• par Bruno RIETH

     
    Invité dimanche 27 novembre au soir pour réagir à la victoire de François Fillon à la primaire de la droite, Henri Guaino, lui-même candidat à la candidature pour 2017, a sévèrement bousculé le programme thatchérien de l'ancien Premier ministre, annonçant : "Ce programme, je le combattrai avec toute mon énergie, jusqu'au bout". Un retour de la guerre des droites des années 90, celle de la droite libérale de Balladur contre le gaullisme social de Seguin.
    Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, combattra le programme de F. Fillon "jusqu'au bout".

    La guerre des fils aura bien lieu. Celle du fils prodigue contre le fils ingrat. A peine sorti , François Fillon doit composer avec l'héritage de son ancien mentor, Philippe Seguin, en la personne d'Henri Guaino. Invité dimanche soir sur Europe 1 pour réagir à la désignation du candidat de la droite pour la présidentielle de 2017, l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy n'a pas eu de mots assez durs contre le programme de Fillon. "Je n'ai rien contre François Fillon, je le connais depuis longtemps", commence-t-il. Des amabilités qui n'annoncent généralement rien de bon. En effet, il ajoute immédiatement :  

    "Ce programme, je le combattrai avec toute mon énergie, jusqu'au bout".

    Sur sa lancée, Henri Guaino poursuit sa charge : "(Cette candidature), c'est une très bonne nouvelle pour le Front national. Parce qu'avec un programme pareil, les classes populaires et les classes moyennes ne vont pas aller pour cette droite-là". Le député des Yvelines, lui-même candidat à la candidature, hors primaire, pour 2017, ravive ici une vielle querelle de la droite. Celle de la droite Balladur contre la droite Séguin. Celle du tout libéral balladurien contre le "gaullisme social" seguiniste.

    Une bataille des idées qui eu cours dans les années 1990. A cette époque, Guaino et Fillon étaient dans le même camp, celui de Philippe Seguin, jusqu'à ce que Fillon trahisse son mentor pour se mettre au service de l'adversaire en entrant en 1993 comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement Balladur. Seguin qualifiait les réformes de ce dernier de Fillon, lui, avec cette envie de plaire au nouveau maître, les défendait âprement.

    Vingt ans plus tard, Henri Guaino, resté plus ou moins fidèle à la pensée de Philippe Seguin, remue le couteau dans une plaie que l'on pensait refermée. 

    "Ce n'est pas ma droite. C'est une droite qui n'a aucune générosité, aucune humanité (...)", lâche-t-il au micro d'Europe 1. 

    Et de rappeler Fillon à ses premières fidélités : "Ma droite c'est celle du gaullisme, c'est celle de la générosité, c'est celle de la Nation unie par la solidarité". 

    Et d'enfoncer la lame encore plus : 

    "Le programme de François Fillon, c'est une purge comme on n'en a jamais proposé depuis la Seconde Guerre mondiale". 

    François Fillon, qui pensait sa route dégagée après avoir court-circuité Nicolas Sarkozy et écrasé Alain Juppé dans ce match des anciens premiers ministres, voit donc de vieux démons ressurgir. Une voix du passé qu'Henri Guaino prendra plaisir à porter tout au long de la campagne aux oreilles de l'austère et austéritaire Fillon. 

    La guerre des droites vient de commencer. 

    Bruno RIETH

    source: marianne.net

     
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  • Ajoutée le 20 oct. 2016

    Frédéric Lordon était l'invité d'HEC Débats le 21 septembre 2016

    Sociologue et économiste, fin connaisseur de la pensée de Spinoza, Frédéric Lordon est connu pour ses prises de position intellectuelles et politiques. Membre du collectif des Economistes Atterrés, figure éminente du mouvement Nuit Debout, il vient se confronter à un public qu'il connait bien, puisqu'il est lui-même titulaire du MBA HEC !

    Après avoir présenté succinctement sa vision du salariat comme rapport d'aliénation, il évoque tour à tour le mouvement Nuit Debout et l'avenir de la gauche et du capitalisme en général.

    Cette conférence constitue une bonne introduction à sa pensée et intéressera tous ceux, détracteurs ou partisans, qui s'intéressent au sens de la politique et à l'avenir de la démocratie.

    source: https://www.youtube.com/watch?v=9JwBlI0xf_k

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    Communiqué du PCF-PGE

    Résultat du vote des communistes pour 2017. 53,6 % pour l'option 1, des communistes unis pour faire grandir le rassemblement.

    Suite à la Conférence nationale du 5 novembre, les 120.000 membres du Parti communiste français étaient invités à poursuivre le débat engagé sur leur choix pour les échéances électorales de 2017. Ils l'ont fait sur la base de l'analyse des développements de la situation politique, de la résolution adoptée par la Conférence nationale et des deux options qui étaient soumis à leur vote pour l'élection présidentielle. La discussion des communistes a confirmé l'inquiétude et la lucidité partagées devant la montée des dangers de droite, d'extrême-droite et de populismes rétrogrades, et aiguisé la conscience des responsabilités qui sont les nôtres pour ouvrir un nouveau chemin d'espoir.
     
    Des dizaines de milliers de communistes ont activement participé à cette consultation dans un état d'esprit respectueux et de grande responsabilité, faisant honneur à la vie démocratique de leur parti et de la vie politique nationale. Ils ont largement exprimé leur volonté de sortir unis et rassemblés de cette consultation pour mener les batailles cruciales qui nous attendent. 
     
    Sur les 56 365 cotisants à jour de leurs cotisations et pouvant donc participer au vote, 40.937, soit 72% des inscrits, ont voté ces 24, 25 et 26 novembre. 
     
    Plus de 92 % ont adopté la résolution stratégique « Uni-e-s pour l'humain d'abord, les communistes en campagne », qui fixe le cap général de nos batailles pour 2017 : porter un pacte d'engagements pour la France à même de sortir notre pays de la crise dans laquelle il est plongé ; construire le rassemblement de toutes les forces disponibles pour un nouveau pacte de majorité à gauche alternatif à l'austérité; présenter dans toutes les circonscriptions de France des candidat-e-s capables de porter ce projet et cette démarche de rassemblement. 
     
    Sur le choix présidentiel, 53, 60 % des exprimés ont voté pour l'option 1, qui devient de ce fait la décision du Parti communiste Français, et 46,40 % ont voté pour l'option 2. Le comité exécutif national appelle donc l'ensemble des communistes à se rassembler autour du choix majoritairement validé.Les votes et les débats sur ces deux options ont été partagés. Quels qu'aient été leurs choix, l'unité des communistes est désormais indispensable. Elle est nécessaire pour permettre une mise en œuvre efficace de nos combats. Pour être forte, cette unité doit se faire dans le respect du choix majoritaire, de tous les communistes, du débat qui a lieu, des convictions et des questionnements qu'il a exprimés.C'est dans cet état d'esprit que le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et l'ensemble du comité exécutif national, s'engageront au service du choix démocratiquement effectué. 
     
    Le choix 1 retenu par la majorité des votants est celui d'une campagne communiste autonome appelant à voter Jean-Luc Mélenchon, « considérant qu'un rassemblement peut s'opérer avec cette candidature et qu'elle porte une grande partie des propositions de la gauche alternative à l'austérité ». Ce choix indique également que « les communistes poursuivront leurs efforts pour une candidature commune, porteront cet appel en conservant leur autonomie, critique et constructive, travailleront à un cadre collectif de campagne élargi afin d'oeuvrer à la construction d'un rassemblement le plus large possible ». 
     
    Le Conseil national du PCF se réunira le jeudi 1er décembre pour prendre toutes les décisions nécessaires à la mise en œuvre offensive de ce choix : porter sans attendre nos propositions dans le débat national, prendre de nouvelles initiatives de rassemblement en mettant notre choix de candidature au service de cette démarche, impulser notre campagne et la désignation de nos candidat-e-s pour les législatives. 
     
    Le Comité exécutif national invite dès à présent tous les communistes à amplifier le travail sur les élections législatives, la désignation des candidat-e-s - ainsi que la désignation des chefs de file pour les élections sénatoriales - et la construction des rassemblements nécessaires. Le 14 janvier 2017, le Conseil national validera les candidatures présentées ou soutenues par le PCF à ces élections. 
     
    Le Comité exécutif national remercie tous les secrétaires départementaux, tous les conseils départementaux, les secrétaires de sections pour l'organisation du vote qui s'est déroulé dans de très bonnes conditions. Il félicite tous les communistes pour la qualité du débat mené. Aujourd'hui, le choix des communistes nous engage. Soyons ensemble pour le mettre en œuvre. 
     
    Parti communiste français Paris, le 26 novembre 2016
    source: humanite.fr
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  • [Vidéo] Crise de la société américaine, crise de la globalisation ? Par Emmanuel Todd (lescrises.fr-12/11/2016)

    Emmanuel Todd travaille actuellement sur les tensions de la société américaine et leurs liens avec la globalisation. La conférence d’Emmanuel Todd s’est tenue à Nantes le 8 novembre 2016, quelques heures avant la proclamation des résultats.

    Lors du débat du 26 septembre dernier, les deux candidats à la présidentielle américaine se sont accordés pour désigner un ennemi commun : la globalisation.

    Dernière forme prise par la mondialisation, elle est marquée par l’instantanéité des échanges et par le néolibéralisme. Or, si la société américaine a su jouir des avantages de ce système, elle a dû faire face à des revers aux conséquences dramatiques. Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui la globalisation concentre les critiques de bon nombre de citoyens américains. Beaucoup d’entre eux ne font plus confiance au multiculturalisme et sont tentés par le populisme.

    (Ca commence à 41’00)

    Emmanuel Todd souhaite apporter certains éléments qui nous permettront de comprendre le résultat des élections. Le traitement médiatique aux Etats-Unis a été complètement fou. Les médias en France ne font que les recopier, avec une moindre connaissance des réalités américaines. L’establishment et sa presse n’ont pas été mobilisés seulement contre Trump mais aussi contre son électorat et contre les thématiques qui sont apparues dans la première partie de la campagne électorale et qui ont montré le début d’une “reprise en main de l’Amérique par elle-même”.

    La seconde partie de la campagne, concentrée sur les personnes de Trump (et son rapport aux femmes) et de Clinton (et son rapport à la Loi) ont occulté la première partie, soit la rupture des tabous sur les éléments centraux de la globalisation, la liberté des échanges et la liberté de circulation des hommes. La vision hyper individualiste de l’espèce humaine (il n’y a plus de nations, les individus circulent librement comme s’il n’appartenaient à aucun système national ou culturel), les marchandises doivent circuler… Dans la campagne de Trump, le rejet du libre échange et le rejet des Mexicains sont liés. Le déclencheur fut l’idée que les sociétés doivent rétablir des frontières contrôlables, c’est une mise en question du libre échange, interdite par les économistes et par l’establishment.

    Sanders avait également mis au coeur de son programme une contestation du libre échange. Lors de son ralliement à Clinton, ses supporters ne se sont manifestés à la convention démocrate que lorsqu’il a été question de la critique du libre échange. Il s’agit donc d’une thématique très importante, très différente de la manière dont la campagne a été présentée par les médias : la campagne a été lancée sur des thèmes extrêmement sérieux, de critique sociale et de mutation sociale et économique.

    Comment l’Amérique s’est-elle dirigée vers le libre échange ? C’est le protectionnisme qui a permis après la guerre civile le décollage de l’économie et la suprématie de l’Amérique à l’échelle mondiale. Le niveau des prélèvement douaniers en 1934 est de 18%, en 2007 de 1,5%. Le libre échange a déclenché une montée des inégalités puis finalement une stagnation du revenu médian. D’où l’importance du retournement actuel dans un pays habitué à une croissance ininterrompue : la rupture du rêve américain. Les effets du libre échange sur l’industrie, sur les salaires des ouvriers et de la classe moyenne sont faciles à observer, en dépit de l’avis des centaines d’économistes anti-Trump qui se sont manifestés lors de la campagne électorale.

    La présentation de l’électorat de Trump comme représentant une “infra-Amérique” pose le problème de la stratification éducative. L’effondrement de la valeur d’égalité, réalisé par l’abaissement des barrières douanières et leur non rétablissement en période de crise, a été rendu possible par l’évolution des structures éducatives. La montée du sentiment démocratique est liée à celle du niveau éducatif. Les sociétés avancées atteignent au tournant du XXe s. l’alphabétisation universelle. Cela aboutit à un sentiment égalitaire, favorisant la conscience nationale et favorable aux politiques protectionnistes. Peu de gens ont alors fait des études supérieures. En 1940, 6% seulement, en 2000, 32 %. Le monde perd son homogénéité éducative. Apparaît un nouveau type d’inégalité, avec l’apparition d’un monde de “supérieurs”. Sur ce plan, les Etats-Unis ont 30 ans d’avance. Contrairement à une idée générale, le niveau d’éducation moyen de la population américaine est très élevé, avec peu de différences entre tranches d’âge mais en revanche d’importantes inégalités éducatives. Le gros de l’électorat de Trump représente par exemple les éduqués supérieurs n’ayant pas atteint le niveau de la licence. La campagne électorale US a révélé des thématiques élitistes et anti-populistes de la part du camp Clinton qui reflètent ces inégalités.

    Il faut essayer de comprendre pourquoi le monde anglo-saxon, qui a imposé au monde les règles du libre-échange, la globalisation, ne supporte plus les conséquences de ses propres valeurs. Comme si on avait été trop loin dans le stress induit par les conceptions néolibérales. On a constaté une remontée de la mortalité dans la population blanche (les blancs représentent 75% de la population), qu’on ne retrouve pas dans les minorités noire et hispanique. La mortalité du groupe blanc a cependant continué à baisser chez les éduqués supérieurs.

    On devra observer dans les résultats des élections les différences selon le niveau éducatif. Dans le groupe blanc, le vote Clinton / Trump est directement lié, et consciemment, au niveau éducatif. Dans les derniers sondages, Trump était majoritaire dans le groupe ayant une éducation supérieure incomplète (n’ayant pas atteint le niveau de la licence) mais finit par s’implanter dans le monde ouvrier blanc.

    Ce qui rend la poussée électorale de Trump dangereuse pour les Démocrates, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’une révolte “populiste” de gens ayant un niveau éducatif très bas, mais c’est aussi un phénomène de classes moyennes. Et les bouleversements historiques interviennent dans les sociétés quand les classes moyennes interviennent.

    Réponses aux questions :

    – Comparaison avec la situation en Europe

    L’Amérique est en avance, y compris dans le déclin économique. Mais la campagne est intéressante parce que les Américains décident pour eux-mêmes, ce qui n’est pas le cas en Europe.

    – Perte de prestige des USA

    L’extérieur est important dans la campagne. La russophobie des Démocrates, qui ne semblent penser qu’en terme militaire, est ahurissante. L’Amérique perd le contrôle de tous ses alliés (Europe contrôlée par l’Allemagne, etc.). Mais subsiste une solidarité mondiale des establishments, souvent des gens de gauche, présentant Trump comme dangereux et Clinton comme compétente. Or le message de Trump porte sur la question de la réalité. Il dit à l’Amérique que ça va mal, alors que Clinton défend des “valeurs”. A l’international, Trump prend acte du déclin, pense que les alliés doivent assurer leur propre défense, mais n’est pas belliciste, veut s’entendre avec la Russie. Clinton veut conserver une société fragmentée par l’absence de protection douanière et dans le domaine international a des projets d’intervention en Syrie, rend possible l’idée de guerre avec la Russie. L’establishment est dans une problématique de domination culturelle plutôt que de perception de la réalité du monde.

    – Le mandat Obama

    L’électorat a fini par se rallier à Clinton, mais Obama avait déjà opéré un premier recentrage national en terme de couverture santé, de reconstruction des infrastructures. C’est un paradoxe. Avant qu’il soit aspiré par le clintonisme, Obama a préfiguré l’évolution actuelle, qui touche à la fois la gauche et la droite. Le système anglo-saxon peut produire des ruptures assez violentes, comme l’arrivée au pouvoir de Reagan en 1980 et le virage néolibéral. Avec le Brexit, premier recentrage national, on a vu apparaître avec Teresa May un discours “conservateur de gauche” se préoccupant des classes populaires. Le retour aux conceptions nationales semble sur une voie inéluctable.

     – Comment expliquer la position des Démocrates clintoniens ?

    Ce sont les partisans d’une société post-démocratique. La force électorale de l’Amérique impériale représentée par Clinton est constituée d’un groupe supérieur assez massif croyant à la globalisation, allié à Wall Street et disposant d’un mercenariat électoral captif, les minorités. Le simple fait que les classes moyennes et le prolétariat noirs votent de la même façon montre du reste que la question raciale n’est pas résolue. Le pari démocrate repose sur l’espoir d’une évolution démographique : l’importance des minorités, alors que l’Amérique de Trump ne reposerait que sur une minorité blanche. Mais la rhétorique des minorités produit des effets de surmobilisation blanche (le corps électoral est encore aux 3/4 blanc). Les noirs qui votent démocrates votent contre leur intérêt économique. Les gens favorisés le plus par une politique protectionniste seraient ceux de la minorité noire. Et Clinton n’est pas Obama. Bill Clinton avait joué un rôle assez dur dans la poursuite des politiques d’enfermement carcéral des jeunes noirs. Les Hispaniques dans les sondages restaient à 30% en faveur de Trump en dépit de ses déclarations sur les Mexicains. Mais ceux-ci ne sont pas tellement à gauche, traditionnellement.

    La démocratie américaine est une démocratie raciale fondée sur la solidarité du groupe blanc contre les minorités indienne et noire. La notion de race semblant indépassable, la dé-ségrégation issue des lois civiques a déstabilisé le système démocratique américain. Le Parti républicain s’est redéfini comme un Parti blanc. Les politiques néolibérales contre les subventions publiques étaient admises tant qu’on suggérait que les aides sociales étaient orientées vers le groupe noir. Trump a détruit cette logique en se désolidarisant des objectifs libre échangistes. La problématique a été déplacée par Trump des valeurs religieuses traditionnelles du Parti républicain vers des problématiques de classe. On s’aperçoit que la stratégie démocrate est par contre raciale. Et Sanders écarté, Clinton s’est recentrée sur les “valeurs”.

     – Sur la démocratie : en phase de déclin.

    La France n’est plus une démocratie. Le vote est devenu une simple “illustration”. On revit peut-être quelque chose d’assez habituel dans l’histoire de la démocratie. La victoire du Brexit, victoire spectaculaire des non éduqués sur les éduqués supérieurs. Les universitaires anglais sont en fureur. Mais les représentants anglais conservateurs respectent la démocratie. Aux Etats-Unis, Trump, personnage improbable, se met à la tête du même genre de revendication. Il faut parler de révolte populaire ou de révolte démocratique car l’oligarchie a échoué en terme social et économique par rapport aux intérêts du gros de la population. Mais ce regain démocratique nous confronte à la réalité du fondement ethnique de la démocratie : il n’y a pas de démocratie sans un peuple qui existe à travers une langue et des habitudes culturelles. La problématique migratoire, la redéfinition du corps national et de la conception des frontières qui peut apparaître absurde dans un monde varié et coloré qui ne permet pas de parler vraiment d'”ethnie” est pourtant un phénomène primordial. Le corps des citoyens n’est pas un absolu, il a besoin de se définir “contre”. En Amérique, contre les Indiens et les Noirs. En admettant que le phénomène Trump constitue un regain démocratique, c’est à l’intérieur du groupe blanc, qui se définit contre d’autres groupes, tels que les Mexicains. L’idée de démocratie est confrontée à un non-dit.

    – Que peut faire Trump ?

    C’est une situation historique qui n’a jamais existé. Peut-il y avoir un ralliement des éduqués supérieurs à une stratégie de recentrage national ? On est peut-être dans une logique de lutte des classes, mais il y a la question raciale qui est actuellement indépassable.

    – Le Brexit a été plébiscité par les classes inférieures et moins éduquées

    On aurait dit il y a peu de temps que le fait que cette catégorie d’inférieurs vote le Brexit invalide ce scrutin. C’est ce qu’on disait du vote noir aux Etats-Unis : en quoi un vote d’inférieurs serait-il valable ? En France, le vote contre le Traité constitutionnel européen a été invalidé. Au Royaume-Uni, le tempérament démocratique est plus fort. Le vote sur le Brexit est respecté.

    On peut se demander si les éduqués supérieurs sont réellement supérieurs. Le système éducatif pensé comme émancipateur est devenu une machine à fabriquer des inégalités et donc à justifier l’inégalité.

    Il s’agit avant tout d’un monde de bons élèves. Le tri ne se fait pas que sur l’intelligence mais aussi sur l’obéissance : intelligence et soumission. Peut-on vraiment décrire l’establishment français ou américain comme intelligent ? Il faut décrédibiliser l’idée que ce monde supérieur est supérieur en intelligence, par exemple du point de vue de l’économie. Une population qui élirait Trump désavouerait ce système de domination. On reproche souvent aux Républicains d’être Créationnistes. Mais que penser de l’auto-hallucination de centaines d’économistes, pétitionnant contre Trump, présentant le libre échange comme indépassable ? Il s’agit de fausse conscience : les éduqués supérieurs ne sont pas supérieurs.

     

    Sources : les-crises.fr 12-11-2016   & Blog Mediapart, Emmanuel Todd, 08-11-2016

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  • La Sociale ! Un film combatif et revigorant, en plein dans l’actualité à aller voir et à faire voir ! #sécu #cinéma #croizat, le documentaire du réalisateur consacré à   et à la sécurité sociale réalisation de ce ministre communiste du travail à la Libération, en application du programme du Conseil National de la Résistance, est dans toutes les salles de cinéma. Dans toute les bonnes salles.

    Un à aller voir en famille, sur une formidable épopée nationale que l’on doit à la lutte acharnée des travailleurs et de leurs organisations politiques et syndicales le et la CGT, la Sécurité Sociale. Une épopée fondamentale qui a changé la face du monde, car qu’y a t il de plus important que la santé ? qu’y a-t’il de plus beau que la fraternité ? Une épopée dont nous célébrons le 70 anniversaire cette année, mais une épopée qui n’est pas finie : la Sécu, cette richesse des travailleurs est attaquée et reste un combat actuel, quotidien comme la mobilisation le 8 novembre derniers du secteur public de la santé vient de le rappeler, alors que la casse de la Sécu et de l’Hopital Public ne cesse de s’accélérer sous les coups de butoir des diktats euro austérité de l’Europe des Patrons !

    Un film sur une épopée héroïque et son principal héro, Ambroise Croizat

    A travers ce film Gilles Perret raconte et fait vivre une aventure héroïque. Et remet en lumière l’action d’un véritable héro célébré par tout un peuple lors de ses funérailles  rassemblant des millions de français, l’ouvrier métallo, militant communiste et cégétiste plusieurs fois embastillé pour ses idées par les gouvernements du cartel des gauches (ancètre du PS actuel), député PCF du front populaire, résistant, puis ministre communiste du gouvernement à la libération, créant avec l’aide des syndicalistes CGT et du parti communiste en dépit de la violente opposition des patrons et de leurs alliés (églises, médecins bourgeois, mutualistes privés …) ce qui est reconnu comme l’une des plus belles réussites française, la Sécurité Sociale. Ambroize Croizat héro oublié, ou plutôt censuré, caché, car incompatible avec la propagande anticommuniste de tout les instants déversés par le système capitaliste. Comme tous ces ministres communistes qui ont construit l’essentiel des droits sociaux et démocratiques dont nous bénéficions tous aujourd’hui (Thorez avec le statut de la fonction public, Wallon avec l’Education Nationale, Paul avec la nationalisation de l’énergie et la création de l’EDF, ou encore le droit de vote de femme avec la bataille menée par le communiste Grenier contre les ancêtres du PS actuels !). Une œuvre qui n’a cessé depuis d’être attaquée, détricotée et qui résiste grâce à la mobilisation populaire. A l’image du formidable mouvement social de 1995 faisant échec au plan Juppé visant à liquider la Sécu. Mais 70 ans après

    La Sociale, plus qu’un documentaire, un vrai film de cinéma salué unanimement par la critique

    Après les Jours Heureux, Gilles Perret le réalisateur de La Sociale signe  à nouveau un documentaire qui bien plus qu’un documentaire est aussi un vrai film de cinéma. Unanimement salué par la critique.

    Où voir la Sociale : les séances près de chez vous !

    Quimperlé (29),  En présence de : Gilles Perret , mardi 6 décembre à 20 h 00 min   Cinéma La Bobine 
    Guéméné (56), en présence de : Gilles Perret ,  mercredi 7 décembre à 20 h 00 min   Cinéma , 
    Concarneau (29), en présence de : Gilles Perret,  jeudi 8 décembre à 20 h 00 min   Cinéma Cinéville Celtic  
    Lannion (22), en présence de : Gilles Perret ,  lundi 5 décembre à 20 h 00 min   Cinéma Les Baladins  
    Saint-Brieuc (22) vendredi 18 novembre à 20 h 15 min   Cinéma Club 6 
    Brest (29) du 16 au 22 novembre à 18 h 30 cinéma Les Studios
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  • Comme le Brexit en Angleterre, la victoire de aux présidentielles états-unienne a pris de court la caste médiatique qui, droite néo-thatchérienne et « gauche » bobo unies, refuse d’entendre l’immense clameur des peuples, et d’abord, du monde du travail, contre le néolibéralisme mondial et ses immenses dégâts sur les acquis sociaux, la , la démocratie et la souveraineté des peuples. 

    Bien entendu, Trump ne fait que dévoyer dans un sens fascisant cette légitime aspiration des peuples au progrès, à la solidarité et à la sécurité intérieure et extérieure. D’une autre façon que le libre-échangisme cultivé jusqu’au bout par Obama et Clinton, le protectionnisme bourgeois proposé par Trump représente lui aussi à terme un grave danger pour la . La véritable alternative, qui peine à prendre forme aux USA, en France et dans le monde suite à l’autodestruction révisionniste du camp socialiste, du Mouvement communiste international et, en France, du PCF dénaturé, est celle qui, sous la conduite du monde du travail, associera dans une dynamique révolutionnaire la lutte pour l’indépendance nationale et l’engagement pour la coopération égalitaire entre les nations, dans la perspective du socialisme et du communisme – seule manière durable au 21ème siècle de remettre l’humanité sur les rails du développement partagé, du sauvetage de l’environnement et des Lumières communes.

    Il faut s’attendre à ce que la victoire de Trump donne des ailes au FN aux élections françaises. Pour conjurer ce grave danger qui, dans les conditions françaises aboutirait à l’implosion déshonorante du pays, les vrais communistes doivent travailler ensemble, en s’affranchissant totalement de la direction « euro-constructive » du PCF, à rassembler les progressistes et les patriotes antifascistes et républicains dans un large Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique. A l’action ensemble, y compris dans les luttes sociales urgentes, pour un FREXIT progressiste sortant la France de l’UE supranationale et pour construire une nouvelle République sociale, souveraine et fraternelle affrontant offensivement le MEDEF et les magnats du CAC-40.

    On peut compter sur les militants franchement communistes et 100% anti-UE du PRCF pour agir dans cette direction en unissant les deux drapeaux révolutionnaires du peuple français, le drapeau tricolore de la Révolution française et de la souveraineté des peuples, et le drapeau rouge de la Révolution d’Octobre orné des emblèmes du monde du travail.

    Georges Gastaud est professeur de philosophie ; il est le secrétaire national du PRCF

    source: initiative-communiste.fr

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  • Vénézuela-échec de la grève générale Bolivar Infos

    Telesur, 28 octobre 2016

    Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré vendredi que la grève convoquée par des secteurs de l'opposition a échoué et a remercié le peuple parce qu'il s'est consacré au travail et à la production.

    « La grève de l'oligarchie a échoué, la paix a triomphé, » a-t-il déclaré alors qu'il recevait une marche des représentants du secteur de l'éducation près du Palais de Miraflores, à Caracas.

    Le peuple vénézuélien s'est rassemblé vendredi dans tout le pays pour défendre les réussites sociales de la Révolution Bolivarienne après les tentatives permanentes de déstabilisation de la droite qui cherche à mettre en place un coup d'Etat parlementaire contre le président Maduro et à arriver à la présidence du pays de façon anticonstitutionnelle.

    Pour sa part, le vice-président de la République Aristóbulo Istúriz a assuré pendant la mobilisation dans le centre de Caracas « qu'au Venezuela, la paix a triomphé à nouveau » et que tous les secteurs économiques du pays sont actifs à 100%, c'est pourquoi il a assuré que malgré l'appel à la grève de l'opposition, le peuple ne s'y est pas joint.

     

    Istúriz a assuré que l'appel à la grève de 12 heures de la Table de l'Unité Démocratique (MUD) a pour but final de « détruire le pays ». Il a demandé aux médias nationaux et internationaux de « montrer au monde la vérité sur le Venezuela » concernant l'appel à la grève.

    « Tous les secteurs de l'économie travaillent, ce pays a donné une victoire de plus à la paix, une victoire de plus à la Révolution, » a-t-il assuré sur la chaîne d'Etat Venezolana de Televisión.

    L'assemblée Nationale (AN) du Venezuela, majoritairement d'opposition, tient une session spéciale pour approuver l'ouverture d'un procès politique contre le président Nicolás Maduro bien que cette procédure n'existe pas dans la Constitution de 1999. Il s'agit d'une tentative pour imiter ce qui est arrivé au Brésil contre Dilma Rousseff et au Paraguay contre Fernando Lugo en 2012.

     

     

    Source en espagnol : http://www.telesurtv.net/news/Presidente-Maduro-llamado-a-paro-nacional-fracaso-en-Venezuela-20161028-0027.html

    Source en français : (traduction de Françoise LOPEZ) : http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2016/10/venezuela-echec-de-la-greve-generale.html

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  • Ami, entends-tu le bruit des bottes sur les Champs-Elysées ? (LGS.info 20/10/2016)

    Dans la nuit de lundi à mardi, s’affranchissant de la loi qu’ils ont pour mission de faire respecter, fut-ce à coups de pieds, de poings, de grenades, de flash-ball, ils envahissent les Champs-Elysées avec armes et voitures de service.

    Le gouvernement les gronde.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, nouvelles manifestation dans plusieurs villes de France. A Paris, les revoilà, à pied cette fois, en civil et souvent cagoulés, marchant des Champs-Elysées à la place de la République (deux lieux symboliques).

    Le gouvernement dit que c’est « inacceptable » et va ouvrir une enquête (mais pas pour sanctionner annonce-t-il).

    Les complotistes affirment que le FN est derrière ces provocations, ces menaces en forme de répétition. Dans des bureaux de vote proches des casernes de gardes mobiles ou de CRS, le FN recueille plus de 60% des voix au premier tour.

    Quand un gouvernement laisse des bandes armées et masquées le défier en se pavanant dans la Capitale, il montre une faiblesse qui met en péril la démocratie et ouvre la voie aux coups d’Etat. Ces hors-la-loi payés par nous ont affiché leur mépris de leur hiérarchie, de leur ministre, du gouvernement tout entier, de la République. Ils l’ont fait parce qu’ils sont armés !

    Si la présidente Marine Le Pen le leur commandait demain, ils sauraient s’occuper comme il faut de tout ce qui n’est pas fasciste, jusqu’à des Hollande, Cazenzeuve, Valls (immigré), et même Sarkozy (immigré).

    Je veux bien qu’il manque des milliers de policiers, mais il faudrait commencer par en virer des centaines qui ont trahi leur serment, les traduire devant un tribunal comme de vulgaires salariés d’Air France et de Good Years, faire des exemples, rendre la police à la République, lui montrer qui commande dans ce pays et vite !

    Mais peut-être déjà le gouvernement a-t-il peur d’elle. Si c’est le cas, on peut dire qu’il est enfin proche des Français.

    Théophraste R. (Chef du bureau « La police il en faut, mais pas celle de Pétain »).

     

    source: legrandsoir.info

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  • Dimanche, Jean-Luc Mélenchon a clôturé la première convention de la France insoumise. L'occasion de dévoiler quelles sont les dix mesures jugées prioritaires par 11.362 membres du mouvement. 

     Jean-Luc Mélenchon samedi soir à Saint-Andre-Lez-Lille. (Sipa Press)

    C'était le week-end de Jean-Luc Mélenchon : celui de la première convention du mouvement de la France insoumise. Dimanche, le candidat à l'élection présidentielle, porté par de bons sondages, s'en est pris à Emmanuel Macron mais surtout aux "sept autres", les candidats à la primaire de la droite, les "représentants syndicaux des 1% de ceux qui payent l'impôt sur la fortune". Jean-Luc Mélenchon les a accusés de s'en tenir à la politique de l'offre et ne pas se "rendre compte de l'essentiel : le nouveau modèle économique [...], c'est un modèle qui nous permet le retour au plein emploi".

    "Notre point de départ politique, ce n'est pas seulement la générosité [...], c'est la crise de l'écosystème et l'intérêt général humain", a déclaré le candidat, qui s'est exprimé pendant une heure et demie à Saint-André-lez-Lille (Nord), devant le petit millier de représentants (dont deux-tiers tirés au sort) de ses quelque 130.000 sympathisants, qu'il a comparés à "un joyau".

    Lire aussi l'interview de Jean-Luc Mélenchon au JDD : "Je deviens central"

    L'importance de "la planification écologique"

    Jean-Luc Mélenchon a également défendu son virage vert, égratignant sans relâche la droite et détaillant les nombreux intérêts économiques et sociaux de la "planification écologique". "La logique de la préoccupation écologique jusqu'au bout permet de revitaliser l'économie sur des bases qui sont respectueuses de l'écosystème et qui donnent du travail", a-t-il argumenté, appelant à lutter "contre les clichés" qui veulent que la classe ouvrière ne serait pas favorable à l'écologie alors qu'elle en est selon lui au contraire "la première victime".

    Chassant directement sur les terres d'Europe Ecologie-Les Verts, le député européen qui avait réuni 11,1% des voix en 2012 sans approfondir la question environnementale, a rappelé que "l'écologie politique, ce n'est pas seulement la protection de tel ou tel écosystème, c'est une pensée globale".

    Dix mesures prioritaires

    La première convention de la France insoumise, qui a commencé samedi, était aussi l'occasion de présenter le programme "L'avenir en commun" pour la présidentielle. "Ce que nous menons, c'est un processus révolutionnaire. Je ne peux pas être le président de la République qui applique ce programme sans que le peuple tout entier s'en mêle", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, cofondateur du Parti de Gauche.

    Quelque 11.362 membres de la France insoumise - le mouvement revendique 130.000 sympathisants - ont voté jusqu'à dimanche matin pour mettre en avant dix mesures prioritaires (parmi 357 mesures) :

    1.  Le refus du traité de libre-échange avec les Etats-Unis(Tafta) et celui avec le Canada (Ceta), avec 48% des voix

    2. L'abrogation de la loi Travail (43,5%)

    3. L'instauration de la "règle verte", consistant à ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer (38,5%)

    4. La "refondation démocratique" des traités européens et, à défaut, l'application d'un "plan B" prend la quatrième place

    5. La mise en place d'un "plan de transition énergétique vers les énergies renouvelables par la sortie du nucléaire" (36%)

    6. Le droit de révoquer un(e) élu(e) (35,5%)

    7. Le référendum pour une Assemblée constituante (35%)

    8. La "protection des biens communs", comme l'eau, l'air, le vivant ou la monnaie (33,5%)

    9. La séparation des banques d'affaires et de détail et la création d'un pôle public bancaire (31,5%)

    10. L'instauration d'un Smic mensuel à 1.300 euros nets et la revalorisation des salaires des fonctionnaires (28%)

    Un programme finalisé en décembre

    "Il s'agit de 10 mesures emblématiques qui serviront de support à la campagne, à partir desquelles on va fabriquer du matériel électoral, ça donne une idée de l'orientation générale du mouvement", a expliqué à la presse Charlotte Girard, coordinatrice du projet. Selon elle, d'autres mesures sont arrivées juste après, "dans un mouchoir de poche". Parmi celles-ci, la retraite à 60 ans (27%), le refus des OGM et des pesticides (26%), "les 35 heures pour de vrai et aller vers les 32 heures" (25%), la sortie de l'Otan (24,5%) et le remboursement des soins de santé à 100% (21%).

    Le programme "L'Avenir en commun", élaboré avec la contribution de quelque 3.000 sympathisants, des appareils politiques qui ont rejoint la candidature de Mélenchon et sur la base d'une quinzaine d'auditions d'experts, sera finalisé et édité en décembre. Parallèlement, seront produits des "livrets thématiques" pour approfondir certains sujets et des "ateliers législatifs" pour préparer projets de loi et textes juridiques.

    Anne-Charlotte Dusseaulx (avec AFP) - leJDD.fr

    source: lejdd.fr

     

     

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