• Sur l'air de "Dis quand reviendras-tu ?" de Barbara Enregistré en public au Théâtre André Malraux à Rueil-Malmaison le 18 octobre 2018 Avec Stan au chant, Clémence au chant et au piano, et un mystérieux horticulteur à capuche

    www.lesgoguettes.fr

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  • La musique et le destin du compositeur grec Mikis Theodorakis ne sauraient être dissociés des soubresauts de l'histoire de son pays et de celle de l'Europe. Portrait d'une légende de la Grèce moderne, qui vient de disparaître à l'âge de 96 ans. En un peu moins d'une heure, ce documentaire balaie près de soixante-dix ans de création artistique. Un parcours qui s'étend des premières mélodies et cantates liturgiques à la musique de chambre, de la "Sinfonietta" des années 1940 à la "Suite n°1 pour piano et orchestre", des compositions de la période parisienne aux mélodies des années 1960, de l'oratorio "Canto general" à la "Symphonie n°4", des rhapsodies pour guitare et violoncelle aux opéras. 

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  • Roland Weyl, en 2013. Pierre PytkowiczRoland Weyl en 2013

     

    Le grand avocat communiste est décédé mardi matin, à Paris, à l’âge de 102 ans, après une vie foisonnante à défendre les causes justes.

    Il venait d’avoir 102 années. Toujours actif et alerte jusqu’à ces huit derniers mois. Gagné par la fatigue et la lassitude, Roland Weyl nous a quittés mardi matin. À 100 ans, cela faisait 80 ans qu’il tenait la barre. L’avocat fait partie d’une lignée entière d’hommes et de femmes de loi, sur quatre générations, depuis le grand-père juge de paix jusqu’à ses enfants, avocats. Chez Roland Weyl, la profession se confond avec l’engagement. Il a exercé son métier, aussi assidûment que passionnément. Une vocation et un combat.

    Né le 18 mars 1919 à Paris, il finit son droit en 1939, mais, en raison de sa judéité, il ne peut exercer qu’à la Libération. Il commence à militer au mouvement des auberges de jeunesse à Lyon, puis, en 1946, il adhère au PCF, qui lui apparaît alors comme « le seul outil d’action pour un changement de société ». Il rejoint, dès lors, tous azimuts, plusieurs organisations, dont les incontournables Secours populaire français et Mouvement de la paix. La même année, Roland Weyl cofonde l’Association internationale des juristes démocrates (AIJD), dont il est le premier vice-président. Très vite, sa fibre communiste et internationaliste se traduit par des actions en faveur des causes anticoloniales, pour la paix, le désarmement et les droits humains.

    En 1951, il est au côté des militants qui avaient déchargé un train d’armes en partance pour le Vietnam. Dès 1957, rapporte l’universitaire Vanessa Codaccioni dans la note qu’elle lui consacre dans le Maitron, il est l’un des avocats de « l’affaire Speidel », du nom des inculpations qui touchent de jeunes communistes, fils de fusillés, ayant refusé de servir sous les ordres du général allemand Hans Speidel, nommé en avril 1957 à la tête de l’Otan. Il obtint un non-lieu. Il fut aussi un ardent défenseur de la cause indépendantiste algérienne. Il prit part, avec une trentaine d’autres avocates et avocats – dont Gisèle Halimi –, au pont aérien avec l’Algérie, organisé par le Secours populaire pour aller défendre les militants algériens opprimés. Il se trouvait à Alger, en juin 1957, au moment de l’arrestation d’Henri Alleg et de l’enlèvement de Maurice Audin. Il en laisse un témoignage poignant dans son livre Mon vécu d’Algérie. Plus récemment, du 15 au 19 février 2010, c’est lui que l’AIJD a choisi pour la représenter dans une mission d’information auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha, en Tanzanie.

    Infatigable dans sa quête de paix et de justice, ce passeur de savoirs a dirigé la Revue de droit contemporain de 1954 à 1991, il a été l’un des animateurs du Centre d’études de recherches marxistes et du comité de rédaction de la revue Nouvelle critique. Roland Weyl a publié de nombreux ouvrages de référence pour les étudiants et les juristes, la plupart coécrits avec son épouse, Monique Picard-Weyl, rencontrée au barreau en 1948. Après son décès en 2009, au terme de 60 années de vie et de combats communs, Roland Weyl nous confiait lui « survivre difficilement ».

    Pourtant, il a continué à aller de l’avant. Fidèle à ses convictions et toujours prompt à défendre avec un talent rare, les exclus du droit au logement, les syndicalistes réprimés, les victimes de violences et d’injustice, la liberté d’expression ou la cause palestinienne. En 2017, il décrochait encore une victoire en faveur du maire de Stains (Seine-Saint-Denis), assigné en justice pour une banderole en soutien au militant palestinien Salah Hamouri. « Il est d’une grande inventivité pour faire triompher le droit contre la loi du plus fort », résumait alors Azzedine Taïbi, l’édile communiste de la ville.

    Lorsque nous avions rencontré Roland Weyl à son cabinet parisien, rue du Temple, en juin 2017, pour une interview pour l’Humanité Dimanche, Roland Weyl était en pleine forme. Élégant, pétillant, une mémoire infaillible. Et intarissable d’anecdotes sur son incroyable parcours, et de commentaires éclairants sur l’actualité et l’état du monde. Son esprit de révolte intact. Point de résignation chez lui. « La corruption de la pensée publique, le désarmement citoyen, c’est le commun dénominateur de la destruction de l’essentiel des clés de l’avenir », analysait-il, ajoutant : «Notre boulot est de redonner espoir et de conquérir le pouvoir citoyen » ( l’Humanité Dimanche du 8 juin 2017).

    Avec sa disparition, notre journal perd un soutien précieux et indéfectible. Roland Weyl le nourrissait de réflexions et d’analyses pertinentes : « Comment revitaliser la démocratie » ; « La gauche et le monde ont besoin d’idées novatrices » ; « Pourquoi défendre la Charte de l’Onu et le multilatéralisme » etc. De mille manières Roland Weyl s’est attaché à défendre l’Humanité. Lorsqu’elle fut interdite, ou censurée, pendant les guerres d’Algérie ou du Vietnam, en la vendant les dimanches au coin des rues. Tous les jours, Roland Weyl se rendait à son cabinet en métro. Il lisait l’Humanité et laissait son exemplaire sur un siège : « Ça fait partie de la bataille », nous confiait-il, l’œil malicieux.

    Roland Weyl sera inhumé la semaine prochaine (1) au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, auprès de son épouse Monique. « Avocat communiste engagé pour la paix et la liberté », en guise d’épitaphe.  L’Humanité présente à ses enfants France, Danielle et Frédérick, ses condoléances les plus attristées.

    Latifa MADANI

    (1) Nous informerons ultérieurement nos lecteurs des dispositions concernant ses obsèques.
     
     
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  • L’avocat Roland Weyl intervient au lycée Marcel-Gambier de Lisieux (Calvados), en octobre 2014, à l’occasion des 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.L’avocat Roland Weyl intervient au lycée Marcel-Gambier de Lisieux (Calvados), en octobre 2014, à l’occasion des 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. 

     

    Doyen du barreau de Paris, l’avocat Roland Weyl vient de s’éteindre à l’âge de 102 ans. Engagé dans la Résistance sous l’Occupation, il avait adhéré au Parti communiste français dès 1946 et n’avait jamais cessé de militer dans ses rangs.

    L’avocat Roland Weyl, doyen du barreau de Paris, ancien résistant et militant communiste, est mort mardi à l’âge de 102 ans, a-t-on appris ce mercredi 21 avril auprès de plusieurs avocats.

    C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de notre confrère Roland Weyl, a réagi le bâtonnier de Paris, Me Olivier Cousi, qui l’a salué comme une figure du barreau, résistant, militant communiste​.

    Interdit d’exercer sous l’Occupation parce que juif

    Le vice-bâtonnier élu du Barreau de Paris, Me Vincent Nioré a rappelé que Roland Weyl avait prêté le serment d’avocat en juillet 1939 mais avait été interdit d’exercer jusqu’en 1945 parce que juif. Grand résistant pendant l’Occupation, il a mis sa robe au service d’un combat pendant 80 ans​, a rappelé Me Nioré.

    Né le 18 mars 1919 dans une famille de juristes, Roland Weyl s’était engagé à gauche dès son plus jeune âge. Sous l’Occupation, il avait rejoint la Résistance d’abord dans le réseau Combat puis au sein des FTP.

    «Le Parti communiste perd une de ses grandes figures»

    Il avait adhéré au PCF en 1946 et n’avait plus jamais cessé de militer dans ses rangs.

    Comme le rappelle L’Humanité, il a défendu nombre de militants et de syndicalistes.

    Le Parti communiste perd une de ses grandes figures​, a affirmé Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

    L’ancienne vice-présidente du Conseil national des barreaux (CNB), Me Marie-Aimée Peyron a fait part de sa grande tristesse en saluant la mémoire d’un grand avocat.

    Roland Weyl doit être inhumé la semaine prochaine au cimetière du Père-Lachaise auprès de son épouse Monique, décédée en 2009, qui fut également une grande avocate engagée et avec laquelle il avait cosigné de nombreux livres dont La justice et les hommes.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • “on cherche d’une rive la fermeté,d’une terre la fin de l’avenir”. (“La vie en désordre”,ed de l’Amourier).

    “Initiative Communiste” publie, avec l’aimable autorisation de son auteur, l’hommage que lui a rendu Francis Combes, poète et éditeur….

    Bernard Noël Le compagnon exigeant

     

    Nous avons appris hier le décès de Bernard Noël ; dans la nuit du treize avril, pendant son sommeil, à l’hôpital de Laon. Il avait 90 ans.Il fut un poète, un romancier, un d’art et un essayiste de premier plan. L’homme était d’une attention, d’une modestie et d’une gentillesse qui touchait tous ceux qui ont eu la chance de l’approcher. Dans son œuvre, qui compte une centaine d’ouvrages, la occupait une place centrale, élaborant une parole rare, tendue, qui visait à la plus extrême conscience du chant.Il était certainement l’un des intellectuels les plus lucides que la France ait connu depuis les années soixante-dix. A la suite de la publication de son roman Le Château de Cène, et du procès qui avait été intenté pour « outrage aux bonnes mœurs », en 1969, il avait écrit l’Outrage aux mots. Il y formulait le concept essentiel de « sensure ».Dans la société capitaliste moderne explique-t-il, la censure plutôt que d’avoir recours aux ciseaux d’Anastasie prend la forme de la privation de sens. L’inflation des mots et leur détournement noie la vérité et la pensée critique. « Le pouvoir bourgeois, écrivait-il, fonde son libéralisme sur l’absence de censure mais il a constamment recours à l’abus de langage ». Ce dont nous pouvons faire l’expérience tous les jours. Sa pensée et son action étaient éminemment politiques, au meilleur sens. Il entretenait avec le mouvement ouvrier et les communistes des rapports de proximité exigeants, car il en éprouvait vivement à la fois la nécessité et les insuffisances. Sa passion pour la Commune est connue et son Dictionnaire de la Commune vient fort heureusement d’être réédité (par l’Amourier). Il nous avait aussi fait découvrir en 1981 l’Etat et la révolution, du communard Arthur Arnould, qui devançait Lénine…Il a toujours suivi avec une attention amicale le travail et les combats que nous avons menés pendant des années, au Temps des Cerises, où il avait publié avec Alain Marc un livre d’entretiens. Après les émeutes en banlieue, en 2005, il avait rejoint l’initiative de la Revue Commune pour relancer l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires afin de manifester l’actualité de l’idée révolutionnaire.En 2013, il m’avait fait l’amitié d’une préface pour mon recueil, Si les symptômes persistent consultez un poète. Il y écrivait notamment : « Quand le mensonge se généralise et dénature la réalité, nommer les choses et l’état de nos relations aux autres et au monde est la meilleure manière de nous faire entrer en résistance ».Il avait donné aussi un important entretien à la revue Zone sensible que je publiais à la Biennale des poètes en Val-de-Marne. Ces derniers mois encore, il nous avait exprimé clairement son soutien lors de la crise des éditions Le Temps des Cerises. Régulièrement, j’avais le plaisir de recevoir de lui de petits mots fraternels et attentifs rédigés de son écriture précise et fine. A l’image de sa pensée et de sa personnalité. Oui, il va nous manquer…

    Francis Combes

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Reprenant une publication d'Initiative Communiste, L'Hermine Rouge se fait l’écho de l’entretien donné par Georges Gastaud, président exécutif du COURRIEL à Radio campus.

    La politique d’arrachage linguistique que subit notre pays est un des axes de la stratégie de la destruction de la France dans l’U.E et la mondialisation capitaliste.

     

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Vrai et grand cinéaste, à la fois connaisseur du américain et porte-drapeau du cinéma français populaire et de qualité, défenseur intransigeant de l’usage cinématographique du français et pourfendeur des très xénophobes lois Pasqua (car les vrais progressistes n’opposent pas le patriotisme culturel républicain, nourri d’une connaissance fine de l’histoire nationale: cf “Que la fête commence” ou “La Princesse de Montpensier -, à l’internationalisme populaire et à l’anticolonialisme militant : cf “Coup de torchon”), est décédé. Nous en sommes tous attristés. Il rejoint dans notre imaginaire national son grand ami, l’immense comédien Philippe NOIRET.

    La meilleure façon d’honorer et de prolonger la mémoire de Tavernier est de réécouter ses entretiens radiophoniques toujours passionnants et de s’imprégner de ses grands films dont la qualité majeure était, à mes yeux, la justesse à tous les sens du mot. Ceux qui n’auront que peu de temps pourront, dans les modalités respectueuses des droits d’auteur, écouter ceci qui accompagnait “Les enfants gâtés”. 

    et aussi, dans “Le juge et l’assassin”,  

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  • Le pont de Bezons

    J’attendais beaucoup du « Pont de Bezons » récemment publié par Jean Rolin. La déception est au rendez-vous. Un guide de voyage en bord de Seine, précisément renseigné, agrémenté de détails piscicoles et égayé par une aventure ornithologique… Des réfugiés et nomades de diverses obédiences et origines mais fort peu d’autres banlieusards… Si ça « valait le coup » de rendre compte de l’état de quelque 150 kilomètres de rives de Seine en fin de seconde décennie de ce siècle, pourquoi prendre la plume à cet effet ? Un drone a déjà livré en couleurs toute l’information.

    Dommage pour la parisienne, celle dont la bien-pensance politique se rappelle à intervalles réguliers l’existence et l’utilité d’y faire « quelque chose » mais qui est rarement appréhendée comme objet culturel depuis René Fallet et Renaud.

    Je suis (presque) né dans un dortoir sans moines ni séminaristes mais avec à perte de vue toujours les mêmes salariés fatigués, apprenant de Gainsbourg et non de Baudelaire, l’art des correspondances. De désespérantes queues chez Carrefour ou Jardiland complètent leur univers.

    Cette catégorie cohabite dans la quasi-ignorance, non seulement des résidents des banlieues voisines convergeant vers Paris selon des axes parallèles mais également de « ceux qui restent », élèves, retraités et quelques commerçants et fonctionnaires. Entre blues de Neuilly  et tango de Massy-Palaiseau, le banlieusard, nouveau Sisyphe , repart toujours du début pour construire son identité. A une seule exception bien connue, il n’est pas l’héritier des vignerons, des maraichers, voire même des carriers qui ont façonné ce terroir depuis les grands essarts médiévaux.

    Les images de fouilles archéologiques encombrent les bulletins municipaux extraits à grand peine des boîtes aux lettres parmi les mille-feuilles publicitaires. Elles sont plus étrangères au banlieusard qu’un documentaire sur les pasteurs peuls. Produit de l’exode rural, le peuplement s’est enrichi de parisiens chassés par la spéculation et d’immigrés. La plupart honteux d’être arrivés là…

    L’espace s’est restructuré une première fois en pavillons, ateliers, petits immeubles puis en grands ensembles et vastes usines. De réhabilitations en « densification », le désordre durable domine…. Tandis que l’action publique détruisait les grands immeubles du Pont de Bezons, les promoteurs s’attaquaient aux pavillons de la vallée de Montmorency, n’épargnant pas les villas « second empire » de cette commune huppée. Quelles racines conserver alors ? Comment se construit la subjectivité de ce banlieusard alors qu’un chantier définitif barre la rue qu’il empruntait pour fréquenter l’école emportant vers le néant la librairie-papeterie du coin et ses polars aguichants mais également la vitrine « psychédéliquement » décorée derrière laquelle, en 819 lignes, Malraux donnait une dernière interview….

    Si l’essentiel des banlieues fut édifié au XX° siècle, elles sont bien loin d’en constituer les cathédrales et « Le Pont de Bezons » ne dit rien du ressenti de cette absence….

    Banlieusard de 1962 à 1991


    Le Pont de Bezons un de Jean Rollin

    http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-4911-2

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