• Cooperl. Les élus inquiets pour l’avenir du site de Loudéac (OF.fr-7/08/20-8h01)

    La Cooperl a été condamnée à une amende de 35 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence.La Cooperl a été condamnée à une amende de 35 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence. |

    Sévèrement condamnée par l’Autorité de la concurrence, la Cooperl, leader français de la production porcine, dont le siège est basé à Lamballe (Côtes-d’Armor) envisage de fermer deux sites industriels. Certains élus locaux craignent pour le site de Loudéac (Côtes-d’Armor) qui emploie 450 salariés.

    Plus de trente-cinq millions d’euros ! L’amende infligée à la Cooperl et sa filiale Brocéliande-ALH le 16 juillet dernier par le gendarme de la concurrence risque d’entraîner des conséquences dramatiques pour l’emploi local. Si la Cour d’appel de Paris confirme cette sanction, le leader français de la production porcine envisagerait notamment la fermeture de deux usines.

    Hier jeudi, l’intersyndicale a rencontré la direction au siège de Lamballe (Côtes-d’Armor). Elle n’a pas obtenu de précisions supplémentaires quant aux deux sites potentiellement impactés. D’après nos informations, les deux usines menacées appartiendraient à la filiale Brocélilande ALH qui en compte quatre : Villers-Bocage (Calvados), Bécherel (Ille-et-Vilaine), Perreux (Loire) et… Loudéac (Côtes-d’Armor).

    Le ministre de l’économie prévenu

    Depuis sa reprise par la Cooperl en décembre 2009, cette filiale, qui emploie au total 916 salariés, est en mauvaise santé financière. Et ce, malgré les 150 millions d’investissements réalisés. « Le total des résultats réalisés sur la période 2010-2019 représente une perte de 27,4 millions, indique une source proche du dossier. Par ailleurs, le résultat net de la filiale est déficitaire de 4,8 millions au 19 juillet 2020. Et cette somme ne tient pas compte des éventuelles conséquences que la condamnation de l’Autorité de la concurrence pourrait entraîner. »

    Cette situation délicate, les élus du secteur de Loudéac la connaissent. Beaucoup se montrent inquiets pour l’avenir du site. « Cette usine emploie 460 salariés… Ce n’est pas rien, estime Marc Le Fur, député LR de la circonscription de Loudéac-Lamballe. J’ai évoqué cette question avec Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances ainsi qu’avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie. Je leur ai demandé qu’aucune somme d’argent ne soit réclamée à la Cooperl, tant que les magistrats de la Cour d’Appel de Paris n’auront pas rendu leur arrêt. Cette amende est gigantesque et pourrait avoir des conséquences sur l’emploi dans notre secteur.»

    « Rester vigilants »

    Romain Boutron, maire de Plémet et vice-président du conseil départemental, estime pour sa part que la fermeture de l’usine de Loudéac serait « un séisme économique » pour le Centre-Bretagne. « La Cooperl fait appel de la décision, donc la fermeture reste hypothétique et je souhaite vivement qu’elle ne soit pas condamnée, affirme-t-il. Mais nous devons rester vigilants : cette hypothétique amende ne doit pas être un prétexte pour fermer les sites dont les dirigeants de la Cooperl voudraient se débarrasser. »

    Joël BIGORGNE

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Gilles Servat partage un nouvel extrait de son album (LT.fr-11/08/20-9h50)Menaces sur l’emploi chez Cooperl après l’amende de 35,5 M€ (LT.fr-11/08/20-17h54) »
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