• Un piquet de grève a été installé devant Renault ce mercredi, première journée des négociations annuelles obligatoires, pour dénoncer la mise en vente de l’établissement et dire les craintes pour l’emUn piquet de grève a été installé devant Renault ce mercredi, première journée des négociations annuelles obligatoires, pour dénoncer la mise en vente de l’établissement et dire les craintes pour l’emploi. 

    Des personnels de Renault Retail Group tenaient un piquet de grève, ce mercredi matin, route de Paris, pour dénoncer la mise en vente de leur établissement.

    Fin janvier, les salariés de Renault Retail Groupe (RRG), ont appris que les établissements de Brest et Caen du réseau commercial de la marque allaient être vendus à des concessionnaires privés en 2023. À Brest, RRG emploie actuellement 106 personnes sur trois sites : Renault Brest, rue de Paris, Renault Véhicules occasions, route de Gouesnou, et Dacia Brest, rue Lagrange.

    Des craintes pour l’emploi

    L’annonce faite lors d’un conseil social et économique, mercredi 26 janvier, inquiète les salariés de RRG à Brest qui constatent que les effectifs de l’entreprise ne cessent de diminuer. « À fin décembre 2021 nous étions 106, mais il y a quelques mois nous étions 120. On constate des départs en retraite non remplacés et des ruptures conventionnelles », souligne Christophe Cardani, de la CGT, qui tenait ce matin avec d’autres collègues de la CFDT un piquet de grève devant l’établissement RRG, route de Paris. « Les négociations annuelles obligatoires débutent ce mercredi à Paris, nous avons voulu marquer cette date. Nous avons de grosses craintes concernant l’emploi à Brest. Si, comme nous le pensons, l’un des concessionnaires privés les plus présents en Bretagne reprend notre site, il y aura des suppressions d’emplois. Et on risque de perdre tous nos avantages, notre statut Renault actuel étant plus avantageux que la convention collective de branche ».

    Revente à des concessionnaires privés

    Les syndicalistes dénoncent aussi les cinq milliards donnés par l’État au groupe Renault dont il est actionnaire, contrairement à RRG qui est totalement privé. « Et pendant ce temps, Renault vire 5 000 personnes, en fermant nos usines et nos fonderies et revend le réseau commercial RRG à des concessionnaires privés », ajoutent les syndicats.

    Le groupe a décidé de vendre en masse ses établissements du réseau commercial, une trentaine a été cédée en trois ans et il ne reste plus que Brest et Caen parmi les villes moyennes. Les 27 autres établissements qui restent sont à Paris ou dans les grandes métropoles.

    Les salariés ont prévu de tenir ce piquet de grève toute la journée, mais sans bloquer l’activité de l’établissement.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Seuls les infirmiers et cadre de santé touchent la prime de soins critiques, c'est inacceptable ! la CGT demande l'extension du versement à toutes les catégories de personnel, en particulier, les aides-soignantes !
    Rassemblement le 22 février 2022 à 14h dans le hall de la Cavale Blanche

    Source : https://www.facebook.co

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  • Brest. La grève chez Genavir a été levée. ( OF.fr - 15/02/22 - 19h07 )                Les officiers des navires de Genavir devant l’Atalante vendredi matin.

    Des tensions sociales agitent la compagnie maritime Genavir, basée à Plouzané (Finistère). La grève vient d’être levée mais le « dialogue reste difficile », estime un officier.

    La grève entamée le 11 février 2022 par la presque totalité des officiers de Genavir, compagnie maritime basée à Plouzané (Finistère), a été levée lundi 14 février 2022 en soirée. Les officiers reconnaissent que la direction a fait un pas vers eux. « Le dialogue est entamé mais reste difficile », estime un officier.

    Plusieurs navires doivent partir en mission dans le courant de la semaine. Les revendications sont multiples, mais ont pour point commun la dénonciation d’une « méthode de management extrêmement verticale ».

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Pierre-Yves CadalenPierre-Yves Cadalen.

    À son tour, Pierre-Yves Cadalen, de la France Insoumise, réclame que la toute la lumière soit faite sur l’affaire « Vivre à Brest ».

    « La justice doit faire son œuvre dans l’affaire dite « Vivre à Brest ». Pour la transparence démocratique sur cette affaire, un procès est souhaitable », écrit Pierre-Yves Cadalen, le leader brestois de La France Insoumise, dans un communiqué. Il réagit ainsi à la décision du parquet de Brest de requérir le renvoi en correctionnelle de François Cuillandre pour « recel d’abus de confiance » et d’un de ses ex-adjoints pour « complicité d’abus de confiance » dans l’affaire des indemnités des élus du PS.

    « Qui a reçu cet argent » ?

    Ayant découvert dans Le Télégramme que « l’enquête a également identifié une dizaine d’autres élus, pas nécessairement socialistes, ayant profité de tels avantages entre 2008 et 2018, pour des sommes de 300 € à 4 600 € en contrepartie de leur soutien à la majorité municipale », il demande aussi à ces élus des éclaircissements.

    « Avant d’engager la responsabilité pénale de ces élus, cela engage leur responsabilité politique. Les citoyens ont droit à l’information libre : qui a reçu cet argent ? Quelles décisions ont fait l’objet de pareilles manœuvres ? Ces faits, s’ils sont avérés, sont d’une grande gravité, et ce malgré les sommes évoquées. En République, il est interdit d’acheter un soutien », rappelle Pierre-Yves Cadalen.

    Et le représentant de la France Insoumise de conclure : « Ils doivent assumer leur responsabilité politique et ne peuvent garder leur mandat s’ils ont monnayé leur soutien à la majorité municipale. La République ne se marchande pas ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • L’avenir du bureau de poste de Guilers suscite l’inquiétude.L’avenir du bureau de poste de Guilers suscite l’inquiétude.

    Lors de la réunion du conseil municipal de Guilers, du 27 janvier, l’avenir du bureau de Poste de Guilers a été évoqué, avec son éventuel remplacement par une agence postale communale. Le syndicat CGT des activités postales et de télécommunications du Finistère Nord réagit et « s’oppose à la fermeture du bureau de Poste. La Poste va priver les habitants d’un service public de proximité. Nous déplorons que les activités historiques de La Poste soient sabordées dans une logique de réduction des coûts», selon le syndicat.

    La CGT souligne que « si les horaires ou la fréquentation d’un bureau se dégradent, la Poste n’y est pas pour rien.

    Cela remet pleinement en question le principe d’égalité quant à l’accès au service public. Il est inacceptable de voir La Poste inscrire sa stratégie sur nos territoires dans une logique de rentabilité financière, au détriment du service public. La ville de Guilers est une ville en pleine expansion, avec 517 logements en construction, qui vise les 10 000 habitants. Il est inconcevable que la ville se prive d’un bureau de Poste ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Peu d’avancées concrètes ont été réalisées à Brest, au One Ocean Summit. Qui s’est transformé en festival de « la croissance bleue » et avalisé l’exploration des fonds marins.

    Brest (Bretagne), reportage

    Brest. Son crachin, ses sous-marins nucléaires, ses silos de soja du Brésil, ses paquebots à quai, son nouveau polder consacré aux énergies renouvelables... et son One Ocean Summit. Du 9 au 11 février, ce sommet international souhaité par Emmanuel Macron a réuni des représentants du milieu scientifique, des jeunes entreprises, des ONG libérales, des multinationales, banques, assurances, et un nombre de chefs d’État bien plus petit que ce qui avait été annoncé au début (une vingtaine seulement, dont le dictateur égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui accueillera la COP27 à l’automne).

    En huis clos, dans les anciens entrepôts qui surplombent le port militaire, chacun, de TotalEnergies à Nestlé, a pu partager ses solutions pour lutter contre les pollutions marines et contribuer à ce que l’océan puisse encore jouer son rôle de régulateur du climat. Un entre-soi très « business-friendly », où l’on s’échange les cartes de visite entre hommes et femmes d’affaires, et où l’on se rencontre en tête-à-tête dans des salles privées. Les journalistes, eux, n’ont pas eu le droit d’être présents dans la salle pour écouter les (multiples) prises de paroles d’Emmanuel Macron, des PDG et chefs d’État le vendredi matin11 février, jour des annonces.

    Malgré les grands discours, les déclarations concrètes sont restées limitées. Rien sur la surpêche qui, comme l’exploration minière sous-marine, a été reléguée dans les couloirs, pendant les pauses entre les grosses conférences, devant à peine une vingtaine de personnes.

    Le sommet sur les océans a donné le feu vert au capitalisme bleu. ( Reporterre.net - 12/02/22 - 11h37 )            Dans le cadre du Blue Climate Initiative, des prix à l’innovation ont été remis à différentes entreprises ; comme ici la création d’un resort de luxe écologique, sur un atoll privatisé pour que les touristes se « reconnectent avec la nature ». © Juliette Cabaço Roger/Gwenvaël Delanoë/Reporterre

    Concernant le grand enjeu du plastique, 2 milliards d’euros supplémentaires ont été attribués par les banques européennes d’investissement pour financer des projets luttant contre cette pollution. Mais pas de décision politique forte ni de réglementation contraignante sur la production des plastiques à usage unique. La France annonce tout de même, avec la loi anti-gaspillage, être en passe de supprimer les emballages plastiques à usage unique d’ici 2040.

    Le sommet sur les océans a donné le feu vert au capitalisme bleu. ( Reporterre.net - 12/02/22 - 11h37 )              Des manifestants au One Ocean Summit de Brest. © Juliette Cabaço Roger/Gwenvaël Delanoë/Reporterre

    Plus d’aires marines protégées... et d’exploration minière

    Des avancées diplomatiques sont tout de même à noter, comme les accords du Cap de l’Organisation maritime internationale, qui devraient être ratifiés prochainement, permettant une meilleure protection sociale des marins. Côté biodiversité, une trentaine d’États supplémentaires (soit plus de 80 pays au total) ont rejoint les objectifs de 30 % d’aires marines protégées dans l’océan. La France a annoncé avoir dépassé cet objectif avec un décret signé vendredi matin, qui agrandit la réserve naturelle des Terres australes (1,6 million de kilomètres carrés). Pour sa part, la Polynésie s’est engagée à développer un réseau de réserves marines de 500 000 km².

    Cet objectif d’agrandissement des aires marines protégées est soutenu par plusieurs ONG écologistes, mais décrié par d’autres comme étant une « privatisation de l’océan » et une forme de « colonialisme bleu ». Car de nombreuses aires marines sont prévues dans les pays du Sud, soutenues par des investissements massifs de multinationales. « Ça pollue au Nord et on nous demande de serrer la ceinture, de servir de poumon pour le reste, sans pour autant que l’on nous apporte de l’aide, a dénoncé Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo. Nous ne mendions pas, nous disons simplement que nous voulons une démarche équitable. » Coordonnant la Commission climat du bassin du Congo et ses seize pays, elle a déploré ne pas avoir été consultée : « J’ai reçu une simple invitation avec la liste des thématiques quinze jours en amont. »

    Pendant les échanges, Joachim Claudet, chercheur au CNRS, a tout de même averti : « Il faut des aires de protection forte, sinon les impacts sont moindres ; il faut augmenter la protection des aires déjà existantes. » Autrement dit, « ces aires marines [...] ne sont pas du tout protégées ! », selon l’association contre la surpêche Bloom, qui a qualifié le le sommet de « flop diplomatique ». Car le statut d’aire marine protégée n’empêche pas l’industrie minière sous-marine, en plein essor, de lorgner sur leurs fonds marins. « Il n’y aura pas d’exploitation minière dans les aires “en protection forte” », a rassuré Benoît Faraco, conseiller écologie à l’Élysée. Mais quid de celles qui ne sont pas sous ce label ?

    Le sommet sur les océans a donné le feu vert au capitalisme bleu. ( Reporterre.net - 12/02/22 - 11h37 )              Les sujets qui fâchent, comme ici l’exploration minière en eaux profondes, ont été relégués au « Blue Hotspot », un espace dans le hall où pendant 20 minutes plusieurs intervenants ont débattu. © Juliette Cabaço Roger/Gwenvaël Delanoë/Reporterre

    Cela ne figure pas parmi les engagements officiels du One Ocean Summit, mais Benoît Faraco a annoncé à la presse que « le président de la République a lancé au niveau national, dans le cadre de France 2030, un grand programme qui vise à permettre l’exploration des grands fonds marins en débloquant plusieurs centaines de millions d’euros sur les dix prochaines années ». Tout en rajoutant, au grand dam des écologistes : « Ces ressources seront sans doute exploitées, si elles ne le sont pas par la France, elles le seront sans doute par d’autres grandes puissances. »

    Le sommet sur les océans a donné le feu vert au capitalisme bleu. ( Reporterre.net - 12/02/22 - 11h37 )               Un mur de Brest. © Juliette Cabaço Roger/Gwenvaël Delanoë/Reporterre

    « Verdir » le trafic maritime

    Dans une stratégie de coopération public-privé, le sommet s’est enorgueilli d’avoir associé une vingtaine d’armateurs européens au label Green Marine Europe, qui prend en compte tout un panel de nuisances allant de la pollution sonore, des rejets huileux aux émissions de CO2. Quant aux fumées noires des paquebots à quai, qui, comme à Marseille, empoisonnent l’air des habitants, elles devraient être considérablement réduites : une dizaine de ports se sont engagés à raccorder les bateaux au réseau électrique lorsqu’ils seront au mouillage, pour leur éviter de faire tourner leurs moteurs au fuel.

    Tout sera fait pour « verdir » le trafic maritime et bâtir des « navires zéro émission »ont clamé les multinationales CMA CGM, Maersk, MSC, TotalEnergies, EDF. Et les start-up, très représentées, en ont profité pour promouvoir leurs innovations techniques permettant de limiter certaines nuisances environnementales. Les cargos à la voile ont le vent en poupe, mais restent souvent au stade de prototypes. De multiples carburants « alternatifs » sont à l’étude, comme le GNL (gaz) ou l’ammoniac, mais de nombreux tests restent à effectuer avant une généralisation.

    Le sommet sur les océans a donné le feu vert au capitalisme bleu. ( Reporterre.net - 12/02/22 - 11h37 )

    Le port de Brest, avec ses silos remplis de soja brésilien, ses paquebots et un méthanier. © Juliette Cabaço Roger/Gwenvaël Delanoë/Reporterre

    Et réduire le trafic maritime, pour diminuer les pollutions et émissions de gaz à effet de serre ? La question n’a jamais été mise sur la table. Logique : la « croissance bleue » a été sur toutes les lèvres, à aucun moment n’a été envisagée la possibilité de freiner ou limiter l’expansion des industries du fret et du tourisme. Le Club Med et les croisiéristes Le Ponant et Costa Croisières ont même souligné leurs efforts en matière d’environnement, en dépit des fortes pollutions qu’engendrent les paquebots.

    De leur fabrication à leurs radoubs, et jusqu’à leurs désossements, c’est toute la vie des navires qui est à verdir. Ce que rappellent les épaves de navires militaires qui pourrissent toujours, depuis des années, à quelques brasses de là en fond de rade de Brest. « Dans la phase de déconstruction, on a fait énormément de progrès », permettant à la fois « réduction des déchets » et « gains économiques », s’est pourtant flatté Éric Papin, directeur de Naval Group. Le constructeur de navires militaires est, a-t-il assuré, « un acteur engagé dans la protection environnementale ». Même s’il a reconnu que la prise en compte de l’impact écologique dépend surtout des priorités voulues par ses clients, il a souligné que les « sous-marins sont des précurseurs dans l’hybridation énergétique », et que plusieurs navires utilisent la propulsion nucléaire, « qui est vertueuse ». Les ouvriers irradiés de la base de l’Île-Longue, en face de Brest, apprécieront.

    Dehors, dans la rue, la « vertu » de l’industrie a fait grincer des dents : « J’adore la mer, et pourtant, j’en ai foutu des saloperies dedans : de l’antifouling [peinture pour la coque des navires], du plomb... », raconte un ancien employé des chantiers navals brestois, qui confie être tombé malade à cause de l’amiante. Aujourd’hui, il participe à la manifestation opposée au One Ocean Summit, à l’extérieur. « Je suis ici pour l’avenir des jeunes. »

    Tout au long des trois jours de sommet, plusieurs actions et manifestations comme celle-ci ont tenté de s’opposer aux logiques capitalistes du One Ocean Summit, mais la mobilisation est restée faible. « Nous, pêcheurs, on n’est pas invités à ce genre de sommets, a regretté Philippe Calone, patron-pêcheur venu de Normandie pour manifester, aux côtés d’associations écologistes et de syndicats. Malheureusement, l’économie bleue ne comprend pas la pêche, elle va détruire la biodiversité et industrialiser la mer. Et la pêche artisanale est très clairement en danger. »

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  • La médiathèque des Capucins.La médiathèque des Capucins. 

    Le syndicat Sud collectivités territoriales appelle à la grève dans les bibliothèques du réseau brestois ce mardi.

    La Fédération Sud collectivités territoriales appelle, partout en France, l‘ensemble des agents des établissements culturels et de loisirs concernés par l’obligation de contrôle du passe vaccinal, à se mobiliser mardi 15 février. Il s’agit de la « date à laquelle un grand nombre d’usagers adultes et enfants, suite à l’obsolescence de leur passe, se verront l’accès à la culture et aux loisirs de service public, interdit ».

    À Brest, Sud appelle ainsi les agents des bibliothèques à faire grève et se mobiliser à 12 h 30, aux Capucins, « pour un accès inconditionnel à la culture libre et gratuite » et « contre les passes, pour la culture pour toutes et tous ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Brest, un syndicat porte les revendications de l’UBO au ministre de l’Éducation nationale. ( OF.fr - 13/02/22 - 19h20 )             Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a participé au One ocean summit, à Brest (Finistère).

    ​À l’occasion de la venue à Brest (Finistère) des ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur pour le One ocean summit, jeudi 10 février 2022, le syndicat FO a porté des revendications des personnels de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) à un représentant de Jean-Michel Blanquer.

    À l’occasion de la venue à Brest (Finistère) des ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, pour le One ocean summit, jeudi 10 février 2022, le syndicat FO a porté des revendications des personnels de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) à un représentant de Jean-Michel Blanquer. Aucun représentant de Frédérique Vidal n’était présent.

    L’UBO connaît depuis plusieurs années « de graves restrictions budgétaires qui se traduisent par le non-remplacement de collègues quittant l’établissement, avec comme conséquence l’aggravation des conditions de travail ». Les « coupes drastiques » dans l’offre de formation « mettent en danger la qualité des diplômes ».

    Plus de 20 000 heures d’enseignement supprimées

    L’UBO a connu ces deux dernières années la suppression de plus de 20 000 heures d’enseignement. À Brest, « les étudiants auront perdu, depuis 2013, 23,6 % de leurs heures d’enseignement ». Le taux d’encadrement des étudiants par les enseignants serait passé en 2012-2013 de 13,79 étudiants à 17,44 en 2018-2019.

    Le syndicat demande « l’intégralité des moyens nécessaires à un service public de l’enseignement supérieur de qualité ».

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Quimperlé. Salle comble pour l’Insoumis François Ruffin  (OF.fr-13/02/22-15h12)La salle Laïta de l’espace Benoîte-Groult de Quimperlé a accueilli près de 500 personnes pour le meeting de François Ruffin. 

    ​Pour Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidence, et Youenn Le Flao, en lice pour les législatives de la 8e circonscription, le député de la Somme a tenu meeting à Benoîte-Groult à Quimperlé (Finistère), ce vendredi 11 février 2022.

     Vous avez pris un ticket ? C’est pour la jauge. Gel hydroalcoolique et masque FFP2 à disposition, pas question de badiner avec la sécurité sanitaire, dans le camp de La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. 

    Ce vendredi 11 février 2022, son soutien et député de la Somme, le réalisateur François Ruffin, tient meeting dans la salle Laïta de l’espace Benoîte-Groult à Quimperlé (Finistère). Une salle comble avec près de 500 personnes. À 20 h, ils sont déjà presque tous là. Pour éviter les dépassements de jauge, une retransmission sur écran est organisée dans la petite salle voisine, pour une dizaine de personnes. Les parkings proches du Coat-Kaër sont complets.

    Ambiance festive

    Et François Ruffin pense à tout. Parce qu’un meeting politique peut être long, il partage le temps et la scène. Le public, arrivé autour de 20 h, patiente donc avec les musiciens Jacques et Jean-Marc, ainsi que la chorale révolutionnaire de Concarneau-Trégunc. Qui, sous les applaudissements nourris, passe en revue les standards des chants de révolte, comme Bella Ciao. Les musiciens, c’est la sauce qui permet de faire passer le plat, comme le dit François Ruffin.

    Et ce soir-là, le plat est copieux. Le député de la Somme et réalisateur n’est pas venu seul. À ses côtés, Youenn Le Flao, candidat de La France Insoumise dans la 8e circonscription du Finistère de Quimperlé-Concarneau. Nous sommes environ 50 militants dans la circonscription. Les portes sont ouvertes pour porter un virage radical. On part pour quatre mois de campagne.

    Le local de l’étape veut foncer : J’espère qu’on va tous se retrouver à l’Assemblée pour voter des lois un peu plus respectueuses.

    Pas faciles, les parrainages

    Pour l’instant, Youenn Le Flao fait le tour des maires dans sa campagne pour les parrainages à Jean-Luc Mélenchon. Dans la 8e circonscription, on n’a aucune signature. C’est compliqué d’en avoir pour Mélenchon.

    Aux côtés de François Ruffin aussi, Aurélie Trouvé, présidente de l’Union populaire de la France Insoumise et l’écologiste Claire Lejeune. Et le patron leur laisse la parole pour parler des luttes qui nous tiennent à cœur, contre le capitalisme, la haine et pour l’écologie, le partage des richesses ».

    Pour la France Insoumise et son public, la clé du succès, c’est la convergence des luttes ».

    Dans la salle, beaucoup de militants syndicalistes ou associatifs mais aussi des particuliers qui viennent pour la première fois à un meeting politique, des agriculteurs sensibles à l’écologie, des citoyens qui ont envie de faire basculer la machine », tous venus du Finistère sud et du Morbihan proche.

    De l’écologie et de la solidarité

    L’une après l’autre, l’altermondialiste et ancienne coprésidente d’Attac, Aurélie Trouvé, puis la militante écologiste et philosophe, Claire Lejeune, balaient différents thèmes, des pesticides à l’Union européenne, en passant par le Smic à 1 400 € et le bio à la cantine. Le Finistère est à la pointe de l’insoumission », placent-ils.

    À 21 h 20, le micro passe dans les mains de François Ruffin. J’ai été appelé par Youenn. Il m’a dit : En Bretagne, il se passe un truc particulier. Vous voir si nombreux dans une salle, ça donne confiance.

    Aurélie Trouvé, François Ruffin et Claire Lejeune ont décliné les thèmes de campagne pour La France Insoumise.

    Du meeting, il fait un blog de mon séjour en Bretagne. ​De l’industriel Bigard, au producteur des pâtes bios de Quimperlé, en passant par sa rencontre avec les militants cégétistes rencontrés quelques heures auparavant.

    Impossible d’arrêter François Ruffin quand il commence à dénoncer les bénéfices des grands industriels. Ceux de Total, des riches au patrimoine qui ne cesse de croître… Le discours est rodé. Chez François Ruffin, la langue de bois, ça n’existe pas. La passion, si. Et le public entre en campagne.

     

    Béatrice GRIESINGER.

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  • Brest. « On demande juste un peu d’humilité à la direction ». La grève se poursuit chez Genavir. ( OF.fr - 12/02/22 -  18h22 )                  Les officiers des navires de Genavir devant l’Atalante vendredi matin.

    La presque totalité des officiers de Genavir, compagnie basée à Brest, ont suivi la grève entamée le 11 février au matin. Le mouvement a été reconduit ce samedi. La direction recevra les représentants du personnel dimanche 13 février.

    La tension ne retombe au sein du personnel de Genavir, armateur de la flotte océanographique basé à Plouzané (Finistère). La grève à l’appel de la CGT, débutée vendredi 11 février au matin, et suivie par la quasi-totalité des officiers embarqués (sur l’Atalante, le Thalassa et l’Antea), a été reconduite pour 24 heures. Les revendications sont multiples, mais ont pour point commun la dénonciation d’une méthode de management extrêmement verticale », déclare un second capitaine du Thalassa.

    «Des excuses»

    Dans le détail, la principale crispation prend racine dans les affaires de harcèlement sexuel constatées au sein des équipages de Genavir ces dernières années. Plusieurs femmes qui travaillaient à bord ont quitté l’entreprise suite à la gestion dramatique de ces affaires, estiment les représentants du personnel. On demande juste un peu d’humilité à la direction, qu’elle reconnaisse ses torts, et qu’elle présente ses excuses aux victimes, poursuit cet officier, qui souhaite rester anonyme.

    Nouvelle rencontre dimanche

    Autre motif de discorde, l’embauche de marins étrangers sur le navire océanographique belge Belgica, armé par Ocean Data, une filiale de Genavir. Il s’agirait principalement de marins lettons, employés sous contrat étranger. Le syndicat Ugict-CGT réclame que ces marins soient employés en contrat de droit français, afin de ne pas glisser progressivement vers une océanographie low cost : On voit bien l’orientation dangereuse que prend la recherche française. On a peur pour nos emplois, ce dumping social risque de nous mettre en concurrence avec notre propre filiale, considère Brice Célerier, syndical CGT des officiers de Genavir.

    Reçu vendredi par Rémy Balcon, directeur des opérations de Genavir, le personnel n’a pas obtenu satisfaction et a reconduit le mouvement. Eric Derrien, directeur général de l’entreprise, recevra quatre représentants du personnel dimanche 13 févier, au siège de Genavir.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Julia Toussaint

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  • « Liberté, résistance ! » À Brest, quelque 200 personnes défilent contre le passe sanitaire. ( OF.fr - 12/02/22 - 15h39 ) Manifestation contre le passe sanitaire du samedi 12 février 2022 à Brest.

    C’est un convoi de la liberté piéton qui a défilé dans les rues de Brest (Finistère), ce samedi 12 février. Les Gilets jaunes locaux appellent à apporter « de l’égalité » dans le mouvement de protestation national.

    Ceux-là n’ont pas rallié Paris pour se faire entendre. C’est un convoi de la liberté… piéton qui s’est déroulé dans le centre-ville de Brest, ce samedi 12 février 2022. Aux alentours de 15 h, ils étaient environ 200 personnes à défiler dans les rues pour protester contre la politique sanitaire du gouvernement, notamment le passe sanitaire. « Liberté, résistance ! »​, scandent-ils en arpentant la rue Jean-Jaurès. La manifestation se déroule dans le calme et la bonne humeur.

    Contre le passe sanitaire et pour le pouvoir d’achat

    Dans un tract publié la veille, les Gilets jaunes de Brest ont appelé à « apporter de l’égalité » ​dans le mouvement dit du « convoi de la liberté »​, qui a rejoint la capitale dans la matinée. Il est écrit : « Tout mouvement social dépend de ce que ses participants en font. Alors amenons nos revendications d’émancipation, d’égalité pour ne pas laisser y prospérer l’extrême droite ou autres théories délirantes (sur la pandémie, les vaccins etc.). Car les prix continuent d’augmenter et beaucoup d’entre nous peinent à vivre décemment. » Et d’ajouter : « La liberté ? Oui bien sûr, nous ne voulons pas de passes ! Mais n’oublions pas l’égalité et la fraternité… »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • PORTRAIT. Gilbert Nicolas, pasteur militant de l’archipel de Mururoa à Quimper. ( OF.fr - 07/02/22 - 11h57 )           Le pasteur Gilbert Nicolas, 88 ans et une vie d’engagement de Quimper (Finistère) à Mururoa.

    Pour mieux les dénoncer, il s’est exposé aux radiations des premiers essais nucléaires français, en 1974. À 88 ans, cet homme a consacré sa vie à son engagement politique et social.

    Il y a cinq ans, Gilbert Nicolas, un pasteur de Quimper (Finistère), se fait matraquer par des CRS au cours d’une manifestation d’antifas. Deux dents cassées, une blessure à la lèvre et une plainte déposée contre le chef de cabinet du préfet. Mais avant ce 4 février 2017, au début des années 1970, déjà, il avait subi la foudre des forces de l’ordre alors qu’il manifestait contre la destruction d’un bidonville de Fonscolombe-la-Villette, un quartier de Marseille.

     
    Le pasteur Gilbert Nicolas après son matraquage par des CRS, le 4 février 2017 lors d’une manifestation antifas à Quimper (Finistère) : deux dents cassées, une blessure à la lèvre et une plainte déposée contre le directeur de cabinet du préfet de l’époque, Pascal Lelarge. 
     

    Des coups de matraque, il en a aussi évité. À l’aube de ses 89 étés, ce natif du 27 juillet 1933 égraine ses souvenirs dans sa maison, rue du Palais. Avec vue sur le tribunal. La justice, c’est justement le combat d’une vie pour Gilbert Nicolas. Justice sociale, avant tout.

    Gilbert Nicolas, complètement à gauche avec une casquette sur la photo, lors d’une manifestation contre la destruction d’un bidonville, au début des années 1970 à Marseille. 
     

    Posters de Martin Luther King, autocollants « Nucléaire non merci » et « OGM j’en veux pas », Le Monde sur la table du salon et des étagères jonchées d’essais politiques, de livres d’art et de théologie, de flyers glanés dans le cortège de soixante ans de manifs… Deux chats jouent dans le jardin. Un noir, un blanc. Comme pour rappeler que la vie se situe entre les deux. Dans les nuances de gris.

    Pour cet enfant d’Henvic (Nord-Finistère), les convictions ont poussé tôt. Il perd sa mère à trois mois. Ses deux sœurs et trois frères restent avec leur père biologique, Jean-Marie, paysan et marin pêcheur à Carantec. C’est dans cette même commune littorale que le petit dernier tombe amoureux de la mer chez ses parents adoptifs, une tante et un oncle maternels.

    La vie est rude. Ni eau courante ni électricité. « On trayait les vaches à la lueur de la lampe-tempête. » Il use ses fonds de culotte sur les bancs de l’école, obtient son certificat d’études et apprend le métier de couvreur zingueur à Brest : « En 1947, c’était Grozny sous les ruines ! » Il vit dans une baraque.

    À 18 ans, il part couvrir les toits de Paris. Jusque-là catholique, il se convertit au protestantisme et préfère vite l’Église réformée des Batignolles aux baptistes. Vient le temps du service militaire. Marine nationale. À terre, puis dans les fusiliers marins. À Kenitra, près de Rabat (Maroc), un pasteur change sa vie : Daniel Lestringant. Il lui décroche une bourse pour étudier la théologie. « Ma vocation est née. Mais j’ai refusé la bourse, même si je n’avais rien à bouffer. Par idéologie et pour répondre à l’Évangile. Sinon, ça ne sert à rien de faire des sermons ! »

    Théologie et militantisme

    Après le bac et l’école préparatoire de théologie protestante, il bûche à la fac de théologie de Paris au contact de ses professeurs, les célèbres théologiens Paul Ricœur et Georges Casalis. Puis à Montpellier, avant de devenir l’un des « six cents pasteurs de France » en 1965.

    L’âme du militant bout. Son esprit de résistance est né à Carantec. En écoutant Radio Londres« tous volets clos » avec son gaulliste de père adoptif, ancien combattant de Verdun. Et en observant des soldats allemands « arborant la croix gammée et jouant avec leurs baïonnettes sur les plages du Nord-Finistère ». Gilbert en a gardé « une horreur de la guerre et un esprit de résistance ».

    La guerre d’Algérie développe sa vision anticolonialiste. Premières manifs. À Berlin, il découvre la problématique des réfugiés. Pasteur au Havre, le Breton regagne son port d’attache et devient marin pêcheur à Carantec.

    Ironie du sort, naissance de l’amour : non loin de là, à l’île Longue, base de la force de dissuasion nucléaire française, il croise en 1969 la route d’une autre militante de la première heure : Marie Paillard. Le couple s’installe à Marseille : elle réussit l’agrégation de biologie, il est docker. Cinquante ans après leur mariage en 1972, ils ont quatre enfants, dont une soeur et un frère coréens qu’ils ont adoptés. Et neuf petits-enfants.

    Altruiste et empathique, le couple Nicolas vit à Quimper depuis 1973, année de mutation de Marie. Gilbert y fut pasteur bénévole et père au foyer. « On a toujours eu du monde à la maison », glisse Marie. Elle parle des migrants qu’ils accueillent : un Algérien à Marseille, une Georgienne et sa fille à Quimper. Parmi tant d’autres.

    Gilbert ponctue chacune de ses phrases d’un « et cætera ». Sa plus grande aventure ? Son embarquement en 1973 sur le Fri, un voilier danois dans l’atoll de Mururoa, pour s’opposer aux premiers essais atomiques français. Suivront la révolte du Larzac, les pierres contre les fusils à Plogoff, la mobilisation à Derry, en Irlande du Nord, le «oui» au démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), le « non » ferme et définitif au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

    Grand pacifiste, Gilbert Nicolas s’est beaucoup investi dans les Brigades de paix internationales. 
     

    « Avec Marie, on a toujours espéré que par des actes de désobéissance civile, l’humanité ne sombrerait pas dans le chaos. » À bientôt 89 ans, Gilbert Nicolas continue de contester. « Tant qu’on peut, tant qu’on a la force. » Hier comme aujourd’hui, ce ne sont pas quelques coups de matraque qui vont faire peur au pasteur.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Pierre FONTAINIER

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  • Les grévistes déplorent le manque de communication de la direction.Les grévistes déplorent le manque de communication de la direction.

    Ce vendredi, dans le cadre du mouvement de grève entamé à 7 h, les officiers du navire océanographique L’Atalante ont attendu une réponse de la direction de leur employeur Genavir, l’opérateur principal de la flotte océanographique française, à leurs demandes. Ils ont été rejoints, en début de matinée, par leurs collègues du Thalassa, tout juste rentrés de mission.

    Un préavis de grève avait été adressé lundi à la direction, dans lequel les officiers CGT énonçaient un certain nombre de revendications.

    Ils ont reçu la visite, dans l’après-midi, d’un membre de la direction qui leur a exposé certains points, sans être toutefois habilité à négocier. En réponse, la poursuite du mouvement a été décidée.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Le face-à-face entre CRS et manifestants a été un peu électrique à un moment, mais le dialogue s’est noué dans une atmosphère finalement détendue.Le face-à-face entre CRS et manifestants a été un peu électrique à un moment, mais le dialogue s’est noué dans une atmosphère finalement détendue. 

    Déplacée sur la place Jean-François-Coatmeur, la manifestation intersyndicale brestoise a réuni 150 participants, ce vendredi midi. Elle s’est déroulée sans incident face à des forces de l’ordre déployées en nombre.

    « Cassez-vous, la mer n’est pas à vous ! », hurlait un manifestant à Brest ce vendredi, mégaphone en main, en direction du plateau des Capucins. Entouré d’un petit groupe, il était décidé à exprimer sa colère au plus près de l’événement One Ocean Summit. Deux fumigènes orange ont été percutés, et le panache de fumée a été emporté par le vent vers le cordon de CRS qui bloquait l’accès au boulevard Jean-Moulin, où devait normalement se tenir la manifestation. Mais un arrêté du préfet, publié mercredi, avait interdit toute circulation, pédestre ou motorisée, dans plusieurs rues autour des Capucins, ainsi que sur les boulevards Jean-Moulin et des Français-Libres.

    Un sommet sans les travailleurs de la mer

    Déplacé sur la place Jean-François-Coatmeur, en bas de Siam, ce pique-nique revendicatif organisé par une intersyndicale CGT, FSU, Sud Solidaires, l’Union Pirate finistérienne pour l’UBO et l’Union lycéenne du Finistère à l’occasion de la venue à Brest du président de la République Emmanuel Macron pour le One Ocean Summit, a réuni 150 participants. « Notre présence est symbolique, contre la politique antisociale du gouvernement. Les inégalités sociales se sont accrues, et la question du partage des richesses n’est jamais abordée. Ce sommet consacré aux océans va prendre des décisions qui vont bénéficier à des multinationales sans scrupules. Et il se déroule en l’absence des travailleurs de la mer, il n’y a ni pêcheurs ni salariés de la navale à cet événement», ont souligné les organisations syndicales.

    Bataille de mégaphones

    Manifestation intersyndicale One Ocean SummitEntre manifestants et CRS, un dialogue s’est finalement instauré. 

    Tandis que plusieurs prises de parole des syndicats se succédaient en arrière de la manifestation, un petit groupe a continué à chanter des slogans contre le président Macron en face des CRS. Ces derniers ont fini par remonter sur la place Jean-François-Coatmeur, se rapprochant des premiers manifestants. Le face-à-face s’est prolongé plus d’une demi-heure, les CRS sortant leur mégaphone (moins puissant que celui des manifestants) pour enjoindre aux manifestants de reculer. Les syndicats ont réagi en rappelant, au mégaphone également, qu’ils avaient eu l’autorisation de manifester sur cette place et n’entendaient pas la quitter. La confrontation s’est finalement terminée dans une atmosphère détendue, certains CRS et manifestants ont même pu engager le dialogue.

    Manifestation intersyndicale One Ocean SummitPlusieurs prises de parole ont ponctué ce pique-nique revendicatif, parfois inaudibles en raison des slogans des manifestants se trouvant un peu plus loin au contact des CRS.
     
    One Ocean Summit : pique-nique revendicatif bas de Siam le vendredi 11 février 2022.Deux fumigènes ont été percutés sur la place Jean-François-Coatmeur avant que les CRS n’avancent pour repousser les manifestants. 

     

     Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Le Mouvement de la Paix milite pour des océans sans armes nucléaires.Le Mouvement de la Paix milite pour des océans sans armes nucléaires.

    Le Mouvement de la Paix a profité de la tenue du One Ocean Summit à Brest pour rappeler son exigence d’océans et d’un monde sans armes nucléaires.

    Pour le Mouvement de la paix, « les océans doivent être au service de la vie, du climat et de la préservation de la biodiversité. Dès 2012, le Mouvement de la paix avait alerté sur le danger de la circulation de nombreux sous-marins nucléaires. 90 % des armes nucléaires françaises sont installées sur les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins basés à l’île Longue. Ces quatre sous-marins constituent une menace majeure pour les océans et donc pour l’humanité entière ».

    Le Mouvement de la paix rappelle « que pour faire face aux défis actuels (sanitaire, social, écologique-climatique), les urgences pour les peuples se nomment paix, désarmement nucléaire, climat, justice sociale et réalisation des droits humains. Nous n’avons qu’une seule planète pour vivre, préservons-la. Les océans en sont un des poumons, préservons-les, agissons pour des océans sans armes nucléaires ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. Une projection-débat signée Mediapart aux Studios. ( OF.fr - 10h01 - 11/02/22 )           L’affiche du film « Media Crash », de Valentine Oberti (Mediapart) et Luc Hermann (Premières Lignes).

    La rédaction de Mediapart et la société de production Premières Lignes se sont associées pour la réalisation du film Media Crash. Ce documentaire va être diffusé au cinéma Les Studios, le 17 février pour une projection-débat en présence de Laurent Mauduit, cofondateur du média indépendant.

    La rédaction de Mediapart et la société de production Premières Lignes se sont associées pour la réalisation du film Media Crash. Ce documentaire, réalisé par Valentine Oberti et Luc Hermann, pointe du doigt la concentration des médias en France et ses conséquences.

     

    Il va être diffusé au cinéma Les Studios, à Brest, le 17 février pour une projection-débat, à 20 h, en présence de Laurent Mauduit, co-fondateur du média indépendant.

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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  • « Pas invité » au One Ocean Summit à Brest, Greenpeace met un coup de pression. ( OF.fr - 11/02/22 - 11h36 )               « Pas invités » au One Ocean Summit, Greenpeace manifeste à Brest ce vendredi 11 février 2022, pour « dénoncer à nouveau le double-discours d’Emmanuel Macron ». 

    Ce vendredi 11 février 2022, environ 150 militants de Greenpeace ont manifesté à Brest (Finistère) pour « dénoncer à nouveau le double discours d’Emmanuel Macron » et montrer « leur opposition à l’exploitation minière des fonds marins ».

    « Pas invités » au One Ocean Summit, les militants de Greenpeace dénoncent « une opération de “blue washing” », ce vendredi 11 février 2022, à Brest. Ils se sont rendus sur place « pour marquer le coup » et « dénoncer à nouveau le double discours d’Emmanuel Macron », le président de la République qui va prendre la parole à l’occasion de ce dernier jour du sommet mondial de l’océan.

    « La pression sur le gouvernement français »

    « Malgré de belles paroles en faveur de la protection des océans, relève l’ONG de protection de l’environnement, Emmanuel Macron soutient le développement de l’exploitation minière en eaux profondes, une industrie néfaste qui pourrait être une catastrophe pour le climat et la biodiversité marine. »

    Vers 9 h, ce vendredi 11 février, près de 150 personnes se sont postées au-dessus du port de commerce, au square Beautemps-Beaupré, juste devant l’avenue Salaün-Penquer, par laquelle passent les délégations étrangères qui participent au One Ocean Summit.

    Le Traité de la haute mer en mars

    « C’est l’occasion de maintenir la pression sur le gouvernement français, afin que ce dernier porte des mesures ambitieuses pour le Traité sur la haute mer, qui sera négocié en mars à l’ONU », explique François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace France.

    Lancée en 2019, la pétition « Protect the Oceans » recueille désormais plus de 3,7 millions de signatures dans le monde, « pour qu’un traité à la hauteur des attentes de la société civile soit ratifié ».

    La photo de famille des militants de Greenpeace et de Pleine Mer venus ce vendredi 11 février 2022 à Brest pour protester contre « le double discours d’Emmanuel Macron ».

    Sur leur parcours, les occupants des voitures officielles ont pu voir les militants de Greenpeace brandir des pancartes affichant leur opposition à l’exploitation minière des fonds marins : « L’exploitation minière pourrait causer des dommages irréversibles et inévitables sur la biodiversité marine et aggraver la crise climatique en perturbant les stocks de “carbone bleu” dans les fonds marins ».

    « La mer n’est pas une ressource »

    Aux côtés de Greenpeace, des militants de l’ONG Sea Shepherd France et de l’association Pleine Mer, qui a pour objectif de contribuer à une transition durable de la pêche en faveur de ceux qui la pratiquent : « Le One Ocean Summit promet de définir un cadre juridique à la haute mer mais attise aussi notre crainte d’une mer parcellisée et privatisée au nom de l’écologie et de l’économie bleue, expliquent les militants. Nous nous opposons à cette logique qui considère les espaces et vies maritimes comme des « ressources » économiques et prétend explorer l’océan pour toujours plus l‘exploiter ».

    Et de questionner : « Pourquoi protéger l’océan plutôt que réguler les activités humaines qui le polluent ? »

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Frédérique GUIZIOU. 

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  • François Ruffin, député la France insoumise, a rencontré l’Union de la CGT, à Quimperlé, ce vendredi 11 février 2022. François Ruffin, député la France insoumise, a rencontré l’Union de la CGT, à Quimperlé, ce vendredi 11 février 2022. 

    Le député de la France insoumise François Ruffin a rencontré les représentants quimperlois de la CGT santé, de Bigard et des territoriaux, ce vendredi 11 février 2022.

    C’est dans les locaux de l’union de la CGT, à Quimperlé, que François Ruffin, député de la France Insoumise, a pris le temps d’écouter les membres de différentes branches du syndicat, ce vendredi 11 février 2022, dans l’après-midi, à quelques heures de sa réunion publique prévue à 20 h, au Coat Kaër. « Les problématiques soulevées à Quimperlé sont d’ordre nationales, cependant, il faut souligner la bonne organisation syndicale que connaît ce territoire », a constaté le député. « Le gâteau est assez gros, le tout est de mieux le diviser », image celui qui dénonce un « État complice ».

    « Quelle humanité voulons-nous ? »

    « Il faut revoir le système », a lancé François Ruffin lors de son échange avec les représentants syndicaux de Bigard. Selon lui, « il ne faut pas que l’économie domine la vie, mais l’inverse ». Bien conscient des difficultés dont témoignent les Quimperlois, le soutien de Jean-Luc Mélanchon à la présidentielle souhaite pouvoir redonner « du temps de vie » aux salariés. « Quelle humanité voulons-nous ? Voulons-nous des humains robots qui travaillent comme des machines ou faire perdurer les liens, très importants ? »

    Les représentants de la CGT santé, territoriaux et de l'usine Bigard étaient au tour de François Ruffin, pour un moment d'échange qui a duré plus d'une heure et demi, vendredi 11 février.Les représentants de la CGT santé, territoriaux et de l’usine Bigard étaient autour de François Ruffin pour un moment d’échanges qui a duré plus d’une heure et demie, ce vendredi 11 février 2022. 
     

    « Un système à revoir »

    Face aux problématiques pointées du doigt par les représentants des usines quimperloises, le député, défenseur du prix plancher, estime qu’il s’agit « d’un système à revoir ». « Je sais bien que Bigard tire les prix d’achat vers le bas et que les autres entreprises se calent derrière. On milite pour plus de local dans les cantines, mais c’est contraire aux principes de concurrence de l’Union européenne », a-t-il ajouté. « Un agriculteur qui s’installe, ce sont quatre qui arrêtent », a déploré un représentant CGT, qui souhaite voir « baisser les prix de la viande ». Pour le député de la Somme, « ce n’est pas par la baisse des prix mais par l’augmentation des salaires et des retraites que cela passe ».

     
    Sandra est aide-soignante en Ehpad depouis 33 ans. La professionnelle de santé a expliqué au député son quotidien et les dégradations des conditions de travaille qu'elle rencontre " diminution duSandra est aide-soignante en Ehpad depuis 33 ans. La professionnelle de santé a expliqué au député son quotidien et les dégradations des conditions de travail qu’elle rencontre : « diminution du personnel, les sorties qui deviennent impossibles, etc. » 

    À l’écoute des soignants à bout

    Suite aux agressions qui ont eu lieu en psychiatrie, à Kerglanchard, un infirmier du service a expliqué « le danger permanent » qu’il ressent, dans l’exercice de son métier, qu’il ne « peut plus réaliser correctement, du fait de l’épuisement et du sous-effectif ». Audrey Quémat, secrétaire générale de l’antenne locale de la CGT santé et action sociale, a présenté un état des lieux de l’hôpital. « On pourrait rester là des heures si on détaillait les problèmes de chaque service », a-t-elle résumé. Elle a ensuite laissé la parole à une aide-soignante, de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Bois-Joly qui dénonce des « conditions de travail qui se dégradent ». « Pas plus tard qu’aujourd’hui, j’étais seule avec quatorze résidents ». Lorsqu’une aide à domicile du Centre communal d’action sociale (CCAS) a raconté son quotidien, François Ruffin lui a répondu : « L’intitulé exact de votre métier, c’est auxiliaire de vie sociale, pas auxiliaire de survie ».

     
     

    Élodie Chalandre

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Quimperlé-François Ruffin, face à la CGT : « On arrive à l’os »  (OF.fr-12/02/22-7h33)François Ruffin et Youenn Le Flao, en discussion avec les représentants des syndicats CGT quimperlois.  

    Ce vendredi 11 février 2022, le député de la Somme et réalisateur François Ruffin est venu à Quimperlé (Finistère) pour une réunion publique de campagne en vue de l’élection présidentielle. Engagé avec Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise, il était accompagné de Youenn Le Flao, candidat à l’élection législative dans la 8e circonscription Quimperlé-Concarneau.

    Pour mieux connaître le terrain quimperlois, François Ruffin a rencontré dans l’après-midi différents représentants syndicaux des secteurs agroalimentaires, de la santé et du social. L’échange, qui s’est tenu dans les locaux de l’union locale de la CGT, s’est tenu sans langue de bois sur deux thèmes principaux : les conditions de travail et les salaires.

    Entreprise Bigard, hospitaliers, territoriaux, les témoins quimperlois ont évoqué leur quotidien en entreprise, hôpital, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ou encore centre communal d’actions sociales.

    François Ruffin pointe le rôle de l’État qui ne rétablit pas l’équilibre dans la répartition des richesses entre les milliardaires français qui ont vu leur patrimoine augmenter de 68 % et les salariés. Il dénonce la complicité évidente de l’État avec les riches ».

    Le pouls du terrain local

    Hormis les conditions de travail, Michel Le Goff, pour la CGT Bigard précise que, depuis un an, on interpelle Bigard parce que pour un agriculteur qui s’installe, quatre s’en vont. Or, une assiette sur deux aujourd’hui en France, c’est Bigard : viande bovine, ovine ou cochon. Les prix sont tirés vers le bas pour l’ouvrier et le paysan ».

    François Ruffin, qui refuse la compétitivité agricole au niveau mondial prône la souveraineté alimentaire, avec des tarifs planchers, impossibles à baisser ».

    Dans le secteur de la santé, Audrey Quémat résume le regroupement de l’hôpital de Quimperlé avec le centre de Lorient et ses conséquences. Nous avons perdu de la proximité, assure-t-elle. À ses côtés, Nicolas Pattedoie, infirmer à l’unité psychiatrique de Kerglanchard raconte les lignes vacantes sur les plannings, avec trois soignants opérationnels sur neuf par jour ».

    Une aide soignante à l’Ehpad de Bois-Joly regrette le manque de personnels. Nous avons de beaux bâtiments, mais pas de personnels. Aujourd’hui, il y a une personne pour 14 résidents, plus une infirmière. Avant, on était trois pour vingt. Je ne suis pas maltraitante, c’est l’institution qui l’est.

    François Ruffin, député, qui dans la Somme fait face à des situations similaires à celles du pays de Quimperlé. Journaliste et réalisateur, il connaît ces situations. Tu es auxiliaire de vie, pas de survie », ​lui confie-t-il. Et, après avoir écouté un nouvel exemple dans un CCAS, il arrive au constat qui vaut pour tous les secteurs de l’économie : On arrive à l’os. Comment, dans ces conditions de travail, avoir une vie de famille ?

     
    Béatrice GRIESINGER
     
     
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  • Conserves, pâtes, boissons, dentifrice... Jeudi 10 février 2022, le contenu de onze chariots de courses a été distribué aux étudiants de la fac de lettres, à Brest (Finistère). 
    Derrière cette initiative, on trouve L’Union pirate finistérienne, nouveau syndicat étudiant de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Samedi 5 février, ses membres ont mené une collecte dans le magasin Leclerc du centre-ville. Grâce à la générosité des Brestois, les étudiants ont pu choisir cinq articles, plus un paquet de protections périodiques pour les femmes. 
    L’association dit vouloir réitérer ce type d’action tous les mois, afin de lutter contre une précarité étudiante « qui s’aggrave » selon elle. 

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Delphine VAN HAUWAERT

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  • L’intersyndicale demande des moyens supplémentaires pour l’université.L’intersyndicale demande des moyens supplémentaires pour l’université. 

    Profitant de la présence des ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur à Brest, pendant le One Ocean Summit, l’intersyndicale FSU/CGT/SUD éducation a présenté ce jeudi, à la sous-préfecture, ses revendications à un représentant de Jean-Michel Blanquer.

    À l’occasion de la venue à Brest des ministres de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, pour le One Ocean Summit, l’intersyndicale FSU/CGT/SUD éducation a été reçue ce jeudi matin à la sous-préfecture par le conseiller du ministre, M. Cazeneuve, en présence de la directrice académique, Guylène Esnault.

    Les représentants de l’intersyndicale ont balayé nombre de sujets conflictuels avec le représentant du ministre (protocole sanitaire, réforme du bac, charge de travail des directeurs dans le premier degré, avenir des lycées professionnels, précarité des AESH et des ASEN). La question de l’UBO a aussi été abordée.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. Nouvelle mobilisation des personnels soignants du CHU. ( OF.fr - 11/02/22 - 16h47 )Une vingtaine de personnes étaient mobilisées, jeudi. 

    Malgré le report du projet de fusion des services ORL, ophtalmologie et dermatologie, de nombreux points restent encore à satisfaire selon les personnels soignants du CHU de Brest (Finistère).

    Ils étaient encore une petite vingtaine mobilisée devant le bâtiment 4 de Morvan, ce jeudi 10 février, pour un débrayage de 8 h à 10 h. Malgré le report du projet de fusion des services ORL, ophtalmologie et dermatologie, prévu initialement pour le 1er mars et remis au 26 avril, les syndicats continuent de dénoncer l’absence de réelle volonté de négociation de la part de la direction.

    Ces dernières portent en effet sur l’organisation médicale de ce nouveau service, qui fera quoi ?, le dimensionnement réel des effectifs pour une prise en charge des patients de qualité alors que 7,76 postes seront supprimés pour un même effectif de lits, la configuration des locaux aujourd’hui inadaptés pour répondre aux besoins, la question des urgences ophtalmo et celle des travaux… Ça fait 2 ans que nous travaillons avec 88 décibels en permanence dans les oreilles, confie cette infirmière en ORL/dermatologie. Nous n’en pouvons plus. Nous voudrions connaître les mesures d’isolation phonique que la direction envisage de prendre.

    Un manque de lisibilité

    Face ces questions restées sans réponse, les syndicats demandent à la direction de présenter un projet réellement finalisé qui prenne en compte le dimensionnement des équipes, la configuration des locaux ainsi que des fiches de taches pour chacune de ces professions qui vivent de plus en plus mal ce manque de lisibilité.

    Nous ne savons pas ce que nous allons faire demain, nous ne pouvons pas nous organiser, planifier nos vacances, nos week-ends… Nos vies personnelles sont mises de côté en attendant la finalisation d’un projet auquel nous ne nous sentons pas associés dénoncent les syndicats.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Des agents des trois services de dermatologie, ORL et ophtalmo étaient réunis, ce jeudi matin, devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan où se trouvent leurs services respectifs.Des agents des trois services de dermatologie, ORL et ophtalmo étaient réunis, ce jeudi matin, devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan où se trouvent leurs services respectifs. 

    Ce jeudi matin, une manifestation s’est tenue pour la seconde fois à l’hôpital Morvan, à Brest, pour contester le projet de réunir trois services et de supprimer des postes.

    « Connaissant parfaitement la réalité de la charge de travail dans nos services, on peut annoncer qu’il y aura une perte en qualité et en sécurité des soins. Les trois spécialités réunies ont des spécificités et prennent en charge des patients lourds qui sortent, par exemple, d’une chirurgie ORL pour un cancer. En dermatologie, des plaies complexes sont soignées et, en ophtalmologie, il faut gérer les urgences et les patients qui requièrent une instillation de collyre toutes les heures, voire toutes les demi-heures. On nous a proposé que les patients fassent ce soin eux-mêmes, c’est mal connaître la réalité de notre travail », expliquent les agents des trois services réunis, ce jeudi matin, devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan où se trouvent leurs services respectifs.

    « Nos vies personnelles mises de côté »

    Les trois syndicats du CHRU de Brest, CFDT, CGT et Sud, appelaient ce jeudi matin pour la seconde fois à un débrayage contre ce projet qui vise à réunir les trois services en une seule hospitalisation continue de 20 lits et une hospitalisation de semaine de 15 lits, sans modifier le nombre de lits, mais en supprimant 7,76 équivalents temps plein.

    La nouvelle organisation des services d’hospitalisation, de dermatologie, d’ophtalmologie et d’ORL à l’hôpital Morvan a été reportée au 27 avril par la direction du CHRU de Brest, mais les personnels ne savent toujours pas, depuis octobre, s’ils seront ou non intégrés dans cette nouvelle donne et quels postes seront supprimés.

    « Ceux qui le souhaitaient ont été reçus par la direction, mais ils sont ressortis avec les mêmes incertitudes, sans savoir qui sera réorienté vers d’autres services. Nous ne pouvons rien planifier, nos vies personnelles sont mises de côté en attendant la finalisation d’un projet auquel nous ne nous sentons pas associés », ajoutent les agents.

    Des travaux très bruyants

    De plus, en raison des travaux en cours au deuxième étage, pour accueillir 15 lits de gériatrie et les 15 lits de l’Unité médicale posturgences qui se trouvaient à l’hôpital d’instruction des armées (HIA), les patients et le personnel subissent beaucoup de bruit. « Un patient a noté dernièrement que le premier coup de marteau avait été donné à 7 h 22. J’ai été obligée de reporter un entretien avec un patient qui ne m’entendait pas », précise une soignante faisant entendre un enregistrement où les décibels des engins de chantier sont assourdissants. « On nous a proposé des casques antibruit, c’est absurde ! Comment, alors, communiquer avec les patients ? ».

    La direction du CHRU de Brest avait souligné, lors du point presse sur le projet d’établissement, que la réunion des lits d’hospitalisation continue et de semaine des services de dermatologie, d’ophtalmologie et d’ORL préfigurait une nouvelle organisation pour l’ensemble de l’établissement.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Catherine Le Guen.

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  • Une dizaine de personnes sont venues manifester leur soutien au convoi de la liberté, parti de Quimper plus tôt jeudi dans la matinée. Une dizaine de personnes sont venues manifester leur soutien au convoi de la liberté, parti de Quimper plus tôt jeudi dans la matinée. 

    À Quimperlé, sur le pont de Kerfleury au-dessus de la RN 165, ils étaient une dizaine de manifestants à montrer leur soutien au « convoi de la liberté », parti de Quimper jeudi 10 février, dans la matinée.

    Les manifestants avaient prévu des banderoles sur lesquelles était écrit « liberté ». Ils ont attendu, ce jeudi 10 février, dans la matinée, le « convoi de la liberté », parti de Quimper un peu plus tôt. Ce cortège de voitures, inspiré du mouvement de contestation des routiers canadiens, veut rallier Paris, puis Bruxelles.

    À Quimperlé, leur motivation est majoritairement liée aux mesures sanitaires. « Mais en réalité tout est lié. Nous sommes juste des gens qui ont décidé de se tenir debout face à une élite qui veut se payer la belle part du gâteau », dénonce une manifestante.

    Au son des avertisseurs sonores

    Marie-Françoise, elle, souhaite « interpeller le monde sur ce qui se passe au niveau des libertés ». Elle n’hésite à parler de « l’instauration d’une ségrégation. Nous ne sommes plus dans un état de droit ». Francis lui préfère jouer la carte de l’ironie : « Comme on n’a plus le droit ni d’aller au restaurant, au cinéma ou à la médiathèque, on vient sur le pont voir les camions qui passent et les applaudir ».

    Vers 11 h 30, le convoi composé d’un peu plus de 130 manifestants est passé sous les saluts et applaudissements des Quimperlois au son des avertisseurs sonores.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • One Ocean Summit. En marge du sommet, près de 120 personnes font leur carnaval des océans. ( OF.fr - 09/02/22 - 16h41 )              Place de la Liberté, le collectif KBAL a organisé son contre-sommet des océans. 

    Ils se sont réunis place de Liberté, à Brest (Finistère), pour dénoncer « la capitalisation des océans ». Le cortège a ensuite remonté la rue de Siam, sans pouvoir franchir le pont de Recouvrance menant aux Capucins, où se déroule le sommet.

    Mercredi 9 février 2022, jour d’ouverture du One Ocean Summit à Brest (Finistère), environ 120 personnes ont organisé leur contre-sommet, place de la Liberté, sous forme de « carnaval des océans ».

    Objectif : « Reprendre un peu de la place qui nous est confisquée », indique le collectif KBAL (Collectif brestois pour l’autonomie des luttes), qui comprend des associations et citoyens. « S’il faut réfléchir à des solutions concernant les enjeux climatiques, cela ne doit pas rester entre les mains d’une minorité de puissants. »

    Dans le cortège, de nombreux enfants costumés sur le thème de la mer. 
     

    Ses membres dénoncent « le capitalisme de la mer », sur fond de « politique extractiviste profitant à des grands groupes ». Dans leur viseur, notamment, des projets « d’exploitation des minerais sous-marins ».

    Étaient aussi présents des Gilets jaunes ainsi que le syndicat Sud collectivités, pour contester « la fermeture de services publics à des fins privatisées ».

    La médiathèque fermée

    L’organisation du sommet aux Capucins a en effet entraîné la fermeture de la médiathèque, « pendant les vacances d’Hiver, où la fréquentation est importante, et alors que des animations étaient prévues de longue date. »

    En comptant la venue des ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères, mi-janvier, « on en est à sept jours de fermeture. Mais les Capucins ne sont pas un centre des congrès », martèle le syndicat.

    Le syndicat Sud Collectivités, présent pour dénoncer la fermeture de services publics « à des fins privatisées ». 
     

    Le rassemblement s’est déroulé, dès 14 h dans une ambiance festive. Le cortège a ensuite quitté la place de la Liberté en direction de la rue de Siam.

    Les policiers, présents en nombre jusqu’au vendredi 11, ont empêché les manifestants de franchir le pont de Recouvrance menant aux Capucins.

    Les policiers ont fait un barrage pour empêcher les manifestants de franchir le pont.
     

    Le tramway a été coupé brièvement des stations Recouvrance à Jaurès, avant un retour à la normale sur la ligne vers 16 h. À 16 h 20, c’est cette fois-ci la ligne 2 du bus qui est perturbée.

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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  • Bretagne. La centrale de Landivisiau pourrait se nourrir de gaz de schiste américain. ( OF.fr - 09/02/22 - 20h23 )                    La centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau pourrait utiliser une infime partie du gaz de schiste provenant des États-Unis. 

    ​Depuis septembre 2021, le terminal gazier de Saint-Nazaire Montoir est la porte d’entrée du gaz liquéfié de la compagnie américaine Cheniere Energy, basée à Houston. Il s’agirait de gaz de schiste, dont l’exploitation est illégale en France. Une infime partie pourrait être utilisée pour faire fonctionner la centrale de Landivisiau. Ce qui a fait bondir les élus écologistes et autonomistes du conseil régional de Bretagne.

    D’où vient le gaz qui fera fonctionner la centrale de Landivisiau (Finistère) ? La question est posée, alors qu’Engie en importe des États-Unis, le déchargeant à Saint-Nazaire Montoir. Selon l’ONG les Amis de la Terre, il serait issu de la fracture hydraulique, dont l’exploitation est interdite en France. Injecté dans le réseau national, ce gaz pourrait être utilisé pour la centrale bretonne.

    Ce qui a fait bondir des élus régionaux. « Nous refusons catégoriquement cette perspective qui vient confirmer le bien-fondé de notre opposition de toujours au projet de centrale de Landivisiau », soulignent Aziliz Gouez et Nil Caouissin, du groupe Breizh a-gleiz et Claire Desmares, présidente du groupe Les Écologistes. Ils dénoncent un équipement « climaticide ».

    Le gaz du monde entier mélangé dans nos tuyaux

    Mais comment être sûr que ce gaz de schiste se retrouvera à Landivisiau ? GRTgaz, filiale d’Engie, rappelle que son « réseau de 32 500 km [est] alimenté par plusieurs sources d’approvisionnement (gaz naturel provenant de gazoducs transfrontaliers, gaz provenant de GNL, gaz renouvelables). Une fois dans le réseau, le gaz, quelle que soit sa nature et sa provenance, circule en fonction des besoins des clients partout en France sans que l’on puisse en déterminer l’origine ».

    Or, dans un article de Ouest-France du 1er février, Engie expliquait avoir recours au gaz de schiste américain pour diversifier ses sources, à cause du contexte mondial. Ce contrat « ne représente que 2 % des volumes de gaz d’Engie à l’horizon 2030 ». 2 % dilués sur l’ensemble du réseau, il n’en restera sûrement qu’une petite part pour Landivisiau. Selon le gouvernement, la Norvège est le principal fournisseur (36 %) avant la Russie (17 %), l’Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %). Et 23 % où le lieu de production ne peut être tracé…

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Gaëlle Colin

     

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  • Brest. Le président de l’association Mor Glaz s’exprime sur le One Ocean Summit. ( OF.fr - 09/02/22 - 11h49 )        Président de Mor Glaz, Jean-Paul Hellequin s’est exprimé sur le One Ocean Summit. 

    Pour l’association Mor Glaz, à Brest (Finistère), des sujets importants ne sont pas abordés lors du Sommet international sur la préservation des océans. C’est en tout l’avis de son président, Jean-Paul Hellequin.

    Sur le One Ocean Summit, ce grand sommet qui viserait à accélérer la protection des océans, l’association Mor Glaz à Brest (Finistère) déplore que sur 500 experts participants à des tables rondes, certains ne soient pas conviés. L’association cite notamment Navaleo, filière de déconstruction navale brestoise qui a largement démontré ses hautes compétences, notamment avec dernièrement les déconstructions de trois sous-marins classiques de la Marine nationale.

    D’ailleurs au passage Mor Glaz n’est pas invité également aux tables rondes. L’association aurait souhaité, pour ce grand rendez-vous international, que tous les sujets importants soient abordés. « Rien, sur les pollutions des océans par perte de conteneurs, rien sur la déconstruction des vieux navires, rien sur les contrôles des navires dans les ports mondiaux, rien sur les plus de 150 navires qui sombrent chaque année, rien sur la sécurité passive embarquée, sur les pavillons et pays complaisants… »

    « Des pollutions majeures mais invisibles »

    « Tous ces sujets sont aussi des causes sérieuses de pollution, provoquant souvent des pollutions majeures mais invisibles », commente Jean-Paul Hellequin, président de l’association.

    Mor Glaz ne lutte pas contre le dérèglement climatique, mais depuis des décennies contre les causes, les contrevenants de certaines règles, les contrevenants de toutes réglementations existantes. Pour Mor Glaz, il y a urgence : il faut transformer en profondeur et efficacement les us et coutumes. Cela nécessite des consensus et aussi de la volonté. Il faut changer le cap avec des capitaines courageux à la barre.

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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  • One Ocean Summit. Dès l’ouverture, un rassemblement réclamant « de l’ambition pour la haute mer ». ( OF.fr - 09/02/22 - 10h36 )                Une vingtaine de personnes se sont rassemblées bas de Siam, à l’ouverture du Sommet de l’océan, pour demander un traité ambitieux sur la haute mer.

    Ces militants écologistes attendent de la France qu’elle mène les négociations au sein de l’Union européenne, afin d’aboutir à un traité fort pour protéger cette vaste zone à la merci de la surexploitation. C’est l’un des enjeux majeurs du One Ocean Summit, qui s’ouvre à Brest (Finistère), ce mercredi 9 février 2022.

    « Ce qu’on veut, c’est un traité pour protéger la haute mer qui soit fort. » Dès l’ouverture du One Ocean Summit, mercredi 9 février 2022, à Brest (Finistère), Rise Up for Oceans et XR (Extinction Rebellion) Brest appelaient au rassemblement. Une vingtaine de militants se sont réunis à 8 h 30, bas de Siam, face aux Capucins.

    Ils n’ont pas eu l’autorisation de se positionner devant le vaste plateau accueillant les tables rondes, mais ils entendaient tout de même alerter « sur le manque d’ambition de la France » en matière de préservation des océans.

    Craignant « une opération de communication à trois mois de la Présidentielle », comme le souligne Manon Dené, membre de Rise Up for Oceans, ces militants comptent profiter des nombreux événements prévus pour faire passer leur message.

    « La session finalisant le traité aura lieu à New York, en mars. Il faut que la France mène les négociations au sein de l’Europe pour aboutir à un traité comprenant des mesures efficaces pour lutter contre l’exploitation illimitée des ressources dans ces zones n’appartenant à aucun pays. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Jean-Luc Mélenchon est candidat à l’élection présidentielle pour la France Insoumise.Jean-Luc Mélenchon est candidat à l’élection présidentielle pour la France Insoumise. 

    Dans un communiqué envoyé ce mercredi soir, La France Insoumise annonce que le meeting de Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle, qui devait se tenir le 23 février à Brest, est reporté à une date ultérieure.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Le pique-nique revendicatif organisé par l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires, vendredi midi, pour la venue du président de la République Emmanuel Macron au One Ocean Summit, ne pourra pas se dérouler boulevard Jean-Moulin. « Le préfet du Finistère vient de rédiger un arrêté instaurant un périmètre de protection qui est une entrave à la liberté d‘expression syndicale. Pour faire entendre notre colère, nous donnons rendez-vous aux Brestois vendredi, à partir de midi, place Jean-François-Coatmeur, en bas de la rue de Siam », écrit l’intersyndicale.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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