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Par L-HERMINE ROUGE le 11 Février 2019 à 07:00
Neurochirurgien en chef au CHRU de Besançon, Laurent Thines a lancé depuis 15 jours une pétition pour obtenir un moratoire sur les armes sub-létales. Avec 70 000 signatures à ce jour, le médecin espère une réaction du gouvernement.
Vous avez lancé cette pétition le 19 janvier, comment ont réagi vos supérieurs et l’hôpital ?
« Le CHRU de Besançon se place de manière neutre par rapport à cette pétition car je ne parle pas au nom de l’hôpital. Après s’être concerté avec plusieurs de mes collègues partout en France et surtout dans les régions où ces armes ont fait des dégâts, cette pétition était à mon sens devenue nécessaire. Manifester est un droit social qui ne doit pas être bafoué par une répression abusive et surtout dangereuse. Je suis avant tout un citoyen choqué de ce qu’il observe depuis plusieurs mois. »
Dans cette pétition vous expliquez vouloir un moratoire sur les armes sub-létales. À terme, souhaitez-vous leur interdiction ?
« Nous sommes l’un des seuls pays démocratiques, si tant est que nous soyons encore en démocratie, qui utilise des lanceurs de balles. En Allemagne, les manifestants sont plus virulents et pourtant les policiers ne visent pas leurs têtes avec une arme qui peut changer leur vie. Dans cette pétition, j’alerte sur l’utilisation dangereuse et surtout interdite (le directeur général de la police nationale a récemment rappelé les conditions d’utilisations de ces LBD aux forces de l’ordre. Il est interdit de viser la tête.) des lanceurs de balles. Ces armes causent des lésions de guerre ! J’ai vu des scanners avec des blessures très graves. On parle de crânes explosés, de lésions crâniennes irréversibles. Ce n’est plus du maintien de l’ordre. En rédigeant cette pétition je me suis positionné comme un médecin mais aussi un citoyen français choqué de ces méthodes. Ce n’est plus acceptable. Je peux comprendre que ces armes soient utilisées dans un cadre de légitime défense ou lors d’interpellations, mais les récents événements montrent qu’il y a un abus. »
Quel impact ont ces armes aujourd’hui ?
« Concrètement une balle de LBD c’est 90 mètres par seconde pour une puissance de 200 joules. C’est comme si l’on vous envoyait en pleine tête un parpaing en béton à un mètre de distance. Une étude parue dans le British médical magazine explique qu’une victime de LBD a une chance sur cinq de mourir ou d’avoir un handicap grave. Autrement dit vous avez meilleur temps de jouer à la roulette russe. Perdre un œil, comme la jeune Fiorina qui participait pour la première fois à une manifestation à Paris, ça bouleverse une vie. C’est un drame humain qui va au-delà de la blessure corporelle. »
Depuis son lancement la pétition est aujourd’hui à près de 70 000 signatures. Vous attendiez-vous à cet engouement ?
« Non pas vraiment, d’autant plus qu’il existe déjà plein de pétitions du même type. Je reçois plein de messages de soutien. En tant que neuro-chirurgien et même pour n’importe quel personnel de santé, j’estime que nous avons une légitimité dans la parole car encore une fois, nous vivons au cœur de cette crise sociale, tant sur les revendications que sur les conséquences. »
Pensez-vous que votre statut a eu impact ?
« Oui, car cette pétition est en lien avec le mouvement des Blues blanches et Gilets jaunes, souvent stigmatisé, à tort, comme un mouvement de chômeurs et de personnes issus d’un milieu social faible. Je suis allé sur les ronds-points par pure curiosité personnelle, pour savoir qui étaient vraiment ces personnes. Il y a de tout quoi que l’on veuille nous faire croire ou dire. J’ai parlé avec des profs, des ouvriers, des chefs d’entreprise, etc. Ce n’est pas un mouvement syndiqué, ni politisé et c’est tout l’intérêt. Cette pétition en lien avec ce mouvement et le fait que je sois un cadre dans mon métier ont interpellé je pense. »
Professeur Laurent Thines : "Je participe à la marche pour rendre hommage aux blessés"
Le 02/02/2019 à 16:27Le Professeur Laurent Thines, chef du service de neurochirurgie au CHRU Minjoz de Besançon, s'est récemment exprimé dans notre journal sur l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Ce samedi 2 février, à l'occasion de la marche des Gilets jaunes, Laurent Thines est venu rendre hommage aux blessés, qu'ils soient du côté des manifestants ou des forces de l'ordre. Il rappelle également les dangers de l'usage des LBD.
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Par L-HERMINE ROUGE le 21 Janvier 2019 à 07:20
L'épave du navire qui a fait naufrage le 18 avril 2015, entraînant la mort de plus d'un millier de migrants, dont un Malien de 14 ans qui rêvait d'un monde meilleur.
Il était malien. Il avait 14 ans. Il est mort noyé voici quatre ans, mais on vient de découvrir qu’il transportait avec lui, soigneusement cousu dans sa veste, son bulletin de notes.
Il portait sur lui une doudoune, un gilet, une chemise et un jean. Il portait surtout en lui la promesse d’un monde meilleur. D’une vie meilleure. Un jeune garçon de 14 ans est mort noyé, voici quatre ans, lors du terrible naufrage en Méditerranée qui avait fait plus d’un millier de victimes le 18 avril 2015. Toutes des migrants venus chercher refuge en Europe.
Parmi eux, ce petit Malien dont le nom est resté inconnu. Mais qui restera dans les mémoires pour avoir cousu son bulletin scolaire à l’intérieur de sa veste. Sans doute avait-il l’intention de montrer ainsi aux autorités de son pays d’accueil la qualité de ses notes. Et le bien-fondé de sa demande d’asile.
« Que des dix ! Quelle perle rare ! »
Son histoire a été révélée grâce à un livre, « Naufragés sans visages », écrit par Cristina Cattaneo, médecin légiste qui identifie les corps des migrants disparus en mer. « Avec quelles attentes ce jeune adolescent du Mali avait, avec tant de soin, caché ce document si précieux pour son futur, qui montrait ses qualités, ses aptitudes scolaires, dont il pensait qu’il lui ouvrirait les portes d’une école italienne ou européenne, et désormais réduit à quelques pages imbibées d’eau ? » écrit Cristina Cattaneo.
Durante un’autopsia, Cristina Cattaneo,medico legale, trova una pagella piegata con cura,cucita nella povera tasca di un quattordicenne proveniente dal Mali,affogato durante il passaggio nel mediterraneo: la speranza del suo viaggio verso l’Europa.
— MRita Gallozzi (@GallozziMrita) 16 janvier 2019
La pacchia, nn è mai cominciata pic.twitter.com/OYAY80nVlyCette tragédie a inspiré le dessinateur de presse italien Makkox, qui a publié cet hommage dans les pages du quotidien milanais Il Foglio : « Que des dix ! s’exclame la pieuvre en regardant le carnet de notes. Quelle parle rare ! »
source: https://www.ouest-france.fr/
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Par L-HERMINE ROUGE le 16 Janvier 2019 à 18:16
JEUDI 17.01 à 19h30 "Discussion Nomade" au PL Guérin
(1, rue Alexandre Ribot à Brest Bus 1,3&8 arrêt Malakoff)
Suite à la rencontre du jeudi des médias au Patronage Laïque Guérin au mois d'avril 2018 autour de la question : " la lutte pour l'accueil des personnes en exil une priorité collective ? " une envie s'est exprimée de créer un temps régulier de réflexions et de discussions sereines, extirpé de l'urgence, autour de cette thématique.
Ainsi, en octobre dernier, une quinzaine de personnes s'est retrouvée à la ludothèque du PL Guérin, autour d'une soupe aux petits oignons, pour la première « discussion nomade ».
En nous appuyant sur des supports vidéos et papiers, nous avons pu revenir sur la lutte pour l'accueil des personnes en exil à Brest ces dernières années, partager nos expériences vécues et réfléchir sur cequi nous ralentit et ce qui nous rend plus fort.e.s.
Ce jeudi 17 janvier a lieu la deuxième « discussion nomade » à partir de 19h30 dans la cuisine du PL Guérin Toujours avec une vidéo, des textes et de la soupe, nous échangerons sur ce qui existe/se passe en ce moment à Brest et ailleurs, quels sont les besoins et comment nous organiser pour agir et construire concrètement l'entraide.
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Par L-HERMINE ROUGE le 11 Janvier 2019 à 07:00
Les CRS (ci-dessus) sont formés au maintien de l'ordre, mais des unités de police, non formées, ont aussi été appelées
Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées ou mutilées en marge des rassemblements de Gilets jaunes, par des grenades et des balles en caoutchouc tirées par les forces de l'ordre.
Maxime est un cadre trentenaire. Le 24 novembre, il s'est rendu, avec sa femme, à proximité des Champs-Élysées à Paris, « par curiosité », assure-t-il. En se réfugiant dans une rue adjacente pour échapper aux gaz lacrymogènes, une grenade GLI-F4, contenant du TNT, explose. Sa main est gravement brûlée, son audition endommagée. Alexandre, lui, a été blessé le 1er décembre à Paris. Une grenade GLI-F4 lui a fait un « trou béant d'une quinzaine de centimètres » à la cuisse. Elle a été recousue « tant bien que mal ». Quant au jeune Roméo, son tibia a été fracturé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) en caoutchouc. Bilan ? Trois mois de fauteuil roulant.
Me Aïnhoa Pascual égrène les histoires de ses clients. Elles ressemblent aux dizaines d'autres témoignages de manifestants qui ont émergé sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, photos des blessures à l'appui. « La plupart des personnes ont été blessées soit par des grenades GLI-F4, soit par des LBD. Certaines ont perdu la vue ou la main... Ce ne sont pas de simples coups de matraque. »
« L'ampleur de ces violences policières est inédite », affirme Sébastian Roché, directeur de recherche au CNRS. Le collectif militant Désarmons-les, qui répertorie les mutilés et blessés graves, recense au moins « une vingtaine de blessures irréversibles ». Ce bilan est dû en partie à la forme peu structurée et à la durée du mouvement de contestation. Mais, selon le chercheur, les orientations politiques du maintien de l'ordre interrogent également.
Des unités non formées
« L'usage d'armes dites à faible létalité a banalisé l'image de policiers qui tirent sur la foule, sans qu'elle soit forcément une menace pour eux », explique Sébastian Roché. Couplé à « une politique du chiffre qui semble viser à toujours plus d'interpellations, ces usages indiscriminés (sans cibles précises) de la violence soudent la minorité qui vient pour en découdre avec la base des manifestants et radicalisent l'ensemble contre la police ».
Par ailleurs, les 8 et 15 décembre, « on a vu des unités de police qui n'ont rien à voir avec le maintien de l'ordre se déployer, comme la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), flahsballs à la main, abonde le sociologue Laurent Mucchielli. C'était une erreur. »
Aïnhoa Pascual dénonce l'usage non-réglementaire de ces armes. « Les grenades ne sont pas censées être tirées vers des personnes, explique l'avocate, qui milite pour leur interdiction. Et les forces de l'ordre n'ont pas le droit d'effectuer des tirs de LBD au visage. »
Plusieurs procédures judiciaires contre X ont déjà été lancées, dont une plainte collective déposée à Nantes, hier, par le collectif l'Assemblée des blessé-e-s du 44. Mais les chances de les voir aboutir restent faibles. « Il n'existe pas de moyen d'identifier les policiers sous leurs uniformes, note Sébastian Roché. Leur visage est invisible lorsqu'ils sont casqués. »
Chez les forces de l'ordre, on souligne aussi le caractère inédit des manifestations. Sur RTL, le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, a rappelé que les forces de l'ordre sont « engagées depuis plusieurs semaines pour protéger nos concitoyens contre des violences illégitimes ».
Cécile FRANGNE.
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Par L-HERMINE ROUGE le 26 Novembre 2018 à 23:13
L’alerte a été lancé par ses parents, le président de l’association d’amitié Franco coréenne a été arrêté dans la soirée du 25 novembre par la police. Tout fait craindre un abus de pouvoir et des suites sans doute assez scabreuses à prévoir, vu la tournure des dispositions policières déployées et eu égard à la parfaite rigueur, honnêteté et respectabilité de l’intéressé, énarque sérieux, progressiste et consciencieux, travaillant au Sénat et qui assume ses diverses responsabilités avec autant de prudence politique que de scrupule et de civisme…
Commission internationale du PRCF 26/11/2018 à 18h.
Le 25 novembre au soir, il semble que M. Quennedey, président de l’Association d’amitié franco-coréenne (AAFC) a été placé en garde à vue suite à la perquisition de son domicile.
A l’heure actuelle, il est toujours retenu.
M. Quennedey aurait été arrêté à son domicile, à Paris, hier dimanche soir, au motif de “recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la nation”.Nous exigeons des explications face à ce qui ressemble beaucoup à une “lettre de cachet” 2.0Mais quels types d’informations un membre de la commission architecture du Sénat pourrait bien détenir ? On frise le ridicule et l’arbitraire.A-t-on trouvé des pigeons dans son frigo qui laisserait croire qu’il envoie ces message secrets à Kim Jong-un par pigeons voyageurs ( comme jadis en fut accusé le grand Jacques Duclos) ?
Précisons que M. Quennedey a toujours milité pour l’amitié entre les peuples, à commencer par les deux Corées, puis entre celles-ci et le nôtre. L’association qu’il préside a été fondée en 1969.
Dans son dernier ouvrage “La Corée du Nord cette inconnue” (éditions Delga, 2017) M. Quennedey met toutes ses compétences à apporter des informations passionnantes sur la Corée du Nord, informations qui devraient améliorer la connaissance de ce pays et de son histoire en particulier celle des journalistes de notre pays qui répètent comme des perroquets les balivernes et foutaises made in CIA.
Notre Commission internationale sera d’une extrême vigilance à l’égard de cette affaire “abracabrantesque”.
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Par L-HERMINE ROUGE le 21 Novembre 2018 à 09:00
Michel Etievent a raison de mettre en garde les salariés contre le cadeau empoisonné que constitue la liquidation en cours des cotisations sociales. C’est l’augmentation massive des salaires et des pensions qu’il nous faut revendiquer en prenant sur les profits capitalistes et sans oublier de mettre radicalement en cause L’UE du capital dont la logique est antinomique de celle du CNR et du grand Ambroise Croizat.
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FIN DE LA COTISATION SOCIALE, MORT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE…
par Michel Etiévent, historien, biographe d’Ambroise Croizat.
Les Français sont-ils conscients de ce qu’ils sont en train de perdre avec les attaques contre la Sécurité sociale ? Ce formidable projet de société qui, selon Ambroise Croizat, devait « mettre fin à l’obsession de la misère », est aujourd’hui en passe de s’effondrer sous les coups de boutoir du gouvernement contre ce qui fait son fondement : la cotisation sociale. Dès 1946, un continuum de plans de casse n’a cessé de mettre à mal une institution devenue pierre angulaire de notre identité sociale.
Aux oppositions de la droite, du patronat, des médecins libéraux, un moment tues par le rapport de forces de l’époque, se sont ajoutés une avalanche de réformes, passant par les ordonnances de 1967 qui ont fait basculer sa gestion dans les mains du patronat, les plans Barre, Fabius, l’impôt CSG de Rocard. Viendront ensuite les mesures de Georgina Dufoix imposant des déremboursements successifs, les lois Veil, Balladur allongeant la durée de cotisation, les plans Juppé puis Chirac, Raffarin attentant aux retraites, les lois Jospin de 2001 imposant les normes européennes aux mutuelles. Sans oublier l’ordonnance Douste-Blazy de 2004 qui videra les conseils d’administration de leurs pouvoirs, l’instauration de la tarification à l’acte, les lois Bachelot confiant le pilotage de la protection sociale aux « préfets sanitaires » des agences régionales de santé. En imposant l’obligation de la mutualité d’entreprise, l’ANI 2013 accélérera la privatisation.
Si la destruction affichée de la cotisation sociale n’est pas récente, elle est aujourd’hui frontale. Le rêve du patronat est devenu une arme de gouvernement. Il importe de rappeler la quadruple peine qu’elle impose aux bénéficiaires. Elle est tout d’abord une amputation directe du salaire dont la cotisation est partie intégrante. C’est un « salaire socialisé », fondé sur les richesses créées dans l’entreprise. La seule création de richesses qui va directement du cotisant vers le bien-être des gens sans passer par la poche des actionnaires. Si le salaire net c’est pour le quotidien du mois, le salaire brut c’est pour la vie. La deuxième peine réside dans la destination même de cette « économie » patronale. Elle n’ira ni vers l’emploi, ni vers l’investissement, mais servira à augmenter les marges patronales et à nourrir les actionnaires. À cette atteinte aux salaires, s’ajoute la troisième peine : la hausse de la CSG qui alourdit la feuille d’impôt, fiscalise et étatise un peu plus encore la Sécurité sociale.
Depuis 1995, la part de la fiscalisation dans le financement de la Sécu est passée de 4,9 % à 28 %, tandis que celle de la cotisation sociale tombe de 86,8 % à 67,3 %. Imagine-t-on ce que pourrait devenir une Sécurité sociale abandonnée aux mains de l’État ? Une seule ordonnance, à l’image de ce qu’a vécue l’Espagne, pourrait engendrer coupes drastiques ou, pire, privatisation immédiate. La quatrième peine est encore plus lourde. Par la fin du principe de solidarité, la mort de la cotisation sociale n’est rien d’autre que celle de la Sécu. Une coquille vide livrée au privé, aux assurances santé inégalitaires et coûteuses. La fin du droit de vivre dignement.
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Par L-HERMINE ROUGE le 31 Octobre 2018 à 10:00
L'association Droit d’asile se mobilise pour soutenir deux jeunes réfugiés tchétchènes menacés d’expulsion. L’un est scolarisé en classe de seconde au lycée Thépot et le deuxième, Rassoul âgé de 22 ans est venu rejoindre son frère qui vit et travaille à Quimper. Tous deux, considérés comme « dublinés », ont reçu une assignation à résidence au début du mois en vue d’une prochaine reconduite à la frontière.
De plus en plus d’exilés demandant l’asile en France se voient en effet opposer le règlement Dublin qui les oblige à déposer leur dossier dans le premier pays européen où ils sont entrés. Lundi, la situation s’est précipitée pour Rassoul qui avait fait une demande de visa auprès de l’ambassade d’Italie en Russie. Il a en effet été averti qu’il devait embarquer dans un avion pour Naples, ce mercredi. « C’est une application administrative et kafkaïenne de la loi », dénonce un des porte-parole l’association Droit d’asile qui réclame un peu d’humanité dans ce dossier. « C’est un jeune qui a vécu des choses terribles dans son pays. Son frère est désormais sa seule famille », poursuit ce dernier. « Rassoul est arrivé en France en 2017 car sa vie était en danger. Son frère a dû fuir le pays après avoir été torturé en même temps que son père qui, lui, a été égorgé. Il a obtenu le statut de réfugié en 2013 et, depuis, c’était au tour du jeune frère de subir des persécutions », s’alarme une militante de Droit d’asile Quimper qui craint l’expulsion de ce jeune réfugié vers un pays, l’Italie, qui ne respecte pas les droits fondamentaux des demandeurs d’asile. Le jeune homme très choqué par la situation a dû être hospitalisé ce mardi à Quimper.
Les militants appellent à un rassemblement de soutien, mardi à 17 h 30, devant le commissariat où les deux jeunes sont tenus de se présenter tous les jours dans le cadre de la mesure d’assignation à résidence qui a été prononcée à leur encontre par la préfecture.
source: https://www.letelegramme.fr
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Par L-HERMINE ROUGE le 3 Octobre 2018 à 20:05
SOS MEDITERRANEE appelle à une mobilisation citoyenne à l’échelle européenne, afin de demander à tous les Etats d'Europe :
- De prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de reprendre sa mission de sauvetage le plus rapidement possible ;
- De faire respecter le devoir d'assistance aux personnes en détresse en mer ;
- D’assumer leurs responsabilités étatiques en établissant un véritable modèle de sauvetage en Méditerranée.
SOS MEDITERRANEE lance une pétition internationale avec 1 million de signatures attendues. (la pétition en ligne est ici: https://bit.ly/2DCNiEv)
Vague orange samedi 6 octobre 2018 !
SOS MEDITERRANEE appelle les citoyennes et les citoyens à descendre dans la rue en t-shirt orange (couleur des gilets de sauvetage et de l(Aquarius) le samedi 6 octobre 2018 à 14 h 30 et organise des rassemblements dans plusieurs villes du Finistère:
♦BREST:Place de la Liberté à 14 h 30,
♦QUIMPER : Place Terre-au-Duc à 14 h 30,
♦MORLAIX : Place des Otages à 14 h 30,
♦CONCARNEAU : Place du 8 mai 1945 à 14 h 30.
source: http://www.sosmediterranee.fr/evenements
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