• À Brest, une conférence sur la situation en Ukraine, ce jeudi. ( OF.fr - 01/02/22 - 12h46 )      Conférence Ukraine Brest 

    À Brest, l’Université européenne de la paix et le patronage laïque Guérin organisent une conférence intitulée : « Comment on en est arrivé là, et comment en sortir​ ? », jeudi 3 mars 2022.

    « Ukraine : Comment on en est arrivé là, et comment en sortir​ ? », voilà les questions tenteront de répondre des organisateurs d’une conférence qui se tiendra jeudi 3 mars 2022 au Patronage laïque Guérin (1, rue Alexandre-Ribot). Organisé par l’Université Européenne de la Paix et le PL Guérin, dans le cadre des «Jeudis du PL».

    À partir d’une vidéo et de divers documents, intervenants et public discuteront des raisons de cette crise et des moyens de la résoudre. L’événement est organisé par l’Université européenne de la paix et le PL Guérin, dans le cadre des « Jeudis du PL ». 18 h 30. Entrée libre.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Brest. Une grève sur le réseau de chaleur urbain à partir de jeudi. ( OF.fr - 01/02/22 - 18h09 )                  La chaufferie au bois du Spernot devrait être à l’arrêt, jeudi 3 mars 2022, à Brest (Finistère). 

    Des salariés d’Eco chaleur, la société concessionnaire du réseau de chaleur urbain de Brest (Finistère), demandent une revalorisation salariale. Ils ont déposé un préavis de grève à partir de jeudi 3 mars 2022, ce qui devrait mettre l’usine d’incinération du Spernot à l’arrêt.

    Eco chaleur, la société en charge du réseau de chaleur urbain de Brest (Finistère), devrait bien entamer un mouvement de grève à partir de jeudi 3 mars 2022, à 16 h 30. Une réunion avait lieu ce mardi 1er mars 2022, mais elle n’a pas pu aboutir à un accord avec la direction.

    Une majorité des quarante salariés suivront donc le préavis de grève déposé par Force ouvrière. Ils demandent 200 € d’augmentation salariale dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), quand leur direction ne leur en proposerait que 65.

    Le réseau alimente notamment l’hôpital

    Eco chaleur est une filiale de Dalkia, dans le giron du groupe EDF. Elle possède une usine d’incinération de déchets au Spernot, produisant de l’énergie thermique. De nombreux équipements et logements publics sont raccordés à son réseau de chauffage. Si la grève était amenée à durer, des perturbations pourraient avoir lieu, même s’il existe, dans un premier temps, des options de substitution.

    « En cas de grève, tout s’arrête : les ordures s’accumulent et nous ne produisons plus de chauffage et d’électricité », indique Jean-Paul Martin, délégué syndical FO. Il espère que des précautions ont été prises pour l’hôpital : « On a prévenu, il faut que les chaudières suivent. »

    Une précédente grève en 2010

    Sans geste de la direction, les syndicats envisagent de renouveler ce préavis de grève au jour le jour. « On va au conflit, mais on garde la porte ouverte, on est prêts à négocier. Personne ne veut que ça aille aussi loin qu’en 2010 », assure le délégué syndical.

    À l’époque, la société en charge de l’usine s’appelait Géval et était une filiale de Véolia. Le mouvement de grève avait duré douze jours mais n’avait quasiment eu aucune incidence sur le fonctionnement du réseau. Ni sur les négociations salariales, qui n’avaient pas abouti.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura DANIEL.

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  • Frédéric Volle, secrétaire général, et Céline Chopin, secrétaire départementale du Snudi FO 29, vendredi lors de l’assemblée générale annuelle, à Brest.Frédéric Volle, secrétaire général, et Céline Chopin, secrétaire départementale du Snudi FO 29, vendredi lors de l’assemblée générale annuelle, à Brest.

    Le Snudi (Syndicat national unifié des directeurs et instituteurs) FO 29 s’est réuni en assemblée générale annuelle dans ses locaux du 5, rue de l’Observatoire, à Brest, vendredi. Une réunion qui s’est faite en présence de son secrétaire général, Frédéric Volle. Ce dernier a, entre autres, encouragé le syndicat « dans son action avec le lancement de la pétition pour le retour de la semaine de quatre jours (sur 36 semaines) à Brest comme sur tout le département. La pétition mise en ligne le 24 février a aujourd’hui déjà recueilli une centaine de signatures d’enseignants », affirme le Snudi FO 29, dont le bureau est composé de Céline Chopin, secrétaire départementale ; Christelle Le Cam, secrétaire adjointe ; Aurélie Dollo, trésorière ; Josette Le Cocquen, trésorière adjointe ; Jennifer Fouche et Katia Mignot, archivistes.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Les infos de l'Union Locale Cgt de Brest du 1er mars 2022 :
    A noter dans vos agendas :
    – 8 mars : Journée internationale des droits des femmes.
    – 17 mars : Journée interpro, continuité du 27/01.
    – 24 mars : Action des retraité.es à Carhaix.
    – 31 mars : Mobilisation des territoriaux

    Source : https://www.facebook.com

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  • À Carhaix, l’association France Palestine Solidarité continue son aide au camp d’El Arroub. ( OF.fr - 27/02/22 - 18h02 )                  Le nouveau bureau élu en novembre 2021 de l’association France Palestine Solidarité Centre Bretagne à Carhaix (Finistère), lors de leur traditionnelle soirée annuelle samedi 26 février 2022. 

    ​À Carhaix (Finistère), samedi 26 février 2022, les membres de l’association France Palestine Solidarité de Centre-Bretagne se sont réunis pour leur traditionnelle soirée annuelle. L’occasion de faire un point sur les actions en projet pour 2022. Entretien avec Jean-Pierre Jeudy, porte-parole.

    L’association France Palestine Solidarité Centre Bretagne s’est réunie samedi 26 février à Carhaix (Finistère) pour leur soirée annuelle. La structure, qui existe depuis 2001, vient en aide à la population palestinienne qui vit dans les camps, en conflit avec Israël.

    Prise de parole sur la situation internationale, nouvelles adhésions, Jean-Pierre Jeudy, ancien président de la structure et désormais porte-parole, a détaillé l’ensemble des actions prévues pour l’année 2022.

    Jean-Pierre Jeudy, ancien président de l’association France Palestine Solidarité à Carhaix (Finistère) et porte-parole de l’association.

    Comment se porte l’association ?

    Plutôt bien. Nous comptons une bonne soixantaine d’adhérents aujourd’hui. Mais nous avons été jusqu’à 90 par le passé.

    Quels sont les projets à venir en 2022 ?

    En 2020, nous avions commencé l’aménagement de la maison de l’enfance. Les élus du camp d’El Arroub, que nous accompagnons, ont suggéré que l’on continue. Donc il est prévu d’installer une aire de jeux pour les enfants devant la grande esplanade en face du bâtiment. Ils nous ont dit qu’il appellerait ce lieu « Carhaix », en clin d’œil.

    Il y a aussi le « Printemps de la Palestine », qui rassemble des séances de cinéma dans le coin. À Carhaix, Gourin (Morbihan) et Rostrenen (Côtes-d’Armor), d’avril à juin 2022. On pourra sûrement y voir le film Little Palestine. Des temps de débats et des conférences sont envisagés.

    Avez-vous l’intention de reprendre les voyages ?

    Nous devions accueillir huit femmes du camp pour qu’elles viennent voir comment on peut monter des activités culturelles. Elles veulent s’en charger car le groupe de Médecins sans frontières a arrêté ces animations là-bas. L’idée est de le donner un aperçu de ce qu’on fait ici.

    Il est un peu tôt encore pour planifier le voyage à cause du Covid-19. On peut espérer en 2023 quand ce sera plus calme.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Recueilli par Victoria GEFFARD.

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  • Quimperlé. Quatrième samedi consécutif de mobilisation du monde paysan. ( OF.fr - 27/02/22 - 17h23 )

    Samedi midi, les membres de la Coordination rurale ont organisé un barbecue sur le parking du stade Jean-Charter, juste en face du centre Leclerc de la rue de Pont-Aven. 

    En ce 26 février 2022, quatrième samedi consécutif de mobilisation à Quimperlé (Finistère) pour le monde paysan. Après la FDSEA (Fédération départementale des syndicats des exploitants agricoles) et les JA (Jeunes agriculteurs), c’est la Coordination rurale qui a occupé le devant de la scène et s’est installée sur le parking, devant le centre Leclerc, rue de Pont-Aven.

    Pour l’agriculture, des prix, pas des primes et pas de mépris. Nous sommes pour une ZAL, une zone agricole libre. STOP, pour Sécurité, Transparence, Origine et Proximité.

    Il est près de 10 h 30, samedi, sur le parking du stade Jean-Charter. De l’autre côté de la rue de Pont-Aven, se trouve le centre Leclerc. En toute décontraction, l’un des responsables de la grande surface a traversé la chaussée. Il s’agit du directeur général, Florent Bigard, venu à la rencontre des manifestants.

    Il discute avec les gendarmes et avec Véronique Le Floch, agricultrice à Elliant, en lait bio et viande bovine. Elle est la présidente de la Coordination rurale de Bretagne. C’est elle qui écrit les slogans et prépare les pancartes, avant de les accrocher, bien en évidence, sur le bord de la route.

    « Interpeller le consommateur »

    Les tracteurs de la Coordination rurale, garés sur le parking du stade Jean-Charter, samedi. 
     

    Après trois samedis plus tendus et plus mouvementés avec des agriculteurs de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats des exploitants agricoles) et des JA (Jeunes agriculteurs), l’ambiance et l’atmosphère sont tout autres aux abords des grandes surfaces de ville. Changement de décor complet. Les samedis se suivent, mais ne se ressemblent pas.

    Cinq tracteurs seront là. Mais c’est juste pour le décor et le paysage, juste pour marquer notre présence. Nous allons effectuer une distribution de tracts sur le giratoire, mais en veillant à ne pas trop perturber la circulation, juste en la ralentissant un peu. À midi, nous avons prévu un barbecue sur le parking​, annonce Véronique Le Floch.

    Nous voulons interpeller les consommateurs, pour savoir ce qu’ils pensent de cette situation. À savoir, si un agriculteur pouvait continuer à travailler, sans gagner sa vie. Les consommateurs, comment voient-ils l’avenir ? Derrière chaque paysan en Bretagne, il y a cinq emplois. Aujourd’hui, c’est notre souveraineté alimentaire qui est jeu​, poursuit l’agricultrice.

    « Pour un commerce équitable et responsable »

    Comme il l’avait fait, il y a quinze jours, Franck Chapoulie, le maire de Mellac (à droite), est venu à la rencontre des agriculteurs. Il est ici en discussion avec Véronique Le Floch, la responsable régionale de la Coordination rurale. 
     

    À la Coordination rurale, nous sommes pour un commerce équitable et responsable. Aujourd’hui, il y a un conseiller extérieur pour quatre exploitations. Ce sont des donneurs d’ordre, des contrôleurs. Mais ce n’est pas ce que l’on veut. Nous n’avons pas choisi ce métier pour l’exercer dans de telles conditions. Nous voulons être maîtres chez nous, maîtres de notre avenir​, proclame-t-elle. Dans notre syndicat, il y a une réelle volonté d’autonomie et d’indépendance. ​Véronique Le Floch marque une pause. Vous savez, on ne veut pas passer notre temps à se plaindre. Mais notre bonne volonté a ses limites.

    Ce que demande la Coordination rurale ? De la transparence avec les industriels et nos coopératives. Arrêtons d’exporter, pour ensuite importer. Gardons en France, chez nous, ce que les gens veulent manger.

    Comme ses bonnes, belles et appétissantes saucisses qui grillaient sur le barbecue, sur les coups de 13 h.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Vincent THAËRON 

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  • Carhaix. Une mobilisation à l’institut médico-social Kerampuilh pour la prime de 183 € pour tous. ( OF.fr  - 26/02/22 - 18h15 )                 Le syndicat CGT (Confédération générale du travail) de l’institut médico-social de Kerampuilh à Carhaix veut que la prime des 183 € s’applique à tous les agents, incluant ceux de la restauration. 

    ​Le syndicat CGT de l’Établissement public médico-social (EMPS) de Kerampuilh à Carhaix (Finistère) annonce une mobilisation des agents vendredi 4 mars 2022. Ils revendiquent la prime de 183 € prévue dans le Ségur de la santé, cette grande consultation des acteurs du soin. Les personnels de la restauration, administratifs et d’entretien doivent être inclus, selon eux.

    L’équipe CGT, la Confédération générale du travail, de l’Établissement public médico-social (EMPS) de Kerampuilh à Carhaix (Finistère), annonce un débrayage vendredi 4 mars 2022, à 14 h. Il se fera devant leur lieu de travail.

    Les agents demandent la prime de 183 € pour tous, donnée à l’ensemble du personnel de santé. Cette reconnaissance en salaire est prévue dans le Ségur de la santé, immense consultation des acteurs du soin organisée par le gouvernement.

    « Nous demandons une égalité de traitement »

    Or, dans cet institut médico-social qui accueille 90 enfants, seuls les professionnels éducatifs en ont bénéficié. « Nous voulons tous pouvoir justifier de cette revalorisation de salaire. Les services de restauration, administratifs et d’entretien ont aussi été confrontés aux mêmes conditions de travail. Nous sommes solidaires et demandons une égalité de traitement », dénonce Chloé Le Coz, de la CGT. Cela concerne 15 personnes sur les 70 salariés.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Victoria GEFFARD 

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  • Brest. Des riverains se fédèrent pour réclamer des Assises de l’urbanisme. ( OF.fr - 27/02/22 - 12h59 )                 La future résidence senior rue de Glasgow est le premier projet contesté par le collectif Au pied du mur.

    Une trentaine de riverains se sont rassemblés devant l’ancienne maison de retraite de l’Adoration, rue de Glasgow, à Brest, pour contester le projet de résidence senior. Le collectif Au pied du mur a mis en ligne une pétition pour réclamer plus de concertations dans l’urbanisation de la ville.

    Plus de concertation et moins de constructions : c’est en substance ce que réclame le collectif Au pied du mur, dont la pétition vient tout juste d’être mise en ligne, ce samedi 26 février. Son intitulé : « Trop de constructions débridées à Brest Métropole ! Pour des Assises de l’Urbanisme avec les habitants et les habitantes ». Les premiers signataires sont des associations de riverains, tous opposés à un projet de construction à Brest ou alentours (les Perles de Saint-Marc, Save Stang Alar, la Cantine du Moulin Blanc…).

    Le collectif Au pied du mur prévoit une tournée de ces lieux chaque samedi, en commençant aujourd’hui par l’ancienne maison de retraite de l’Adoration, rue de Glasgow, qui deviendra une résidence senior de 116 logements. « Ils vont bétonner des sols naturels, le bâtiment s’étendra jusqu’ici, sur sept étages ! », lance Bénédicte Havard Duclos, désignant depuis la rue piétonne le jardin en arrière-cours de l’actuel bâtiment.

    Urbanisme spéculatif ?

    Cette riveraine, membre du collectif, estime que « la dimension spéculative devient incontrôlable à Brest. Les promoteurs ne construisent que des résidences seniors et étudiantes pour faire de la défiscalisation ».

    Face à la contestation, le promoteur Bouygues Immobilier avait revu sa copie et prévu de créer un jardin partagé dans la résidence. Malgré tout, les riverains avaient déposé un recours gracieux contre le projet le 18 janvier 2022.

    Le collectif propose de réfléchir, en concertation avec Brest Métropole, à une charte de l’urbanisme qui mettrait l’accent sur la mixité sociale, la préservation de la biodiversité et la transparence envers les habitants.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Julia TOUSSAINT

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  • Non au lithium pour les Bigoudens

    Ce samedi, la cour de l’ancienne école publique de Tréguennec (29) était bien trop petite pour contenir les quelque 600 manifestants venus protester contre une hypothétique mine de lithium dans la commune.

    Ce samedi, en début d’après-midi, plus de 600 manifestants ont convergé vers Tréguennec (320 habitants), dans le pays Bigouden, pour protester contre une éventuelle exploitation minière du vaste gisement de lithium contenu, en bord de mer, dans le sous-sol de cette commune. Stéphane Le Garrec, l’organisateur de ce rassemblement, n’en croyait pas ses yeux. « Nous sommes 8 000 sur Facebook, les gens ont bien suivi notre appel. ».

    Et tout avait été prévu pour accueillir beaucoup de monde. La gendarmerie, présente dans le bourg avait même mis en place une déviation, en prévision d’un trafic routier inhabituel.

    « C’est un endroit magnifique »

    Dans la foule se trouvait Catherine. « Je connais très bien la zone en question. C’est un endroit magnifique, un vrai paradis pour la faune et la flore, mais aussi les humains. Les images de mines à ciel ouvert sont impressionnantes. Je ne peux pas imaginer un tel trou béant dans une zone naturelle protégée. C’est pourquoi je suis là aujourd’hui. »

    De nombreuses pancartes étaient brandies. On pouvait y lire : « Tréguennec illumine dans son désir de faire mine » ; ou encore, « Ni ici ni ailleurs pour un monde meilleur ».

    Manifestation à Tréguennec (29), le 26 février 2022, contre l'éventuelle exploitation d'un gisement de lithium.Si aucun projet d’extraction de lithium n’est prévu, selon le ministère de la Transition écologique, la vigilance est de mise parmi les manifestants. 

    C’est le maire, Stéphane Morel qui, le premier, a pris la parole sur une petite estrade aménagée sur des palettes. Après avoir demandé de respecter une minute de silence pour le peuple ukrainien, l’élu a annoncé qu’une motion contre un éventuel projet de mine avait été votée la veille au conseil municipal. Et que cette motion serait aussi proposée aux autres conseils municipaux du secteur.

    « La zone, classée Natura 2000, est labellisée zone humide d’importance internationale, a poursuivi Stéphane Morel. Elle est proche d’un site archéologique préhistorique classé. Un projet minier serait de la folie. » L’élu a aussi fait part d’un message reçu du ministère de la Transition écologique, à 12 h 56. « Il dit qu’aucun projet d’extraction de lithium n’est prévu sur la commune. Nous resterons vigilants. »

    « Restons vigilants »

    Vincent Bonnecase, président d’une association locale, le Bruit des Galets, a invité tous les participants au rassemblement à rester vigilants. Il a également justifié l’organisation de la manifestation, même si rien n’est véritablement décidé. « On nous dit qu’il n’y a rien dans les cartons. Mais attention, l’histoire nous montre que quand les choses sont sur les rails, il est souvent trop tard pour réagir. Aujourd’hui nous faisons entendre nos voix. Je voudrais aussi que l’on prenne conscience que les objets de haute technologie que nous utilisons aujourd’hui sont fabriqués avec des métaux rares qui proviennent des mines où travaillent souvent des enfants. Il ne s’agit pas de refuser ici ce que l’on accepte loin des regards. » Il est également revenu sur le classement de la zone. « Protéger une zone est un acte fort. On ne doit pas pouvoir faire marche arrière. » 

    Nicole et Félix Le Garrec dans la foule

    Les discours ont été chaudement applaudis. Claude, la cinquantaine, venu de Plogoff, haut lieu symbolique de la lutte bretonne contre un projet de centrale nucléaire dans les années 70, ne cachait pas son enthousiasme. « Je suis vraiment content de voir autant de monde. Toucher à cette zone serait un massacre. Je connais bien le secteur, j’y allais souvent quand j’étais ado. »

    Manifestation à Tréguennec (29), le 26 février 2022, contre l'éventuelle exploitation d'un gisement de lithium. Ici, Nicole et Félix Le Garrec, réalisateurs de "Des pierres contre des fusils"Nicole et Félix Le Garrec, témoins de la lutte de Plogoff contre le nucléaire, à travers leur film « Des pierres contre des fusils », ont pris la parole, ce samedi, à Tréguennec. 

    À quelques mètres de lui se tenaient Nicole et Félix Le Garrec, réalisateurs du film « Des pierres contre des fusils » tourné lors des événements de Plogoff. Le couple a été invité à prendre la parole. Un symbole fort.

    Didier DENIEL

    Sélection d'articles pour comprendre le dossier Du lithium en Pays bigouden

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • À Brest, environ 1 500 personnes rassemblées en soutien à l’Ukraine  (LT.fr-26/02/22-16h)

    Plus d’un millier de personnes ont arpenté les rues du centre-ville de Brest en soutien à l’Ukraine, aujourd’hui frappé par l’invasion de l’armée russe.

     

    Du bleu et du jaune à perte de vue. À Brest, environ 1 500 personnes ont arpenté les rues du centre-ville en soutien à la cause ukrainienne, ce samedi 26 février, pendant près de deux heures. Le rassemblement, initié par le collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29) et accompagné par de nombreuses associations et des hommes politiques a débuté par des prises de paroles sur la place de la Liberté.

    Des mères de famille ukrainiennes, installées à Brest depuis plusieurs années, ont raconté l’horreur du quotidien de leurs proches depuis jeudi 24 février. Le cortège a défilé dans les rues du centre-ville au son des « Poutine assassin » et « Liberté pour l’Ukraine ». Les participants ont déjà prévu de se retrouver la semaine prochaine pour un nouveau rassemblement.

    Vendredi, le maire de la ville, François Cuillandre, avait hissé le drapeau ukrainien place de la Liberté, dans une même volonté de soutien.

    source:  https://www.letelegramme.fr/

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  • À Quimper, place de la Résistance 300 agriculteurs venus à bord de 150 tracteurs ont protesté contre la hausse des charges et réclamé de meilleurs prix.À Quimper, place de la Résistance 300 agriculteurs venus à bord de 150 tracteurs ont protesté contre la hausse des charges et réclamé de meilleurs prix.

    Impressionnant défilé de tracteurs ce vendredi au centre-ville de Quimper. 150 engins venus de tout le département ont mis la pression alors que les négociations sur la loi Egalim (agriculture et alimentation) s’achèvent lundi.

    Le mécontentement des agriculteurs soumis depuis des mois à une flambée de leurs charges (aliment, énergie…) risque de s’aggraver avec la guerre en Ukraine. La mobilisation ce vendredi liée autant aux négociations de longue haleine sur la loi Egalim (pour l’équilibre des relations commerciales) qu’à l’inquiétude d’une nouvelle dégradation au niveau des charges, illustre cette période d’extrême tension. « L’annexion de la Crimée en 2014 et l’embargo de la Russie qui a suivi notamment sur le lait a été à l’origine de la crise de 2015, car à l’époque la Russie importait beaucoup de fromages, rappelle Stéphane Cornec (JA 29). La fermeture des frontières pourrait pousser Lactalis qui a de nombreux marchés en Russie à brader sa production en France et à déstabiliser le secteur, sans parler de l’augmentation du coût des céréales, de l’énergie. L’agriculture reste une monnaie d’échange dans les conflits ».

    « Qui n’a pas joué le jeu ? »

    Devant quelque 300 agriculteurs, venus de tout le département, réunis devant les 150 tracteurs rangés place de la Résistance, Jean-Alain Divanac’h (FDSEA) et Alexandre Castrec (JA) ont fait le bilan d’un échange avec le préfet. « Sur la loi Egalim 1, nous voulons savoir qui n’a pas joué le jeu et que les sanctions soient appliquées » ont-ils dit visant notamment la grande distribution. Les syndicalistes ont aussi pointé la responsabilité des pouvoirs publics sur les prix en évoquant des cantines scolaires qui fixent un repas à 1,50 € de « coût matière ». Ils ont aussi dénoncé une administration « bras armé des associations écologistes » avec une accumulation incessante de normes. Ce sont des réponses concrètes à ces « blocages » que les agriculteurs attendre d’urgence, alors que les discussions sur la deuxième loi EGalim s’achèvent lundi soir. Commencée vers 13 h, la mobilisation s’est terminée vers 16 h dans le calme.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À 22 ans, Pierre-Yves André a repris l’élevage familial de poules pondeuses, à la suite du décès tragique de son père.À 22 ans, Pierre-Yves André a repris l’élevage familial de poules pondeuses, à la suite du décès tragique de son père. 

    Les agriculteurs souffrent et le font savoir, en multipliant les manifestations ces dernières semaines et encore ce vendredi matin, à Quimper. Parmi eux, Pierre-Yves André, de Lampaul-Guimiliau. À 22 ans, il vient de s’installer. Trois ans après le suicide de son père, « victime d’un système qui nous met trop de pression ».

    À 22 ans, Pierre-Yves André, éleveur de poules pondeuses à Lampaul-Guimiliau, est des manifestations agricoles dans le pays de Morlaix. « Ce n’est plus possible ! On veut juste gagner notre vie avec notre boulot ! », lance le jeune homme. S’il témoigne, c’est aussi parce qu’il a vu comment un agriculteur peut en arriver au pire face à un système qui met « trop de pression ». Le 19 décembre 2018, son père, Jean-Paul, qui tenait l’exploitation familiale avec sa mère, s’est pendu, non loin de la ferme. Il avait 50 ans.

    « Jean-Paul n’en pouvait plus… »

    « C’est une accumulation de soucis qui l’a mené au pire. Il n’en pouvait plus… », dévoile Stéphanie, la mère de Pierre-Yves, qui évoque la « série noire » à laquelle l’exploitation a dû faire face.

    La salmonelle, c’est un énorme coup dur, un traumatisme. L’équivalent de la vache folle pour un laitier. C’est atroce de voir tout vide…

    En 2012, un an après avoir racheté les poulaillers au père de Stéphanie (avec qui ils étaient associés depuis 2002), le couple doit mettre aux normes ses installations pour poules en cage : 1,50 M€ à débourser. « On envisageait le plein air. Mais, à cette époque, les coopératives nous en ont dissuadés », explique l’exploitante. « Et, en 2014, ces mêmes coopératives reviennent vers nous pour nous demander de nous mettre au plein air ! Pour que les banques suivent, on n’avait pas le choix. C’est le côté fou du système… » Nouvel investissement et nouveau poulailler, donc, en 2017.

    La salmonelle dans un poulailler

    Mais deux jours après sa mise en route, la salmonelle est détectée dans un autre bâtiment. 140 000 poules doivent être abattues. « C’est un énorme coup dur, un traumatisme. L’équivalent de la vache folle pour un laitier. C’est atroce de voir tout vide… »

    Pendant des mois, le poulailler est inutilisable. Tout sera nettoyé de fond en comble. Et de nouvelles analyses réalisées. « Ils étaient une dizaine, en blanc, à faire des prélèvements partout. C’était un vrai stress. Quand il a vu ça, Jean-Paul s’est mis à pleurer… », se souvient Stéphanie, qui, aujourd’hui encore, redoute le passage, tous les deux mois, des autorités sanitaires. « C’est normal, mais, pour nous, ça fait remonter des mauvais souvenirs… » Neuf mois après, le poulailler est de nouveau opérationnel. Mais les pannes s’enchaînent, « le matériel avait pris l’eau lors du nettoyage », raconte Pierre-Yves, qui assure, à l’époque, jusqu’à 20 réparations par jour.

    La suite de son père à 19 ans

    La famille tient le coup, malgré tout. Mais, ce 19 décembre 2018, Jean-Paul est introuvable. Ce n’est que le soir que Pierre-Yves le retrouvera, pendu, dans un bâtiment près de la ferme. De ce moment, le jeune homme ne dira rien, ça se passe de mots. Stéphanie, elle, se souvient encore « d’entendre Pierre-Yves hurler… Tous les soirs, j’entends encore ce cri… ».

     
    Il y avait des signes d’alerte mais on n’a rien vu… On était à fond, tous fatigués. On n’a sûrement pas assez parlé. Alors, je le redis : c’est important de parler dans les moments durs

    À ce moment, l’agricultrice, 42 ans, mère de deux autres enfants, songe à tout arrêter. « C’est Pierre-Yves qui m’en a empêchée. » Le jeune homme a 19 ans à l’époque et ne doute pas. « Je suis né avec les poules ! J’ai toujours voulu reprendre, c’est juste arrivé plus tôt que prévu… Je voulais aussi que mon père n’ai pas fait tout ça pour rien. »

    « On était tous fatigués »

    Après coup, la famille le sait : « Il y avait des signes d’alerte mais on n’a rien vu… On était à fond, tous fatigués. On n’a sûrement pas assez parlé. Alors, je le redis : c’est important de parler dans les moments durs », lance Stéphanie. « Jean-Paul n’en pouvait plus. Je ne sais toujours pas ce qui lui a pris, mais je le comprends. Aujourd’hui, il est là-haut et il faut lui pardonner ».

    « Être payés à notre juste valeur »

    Depuis six mois, Pierre-Yves est officiellement associé avec sa mère. Les années difficiles vécues par ses parents, le suicide de son père et l’incendie qui a ravagé un poulailler en 2019 ne l’ont pas dissuadé. Il est, cela dit, conscient de « ne pas avoir droit à l’erreur ». En manifestant, celui qui n’arrive toujours pas à se sortir de revenu malgré les journées de travail de 6 h à 20 h avec une heure de pause, demande « à être payé à sa juste valeur ». Il réclame que la loi Egalim2 soit respectée. « Pour s’en sortir, il faut soit que les matières premières baissent, soit nous augmenter le prix de l’œuf ! ».

    Quel avenir ?

    « Depuis que je me suis installée, il y a toujours eu des bonnes et des mauvaises années. Mais aujourd’hui, on nous demande des investissements de plus en plus lourds, avec plus de travail et on ne retrouve pas les bonnes années… », s’inquiète Stéphanie. « Aujourd’hui, mon fils s’installe, mais j’ai peur pour son avenir… Il ne faut pas qu’il se décourage. »

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  •  La municipalité de Saint-Jean-Trolimon va entamer les démarches pour débaptiser la rue Park Youenn-Drezen, du nom de l’écrivain pont-l’abbiste au passé trouble durant la collaboration. La municipalité de Saint-Jean-Trolimon va entamer les démarches pour débaptiser la rue Park Youenn-Drezen, du nom de l’écrivain pont-l’abbiste au passé trouble durant la collaboration.

    Deux ans après Pont-l’Abbé, la municipalité de Saint-Jean-Trolimon s’apprête à débaptiser la rue Park Youenn-Drezen, du nom de l’écrivain pont-l’abbiste rattrapé par son passé trouble durant la collaboration. Cette décision sera discutée lors du prochain conseil municipal et expliquée à la dizaine de riverains concernés.

    C’est en 1999, sous la mandature de Roger Riou, récemment disparu, que la rue de Saint-Jean-Trolimon, desservant le nouveau lotissement situé en bordure de la rue de Pont-l’Abbé, avait été nommée rue Park Youenn-Drezen. « Pour lui, ardent défenseur de la langue et de la culture bretonne, c’était un hommage au grand auteur bigouden à l’occasion du centenaire de sa naissance, rappelle Jean-Edern Aubrée, maire actuel de la commune. D’ailleurs, à l’époque, il y avait eu un hommage et une conférence sur Youenn Drezen à Pont-l’Abbé, dont une rue portait le nom depuis quelques années ». Mais, depuis, l’écrivain a été rattrapé par son passé trouble durant les années 1940-1944, comme l’ont montré de nombreux travaux d’universitaires et d’historiens. Récemment encore, lors d’une conférence sur la Résistance en Pays bigouden organisée en novembre dernier à Saint-Jean-Trolimon, le professeur Daniel Quillivic avait mis en évidence les errements de certains réseaux autonomistes bretons durant cette période. Jean-Edern Aubrée y assistait et cela a eu l’effet d’un déclencheur.

     

    Un verdict sans ambiguïté

    « Aujourd’hui, le verdict est sans ambiguïté concernant les idées racistes et antisémites véhiculées par l’auteur, ses amitiés collaborationnistes et sa haine de la France et des résistants, affirme le premier édile. Déjà, le problème avait été évoqué sous les précédentes mandatures et en conseil municipal. Il est temps d’agir ». Le maire veut aller vite.

    Le sujet sera abordé lors de la prochaine réunion de quartier, en mars, et mis à l’ordre du jour du conseil municipal. « Des élus ont eu des résistants dans leur famille, ou des personnes qui ont souffert sous la collaboration en travaillant au concasseur de Tréguénnec contre leur gré, note Jean-Edern Aubrée. Je ne pense pas qu’il y aura beaucoup d’opposition ». En revanche, la charge administrative générée par ce changement de nom pourrait déranger certains habitants.

    Un nom de résistant trolimonais pour le remplacer ?

    Le maire espère pouvoir réaliser ce changement de nom avant l’été, idéalement autour du 8 mai, date de la victoire des Alliés. « Le devoir de mémoire est important et il serait bien qu’un nom de rue fasse référence à ce qui s’est passé ici pendant le conflit de 39-45, poursuit Jean-Edern Aubrée. Mais de façon positive, en mettant en avant quelqu’un qui s’est battu pour la paix et non en propageant des idées de haine et de division ».

    Le nom du lieutenant Simmons est évoqué. Ce copilote d’un bombardier américain, touché par un avion allemand lors d’un raid sur Lorient, fut assassiné au sol par un Allemand sur la route de Tronoen, après Kergroes. L’aviateur fut inhumé avec les honneurs au cimetière de Saint-Jean-Trolimon le 8 août 1943, 400 personnes se massant sur le parcours du convoi.

    « Guillaume Bodéré, grande figure de la Résistance en Pays bigouden, né à Saint-Jean-Trolimon en 1906, qui s’illustra notamment aux cours de périlleuses opérations de fourniture d’armes et d’explosifs à la Résistance, serait un excellent choix aussi », suggère le maire. Quoi qu’il en soit, il n’y aura bientôt plus de rue portant le nom de Youenn Drezen en Pays bigouden.

     

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  • Guerre en Ukraine : « On a supplié nos familles de venir à Quimper, elles resteront pour lutter »  (OF.fr-26/02/22-8h08)Natalia et Oléna sont toutes les deux Ukrainiennes. Elles vivent à Quimper (Finistère) et ont participé vendredi 25 février 2022 au premier rassemblement organisé en soutien à l’Ukraine, attaquée par la Russie. 

    Oléna et Natalia, deux Ukrainiennes d’une quarantaine d’années, sont installées à Quimper (Finistère). Quelques heures après le début de la guerre menée par la Russie contre leur pays, elles témoignent.

    Natalia et Oléna sont toutes les deux Ukrainiennes. Elles vivent à Quimper (Finistère). Ce vendredi 25 février 2022, elles ont participé au premier rassemblement organisé en soutien à l’Ukraine, agressée par la Russie de Vladimir Poutine.

    Un SMS : « Tant que j’ai le temps de te le dire, je t’aime »

    Jeudi 24 février. La Russie attaque l’Ukraine. C’est le début de la guerre. À 3 000 km de Kiev, Oléna, qui vit à Quimper depuis deux ans, ne peut décrocher son regard de la télé. « J’étais bloquée devant l’écran. Tremblante. La gorge serrée. » Impossible de travailler pour cette contrôleuse financière. « J’ai appelé mon entreprise, posé une journée. Tout le monde a compris. »

    Natalia, Quimpéroise depuis dix-sept ans, raconte, elle, le choc de recevoir, à 7 h, un SMS d’amis. Leurs mots : « Tant que j’ai le temps de te le dire : je t’aime. » Et puis seconde secousse, dans la foulée, quand elle appelle sa famille en Ukraine et que personne ne décroche tout de suite.

    Ce vendredi 25 février 2022, à Quimper (Finistère), une centaine de personnes se sont rassemblées en soutien à l’Ukraine. 

    Les proches : « Ils resteront pour lutter, jusqu’à la mort »

    Depuis, les deux quadragénaires prennent des nouvelles de leurs proches toutes les heures. Oléna a ses parents, ses oncles et tantes, cousins et cousines, installés à Kiev, Odessa et à une vingtaine de kilomètres de la Biélorussie. Natalia y a son frère et ses nièces, des amis. Certains ont pu quitter les villes pour trouver refuge à la campagne. « On les a suppliés de venir mais ils refusent. Ils veulent rester sur place. Lutter. Ils sont prêts à mourir. » Le frère de Natalia a 40 ans, il est mobilisable. Elle ajoute, les yeux humides : « Les Ukrainiens ont toujours résisté. Nous n’avons pas de chance avec notre voisin russe, surtout depuis douze ans. »

    « Pas au XXIe siècle, pas en Europe »

    « On pensait que cela pouvait arriver mais on refusait d’y croire. Pas au XXIe siècle. Pas en Europe. Pas dans un pays démocratique. Sans demander leur avis aux Ukrainiens. Notre pays est grand et vaste, il existe depuis le IXe siècle. Nous avons notre propre culture, notre histoire et nous en sommes fiers », souligne Natalia. Qui rappelle qu’en 1051, l’Ukrainienne Anne de Kiev a quitté sa ville natale pour venir en France épouser le roi Henri Ier.

    Ce vendredi 25 février 2022, à Quimper (Finistère), une centaine de personnes se sont rassemblées en soutien à l’Ukraine. 
     
    Rose-Marie DUGUEN.
     
    source: https://www.ouest-france.fr/
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    À Quimper, 70 militants manifestent leur soutien à l’Ukraine et aux Ukrainiens (LT.fr-25/02/22-20h19)

    « Nous demandons aux gouvernements européens de fermer l’espace aérien ukrainien pour empêcher l’entrée de l’armée russe par avions et hélicoptères. Nous demandons de couper la Russie du réseau interbancaire Swift qui permet de financer la guerre. Nous demandons l’envoi de troupes de l’Otan en Ukraine pour protéger la population ».

     
    Soutien UkraineNatalia et Olena, deux ressortissantes ukrainiennes, appellent les gouvernements occidentaux au secours de leurs compatriotes. 

    Ce vendredi soir, Olena et Natalia, deux ressortissantes ukrainiennes vivant dans le pays de Quimper ont notamment pris la parole à l’occasion d’un rassemblement de soutien à l’Ukraine et contre la guerre, vers 18 h au pied du mont Frugy. Organisé par plusieurs partis politiques de gauche, organisations syndicales et associations, ce rassemblement a mobilisé entre 70 et 100 personnes, militants et ou élus quimpérois. Ce rassemblement a été ponctué de plusieurs prises de paroles.

    Soutien Ukraine« Fermez le ciel, arrêter Swift, l’Otan en Ukraine » et « Arrêtez la guerre » écrit en anglais sur des pancartes portées par des ressortissants russes proches de l’Ukraine et s’élevant contre la guerre. 
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  • Lassée d’attendre l’arrivée de gobelets et de petites cuillères, Bahar Bourhis de la CGT CHRU Brest-Carhaix est allée acheter et livrer elle-même le matériel désiré dans deux établissements accueillanLassée d’attendre l’arrivée de gobelets et de petites cuillères, Bahar Bourhis de la CGT CHRU Brest-Carhaix est allée acheter et livrer elle-même le matériel désiré dans deux établissements accueillant des personnes âgées à Brest. 

    Face à la pénurie de matériel dans un Ehpad et un autre établissement du CHRU de Brest, un syndicat achète et fournit des petites cuillères et des gobelets aux résidents. Altruiste ? Médiatique ? L’initiative est originale mais ne semble pas au goût de la direction de l’hôpital.

    La prise en charge des personnes âgées en services spécialisés n’a pas fini d’interroger et de secouer les consciences. Les responsables de la CGT du CHRU Brest-Carhaix assurent avoir hésité avant de médiatiser leur initiative lancée à l’Ehpad Delcourt-Ponchelet et au centre René-Fortin, face à une pénurie récurrente de matériels de première nécessité.

    140 euros de gobelets et petites cuillères

    « On ne voulait pas en rajouter après les critiques visant les Ehpad du privé », explique-t-on du côté du syndicat. « En achetant et en apportant ces gobelets et petites cuillères, on l’a d’abord fait pour les résidants et les personnels souffrant de conditions de travail extrêmement dégradées », résume Bahar Bourhis s’exprimant au nom de la CGT.

    Face au manque de réaction de leur direction, une fois la livraison effectuée, ils ont décidé de faire remonter leur initiative. « Notre syndicat a lui-même acheté pour 140 € de petites cuillères et gobelets en papier pour les services des deux établissements. Cela faisait des semaines que la pénurie était dénoncée par le personnel et certaines familles. Alors, on a pris les devants ».

    Malgré les demandes réitérées des services concernés, ces dernières semaines, les cuillères et gobelets ne seraient jamais arrivés à destination. Le syndicat a décidé d’acheter et d’apporter lui-même 120 cuillères et 180 gobelets au centre René-Fortin ainsi que 200 cuillères et 200 gobelets à la résidence Delcourt-Ponchelet pour une facture totale de 140 € que le syndicat a l’intention de transmettre à la direction générale.

    Les petites cuillères sont plus que bienvenues pour le personnel et les résidents de cet Ehpad et de cette unité de soins de longue durée (USLD) à Brest.Les petites cuillères sont plus que bienvenues pour le personnel et les résidents de cet Ehpad et de cette unité de soins de longue durée (USLD) à Brest.

    « Nous n’avons eu aucun retour après notre initiative », regrette Bahar Bourhis qui se doute que la livraison a plus que moyennement été appréciée en haut lieu. « On nous a expliqué que la ligne de commande avait été supprimée et que c’était aux établissements de passer directement leur commande ».

    Du matériel qui compte auprès des personnes âgées

    « Mesure-t-on les conséquences de cette pénurie de matériels en apparence anecdotiques ? » s’interroge le syndicat brestois qui alerte sur l’alimentation rendue compliquée des personnes âgées dépendantes, et le risque de fausse route… « On ne peut pas faire l’économie de cuillères pour les repas et de gobelets pour la prise de cachets. Ce manque de matériel illustre parfaitement la dégradation des conditions de travail dans les services de personnes âgées. Nous pensions que l’actualité brûlante autour des Ehpad aurait incité la direction à rectifier le tir et à réagir, au moins à nous remercier, poursuit la syndicaliste, non sans une pointe d’ironie. Mais nous n’avons reçu aucune réaction de la direction du CHRU ».

    Aucune réponse non plus, à ce jour, à nos sollicitations sur le sujet, les éléments de réponse étant « en cours d’élaboration » selon le service de communication de l’hôpital.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Concarneau. « Notre hôpital est toujours là grâce aux luttes passées ». ( OF.fr - 23/02/22 - 08h31 )                 Yvon Guillou (à gauche) et Claude Garin ont rassemblé leurs archives pour publier « Le Porzou, l’hôpital des Concarnois ». 

    ​ « Le Porzou, l’hôpital des Concarnois » : c’est le titre du livre écrit par Claude Garin et Yvon Guillou. À travers l’ouvrage, les auteurs reviennent sur la mobilisation de la fin des années 1980, sans laquelle l’hôpital du Porzou à Concarneau (Finistère) aurait pu disparaître.

    À travers leur ouvrage, ils nous parlent d’un temps que les moins de 30 ans n’ont pas connu. Claude Garin, élu aux côtés de Gilbert Le Bris entre 1983 et 2001, et Yvon Guillou, porte-parole du comité de défense de l’hôpital de Concarneau (Finistère) entre 2008 et 2015, viennent de publier Le Porzou, l’hôpital des Concarnois.

    Un titre évocateur. « Car l’hôpital est d’abord l’affaire de la population, des Concarnois comme des habitants des communes voisines, souligne Claude Garin. Certains écrivent pour parler du patrimoine et pour le préserver. On le fait pour l’hôpital. On s’imagine qu’un hôpital ne peut pas disparaître, mais c’est faux. »

    Pour s’en convaincre, les deux auteurs sont revenus sur un épisode « oubliée par beaucoup ». Nous sommes à la fin des années 1980 et l’hôpital du Porzou, créé vingt ans plus tôt, est « en danger ». « À l’époque, le gouvernement voulait transformer certains petits hôpitaux comme celui de Concarneau, enchaîne Claude Garin. Mais la population, les élus et le personnel n’ont pas voulu de ça. Ils sont descendus dans la rue pour éviter que la structure ne devienne un Ehpad. »

    « Des reportages à la télé, sur les chaînes nationales »

    Le 11 mai 1990, 5 000 personnes manifestent. La mobilisation paye. L’hôpital de Concarneau est « sauvé ». Les deux auteurs le relatent en s’appuyant sur leurs riches archives, comportant notamment de nombreuses coupures de presse. « Il y avait même eu des reportages à la télé, sur les chaînes nationales, se remémore Claude Garin. Quand on disait que l’on était de Concarneau, on nous parlait autant de l’hôpital que de la Ville close. »

    « Le message que l’on veut faire passer est que notre hôpital est toujours là grâce aux luttes passées, pointe Yvon Guillou. Mais rien n’est jamais acquis. Nous avons le sentiment que les élus d’aujourd’hui en sont conscients. »

    Désormais « en retrait », les auteurs n’ont pas souhaité évoquer la situation actuelle de l’hôpital, ni les évènements plus récents comme les fermetures des services de nuit des urgences (en 2008) puis de la ligne de Smur (en 2018), mais le sujet continue de les passionner. « Nous n’avons pas de leçon à donner, mais il nous paraissait important de rappeler ce qui s’était passé. »

    Pratique : Le Porzou l’hôpital des Concarnois, 64 pages, aux éditions Roudenn Grafik. Prix : 7 €. Disponible au Livre et la Plume, au centre culturel Leclerc à Concarneau, au Quartier Lointain à Trégunc.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • À Brest, le personnel de réanimation de l’hôpital de la Cavale-Blanche en grève. ( OF.fr - 22/02/22 - 17h57 )                    Le personnel des services de réanimation, soins intensifs et coins continus du CHRU de Brest (Finistère) était en grève, ce mardi 22 février 2022, pour protester contre la disparité de l’attribution de la prime entre personnel soignant. 

    Le personnel des services de réanimation, soins intensifs et soins continus du CHRU de Brest (Finistère) était en grève, ce mardi 22 février 2022, pour protester contre la disparité de l’attribution d’une prime entre personnel soignant.

    Ils étaient une cinquantaine à manifester, ce mardi 22 février 2022, à 14 h, dans le hall d’accueil de l’hôpital de la Cavale-Blanche, à Brest (Finistère), contre la création d’une prime d’exercice en soins critiques, votée par décret en janvier 2022.

    Cette prime de 118 € ne concernerait que les infirmiers en soins généraux et les cadres qui travaillent dans les services de réanimation, réanimation pédiatrique et soins intensifs et non les aides-soignants, qui ont pourtant autant de gestes spécifiques à fournir, explique Sabine Pochard, secrétaire de section à la CFDT du CHRU de Brest.

    Des services qui travaillent en binôme

    La colère est d’autant plus palpable que ces services ne travaillent qu’en binôme. Chaque infirmier est accompagné d’un aide-soignant, qui effectue, lui aussi, des tâches bien spécifiques.

    Cette mesure crée une scission inacceptable au sein des équipes, souligne Sabine Pochard. Et elle est la preuve d’un manque de reconnaissance des services publics à notre égard. Surtout après deux années de Covid, qui ont mis à l’épreuve les équipes de réanimation. Elles ont non seulement accueilli les malades de la région, mais également ceux des zones saturées.

    Une manifestation du Grand Ouest à la mi-mars

    Les syndicats demandent l’extension de l’attribution de cette prime aux autres corps de métier qui interviennent dans ces services et sont soumis aux contraintes particulières qui existent dans de tels secteurs.

    D’autres mouvements ont commencé à naître ici et là dans l’Hexagone. Nous avons décidé de reconduire ce mouvement tous les mardis et envisageons une manifestation à la mi-mars, qui fédérerait l’ensemble des mouvements du Grand Ouest, précise Thomas Bourhis, secrétaire du syndicat CGT du CHRU.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • L'affichage a été arraché près du local de l'association étudiante.L'affichage a été arraché près du local de l'association étudiante. 

    En rentrant de vacances, ce lundi 21 février, les membres de l’association Une Alternative pour l’UBO ont découvert que de nombreuses affiches ont été arrachées, près de leur local à la fac Segalen, en fin de semaine dernière.

    En rentrant de vacances, ce lundi 21 février, les membres de l’association Une Alternative pour l’UBO ont découvert que de nombreuses affiches ont été arrachées, près de leur local à la faculté Segalen. En milieu de semaine dernière, elles étaient encore là. « Cela n’est pas notre conception de la démocratie et du respect de la pluralité », réagit Elena Grunenwald, pour l’association Une Alternative pour l’UBO.

    « Intimidations et diffamations »

    « De tels actes sont inacceptables, a fortiori dans un lieu d’émancipation tel que l’Université. Ces atteintes ont été précédées par des actes d’intimidations et de diffamations qui s’inscrivent dans un contexte préélectoral. Ces actes graves caractérisent une dérive fascisante que nous ne pouvons accepter. Ces faits ont déjà été signalés à l’administration de l’université, à de nombreuses reprises. Ainsi, Une Alternative pour l’UBO demande à l’université de prendre les mesures qui s’imposent pour assurer à la fois la sécurité des biens et des personnes dans ce contexte particulièrement délétère ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Certaines spécialités ne disposent pas de la prime d’exercice en soins critiques à l’hôpital. Un préavis de grève a été déposé par la CFDT.Certaines spécialités ne disposent pas de la prime d’exercice en soins critiques à l’hôpital. Un préavis de grève a été déposé par la CFDT. 

    La prime d’exercice en soins critiques n’est pour le moment pas versée à tous les professionnels intervenant dans les services concernés. La CFDT santé-Sociaux du CHRU Brest-Carhaix se mobilise.

    La section CFDT du CHRU Brest-Carhaix appelle l’ensemble des personnels de réanimation, des soins intensifs et continus, et ceux des services voulant les soutenir, à une grève de 24 heures ou un débrayage de 14 h à 15 h, reconductible et illimité tous les mardis, à compter de ce mardi 22 février. Le syndicat demande l’extension de la prime d’exercice en soins critiques (octroyée aux infirmiers et aux cadres) à tous les professionnels de ces services, et particulièrement aux aides-soignants qui travaillent en binôme avec les infirmiers.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Près de 150 manifestants contre le passe sanitaire à Brest. ( LT.fr - 19/02/22 - 16h20 )               Près de 150 manifestants ont défilé dans le calme, samedi, malgré la pluie et le vent. 

    Bravant pluie et vent, près de 150 manifestants se sont rassemblés place de la Liberté, à Brest, samedi, après avoir défilé rue Jean-Jaurès, contre le passe sanitaire, qui pourrait disparaître en mars, selon le ministère de la Santé.

    « Liberté ! Résistance ! » scandaient les manifestants qui ont défilé à Brest, samedi, « contre les mesures de restriction des libertés individuelles décidées par le gouvernement » en raison de la crise sanitaire. « La liberté conditionnelle, on n’en veut pas », criait l’un des près de 150 participants qui ont occupé les rails du tram, en début d’après-midi, descendant la rue Jean-Jaurès depuis la place de Strasbourg. Au micro, une autre a critiqué « les passes qui disparaissent pour quatre millions de Français sans troisième dose », et réclamé « l’abolition du vaccin obligatoire pour les soignants ». Le cortège a défilé sans incident.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • TÉMOIGNAGES. « À Brest, être un jeune de Pontanézen, c’est avoir une étiquette sur le front ». ( OF.fr - 19/02/22- 08h31 )               Pour Nabil, 18 ans, et Haddou, 16 ans, le quartier de Pontanézen où ils ont grandi est comme un « cocon familial ». 

    Ils font partie des 56 jeunes ayant rédigé une tribune pour dénoncer la stigmatisation après les événements survenus à Pontanézen, en janvier 2022, à Brest (Finistère). Nabil, 18 ans, et Haddou, 16 ans, racontent les conséquences qu’ont eues ces violences urbaines et l’exposition médiatique qui en a suivi sur leur quotidien.

    « Quand de bonnes choses sont faites, on n’en entend pas parler. Mais dès qu’il y a des voitures cramées, des arrestations, ça fait direct polémique et on finit à la télé. » Nabil, 18 ans, et Haddou, 16 ans, sont nés et ont toujours vécu à Pontanézen, à Brest (Finistère). Fin janvier 2022, leur quartier s’est retrouvé sous les projecteurs médiatiques après une série d’incidents qui a conduit à bloquer le réseau de transports en commun.

    Les articles et reportages se multiplient sur ces violences urbaines, jusque dans les médias nationaux. Même Marine Le Pen y fera un passage express depuis sa voiture, évoquant « une enclave de non-France ».

    Les deux jeunes assistent, impuissants, à cet emballement. « On a lu des trucs de fous sur les réseaux, des incitations à la haine. Les gens parlaient comme s’ils connaissaient Pontanézen, alors qu’ils n’y avaient sans doute jamais mis les pieds », se rappelle Haddou. « Tout le monde est mis dans le même sac alors que nous sommes des milliers d’habitants. Ça fait mal au cœur », abonde Nabil.

    « Les préjudices sont énormes »

    Les conséquences sont très concrètes pour les deux jeunes, investis au sein du centre social Horizons. Quelques semaines plus tôt, ils avaient déposé un projet au budget participatif de la Ville pour revaloriser le city stade et y installer un parcours sportif en plein air. « Sauf que dans un article, quelqu’un a dit que c’était le point de recrutement des futurs dealers. Alors que c’est complètement faux. Avec des rumeurs pareilles, ça fait tout tomber à l’eau… »

    Cet épisode vient alimenter leur méfiance envers les médias, malgré leur envie de s’exprimer pour apporter un autre regard. Craignant que leurs propos soient déformés, ils décident de rédiger un « droit de réponse ». Un noyau dur se rassemble pour l’écrire et 56 jeunes du quartier s’y associent.

    « Ces diffamations à tout bout de champ nuisent à notre estime, à notre image, à notre vie. Les conséquences et les préjudices pour notre génération sont énormes. Nous ne voulons pas que les actes d’une minorité compromettent nos engagements quotidiens », peut-on notamment lire dans cette tribune qui est envoyée aux médias puis relayée par ces derniers.

    Rapports tendus avec la police

    Pour Nabil, qui vient de finir ses études, cela se traduit déjà dans son insertion professionnelle. « C’est comme si on nous collait une étiquette, déplore-t-il. Quand on recherche un stage, on nous dit qu’ils n’ont besoin de personne. Et quelques semaines plus tard, on voit des stagiaires sur les lieux… »

    Encore en classe de seconde, Haddou évoque plutôt les contrôles de police et, plus globalement, les rapports tendus avec les autorités. En particulier les jours et semaines qui ont suivi les tensions de janvier.

    « Ce sont des CRS qui étaient là, et pas les patrouilles habituelles qui nous connaissent, savent qui met le bordel ou non. Des fois, on marchait dans le quartier et ils passaient à côté de nous en nous filmant. Ou alors ils mettaient les lampes éblouissantes de leurs camions vers nous, alors qu’on était juste assis dehors », raconte Haddou, qui explique que « ça s’est calmé depuis ».

    « S’en prendre au tram, c’était bête »

    Dans ce quartier, dont ils parlent avec tendresse et qu’ils voient comme un « cocon familial », les deux jeunes connaissent toute leur génération, de près ou de loin. Y compris ceux s’étant retrouvés en janvier 2022 face aux forces de l’ordre, avant de bloquer le tramway et incendier un véhicule Bibus.

    Des agissements qu’ils condamnent fermement : « On n’a pas compris pourquoi ils avaient fait ça. S’en prendre au tram, ça n’avait aucun rapport, c’était bête. Ça a bloqué tout le monde, les mamans, les grands-mères… », regrette Nabil.

    Cela ne les empêche pas de comprendre la tentation de l’argent facile que peut représenter le trafic de stupéfiants pour certains jeunes avec qui ils ont grandi. « Ils vont voir des personnes s’acheter une voiture, de beaux habits, alors que leur père travaille et galère pour nourrir toute la famille. Forcément, ils peuvent se dire “Moi aussi, je veux ça” », illustre Haddou.

    Des maraudes dans tout Brest

    Dans le parcours des deux jeunes, le centre social, qu’ils fréquentent « depuis la garderie », a joué un rôle important. « À un moment, on faisait pas mal de bêtises et ils nous ont dit qu’on partirait en voyage si on se tenait tranquilles. On a compris qu’on avait à y gagner », raconte Nabil.

    L’an dernier, ils ont passé le niveau supérieur en créant une association junior, Ponta’Régal. En plus de collecte de vêtements et de dons, ils ont organisé des maraudes dans plusieurs quartiers de Brest pour distribuer de la nourriture aux personnes dans le besoin. Pour eux, l’initiative aura été à la fois une bonne action, un plus dans le CV et un pied de nez aux stéréotypes.

    « On va continuer, et on espère que d’autres prendront le relais. En faisant ça, on veut aussi montrer un bon exemple aux petits, qu’ils voient qu’un autre chemin est possible. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Organisé par le Patronage Laïque Guérin


    Le cinéclub du PL Guérin, dans le cadre des « Jeudi du PL », et l’association Termaji en partenariat avec les Mutins de Pangée organisent un cinédébat, animé par Etienne Guillaud, sociologue, autour du film : Hacking Justice – Julian ASSANGE.
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    Dans une démocratie, la liberté d’informer est un minium vital et ne peut être une option, quelles que soient nos opinions politiques. Cette histoire concerne chacun d’entre nous. C’est pourquoi les Mutins de Pangée éditent un livre qui raconte rigoureusement toute cette affaire depuis la création de WikiLeaks par Julian Assange en 2006 et qu’il distribuent le film de Clara López Rubio et Juan Pancorbo, qui ont suivi les événements de l’intérieur pendant neuf ans.
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    Synopsis du film :
    Fidèle au principe Cypherpunk « vie privée pour les plus faibles, transparence pour les puissants », Julian Assange a créé WikiLeaks en 2006, outil de publication crypté qui a permis la fuite de millions de documents classifiés ou secrets, mettant au jour les pratiques des gouvernements et des multinationales concernant la guerre, l’espionnage et la corruption. Les fuites transmises à WikiLeaks en 2010 par l’analyste de l’US Army Chelsea Manning constituent les révélations les plus importantes de l’histoire sur les crimes de guerres et les mensonges des États-Unis. Julian Assange est alors devenu une cible.
    Ce documentaire commence en 2012, lorsque le fondateur de WikiLeaks se réfugie dans l’ambassade d’Équateur à Londres où il restera confiné drastiquement jusqu’à son arrestation en 2020 en vue des audiences qui doivent statuer sur la demande d’extradition des États-Unis. Pendant neuf ans, à l’intérieur de l’ambassade et à travers le monde, Clara López Rubio et Juan Pancorbo ont suivi, pas à pas, la défense de Julian Assange, coordonnée par le célèbre avocat Baltasar Garzón. Une histoire aux implications politiques profondes pour la justice et la liberté d’informer.
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    Fiche technique du film
    RÉALISATION Clara López Rubi et Juan Pancorbo
    IMAGE Christian Trieloff
    SON Arsenio Cadena, Francisco Latorre, Sara Lima,
    Lucía Loiseau, María Mozos Ansorena
    MONTAGE Octavio Iturbe, Sven Kulik
    MUSIQUE ORIGINALE Arturo Iturbe
    PRODUCTION Inselfilm Produktion (Berlin)DISTRIBUTION CINÉMA
    GENRE : Documentaire – 2021 – Version Originale Anglais-Espagnol – Sous-titres français – 1h30BANDE ANNONCE : https://lesmutins.org/hacking-justice?tab=le-film-2430
    DOSSIER DE PRESSE : https://lesmutins.org/hacking-justice?tab=kit-presseEn pratique :
    Au Cinéclub du PL Guérin – 1 rue Alexandre Ribot – BREST.
    Vendredi 25 février 2022 à 20 H
    Entrée participative – renseignements et contact : Yann au PL Guérin 02 98 80 08 42. http://www.plguerin.fr/Avec le soutien : Les Amis du Monde Diplomatique, La Ligue des Droits de L’homme, Là-bas si j’y suis, #AuposteDavDuf, et les Mutins de Pangée.


    L’événement Facebook

    L’affiche


    CINEDEBAT : « Julien Assange – Hacking Justice – Le combat du siècle pour la liberté d’informer » vendredi 25 février à 20h au Patronage Laïque Guérin. ( GJB.blog - 18/02/22 )

    Source : https://giletsjaunesbrestois.home.blog

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  • Source : https://www.facebook.com

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  • Par le biais de ses représentants, Julie Hamon, aide-soignante, Mikaël Prat, technicien, et Ronan Le Guen, psychiatre, la CGT a rassemblé une partie des personnels exerçant en psychiatrie.Par le biais de ses représentants, Julie Hamon, aide-soignante, Mikaël Prat, technicien, et Ronan Le Guen, psychiatre, la CGT a rassemblé une partie des personnels exerçant en psychiatrie.

    Mercredi 16 février, les représentants CGT au Centre hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM) ont rassemblé une partie des personnels exerçant en psychiatrie à l’antenne syndicale. Un secteur qui « souffre d’un quotidien de plus en plus difficile, entre manque d’attractivité générant de sérieux problèmes de recrutement, et des besoins de soins qui n’ont fait qu’augmenter, notamment du fait de la pandémie ».

    « Pas les moyens de travailler en bientraitance »

    Manque de lits, rupture dans la chaîne de soins et isolement social accru durant le confinement… Autant de conditions désastreuses dénoncées par les représentants CGT, pour qui « il faut avoir du temps et de la relation pour créer des alliances thérapeutiques entre patients et soignants. C’est tout un travail en réseau qui disparaît. C’est là le cœur du métier et notre direction ne nous donne pas les moyens de travailler en bientraitance ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Brest, l’association Mor Glaz a profité de la médiatisation du One Ocean Summit. ( OF.fr - 17/02/22 - 19h45 )                 Au centre social maritime, à Brest (Finistère), le bureau de Mor Glaz a présenté le bilan de ses actions. 

    La réunion du bureau de l’association de défense de la mer, Mor Glaz, à Brest (Finistère), a permis de dresser un bilan très positif des années 2020 et 2021.

    Avec 350 adhérents, la mobilisation de l’association de défense de la mer, Mor Glaz, est indéfectible sur de nombreux sujets, tel que le maintien et le développement de la zone portuaire au premier Éperon du port de Brest, dans le Finistère.

    Durant ces deux années de pandémie, l’association a toujours été sur le front maritime, afin de défendre au mieux les marins et les dossiers maritimes les plus urgents, sociaux et environnementaux.

    Préserver les océans

    Lors du One Ocean Summit, qui s’est tenu à Brest du 9 au 11 février 2022, l’association s’est fait connaître via les médias et son site, pour exprimer sa vision afin de préserver les océans.

    Notre participation à la conférence organisée en parallèle du Sommet par le groupe Navaleo, nous a démontré que l’association Mor Glaz a eu raison de maintenir la pression, face aux détracteurs qui n’en voulaient surtout pas à Brest. Une activité industrielle sur un port reste la priorité pour l’association. La perte des conteneurs est également un vrai sujet. Nous allons nous y atteler en nous servant de nos leviers et de nos relations, souligne Jean-Paul Hellequin, président de l’association.

    Le souhait d’un remorqueur d’Econocom à Brest

    Après avoir milité pour des remorqueurs de haute mer plus puissants et plus adaptés face au gigantisme des navires, l’association pense que l’un de ces deux remorqueurs dans le giron du groupe Econocom, avec ses 285 tonnes de traction, devrait être positionné à Brest, pour des raisons évidentes. Il suffit de refaire l’historique, depuis la marée noire provoquée par le pétrolier Amoco Cadiz, en 1978, pour le comprendre. Nous allons d’ailleurs le suggérer à l’affréteur utilisateur.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Guillaume Rolland et Séverine Quéré, de Plougastel-Daoulas, Laetitia Benoit, de Berrien et Éric le Bourhis, de Scrignac sont à l’initiative du collectif « Alerte paysans en danger ».Guillaume Rolland et Séverine Quéré, de Plougastel-Daoulas, Laetitia Benoit, de Berrien et Éric le Bourhis, de Scrignac sont à l’initiative du collectif « Alerte paysans en danger ». 

    « Alerte paysans en danger » : c’est le nom du collectif lancé par un groupe d’agriculteurs de Bretagne. Leur but : faire ouvrir les yeux sur la crise et le mal-être dans leur profession.

    « Aujourd’hui, les agriculteurs sont en train de crever et tout le monde s’en fiche ! » Les mots de Laetitia Benoit sont forts, mais résument bien l’état d’esprit dans lequel elle se trouve, avec ses collègues agriculteurs, à l’heure de lancer le collectif « Alerte paysans en danger ».

    « Je suis épuisée »

    Éleveuse de chèvres à Berrien (29), elle a annoncé, il y a quelques semaines, qu’elle jetait l’éponge. À 40 ans, huit ans après s’être installée et avoir été primée pour l’un de ses fromages, elle a décidé de tout vendre. « Je suis au RSA depuis dix ans ! Je vis sous le seuil de pauvreté, alors que je travaille 70 heures par semaine… Je suis littéralement épuisée. J’arrête les frais », lâche l’agricultrice.

    À côté d’elle, Séverine Quéré et Guillaume Rolland, de Plougastel-Daoulas (29), ont, eux, déjà tout arrêté, depuis le 1er janvier. Pourtant, leur élevage de porcs en plein air avec vente de produits transformés en circuit court fonctionnait très bien. « On avait payé la ferme, des clients fidèles… » Mais impossible pour eux de faire face, financièrement, aux 500 000 € que coûtait une future mise aux normes.

    "Il faut limite être ingénieur pour être chef d’exploitation. Et pourtant, on ne gagne pas notre vie ! Ce n’est plus possible !"

    Tous les secteurs concernés

    « Ces deux exemples le prouvent : qu’on soit en conventionnel, en bio, dans n’importe quelle branche, on ne s’en sort plus. Pour une fois, tous les agriculteurs sont dans la même m… ! Et le souci, c’est qu’il n’y a pas la moindre solution en vue… », déplore Éric Le Bourhis, qui élève des vaches armoricaines à Scrignac (29).

    C’est pour alerter le grand public qu’ils lancent « Alerte paysans en danger ». « Les gens ne se rendent pas compte de ce qu’est la vie d’un paysan aujourd’hui ! ». Le petit groupe a déjà recueilli les témoignages de collègues, eux aussi à bout. « Tout le monde ne peut pas s’exposer. Alors on parle pour eux. Notre démarche est apolitique et hors syndicats », explique Laetitia Benoit.

    « On a vu trop de collègues en arriver au pire… »

    Les difficultés du monde agricole ne sont pas nouvelles. « Mais nous sommes aujourd’hui épuisés mentalement… On nous dénigre. On bosse comme des fous, on fait de l’administratif, de la compta… Il faut limite être ingénieur pour être chef d’exploitation. Et pourtant, on ne gagne pas notre vie ! Ce n’est plus possible ! Et on a vu trop de collègues en arriver au pire… »

    Fromagers, restaurateurs, vétérinaire…

    Leur SOS a été entendu bien au-delà du monde agricole puisque le collectif a été rejoint par Carine Le Maillot, de L’Escale fromagère, à Brest, et Emmanuel Carbonne, fromager à Paris, le restaurant Le Ruffé, à Brest, ou encore une vétérinaire de Plounévez-Lochrist. « On est ouverts à tous ceux qui sont sensibles à notre situation. »

    Le collectif va rédiger un manifeste et interpeller les candidats à la présidentielle, « car aucun d’eux ne parle d’agriculture ! ». À bout, agacés et en colère, les membres du collectif expliquent n’aspirer, finalement, qu’à une chose : « Que l’on puisse gagner notre vie dignement en exerçant notre métier ! ».

    Contact

    contact@alertepaysansendanger.fr

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Monique Kéromnès

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  • Brest. Les salariés brestois de Renault inquiets pour leur avenir. ( OF.fr - 16/02/22 - 16h10 )                 Un chapiteau a été monté devant l’établissement, ce mercredi 16 février 2022, par les grévistes de l’intersyndicale CGT-CFDT Renault Retail Group (RRG) de Brest. 

    Le constructeur automobile français Renault cède une à une ses filiales Renault Retail Group (RRG) à des concessions privées. C’est le sort qui serait réservé au site de Brest en 2023.

    Les négociations annuelles obligatoires (NAO) se sont ouvertes ce mercredi 16 février 2022 au sein du groupe Renault et de ses filiales. Une journée qui prend un sens tout particulier chez Renault à Brest, à l’heure où le constructeur automobile français cède plusieurs de ses filiales commerciales à des groupes privés.

    Les prochains sur la liste avec Caen

    Devant la succursale Renault Retail Group (RRG) de la rue de Paris, un chapiteau accueille les grévistes sous une bannière intersyndicale CGT-CFDT, soit environ 30 % de l’effectif qui compte une centaine de personnes. « Nous avons appris qu’en 2023, nous serons les prochains vendus avec Caen », s’inquiète Christophe Cardani, élu CSE CGT.

    Avec cette vente, le site de Brest, filiale à 100 % du groupe Renault, rejoindrait la longue liste d’une trentaine de cessions à travers la France, de Toulouse à Saint-Herblain, de La Valette-du-Var à Rennes…

    Réductions d’effectifs

    « On sait ce qui nous attend, commente Hervé Scieur, élu CFDT. À chaque fois, c’est réduction d’effectifs avec des départs à la retraite non remplacés, ruptures conventionnelles du contrat de travail, démissions… D’ailleurs, ça a déjà commencé ! »

    Malgré « la stratégie en place », la centaine de salariés brestois « unis et solidaires » ne baisse pas les bras. C’est le message qu’ils veulent faire passer à leur direction. Et à la prochaine !

    Eddy Caradec, délégué syndical CSE-CGT, en compagnie d’Hervé Scieur, élu CFDT Brest et membre du Comité social économique central (CSEC) et de Christophe Cardani, élu CSE-CGT. 

    Et changement de statut

    Inquiets sur la perte de leur statut au sein du groupe Renault, plus avantageux que celui de la convention collective de l’automobile, ils vont rester vigilants. « Nous sommes disponibles pour rencontrer le futur repreneur », affirme Eddy Caradec, délégué syndical CGT.

    Pour l’instant, ils n’ont pas encore été entendus.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Sabine NICLOT-BARON. 

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