• Législatives à Brest. Pierre-Yves Cadalen, le grand espoir de la Nupes dans le Finistère. ( OF.fr - 13/06/22 - 12h11 )            Pierre-Yves Cadalen aux côtés de sa suppléante, Marie Mesmeur.

    L’Insoumis réalise un très bon score à Brest. Si les voix du socialiste Réza Salami se reportent vers lui, tous les espoirs sont permis pour la Nupes.

    31,91 %. Le score réalisé par Pierre-Yves Cadalen aux élections législatives, dans la circonscription de Brest centre, est costaud. Surtout, il relègue très loin derrière lui les Marcheurs Jean-Charles Larsonneur et Marc Coatanéa, qui sont à 15,61 % et 13,57 %. Une victoire éclatante, sans partage.

    Et quand on fait les comptes, circonscription par circonscription, on s’aperçoit vite qu’il est le candidat Nupes qui a le plus de chances de sortir vainqueur du second tour dans le département.

    Les précieuses voix de Salami…

    D’abord car, contrairement à d’autres candidats du mouvement mélenchoniste en Finistère, il est un visage connu, qui peut rassembler les électeurs.

    Surtout, il pourrait disposer d’un réservoir de voix plutôt intéressant. Les 3 782 voix qui se sont portées sur Réza Salami (Socialiste, 9,94 %) sont regardées avec gourmandise par l’Insoumis. Attention toutefois, leur report ne se fera pas automatiquement vers lui. Loin de là. Plus à la marge, il comptera sans trop de souci sur les voix de Lutte Ouvrière et du POID, mais ça ne devrait pas faire la différence.

    Pour s’imposer, Pierre-Yves Cadalen doit compter sur le rejet de la politique d’Emmanuel Macron. À Brest, terre historiquement de gauche, ça devrait fonctionner. Sur les autres communes de la circonscription (Bohars, Guilers, Gouesnou, plus à droite), ce sera périlleux.

    S’il réussit son pari, il deviendrait peut-être le seul élu de gauche de ces législatives en Finistère. Mais surtout, il deviendrait le premier Insoumis à s’imposer dans le département. Les jeux sont ouverts.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Mickaël LOUÉDEC

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  • Législatives 2022 : Pierre-Yves Cadalen (Nupes) vire en tête à Brest.

    Pierre-Yves Cadalen est arrivé en tête sur la circonscription de Brest Centre, ce dimanche 12 juin. S’il s’apprête à rejouer la finale d’il y a cinq ans, il prend, cette fois, le costume de favori.

    Le clan La France insoumis (LFI) avait créé la surprise, il y a cinq ans, en amenant Pierre-Yves Cadalen au second du premier tour des législatives à Brest Centre, derrière Jean-Charles Larsonneur. Cette fois, à l’heure où les bureaux de vote ont fermé leurs portes, ce dimanche 12 juin 2022, le seul doute qui semble saisir le local de la campagne du candidat Nupes, rue Jean-Jaurès, semble porter sur l’identité du candidat que l’Insoumis affrontera le dimanche 19 juin.

    « Avec une bonne campagne, on va l’emporter »

    Aussi, sur les coups de 19 h 55, c’est avec un V de la victoire, et sous les « On va gagner », que le finaliste malheureux de 2017 franchit les portes de l’ancien bistrot, où chacun a amené sa bouteille. La soixantaine de personnes se masse alors vers le fond de salle, où la retransmission de France 2 amorce son fameux décompte. Les projections de sièges à l’assemblée douchent l’enthousiasme.

    La voix de Pierre-Yves Cadalen s’élève alors au-dessus de celle des commentateurs TV : « Leurs projections ne sont pas fiables. Ce qui est sûr, c’est qu’avec une bonne campagne, on va l’emporter ». Les pourcentages de voix, donnant la Nupes et Renaissance au coude à coude à 25,2 %, soulèvent une explosion de joie. « Qui fait la meilleure campagne ? C’est nous ! », chante alors la salle.

    La liesse s’est emparée de la salle dès les premières estimations nationales.La liesse s’est emparée de la salle dès les premières estimations nationales. 

    « C’est que le début »

    Les résultats brestois, toutefois, tardent à remonter. On annonce la Nupes à quelque 34 % sur Brest, résultat partiel avec les deux tiers des bureaux. « Et Larsonneur, il est où ? Parce que s’il finit troisième, il risque de demander l’annulation des résultats », s’émeut une jeune militante, en référence au problème de matériel électoral soulevé par le député sortant en cours de journée.

    "Blanquer éliminé au premier tour ! Ça fait un de moins. Et ce n’est que le début."

    C’est désormais Jean-Luc Mélenchon qui apparaît à l’image. Silence pour le discours du taulier. Jusqu’à cette nouvelle : « Blanquer éliminé au premier tour ». Nouvelle explosion de joie. « Et un de moins. Et c’est que le début », crie un militant.

    Il est bientôt 20 h 45, et les résultats officiels de la circonscription ne sont toujours pas tombés. Mais au vu des chiffres brestois et remontés partiels de Guilers et Gouesnou, l’affaire semble pliée. D’autant que Marc Coatanéa vient d’annoncer « prendre acte de sa troisième place ». Pierre-Yves Cadalen rejouera donc le match de 2017, en sortant cette fois en tête du premier tour.

    « Demain matin, on y retourne »

    Le candidat peut donc prendre la parole devant les militants, réunis à l’extérieur. Le tribun déroule, évoque un choix politique clair, cite chaque composante de la Nupes, rappelle les mesures fortes du programme de son camp et mobilise une dernière fois. « Le match n’est pas gagné, continuons à mobiliser ».

    Glen Dissaux (ELLV) est venu saluer le candidat de la Nupes, dès dimanche soir.Glen Dissaux (ELLV) est venu saluer le candidat de la Nupes, dès dimanche soir. 

    Glen Dissaux, des Verts, passe une tête, histoire de saluer le champion de l’Union populaire. La longue série des embrassades débute, de nouveaux bouchons sautent et la musique envahit maintenant le bout de trottoir de l’Octroi. La fête promet d’être longue. « Non, à minuit, on éteint. Par respect pour les voisins. Et parce que demain matin (lundi 13 juin, NDLR), on y retourne : collage et porte à porte ». Ici, on le sait maintenant : une finale ça ne se joue pas, ça se gagne.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Pierre Chapin

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  • Pierre Smolarz ne s’avoue pas vaincu : « Nous allons rappeler que c’est le Parlement qui gouverne, que nous sommes les candidats de la hausse des salaires », indique le candidat aux législatives de laPierre Smolarz ne s’avoue pas vaincu : « Nous allons rappeler que c’est le Parlement qui gouverne, que nous sommes les candidats de la hausse des salaires », indique le candidat aux législatives de la Nupes sur Brest Rural. 

    Distancé de 12 points par Didier Le Gac sur Brest rural, Pierre Smolarz (Nupes) veut encore croire qu’il peut déjouer les pronostics au second tour des législatives.

    Pierre Smolarz : « Nous obtenons près de 30 % des voix au premier tour. C‘ est ce que nous visions. Les dix points d’avance dans les bureaux brestois confirment le travail militant que nous y menons depuis six ans. Notre concurrent macroniste n’a aucune réserve de voix. Nous irons chercher les abstentionnistes qui avaient pris un coup avec la Présidentielle loupée, il y a deux mois. Rappeler qu’en France, c’est le Parlement qui gouverne, que nous sommes les candidats de la hausse des salaires, que nous sommes la gauche du travail. Des cohabitations ont bien marché. Il est possible de remettre des lois en faveur des gens. Nous disons aussi aux habitants du pays d’Iroise, qui aiment leur littoral, que nous sommes les candidats du changement social et de l’écologie face à l’urgence climatique ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

     
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  • Législatives 2022: la réaction de Youenn Le Flao (Nupes)

    Dans la 8ème circonscription du Finistère (Concarneau-Quimperlé), Youenn Le Flao, le candidat de la Nupes, invite les électeurs à choisir une politique de rupture pour le second tour.

    Quelle est votre réaction par rapport à votre score de ce soir ?

    On est contents, on est au second tour. On a porté une voix de gauche avec tous ces partis réunis ensemble à savoir les Verts EELV, le Parti communiste, le Parti socialiste, Génération.s et la France insoumise donc on ne peut être que satisfaits d’un score autour de 30-35% et d’une qualification au second tour. Il est important que l’on soit nombreux à l’Assemblé nationale. On a vraiment une politique de gauche en rupture, une bifurcation des ces politiques libérales qui nous pèsent depuis trente ans. Donc on fait quoi? On continue avec Monsieur Macron qui n’a rien fait pour l’hôpital public? Si le Ségur, mais ça n’a rien réglé! Les soignants étaient encore en grève la semaine dernière, on est allés les soutenir. Il faut vraiment que nous changions de politique. Il faut qu’on change de fusil d’épaule, il faut voter pour des gens comme nous. Je suis postier et je connais les services publics comme ma poche. J’ai bien vu la dégradation, surtout sous Macron depuis cinq ans, de notre travail. 

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le personnel des Ehpad était mobilisé, ce samedi après-midi, sur la place de la Liberté à Brest.Le personnel des Ehpad était mobilisé, ce samedi après-midi, sur la place de la Liberté à Brest.

    Ce samedi, le personnel des Ehpad, en grève depuis le 18 mai, était mobilisé sur la place de la Liberté, à Brest, « afin de faire connaître nos inquiétudes et nos revendications à la population ».

    Dans la continuité du mouvement de grève dans les Ehpad, initié le 18 mai dernier à Brest, le personnel des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes était mobilisé, ce samedi 11 juin 2022, en début d’après-midi, sur la place de la Liberté. À l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa, Sud et Force ouvrière), un nouveau rassemblement était organisé pour « alerter la population et faire connaître nos inquiétudes », explique Maryse Boudin, représentante de la CFDT. Les manifestants proposaient aux passants de signer une pétition pour les soutenir dans leur combat. « Les discussions n’avancent pas. Il y a principalement deux points de blocage », rappelle Maryse Boudin.

    « Il n’y a pas d’avancées »

    Le premier concerne l’augmentation du temps de travail (1 607 heures annuelles, contre 1 547 heures actuellement) qu’impose la loi de transformation de la fonction publique. Le second, la majoration des heures du dimanche que les grévistes veulent maintenir à 100 % (un dimanche travaillé correspondant à deux jours de repos). À leurs yeux, ces deux acquis, qui compensent légèrement des conditions de travail difficiles, doivent être sauvegardés. « Pour l’instant, il n’y a pas d’avancées donc on continuera à se mobiliser », prévient la responsable syndicale CFDT.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Cette semaine ce qui va faire l’actualité c’est encore la situation dégradée de l’hôpital public et les problèmes de recrutements liés au manque d’attractivité des établissements sanitaires publics et au CHRU Brest plus particulièrement… Pour pallier à cela, la direction va mettre en place tout un tas de mesures régressives que Thomas va vous détailler… Notre inquiétude, bien sûr, est très importante concernant la dégradation des conditions de vie et de travail des agents de l'établissement… Elle est aussi liée au fait qu’il ne faudrait pas que cette situation se pérennise au-delà de la rentrée prochaine… Nous allons ensuite évoquer les mobilisations en cours, des problématiques de l’hôpital de Saint-Renan avec une grave agression dont a été victime une personne de cette établissement…

    Source : https://www.facebook.com

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  • Plusieurs Faucheurs volontaires se sont invités, ce samedi, au Miam tour à Concarneau pour dénoncer l’élevage intensif en Bretagne. Plusieurs Faucheurs volontaires se sont invités, ce samedi, au Miam tour à Concarneau pour dénoncer l’élevage intensif en Bretagne. 

    Les éleveurs de la filière porcine ont fait étape ce samedi, à Concarneau, pour faire la promotion du porc breton. Une animation dénoncée par plusieurs Faucheurs volontaires qui se sont invités pacifiquement à la fête.

    Ce devait être la grande fête du cochon mais le Miam tour, qui faisait escale à Concarneau ce samedi, a été perturbé par une quinzaine de Faucheurs volontaires du secteur. Des invités de dernière minute pas vraiment au goût des éleveurs qui voulaient, par cet évènement, faire la promotion de leurs modes d’élevages à travers différentes animations. Pour les Faucheurs, l’objectif était avant tout de dialoguer avec les agriculteurs de manière pacifique. « On est là pour échanger. Car nous sommes bien au courant des problématiques agricoles et l’on sait que ce sont les premières victimes de ce système productiviste », a déclaré l’un des manifestants.

    « On ne peut pas être contre tout »

    Algues vertes, pollution à l’ammoniac, importation de soja… Des griefs rejetés en bloc par David Riou, responsable du Miam tour. « Nous respectons les idées de chacun, mais ils sont malheureusement arrêtés sur certains points », répondait celui qui est aussi éleveur de porcs à Plouvorn et premier vice-président d’Evel’up, numéro 2 français de la production de porc. « On est là pour expliquer comment on travaille. On ne peut pas être contre tout comme eux, sinon il n’y aura plus d’activité sur le territoire. Nous ne sommes plus dans l’agriculture des années 80 ou 90 comme ils peuvent le penser. Nous traitons aujourd’hui plein de sujets et on s’est améliorés sur tous les niveaux », a assuré le responsable.

    Des échanges qui n’auront, forcément, convaincu aucun des membres du camp adverse. Après Concarneau, le Miam Tour poursuivra sa route à Perros-Guirec le 18 juin puis Brest le 27 août.

    Par cet évènement, les éleveurs ont pour objectif de valoriser la filière porcine auprès du grand public.Par cet évènement, les éleveurs ont pour objectif de valoriser la filière porcine auprès du grand public. 
     
     
    Guirec FLÉCHER
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Les participants sur les marches de l’hôtel de ville de Brest, vendredi 10 juin.Les participants sur les marches de l’hôtel de ville de Brest, vendredi 10 juin.

    Une cinquantaine de psychologues ont manifesté, vendredi 10 juin 2022, place de Liberté à Brest, à l’appel du syndicat CGT Brest du CHRU Brest-Carhaix, l’union des syndicats CGT de la santé et de l’action du Finistère, le collectif de la convergence des psychologues en lutte et la fédération SUD Santé sociaux et collectivités territoriales. « Cette mobilisation départementale pour la défense de notre profession intervient après une succession de rapports et de réglementations émanant du gouvernement, menaçant nos pratiques », précise Franck Mignot, l’un des manifestants.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  •  Les agents des écoles poursuivront leur mouvement de grève, ce lundi. Les agents des écoles poursuivront leur mouvement de grève, ce lundi.

    Mobilisés depuis mardi, les agents des écoles de Douarnenez continueront leur mouvement de grève, ce lundi 13 juin. Conséquence : il n’y aura ni restauration scolaire ni accueil durant la pause méridienne au sein des écoles Jules-Verne, Victor-Hugo, François-Guillou et Marie-Curie. Les familles devront donc récupérer leurs enfants pour la pause méridienne, entre 11 h 45 et 13 h 35.

    Du côté de Laennec, il n’y aura pas non plus de restauration scolaire, mais un service d’accueil sera assuré pour la pause méridienne, laissant aux enfants la possibilité de pique-niquer sur place. Les garderies, matin et soir, fonctionneront normalement pour toutes les écoles. Pour rappel, les agents dénoncent la suppression de deux postes de référents scolaires à la rentrée, tandis que Christelle Dréano, adjointe aux affaires scolaires, évoque une réorganisation. Un comité technique, composé d’élus et de représentants du personnel, examinera ce projet de réorganisation, lundi.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • NUPES : KERMESSE POPULAIRE vendredi 10 juin à 16h30 au jardin de l’évêché à Keredern (Centre social et culturel de Keredern – Les Amarres) à BREST. ( GiletJaunesBrestois.home - 9/06/22 )Évènement de Pierre-Yves Cadalen et Jeunes Insoumis·es Brest


    Ce vendredi 10 juin, de 16h30 à 20h, à deux jours du premier tour des élections législatives, venez partager un moment festif et convivial au jardin de l’évêché, à Keredern.
    Au programme : concerts, prises de parole, jeux gonflables pour les enfants, jeux de pétanque, palet et molky …
    N’hésitez pas à apporter votre pique-nique et à en parler autour de vous ! 

    L’événement Facebook

    Source : https://giletsjaunesbrestois.home.blog

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  • Quimper. Les psychologues du Chic en grève ce vendredi 10 juin   (OF.fr-9/06/22-15h44)Les psychologues du Chic (Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille) de Quimper (Finistère) seront en grève, le vendredi 10 juin 2022.

    À l’appel des syndicats CGT et Sud, les psychologues du Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic) de Quimper (Finistère) seront en grève, le vendredi 10 juin 2022. Ils dénoncent « la libéralisation de l’accompagnement psychologique » afin de « rationaliser les coûts ».

    Nouvelle mobilisation sur le front de la santé. Vendredi 10 juin 2022, ce sont les psychologues du Chic (Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille) de Quimper (Finistère) qui seront en grève. La profession répond à l’appel des syndicats CGT et SUD : elle dénonce la « libéralisation de l’accompagnement psychologique » qui serait orchestrée par l’État.

    « Évaluer, trier, orienter. Voici les maîtres mots qui remplacent désormais ceux qui caractérisent habituellement l’activité des professionnels du soin psychique : accueillir, écouter, accompagner », interpellent les psychologues dans un communiqué, eux qui ont déposé un préavis de grève mais qui ne se rassembleront pas physiquement devant leur établissement.

    « L’angoisse n’est pas une maladie »

    Avec la crise du Covid-19 et « l’explosion de la demande » de soins psychologiques, la seule réponse de l’État serait de « rationaliser les coûts », avancent les psychologues : « Diminution du temps des séances », « protocolisation à l’avance des suivis médicaux », « démantèlement des institutions médico-sociales », etc.

    « L’angoisse n’est pas une maladie, poursuivent-ils. […] Le parcours de soins psychologiques est nécessairement singulier, exigeant, il s’invente avec chaque personne, chacune ayant des attentes, une histoire et un vécu différents. »

    Les professionnels de santé boycottent par ailleurs MonPsy, le dispositif de remboursement public des séances chez un psychologue mis en place le 5 avril 2022. Un outil « inégalitaire » et « qui porte atteinte à la confidentialité des consultations et à l’autonomie des psychologues ».

     

    Étienne LANNUZEL

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Douarnenez. Écoles en grève en réaction à la disparition de deux postes de référents scolaires   (OF.fr-9/06/22-18h47)Le personnel communal est engrève : deux postes de référents scolaires vont disparaître, une référente a demandé un reclassement pour raisons de santé, la quatrième personne se voit proposer un poste de référent d’animation.

    Douarnenez (Finistère), le mouvement social du personnel communal est prolongé pour ce vendredi 10 juin 2022. Une grève qui a débuté mardi 7 juin en raison d’un désaccord avec la Ville.

    À Douarnenez (Finistère), le mouvement social du personnel communal est prolongé ce vendredi 10 juin 2022 pour les écoles Victor-Hugo, Marie-Curie, Jules-Verne et François-Guillou. Une grève qui a débuté mardi dernier, le 7 juin, et devrait se poursuivre jusqu’à lundi prochain, au moins. Les raisons de la colère : l’annonce par la municipalité, il y a trois semaines, « de la suppression de deux postes de référentes scolaires sur quatre », expose Laury Le Hénaff, représentante du personnel (CGT Territoriaux Douarnenez-Cap-Sizun).

    « Ce sont des postes pivots »

    « Les référents scolaires sont les agents qui coordonnent tout ce qu’il se passe autour du service éducation. Ce sont des postes pivots. Jusqu’à présent, elles étaient quatre. Deux postes vont disparaître », poursuit Laury Le Hénaff. Jusqu’à présent, chaque agent s’occupait d’un groupe scolaire attitré. Ces postes existent à Douarnenez depuis huit ans, créés en 2014 à l’époque de la mise en place des TAP (Temps d’activités périscolaires) et de la réforme des rythmes scolaires.

    La création d’un poste de référent animation ?

    « Nous, ce que l’on veut, c’est conserver les quatre postes de référents. Ils nous ont proposé une alternative en supprimant deux postes de référents et en créant un poste de référent animation. Mais les référents animation vont travailler majoritairement en centre de loisirs et non plus dans les écoles. Les négociations n’ont pas abouti », reprend Laury Le Hénaff. « Pour moi, c’est très compliqué », confie l’une des référentes, recrutée cette année, en octobre. « J’ai été recrutée et on me dit au bout de quelques mois que l’on se passe de mes services. J’ignore ce qu’il adviendra à la rentrée. Mes collègues s’attendent à avoir plusieurs écoles, sachant qu’on gère les bâtiments dans les écoles, nous faisons le lien avec les services techniques, avec les enseignants, on rencontre aussi les parents pour parler du temps périscolaire, de la garderie du matin, du midi, du soir. Nous gérons tout cela et les agents sur place. » Ces postes sont annualisés et plusieurs référentes scolaires sont ainsi directrices du centre de loisirs l’été, ce qui permet aux deux directrices en poste à l’année de prendre leurs congés.

    Pour la Ville, « c’est une réorganisation »

    « L’une des référentes a demandé un autre poste, pour raisons de santé. On s’est retrouvés avec trois référentes et on a réfléchi à une réorganisation. Il va y avoir deux référents qui feront le lien entre les acteurs du service éducation mais sans animation. Et un poste d’animation, avec le même animateur sur les quatre sites, on peut imaginer des choses en commun entre les écoles, répond Christelle Dreano, adjointe aux affaires scolaires. C’est vrai que ça inquiète car les agents ne pensent pas réussir sans avoir leur référent tous les jours de la semaine. Le changement, c’est toujours un peu inquiétant. »

    La grève devrait durer au moins jusqu’à lundi, où un comité technique, avec élus et représentants du personnel, examinera le projet. « Ce vendredi, il n’y aura aucun service de restauration scolaire et d’accueil en pause méridienne », prévient de son côté la Ville dans un communiqué. Tous les enfants devront obligatoirement être pris en charge par leurs familles, de 11 h 45 à 13 h 35, et aucune surveillance ne sera assurée le midi, même avec pique-nique. Pour l’école Laennec : le service de restauration scolaire sera fermé mais un service minimum de surveillance en pause méridienne sera proposé, de 11 h 45 à 13 h 35. Tous les enfants devront être munis d’un repas froid. Les garderies matin et soir fonctionneront normalement pour toutes les écoles.

    Marion GONIDEC.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

    A lire également: Coup de sang chez les agents des écoles de Douarnenez (letelegramme.fr- 9/06/2022-16h42): https://www.letelegramme.fr/

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  • Les grévistes des Ehpad publics de Brest se sont rendus à l’Agence régionale de santé à Quimper, le 2 juin, et attendent toujours une réponse écrite sur les difficultés budgétaires de leurs établissemLes grévistes des Ehpad publics de Brest se sont rendus à l’Agence régionale de santé à Quimper, le 2 juin, et attendent toujours une réponse écrite sur les difficultés budgétaires de leurs établissements. 

    Après une nouvelle discussion avec la Ville, ce mercredi 8 juin, et faute de propositions satisfaisantes, les agents des Ehpad publics de Brest en grève se préparent à durcir leur mouvement.

    Après 22 jours de mobilisation et une nouvelle réunion avec Bernadette Abiven, l’élue de la ville en charge des relations humaines, la grève des agents des Ehpad publics de Brest s’enlise, ce mercredi 8 juin 2022. « Les agents ne veulent pas d’argent. Ils ne veulent pas travailler plus, ils veulent du repos et ce repos ne sera accessible qu’avec de nouvelles embauches », explique Fabrice Bernard, délégué syndical FO, au nom de l’intersyndicale qui mène la grève depuis le 18 mai.

    « Nous ne pouvons pas aggraver le déficit »

    De son côté, Bernadette Abiven réfute le terme d’enlisement et estime que les derniers échanges ont permis d’avancer. « Nos agents bénéficient d’un système unique en France (une heure récupérée pour une heure travaillée et payée le dimanche) qui aggrave notre situation financière, explique l’élue. Pour autant, notre proposition maintient ce dispositif. Sans soutien supplémentaire de l’ARS et du Conseil départemental, nous ne pouvons pas continuer à aggraver le déficit ».

    L’intersyndicale, en accord avec les 200 agents des résidences concernées (Kerlevenez, Louise-Le-Roux et Poul-Ar-Bachet), prévoit d’autres actions dans les prochains jours.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Les salariés grévistes des urgences de la clinique Keraudren restent installés sur le parking de l’établissement et bénéficient du soutien des usagers.Les salariés grévistes des urgences de la clinique Keraudren restent installés sur le parking de l’établissement et bénéficient du soutien des usagers. 

    Faute d’avancées dans les échanges avec la direction, la grève des salariés des urgences est reconduite à la clinique Keraudren de Brest.

    Les salariés des urgences de la clinique Keraudren, à Brest, ont de nouveau été reçus par leur direction ce mercredi 8 juin. La direction de l’établissement annonce que « des propositions de renforts en personnel, infirmiers et brancardiers, ont été faites ». « On nous propose de partager un brancardier avec le bloc opératoire mais à nos yeux, c’est du bricolage », dénonce une infirmière en grève.

    Une élue de la CGT, infirmière de jour à la clinique, regrette ces propositions qui vont impacter d’autres services sans régler le problème des urgences. La prime mensuelle de 200 € nets n’a pas été évoquée lors de ces échanges. Aux yeux du personnel gréviste, elle permettrait pourtant « de compenser des salaires trop bas, compte tenu de la charge de travail et des responsabilités qui pèsent sur les salariés, faute d’effectifs suffisants ». Résultat : la grève est reconduite, sous les encouragements des usagers qui klaxonnent et encouragent les grévistes sur le parking de la clinique.

    Source : https://www.letelegramme.fr

     

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  • Retrouvez ici le replay de la réunion publique de mardi soir, vous pouvez aussi partager cette vidéo largement autour de vous. 

    Source : https://www.facebook.com

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  • La CGT alerte sur l’usure des agents des écoles de la ville de Brest, qui peinent à assurer leurs multiples missions, dont la cantine, en raison d’un « manque de moyens humains ».La CGT alerte sur l’usure des agents des écoles de la ville de Brest, qui peinent à assurer leurs multiples missions, dont la cantine, en raison d’un « manque de moyens humains ».

    La CGT de Brest Métropole prévient, ce mercredi 8 juin, que les agents des écoles de Brest sont « au bord de la rupture », en raison d’un « manque de moyens humains et matériels ».

    Dans un communiqué, ce mercredi 8 juin 2022, la CGT Brest Métropole alerte sur le « manque de moyens humains et matériels » qui pourrait menacer l’accueil des enfants lors des temps périscolaires. « Au quotidien, les agents des écoles de la ville de Brest font le ménage, désinfectent les locaux, entretiennent et sécurisent les bâtiments, donnent à manger aux enfants, leur font participer à des activités afin de rendre leur passage à l’école le plus enrichissant et le plus agréable possible : c’est leur vocation et ils/elles aiment cela », décrit Sébastien Autret, pour la CGT Brest Métropole.

    « Au bord de la rupture »

    « À ce jour nous sommes contraints de constater que la qualité de cet accueil est menacée faute de moyens humains et matériels. Les personnels, faute de remplacement, sont épuisés et ont de la peine à exécuter les tâches nécessaires au bon fonctionnement de l’école ». Le responsable syndical prévient que les agents sont « au bord de la rupture. Nous espérons que la collectivité prendra ses responsabilités et nous propose le plus tôt possible de véritables perspectives : il y va de l’intérêt des enfants ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Une conductrice de bus du réseau de transport du pays de Quimperlé, TBK, a été agressée par un jeune, mardi 7 juin. Une conductrice de bus du réseau de transport du pays de Quimperlé, TBK, a été agressée par un jeune, mardi 7 juin. 

    Après l’agression d’une conductrice mardi, les chauffeurs de bus du réseau quimperlois RDQC (filiale de RATP Dev exploitant le réseau TBK) ont décidé de se mettre en retrait et de cesser leur tournée, après 13 h 30, ce mercredi 8 juin.

    « Nous sommes tous solidaires et très choqués par ce qui est arrivé à notre collègue. Nous décidons, de façon collégiale, de cesser notre activité ce mercredi après-midi, dans un mouvement de solidarité et d’humeur ». Dix-sept chauffeurs ont décidé de se retrouver ce mercredi au dépôt et de ne pas effectuer leurs rotations, « en dehors des trois lignes « intercos » A, B et C de 13 h 30, qui permettent aux jeunes des établissements scolaires de rentrer chez eux ». Toutes les autres lignes du réseau RDQC sont à l’arrêt jusqu’à la fin de journée après la décision des conducteurs de faire valoir leur droit de retrait.

    Les conducteurs réagissent ainsi à l’agression d’une de leurs collègues : « Vers 17 h, hier soir (mardi), elle a été agressée par un jeune lycéen alors qu’elle effectuait sa tournée au niveau du lycée Roz Glas. Le jeune est monté dans le bus en lui demandant si c’était bien elle qui ne s’était pas arrêtée, quelques jours auparavant, quand il avait fait signe pour monter, entre deux arrêts. Elle ne s’en souvenait pas, mais elle a répondu que si c’était entre deux arrêts, c’était peut-être elle, puisque c’est strictement interdit. Le jeune homme est passé devant elle, en refusant de montrer un titre de transport, puis est parti au fond du bus. Ma collègue est allée le voir pour lui demander de présenter son titre et le ton est monté. Il est finalement descendu en l’insultant de tous les noms et en lui crachant au visage ».

    La conductrice transportée à l’hôpital ce mercredi

    Bien que choquée, la conductrice a repris sa route et terminé son service. « Mais ce matin, alors qu’elle était arrêtée, elle a fait un malaise sur un parking. Elle a pu nous appeler et on a contacté les pompiers », annoncent ses collègues. La conductrice a été transportée à l’hôpital par les pompiers.

    « Nous sommes inquiets, cette agression a été un choc pour elle. Elle était très stressée ». ?En attendant d’en savoir plus sur l’état de santé de leur collègue, les agents de RDQC veulent relancer le débat sur la sécurité dans les bus : « Nous demandons au moins un service radio qui fonctionne avec le dépôt. Ce genre de faits se multiplient et nous nous sentons de moins en moins en sécurité », termine une conductrice, qui préfère conserver l’anonymat.

    Les élus et l’ensemble du réseau TBK solidaires

    De leur côté, les élus de Quimperlé Communauté ont condamné « avec la plus grande fermeté les agissements d’un passager du réseau TBK ». Ils témoignent « leur soutien à la conductrice victime de cette agression lors de son service et à ses collègues ». Les élus précisent : « Malgré sa violence, cet acte reste exceptionnel sur le réseau TBK et nous souhaitons que la situation rentre dans l’ordre au plus vite pour tous les usagers du transport en commun ».

    Cécile Zannoni, responsable Marketing TBK, a confirmé l’agression du mardi 7 juin : « Une conductrice du réseau TBK a été victime d’une agression alors qu’elle était en service à Quimperlé Ros Glas. La direction et l’ensemble des personnels, profondément choqués par cette agression, expriment tout leur soutien à leur collègue qui ne faisait que son travail au service de la communauté ».
    Le réseau devrait fonctionner à nouveau normalement ce jeudi 9 juin, à partir de 7 h.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Yolande Bouin et Alexis Lapert, candidate et suppléant aux élections législatives 2022 pour la septième circonscription du Finistère, énoncent certaines des mesures applicables avec une majorité Nupes à l'Assemblée Nationale.

    source: https://www.youtube.com/

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  • Législatives 2022 à Brest. Pierre-Yves Cadalen, candidat pour la NupesPierre-Yves Cadalen aux côtés de sa suppléante, Marie Mesmeur. Ils représenteront la Nupes aux élections législatives, dans la circonscription Brest Ville.

    Pierre-Yves Cadalen, 29 ans, et sa suppléante Marie Mesmeur, 28 ans, ont été investis par la Nupes pour les élections législatives à Brest.

    Pierre-Yves Cadalen, 29 ans, est le candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour les élections législatives dans la 2e circonscription du Finistère, celle de Brest centre. Engagé auprès de Jean-Luc Mélenchon depuis ses 21 ans, il avait déjà représenté les Insoumis à Brest lors des précédentes législatives de 2017, où il avait été battu au second tour. Il a également été le candidat de La France insoumise aux municipales de Brest, en 2020.

    Natif du pays de Brest, il est actuellement enseignant-chercheur à l’UBO (Université de Bretagne occidentale), où il travaille sur les enjeux écologiques. « J’ai donc une attention toute particulière pour les services publics de façon générale et de l’éducation en particulier. J’ai vu l’état de dégradation avancée dans lequel ils sont menés par les politiques libérales de ces derniers quinquennats », souligne-t-il.

    Union de la gauche

    Sa suppléante est Marie Mesmeur, 28 ans, née à Saint-Divy et qui a fait ses études à Brest. Elle est éducatrice spécialisée auprès de jeunes en ruptures multiples. Elle a également validé un master de sociologie à l’UBO, où elle est par ailleurs salariée au service santé des étudiants.

    En parallèle, elle a notamment été secrétaire nationale, durant trois ans, du syndicat étudiant L’Alternative. « Je suis une militante de terrain, attentive aux questions démocratiques, écolo, féministes, de dignité et d’émancipation populaire », affirme-t-elle.

    Soutenue par l’accord national de l’union de la gauche, leur candidature rassemble derrière elle les candidats d’EELV (Europe écologie les Verts) et du PCF (Parti communiste français), qui se sont retirés. Ils n’ont pour autant pas le champ libre dans la circonscription : ils se retrouvent face au socialiste dissident Réza Salami et à Fortuné Pellicano, du Parti radical de gauche.

    Pierre-Yves Cadalen en trois dates :

    1992 : naissance.

    2013 : rejoint le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

    2017 et 2020 : candidat LFI aux législatives à Brest centre puis aux élections municipales à Brest.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura Daniel

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  • À Brest, la Nupes « ne se cantonne pas à un accord entre partis ». ( LT.fr - 07/06/22 - 08h26 )Pierre-Yves Cadalen, candidat de la Nupes de la Nupes sur Brest Centre. 

    Les groupes politiques locaux composant la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) répondent aux propos de François Cuillandre, publié dans nos colonnes le 31 mai 2022.

    « À quoi servent les partis politiques en 2022 » , s’interrogeait, le 31 mai, dans nos colonnes François Cuillandre, le maire de Brest hostile à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Les principaux acteurs locaux de la Nupes* lui répondent par une autre démonstration, intitulée « A quoi sert la Nupes ».

    « Elle est d’abord historique, en ce qu’elle s’inscrit dans la lignée des conquêtes et avancées sociales ouvertes par des alliances à gauche, comme le Front populaire en 1936, le Programme commun de 1972 ou encore la Gauche plurielle de 1997. Mais cette union est surtout inédite, car jamais un tel rassemblement n’avait été effectué au premier tour. Elle donne enfin un espoir considérable de transformation sociale et écologique dans tout le pays, là où l’on nous promettait les pires tourments au soir du 10 avril dernier ».

    « Nous conservons nos différences »

    « Nous conservons nos différences mais nous rassemblons pour la défense d’une République sociale, écologique, laïque et démocratique. Notre programme partagé de 650 mesures chiffrées nous permet de l’envisager sérieusement. Par l’union, nous ouvrons à tous nos concitoyens la possibilité de voir appliquer ce programme dès le mois de juin. Voici pourquoi notre union est populaire et ne se cantonne pas à un accord entre partis ».

    « Nos ambitions communes sont à la hauteur des défis que l’Histoire impose, ponctuent les sept signataires de la tribune. Là est l’enjeu – et le seul – des élections législatives. Nous sommes porteurs de cet espoir colossal, tournés vers l’avenir. Comme le disait Jean Jaurès : « c’est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source »».

    (*) Les signataires de la tribune : Patrick Appéré (Brest Nouvelle Citoyenneté), Pierre-Yves Cadalen (La France insoumise), Eugénie Cazaux (Parti Communiste Français), Glen Dissaux (Europe Ecologie Les Verts), Tristan Foveau (Parti Socialiste), Xavier Hamon (Génération.s) et Christiane Migot (Les Radicaux de Gauche).

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Installés sur le parking de la clinique Keraudren, les salariés des urgences en grève veulent rapidement obtenir des moyens supplémentaires.Installés sur le parking de la clinique Keraudren, les salariés des urgences en grève veulent rapidement obtenir des moyens supplémentaires. 

    En grève reconductible depuis ce mardi, les salariés du service des urgences de la clinique de Keraudren, à Brest, alertent sur « des conditions d’accueil dégradées qui pèsent sur les patients ».

    « Il y a des patients qui attendent toute la journée sur un brancard avant d’obtenir un lit dans la clinique ». « Quand on surveille un patient avec un problème cardiaque, on perd du temps à chercher une prise pour brancher notre moniteur ». « Faute de personnel suffisant, certains patients sont laissés seuls une heure en attendant d’être pris en charge ».

    Les problèmes sont nombreux et les salariés du service des urgences de la clinique de Keraudren, à Brest, à bout, sont en grève depuis ce mardi, une grève reconductible. Ces soignants, exténués par la dégradation de leurs conditions de travail, ont installé un petit barnum sur le parking de la clinique et les usagers qui passent sont nombreux à klaxonner pour exprimer leur solidarité. Leurs revendications sont autant matérielles que salariales, dans un service où seule la bonne volonté des soignants permet de maintenir l’accueil des patients jour et nuit.

    Pierre, un malade est venu soutenir les grévistes : "quand je vois les salaires qu'ils touchent par rapport à leurs conditions de travail, je suis effaré".Pierre, un malade est venu soutenir les grévistes : « Quand je vois les salaires qu’ils touchent par rapport à leurs conditions de travail, je suis effaré ». 

    Il manque du matériel

    « C’est la première fois que les urgences de la clinique sont en grève », explique Rozenn Cariou, déléguée syndicale CGT Santé Privée de Brest, mais aujourd’hui, les salariés n’en peuvent plus ». Ce service, qui accueille entre 110 et 150 patients par jour, craque de toutes parts. « On nous a promis un nouveau bâtiment pour 2025, mais, en attendant, nous continuons à recevoir les patients dans des locaux conçus pour des fréquentations anciennes », explique une infirmière.

    Il manque des bras

    La fuite du personnel devient inquiétante. Certains partent bosser ailleurs, d’autres quittent carrément la profession et le recrutement est un problème. Pourtant, des embauches s’imposent. « En quatre mois, nous avons brancardé 1 200 patients au scanner et, pendant ce temps, nous ne sommes pas à notre poste. La présence permanente d’un brancardier est indispensable car, faute de personnel, nous délaissons les patients », se désole une infirmière.

    Les collègues réquisitionnés pour maintenir l'accueil posent avec leurs collègues grévistes.Les collègues réquisitionnés pour maintenir l’accueil des urgences posent avec leurs collègues grévistes. 

    Il manque des sous

    « Une infirmière gagne bien moins dans le privé que dans le public. Et lorsque nous travaillons le dimanche, nous recevons une prime de 40 € bruts », poursuit-elle. Pas de quoi susciter des vocations. « Lorsque de nouvelles recrues arrivent, nous n’avons pas le temps de les former ». Dans ces conditions, la prime mensuelle de 200 € nets demandée par les grévistes serait un bon point de départ pour réévaluer rapidement les salaires.

    Reçus par la direction de la clinique dans l’après-midi, les grévistes, loin d’être satisfaits par les propositions qui leur ont été faites, ont voté la reconduction du mouvement. La direction assure rester mobilisée « pour maintenir le dialogue et sortir de ce mouvement social ».

    « Pendant la grève, la réquisition du personnel par l’Agence régionale de santé permettra de continuer à accueillir le public, mais tant que la grève durera, il manquera chaque jour deux personnes pour faire tourner le service », conclue une infirmière.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Valérie Gozdik

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  • Des pics de 140 à 150 patients par jour : les Urgences de Keraudren en grève, à Brest. ( OF.fr - 07/06/22 - 12h14 )Ils sont une petite vingtaine à faire grève ce mercredi 7 juin, dès 9 h. Ils dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles, un manque de personnel et une surcharge de travail qui mettent en danger leur santé et la sécurité des patients.

    Ce mardi 7 juin 2022, à Brest (Finistère), pour la première fois depuis 2004, une vingtaine de salariés des urgences de Keraudren ont fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail et leur manque de moyens.

    Nous sommes en permanence en manque d’effectif​, explique Rozenn Cariou, déléguée syndicale de la CGT santé privée de Brest. Ils étaient une petite vingtaine de salariés des urgences de la polyclinique de Keraudren, à Brest (Finistère), à faire grève ce mardi 7 ju n 2022, dès 9 h. Les traits tirés, fatigués et visiblement au bout du rouleau. Ils dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles, un manque de personnel et une surcharge de travail qui « mettent en danger leur santé et la sécurité des patients ».

    « Des pics de 140 à 150 patients par jour »

    On a parfois des pics de 140 à 150 patients par jour pour un personnel infirmier en sous-nombre. On n’y arrive plus !​. Le renouvellement du matériel défectueux et l' investissement dans du matériel supplémentaire est une autre revendication urgente. Nous avons des problèmes de batteries défectueuses en soins intensifs de cardiologie, un sous-nombre de prises qui nous oblige à déplacer les patients pour les raccorder​, souligne Valérie Maguet, infirmière urgentiste. Quant aux fauteuils et brancards, ce sont les mêmes qu’à la rénovation du service en 2004 !​.

    Une prime de 200 € demandée

    Une prime de responsabilité de 200 € nets mensuels est également demandée pour l’ensemble du personnel affecté au service des Urgences. Vu la surcharge de notre travail et l’accroissement de nos responsabilités, il nous semble légitime de demander cette prime ​poursuit Valérie Maguet.

    Jusqu’à une heure en salle d’attente

    De nombreux dysfonctionnements organisationnels sont également pointés du doigt. Les patients peuvent attendre plus d’une heure en salle d’attente et nous n’avons souvent aucun lit disponible dans les services à leur proposer​, explique Rozenn Cariou. On est obligé de les faire attendre en UHCD (Unité d’hospitalisation de courte durée) qui est complètement engorgée. Ce manque de moyens humains et matériels génère de l’agressivité chez les patients et c’est nous qui trinquons !​.

    La reconnaissance du statut de secrétaire médicale pour les secrétaires du service des Urgences est une autre revendication portée par le mouvement. Si nous ne sommes pas entendus, ce mouvement sera reconductible ​alerte Rozenn Cariou.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Une soixantaine de personnes sont venues soutenir le mouvement. De nombreux retraités, quelques candidats aux prochaines élections législatives, des représentants syndicaux de Quimper, Douarnenez et C Une soixantaine de personnes sont venues soutenir le mouvement. De nombreux retraités, quelques candidats aux prochaines élections législatives, des représentants syndicaux de Quimper, Douarnenez et Concarneau, mais peu de soignants, trop pris par leur métier en tension. 

    « L’été de tous les dangers », c’est le scénario craint par le personnel hospitalier mobilisé ce mardi après-midi, à Quimper, devant le Centre hospitalier de Quimper Cornouaille, en réponse à l’appel national pour la défense de l’hôpital public.

    « Notre hantise, c’est que soit décrété un Plan blanc », avoue Loïc Le Houarner, secrétaire général de la CGT du Centre hospitalier de Quimper Cornouaille, qui appréhende l’été qui approche. Le Plan blanc ? C’est cet outil dont dispose les établissements de santé qui permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux massif de patients ou de victimes. « Cela serait forcément synonyme d’annulation de tous les congés d’été des agents hospitaliers ».

    Les mines étaient abattues, ce mardi, à l’occasion de la mobilisation pour alerter sur la situation de l’hôpital public, du social et du médico-social. Un appel national, relayé par la CGT, à l’échelle de Quimper.

    L’objectif de cette mobilisation a clairement permis aux représentants syndicaux de clamer leurs craintes quant à la façon dont va se dérouler l’été à l’hôpital.L’objectif de cette mobilisation a clairement permis aux représentants syndicaux de clamer leurs craintes quant à la façon dont va se dérouler l’été à l’hôpital. 

    « La rumeur de Plan blanc enfle, les agents sont très inquiets »

    Une soixantaine de personnes sont venues soutenir le mouvement. De nombreux retraités, quelques candidats aux prochaines élections législatives, des représentants syndicaux de Quimper, Douarnenez et Concarneau, mais peu de soignants. « Beaucoup de personnels étaient assignés à leurs fonctions, ce qui explique la faible mobilisation », déplore un représentant du comité de l’hôpital de Concarneau. L’objectif de cette mobilisation a clairement permis aux représentants syndicaux de clamer leurs craintes quant à la façon dont va se dérouler l’été à l’hôpital. « C’est impossible de se projeter pour nous. Nous n’avons aucune visibilité sur les plannings de juillet et août. Il y a juste nos congés de posés mais avec cette rumeur de Plan blanc qui enfle, les agents sont très inquiets », explique Loïc Le Houarner.


    À Quimper, mobilisation pour l’hôpital : « Cet été va être le pire de tous » 

    « Un mois et demi de fermetures cumulées »

    Du côté de Douarnenez, c’est la même appréhension. « Plusieurs services ont déjà réduit leur nombre de lits. Cet été va être le pire de tous », confirme une infirmière. À l’EPSM Gourmelen, le personnel a dépassé le stade des craintes : « De nombreux hôpitaux de jour vont devoir tout bonnement fermer leurs portes par tranches de quinze jours. La Clinique de l’Odet est, elle aussi, concernée. Au total, cela fera un mois et demi de fermetures cumulées. C’est la première fois que ça arrive à l’EPSM Gourmelen ! », déplore Yannick Milin, infirmier et secrétaire CGT. « La direction ne parvient pas à recruter, c’est le cas même pour trouver quelqu’un pour assurer le standard ! ». « À Gourmelen, 17 postes d’infirmier ne sont pas pourvus », conclut-il, amer.

     

    Johanne BOUCHET

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Concarneau-CAC à 20h-Réunion publique avec les candidat(e)s NUPES sur la culture

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  • La CGT du CHRU Brest-Carhaix mobilisée ce mardi à l’hôpital de la Cavale Blanche. ( LT.fr - 06/06/22 - 13h41 )                 Un rassemblement est prévu, ce mardi, de 14 h à 16 h, devant les urgences de l’hôpital de la Cavale Blanche, dans le cadre d’un appel national de la CGT pour défendre l’hôpital public. 

    Une manifestation est prévue, ce mardi, à 14 h, devant les urgences de l’hôpital de la Cavale Blanche, annonce la CGT du CHRU Brest-Carhaix dans le cadre d’un appel national.

    Le syndicat CGT Brest du CHRU Brest-Carhaix mobilise, le mardi 7 juin 2022, l’ensemble du personnel du CHU Brest-Carhaix avec un débrayage et rassemblement, de 14 h à 16 h, devant les urgences de l’hôpital de la Cavale Blanche.

    « Lits fermés et conditions de travail dégradées »

    Cette journée s’inscrit dans la mobilisation nationale de la CGT, pour dénoncer la situation critique actuelle des hôpitaux et des services d’urgences en France.

    « Le CHRU Brest-Carhaix connaît d’importantes difficultés de recrutement cet été, mettant en péril l’activité sur le site de Brest et Carhaix. Si la direction du CHRU Brest-Carhaix affirme avoir finalisé l‘organisation pour l’été, c’est au prix de fermetures de lits supplémentaires et une modification importante des organisations de travail pour le personnel. Cette situation va fortement dégrader les conditions de travail à l’hôpital cet été, en particulier avec la mise en place des horaires de 12 heures dans de nombreux services, la suspension de temps partiels ou la modification de certaines périodes de congés. Même si les organisations syndicales ont réussi à obtenir certaines compensations, la CGT craint un épuisement des agents, déjà fortement sollicités ces dernières années et une perturbation majeure de leur organisation personnelle », écrit la CGT dans un communiqué, et elle revendique un grand plan de sauvetage de l’hôpital public avec des embauches à la hauteur des besoins et une revalorisation des rémunérations permettant les recrutements nécessaires au maintien de l’offre de soins et des organisations de travail.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Pierre-Yves Cadalen, candidat Nupes aux législatives dans la deuxième circonscription du Finistère, veut remettre l’humain et l’environnement au cœur de la politique.Pierre-Yves Cadalen, candidat Nupes aux législatives dans la deuxième circonscription du Finistère, veut remettre l’humain et l’environnement au cœur de la politique. 

    1 500 signes pour convaincre. C’est le défi lancé aux candidats aux législatives à Brest Centre. Pour l’insoumis Pierre-Yves Cadalen, représentant la Nouvelle union populaire écologique et sociale, « une autre majorité parlementaire est possible ».

    « Nous avons une opportunité historique : le Smic à 1 500 euros net, la retraite à 60 ans, une véritable planification écologique, la reconstruction de l’hôpital, de l’école – et nous savons que les moyens existent. Tout cela est essentiel, à portée de vote les 12 et 19 juin. C’est le sens de la Nouvelle union populaire écologique et sociale dont je suis le candidat à Brest, Bohars, Guilers et Gouesnou. Enseignant spécialiste des questions environnementales, l’engagement au cœur depuis des années, j’ai conscience des urgences sociale et écologique, indissociables. Nous ne pouvons pas subir la politique d’Emmanuel Macron cinq ans de plus, ni approuver son projet de réduction des retraites. Nous avons l’occasion de remettre l’humain et notre environnement au cœur de la politique. Une autre majorité parlementaire est possible, pour l’intérêt général. »

    "Nous pouvons renouer avec notre histoire en portant la nouvelle union populaire à la victoire."

    « Solidarité, écoute, fraternité »

    « Je suis donc le candidat d’un programme. Je souhaite tout autant être le député des citoyens de la circonscription, continuant à rencontrer les habitants chez eux, sur les marchés, dans les associations, à m’impliquer dans les mobilisations, la permanence ouverte à toutes et tous pour faire entendre vos voix à l’Assemblée. Aimant le pays de Brest, je pense que nous pouvons renouer avec notre histoire en portant la Nouvelle union populaire à la victoire. Dans la vie comme en politique, les principes d’action sont comme une boussole : solidarité, écoute, fraternité, sens du collectif et de la démocratie me guideront toujours. »

    L’intertitre a été ajouté à la demande de la rédaction

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Les usagers de l’hôpital de Douarnenez interpellent les candidats

    « Que comptez-vous faire pour remédier aux inégalités de répartition des professionnels de santé sur le territoire national ? » « Pour combler les postes vacants de médecins, infirmiers, aides-soignants à l’hôpital public ? »… Le comité des usagers de l’hôpital de Douarnenez a relayé, au niveau local, un questionnaire de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, à destination des candidats aux législatives.

    Pour la 7e circonscription du Finistère, il a été adressé à cinq candidats : Yolande Bouin (Nupes), Éric Le Guen (LR), Jacques Tanguy (Résistons !), Liliana Tanguy (Ensemble !/LREM) et Maxime Touzé (UDB). Seul ce dernier a pour le moment répondu.

    Plusieurs thèmes sont abordés dans le questionnaire, comme la prise en charge des urgences 24 h/24 et 7 jours sur 7, la psychiatrie, la perte d’autonomie… La Coordination entend mettre la santé au cœur du quinquennat.

     

    source:  https://www.letelegramme.fr/

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  • Youenn Le Flao (Nupes) : « Nous engagerons un vaste plan de construction de logements publics aux normes écologiques les plus ambitieuses, nous encadrerons les loyers et relèverons le seuil minimal de Youenn Le Flao (Nupes) : « Nous engagerons un vaste plan de construction de logements publics aux normes écologiques les plus ambitieuses, nous encadrerons les loyers et relèverons le seuil minimal de logements sociaux par commune ». 

    Suite de notre série sur le programme des neuf candidats aux élections législatives dans la circonscription de Concarneau-Quimperlé. Aujourd’hui, Youenn Le Flao (La France insoumise), candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes).

    Quels dossiers prioritaires souhaitez-vous porter et soutenir pour la circonscription ?

    Pour beaucoup et tout spécialement pour les jeunes, il est difficile voire impossible de s’installer sur le territoire. Pour y remédier, nous engagerons un vaste plan de construction de logements publics aux normes écologiques les plus ambitieuses, nous encadrerons les loyers et relèverons le seuil minimal de logements sociaux par commune.

    En même temps, pour veiller à la sobriété foncière, nous prendrons des mesures de lutte contre le logement vacant et la spéculation immobilière. Je n’accepte pas de voir se multiplier les locations de courte durée et de constater que les volets de nombreuses résidences restent clos tout l’hiver alors que, en même temps, l’accès au logement angoisse celles et ceux qui vivent ici.

    Si vous êtes élu, quels sont les trois axes forts que vous souhaitez défendre, à l’Assemblée nationale ?

    Le partage des richesses est au cœur de mon engagement. De plus en plus de personnes peinent à faire le plein d’essence, à régler leurs factures de gaz et d’électricité, à payer leurs courses. Pendant ce temps, les profits des très grandes fortunes atteignent des records inégalés : les 500 plus grandes fortunes françaises détiennent 47 % du PIB contre 6 % il y a 25 ans. Il faut remettre l’économie au service de nos vies en bloquant les prix des produits de première nécessité, en débloquant les salaires, en rétablissant l’impôt de solidarité sur la fortune.

    Militant de longue date pour la préservation de notre environnement, je veux aussi participer à la transformation de notre modèle agricole. Sur ce point, soyons clairs : l’État doit accompagner et soutenir financièrement tous les agriculteurs pour construire un modèle respectueux des paysans et de la planète.

    Enfin, en tant que facteur, j’assiste à la fermeture des bureaux de poste. La réduction des effectifs touche tous les services publics, ce qui altère les conditions de travail des personnels et l’accès aux droits des usagers. Il est urgent d’engager un plan d’investissement dans ce secteur.

    Personnellement, dans quelle commission souhaitez-vous vous impliquer, en tant que député ?

    Je m’investirai dans la Commission des affaires sociales. Dans ce cadre, en plus des préoccupations déjà mentionnées, je serai particulièrement attentif à la situation des personnes handicapées, des aidants et des personnes âgées, tout spécialement à celles qui résident dans les Ehpad. On ne les considère pas assez et ce, depuis trop longtemps.

    Les enjeux environnementaux sont tels qu’une bifurcation écologique est nécessaire. Nous ne devons pas prendre à la nature plus que ce qu’elle peut reconstituer. J’y participerai en travaillant notamment sur la rénovation de notre modèle agricole. C’est pourquoi j’intégrerai également la Commission des affaires économiques.

    Pratique

    Une réunion publique de Youenn Le Flao et Christiane Guillaume, candidat et suppléante pour la Nupes dans la 8e circonscription du Finistère, aura lieu ce mercredi 8 juin, à 20 h, au Cac, à Concarneau. Cette réunion est ouverte à tous.

     
     
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  • Association France Palestine. Photo d’illustration. Association France Palestine. Photo d’illustration.

    Le groupe du Pays de Cornouaille de l’association France-Palestine Solidarité organise un nouveau piquet de la solidarité avec le peuple palestinien, le mercredi 8 juin, à 17 h 30, rue Kéréon, à Quimper. Un groupe qui « estime que l’on ne peut s’habituer à l’agression ou l’oppression d’un peuple par un autre, où que ce soit », écrit Yves Jardin dans un communiqué.

    « L’agression russe contre l’Ukraine a été largement et légitimement condamnée et suivie de sanctions, poursuit-il. Par contre, l’occupation des territoires palestiniens conquis par Israël en 1967 continue depuis 55 ans et la colonisation s’accélère, cela dans une trop large indifférence. Certes les situations sont différentes, mais l’usage illégitime de la force doit être condamné que ce soit en Ukraine, en Palestine ou ailleurs (…)». De ponctuer : « Il est urgent que la France prenne des initiatives pour que les droits des Palestiniens soient honorés (…)».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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