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  • Le couvre-feu à 18 heures décrété par le premier ministre Castex entre le désordre logique des choses : une accélération du chaos et de l’effondrement du pays.

    Cette décision autoritaire, généralisée et sans nuance, n’affectera que les plus faibles. Son insignifiance apparaîtra vite aux yeux des esprits restés sains, qui s’en détourneront et la contourneront. Comme ils le font déjà des restrictions idiotes précédentes.

    Autres victimes assurées de ce genre d’acte suicidaire : ceux qui l’ont commis. Que croyez-vous qu’il adviendra de leur économie, de leur relance, de leur croissance avec de tels gestes désespérés ? Ces gens marchent vers l’échafaud avec une inconscience sidérante.

    Au milieu de cette démonstration de bêtise, la décision de fermeture des frontières pour empêcher la circulation du virus aurait pu retenir l’attention. Mais cette restriction de bon sens ne s’appliquera qu’aux citoyens hors Union européenne et sur foi d’une simple déclaration sur l’honneur pour les résidents des 27 pays de l’UE. Aussi grotesque que les résolutions de la COP 21 pour sauver le climat.

    Et pendant ce temps, des taux de létalité et de mortalité Covid toujours dérisoires

    Cette régression aussi autoritaire que vaine ne concerne pas que la France. Mais on remarque qu’elle touche essentiellement les pays occidentaux où, pour paraphraser le professeur Henri Joyeux, la peur panique de la vie a largement rejoint la trouille de la mort.

    Les mesures rigoureuses prises par les pays asiatiques sont, elles, parfaitement ciblées et maîtrisées : fermeture des frontières avec strictes mises en quarantaine des arrivants, bouclage géographique localisée en cas de réapparition de foyers infectieux, isolement des malades et traitements adéquats (souvent à base d’hydroxychloroquine)… Quant à nos amis africains, épargnés par le virus, sans doute pour avoir trop croqué de chloroquine depuis l’enfance, ils doivent se marrer de notre sous-développement sanitaire.

    Face à cet emballement de la paranoïa généralisée, il nous faut tenir bon, ne pas nous disperser. En attendant que passe ce vent de folie furieuse, même plus la peine de rappeler autour de nous que le taux de létalité du Covid (nombre de victimes/nombre de cas positifs) n’est toujours que de 2,4% en France (2,1% dans le monde) ou que son taux de mortalité (nombre de victimes/population totale) est à ce jour de 0,1%. Rien qui justifie le blocage d’un pays.

     

    source: https://yetiblog.org/

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    Le 9 janvier 2021 a été annoncée la création du la Coordination Santé Libre, qui regroupe des collectifs de médecins, de soignants et de scientifiques qui ne partagent pas la gestion sanitaire actuelle.
    La coordination, sans conflits d’intérêt, représente 30 000 médecins, autant de soignants et plus de 100 000 citoyens.
    À l’issue de sa première journée de réunion, la coordination a abordé différents thèmes et adopté les résolutions suivantes :
     
     
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  • Lorsqu’en octobre dernier j’appris que cet ami, 72 ans, avait été laissé chez lui une dizaine de jours, tout seul à l’abandon, avec 40° de fièvre, un Covid carabiné et du doliprane, j’avoue qu’un moment de découragement avait fini par submerger ma colère.

    Où étaient-ils donc tous ces médecins ? Où était donc leur serment d’Hippocrate ? Ça faisait plusieurs mois qu’ils acceptaient sans broncher les injonctions insupportables d’autorités insupportables qui leur interdisaient de prescrire certains médicaments. Qui leur intimaient silence, obéissance et les menaçaient de sanctions. Comme des enfants. Et on ne les entendaient pas !

    Bien sûr, il y avait quelques intraitables, les professeurs Raoult, Perronne, Toubiana, Toussaint, Henrion-Caude… Mais ceux-là n’étaient que la petite partie immergée d’un iceberg médical désolant, sous séquestre d’un Conseil de l’Ordre infamant.

    « Notre première résolution : la création d’un Conseil scientifique indépendant »

    Or voilà les médecins de l’ombre qui remontent enfin à la lumière. Les voilà qui ruent enfin dans les brancards :

    « Nous avons créé une coordination qui s’appelle “Santé libre” représentant plus de 30.000 médecins, autant de soignants et plus de 100 000 citoyens. La première résolution que nous avons prise est la création d’un Conseil scientifique indépendant. »

    Dr Violaine Guérin, coordination “Santé libre”

    « Ce n’est pas à un ministre qui n’y connaît rien de donner des ordres à des médecins »

    « À force d’avoir peur de la mort, nous avons peur de la vie. Le ministre de la Santé, il n’y connaît rien. Ce n’est pas lui qui va nous donner des ordres à nous médecins. »

    Pr Henri Joyeux

    « Vous allez voir que cette crise va révéler une époque héroïque »

    « Vous savez très bien que tout cela va s’effondrer parce que ça n’est pas viable. Vous devez tenir. Ne vous laissez pas faire et transformez votre colère en courage. La colère, l’indignation doivent devenir du courage. Et vous allez voir qu’en fait, vous êtes en train de devenir un héros. Et que cette crise va révéler une époque héroïque.

    Dr Louis Fouché

     

    source: https://yetiblog.org/

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  • Conférence de coordination des collectifs de médecins indépendants pour une autre gestion sanitaire Samedi 09 janvier 2021 ( Paris)

    Les collectifs de médecins favorables à une autre politique sanitaire s'organisent. Ils se regroupent en un comité santé/liberté pour défendre les patients et leurs médecins, ainsi que les libertés publiques, en particulier la liberté de prescrire et la liberté de choix du patient face à la politique vaccinale.

    Ils soulignent qu'il existe d'autres voies thérapeutiques très efficaces face à cette pandémie et que rien ne justifie les mesures sanitaires actuelles comme le couvre-feu, le port du masque dans la rue, la fermeture des restaurants, bars, salles de spectacles, etc.

    Un  comité scientifique indépendant sans conflits d'intérêt est créé pour guider une autre politique sanitaire et émettre des avis.   

    Les Porte-paroles:Dr Violaine Guérin ( Laissons les médecins prescrire) Martine Wonner ( Députée) Alain Houpert (Sénateur) Dr Eric Ménat (Médecin généraliste) Dr Gérard Guillaume (Rhumatologue) Dr Claude Escarguel ( Microbiologiste) Dr Claire Delval ( Réinfocovid)  

    Remerciement: Alexandre Mouci, Nicolas Stoquer

     

     

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  • ¿Sos Pyme y querés ser proveedor del Correo Argentino ...

    Cecilia Rikap revient sur la création de l’entreprise publique argentine Correo Compras, qui revendique un engagement en faveur de ses travailleurs, de ses clients comme de ses fournisseurs, et pourrait même mettre les big data au service du bien public. 

    Cecilia Rikap est une militante argentine et une économiste marxiste, chercheuse titulaire au CONICET, le Conseil national argentin de la recherche, et chercheuse associée au CEPED (IRD/Université de Paris) et au COSTECH (Université de Technologie de Compiègne). Ses travaux portent sur le rôle de l’innovation dans le capitalisme monopolistique contemporain.

    ***

    A la suite d’une enquête historique sur les multinationales du numérique, le Congrès fédéral des États-Unis a publié en octobre 2020 un rapport qui proposait une série de nouvelles réglementations pour contenir le pouvoir des géants de la tech comme Amazon. Mais que se passerait-il si, plutôt que de se contenter de réglementer, les États-Unis créaient un nouveau site d’achat en ligne offrant des prix bas aux consommateurs, des coûts réduits aux commerçants et des salaires décents aux travailleurs du e-commerce ?

    En octobre dernier, l’Argentine a annoncé la création d’un marché en ligne appelé « Correo Compras » (« achats par correspondance »). Cette plateforme sera gérée par une entreprise publique, Correo Argentino, le service postal national. L’Argentine a été gravement touchée par la pandémie de Covid-19 et son confinement a été parmi les plus longs. Le taux de pénétration d’Internet en Argentine était déjà élevé (74 %) et, depuis le confinement, le commerce en ligne et d’autres services numériques ont explosé dans le pays, comme ailleurs. Avec cette initiative publique, le gouvernement vise à offrir une alternative à l’actuelle « pieuvre » privée qui domine le e-commerce en Amérique latine.

    L’Amazon de l’Amérique Latine

    L’Amazon du continent amazonien n’est pas Amazon.com, le mastodonte mondial dont la capitalisation boursière a augmenté de 75 % cette année. Les honneurs du e-commerce en Amérique latine vont plutôt à MercadoLibre, ou « Marché Libre » en français. La société a été créée en 1999 et a rapidement adopté les modèles économiques d’eBay, puis d’Amazon et du chinois Alibaba.

    L’absence de plateformes étrangères dans la région a permis à MercadoLibre de développer son activité de manière très rentable. Elle opère dans dix-huit pays et compte 51,5 millions d’utilisateurs actifs.

    Loin du cliché du « champion national », moteur du développement régional qui tire les autres entreprises de son secteur pour combler leur retard avec le Nord, MercadoLibre a purement et simplement copié le modèle économique destructeur d’Amazon. Il s’agit d’une plateforme de e-commerce qui fait ses bénéfices sur le dos de ses fournisseurs.

    Tout comme le mastodonte de Jeff Bezos, MercadoLibre impose ses conditions et vend chèrement les espaces publicitaires comme les premières positions dans les réponses aux recherches en ligne des consommateurs. MercadoLibre oblige également les vendeurs à offrir la gratuité des frais de port à partir de 20 euros d’achat.

    Copiant une fois de plus Amazon, le réseau de livraison de MercadoLibre mobilise une armée de chauffeurs suivant un modèle de type Uber. Ses entrepôts fonctionnent avec des bas salaires et des conditions de travail éprouvantables. MercadoLibre a mis en place un nouveau contrat de travail flexible qui, en gros, optimise les profits et minimise les salaires.À titre de comparaison, l’entreprise publique argentine Correo Compras ne sous-traitera pas le transport (qui est en fait son activité principale) et promet de créer des emplois de qualité avec un salaire décent pour ses employés.

    La nécessité de réglementer les géants technologiques est devenue encore plus urgente avec la pandémie. Le récent rapport d’enquête du Congrès des États-Unis le démontre amplement, tout comme le procès intenté par le ministère de la justice contre Google, qui annonce des actions similaires contre les autres géants technologiques étatsuniens. On peut également mentionner la réglementation antitrust du gouvernement chinois pour le numérique et l’ouverture d’une enquête sur Alibaba.

    Selon la CNUCED, avant la pandémie, Amazon concentrait plus d’un tiers de l’activité mondiale de vente de détail en ligne. En Argentine, MercadoLibre concentre environ la moitié de ce marché et a été le grand bénéficiaire de la pandémie. Alors que le FMI prévoit une contraction de l’économie mondiale de 4,4  % et de 8,1 % en Amérique Latine (la pire prévision des grandes régions du monde), MercadoLibre a célébré une augmentation de 45 % de ses bénéfices bruts pour le premier semestre 2020.

    L’Argentine, entre les licornes  technologiques et une crise économique de longue durée

    L’Argentine est un fournisseur mondial de produits agraires et miniers bon marché, ce qui n’est pas sans conséquences économiques, écologiques et sanitaires.

    Avant la pandémie, alors que MercadoLibre était prospère, l’Argentine traversait déjà une grave crise économique, en partie provoquée par un déficit commercial dû à la faiblesse du prix des matières premières. Après plus d’une décennie d’inflation, les salaires ont perdu l’essentiel de leur pouvoir d’achat. La spirale de la dette extérieure a débouché en 2018 sur le plus important prêt de l’histoire du FMI, non pour relancer l’économie mais pour rembourser la dette précédente, voire financer la fuite des capitaux privés.

    Malgré cette crise économique prolongée et son sous-développement structurel, l’Argentine héberge ses propres géants technologiques. Outre MercadoLibre, la société de développement de logiciels Globant et la plateforme de voyage Despegar sont deux licornes[1] argentines ayant fait leur entrée en bourse aux États-Unis. Ce sont des entreprises de premier plan en Amérique latine et Globant opère également aux États-Unis et en Europe. On peut également citer OLX et Auth0.

    Elles ont toutes été aidées par une loi argentine en faveur de l’industrie informatique de 2004 et une main-d’œuvre qualifiée et bon marché. Selon la Banque mondiale, l’Argentine a un taux brut de scolarisation de 90 % dans l’enseignement supérieur, alors qu’il n’est que de 88 % pour les États-Unis. Mais le salaire annuel moyen dans le secteur des technologies aux États-Unis est d’environ 200 000 dollars, alors qu’en Argentine, il est inférieur à 10 000 dollars.

    L’économie numérique publique

    C’est dans ce contexte que le nouveau gouvernement argentin a lancé Correo Compras, qui propose plus de 2 000 produits. Il s’agit d’une initiative à haut risque et à gain potentiel élevé (high risk, high gain), susceptible de faire pencher la balance en faveur des consommateurs et des petites et moyennes entreprises qui ne peuvent pas faire face aux coûts commerciaux de MercadoLibre.

    Les plateformes publiques d’e-commerce ne sont pas un phénomène entièrement nouveau. En Indonésie, une entreprise publique gère déjà le service de paiement numérique LinkAja!. Le Brésil a vu l’émergence de plusieurs plateformes publiques depuis la pandémie, comme la plateforme de livraison FiqueNoLar qui opère dans le nord du pays, où les applications de livraison privées les plus populaires n’opéraient pas.

    Au beau milieu de la pandémie de Covid-19, certains ont préconisé la nationalisation d’Amazon par le gouvernement américain et l’utilisation de son réseau logistique pour assurer la livraison de biens essentiels à tous les citoyens américains.

    En Argentine, Correo Compras promet d’offrir les prix les plus bas en étant moins cher pour les fournisseurs, qui n’auront à payer qu’un abonnement de maintenance de la plateforme. Cette plateforme publique d’e-commerce fait partie d’une tentative plus large du gouvernement argentin de réguler l’économie numérique et d’offrir des alternatives publiques aux entreprises privées existantes.

    La banque nationale argentine, Banco Nación, a lancé BNA+, un porte-monnaie électronique destiné à concurrencer MercadoPagos, l’outil de paiement électronique de MercadoLibre, similaire à PayPal. Le confinement a également bénéficié à MercadoPagos : le nombre total de ses transactions de paiement a fait un bond annuel de 120 % et dépassé 400 millions de transactions au deuxième trimestre 2020.

    Correo Compras vise également à stimuler la demande des consommateurs. La plateforme propose des plans d’achat subventionnés par le gouvernement qui permettent d’échelonner les paiements sur trois, six et douze mois.

    Comme pour toute plateforme, le succès des plateformes publiques dépend de leur capacité à déclencher des effets de réseau directs et indirects, ce qui signifie qu’elles acquièrent une valeur supplémentaire à mesure que davantage de personnes les utilisent. Correo Compras peut-elle réussir et ainsi devenir un modèle pour les autres pays ?

    Contrairement aux plateformes privées, les motifs politiques des plateformes publiques peuvent être des moteurs décisifs de l’effet de réseau. Acheter sur Correo Compras pourrait être considéré comme un moyen de réduire le pouvoir des entreprises technologiques, de soutenir la participation active de l’État dans l’économie, d’exprimer son soutien au gouvernement actuel ou de soutenir les travailleurs de l’entreprise. Cela pourrait ainsi devenir la première action politique de base à engendrer des effets de réseau de plateforme.

    Données, planification et surveillance

    L’État pourrait-il utiliser l’accès direct aux données du marché différemment des géants technologiques privés ? Correo Compras offre à l’État argentin une opportunité sans précédent : la possibilité d’accéder à des flux continus de données sur le marché en temps réel.

    Avec les algorithmes et la puissance de calcul nécessaires, l’État pourrait considérablement renforcer son action politique dans le cadre du commerce en ligne et au-delà. Il pourrait anticiper les opportunités de production et de marché et évaluer l’impact des politiques correspondantes en temps réel.

    Les données pourraient être utilisées pour une planification démocratique, en minimisant le gaspillage et en respectant les capacités écologiques de la planète. Nous pourrions envisager un scénario durable dans lequel les données seraient utilisées pour identifier et satisfaire les besoins de la population au lieu de concentrer davantage les richesses et les revenus.

    Le gouvernement argentin parviendra-t-il à garantir la sécurité numérique et à surmonter le capitalisme de surveillance ? En plus de Correo Compras, l’Argentine a également assisté à l’émergence de marchés coopératifs qui constituent une autre alternative aux géants de la technologie. Une autre opportunité pour utiliser les données pour le bien public et non pour contrôler, modifier et finalement induire des comportements favorisant la concentration des connaissances et des richesses ?

    L’expérimentation argentine ouvre une fenêtre d’opportunité pour aller au-delà d’une réglementation des initiatives privées. D’autres gouvernements, en Amérique comme en Europe où la dépendance vis-à-vis d’Amazon est critique, devraient suivre de près les initiatives des plateformes publiques et envisager des alternatives pour leur propre pays. La politique industrielle du XXIe siècle ne peut être détachée de l’économie numérique.  Correo Compras pourrait de ce point de vue devenir un tournant important.

    *

    Cécilia RIKAP

    source: https://www.contretemps.eu/

    Cet article a été initialement publié en anglais sur openDemocracy.net

    Notes

    [1] Les licornes désignent les start-up du numérique de création récente, dont la valorisation atteint au moins un milliard de dollars et dont la croissance est très rapide.

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  • Frédéric Taddeï reçoit Michel Collon, fondateur d’Investig’Action, qui publie en deux volumes «Planète malade», la première véritable enquête internationale sur la pandémie de Covid-19.Frédéric Taddeï reçoit Michel Collon, fondateur d’Investig’Action, qui publie en deux volumes «Planète malade», la première véritable enquête internationale sur la pandémie de Covid-19.

     

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