augmentation, dont le montant reste confidentiel, a été actée. « On est loin des 200 € qu’on demandait, mais il y a une réelle avancée », salue Jean-Paul Martin, délégué syndical Force ouvrière.

    Une « bonne nouvelle »

    Par conséquent, une majorité du personnel a décidé de lever le préavis de grève, qui devait démarrer ce jeudi 3 mars 2022 à 16 h 30 et potentiellement être reconduit. « C’est une bonne nouvelle, même si certains restent mécontents. La meilleure des grèves, c’est celle qui n’a pas lieu », estime Jean-Paul Martin.

    Eco chaleur est une filiale de Dalkia, dans le giron du groupe EDF. Elle possède une usine d’incinération de déchets au Spernot, produisant de l’énergie thermique. De nombreux équipements et logements publics sont raccordés à son réseau de chauffage.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura DANIEL

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  • Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine agite la menace nucléaire. Un signal qui résonne fort en Bretagne, puisque l’un des sièges stratégiques de la dissuasion nucléaire se trouve à l’Ile Longue près de Brest. C’est là que sont hébergés les 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. Décryptage de la situation avec Roland de Penanros, président de l’université européenne de la Paix et membre du Cian 29 qui milite pour la fin des armes nucléaires. Il était sur Tébéo-Tébésud dans l’émission Bonjour Bretagne.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • « Gros profits/Salaires mini », la banderole met en avant la hausse de 6,3 % du chiffre d’affaires du groupe Renault en 2021, alors que les salaires du personnel restent inchangés, et les primes en ba« Gros profits/Salaires mini », la banderole met en avant la hausse de 6,3 % du chiffre d’affaires du groupe Renault en 2021, alors que les salaires du personnel restent inchangés, et les primes en baisse. 

    Ce vendredi, des personnels de Renault Retail Group faisaient grève. Le pessimisme a gagné les troupes, mais les revendications sont simples : l’amélioration des conditions de travail, une augmentation des salaires, ou encore une prime d’ancienneté.

    Le 16 février dernier, le personnel de Renault Retail Group tenait un piquet de grève intersyndicale (CGT, CFDT), route de Paris, pour dénoncer la vente de leur établissement en 2023. D’ici là, ils veulent quand même faire entendre leur voix et apprécieraient « au moins un geste de la part de la direction », explique Christophe Cardani, sans trop y croire. Pour Hervé Scieur, trente ans de boutique, « ils ne savent même pas qui on est : du bétail, une variable d’ajustement ».

    Les troupes n’y croient plus vraiment

    S’ils sont à nouveau en grève ce vendredi, c’est parce que la seconde réunion des NAO (Négociations annuelles obligatoires) se tiendra le lundi 7 mars. Lors de la première réunion du 17 février, la direction s’est présentée « sans aucune base de négociations, et s’est dit à cours de réflexion », souffle Christophe Cardani. Le groupe est pessimiste et ne s’attend pas à un effort de la part de sa hiérarchie. « On ne rêve pas et on a bien compris. On voit, quelques jours après la réunion, que le chiffre d’affaires de l’entreprise augmente, et nos primes diminuent. Ils veulent nous donner les quelques miettes, mais ça n’est pas à la hauteur. Le rapport de force lors des négociations n’est pas équitable », poursuit-il. « On a au moins envie de savoir où on sera dans un an ! », ajoute Eddy Caradec.

    « La direction s’est présentée sans aucunes bases de négociations, et s’est dit à cours de réflexion. »

    « On veut qu’on nous paye dignement »

    Malgré tout, les syndicats ne flancheront pas et comptent faire ce qui est en leur pouvoir pour faire entendre leur voix, en espérant enfin un effort de leur direction avant la fermeture. « Aujourd’hui, ce qu’on veut, c’est qu’on nous paye dignement par rapport au travail qu’on fait. On demande une amélioration de nos conditions de travail, une augmentation générale des salaires, l’égalité du salaire homme-femme à compétences égales », explique Christophe Cardani. Un treizième mois, une prime d’ancienneté, l’augmentation des cotisations patronales et une revalorisation de certaines primes, comme la prime de transport, ou les chèques-déjeuners sont également souhaités.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Lilian Rodriguez

     

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  • Pierre-Yves Cadalen. Pierre-Yves Cadalen. 

    Pierre-Yves Cadalen, Brestois, conduisait la liste « Bretagne insoumise » aux dernières élections régionales. Il donne son point de vue sur la guerre en Ukraine et les moyens de la faire cesser.

    « L’agression russe de l’Ukraine est inacceptable. Notre solidarité doit aller au peuple ukrainien, et les réfugiés doivent être accueillis en Europe. La solidarité doit être concrète. 

    À ce stade, une riposte militaire depuis l’extérieur de l’Ukraine serait irresponsable et doit être absolument écartée. Même si la possibilité d’une guerre nucléaire est peu vraisemblable, une telle situation rappelle la nécessité impérative d’œuvrer au désarmement nucléaire multilatéral. Le calcul de Vladimir Poutine n’est vraisemblablement pas bon. Si l’armée russe devient une armée d’occupation, elle aura le plus grand mal à ne pas s’enliser durablement. La population russe elle-même, dont l’hostilité à ce conflit s’est manifestée dans les rues, acceptera de moins en moins les coûts de la guerre.

    Les sanctions économiques doivent porter sur Poutine et ses amis oligarques. Il faut pour cela se donner les moyens de lutter contre les blanchisseurs d’argent, qui leur permettent de détourner tant d’argent de Russie : c’est ce que suggère l’économiste Paul Krugman. Mais des sanctions financières et commerciales dictées par les États-Unis auront un impact négatif sur les populations russes et européennes. La France doit jouer un rôle de médiation, et peser pour que l’Europe prenne toute sa place dans les négociations, qui doivent se tenir dans un cadre pertinent : l’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est tout indiquée pour cela. Ce n’est pas à un Biden, fervent soutien à l’invasion de l’Irak en 2003, avec les résultats que l’on sait, que l’on peut faire confiance pour un règlement satisfaisant d’un conflit européen. Le Président ukrainien Zelinsky a indiqué un objectif de négociation prometteur : que l’Ukraine soit pleinement souveraine sur le plan politique, tout en étant neutre et hors de l’Otan. L’armée russe doit bien entendu se retirer d’Ukraine. C’est une position raisonnable à laquelle des négociations devraient pouvoir aboutir.

    Les coups de menton et les appels guerriers que certains formulent dans les colonnes de journaux ou sur les plateaux télévisés ne sont pas à la hauteur de la situation. Si nous avions négocié en amont, ces dernières années, nous n’en serions pas là. Il faut, comme le disait jeudi soir dernier l’ancien ministre Dominique de Villepin, entraîner la Russie dans la négociation, car elle est vouée à s’enliser militairement. »

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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