• Confusionnisme politique assumé, Histoire révisée… François Asselineau, ou l’impasse stratégique confirmée ! (IC.fr-13/02/2020)

    Le « grand succès » (sic) de la « soirée Brexit » …

    Asselineau (UPR) tout sourire au coté de  (ex FN) le 31 janvier 2020

               

    Le 3 février 2020, François Asselineau est revenu sur la réussite de la « soirée Brexit » organisée trois jours plus tôt, soirée au sujet de laquelle Initiative communiste avait proposé une analyse1 qui a passablement irrité le président de l’Union Populaire Républicaine (UPR)2. Dans cette vidéo du 3 février, François Asselineau se satisfait de la présence du représentant du Comte de Paris, prétendant au trône (!), du président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson, l’une des figures du fondamentalisme catholique en politique, du président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan (que Marine Le Pen présentait en mai 2017 comme son futur Premier Ministre), du président de Solidarité et Progrès Jacques Cheminade, du président des prétendus « Patriotes » Florian Philippot (ex-bras droit de Marine Le Pen), etc. Au regard du plateau initialement annoncé, et qu’ont boycotté toutes les personnalités se réclamant de la gauche, on a peine à croire que cette soirée ait été un grand succès.

    D’ailleurs, le chef de l’UPR concède être « déçu, et un peu triste, que tant de personnes ne soient pas venues », à commencer par… Marine Le Pen, Jordan Bardella, Thierry Mariani, Louis Aliot, Nicolas Bay, autrement dit tout l’état-major du prétendu « Rassemblement national » (), lequel veut manifestement conserver son hégémonie actuelle sur le « nationalisme » réactionnaire. François Asselineau déplore le « mépris » de Marine Le Pen et « trouve que ce n’est pas gentil » de ridiculiser les invités de la « soirée Brexit » qui ne représentent que 3% de l’électorat ; et il ergote sur les chiffres, mentionnant le pourcentage de voix de Jacques Cheminade (« qui ne représente pas 0, mais 0,25% »).

    Courtiser le RN, François Asselineau persiste et signe !

    Dépité par ces nombreuses absences, François Asselineau s’en prend avant tout… au Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)3 – sans le désigner –, considérant comme une « calomnie » le fait d’avoir écrit que… la soirée avait lieu au siège de l’UPR au 26-28 rue Basfroi. De fait, elle s’était tenue « en face du siège », bien que le site Internet de l’UPR mentionne cette adresse4. Retenons plutôt que la réponse n’a pas été apportée aux questions soulevées par l’ « ultra-gauche » (sic) PRCF. Une fois de plus, François Asselineau s’empêtre dans ses contradictions et s’obstine dans une stratégie des « deux rives », celle d’un rassemblement très hétéroclite où le rapport de forces profiterait toujours au parti le plus puissant, en l’occurrence le RN.

     

    Le chef de l’UPR tend une nouvelle fois la main à Marine Le Pen, l’exhorte à « débattre entre nous pour savoir qu’est-ce que l’on fait maintenant, en France, pour sauver notre pays ». Celle-ci devient donc une potentielle actrice pour sauver la France et partir à la reconquête de la souveraineté et de l’indépendance nationales, alors même que le RN a officiellement renoncé à sortir de l’UE et de l’ (motif officiel de l’exclusion du parti de Philippot), ne met aucunement en cause la structure politique de l’OTAN et appuie en toute occasion l’impérialiste raciste Donald Trump5.

    Les acrobaties « souverainistes » de François Asselineau

    Défenseurs du , François Asselineau et ses partisans ont vivement reproché au PRCF d’appuyer de manière critique la candidature du représentant de la France insoumise (FI), choix fort lucide dans les conditions de l’époque puisque le PRCF avait simultanément martelé la nécessité de sortie de l’UE qu’envisageait (trop timidement) le candidat Mélenchon. Le PRCF fut alors accusé de tous les maux, notamment de ne pas vouloir vraiment le  (accusation renouvelée aujourd’hui), alors même que les quatre sorties, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, sont des axes structurants de la politique du PRCF depuis 2004, soit bien avant que n’existât l’UPR ! Monsieur Asselineau, vous qui assurez ne pas avoir invité « les personnalités les plus farouchement pro-européennes », vous qui affirmez au sujet de la FI que « la question de l’indépendance et de la souveraineté nationales n’était pas suffisamment bien prise en compte dans ce mouvement politique »6 :

    • Comment se fait-il que vous regrettiez l’absence de Ian Brossat, tête de liste pour le PCF aux européennes et qui affirme que « pour ce qui concerne les communistes[du PCF]nous ne sommes pas favorables à une sortie de l’Union européenne » ?!7
    • Comment se fait-il que vous regrettiez l’absence de Manon Aubry, qui exprime sa « Vive émotion dans l’hémicycle au parlement européen au moment où le Brexit entre effectivement en vigueur… Derrière les leçons à tirer, il y a aussi le ressenti humain face à ce moment historique et le départ de collègues britanniques » ?!8
    • Comment se fait-il que vous considériez Jean-Frédéric Poisson comme un partisan de l’indépendance et de la souveraineté nationales alors que le Parti chrétien-démocrate, membre du « Mouvement Politique Chrétien d’Europe (ECPM) [qui] regroupe, à travers toute l’Europe, des partis politiques chrétiens-démocrates, des ONG et des think tanks », défend le « principe de subsidiarité » et prône « cet équilibre entre les différentes nations et l’Union européenne » ?!9
    • Comment se fait-il que vous considériez Nicolas Dupont-Aignan comme un partisan de la souveraineté et de l’indépendance nationales alors que vous affirmiez que ce dernier, issu de la French American Foundation, « confirme son ancrage à l’extrême droite et [que parallèlement] Mme Le Pen confirme son refus du « Frexit » » ?!10 Le président de DLF ne vise nullement à sortir de l’UE ni de la structure politique de l’OTAN.

    Quand François Asselineau réécrit l’histoire du CNR…

    Thorez et Duclos, dirigeants du PCF

               

    Décidément très agacé par le PRCF, François Asselineau, prétend que ce dernier « refuse le principe même du Conseil National de la Résistance » ! Outre le fait que le programme du PRCF s’intitule « Pour de nouveaux jours heureux ! », apportons quelques « précisions » historiques à notre détracteur.

    1. François Asselineau déclare que le programme du CNR comportait « des éléments qui convenaient en fait pour la plupart à tout le monde. Il était question par exemple de l’alliance des patrons et des ouvriers, en première page du programme du Conseil National de la Résistance, donc quelque chose qui était ce que certains appelleraient de la collaboration de classe ». Le programme du CNR fait référence à une telle alliance une seule fois, lors des grèves organisées le 11 novembre 194311. Mais au-delà, comme le montre notre camarade historienne Annie Lacroix-Riz12, industriels et banquiers, grands commerçants, financiers et technocrates, soit la quasi-totalité des forces du capital, ont collaboré massivement avec l’occupant allemand. À l’inverse, la lutte pour l’indépendance et la souveraineté nationales fut essentiellement menée par la classe ouvrière, en particulier les jeunes travailleurs français et étrangers qui constituaient les bataillons des maquis tombant sous les balles nazies et vichystes13Tous les secteurs dirigeants de la vie économique et culturelle collaborèrent massivement, comme l’illustre ce spectaculaire passage de l’ouvrage de Christophe Lucand :

    « Avec le retour à la paix et l’intégration de la France au monde atlantique américain, toutes les conditions sont réunies pour que le commerce et la viticulture, si rapidement convertis à l’ordre allemand en 1940, après des décennies de crise, se tournent cette fois résolument vers les marchés extérieurs construits ou restaurés par le nouveau maître à l’Ouest. Mais en créant les conditions d’un gigantesque pillage de l’économie vitivinicole français clos et hiérarchisé, principalement tourné sur lui-même, pour le placer durablement sous la dépendance de marchés extérieurs. Dès lors, tout ou presque orientera les négociants et les viticulteurs français vers des exportations en constante expansion, dans une logique d’accumulation capitalistique renouvelée et affranchie de contraintes réglementaires […]. Dans ce moment tourmenté de notre Histoire, les vignobles français ont donc vécu Le chagrin et la pitié, un monde où le cynisme commercial et la cupidité ont côtoyé l’opportunisme le plus obscène et, parfois, la réserve, voire quelques rares résistances. C’est le temps où la loi du profit et la cupidité l’emportèrent largement sur le sens patriotique. »14

    Voulant mythifier une pseudo « collaboration des classes » alors que l’Allemagne nazie mène une « guerre des classes » contre le « judéo-bolchevisme », François Asselineau passe sous silence la « collaboration de classe » de la quasi-totalité de la bourgeoisie et d’une grande partie des classes moyennes, assurément pas aussi patriotes que la classe ouvrière. D’ailleurs, de Gaulle lui-même déclara aux délégués des grands patrons à la Libération : « Je n’ai vu aucun de vous, messieurs, à Londres ». Et surtout, le programme du CNR intitulé « Les Jours heureux », que les dirigeants clandestins du PCF et de la CGT ont fortement influencé, écrivait que l’objectif principal devrait être, à la Libération, de « mettre le monde du travail au centre de la vie nationale », autrement dit de faire de la classe laborieuse le pivot de la future république.

    • François Asselineau explique qu'au CNR, il y avait le Parti communiste français (PCF), les socialistes, les chrétiens sociaux, les gaullistes, les mécènes, les ouvriers, la droite conservatrice, et même "  l'extrême droite de la Cagoule  ". . Il aurait ainsi incarné une parfaite harmonie nationale. À cet  égard, le CNR était largement dominé par le PCF et la CGT , ce que François Asselineau admet lui-même en affirmant que "  le programme du CNR avait été élaboré par un représentant du Parti communiste français  ",  dans l'instance de Pierre Villon . Et en fait, si le programme a un tel ton de socialisation, c'est parce que le PCF et la CGT pratiquaient une influence prédominante face à une droite discréditée par la forte collaboration de ses membres. Conscient de la puissance du PCF (plus de 26 % des suffrages aux élections constituantes du 21 octobre 1945, près de 6 millions d’adhérents à la CGT alors dirigée par le communiste Benoît Frachon) et de l’impossibilité de faire ouvertement barrage à un programme approuvé par la majorité des Français, de Gaulle affirma ainsi son désir de subordonner les intérêts particuliers à l’intérêt général (discours du palais de Chaillot de septembre 1944). Aujourd’hui, il n’y a pas un puissant PCF franchement marxiste-léniniste à plus de 26% et capable d’imposer des reculs aux quelques forces masquées de la droite conservatrice. La Résistance était largement dominée par les travailleurs et par les militants du PCF de la CGT, habitués à la lutte clandestine depuis des années. Au rebours de l’image d’Épinal lénifiante, l’étude historique démolit l’absurdité de la thèse d’une « résistance interclassiste, que toutes les classes également avaient partagée » et l’idée qu’il y aurait « autant de patriotes que de non-patriotes » dans l’Action française et la Cagoule15. Sauf exceptions rarissimes, ce n’est pas des milieux d’affaires que venaient les maquisards qui « montaient de la mine » et « descendaient des collines » (Chant des Partisans), mais de la classe ouvrière « seule restée fidèle en sa masse à la France profanée » (François Mauriac), en attestent la « bataille du rail », la Grande Grève Patriotique des Mineurs du Nord (mai-juin 1941), ou encore les Maquis de Corrèze et d’ailleurs.
     
    • Enfin, nous conseillons à François Asselineau de visionner dans le film Les Jours heureux16, au sein duquel il pourra découvrir Léon Landini, ancien Franc-tireur partisan – Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI), décoré de la médaille de la Résistance par l’URSS victorieuse de la Wehrmacht et président du PRCF. Ce sont bien nos camarades Pranchère, ancien maquisard corrézien, et Landini, ancien officier des FTP-MOI, qui ont eu le mérite dès 2010, lors du rendez-vous annuel du Plateau des Glières, d’avancer devant un public de milliers de jeunes l’évidence que la construction indissolublement sociale et nationale du CNR était l’inverse direct de l’UE ; et ce sont ces mêmes camarades qui ont alors, au grand dam de Stéphane Hessel, lancé l’idée qu’un nouveau CNR devrait s’articuler à la proposition structurante d’un Frexit PROGRESSISTE, donc également anti-impérialiste, ANTIRACISTE et ANTIFASCISTE. En visionnant ce film, le chef de l’UPR entendra Claude Bourdet, membre du CNR et du mouvement Combat, affirmer en août 1976 : « Au fond, nous considérions qu’il y avait un parti politique qui résistait, c’était le parti communiste» et que, à part une partie des socialistes, « les autres n’avaient pas d’existence résistante » ; que de Gaulle avait besoin de la Résistance pour des raisons de légitimité face à Churchill et Roosevelt (et était contraint d’accepter l’influence dominante du PCF, de la CGT et des FTP sur le CNR) ; que l’Alliance démocratique et la Fédération républicaine, deux partis de droite, y détenaient un poids dérisoire ; que « le centre de gravité politique de la Résistance entre 40 et 44 a considérablement glissé vers la gauche, de sorte que des gens qui sont de familles de droite, mais qui sont en 44 à la négociation, sont des gens qui sont beaucoup plus à gauche que des gens qui sont à gauche aujourd’hui » ; que les communistes « staliniens » qui ont, seuls de fait, entre novembre 1945 et novembre 1946, mis en place les retraites par répartition et la Sécurité sociale (Ambroise Croizat), nationalisé le gaz et l’électricité (Marcel Paul), instauré le Statut de la Fonction publique (Maurice Thorez), etc. ; que la droite et le patronat étaient très disqualifiés.

    En un mot, c’est réécrire l’histoire que de proposer, comme vous le faites Monsieur Asselineau, un prétendu CNR totalement dévié vers la droite, voire vers l’extrême droite, en méconnaissant qu’à l’inverse, le vrai CNR était largement centré sur le monde du travail via le PCF et la CGT, alors même que le MEDEF de l’époque et l’extrême droite totalement compromise avec Vichy y avaient un poids dérisoire.

    Le Frexit progressiste, seule voie possible pour un nouveau CNR

     
     Il est inutile de « s’inspir[er] de ce glorieux exemple » du CNR et de se poser en nouveau Charles de Gaulle pour travestir la philosophie profonde du CNR en prétendant vouloir rassembler des forces politiques hostiles à ce dernier. C’est le cas de François Fillon – chef d’un gouvernement sarkozyste qui, selon le vice-président du Medef Denis Kessler, s’employa en 2007 à démanteler le programme du CNR, « pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes »16. C’est le cas de Marine Le Pen, dirigeante d’un parti fondé par les nostalgiques de l’Algérie française voire de l’OAS (qui tenta d’assassiner De Gaulle !), du pétainisme et de la Collaboration, ligne maintenue aujourd’hui malgré l’abandon officiel de l’antisémitisme fondateur17.

    Il est particulièrement inconvenant et inconséquent de travestir l’histoire de la Résistance, véritable blessure pour les Fusillés et torturés qui ne se trouvaient pas au sein du patronat MAIS dans la classe ouvrière (il n’est que de visiter la Citadelle d’Arras ou la Carrière de Châteaubriant !), en vue de promouvoir une « collaboration des classes » qui n’a jamais existé. Il n’y a pas lieu de proclamer une « alliance des ouvriers et des patrons », et ce alors qu’aujourd’hui le MEDEF unanime, ainsi que la totalité des PDG du CAC-40, défendent massivement l’appartenance à l’UE18 et que 80% des ouvriers ont rejeté le Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TECE) le 29 mai 2005. Il est tout autant scandaleux, Monsieur Asselineau, de condamner la CGT dans son ensemble alors que cette dernière comprend des syndicalistes de classe faisant de plus en plus le lien entre la lutte des classes et la sortie de l’UE19, et que sur le terrain, les militants CGT portent l’essentiel du combat pour les conquêtes des ministres cégétistes et communistes de 1945, les Thorez, Croizat, Marcel Paul, Henri Wallon, Charles Tillon, qui mirent en place en deux années la Sécurité sociale, les nationalisations industrielles et bancaires, les statuts, le Code du travail, la généralisation des conventions collectives, l’ancêtre du SMIG et les retraites par répartition. Il est au contraire central de lier le drapeau tricolore de la nation indépendante au drapeau rouge du progrès social, de l’antifascisme et de l’internationalisme prolétarien, ce que vous ne voulez ni ne pouvez faire, en raison de votre totale extériorité par rapport au mouvement ouvrier, étudiant et enseignant, et surtout, en raison de votre flirt indécent avec l’extrême droite.

    Le PRCF fixe de strictes conditions pour fonder un nouveau CNR apte à combattre l’euro-dissolution de la France et de la République, l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques et l’euro-fascisation qui arase les libertés publiques et amalgame mensongèrement communisme et nazisme20. Voilà pourquoi il milite pour le Frexit progressiste, la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN (structure politique incluse) ET du capitalisme. Un tel objectif implique l’émergence d’une Gauche patriotique, populaire, antifasciste, anti-européiste (à l’opposé de la « gauche plurielle » euro-compatible faisant miroiter les utopies d’une « autre Europe », d’une « Europe sociale » voire des « États-Unis socialistes d’Europe ») et anti-impérialiste, s’articulant à une alliance ouverte à des patriotes ne s’identifiant pas spontanément comme de gauche – comme quand Thorez tendit la main aux travailleurs catholiques en 1936, ou quand Georges Marchais tendit la main aux gaullistes de gauche opposés à Pompidou au début des années 1970 –, SI TANT EST qu’ils combattent sincèrement le racisme, la fascisation, le lepénisme et l’européisme, non qu’ils s’acoquinent avec de faux « patriotes » fût-ce le temps d’une « soirée ». Une alliance plaçant les travailleurs au cœur du nouveau CNR. Car plus que jamais, « la souveraineté nationale est le socle de l’émancipation sociale » (Jean Jaurès) et la condition pour mener la République une et indivisible, laïque et fraternelle, sociale et démocratique, et avec elle l’ensemble des citoyens et des travailleurs de toutes origines vers de « nouveaux Jours heureux », non pas « avec » l’oligarchie capitaliste qui pille et renie notre pays, mais CONTRE ELLE !

    • Léon LANDINI, président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), Médaillé de la Résistance, ancien officier FTP-MOI du Bataillon Carmagnole-Liberté, grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur, décoré par le Gouvernement soviétique
    • Pierre PRANCHERE , ancien Franc-Tireur et partisan français, ancien député et ancien député européen du PCF, ancien vice-président du Comité central du PCF du PRCF
    • Georges GASTAUD, philosophe, secrétaire national du PRCF, fils de Résistant gaulliste décoré par la France, les Etats-Unis et la Pologne populaire
    • Jean-Pierre HEMMEN, fils de Jean Hemmen, militant de l’Internationale communiste, organisateur des Brigades internationales d’Espagne, fusillé au Mont-Valérien
    • Annette MATEU CASADO, fille de Républicains espagnols communistes et résistants
    • Jany SANFELIEU, fille de combattant républicain espagnol antifasciste
    • Annie LACROIX-RIZ, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII), petite-fille de déporté
    • Fadi KASSEM, diplômé de Sciences Po Paris, professeur agrégé d’histoire, secrétaire national adjoint du PRCF

    Aux Glières, Léon Landini, résistant FTP MOI revient sur ce qu’est le Conseil National de la Résistance


    1 Voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/union-des-deux-rives-confusionnisme-sans-rivage-les-impasses-politiques-de-francois-asselineau/

    2  https://www.youtube.com/watch?v=4DweR4fF-CE

    3 Ce n’est pas la première fois que le PRCF est ciblé par François Asselineau : https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/cest-trop-dhonneur-monsieur-asselineau-par-floreal/

    4 Voir le lien suivant : https://www.upr.fr/france/27-mai-2018-lupr-inaugure-son-nouveau-siege-national-a-loccasion-du-75e-anniversaire-de-la-1re-reunion-du-conseil-national-de-la-resistance-vous-etes-tous-invites/

    5  https://www.youtube.com/watch?v=MnikPSv_L80

    6 Jean-Luc Mélenchon a pourtant récemment indiqué au sujet de l’UE qu’« on passera à autre chose le moment où il y aura des autorités politiques capables de dire non. Moi, je me sens capable de ça […] Pourquoi ? Parce que nous sommes une nation puissante, et parce que je n’ai aucun intérêt aux intérêts qui sont servis par ces traités. Ce n’est pas ma classe sociale, je n’y ai aucune attache ». Ou comment relier lutte pour l’indépendance nationale ET lutte des classes. https://www.youtube.com/watch?v=aMNqDMrPnFo

    7 Pour rappel sur ce sujet : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/ian-brossat-et-sophia-hocini-ou-la-decrepitude-du-communisme-new-look/

    8https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1222585518426292224?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1222585518426292224&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Feurope%2Fgrande-bretagne%2Fbrexit%2Fce-n-est-qu-un-au-revoir-pour-le-brexit-les-eurodeputes-chantent-dans-le-parlement-europeen-6712809

    9  https://lepcd.fr/wp-content/uploads/2018/05/ECPM-vision-in-French.pdf

    10 https://www.upr.fr/tag/nicolas-dupont-aignan/

    11https://cache.media.eduscol.education.fr/file/droits_homme/19/8/Programme_du_Conseil_national_de_la_Resistance_319198.pdf

    12 Curieusement sollicitée dans une démarche de débauchage politique, comme pour les élections européennes de juin 2019 ou pour la « soirée Brexit », ceci sans contact préalable avec la direction nationale du PRCF…

    13 Annie Lacroix-Riz, Industriels et banquiers sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2013 ; Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Armand Colin, 2016 ; La non-épuration en France, de 1943 aux années 1950, Paris, Armand Colin, 2019.

    14 Christophe Lucand, Le vin et la guerre. Comment les nazis ont fait main basse sur le vignoble français, Paris, Armand Colin, 2017, p. 298-299.

    15 https://www.youtube.com/watch?v=aMNqDMrPnFo Cette vidéo a été partagée par l’UPR-Outre-mer et a été fort justement appréciée par les militants de la formation de François Asselineau.

    16 https://www.youtube.com/watch?v=VjQR3Ef0VOM

    17 https://blogs.mediapart.fr/republicain/blog/191211/denis-kessler-il-sagit-de-defaire-methodiquement-le-programme-du-cnr

    18 Parcours de l’eurodéputé Jean-François Jalkh au lien suivant : https://www.huffingtonpost.fr/alain-jakubowicz/petain-voter-le-pen_a_22058501/

    19 https://ue.delegfrance.org/les-organisations-patronales ; https://www.challenges.fr/top-news/europeennes-le-patronat-francais-part-en-campagne-pour-l-europe_641514

    20 https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/la-question-europeenne-et-de-la-lutte-des-classe-au-coeurs-du-52e-congres-de-la-cgt/

    21 https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/appel-petition-combattre-les-chasseurs-de-sorcieres-du-parlement-europeen-et-des-fascisants-regimes-de-lest-cest-defendre-les-libertes-de-tous-en-europe/ Au demeurant, rappelons que les eurodéputés RN ont largement approuvé cette infâme résolution, dont Nicolas Bay, un des invités de François Asselineau.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    « Billet Rouge-De Ghosn à Balkany en passant par Grivaud : le pourrissement sur pied – par Floreal (IC.fr-14/02/20)Trump et les USA attaquent la compagnie aérienne venezuelienne CONVIASA ! (IC.fr-10/02/20) »
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