• Ils sont venus voir Mélenchon « par conviction » (quotidien ouest-france 1/03/2017)

    Quotidien ouest-france (Bretagne) 1/03/2017

     

      Ils sont venus voir Mélenchon   «par conviction»

    Ils sont venus voir Mélenchon « par conviction » (quotidien ouest-france 1/03/2017)Jean-Luc Mélenchon lors de so meeting hier soir à Brest

     

    4 000 personnes sont venues assister au meeting du leader de la France insoumise, mardi soir, à Brest. Des jeunes actifs aux retraités, la foule bretonne était déjà acquise au candidat.

    Reportage

    « Sincère », « honnête », « proche du peuple ». Les qualificatifs tournaient en boucle, mardi soir, dans les rangs de la Brest Arena. Du Finistère et d'ailleurs, les supporters de Jean-Luc Mélenchon sont venus nombreux pour assister au meeting du leader de la France insoumise.

    Dans les rangs, beaucoup de tablettes et autres smartphones sont prêts à immortaliser un moment qui s'annonce intense. « C'est notre tout premier meeting politique ! », confient Élodie et Benjamin, installés en hauteur. Et pour cause. Il y a encore quatre mois, le couple de Brestois s'intéressait peu, voire pas du tout à la politique. « C'est quelque chose de nouveau pour nous, explique Elodie. Le déclic a été notre enfant à naître. »

    « Il est clair et honnête »

    Depuis novembre, les futurs parents scrutent les apparitions de Jean-Luc Mélenchon. Alors, bien sûr, les jeunes actifs n'auraient pas pu rater le meeting du seul candidat « qui nous [leur] parle ». À 27 et 30 ans, les jeunes actifs se retrouvent dans les propositions du candidat, notamment sur les aides à la création d'entreprise. « On est directement concernés parce qu'on compte lancer la nôtre d'ici quelques temps. »

    Deuxième argument décisif à leurs yeux, la place accordée à l'écologie. « C'est un sujet qui devrait être systématique, peu importe les partis politiques », regrette Benjamin. Si certaines propositions de Jean-Luc Mélenchon se retrouvent chez d'autres candidats à la présidentielle, sa personnalité a fait la différence pour les jeunes Brestois. « Il est clair et honnête », affirme Elodie. « Et surtout, on peut s'identifier à lui. Contrairement aux autres, tous milliardaires », schématise Benjamin. C'est ce « respect » pour les petites gens qui a également séduit Laurence, de Loudéac. « Extrêmement déçue » par le Parti socialiste et le quinquennat de François Hollande, elle se dit blessée par le « mépris » parfois démontré envers les couches les plus fragiles de la société.

    Pire, les leçons des « politiciens bourrés aux as », qui osent demander aux plus pauvres de se serrer la ceinture alors qu'eux-mêmes « s'en mettent plein les poches » ont dégoûté la Costarmoricaine de 55 ans. Mais la quinquagénaire s'est reconnue dans un aspect bien particulier du programme du candidat, seul selon elle à évoquer ce sujet sensible. En situation de handicap, Laurence vit avec 759 € par mois issus des minima sociaux. « Alors, quand j'entends Jean-Luc Mélenchon dire qu'il veut augmenter l'allocation forcément, ça m'interpelle. » Comme Laurence, Joselyne et Alain avaient déjà voté pour le leader de la France insoumise en 2012. Pour le couple de retraités, originaires de Gouesnou, l'homme est le seul à représenter « la Gauche, la vraie ». Le Parti socialiste ? « Il a dévoyé l'idée de la Gauche », déplore Joselyne.

    Déjà convaincus

    Pourtant, la Finistérienne avait jusque-là toujours soutenu les socialistes. « J'étais venue assister au meeting de Mitterrand à Penfeld en 1974 ! » 49.3, durcissement à droite sur l'immigration... Le dernier quinquennat a opéré, sur eux aussi, un déclic. « Autant en 2012 nous avions voté par défaut, autant cette année nous voterons par réelle conviction. »

    Venus « afficher leur soutien », Jocelyne et Alain n'attendent pas la fin du meeting pour annoncer qu'ils voteront Mélenchon. Beaucoup, comme eux, sont déjà convaincus depuis un moment. À l'Arena de Brest, ils sont venus faire le plein d'arguments, pour convaincre leur entourage de choisir à leur tour la France insoumise.

    Charlotte HEYMELOT.

     

    «Mélenchon, c'est le seul qui s'adresse encore aux petits...»

    Ils sont venus voir Mélenchon « par conviction » (quotidien ouest-france 1/03/2017)4000 personnes ont assistéà l'Arena au meeting de Jean-Luc Mélenchon 

    Enquête

    Ils ont fait le pari d'une salle à forte capacité. En tenant meeting à l'Arena de Brest, Jean-Luc Mélenchon et son équipe espéraient attirer à eux un électorat déjà séduit par un programme qui commence à être connu. Et qui, dans le Finistère, peut trouver des échos à ses interrogations, ses préoccupations, ses doutes ou ses colères.

    « Des questions »

    En 2012, au soir du premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon recueillait 11,5 % des votes dans le Finistère. Avec des pointes à plus de 25 % dans le centre-Bretagne, entre Morlaix et Carhaix. Des terres historiquement ouvertes à cette Gauche contestataire. Une Gauche qui a eu l'occasion de s'exprimer durant le quinquennat écoulé, notamment lors de l'examen de la loi Travail.

    « C'était un mouvement social mais aussi politique », analyse Olivier Le Pichon, secrétaire de l'union locale CGT du pays de Brest. En rappelant que Jean-Luc Mélenchon, dont « les idées sont proches » de celles de son syndicat, est « le seul qui répond nettement aux questions posées par cette loi : il l'abrogera. » Selon lui, cette position pourrait avoir de l'écho auprès de « tous ceux qui ont défilé dans les rues » il y a moins d'un an.

    Un écueil commun

    Tout comme les positions du candidat sur « la transition écologique ou le développement des énergies marines », espère Quentin Marchand, de la France insoumise, le mouvement mélenchoniste. « Mais quand on est dans le dur, dans un abattoir, ce n'est pas forcément la priorité », admet Olivier Le Pichon.

    Le leader cégétiste demeure néanmoins persuadé d'une chose : « Jean-Luc Mélenchon est le seul qui donne le sentiment de s'intéresser « aux petits ». Comme nous, il ne peut pas tirer un trait sur les drames sociaux vécus » dans l'industrie finistérienne.

    « Je trouve ça bien que Jean-Luc Mélenchon vienne à la rencontre des gens sur le terrain, qu'il réponde à leurs questions, confirme José Le Guélaff, maire de Motreff. Et dans notre secteur, les gens en ont, des questions. » La crise qui a notamment frappé l'agro-alimentaire et ses ouvriers est passée par là. Laissant de profondes cicatrices.

    Illustration avec Yvon Milin, ex-délégué Force ouvrière chez Gad. En 2012, il avait voté Hollande. Aujourd'hui, il s'en « mord les doigts ». Il pencherait désormais plutôt pour Mélenchon. Mais sans doute « pas au point de mettre un bulletin dans l'urne, ajoute-t-il. C'est bien de visiter les usines qui tournent, mais il faudrait aussi qu'il s'intéresse à celles qui ont fermé... »

    Même son de cloche chez cette salariée de Tilly-Sabco, 134 licenciements fin 2016. « Ici, ses belles paroles n'accrochent pas, résume-t-elle. Les gens sont écoeurés. Il y a cinq ans, on parlait des programmes entre nous. Aujourd'hui, pas du tout. »

    C'est bien là l'écueil, et le défi, majeur de cette présidentielle, pour Jean-Luc Mélenchon comme pour l'ensemble des autres candidats : le désintérêt...

    Olivier PAULY

    avec Anaëlle BERRE

    et Delphine VAN HAUWAERT.

    Ils sont venus voir Mélenchon « par conviction » (quotidien ouest-france 1/03/2017)

     

     

     

     

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  • Mélenchon. Le plein à Brest  (LT 1/03/2017)   

    Quotidien -Le Télégramme-mercredi 1er mars 2017

     

    Mélenchon. Le plein à Brest  (LT 1/03/2017)La Bretagne "insoumise" n'a pas manqué le rendez-vous brestois avec Jean-Luc Mélenchon

    Ce mardi soir, Jean-Luc Mélenchon tenait une réunion publique à l'Arena, à Brest, devant un public venu de toute la Bretagne. Des militants de La France insoumise, des sympathisants et aussi des citoyens désireux de s'informer de la démarche du candidat.

    18 h. Devant l'Arena. La foule grossit à vue d'oeil, alimentée par le tram qui déverse à chaque rotation de nouveaux arrivants. Sur le parking, le collectif Stop Linky Finistère a sorti ses banderoles et fait du tractage. Le vent est fort. Et il pleut des cordes. Pas de quoi doucher l'enthousiasme de La France insoumise. « On est là depuis une heure, précise Henri, un ancien professeur venu de Guingamp avec Thérèse, sa femme. On suit Mélenchon depuis des années. En 2012 déjà, on était là. On était présents aux réunions publiques de Nantes et Marseille. On ne dit pas meeting chez nous, les anglicismes, c'est bon pour Macron et ses copains banquiers. »

    « Un bon routier de la politique »
     
    À leurs côtés, un couple d'amis. « Moi, j'étais plombier chauffagiste. Maintenant, je suis retraité. Mais je pense aux copains qui bossent toujours. Je suis pour la suppression du RSI comme le prévoit Mélenchon. C'est pour cela que je suis là. » Près d'eux, Fabien, diététicien, opine du chef. « Vous voyez, même des gens qui exercent une profession libérale le soutiennent », lâche-t-il en souriant. Ces amis connaissent bien le parcours de leur candidat. Son passé au PS, puis le Sénat et la députation européenne. « Effectivement, c'est un routier de la politique. Pas un carriériste. Il existe de bons routiers, vous savez. Son langage nous plaît. Et il sait parfaitement expliquer son programme », souligne un autre Guingampais.

    Un autre groupe de Costarmoricains, de Lannion et Paimpol, explique qu'il est venu pour se galvaniser. « On est conquis par son programme. On fait partie d'un groupe de soutien, explique Clémence, une couturière de 29 ans. On a besoin de cette énergie pour retourner sur le terrain. Ce qui me plaît aussi, c'est ce concept de constituante. Il a un véritable programme ».
     
    « C'est passionnant »
     
    Près d'elle, Baptiste, 24 ans, confie qu'il sort plutôt « d'un milieu familial de droite. À 18 ans, j'ai commencé à m'intéresser à la politique. J'en suis venu à soutenir Jean-Luc Mélenchon. Tout naturellement ». À ses côtés, Yann et Anne-Marie, 55 et 56 ans, tous deux jardiniers, expliquent qu'historiquement ils viennent du PS, « mais c'est une très vieille histoire ». Ont-ils espéré qu'un accord voit le jour entre Hamon et Mélenchon ? « Jamais. Nous étions contre ce ralliement. Hamon, au lendemain de la primaire, est allé en bon petit soldat rencontrer Hollande. Ça veut tout dire. »

    À quelques dizaines de mètres d'eux, Taloulah, Noémie, Arnaud, Bastien et Roxana, des étudiants quimpérois en droit et histoire de l'art, luttent contre le froid. « Moi je suis allé voir Macron à Quimper. Bof », commente Arnaud qui se décrit comme militant de La France insoumise. « C'est notre première élection présidentielle. En 2012, on avait 13 ou 14 ans. C'est passionnant », poursuivent Taloulah et Bastien. « On est de gauche, ça, on le sait. Mais on vient au meeting pour découvrir les candidats. Demain (aujourd'hui), on sera présent à Penfeld pour Hamon. À partir de là, on fera notre choix. »
     
    Didier Déniel
    source: letelegramme.fr
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  • Brest. 3.000 personnes sont venues pour Mélenchon (LT.fr-1/03/2017)

    Le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a tenu meeting ce mardi soir à l'Arena de Brest. Des milliers de personnes ont afflué pour soutenir le candidat à la présidentielle ou par curiosité.
     
    L'Arena à 360°
     
    Un peu avant 20 h, ils étaient déjà près de 2.500 dans la salle. L'étage de l'Arena a même été ouvert pour accueillir davantage de monde.
     
     
    Quelques centaines de personnes ont pu accéder au hall afin de suivre le meeting sur des écrans, tandis qu'une foule importante restait à l'extérieur de l'enceinte. Une demi-heure de retard était annoncée par rapport à l'heure prévue de début de meeting à 19 h 30. Le candidat a finalement fait son apparition sur scène vers 20 h 10, acclamé par le public dont les cris de "résistance" ont résonné dans l'Arena. Vers 21 h 50, Jean-Luc Mélenchon a terminé son discours, avant d'entonner la Marseillaise.
     
     
    Parmi les spectateurs du meeting, des supporters qui louent son "intégrité". Certains ont même prévu de cumuler le meeting de Jean-Luc Mélenchon et celui de Benoît Hamon, au parc de Penfeld, ce mercredi soir, toujours à Brest, pour faire leur choix entre les deux candidats de la gauche.
     
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  • A Brest, Jean-Luc Mélenchon parle de son projet agricole  (OF.fr-1/03/2017)Jean-Luc Mélenchon en meeting à Brest

    Candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Brest ce mardi soir. Devant 4 000 personnes, il développe son ambition pour un nouveau modèle agricole.

    Petite estrade carrée au milieu de la salle. Table haute dans un coin, un gobelet. Autour, comme dans une salle de boxe, les premiers rangs de chaises complétés par les sièges disposés les gradins de l’Aréna, à Brest. Dehors, la file d’attente qui s’étend sur plus de 200 m, une heure avant le début du meeting, en dit long. Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle sous l’étiquette de la France insoumise, était attendu.

    Pour patienter, les 4 000 à 4 500 spectateurs annoncés au micro par l’équipe de campagne, ont droit à la diffusion, sur écran géant, d’une émission de la chaîne YouTube de Mélenchon. Ici, pas de biniou pour accompagner l’entrée du candidat dans l’arène du candidat. Pas le genre de la maison. Standing ovation quand même. 

    Après les formules d’usage, le thème du soir apparaît clairement. Ce sera l’agriculture. « On ne peut pas continuer avec ce modèle d’agriculture qui fait de nous le premier consommateur de pesticides en Europe, affirme Jean-Luc Mélenchon. Et je ne mets pas en cause les agriculteurs, premières victimes de ce système », précise-t-il. 

    À l’inverse, il plaide pour le développement de l’agriculture biologique. « Pour cela il nous faut planifier, organiser, indique le candidat. L’un des moyens de la développer est de décider que tous nos enfants allant à la cantine scolaire mangent bio. »

    Fermement opposé au traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, Jean-Luc Melenchon assure que « le bulletin de vote qui portera [son] nom signifiera » à bas ce traité «. Parce que le prochain Président de la République devra dire s’il est pour ou contre. »

    À quelques jours du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, le candidat de la France insoumise s’est exprimé sur l’égalité des sexes : « Si vous payez les femmes comme les hommes, le surplus de cotisations sociales permettrait de financer la retraite à 60 ans pour tous ».

    Jean-Luc Mélenchon est aussi revenu sur son opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes, près de Nantes. Sans grande surprise, il a là aussi reçu les acclamations des spectateurs.

    Olivier PAULY

    source: ouest-france.fr

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  • Comment vit-on les élections présidentielles au sein d'une famille ? L'une d'elles se confie à Côté Quimper. Mardi 28 février, toute la famille a vu Jean-Luc Mélenchon à Brest.

    Le candidat Jean-Luc Mélenchon était à Brest mardi 28 février 2017. Le candidat Jean-Luc Mélenchon était à Brest mardi 28 février 2017.

    Il y a eu le meeting d’Emmanuel Macron, en janvier 2017 à Quimper, puis les primaires citoyennes de la gauche. Et dans la foulée, l’affaire Pénélope Fillon…

    Les derniers épisodes surréalistes de la campagne rebattent tellement les cartes qu’on ne sait plus à quel “saint”, candidat, se vouer dans notre famille d’électeurs quimpérois !!

    En voiture pour le Brest Arena dès 17 h

    En allant faire un tour en halles Saint-François samedi dernier, nous sommes entrés en discussion avec des militants de la France insoumise, à trois jours du meeting de Jean-Luc Mélenchon à Brest. Ces militants incitaient les passants, citoyens et citoyennes concernés par la politique, à venir l’écouter. Conseil que notre famille témoin a suivi, par conviction pour le fils de 19 ans. Par curiosité aiguë pour les parents, électeurs de gauche historiques mais actuellement plus que largués, et par solidarité familiale pour les deux autres.

    Mardi 28 février, donc, à cinq dans la voiture, ils sont partis dès 17 h, histoire de ne pas faire la route pour rien et se retrouver dehors comme chez Macron.

    Du coup, arrivés une heure et demie à l’avance comme beaucoup d’autres participants visiblement bien rodés aux meetings, ils ont mangé un sandwich à l’abri dans la voiture en attendant que les grains passent.

    Applaudi comme une rock star !

    Les premiers arrivés étaient les plus expérimentés : pas tout jeunes, en bonnets de laine et cirés. Les plus jeunes sont arrivés plus tard, (avec aussi des bonnets de laine !) et ils étaient si nombreux que les balcons du deuxième étage de l’Arena ont été ouverts : le temps d’installer 3500 personnes, JLM est monté sur l’estrade centrale avec 30 mn de retard et “on a même pas eu l’occasion de boire une bière, comme avant un concert, il n’y a rien à vendre à part des bouquins, même pas une bouteille d’eau !” Madame a tout de même trouvé un mug “Insoumise” pour sa collec’.

    Applaudi comme une rock star, JLM a tenu deux heures, debout sans notes. Haranguant un public conquis, émaillant ses démonstrations d’ironie mais aussi d’évocations très “vraies” de la vie quotidienne.

    Parfois émouvant (en évoquant les difficultés des sexagénaires au chômage ou des agriculteurs endettés), passionné (en parlant de l'égalité homme/femme), enthousiasme au sujet de la transformation écologique, lyrique sur l’avenir de la VIe République… de digressions en argumentations, de démonstrations en chiffrages complexes.

    Ses formules choc comme “il n’y a pas de haine plus stupide que la haine des fonctionnaires” ou “avec moi il n’y aura pas de Notre-Dame des Landes” ont été les plus applaudies.

    Tout s’est terminé par une Marseillaise reprise debout par toute la salle. « Pour mon premier meeting j’en ai pris plein tête, je n’ai pas vu le temps passé : c’était génial ! » résume avec enthousiasme le jeune insoumis de la famille.

    Sa mère tempère : « Même s’il a fait quelques inexactitudes, notamment dans sa diatribe sur les études de médecines soit disant difficiles d’accès pour les enfants des milieux populaires. » Et c’est au papa de conclure : « Cela fait du bien de se prendre une bonne mise au point sur les vraies valeurs de la gauche. »

    Matthieu Gain

    source: cotequimper.fr/

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  • Réunion publique-Jean-Luc Mélenchon-Mardi 28  février 19 h 30 à Brest (ARENA tramway-polygone)

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    Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchon

    Quimper-Dimanche 26 février 2017

     

    Présidentielle.

    Le printemps des «tracteurs»

     

    Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchonéchanges impromptus entre René Isaac et Bastien Pochart,les deux « insoumis » qui encadrent Jean-Marc Tanguy,Catherine et Véronique, soutiens de Benoît Hamon.

    À deux mois du premier tour de la présidentielle, la campagne rentre dans sa phase active sur le terrain. Si, à gauche, on mouille le maillot depuis déjà longtemps, on sent toujours un flottement du côté des Républicains. D'autant qu'à Quimper, aucun leader n'avait soutenu François Fillon avant le premier tour. Mais ce n'est pas fini et nous y reviendrons.

    Mais où sont les Fillonistes ? Ce samedi, en fin de matinée, au centre névralgique du tractage à Quimper, pas l'ombre d'un militant tendant le document de campagne du candidat de droite. Il y a bien des partisans de Hamon, de Mélenchon, des communistes dissidents, mais pas de Républicains, ni d'ailleurs, de Macroniste. « Si, si, dit un "tracteur" socialiste, en montrant un grand document orné du portrait de François Fillon sous le titre "Le courage de la vérité". Un militant était assis à la terrasse d'un bar avec son paquet de tracts, l'air dépité. Et il est parti ». Les responsables Républicains quimpérois s'étaient, il est vrai, déclarés pour Juppé (massivement), Sarkozy et même Le Maire (le maire) lors de la primaire. Pas un soutien à François Fillon. Cela explique peut-être le peu de troupe disponible pour tracter à deux mois du premier tour de la présidentielle. À gauche, on ne ménage pas sa peine. Une dizaine de « tracteurs » revendiqués du côté de Mélenchon comme du côté de Hamon ce samedi matin au centre-ville. Ils se côtoient sur l'espace central entre les halles et la galerie Kéréon.

    L'avenir en commun ?

    « Nous sommes là tous les samedis depuis la campagne des primaires à gauche, souligne Jean-Marc Tanguy, chef d'orchestre de la campagne locale. Aujourd'hui nous avons aussi une équipe à Kermoysan et demain dimanche au Braden ». Il salue René Isaac, une vieille connaissance, qui tend ses documents : « L'avenir en commun » signé Mélenchon. Hum ! Le slogan a du mal à passer. « J'ai été militant socialiste pendant des décennies, affirme René Isaac. J'ai quitté le PS l'an passé. Aujourd'hui, je suis insoumis à tous les niveaux. Le quinquennat de François Hollande a beaucoup déçu. Je pense que Mélenchon aura du mal à se mettre d'accord avec Hamon ». À ses côtés, Bastien Pochart, une vingtaine d'années. « Une alliance avec les socialistes obligerait aussi à supporter la droite de ce parti, constate-t-il. Mais c'est vrai que l'on entend beaucoup de gens espérer que les deux vont se rapprocher ». « La question est de savoir si les projets convergent ou pas », commente Jean-Marc Tanguy. « Ils sont d'accord sur l'essentiel, ajoute René Isaac. Mais je n'entends pas Hamon parler de VIe République ». « Hamon n'est pas un homme providentiel, répond Jean-Marc Tanguy. Sa façon d'être dans la campagne le propulse déjà dans cette VIe République ». « On n'arrête pas de construire l'image d'un Mélenchon homme providentiel, dit Bastien Pochart. Quand c'est son équipe qui s'exprime pour détailler le chiffrage de son projet, on n'en parle pas ». « Dans l'état actuel, je ne vois pas d'alliance entre les deux », conclut René Isaac.

    « Un non-sens absolu »

    Les militants se résignent-ils à l'absence de leur candidat au deuxième tour de la présidentielle, faute d'accord à gauche ? « Non, même s'il n'y a pas d'accord, ce n'est pas perdu, dit Jean-Marc Tanguy. De toute façon la politique ce n'est pas de l'arithmétique : une alliance n'implique pas l'addition des votes. Et, ce qui ressort aujourd'hui, c'est l'incertitude d'énormément de personnes sur leur vote ». Un peu plus loin, place Terre-au-Duc, ce sont encore des militants de gauche qui tendent la feuille. Encore des déçus. « J'ai été 40 ans au Parti communiste » affirme Claude Le Moguen, qui est accompagné par Huguette Murat. Ce samedi le duo distribue des documents du Pôle de renaissance communiste en France. « Nous sommes pour quatre sorties, résume le militant du PRCF. Sortie de l'Union européenne, de l'euro, de l'Otan et du capitalisme. Le candidat le plus proche de nous, c'est Mélenchon ». Par contre, pas question de parler d'alliance avec le PS. « Ce serait un non-sens absolu. La gauche populaire et radicale a trop servi de marchepied aux socialistes. Combien de fois ils nous ont fait le coup avant d'appliquer ensuite une politique de droite ? ».

     
    Ronan LARVOR
    source: letelegramme.fr

     

     

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